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1389 - Dans quel business Blablacar va-t-il se lancer ?
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  • 1389 - Dans quel business Blablacar va-t-il se lancer ?

    Blablacar va se lancer sur un nouveau marché. En effet, la plateforme de covoiturage a l'intention de vendre des billets de train. Ce n'est pas une nouveauté pour l'entreprise, qui a déjà développé cette activité en Espagne.

     

    Les passagers pourraient ainsi acheter leurs billets sur la plateforme dès l'année prochaine, ou en 2026 au plus tard. Blablacar attend de connaître les résultats de la vente en Espagne avant de se lancer en France.

     

    Optimiste, le groupe espère écouler quelques millions de billets d'ici trois à cinq ans.

     

    Cependant, le pari est ambitieux. En effet, il ne semble pas facile de se faire une place dans un secteur dominé par SNCF Connect, la filiale de la compagnie ferroviaire nationale. De fait, celle-ci vend près de 210 millions de billets par an, ce qui lui permet de contrôler environ 85 % du marché.

     

    La grande majorité des voyageurs l'utilisent sans même penser qu'elle puisse avoir des concurrents. Et pourtant ils existent. En effet, les passagers désirant voyager sur les lignes de compagnies étrangères, comme Renfe ou Trenitalia, qui ont investi le réseau national, ne trouveront pas de billets sur SNCF Connect.

     

    D'autres entreprises, comme Kombo ou Trainline, se sont lancées dans cette activité. Tout comme la plateforme de covoiturage Uber. Il reste donc bien peu d'espace pour Blablacar.

     

    L'entreprise sera d'autant plus difficile que ce secteur d'activité semble assez peu rentable. En effet, les acteurs concernés déplorent la modestie de la commission versée par la SNCF à chaque vente de billet.

     

    Cette commission, à 2,9 % actuellement, pourrait baisser dans les années à venir. Et elle n'est que de 1 % pour la vente d'un billet Ouigo, le train low cost de la SNCF. Pour les entreprises du secteurs, ces taux sont trop bas pour permettre de dégager des bénéfices. Dans ces conditions, les billets seraient même vendus à perte.

     

    Avec des marges aussi faibles, Blablacar ne pourra pas proposer de réductions à ses clients. Ils pourront cependant comparer les offres sur un site unique, ce qui leur fera gagner du temps.



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    Thu, 21 Nov 2024 - 1min
  • 1388 - Pourquoi la France aurait diffusé 37,5 millions de fausses pièces ?

    Après la Seconde Guerre mondiale, la France aurait diffusé environ 37,5 millions de fausses pièces, un épisode fascinant de l’histoire monétaire qui trouve ses racines dans les stratégies de résistance économique et les besoins impérieux de la reconstruction.

     

    1. Contexte historique

    Durant l’Occupation allemande, l’économie française a été sévèrement mise à mal. L’Allemagne nazie avait imposé des prélèvements économiques massifs, ce qui avait appauvri le pays. Une fois la guerre terminée, la France devait faire face à d’énormes défis de reconstruction, ainsi qu'à la nécessité de stabiliser sa monnaie et de relancer l’activité économique.

     

    C’est dans ce contexte que se situe l’histoire des fausses pièces de monnaie. Pendant la guerre, les services secrets britanniques et français avaient déjà développé des techniques de falsification pour miner l’économie allemande, notamment en fabriquant de faux billets de la Reichsbank. Après la guerre, la France a dû faire preuve d’ingéniosité pour relancer rapidement son économie, et il semblerait que cette expérience ait été utilisée dans un but différent.

     

    2. Pourquoi diffuser des fausses pièces ?

    L’idée de diffuser des fausses pièces après la guerre repose sur un besoin urgent de numéraire. Le pays était confronté à une pénurie de pièces métalliques, car les métaux étaient rares et coûteux en période de reconstruction. Produire des pièces authentiques demandait des ressources que la France ne pouvait pas toujours mobiliser. C’est pourquoi l’État aurait opté pour la fabrication de pièces qui n’étaient pas techniquement « légitimes » ou dont la composition ne respectait pas les normes traditionnelles.

     

    Ces pièces étaient principalement des monnaies de faible valeur, destinées à faciliter les échanges quotidiens. Leur diffusion permettait de fluidifier les transactions et de stimuler la consommation. Bien que techniquement "fausses", ces pièces avaient tout de même cours légal, car elles étaient reconnues par l'État.

     

    3. Les implications économiques

    L’émission de ces pièces n’était pas simplement une question de fraude ou d’arnaque. C’était une mesure pragmatique, dictée par la nécessité. Toutefois, cette pratique a suscité des débats sur l'intégrité monétaire et la confiance envers la monnaie nationale. Avec le temps, la France a pu remplacer ces pièces par de véritables monnaies métalliques conformes aux standards.

     

    Ce chapitre illustre la complexité de la période de l’après-guerre, où les États, y compris la France, ont parfois pris des mesures économiques peu conventionnelles pour répondre aux besoins urgents de la population et restaurer leur souveraineté monétaire.



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    Tue, 19 Nov 2024 - 2min
  • 1387 - Quelle est la différence entre un arrêt maladie et un arrêt de travail ?

    En France, la distinction entre un arrêt maladie et un arrêt de travail est subtile mais importante. Les deux termes désignent une période pendant laquelle un salarié cesse son activité professionnelle pour des raisons de santé, mais les situations qu’ils recouvrent et les conditions associées peuvent varier.

     

    1. Arrêt maladie

    Un arrêt maladie est prescrit par un médecin lorsqu’un salarié ne peut pas exercer son travail en raison d’un problème de santé, qu’il soit physique ou mental. Cela peut inclure des maladies courantes, des blessures, ou des affections chroniques. L’arrêt maladie doit être justifié par un certificat médical, qui est ensuite transmis à la caisse d’Assurance Maladie et à l’employeur.

     

    Pendant la période d'arrêt maladie, le salarié perçoit des indemnités journalières de la Sécurité sociale, qui compensent partiellement la perte de salaire. Sous certaines conditions, l’employeur peut compléter ces indemnités, selon la convention collective ou le droit du travail en vigueur. Le salarié doit aussi respecter certaines obligations, comme se conformer aux heures de sortie autorisées par le médecin.

     

    2. Arrêt de travail

    L’arrêt de travail est un terme plus générique qui englobe toutes les situations dans lesquelles un salarié cesse son activité pour des raisons de santé. Cela inclut l'arrêt maladie, mais aussi d’autres motifs, comme l’accident du travail, la maladie professionnelle, ou le congé maternité/paternité.

     

    Un accident de travail se produit lorsqu’une blessure ou un problème de santé survient sur le lieu de travail ou pendant l’exercice des fonctions professionnelles. Une maladie professionnelle est une pathologie directement liée à l’activité professionnelle. Dans ces cas, les modalités de prise en charge sont différentes : les indemnités journalières peuvent être plus élevées, et l’employeur ou l’Assurance Maladie peut couvrir certains frais supplémentaires.

     

    3. Les principales différences

    L’arrêt maladie concerne donc les problèmes de santé non liés au travail, tandis que l’arrêt de travail inclut des situations spécifiques où la cause est directement liée à l'activité professionnelle. Cela a des implications sur la prise en charge financière, le taux des indemnités, et la procédure à suivre.

     

    Pour conclure, si tous les arrêts maladie sont des arrêts de travail, l’inverse n’est pas toujours vrai. Il est important de bien comprendre cette distinction pour connaître ses droits et obligations en tant que salarié, notamment en matière de protection sociale et de démarches administratives.



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    Tue, 19 Nov 2024 - 2min
  • 1386 - Quel est le prix d’un dinosaure ?

    Un événement historique s'est déroulé ce samedi en région parisienne avec la vente aux enchères d'un impressionnant squelette d'apatosaure, établissant un record en France pour ce type de pièce paléontologique. Ce spécimen exceptionnel, baptisé Vulcain, a été adjugé pour la somme considérable de 4,7 millions d'euros, atteignant 6 millions d'euros frais inclus.

     

    Les dimensions de ce géant préhistorique sont spectaculaires : avec ses 22 mètres de long, il représente le plus grand squelette de dinosaure jamais proposé aux enchères sur le territoire français. Ce qui rend ce fossile particulièrement précieux, c'est son remarquable état de conservation, comprenant entre 75 et 80 % des os d'origine. L'ensemble compte environ 300 pièces osseuses et date approximativement de 150 millions d'années.

     

    L'histoire de Vulcain commence en 2018 dans le Wyoming, aux États-Unis, où sa découverte a été possible grâce à une législation particulière permettant aux particuliers d'acquérir des concessions pour effectuer des fouilles paléontologiques. Les travaux d'excavation se sont déroulés sur trois ans, de 2019 à 2021, financés par un investisseur français. Le squelette a ensuite été transporté en France pour être minutieusement restauré.

     

    De son vivant, cet herbivore géant pesait environ vingt tonnes et aurait vécu jusqu'à 45 ans. Avant sa mise aux enchères, les experts avaient estimé sa valeur entre trois et cinq millions d'euros. Le spécimen a été exposé pendant l'été dans le cadre prestigieux de l'orangerie du château de Dampierre-en-Yvelines, où s'est ensuite déroulée la vente.

     

    L'acquéreur, qui souhaite rester anonyme, s'est révélé être un collectionneur privé. Fait notable, il a manifesté son intention de mettre le squelette à disposition d'un musée, une décision saluée par Olivier Collin du Bocage, commissaire-priseur de la vente. Le contrat inclut une clause importante garantissant l'accès des paléontologues au spécimen pour poursuivre leurs recherches scientifiques.

     

    Cette vente exceptionnelle, organisée par les maisons Collin du Bocage et Barbarossa, représente l'une des enchères les plus élevées jamais réalisées en France pour un squelette de dinosaure, marquant ainsi un moment important dans l'histoire des ventes paléontologiques françaises.



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    Mon, 18 Nov 2024 - 2min
  • 1385 - Pourquoi Starbucks recherche 200.000 feutres ?

    Rien ne va plus pour Starbucks. En effet, le chiffre d'affaires mondial du géant du café a accusé un repli de 3 % en juillet 2024, alors qu'il était en hausse de 10 % durant la même période de l'année précédente. La baisse est du même ordre pour le 3ème trimestre de cette année. Quant au bénéfice net, il se voit diminué de plus de 25 % en 2024.

     

    Et le recul, lié en partie à des conditions économiques difficiles, est palpable partout, qu'il s'agisse des États-Unis ou de la Chine, un marché traditionnellement porteur.

     

    La direction a donc décidé de redresser la barre. Elle pense que, pour y parvenir, il faut restaurer l'image de l'entreprise. Autrement dit lui rendre son identité d'origine.

     

     

    Un retour à l'identité d'origine

     

     

    Et cette identité passerait par la création d'un lien plus étroit entre le client et le "barista", la personne chargée de préparer le café. Pour instaurer une plus grande familiarité dans les rapports entre les clients et le personnel, celui-ci inscrit le prénom du consommateur sur la tasse.

     

    Peu à peu, cependant, l'habitude s'est prise de coller sur la carte de petites étiquettes, sur lesquelles étaient inscrits les prénoms les plus courants.

     

    Désormais, Starbucks veut en revenir à l'écriture manuscrite du prénom sur la tasse, comme cela se faisait au départ. Mais, pour cela, il faut des feutres pratiques, fabriqués par la marque Sharpie, spécialisée dans les instruments d'écriture.

     

    L'entreprise aurait besoin d'environ 200 000 marqueurs, destinés à approvisionner ses 17 000 points de vente américains. Le problème, c'est que Sharpie ne semble pas en mesure de fournir autant de feutres à Starbucks.

     

    L'enseigne du café devra donc patienter. En attendant, elle a adopté d'autres mesures pour renouer avec son image d'antan. C'est ainsi que les gobelets en carton seront remplacés en partie par des tasses en céramique.

     

    De même, le design des magasins va être modifié et la présentation des menus allégée. Quant au bar libre-service, il fera aussi son retour. Il reste à savoir si ce plan sera suffisant pour enrayer le déclin du groupe.



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    Thu, 14 Nov 2024 - 1min
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