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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 2986 - Mohamed Amra - Vos questions sms
C dans l'air du 1er juin - Mohamed Amra : 19 jours de cavale... Et des révélations Les experts : MATHIEU DELAHOUSSE, Grand reporter - « Le Nouvel Obs » BRUNO POMART, Ancien policier instructeur du RAID CLOTILDE CHAMPEYRACHE, Économiste-criminologue et Maîtresse de conférences - CNAM DRISS AIT YOUSSEF, Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
Sat, 01 Jun 2024 - 06min - 2985 - Mohamed Amra : 19 jours de cavale... Et des révélations - L'intégrale
C dans l'air du 1er juin - Mohamed Amra : 19 jours de cavale... Et des révélations Deux semaines après son évasion, Mohamed Amra demeure introuvable. Il devient l'homme le plus recherché de France. Le 14 mai dernier, dans l'Eure, un commando a pris d'assaut le fourgon pénitentiaire qui transportait ce détenu, tuant deux surveillants. L'émotion suscitée par la mort de ces deux agents est immense et l'affaire prend une dimension politique. La question qui se pose alors est de savoir comment un homme d'abord présenté comme une petite frappe a-t-il pu monter une telle évasion ? Rapidement les enquêteurs se rendent compte que Mohamed Amra a peut-être été sous-estimé. Des écoutes révèlent que depuis sa cellule, équipé de plusieurs téléphones portables, le voyou gérait son trafic de stupéfiants, organisait un enlèvement et négociait même des achats d'armes de fusils d'assaut. Mohamed Amra est aujourd'hui présenté comme un homme particulièrement dangereux. Problème : l'administration pénitentiaire ne disposait pas de tous ces détails. Le ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti souhaite aujourd'hui savoir si ces informations auraient pu permettre une détention plus stricte, ou encore une escorte plus étoffée en cas de déplacement. C'est pour répondre à ces questions que le garde des Sceaux a demandé à ce qu'une enquête soit menée. L'objectif est de savoir si les procédures prévues par le droit ont bien été respectées, et si oui, de comprendre comment les faire évoluer pour les adapter aux problématiques actuelles. Réduire le nombre de failles, dont Mohamed Amra a pu tirer profit. Des magistrats de l'Inspection générale de la justice vont donc auditionner ceux qui, dans les rangs de l'administration pénitentiaire et des tribunaux, ont eu dans leurs mains le dossier de celui qui est surnommé «La Mouche». Mohamed Amra est désormais activement recherché par des centaines de policiers. Les enquêteurs exploitent tous les éléments pouvant leur permettre de retrouver le fugitif. La traque, Bernard Petit connait bien. Ancien patron du 36 quai des Orfèvres, il avait dirigé celle du braqueur Redoine Faïd suite à sa première évasion en 2013. Ce dernier, décrit comme "le roi de l'évasion", avait réussi à s'échapper une seconde fois, de façon spectaculaire, par hélicoptère, le 1er juillet 2018. Il était resté 93 jours en cavale avant d’être interpellé, caché sous une burqa, à Creil, près de là où il a grandi. Mohamed Amra, comme de nombreux détenus, est un trafiquant de drogue. Entre les assassinats et les expéditions punitives, ces trafics sont à l'origine de nombreux actes de grande violence, qui se sont répandus sur tout le territoire. Pour apaiser les tensions, certains habitants ont décider de se mobiliser. A Champigny-sur-Marne, dans la cité du Bois L'Abbé, les papas ont décidé d'intervenir auprès des jeunes pour renouer le dialogue. Depuis deux ans, les "Papas Debout" ont ainsi la volonté de recréer des liens forts à travers des moments de partage et de sensibilisation pour prévenir des violences. L’administration pénitentiaire a-t-elle sous-estimé la dangerosité de Mohamed Amra ? Quels sont les moyens mis en œuvre pour l'arrêter ? Comment prévenir le trafic de drogue et ses violences ? L'implication des pères peut-elle faire la différence ? Les experts : MATHIEU DELAHOUSSE, Grand reporter - « Le Nouvel Obs » BRUNO POMART, Ancien policier instructeur du RAID CLOTILDE CHAMPEYRACHE, Économiste-criminologue et Maîtresse de conférences - CNAM DRISS AIT YOUSSEF, Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
Sat, 01 Jun 2024 - 1h 10min - 2984 - Cédric Musso - Electricité: Comment faire baisser la facture?
C dans l'air l'invité du 31 mai avec Cédric Musso - directeur de l'action politique de l'UFC-Que Choisir De quoi bouleverser les habitudes d’une partie des Français. Afin de permettre aux particuliers et aux entreprises de mieux répartir leur consommation d'électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) appelle le gestionnaire Enedis à revoir son système de tarification heures pleines/heures creuses. Les 15 millions d’abonnés à ce type de contrat pourraient être amenés à changer leurs habitudes d’ici 2025. Lancé en 1960, le système des heures pleines/heures creuses a toujours eu pour objectif d’inciter les Français à consommer leur électricité durant les heures de faibles demande et ainsi payer 15% moins cher. Mais l’Europe est désormais capable de produire de plus en plus d’énergie durant la journée, notamment grâce aux panneaux photovoltaïques. Les contrats heures pleines/heures creuses feraient perdre de l’argent à près de 85% de ses souscripteurs, selon une enquête du fournisseur Plüm Énergie, publiée en décembre 2020.
Sat, 01 Jun 2024 - 10min - 2983 - Trump condamné - Vos questions sms
C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ? Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"
Fri, 31 May 2024 - 05min - 2982 - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ? - L'intégrale
C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ? C'est un verdict inédit. Pour la première fois en plus de deux siècles d'histoire politique américaine, un ancien président, Donald Trump, a été condamné au pénal. Il était accusé d'avoir acheté le silence de l'actrice X Stormy Daniels. Les jurés l'ont reconnu coupable des 34 chefs d'accusations pour lesquels il avait été inculpé, notamment pour avoir falsifié des documents comptables dans le but d'acheter le silence de cette dernière au sujet de leur liaison. La nouvelle du verdict a été accueillie par des cris de joie et de stupeur à l'extérieur de la cour criminelle de Manhattan, à New-York. Si les Américains ne connaîtront la peine de Donald Trump que le 11 juillet, ils savent déjà que la campagne présidentielle de l'ancien président s'annonce plus compliquée que prévue. Dénonçant un procès "truqué" qui serait une "honte", le magnat de l'immobilier a annoncé qu'il ferait appel de sa condamnation et que le "vrai verdict" tomberait le soir de l'élection du 5 novembre. L'équipe de campagne de Joe Biden, qui entend se représenter à la Maison Blanche en novembre prochain, a aussitôt déclaré "que nul n'était au-dessus des lois". Au même moment, les États-Unis ont annoncé avoir donné leur accord pour que l'Ukraine bombarde des positions en Russie avec de l'armement américain, à condition qu'elle se limite aux zones frontalières de la région de Kharkiv, située au nord du pays. Une décision qui pourrait rééquilibrer les combats, puisque la Russie bombardait déjà les positions ukrainiennes depuis son propre territoire. Cette décision relève d'une avancée majeur quand on se souvient que l'aide de 61 milliards de dollars à l'Ukraine avait longtemps été bloquée au Congrès par les Républicains, et notamment Donald Trump qui s'oppose à toute rallonge financière. Ces discussions devraient être au cœur de la visite de Joe Biden en France, le week-end du 8 juin, à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Pour sa première visite d'État en France, le président américain va rencontrer Emmanuel Macron, mais aussi Volodymyr Zelensky qui a été invité par la France. Une rencontre hautement symbolique alors que l'Ukraine subit actuellement une offensive musclée de la Russie dans le Donbass. Aux États-Unis, le soutien à l'Ukraine est toujours loin de faire l'unanimité. Notamment chez les supporters de Donald Trump qui estiment que le coût de la guerre en Ukraine est devenu trop élevé pour leur pays. L'électorat conservateur milite avant tout pour des préoccupations d'ordre national : l'immigration venue du Mexique ou encore la lutte contre l'avortement. En Pennsylvanie, Malcom et Simone Collins, soutiens de la première heure de Donald Trump et admirateurs d'Elon Musk, ont fait de la natalité leur combat prioritaire. Parents de quatre enfants, ils sont persuadés qu'il faut lutter contre l'effondrement démographique. Quelles conséquences va avoir la condamnation de Donald Trump sur sa campagne présidentielle ? Que va changer l'accord des États-Unis pour que l'Ukraine bombarde la Russie avec de l'armement américain ? Et qui sont les pro-natalistes qui votent pour Donald Trump ? Les experts : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"
Fri, 31 May 2024 - 1h 04min - 2981 - Jean-Paul HAMON - Arrêts maladies: la cour des comptes sonne l'alerte
C dans l'air l'invité du 30 mai avec Jean-Paul HAMON, président d'honneur de la Fédération des Médecins de France. Le Premier ministre jure, ce jeudi 30 mai, que les propositions de la Cour des comptes sur les arrêts maladies – dont l’augmentation à 7 jours du délai de carence – ne sont pas sa "priorité". Il y a quelques semaines pourtant, c’est son ministre de l’Économie qui mettait le sujet sur la table. La Cour propose, entre autres mesures, de s’en prendre de nouveau aux droits des salariés. Parmi les dispositions suggérées : la non-indemnisation par l’Assurance maladie des arrêts de moins de 8 jours. L'institution a proposé une batterie de mesures pour réaliser entre "500 millions et un milliard d'euros" d'économies sur le budget de la Sécurité sociale. Parallèlement, Près de 80 % des pharmacies sont fermées ce jeudi pour cause de grève, à l'appel de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les représentants de la profession espèrent ainsi alerter sur les pénuries de médicaments, les difficultés financières traversées par le secteur, la faible rémunération des étudiants stagiaires, mais également sur la désertification médicale.
Fri, 31 May 2024 - 10min - 2980 - Européennes : panique en macronie - Vos questions sms
C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie Les experts : - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa
Thu, 30 May 2024 - 04min - 2979 - Européennes : panique en macronie - L'intégrale
C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie A dix jours des élections européennes, le Rassemblement national de Jordan Bardella est toujours largement en tête des intentions de vote dans les sondages (34 %), loin devant le parti Renaissance de Valérie Hayer (15 %) et le parti socialiste (14 %). Face à la perspective d’une victoire écrasante du parti d’extrême droite le 9 juin prochain, l’idée d’une coalition entre la droite et la majorité, gagne du terrain. Dans Le Figaro daté du 30 mai, Nicolas Sarkozy plaide à nouveau pour un accord de gouvernement entre LR et la macronie. François Bayrou reconnaît "une campagne difficile pour le camp présidentiel" tout en estimant qu’elle se joue "dans les dix derniers jours". Dans les états-majors de la majorité et des oppositions des scénarios s'échafaudent pour l'après 9 juin et la rumeur d’un Gérard Larcher à Matignon est repartie de plus belle. "Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets" entre le président du Sénat et le président de la République. Mais "depuis le 7 mars (date de leur dernier entretien, ndlr), il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien", affirme Gérard Larcher. "Mais on peut se réveiller le 10 juin au matin avec une gueule de bois démocratique", avertit également le président du Sénat. De leur côté, le chef du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau et la tête de liste LR aux européennes François-Xavier Bellamy se sont dit opposés à une coalition entre LR et la majorité, et plaident pour une dissolution de l’Assemblée nationale au lendemain des européennes. En cas de victoire le 9 juin, la tête de liste RN Jordan Bardella a également annoncé qu'il demandera la dissolution de l'Assemblée nationale, alors que dans cette dernière ligne droite les questions internationales électrisent la campagne. Ce jeudi, la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a ainsi accusé Emmanuel Macron de vouloir "entre(r) de plain-pied dans la guerre avec la Russie, après que le président de la République a dit souhaiter permettre l'utilisation d'armes occidentales pour "neutraliser" des bases militaires russes "d'où sont tirés les missiles" sur le territoire ukrainien. "Si on leur dit vous n'avez pas le droit d'atteindre le point d'où sont tirés les missiles, en fait on leur dit, on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre", a pointé hier Emmanuel Macron, au dernier jour de sa visite d'Etat en Allemagne. Une position qui est dénoncée par la chef de file des députés d’extrême droite. Cela "serait un pas supplémentaire d'investissement dans ce conflit", qui "créer(ait) un danger absolument faramineux sur la sécurité de nos compatriotes (et) sur l'intégrité de notre territoire", a-t-elle déclaré sur Franceinfo, dénonçant "des mécaniques d'entrée en guerre mondiale". Parallèlement, le bombardement meurtrier d’un centre de déplacés près de Rafah a suscité depuis dimanche soir une vague d’indignations et a relancé dans la classe politique le débat sur la reconnaissance d’un État palestinien par la France comme 146 pays l’ont déjà fait, les trois derniers étant mardi l’Espagne, l’Irlande et la Norvège : drapeau palestinien brandi mardi par un élu insoumis dans l’hémicycle, échanges tendus entre députés, nouvelles manifestations hier soir à Paris et Marseille… Pour le chef de l’Etat, si la question "n’est pas taboue", il y a lieu néanmoins de temporiser : "Cette reconnaissance doit arriver à un moment utile et non sous le coup de l’émotion" a-t-il déclaré. Une réponse qui déçoit le numéro 2 de la liste Renaissance, Bernard Guetta mais aussi Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense de François Hollande et des Affaires Etrangères sous le premier mandat de l’actuel président, qui estime que la reconnaissance de la Palestine est devenue indispensable. Une position partagée par LFI mais aussi Raphaël Glucksmann. La tête de liste PS-Place publique, largement en tête des intentions de vote à gauche, créditée d'environ 14 % dans les sondages, non loin de la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer, entend désormais se poser en "garant du cap qui a émergé à gauche" après les européennes alors qu’une recomposition se profile et que dans la dernière ligne droite avant le scrutin, l’ombre de l’ex-président de la République François Hollande plane de plus en plus sur la campagne. Nous avons suivi ces derniers jours l’ex-chef de ‘Etat socialiste notamment lors d’un déplacement à Metz. Pour lui, aujourd’hui la démocratie en France "ne fonctionne pas bien parce que les partis politiques, ceux qui font vivre la démocratie ne fonctionnent pas bien". "L’extrême droite se cache" pour progresser et Jean-Luc Mélenchon "a fait beaucoup de mal à la gauche" selon François Hollande. Mais "la Nupes, c’est fini. Laissons Mélenchon et rassemblons-nous pour la suite" affirme-t-il au micro de #cdanslair. Les experts : - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa
Thu, 30 May 2024 - 1h 05min - 2978 - Emma Haziza - Pluie, orages...à quand l'été?
C dans l'air l'invité du 29 mai avec Emma Haziza, hydrologue et présidente fondatrice de la société Mayane, spécialisée dans l’adaptation de notre société au changement climatique. Sécheresse et inondations, deux termes a priori totalement antinomiques, et pourtant... Les deux phénomènes sont en réalité très liés. Enfin, plus il fait chaud, "plus l'atmosphère est capable de contenir de l'eau qu'elle va puiser, entre autres, dans les sols. C'est donc un seul et même phénomène physique qui alimente à la fois la sécheresse et l'augmentation des précipitations", explique Florence Habets, hydroclimatologue au CNRS. C'est pourquoi le changement climatique augmente la probabilité et la gravité des phénomènes météorologiques, comme les inondations et les sécheresses, selon le Giec.
Thu, 30 May 2024 - 10min - 2977 - Lina: l'appel de sa mère - Vos questions sms
C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère Les experts : - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues
Wed, 29 May 2024 - 06min - 2976 - Lina: l'appel de sa mère - L'intégrale
C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère Lina, 15 ans, est introuvable depuis le 23 septembre dernier. Ce jour-là, après avoir dit au revoir à sa mère comme tous les matins, elle s’est rendue à pied jusqu’à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. Elle devait y prendre un train direction Strasbourg pour passer la journée avec son petit ami Tao. La jeune fille n’arrivera jamais à destination. Huit mois plus tard, sa mère a lancé hier soir sur M6 un appel à témoins dans l'émission du même nom, présentée par Julien Courbet. "Je suis là aujourd'hui pour vous demander de l'aide, à tous ceux qui ont entendu quelque chose, à tous ceux qui ont peut-être vu ou qui savent des choses qu'ils n'osent pas dire. Si vous savez quoi que ce soit, il faut le dire" a affirmé la mère de famille. Depuis huit mois, l’enquête se poursuit mais malgré d’intenses recherches sur la zone concernée et des battues opérées dans tout le secteur, aucune trace de Lina. Les dernières gardes à vue n’ont rien donné et l’absence de traces sur la zone concernée par cette disparition ne facilite pas le travail des enquêteurs qui situent la disparition de l’adolescente entre 11 h 15 et 11 h 30, le 23 septembre 2023. Son téléphone portable ayant cessé d’émettre à 11 h 22. Pour l’heure, il est impossible de savoir si cet appel à témoins aura un impact sur l’enquête pour "enlèvement et séquestration" en cours, et permettra de lever des zones d’ombre. Les policiers vont d’abord devoir trier, analyser et contextualiser les nombreux appels et récits pour être le plus efficace possible. Initié par Jacques Pradel, en France, avec perdu de vue, ce type d’émissions à une heure de grande écoute a permis par le passé de relancer des affaires, la plus célèbre étant celle d’Emile Louis. Une pratique de plus en plus utilisée par les parties civiles qui tentent le tout pour le tout même si les résolutions, en lien avec ce type d’émissions ou les appels lancés via les réseaux sociaux, ne sont pas toujours au rendez-vous. Néanmoins, elle peut permettre des avancées et est également maintenant adoptée par le pôle dédié au traitement des crimes sériels ou non élucidés. Créé en mars 2022 au sein du tribunal judiciaire de Nanterre, cet outil judiciaire unique au monde peut désormais déclencher un nouveau dispositif d’appel à témoins, nommé "En quête d’indices". Il s’agit de courtes vidéos retraçant les circonstances des faits sur des affaires traitées par le pôle qui sont diffusées sur le site du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et relayées sur les réseaux sociaux des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Témoignages, description d'un suspect ou d'un véhicule… Les informations sont ensuite recueillies et exploitées par l’un des services d’enquête en charge du dossier. Ces éléments permettront aux enquêteurs et aux magistrats d’explorer de nouvelles pistes ou au contraire d’en abandonner certaines. Les experts : - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 29 May 2024 - 1h 03min - 2975 - Haïm Korsia - Fin de vie: va-t-on trop loin?
C dans l'air l'invité du 28 mai avec Haïm Korsia, grand rabbin de France, membre de l’académie des sciences morales et politiques et auteur de "Comme l'espérance est violente". Ce lundi après-midi, le texte du gouvernement, retouché par les députés en commission, est arrivé à l’Assemblée nationale pour 2 semaines de débats, le temps d'étudier les 3 300 amendements déposés. Le texte, qui vise à renforcer l'accès aux soins palliatifs et à légaliser l'aide à mourir, a été remanié par les députés en commission. Certaines conditions d'accès à un suicide assisté ou à une euthanasie ont été modifiées.. Le critère du "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" a été remplacé par celui, jugé plus large, d'une affection "grave et incurable en phase avancée ou terminale". La présidente de la Commission, Agnès Firmin-Le Bodo avait voté contre cette modification rejetée aussi par le gouvernement. Selon elle, "supprimer le court et moyen terme, très clairement, on n’est plus du tout dans la même loi. On est dans une loi qui peut permettre à des personnes dont le pronostic vital serait engagé à long terme, qui peuvent avoir des souffrances physiques réfractaires, de demander à mourir. Ce n’est pas l’équilibre de la loi qui a été souhaitée et qui a été présentée". Des organisations de soignants ont dénoncé une ouverture de "la boîte de pandore” en commission, affirmant que "cette extension ouvre la mort provoquée à un nombre indéfinissable de situations dont on a encore peine à mesurer l’ampleur et la diversité (insuffisance rénale, cancers, cirrhoses, insuffisances cardiaques ou respiratoires)". Ce lundi matin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin a appelé à revenir aux critères d'éligibilité initiaux en matière d'accès à l'aide à mourir. Si selon elle, vouloir modifier ces conditions, "c'est rompre l'équilibre de ce projet de loi", de son côté, le rapporteur général du projet de loi Olivier Falorni nie toute "révolution" en commission. Haïm Korsia, grand rabbin de France depuis 2014, membre de l’académie des sciences morales et politiques et auteur de “Comme l'espérance est violente” aux éditions Flammarion, reviendra sur l’examen du projet de loi fin de vie qui a débuté ce lundi dans l’hémicycle et qui a été profondément remanié par les députés en commission.
Wed, 29 May 2024 - 10min - 2974 - Frappes à Rafah - Vos questions sms
C dans l'air du 28 mai - Frappes à Rafah : l "horreur", l'indignation... et après ? Les experts : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - David RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques. - Agnès VAHRAMIAN – (en duplex de Tel Aviv) - Correspondante en Israël - France Télévisions
Tue, 28 May 2024 - 05min - 2973 - Frappes à Rafah: l "horreur", l'indignation... et après ? - L'intégrale
C dans l'air du 28 mai - Frappes à Rafah : l "horreur", l'indignation... et après ? Après la frappe israélienne qui a fait 45 morts et près de 250 blessés selon le Hamas dimanche soir dans un camp de déplacés près de Rafah à l’extrémité sud de la bande de Gaza, les condamnations sont unanimes. La Maison Blanche s’est dit "bouleversée". "Indigné" Emmanuel Macron a appelé "au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat". 10 000 personnes ont manifesté hier soir à Paris. La Chine qui a exprimé sa "vive inquiétude". Le Premier ministre israélien a lui évoqué une "erreur tragique". Dimanche, l’armée israélienne avait affirmé avoir ciblé deux hauts responsables du Hamas. On ignore s’ils ont été tués. Benyamin Netanyahou, s’est engagé à enquêter sur les faits mais ne change pas de stratégie. De nouvelles frappes ont eu lieu ce matin à Rafah en dépit de la décision, rendue vendredi 24 mai, par la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Organisation des nations unies, ordonnant à Israël d’arrêter "immédiatement" ses opérations militaires dans la zone. Et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale qui se multiplient depuis le bombardement meurtrier. L'ONU a "condamné les frappes israéliennes" et a demandé une enquête "complète et transparente" après l'attaque dans la ville surpeuplée de Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol depuis le 7 mai. Une réunion d’urgence a été convoquée cet après-midi à huit-clos pour discuter de la situation sur place. Parallèlement Pékin qui a plusieurs fois proposé de jouer les intermédiaires entre Palestiniens et Israéliens reçoit à partir d’aujourd’hui plusieurs chefs d’Etat arabes avant l’ouverture du 10ᵉ Forum de coopération sino-arabe ce jeudi. L’occasion pour la Chine d’afficher "une voix commune sur la question palestinienne" a expliqué ces derniers jours le vice-ministre chinois des Affaires étrangères. Et c’est dans ce contexte que l’Espagne, La Norvège et l’Irlande ont officialisé ce mardi 28 mai la reconnaissance d’un État palestinien, y voyant "le seul chemin crédible vers la paix et la sécurité pour Israël et pour la Palestine". Elles seront bientôt suivies par la Slovénie, qui a déjà entamé la démarche le 9 mai dernier avec un décret de reconnaissance qu’elle compte envoyer à son Parlement pour approbation d’ici au 13 juin. La reconnaissance de l’État de Palestine est "une nécessité" pour "parvenir à la paix" entre Israéliens et Palestiniens, ainsi qu’une question "de justice historique", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avant un Conseil des ministres historique. Dans la foulée, Israël a accusé l’Espagne d’être "complice" des "appels au génocide des Juifs". Les experts : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - David RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques. - Agnès VAHRAMIAN – (en duplex de Tel Aviv) - Correspondante en Israël - France Télévisions DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 28 May 2024 - 1h 05min - 2972 - Elisabeth Chavelet - Rachida Dati : le pouvoir à tout prix
C dans l'air l'invitée du 27 mai avec Elisabeth Chavelet, autrice de "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix" Le 11 janvier 2024, la nomination au ministère de la Culture de Rachida Dati a créé la surprise. De Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, cet ouvrage dresse l’itinéraire d’une ambition. Pour Elisabeth Chavelet, autrice de "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix", l’ancienne garde des Sceaux compte utiliser la rue de Valois comme un tremplin pour ses ambitions. "Depuis 2007, la maire du très chic VIIe arrondissement, à la vie privée chaotique, s’est façonnée un personnage d’aventurière que n’arrête aucun obstacle, aucun serment, aucun homme". Nourri de nombreux témoignages, ce livre raconte les dessous du deal qui ont rendu possible cette "prise de guerre" macroniste, malgré une mise en examen dans l’affaire Renault, et retrace le parcours d’une femme que rien ne destinait à frayer dans ces sphères, sans compter sur une détermination pleine et entière, un sens rare de la promotion personnelle et de la dissimulation – y compris et peut-être surtout de ses propres faiblesses. Elisabeth Chavelet a été grand reporter au Figaro, journaliste à la rubrique médias du Point et rédactrice en chef économique et politique à Paris Match. Elle publie "Rachida Dati : le pouvoir à tout prix", aux éditions de l’Archipel. Elle reviendra sur cette biographie qui dévoile les dessous de la nomination de la nouvelle ministre de la Culture : Rachida Dati.
Tue, 28 May 2024 - 10min - 2971 - Assurance chômage - Vos questions sms
C dans l'air du 27 mai - Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Richard WERLY (en duplex) - Correspondant en France du site d'information suisse Blick
Mon, 27 May 2024 - 07min - 2970 - Chômage : les séniors dans le viseur.. - L'intégrale
C dans l'air du 27 mai - Chômage : les séniors dans le viseur.. Dans un entretien à La Tribune Dimanche, Gabriel Attal a dévoilé les contours de la nouvelle réforme de l'Assurance-chômage, la troisième en moins de cinq ans. Temps de travail nécessaire allongé pour prétendre à une allocation, durée d’indemnisation raccourcie : ce nouveau tour de vis formalisé par décret, publié au Journal officiel le 1er juillet 2024, doit entrer en vigueur le 1er décembre prochain. Avec à la clé, 3,6 milliards d’euros d’économies par an attendus dans les caisses de l’Etat, soit plus de 10 % du montant total des allocations versées en 2023. "Ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité", se défend toutefois le locataire de Matignon, réfutant les accusations de réforme budgétaire. Dans le détail, avec la réforme, il faudra avoir travaillé 8 mois sur les vingt derniers pour être indemnisé pour les moins de 57 ans ou sur les 30 derniers mois après 57 ans contre 6 mois sur les deux dernières années actuellement pour les moins de 53 ans ou sur les 36 derniers mois pour les personnes plus âgées. Conséquence, les nouvelles règles d’indemnisation écartent du droit au chômage tous ceux qui n’ont travaillé que 6 ou 7 mois sur la période de référence ou ceux qui ont effectivement travaillé 8 mois mais sur la période de référence initiale plus longue, de 24 ou 36 mois. L’impact sera aussi sur la durée globale : ainsi un chômeur de moins de 57 ans sera indemnisé jusqu'à quinze mois, contre dix-huit aujourd'hui. Ces nouvelles règles ne prévoient pas une baisse de cotisations. La réforme devrait impacter en premier lieu les jeunes, les plus précaires (intérimaires, saisonniers, salariés en contrats courts) et les séniors. Inacceptable pour les syndicats. "Ce n'est pas une politique d'incitation au retour à l'emploi, c'est une politique budgétaire", a réagi Olivier Guivarch, négociateur sur l'assurance chômage de la CFDT. "C'est une réforme populiste", a cinglé le secrétaire général des cadres de la CFE-CGC François Hommeril sur RMC, accusant le gouvernement de mentir pour "faire les poches" des salariés en stigmatisant les chômeurs. "Cela va faire baisser de plus de 15 % les demandeurs d'emploi qui entreront dans l'indemnisation chômage, c'est-à-dire qu'on va laisser dans la précarité et la pauvreté des demandeurs d'emploi déjà précaires" estime Michel Beaugas de chez FO qui promet d'ores et déjà d'attaquer le futur texte devant le Conseil d'Etat. La gauche a également fait savoir son opposition alors que ces mesures ont été annoncées par le Premier ministre juste avant la période de réserve électorale imposée au gouvernement. Gabriel Attal "veut venir piquer de l'argent sur les cotisations pour venir abonder les problèmes de déficit de l'Etat", a fustigé Manuel Bompard, coordinateur national de LFI. "On nous explique aujourd'hui que c'est une mesure incitative pour relancer l'emploi, alors que la même mesure était présentée comme une nouvelle source d'économies absolument miraculeuse, il y a quelques semaines, c'est nous prendre pour des abrutis", a estimé de son côté la tête de liste PS-Place publique Raphaël Glucksmann. De son côté, Français Bayrou a salué "une réforme que la réalité appelle et à laquelle aucune majorité ne peut échapper". Le président du MoDem et haut-commissaire au Plan a par ailleurs pointé du doigt "notamment des jeunes salariés", qui profitent selon lui du système actuel d'assurance chômage. "Il suffit de parler avec ceux qui créent l’emploi, les responsables d’entreprises, pour mesurer le désespoir qui est le leur : ils ont du travail, mais ne trouvent pas de gens pour travailler et quand ils les forment, ils partent le plus vite possible au bout de six mois parce que leurs droits sont rechargés", affirme le maire de Pau, disant s'appuyer sur des témoignages recueillis dans sa région. "C'est devenu une pratique constante et habituelle", assure-t-il, décrivant "le recours à l'intermittence comme une facilité de vie, faisant prendre en charge par la collectivité ses choix de vie personnelle". Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Richard WERLY (en duplex) - Correspondant en France du site d'information suisse Blick. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 May 2024 - 1h 04min - 2969 - Noémie KOHLER - Sœur de Cécile Kohler, otage en Iran depuis mai 2022
Cécile Kohler est détenue en Iran avec son compagnon Jacques depuis mai 2022. Elle n'a toujours pas été jugé et il y a en tout 4 otages français en Iran. Noémie Kohler est sur notre plateau. Avec sa famille, ses proches et le quai d'Orsay elle se bat pour obtenir la libération de sa sœur Cécile. Un témoignage puissant malgré le peu d'informations en possession des autorités et de sa famille.
Mon, 27 May 2024 - 12min - 2968 - ÉMISSION SPÉCIALE IRAN - Vos questions sms
ÉMISSION SPÉCIALE CE DIMANCHE 26 MAI 2024 : IRAN - La stratégie du chaos Nos experts : - Noémie KOHLER - Sœur de Cécile Kohler, otage en Iran depuis mai 2022 - Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales - Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO) - Agnès VAHRAMIAN - Correspondante de France Télévisions au Moyen-Orient
Mon, 27 May 2024 - 48min - 2967 - Shirin Ebadi - Où en est le mouvement "Femme, vie, liberté"?
Prix Nobel de la paix en 2003 pour son engagement en faveur des droits humains, Shirin Ebadi vit en Angleterre sous protection. Elle a été la 1ère femme juge d'Iran avant que la république islamique lui interdise d'exercer son métier en 1979. ENTRETIEN : Caroline Roux RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 May 2024 - 04min - 2966 - John Bolton - La pression maximale contre l'Iran: la bonne stratégie?
John Bolton est l'ancien conseillé à la sécurité de Donald Trump à la maison blanche. Sa tête a été mise à prix en 2020 par l'Iran après que le président américain a ordonné par l'assassinat d'un général Iranien. Il vit toujours sous protection des services secrets américains. ENTRETIEN : Caroline Roux RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 May 2024 - 05min - 2965 - Rafael Grossi - Est-ce que l'Iran a la bombe nucléaire?
Rafael Grossi est chargé de surveiller le programme nucléaire Iranien. C'est l'une de ses missions en tant que directeur général de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique. Caroline Rous s'est rendu à Vienne pour lui poser notamment la question que le monde entier se pose. ENTRETIEN : Caroline Roux RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 May 2024 - 05min - 2964 - Sébastien Lecornu - Ministre des armées
Face au risque d'une escalade incontrôlée, quel rôle joue le France? Le ministre des armées Sébastien Lecornu s'est rendu à 13 reprises au Moyen-Orient ces derniers mois. ENTRETIEN : Caroline Roux RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 May 2024 - 05min - 2963 - IRAN - La stratégie du chaos - L'intégrale
ÉMISSION SPÉCIALE CE DIMANCHE 26 MAI 2024 : IRAN - La stratégie du chaos Le 13 avril dernier, pour la première fois, l’Iran a attaqué directement Israël. Depuis l’avènement de la République islamique il y a quarante-cinq ans, jamais l’affrontement latent entre le régime des mollahs et l’Occident n’avait atteint une telle intensité. Du Liban à l’Irak en passant par les territoires palestiniens, Téhéran arme ses "proxy" en sous-main et exerce son emprise pour étendre son hégémonie au Moyen-Orient. La moindre étincelle menace d'embraser la région. Dans ce contexte hautement inflammable de nouvelles alliances stratégiques se sont créés. Fort de ses liens renforcés avec la Russie et la Chine, l’Iran a bâti ces dernières années un arsenal militaire et balistique qui préoccupe jusqu’aux généraux occidentaux les plus chevronnés, tout en continuant à enrichir l’uranium à des seuils qui font trembler l'Occident. A l’heure où la police des mœurs fait son retour dans les rues iraniennes pour mater les derniers acquis du mouvement "Femme, Vie, Liberté", C dans l’air propose une nouvelle soirée spéciale consacrée à ce régime théocratique qui s’est bâti sur une stratégie de terreur, dans et en dehors de ses frontières. Du cœur de Téhéran aux immeubles éventrés de Kiev, des faubourgs de Bagdad à la "petite Perse" californienne, enquête sur un pouvoir autoritaire sans limite, éclairée par les experts de C dans l’air. Un documentaire suivi d'un débat en direct alimenté par vos questions ! Nos experts : - Noémie KOHLER - Sœur de Cécile Kohler, otage en Iran depuis mai 2022 - Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales - Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO) - Agnès VAHRAMIAN - Correspondante de France Télévisions au Moyen-Orient PRÉSENTATION : Caroline Roux RÉALISATION : Théo Maneval et Barbara Stec RÉDACTION EN CHEF: Sylvain Thierry et Stéphanie Gillon PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sun, 26 May 2024 - 2h 17min - 2962 - Turbulences mortelles, accidents... peur sur l'avion ? - Vos questions sms
C dans l'air du 25 mai 2024 : Turbulences mortelles, accidents... peur sur l'avion ? Nos experts : - Gaelle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Gerard FELDZER - Consultant aéronautique et transports, ancien commandant de bord - Pierre VELLAY - Conseiller en stratégie en aéronautique, ex-directeur flotte et avions nouveaux d'Air France KLM - Sylvie MATELLY - directrice de l'Institut Jacques Delors - Christelle QUENARD - Psychologue, centre de traitement de la peur de l'avion
Sun, 26 May 2024 - 04min - 2961 - Turbulences mortelles, accidents... peur sur l'avion ? - L'intégrale
C dans l'air du 25 mai 2024 : Turbulences mortelles, accidents... peur sur l'avion ? Que se passe-t-il dans les avions ? Ces derniers jours, un Boeing 747 a dû effectuer un atterrissage d'urgence à Bangkok après avoir traversé de fortes turbulences. Pris dans un trou d'air pendant son trajet de Londres à Singapour, il a fait une chute vertigineuse de 2.000 mètres en moins de cinq minutes. Rattrapé de justesse par le pilote, ce vol a cependant fait plusieurs dizaines de blessés et un mort, victime d'une crise cardiaque. En à peine un an, c'est déjà la quatrième fois que des turbulences provoquent des blessures sévères chez des passagers. Un scénario cauchemardesque qui vient s’ajouter à une série d’incidents techniques frappant ces derniers mois les appareils du constructeur aéronautique américain. Il y eu en mars la porte d'un Boeing 737 MAX d'Alaska Airlines au départ de Portland qui s’est arrachée en plein vol alors que l'avion se trouvait à 4 800 mètres d'altitude. En mai, c’est un Boeing 787-900 d’Air France-KLM qui a dû atterrir en urgence sur un aéroport canadien suite à une odeur de brûlé détectée à bord. Un avion affrété par Air Canada a lui dû rebrousser chemin au bout de trois heures de vol en raison d’un problème de pressurisation. Mais les images les plus spectaculaires viennent d’Istanbul, en Turquie, où un avion-cargo a été obligé d’atterrir sans roue avant ou encore de Dakar, au Sénégal où un Boeing 737 a fait une violente sortie de piste lors de son décollage. Depuis plusieurs mois, Boeing n’en finit plus de faire parler et les interrogations abondent. Le 17 avril dernier, quatre lanceurs d’alerte ont témoigné devant le Sénat américain au sujet des graves problèmes de production qui concerneraient les Boeing 737 Max, 787 Dreamliner et 777. Deux d’entre eux sont décédés. Une enquête est en cours pour élucider les circonstances de ces décès. Pendant que Boeing traverse une crise inédite, Airbus affiche une réussite insolente. Le constructeur européen annonce avoir réalisé une "année mémorable" aussi bien en termes de commandes que de livraisons. En 2023, 2 094 avions ont été inscrits sur son carnet de commandes, un record, et 735 avions commerciaux ont été livrés à 87 clients. "Nous avions initialement prévu que l'aviation se redresserait entre 2023 et 2025, mais ce que nous avons vu en 2023, c'est que, parallèlement au marché des monocouloirs, celui des gros-porteurs est revenu bien plus tôt que prévu, et avec vigueur", a déclaré Christian Scherer, le nouveau directeur général de l'activité avions commerciaux d'Airbus. Quelque 4,7 milliards de personnes devraient voyager en 2024, un record historique qui dépasse le niveau pré-pandémique de 4,5 milliards enregistré en 2019, selon les dernières prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA). Toutefois, à contre sens de ce mouvement, certains font le choix de ne plus prendre l’avion. Originaire de Suède, le mouvement Flygskam – littéralement, la "honte de prendre l'avion" – gagne du terrain en France. Cette philosophie séduit des voyageurs en quête d'une autre façon de se déplacer et d'un moyen de réduire significativement leur empreinte carbone en ces temps de réchauffement climatique. Nos experts : - Gaelle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Gerard FELDZER - Consultant aéronautique et transports, ancien commandant de bord - Pierre VELLAY - Conseiller en stratégie en aéronautique, ex-directeur flotte et avions nouveaux d'Air France KLM - Sylvie MATELLY - directrice de l'Institut Jacques Delors - Christelle QUENARD - Psychologue, centre de traitement de la peur de l'avion DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 25 May 2024 - 1h 10min - 2960 - Barbara Stec - Coréalisatrice de “Iran : La stratégie du chaos”
C dans l'air l'invitée du 24 mai 2024 : Barbara Stec, journaliste et coréalisatrice du documentaire “Iran : La stratégie du chaos”. Ce documentaire sera diffusé ce dimanche 26 mai à 21.05 sur France 5. 90 minutes pour mieux comprendre l'Iran en 2024. Le documentaire sera suivi par un plateau avec 4 experts autour de Caroline Roux.
Sat, 25 May 2024 - 10min - 2959 - Débat Attal / Bardella - Vos questions sms
C dans l'air du 24 mai 2024 : Attal / Bardella : un gagnant...un perdant ? Nos experts : - Guillaume DARET - grand reporter au service politique à France Télévisions - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Nathalie MAURET - journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANES - politologue, président de l’institut de sondages Elabe
Fri, 24 May 2024 - 07min - 2958 - Attal / Bardella : un gagnant...un perdant ? - L'intégrale
C dans l'air du 24 mai 2024 : Attal / Bardella : un gagnant...un perdant ? Il était attendu. A moins de vingt jours des élections européennes, le débat télévisé entre le Premier ministre et la tête de liste Rassemblement national aux élections européennes a été suivi par 3,61 millions de téléspectateurs (18,0 % du public) hier soir sur France 2. Un bon score pour ce rendez-vous politique qui a vu Gabriel Attal et Jordan Bardella opposer deux visions antagonistes de l’Europe, dans la dernière ligne droite avant le scrutin. "L’Europe est l’homme malade des économies développées", pour le l’eurodéputé RN. "L’Europe, c’est la prospérité", pour le chef du gouvernement. Deux convictions opposées, mais aussi deux attitudes différentes : un Premier ministre sans fiche, offensif et qui a tenté de mettre en lumière les failles du programme du candidat RN versus un président du parti d’extrême droite, favori des sondages, venu avec ses fiches, sur la défensive. Huitième face-à-face entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, lourd d’enjeux, il est sans doute celui qui a été le plus scruté de tous. Alors quels sont les enseignements de ce débat ? Sécurité, immigration, protectionnisme économique, vision de l'UE, guerre en Ukraine, Russie… Que faut-il retenir de cet échange de plus d'une heure ? Qui a gagné ? Qui a perdu ? Enfin Raphaël Glucksman, troisième sur le podium dans les sondages pour les élections européennes, peut-il créer la surprise le 9 juin prochain ? Très loin de Jordan Bardella crédité de 33 % des intentions de vote dans une dernière enquête mais désormais à seulement un point de la tête de liste macroniste Valérie Hayer (16 %), la tête de liste PS-Place Publique concentre les attaques de ses rivaux à gauche. Nos experts : - Guillaume DARET - grand reporter au service politique à France Télévisions - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Nathalie MAURET - journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANES - politologue, président de l’institut de sondages Elabe DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 24 May 2024 - 1h 04min - 2957 - Alexandre Devecchio - Attal-Bardella: La nouvel génération en duel.
C dans l'air l'invité du 23 mai 2024 : Alexandre Devecchio, journaliste et essayiste, auteur de "Les nouveaux enfants du siècle" Dans "Les nouveaux enfants du siècle" aux éditions du Cerf, le journaliste et essayiste Alexandre Devecchio analyse les ressorts de l'engagement des jeunes figures de proue de l'extrême droite française : Jordan Bardella, Marion Maréchal et Sarah Knafo. Selon lui, "leur imaginaire a été façonné par la crise, des attentats du 11 septembre 2001 à New York aux attentats de 2015 à Paris, en passant par les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises". Si tous sont d'extrême droite, ils se sont construits en deux familles idéologiques distinctes, selon les catégories imaginées par le rédacteur en chef du Figaro Magazine. Selon l'Ifop-Fiducial, la liste du Rassemblement national portée par Jordan Bardella est largement en tête et reste pointée à 32 % des intentions de vote, près de deux fois plus que la liste de la majorité présidentielle menée par Valérie Hayer. Mais l'écart avec le troisième homme, Raphaël Glucksmann, s'effrite. La liste du Parti socialiste et de Place publique est désormais créditée de 15 % des intentions de vote (+0,5), son plus haut niveau depuis le lancement de notre sondage quotidien. Derrière, quatre partis restent au-dessus la barre des 5 %, cruciale pour envoyer des eurodéputés au Parlement européen. La liste de La France insoumise menée par Manon Aubry, celle des Républicains de François-Xavier Bellamy. La liste de Reconquête de Marion Maréchal et celle des Écologistes de Marie Toussaint suivent ensuite. Ce soir à partir de 20h15 sur France 2, la tête de liste du RN Jordan Bardella et le Premier ministre Gabriel Attal s’affrontent dans un débat. L'échange intervient en pleine campagne des européennes, à un peu plus de deux semaines du scrutin fixé le 9 juin en France. Alexandre Devecchio, journaliste et auteur de "Les nouveaux enfants du siècle" aux éditions du Cerf reviendra sur les personnalités et les engagements de Gabriel Attal, Jordan Bardella à quelques heures du débat télévisé sur France 2 et plus largement sur les nouveaux visages politiques qui émergent en France.
Fri, 24 May 2024 - 10min - 2956 - Nouvelle-Calédonie - Vos questions sms
C dans l'air du 23 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron face aux barricades Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de "L’Ombre d’un traître" - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La Fracture" - Claudine WERY - Journaliste – La revue des deux Mondes, ancienne correspondante AFP et Le Monde en Nouvelle-Calédonie
Thu, 23 May 2024 - 04min - 2955 - Nouvelle-Calédonie : Macron face aux barricades - L'intégrale
C dans l'air du 23 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron face aux barricades Emmanuel Macron se trouve ce jeudi 23 mai en Nouvelle-Calédonie, où les tensions persistent plus d'une semaine après le début des émeutes. Le président de la République a réaffirmé son objectif d’un retour "le plus vite possible" à "la paix, au calme, à la sécurité", mais aussi à une reprise du "dialogue". Dans ce sens, le chef de l’Etat a participé à une réunion avec les élus et acteurs économiques de l’archipel. Il a également organisé une rencontre avec toutes les composantes des partis indépendantistes. Evoquant un "mouvement d'insurrection absolument inédit" qui secoue ce territoire français du Pacifique depuis la mi-mai, Emmanuel Macron s’est dit plutôt défavorable à une prolongation de l'état d'urgence, qui est actuellement en vigueur. Néanmoins, il a averti que celui-ci ne sera levé "que si chacun en sa responsabilité appelle à lever les barrages". Il a par ailleurs appelé à un "apaisement constructif" et à la recherche d’une "solution" politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République. "L’apaisement ne peut pas être le retour en arrière", a-t-il estimé, promettant des "décisions" et des "annonces" rapidement, tout en assurant n’avoir "pas de limite" de temps sur place. Alors quel est le plan du président ? Comment sortir de la crise ? La question agite la classe politique également en France alors que le duel télévisé entre Gabriel Attal et Jordan Bardella se prépare. Le Premier ministre et le président du RN vont en effet débattre ce soir en prime time, sur France 2. Une confrontation à moins de trois semaines des élections européennes très attendue par le camp présidentiel pour inciter les électeurs à voter en faveur de leur liste qui dégringole dans les sondages. D’après le "rolling" Ifop-Fiducial du 22 mai, la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer qui préside actuellement le groupe Renew au Parlement européen serait créditée de 16 % des intentions de vote, largement distancée par la tête de liste de l’extrême droite Jordan Bardella (32,5 %) et suivie de près par Raphaël Glucksmann (15 %), tête de liste PS/Place publique. Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de "L’Ombre d’un traître" - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La Fracture" - Claudine WERY - Journaliste – La revue des deux Mondes, ancienne correspondante AFP et Le Monde en Nouvelle-Calédonie DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 23 May 2024 - 1h 04min - 2954 - Antoine Vey - Avocat de Julian Assange
C dans l'air l'invité du 22 mai 2024 : Antoine Vey, avocat de Julian Assange, auteur de "Julian Assange : La plaidoirie impossible" Le journaliste et lanceur d'alerte Julian Assange est en ce moment au cœur d’une procédure d’extradition demandée par les États-Unis. Lundi la Haute Cour de justice de Londres a jugé que les garanties données par les États-Unis n’étaient pas satisfaisantes sur sa liberté d’expression et le fait qu’il ne risquait pas la peine capitale. Antoine Vey, avocat aux barreaux de Paris, est celui qui défend les droits de Julian Assange, un informaticien devenu journaliste pour WikiLeaks. Il est privé de liberté depuis plus de 10 ans et incarcéré depuis 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni pour "espionnage". Il encourt 175 ans de prison. Julian Assange est, par la force des choses, devenu un combattant du droit à l’information mais aussi un combattant qui a défié le pouvoir en révélant au grand public des informations sérieuses et vérifiées que les médias traditionnels n’étaient pas en mesure de collecter et de publier. Dans son nouveau livre "Julian Assange : La plaidoirie impossible", Antoine Vey affirme que "Julian Assange n’a fait que révéler des informations vraies. En exposant des faits et en les diffusant au plus grand nombre, Julian Assange a commis un crime de lèse-majesté. Il a montré que le Prince n’était plus qu’un roi nu et qu’il devrait répondre de ses forfaits devant les citoyens". La qualification juridique des faits est limpide. Pour le juge Baltasar Garzón qui pilote la coordination de la défense de Julian Assange : "Le cas Assange est très clair d’un point de vue juridique. Il s’agit d’une persécution politique, motivée par le fait qu’il est journaliste". Antoine Vey revient aussi dans le détail sur un certain nombre d’arrangements judiciaires. Le premier amendement de la Constitution américaine "garantit la liberté d’expression et le droit de la presse". Grâce à ce texte, il n’y a jamais eu aucune poursuite de journalistes ou d’organes de presse pour la publication de documents classifiés, sans compter sur Julian Assange qui y échappe. Pour son avocat "il n'est pas accusé de quelque chose de juridique ou judiciaire, il est mis en cause dans le cadre d'une stratégie". Antoine Vey, avocat et auteur de "Julian Assange : La plaidoirie impossible" aux éditions Plon reviendra sur le cas de son client Julian Assange, incarcéré depuis 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni pour "espionnage". Il reviendra sur son appel au sursaut national des Français pour défendre ce journaliste et plus globalement notre droit d’être informé librement
Thu, 23 May 2024 - 11min - 2953 - les manipulations de Poutine - Vos questions sms
C dans l'air du 21 mai 2024 : Opération "mains rouges" : les manipulations de Poutine Nos experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - FRÉDÉRIC CHARILLON - Politologue spécialiste des relations internationales, ancien directeur de l’Institut de recherches stratégiques de l’École militaire (Irsem).
Wed, 22 May 2024 - 06min - 2952 - Opération "mains rouges" : les manipulations de Poutine - L'intégrale
C dans l'air du 21 mai 2024 : Opération "mains rouges" : les manipulations de Poutine Moscou montre ses muscles. Hier, l'armée russe a annoncé avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques. Une démonstration de force et une manière de répondre à la proposition d'Emmanuel Macron qui suggérait il y a quelques semaines d'élargir la dissuasion nucléaire au continent européen. Sur le terrain, la Russie continue également d'avancer. Depuis le 10 mai, ses bataillons ont conquis un peu plus de 150 kilomètres carrés de territoire dans la région de Kharkiv. La zone d'affrontements s'étire désormais sur plus de 1 000 kilomètres. Une difficulté pour les troupes ukrainiennes qui peinent à couvrir le front. Toujours dans cette stratégie de dispersion, la Russie attroupe actuellement entre 9 000 et 10 000 hommes au nord de la Russie, juste en face de la région ukrainienne de Soumy. Si le président ukrainien Zelensky assure que "nous gardons le contrôle partout", l'inquiétude monte dans les rangs de l'état-major fait déjà face à une pénurie d'hommes. L'Ukraine aimerait également mieux protéger son ciel, elle déplore déjà quelque 8 000 attaques de missiles balistiques et drones de longue portée russes. Mais elle manque de technologies. Dans une tribune publiée par Le Monde la semaine dernière, plusieurs intellectuels appellent d'ailleurs les Européens à livrer à l'Ukraine du matériel sol-air, à l'image des Patriot américains ou des SAMP/T-Mamba franco-italiens, à même de détruire les missiles balistiques russes. "C’est cet ensemble qu’il faut procurer d’urgence à l’Ukraine, afin de fermer le ciel ukrainien aux missiles russes", écrivent-ils. Si les partenaires de l'Ukraine sont divisés sur la degré d'aide militaire à apporter, certains font déjà les frais de la guerre indirecte menée par le Kremlin à l'Occident. Depuis plusieurs mois, les tentatives d'ingérence russes se multiplient, de la Pologne à l'Espagne en passant par la France. Hier, plusieurs médias ont révélé que la DGSI suspectaient la Russie d'être à l'origine des mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah découvertes la semaine dernière, à Paris. Une affaire similaire avec celle des étoiles de David peintes sur les murs parisiens, là encore pilotée par le FSB, estiment les renseignements français. Selon eux, cette campagne de désinformation destinée à diviser les opinions publiques a débuté dès le printemps 2023 en Pologne. Des Moldaves, pilotés, à distance par le FSB y menaient déjà des actions de désinformation, de surveillance et de sabotage. Et pas plus tard qu'hier, une attaque cyber "d'une ampleur inédite" a visé la Nouvelle-Calédonie, selon le gouvernement local, alors que le président Emmanuel Macron s'apprêtait à se atterrir sur l'archipel. Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui faisait état d'une ingérence de l'Azerbaïdjan, proche de la Russie, dans les émeutes qui agitent le territoire d'Outre-mer. Toujours sur le plan international, la Cour pénale internationale reste au centre de l'attention. Il y a deux jours, son procureur général, Karim Khan, a demandé à la cour l'émission de mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, deux de ses ministres et trois des principaux chefs du Hamas. Cette décision, qui doit encore être validée par les trois juges de la chambre préliminaire, a suscité une levée de boucliers de la part de plusieurs pays comme les États-Unis, l'Italie ou l'Allemagne, qui y voient un dangereux parallèle entre le Hamas et l'État hébreu. De son côté, le Quai d'Orsay a annoncé "soutenir la CPI". Mais qui est donc Karim Khan, l'homme qui fait encore un peu plus trembler le cabinet de guerre de Netanyahu ? Avocat de formation, ce britannique a été procureur de la Couronne d'Angleterre avant de se lancer dans le droit international. Avant d'être nommé procureur général de la CPI en 2021, il a notamment dirigé l'enquête de l'ONU qui a mis en évidence le génocide des Yézidis perpétré par Daech Irak. En 2023, c'est aussi sous ses ordres, que la CPI a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour les crimes de guerre supposés commis en Ukraine. Quelle est la stratégie de Vladimir Poutine en ouvrant un nouveau front en Ukraine ? Pourquoi les Européens suspectent Moscou d'ingérences dans l'UE ? Et qui est Karim Khan, le procureur général de la CPI qui vient de demander un mandat d'arrêt contre Netanyahu ? Nos experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend" - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - FRÉDÉRIC CHARILLON - Politologue spécialiste des relations internationales, ancien directeur de l’Institut de recherches stratégiques de l’École militaire (Irsem). DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 22 May 2024 - 1h 03min - 2951 - Nicolas Berrod - Dengue: L'alerte dans l'hexagone.
C dans l'air l'invité du 21 mai 2024 : Nicolas Berrod, journaliste au Parisien au service Futurs, santé, médecine, science, climat, numérique. Entre le 1er janvier et le 19 avril 2024, 1 679 cas de dengue importée ont été détectés dans l’Hexagone, contre 131 cas sur la même période en 2023. Selon la directrice générale de Santé publique France Caroline Semaille, "ce que nous observons dans l’Hexagone est un miroir de ce qui se passe aux Antilles, et plus largement dans la zone Amérique latine et Caraïbes", où la dengue circule depuis le début de l’année "à des niveaux jamais atteints". Près de 20 % âgés de plus de 65 ans sont concernés, et “très peu d’enfants”. La dengue est une maladie virale (le plus souvent bénigne) qui peut évoluer dans environ 1 % des cas, vers une forme plus grave provoquant des saignements. Les décès sont très rares. Les symptômes, souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures), apparaissent dans les 3 à 14 jours suivant la piqûre À ce jour, seul le vaccin du groupe français Sanofi est autorisé en France (uniquement proposé aux Antilles et en Guyane aux personnes entre 9 et 45 ans ayant déjà été infectées, avec 3 doses en 6 mois). Un autre produit pourrait arriver sur le marché : il s’agit du Qdenga, mis au point par le laboratoire japonais Takeda. À l’approche des Jeux olympiques, la lutte contre le moustique devient une priorité pour l’Agence régionale de santé. D’après le Covars "la conjonction prochaine de grands événements sportifs internationaux en métropole pendant la saison estivale, engendrant d'importantes migrations de populations venant du monde entier renforce les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya". Nicolas Berrod, journaliste au service Futurs du Parisien - Aujourd’hui en France, reviendra sur la recrudescence des cas de dengue à l’approche des Jeux olympiques.
Wed, 22 May 2024 - 11min - 2950 - Nouvelle-Calédonie - Vos questions sms
C dans l'air du 21 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron s'en mêle Nos experts : - Christophe BARBIER - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Audrey GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévision - Nathalie SCHUCK - Grand Reporter - Le Point - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire - Claude MALHURET (en duplex) - Sénateur, rapporteur de la Commission d'enquête du Sénat sur l'utilisation du réseau social TikTok
Tue, 21 May 2024 - 08min - 2949 - Nouvelle-Calédonie : Pourquoi Macron y va?
C dans l'air du 21 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron s'en mêle Après plus d’une semaine d’émeutes et six morts, dont deux gendarmes, en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a décidé de se rendre dès ce soir dans l’archipel pour y installer une "mission" dont les contours ne sont pas encore précisés. Hier lors d’un nouveau Conseil de défense, le chef de l’Etat avait salué "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre", tout en décidant de déployer des militaires devant les édifices publics pour soulager les policiers et les gendarmes de ce territoire du Pacifique sud toujours en proie à des blocages. L’Etat d’urgence qui a été déclaré mercredi pour une durée de douze jours, n’est pas prolongé, pour l’instant. "La situation est en voie de se normaliser" et "le sujet [d’une prolongation] n’a pas été adopté ce matin", a expliqué la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. La fermeture de l’aéroport a, en revanche, été prolongée jusqu’à jeudi, mais sans attendre l’Australie et la Nouvelle Zélande ont entrepris de rapatrier leurs ressortissants bloqués, en affrétant des vols aujourd’hui. Sur place, la situation reste très tendue et la maire de Nouméa Sonia Lagarde, soutien d'Emmanuel Macron, réclame une "pause" dans le projet constitutionnel de dégel du corps électoral. Dans un entretien au Monde, elle assure que ses mises en garde n’ont pas été écoutées et critique le manque de consultation en amont de cette réforme décriée par les indépendantistes qui revient sur le "gel" du corps électoral prévu par les accords de Nouméa en 1998. Le camp des loyalistes, à l’inverse, a appelé ce mardi à ce que la réforme électorale qui embrase l'archipel depuis une semaine aille à son terme. "Ce texte doit poursuivre sa route parlementaire. Le Congrès de Versailles (qui doit encore se réunir avant fin juin, NDLR) ne doit être ni suspendu, ni annulé", a exhorté le député non indépendantiste Renaissance de Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf. Le débat sur la réforme du corps électoral, soutenue par la droite et l’extrême droite, est également relancé en France dans la classe politique. Parallèlement, dans l’Hexagone, le Conseil d’Etat examine ce mardi le recours contre l’interdiction du réseau social chinois TikTok dans l’archipel. Cette décision prise le 15 mai dernier par l’exécutif a été notamment attaquée en justice par la Quadrature du Net et la LDH, qui l'estiment liberticide. Si le gouvernement avait dans un premier temps évoqué un lien avec l'état d'urgence, Matignon mentionne désormais des "circonstances exceptionnelles" pour justifier ce choix. Alors quelle est la situation à Nouméa ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé de se rendre dans l’archipel ? Comment sortir de la crise ? Quels sont les enjeux autour de l’interdiction de TikTok en Nouvelle-Calédonie ? Enfin pourquoi la fronde sociale gronde-t-elle dans les transports parisiens à l’approche des JO ? Nos experts : - Christophe BARBIER - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Audrey GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévision - Nathalie SCHUCK - Grand Reporter - Le Point - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire - Claude MALHURET (en duplex) - Sénateur, rapporteur de la Commission d'enquête du Sénat sur l'utilisation du réseau social DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 21 May 2024 - 1h 03min - 2948 - Alice Ekman - Tik Tok: le cheval de Troie de la Chine
C dans l'air l'invitée du 20 mai 2024 : Alice Ekman, analyste en charge de l'Asie à l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne Le gouvernement français a pris une décision inédite dans une démocratie occidentale. Mercredi dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures afin de rétablir l'ordre en Nouvelle-Calédonie après 3 jours d’affrontements. L'état d'urgence y a été décrété et l’accès au réseau social chinois TikTok, largement utilisé par les émeutiers, a été interdit. Aux États-Unis aussi la pression est montée sur TikTok. Le Sénat américain a adopté le 23 avril une loi qui oblige la plateforme à couper ses liens avec sa maison mère, ByteDance, et plus largement la Chine, s’il ne veut pas être interdit dans le pays. Alice Ekman est spécialiste de la Chine, analyste responsable de l’Asie à l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne et auteure de "Chine-Russie. Le grand rapprochement" aux éditions Gallimard. Elle reviendra sur l’influence et l'ingérence chinoise à travers la plateforme TikTok.
Tue, 21 May 2024 - 10min - 2947 - Incertitudes en Iran - Vos questions sms
C dans l'air du 20 mai 2024 : Mort d'Ebrahim Raïssi : incertitudes en Iran Nos experts : • FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences - Sciences Po Paris • ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement • AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient • DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques • CHIRINNE ARDAKANI (via skype) - Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d’Oise, membre du collectif Iran Justice
Mon, 20 May 2024 - 07min - 2946 - Président iranien: un crash et des questions - L'intégrale
C dans l'air du 20 mai 2024 : Mort d'Ebrahim Raïssi : incertitudes en Iran Son hélicoptère s'est crashé dans un épais brouillard, alors que le convoi présidentiel se dirigeait vers la ville de Tabriz, au nord-ouest de Téhéran. Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce lundi, à 63 ans. "J’annonce cinq jours de deuil public et je présente mes condoléances au cher peuple iranien", a déclaré l'ayatollah Ali Khameneï, plus haut responsable de la République islamique dans un communiqué publié quelques heures plus tard. "La nation n’a pas besoin d’être inquiète ou anxieuse puisque l’administration du pays ne sera pas du tout perturbée", a tout de suite ajouté le guide suprême, signe que le pays reste dirigé par les Mollahs. Propulsé par le Conseil des gardiens de la révolution, qui avaient écarté tous ses concurrents, Ebrahim Raïssi avait été élu en juin 2021, lors d'un scrutin boycotté par une majorité d’Iraniens, notamment à Téhéran. Réputé proche d'Ali Khameneï, Ebrahim Raïssi, était pressenti pour succéder au guide suprême, âgé de 85 ans. D'abord Juge religieux, il avait été nommé procureur de Téhéran en 2014. Connu pour sa sévérité, il avait été placé la même année sur la liste noire des États-Unis pour "complicité de graves violations des droits humains". En septembre 2022, c'est encore sous sa présidence qu'a eu lieu la sanglante répression dans les rues après la révolte populaire qui a suivi la mort de Mahsa Alimi. Près de 500 Iraniens liés aux manifestations ont été tués, dont huit pendus. C'est aussi à cette période que le régime iranien a commencé à éborgner "systématiquement" les manifestants, selon Iran Human rights. Selon l'ONG basée en Norvège, au moins 138 personnes ont été victimes de cette méthode de répression. Exilée en France, la journaliste iranienne Aïda Ghajar a également recueilli des dizaines de témoignages de victimes d'éborgnement. Une manière selon elle, de "tenir à l'ombre", ces manifestants tout en les dissuadant de critiquer le régime des mollahs. Une chose est sûre, malgré la mort du président iranien Raïssi, la menace reste intacte pour Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pour l'instant pas réagi à la nouvelle, lui qui se trouve actuellement dans une posture délicate. Ces derniers jours, son principal rival et membre du cabinet de guerre, Benny Gantz, a menacé de démissionner si le Premier ministre ne lui présentait pas d'ici le 8 juin un plan d'action en six points permettant à la fois une libération complète des otages et un désengagement progressif de l'armée à Gaza. Un compromis que Netanyahu a déjà rejeté : "Tandis que nos troupes héroïques se battent pour détruire les bataillons du Hamas à Rafah, M. Gantz a choisi de présenter un ultimatum au premier ministre au lieu de présenter un ultimatum au Hamas", a-t-il réagi samedi par voie de communiqué. Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de la Défense Yoav Gallant qui accusait le Premier ministre de précipiter l’État hébreu vers l’instauration d’un régime militaire à Gaza, dont il juge le coût humain et financier insoutenable. Pris en tenaille dans son cabinet de guerre, Benyamin Netanyahu est désormais visé par la communauté internationale. Il y a quelques heures, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Qui était le président iranien Ebrahim Raïssi ? Quelles conséquences peut avoir sa mort sur la situation au Proche-Orient ? Pourquoi le régime iranien a-t-il mis au point un éborgnement méthodique de ses opposants dans la rue ? Et la décision de la CPI menace-t-elle Benyamin Netanyahu ? Nos experts : • FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences - Sciences Po Paris • ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement • AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient • DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques • CHIRINNE ARDAKANI (via skype) - Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d’Oise, membre du collectif Iran Justice DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 20 May 2024 - 1h 04min - 2945 - Made in China - Vos questions sms
C dans l'air du 18 mai 2024 : Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? Nos experts : • Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" • Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l’économie" • Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international et ancienne correspondante en Chine - L'Obs • Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
Sat, 18 May 2024 - 07min - 2944 - Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? - L'intégrale
C dans l'air du 18 mai 2024 : Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? Face à la Chine, les États-Unis haussent le ton. Pour dissuader les exportations de voitures électriques chinoises à bas coût, les Américains ont annoncé mercredi une impressionnante hausse des droits de douanes contre le géant asiatique, de 25 à 100%. Joe Biden voit d'un mauvais œil l'arrivée de ces véhicules peu chers car lourdement subventionnés et reproche à la Chine des pratiques commerciales déloyales : transfert forcé de technologies, violations de la propriété intellectuelle, dumping social… "Nos travailleurs peuvent être plus compétitifs que n’importe qui tant que la concurrence est juste. Mais pour trop longtemps, elle ne l’a pas été", a déclaré mardi le président américain lors d’un discours à la Maison-Blanche. Face à cette mesure inédite, la Chine prépare ses arrières. Jeudi, le président Xi Jinping a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine, avec qui il a annoncé renforcer son partenariat stratégique. Fragilisé par sa guerre en Ukraine et les sanctions économiques qui en découlent, le président russe s'appuie lourdement sur les importations chinoises. Les échanges commerciaux sino-russes ont ainsi dépassé les 240 milliards d’euros en 2023. En France, l'ambiance est également à la méfiance face aux pratiques commerciales chinoises, mais Emmanuel Macron n'a pas osé froisser Xi Jinping lors de sa visite à Paris la semaine dernière. Tout juste a-t-il déclaré vouloir souler "en toute amitié et confiance" les "préoccupations, pour essayer de les surmonter". Symbole de cette léthargie française, l'industrie photovoltaïque française est en train de sombrer. Mi-avril, le Tribunal de commerce de Nantes a prononcé la liquidation de Systovi, l’un des deux derniers fabricants français de panneaux photovoltaïques. L'entreprise n'a pas retrouvé de repreneurs et certains députés enragent de voir les panneaux chinois vendus quatre fois moins chers sur le marché. "La qualité était là, assure un salarié auprès du Parisien, nos produits sont performants, mais ce qui nous a tués, c’est le marché et l’écart avec les prix chinois." Le dumping a atteint son paroxysme à l'été dernier quand le prix des panneaux chinois a été divisé par deux. Résultat, l'industrie français patine et la Chine en profite : 80% des installations photovoltaïques sont actuellement fabriquées dans l'empire du milieu. Et la Chine ne risque pas de perdre son monopole de sitôt avec les tensions sur les ressources de nickel, minerai servant notamment à la fabrication de batteries. Alors que la Nouvelle-Calédonie est au bord de la guerre civile à cause de la réforme de son corps électoral, l'île est aussi victime de la crise du nickel, dont le prix a chuté de 43% en 2023. Une situation qui fragilise l'économie de la Nouvelle-Calédonie qui abrite 25% des ressources mondiales en nickel. À cause de cette crise, les trois groupes qui exploitent le minerai sur l'île font face à des pertes record. Le groupe français Eramet et sa filiale Société Le Nickel (SNL), premier employeur de l'archipel, a enregistré une chute de ses ventes de 50%. Une crise qui ne risque pas de favoriser un retour au calme sur ce territoire d'Outre-mer. Comment la Chine va-t-elle réagir à la brutale hausse des droits de douane américains ? La France est-elle trop tendre face à la guerre commerciale menée par Xi Jinping ? Et comment la crise du Nickel contribue-t-elle aux tensions en Nouvelle-Calédonie ? Nos experts : • Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" • Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l’économie" • Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international et ancienne correspondante en Chine - L'Obs • Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 18 May 2024 - 1h 08min - 2943 - Elie Cohen - Voiture électrique : la fin de Renault, Peugeot et Citroën ?
C dans l'air l'invité du 17 mai : Elie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS. Le patron de Stellantis Carlos Tavares va vendre en Europe, dans les concessions Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, des voitures chinoises, fabriquée en Chine. Les modèles seront ensuite lancés dans trois régions supplémentaires à partir du dernier trimestre de cette année. Après cette annonce, Stellantis gagnait 1,47% en Bourse et Leapmotor 6,85 %. La Commission européenne a annoncé avoir ouvert une enquête sur les subventions massives accordées par Pékin à ses constructeurs de véhicules électriques, qui leur permettent de casser les prix sur le marché européen. "Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques moins chères. Et leur prix est maintenu artificiellement bas grâce à d'énormes subventions publiques" a déclaré Ursula von der Leyen. Le patron de Stellantis Carlos Tavares décrit la "brutalité" de la compétition qui s’annonce avec les constructeurs chinois sur la voiture électrique. Et demande à la France de laisser son entreprise faire ses propres choix industriels "raisonnables et raisonnés". Décryptage avec l'économiste Elie Cohen, invité de Axel de Tarle
Sat, 18 May 2024 - 10min - 2942 - Emeutes, violences... et fin de campagne européenne? - Vos questions sms
C dans l'air du 17 mai 2024 : Emeutes, violences... et fin de campagne européenne? Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - GAEL SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa
Fri, 17 May 2024 - 05min - 2941 - Emeutes, violences... et fin de campagne européenne? - L'intégrale
C dans l'air du 17 mai 2024 : Emeutes, violences... et fin de campagne européenne? A trois semaines des élections européennes, la campagne est évincée par les crises et les faits divers qui rythment l’actualité nationale, et bousculent le camp présidentiel. Cette semaine devait en effet débuter par l’annonce lundi d’importants investissements de grandes multinationales lors du sommet Choose France. Le chef de l’Etat devait ensuite défendre sa politique énergétique basée sur le développement des énergies renouvelables et la relance du nucléaire à l’occasion d’un déplacement mercredi à Fécamp sur un parc éolien en mer puis jeudi à Flamanville pour l’inauguration de l’EPR. De son côté, Gabriel Attal avait prévu une conférence de presse ce vendredi pour annoncer des mesures sur le travail, avant un débat face à Jordan Bardella (RN) le 23 mai prochain sur France 2. Et puis tout a volé en éclats. Les violentes émeutes qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis lundi, déclenchées par une réforme du corps électoral, s’ajoutent à l’attaque sanglante d’un fourgon pénitentiaire dans l’Hexagone au cours de laquelle deux agents ont été tués et à celle ce vendredi d’une synagogue à Rouen. Une actualité sombre qui a poussé le chef de l’Etat à annuler ses déplacements depuis mercredi, à convoquer un Conseil de défense et à décréter l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Cette nuit la situation a été un peu plus calme dans l’archipel mais le règlement politique de la crise est dans l’impasse tandis qu’un autre projet de loi concernant Mayotte, cette fois, divise la majorité. Emmanuel Macron reçoit ce vendredi des élus mahorais pour évoquer la suppression du droit du sol à Mayotte via un projet de loi constitutionnel, en réponse aux évènements de février dernier. A l’époque, l’île a, elle aussi, connu des barrages menés par des collectifs de citoyens pour demander le contrôle de l’immigration et de la délinquance. Autant d’évènements qui viennent impacter la campagne des européennes et placent les questions de sécurité au centre des débats. D’après un dernier sondage Odoxa pour Le Figaro, cette thématique se hisserait désormais en troisième position des problématiques qui influenceront le vote des Français aux européennes, derrière l’inflation et le pouvoir d’achat. 64 % des Français interrogés estiment également que l’attaque du fourgon pénitentiaire dans l’Eure n’est pas un "fait divers" mais bien un "fait de société" reflétant une progression de la violence dans le pays. Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - GAEL SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa
Fri, 17 May 2024 - 1h 04min - 2940 - Olivier Esteves - La France, tu l'aimes...mais tu la quittes!
C dans l'air l'invité du 16 mai avec Olivier Esteves, professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration et co-auteur de La France tu l’aimes, mais tu la quittes. Olivier Esteves est professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration. Avec Alice Picard et Julien Talpin, il publie La France tu l’aimes, mais tu la quittes, aux éditions du Seuil. Alors que la France est le pays qui compte le plus de musulmans en Europe, l’enquête sociologique d’Olivier Esteves tente d’expliquer ces départs. Parmi les raisons évoquées, 71% évoquent la volonté de moins subir de racisme et de discriminations, celle de vivre sereinement leur religion (64 %). Le droit à l’indifférence mais à celui de progresser professionnellement (41%) aussi, pour ces jeunes souvent très diplômés qui trouvent l’ascenseur social enrayé, bloqué par les discriminations à l’embauche. Cette enquête sociologique s’est appuyée sur un échantillon de plus de 1000 personnes et sur 140 entretiens approfondis. L’ouvrage révèle les effets délétères de l’islamophobie qui, vus d’ailleurs, semblent constituer une exception française. Olivier Esteves, professeur des universités, spécialiste du monde anglophone, de l’ethnicité et de l’immigration reviendra sur son enquête.
Fri, 17 May 2024 - 10min - 2939 - Nouméa : Situation hors de contrôle ? - Vos questions sms
C dans l'air du 16 mai 2024 : Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ? Les experts : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - NATHALIE NOUZIERES - Rédactrice en chef pôle Outre-mer – France Télévisions - MARTIAL FOUCAULT - Professeur à Sciences Po titulaire de la Chaire Outre-mer - BERNARD MEUNIER - Ancien membre du GIGN, auteur de Négociations extrêmes
Thu, 16 May 2024 - 04min - 2938 - Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ? - L'intégrale
C dans l'air du 16 mai 2024 : Nouméa : émeutes, pillages...une situation hors de contrôle ? Comment ramener le calme en Nouvelle-Calédonie ? Paris a décidé d’envoyer l’armée et de décréter l’état d’urgence. Une nouvelle réunion de crise a été organisée à l’Elysée ce matin. Face à la gravité de la situation, le chef de l’Etat a annulé son déplacement pour inaugurer l’EPR de Flamanville et a organisé en fin de matinée une rencontre en visioconférence avec les élus locaux. Sur place, le bilan s’alourdit encore. Un deuxième gendarme a été tué jeudi matin, après un "tir accidentel" émanant d’un collègue lors d’une mission de sécurisation. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi : trois jeunes Calédoniens et deux gendarmes. "Toutes les violences sont intolérables et feront l’objet d’une réponse implacable", a fait savoir le président de la République. L’armée a été déployée pour sécuriser les ports et les aéroports, l’utilisation du réseau social TikTok est interdite et le couvre-feu maintenu. Gérald Darmanin a annoncé que dix leaders de la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT) ont été assignés à résidence, les qualifiant de "mafieux". Il a également accusé l'Azerbaïdjan d'ingérence dans les émeutes et regretté "qu'une partie des indépendantistes calédoniens aient fait un deal" avec ce pays pro-Russe. "La priorité, c’est de retrouver l’ordre, le calme et la sérénité", a rappelé Gabriel Attal devant les députés, évoquant une situation qui reste "très tendue". Le responsable, indépendantiste, de la CCAT a, de son côté, condamné des "débordements" "très graves" et a appelé au calme. Alors que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? Pourquoi la révision constitutionnelle sur le corps électoral divise-t-elle la Nouvelle Calédonie ? Quel est ce projet de réforme ? Qu’est-ce que la CCAT, cette cellule ciblée par Gérald Darmanin ? Pourquoi l’ombre de la Chine, de l’Azerbaïdjan et de la Russie plane-t-elle sur les émeutes ? Enfin comment sortir de la crise ? Dans une tribune au Monde, trois anciens Premiers ministres - Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Édouard Philippe – invitent Matignon à reprendre le dossier. « Il faut redonner une dimension plus politique globale et interministérielle à ce dossier et surtout remettre du dialogue dans le moteur" préconisent-ils. Les experts : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - NATHALIE NOUZIERES - Rédactrice en chef pôle Outre-mer – France Televisions - MARTIAL FOUCAULT - Professeur à Sciences Po titulaire de la Chaire Outre-mer - BERNARD MEUNIER - Ancien membre du GIGN, auteur de Négociations extrêmes DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 16 May 2024 - 1h 04min - 2937 - Maïtena Biraben - Tapis rouge pour les femmes!
C dans l'air l'invitée du 15 mai avec Maïtena Biraben, animatrice et productrice, auteure de La femme invisible. Avec Alexandra Crucq, elle vient de lancer un nouveau média : "Mesdames", 100 % digital, qui raconte les femmes de 45 ans et plus. Le Festival de Cannes s'est ouvert hier soir sur fond de #MeToo. Le journal Elle a sorti une enquête sur le producteur de cinéma Alain Sarde, mis en cause par plusieurs femmes. Meryl Streep va recevoir une Palme d’or d’honneur lors de cette 77ème édition. Elle considère que pour modifier les comportements et le harcèlement sous toutes ses formes, il faudrait “ouvrir la porte à davantage de diversité ; plus de femmes, plus d’artistes de couleur et d’origine diverses. Il n’existe pas de grand complot hollywoodien consistant à écarter les minorités des leviers de décision. C’est juste une industrie qui compte une majorité d’hommes blancs… comme dans beaucoup d’autres business”. Sur l’ensemble des films français sortis en 2021 : 7 % des rôles ont été attribués à des comédiennes de plus de 50 ans, contre 16 % pour les hommes. Dans son nouveau livre ”La femme invisible” qui paraît chez Grasset, elle dénonce “le sexisme crasse et vulgaire” auquel elle a été confrontée, une société plutôt que des individus seuls. Elle revient dans son livre sur l’invisibilisation des 9 millions de femmes en France qui sont ménopausées, mais travaillent, élèvent des enfants, ont des relations sociales et à qui personne ne s'adresse. Maïtena Biraben explique avoir “compris dès l’enfance que j’étais assignée à un rôle qui ne me convenait pas, celui imposé par un genre, et non pas par ce que j’étais”. Elle raconte à travers son livre qu’elle a été à nouveau confrontée à ce rôle lors de sa ménopause. Maïtena Biraben est animatrice et productrice, auteure de “La femme invisible” aux éditions Grasset. Elle reviendra sur la fabrication de l’invisibilisation des femmes ménopausées et sur le lancement de son nouveau média "Mesdames", 100% digital, qui raconte les femmes de 45 ans et plus.
Thu, 16 May 2024 - 11min - 2936 - Fourgon attaqué - Vos questions sms
C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque! Les experts : Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic
Wed, 15 May 2024 - 06min - 2935 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque! - L'intégrale
C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque! C’est un choc pour tout le monde de la justice et plus particulièrement l'administration pénitentiaire qui n’avait pas vécu la mort d’un agent depuis plus de trente ans. Hier matin, deux d’entre eux ont été tués, abattus par un commando à la sortie d’un péage d'Incarville, dans l'Eure, lors de l'attaque à l’arme de guerre de leurs fourgons qui transportaient un détenu, Mohamed Amra. Trois autres agents ont été grièvement blessés lors de cette évasion ultraviolente. Après la sidération des premières heures, les syndicats de l’administration pénitentiaire ont appelé à une journée « prisons mortes », fortement suivie aujourd’hui partout en France. L’intersyndicale qui réclame plus de moyens et menace de reconduire le mouvement, a été reçue cet après-midi par le ministre de la Justice alors que la traque se poursuit pour retrouver le fugitif et ses compliques. Depuis hier des centaines de policiers et de gendarmes recherchent les membres du commando et s’intéressent particulièrement au profil du prisonnier évadé : Mohamed Amra, 30 ans, un narcotrafiquant qui n’a jamais été condamné pour de très grosses affaires mais qui récemment avait été mis en examen dans une affaire de tentative de meurtre près de Rouen et un homicide à Marseille. L’homme était également dans les objectifs de l’office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) qui le suspecte d’avoir commandité une tentative d’assassinat, liée aux stupéfiants, visant un Français en Espagne à l’été 2023. Cette attaque qui rappelle les assauts des cartels mexicains contre les forces de l’ordre est survenue au moment la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic vient de remettre un rapport alarmant sur l’ampleur de ce phénomène dans le pays après six mois de travail. « Cette commission d’enquête est née des « narchomicides » de Marseille […] Mais c’est un phénomène qui est désormais national qui concerne tout le territoire, les grandes villes, la France des sous-préfectures, les Outre-mer », a expliqué le président socialiste de la commission d’enquête. DEA à la française, parquet national antistupéfiants, plan anticorruption… Dans leur rapport de trois tomes, les sénateurs pointent les failles des politiques publiques mises en œuvre dans la lutte contre le trafic de drogues, jugent le plan stups du gouvernement « indigent » et proposent « un traitement de choc » pour mettre fin à l’impunité dont jouissent les criminels du haut spectre, au risque, s’inquiètent-ils, de voir la France se transformer en narco-Etat. Alors que s’est-il passé hier matin au péage d'Incarville, dans l'Eure ? Que sait-on du profil Mohamed Amra ? Comment s’organise la traque du fugitif et de ses complices ? Comment lutter contre le narcotrafic ? Enfin que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? Les experts : Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 15 May 2024 - 1h 03min - 2934 - Mathieu Delahousse - Fourgon attaqué: le drame et la traque
C dans l'air l'invitée du 14 mai avec Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs. Un convoi pénitentiaire a été attaqué par des individus armés au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A13 (Eure), ce mardi matin vers 11 heures. Deux agents pénitentiaires sont morts et trois autres sont blessés. “Au moment où je vous parle”, fait savoir le garde des Sceaux, le pronostic vital de deux des trois agents blessés est “engagé”. Une voiture bélier a percuté le fourgon pour l’obliger à stopper pendant que les assaillants, au moins trois munis d’armes longues, ont ouvert le feu et ont libéré le détenu. Le fourgon transportait donc Mohamed Amra, âgé de 30 ans, pour être entendu par un juge d'instruction au tribunal judiciaire de Rouen. Dans un communiqué, la procureure de la République de Paris souligne que l’homme était "un détenu particulièrement surveillé". Selon les informations du Parisien, le trentenaire avait tenté de scier les barreaux de sa cellule il y a deux jours. Il avait été placé depuis en quartier disciplinaire et son niveau de surveillance avait été élevé à “Escorte 3”. Mohamed Amra est très défavorablement connu de la police. Cible du service de lutte contre la criminalité organisée, il avait été interpellé dans une affaire d'enlèvement et de tentative d'homicide à Marseille. Il était également connu pour trafic de stupéfiants dans la région rouennaise. On ignore encore à ce stade en revanche s'il avait été condamné ou non à de la prison ferme. "Ses complices ont tiré sur les escortes à l'arme lourde", a précisé le ministre de la Justice lors de son point-presse. C'était un détenu particulièrement surveillé, précise le parquet de Paris. Il purgeait une peine en lien avec un "vol avec effraction". Il est par ailleurs mis en examen pour "enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort". Le plan Epervier a été déclenché. 200 gendarmes sont engagés pour retrouver le détenu évadé et ses complices. Un hélicoptère et le GIGN sont aussi mobilisés. “L’attaque de ce matin, qui a coûté la vie à des agents de l’administration pénitentiaire, est un choc pour nous tous. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables”, a écrit sur X Emmanuel Macron. De son côté, le Premier ministre Gabriel Attal a assuré : "Nous les traquerons, nous les trouverons et ils paieront". Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs, reviendra sur cette attaque qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et sur la fuite du détenu avec les assaillants.
Wed, 15 May 2024 - 11min - 2933 - Cannes, le dernier scandale... et la rumeur - Vos questions sms
C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur Les experts : - Laure HEINICH - Avocate pénaliste - Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle - Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence »
Tue, 14 May 2024 - 05min - 2932 - Cannes, le dernier scandale... et la rumeur - L'intégrale
C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur La 77e édition du Festival de Cannes ouvre ce mardi alors que la vague #MeToo continue de déferler sur le cinéma français. Dans une longue enquête publiée lundi par le magazine Elle, neuf femmes accusent le producteur Alain Sarde, figure du cinéma d’auteur, avec près de 200 longs-métrages à son actif, de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlement. Les faits dénoncés seraient survenus entre 1985 et 2003. Parmi elles, une actrice décrit un viol en 1985, alors qu’elle avait 15 ans. L’avocate de l’homme de cinéma, âgé aujourd’hui de 72 ans, rapporte qu’il est «indigné et anéanti par ces allégations […] toutes mensongères.» Parallèlement, le Centre national du cinéma est toujours dans la tourmente. Plus d’une centaine d’hommes et de femmes travaillant dans le cinéma, dont l’actrice Judith Godrèche, se sont rassemblés lundi au pied du CNC, pour demander le retrait de son président Dominique Boutonnat. Accusé d’agression sexuelle par son filleul, le patron de l’institution est mis en examen et doit être jugé en juin prochain. Une centaine de personnalités, dont beaucoup d’actrices, appellent également dans une tribune publiée ce mardi dans les colonnes du Monde à une loi intégrale contre les violences sexuelles. Cette initiative a été prise par La Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis alors que 94 % des plaintes sont classées sans suite dénoncent les signataires et que la commission d'enquête parlementaire sur les abus et violences dans le milieu du cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité, se réunit à partir d’aujourd’hui pour commencer ses travaux. Les premières convocations partiront ce mercredi. La présence sera alors obligatoire et ces auditions seront sous serment et publiques, sauf avis contraire de la commission. Entendra-t-on des grands noms du cinéma, récemment mis en cause pour des faits de violences sexuelles ? Gérard Depardieu, Benoit Jacquot, Jacques Doillon…Il n’y a pas de liste officielle et s’ils sont convoqués, aucune affaire judiciaire en cours ne pourra être évoquée. Il n’y a pas non plus de « liste noire du cinéma français ». Le site d’investigation Mediapart a publié lundi sur son site un article en accès libre pour démentir une rumeur persistante sur les réseaux sociaux et relayée par plusieurs médias selon laquelle une liste de dix noms d'acteurs, réalisateurs et producteurs coupables de violences sexuelles dans le milieu du cinéma pourrait être dévoilée à l'occasion du festival de Cannes. "Depuis plusieurs jours, nous assistons, médusé·es, au parcours fou d'une prétendue liste, voire d'une liste noire d'auteurs de violences sexistes et sexuelles que 'Mediapart' s'apprêterait à révéler en ouverture du Festival de Cannes", "c'est faux, évidemment", écrit le site d'information, qui dénonce "une rumeur émanant d'un compte complotiste, reprise sur les réseaux sociaux, alimentée par plusieurs médias et finissant dans les journaux d'information d'une matinale". Au final, « la rumeur (...) offre une esquive à celles et ceux qui ne veulent entendre ni Judith Godrèche, ni Adèle Haenel, ni Isild Le Besco et tant d’autres. Qui refusent de bousculer leurs certitudes, de questionner le cinéma, le rôle de l’image et de l’art dans nos représentations et la reproduction des rapports de domination et de pouvoir ». Les experts : - Laure HEINICH - Avocate pénaliste - Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle - Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence » DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 14 May 2024 - 1h 04min - 2931 - Nadia El Fani - Tunisie: la répression en direct.
C dans l'air l'invitée du 13 mai avec Nadia El Fani, réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne. Des images de l’arrestation de l’avocate tunisienne Sonia Dahmani, voix critique connue du président Kais Saied, font le tour du monde. Mardi dernier, lors d’une émission de télévision, Sonia Dahmani avait lancé d’une façon ironique "de quel pays extraordinaire parle-t-on ?", en réponse à un autre chroniqueur qui venait d’affirmer que les migrants venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne cherchaient à s’installer en Tunisie. Cette déclaration a été jugée par certains utilisateurs sur les réseaux sociaux comme "dégradante" pour l’image de la Tunisie. Selon des médias, Sonia Dahmani fait l’objet d’une enquête pour diffusion de “fausses informations dans le but de porter atteinte à la sûreté publique” et “incitation à un discours de la haine”. Ce samedi, elle était à la Maison de l’avocat à Tunis quand les forces de sécurité ont pris le bâtiment d’assaut. L’interpellation a été filmée par France 24. Quelques jours après, ce dimanche, deux autres chroniqueurs ont été placés en détention. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio et Mourad Zeghidi, chroniqueur. Ils "font l’objet d’un mandat de dépôt de 48 heures", selon l’avocat de Mourad Zeghidi, Ghazi Mrabet. En un an et demi, plus de 60 personnes (des journalistes, des avocats et des opposants à Kais Saied) ont fait l’objet de poursuites sur la base de ce texte, selon le Syndicat national des journalistes. Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour 5 ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, des ONG tunisiennes et internationales ont déploré une régression des droits et libertés en Tunisie. Pour cause, la situation est aussi critique entre migrants et habitants à El Amra, une ville à 30 km au nord de Sfax. Selon des activistes, entre 20.000 et 30.000 Subsahariens y attendraient actuellement des conditions favorables pour traverser la Méditerranée. Mediapart rapporte que "d’importantes expulsions ont été organisées" la semaine dernière, mais aussi, et "de façon plus inédite", que des représentants associatifs, dont l’ancienne directrice de Terre d’asile Tunisie, ont été arrêtés, "faisant craindre au reste de la société de sombres lendemains". Saadia Mosbah est une égérie du mouvement antiraciste en Tunisie. Elle a été arrêtée ainsi que l'ancienne présidente de la branche locale de France Terre d'Asile. Nadia El Fani est réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne. Elle reviendra sur la situation en Tunisie où la répression s’accentue après les arrestations de l’avocate Sonia Dahmani et de deux autres chroniqueurs de télévision et de radio.
Tue, 14 May 2024 - 11min - 2930 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ? - Vos questions sms
C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ? LES EXPERTS : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias.
Mon, 13 May 2024 - 06min - 2929 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ? - L'intégrale
C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ? Il était le ministre qui a mené l’invasion russe de l’Ukraine depuis plus de deux ans. Sergueï Choïgou a été limogé dimanche par Vladimir Poutine après douze ans à la tête du ministère de la Défense russe lors d’un remaniement surprise en profondeur. Il est remplacé à ce poste stratégique par un économiste, sans aucun bagage militaire : Andreï Belooussov, qui occupait jusqu’à présent la fonction de Premier vice-président du gouvernement russe et a été l’un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années. La longévité du ministre russe de la Défense avait fait couler beaucoup d’encre ces dernières années en Russie. Considéré par certains comme responsable des déboires de l’armée de Poutine en Ukraine, Sergueï Choïgou était notamment dans le viseur du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, lors de sa rébellion en juin 2023. Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, de nombreuses critiques et 350 000 soldats blessés ou tués depuis deux ans d’après le ministre de la défense britannique, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou. Cette fois, il est écarté de ce poste, mais il demeure cependant dans le cercle rapproché du président russe puisqu’il devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev, qui est, lui, démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin. Un remaniement qui interroge au moment où l’armée russe gagne du terrain en Ukraine, notamment dans la région de Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui ne se situe qu'à 30 kilomètres de la frontière russe. La rumeur bruissait depuis des semaines que les Russes étaient sur le point d'ouvrir un nouveau front. C’est chose faite depuis le lendemain des célébrations du "Jour de la Victoire" le 9-mai. Quelle est l'étendue de l’avancée russe ? Difficile, à ce stade, de le mesurer. Le commandant en chef des forces ukrainiennes Oleksandr Syrsky a assuré que "les tentatives de percer nos défenses ont été stoppées", mais il a admis que la situation dans la région de Kharkiv s'était "significativement dégradée" et restait "compliquée". Plus de 30 localités sont sous le feu russe et près de 6000 habitants ont été évacués a également expliqué le gouverneur régional, notamment de la commune de Vovtchansk qui est assiégée. Depuis six mois, les troupes russes ont augmenté l’intensité de leurs attaques de missiles, et ce alors que les troupes ukrainiennes sont à court de munitions pour leurs batteries antiaériennes Patriot, qui constituaient leur meilleure défense contre de telles attaques. Ainsi, au cours du mois d’avril, la défense aérienne ukrainienne n’est parvenue à abattre que 30 % des missiles tirés par les troupes russes selon le Wall Street Journal. Nos journalistes étaient fin mars à Kharkiv où la vie s’organise sous terre et leur reportage sera diffusé ce soir. Alors pourquoi le ministre de la Défense russe a-t-il été limogé ? Quelle est la situation sur le front ukrainien ? Quand est-ce que l’aide américaine et européenne promise parviendra-t-elle sur le terrain ? Et que se passe-t-il en Géorgie ? LES EXPERTS : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 13 May 2024 - 1h 04min - 2928 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson - Vos questions sms
C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France
Sat, 11 May 2024 - 05min - 2927 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson - L'intégrale
C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 est très loin de faire l’unanimité. Depuis le mois de décembre dernier, les appels au boycott ou à l'exclusion de l’Etat hébreu du concours de chansons se sont multipliés. Plusieurs artistes et activistes propalestiniens s’opposent à la participation d’Israël à cette édition 2024. L’Union européenne de radiotélévision, qui chapeaute l’organisation du concours, a, de son côté, rappelé que l’Eurovision est un événement "apolitique". Eden Golan, la jeune chanteuse de vingt ans représentant le pays, s'est pourtant qualifiée pour la finale qui se tient ce soir à Malmö, en Suède. Jeudi, avant la demi-finale, des milliers de personnes ont défilé dans la ville hôte du concours, pour protester contre la participation d’Israël et soutenir le peuple palestinien. Dans la foule se trouvait notamment l’activiste du climat Greta Thunberg. Les mouvements de contestations se succèdent et la tension est montée ces derniers jours. Une nouvelle manifestation est en cours en ce moment. Eden Golan est entourée d’un dispositif de sécurité conséquent. En dehors de ses obligations pour le concours, elle est invitée à ne pas sortir de son hôtel. A des milliers de kilomètres de Malmö, au Proche Orient, le contexte est extrêmement tendu. Le drame humanitaire en cours pourrait encore s'amplifier. Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène en effet depuis mardi des incursions dans l'est de la ville de Rafah, dans la lisière sud de la bande de Gaza, où se massent 1,4 million de réfugiés. Tsahal annonce aujourd'hui qu'"environ 300 000" Palestiniens ont déjà quitté les quartiers est de la ville depuis l'ordre d'évacuation lancé lundi. Les réactions internationales ne se font pas attendre. La France demande à Israël de cesser "sans délai" son opération militaire à Rafah, les États-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a réclamé hier une enquête "indépendante" et "immédiate" après la découverte de fosses communes autour d'hôpitaux de Gaza. Coûte que coûte, Israël veut en découdre avec le Hamas, mouvement islamiste responsable d'avoir perpétré le 7 octobre dernier le plus grand massacre de juifs du XXIème siècle. L'Etat hébreu et l'organisation islamiste ont quitté les pourparlers en cours au Caire sans avoir trouvé d'accord de trêve. Aux Etats-Unis, alors que le scrutin présidentiel approche et que Donald Trump est en position favorable dans les enquêtes d'opinion, la chanteuse Taylor Swift pourrait-elle inverser la tendance ? Devenue en quinze ans de carrière un mastodonte incontesté de l’industrie musicale, la pop star a acquis une grande influence, avec ses 283 millions d’abonnés sur Instagram. Au point de faire pencher la balance en faveur des démocrates ? Elue par le magazine Time personnalité de l’année 2023, elle pourrait influencer 18 % des voix estime un sondage pour Newsweek. Celle qui sort progressivement de sa posture apolitique, sans se mouiller totalement, serait un soutien de poids pour le candidat démocrate. D'autant plus que Biden a perdu le soutien d'une partie de la jeunesse suite à ses prises de position sur la guerre menée par Israël en Palestine. Or, ce sont ces jeunes qui pourraient justement lui permettre d'assurer sa réélection. L'Eurovision va-t-elle rester "apolitique" ? Un cessez-le-feu est-il encore possible dans la bande de Gaza ? Taylor Swift va-t-elle se porter à la rescousse de Joe Biden ? LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 11 May 2024 - 1h 09min - 2926 - Benjamin Davido - Le choléra tue à Mayotte
C dans l'air l'invité du 10 mai 2024 - Benjamin Davido - Chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de Garches
Sat, 11 May 2024 - 10min - 2925 - J.O et attractivité: Peut-on y croire ? - Vos questions sms
C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement » - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés » - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche” - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info
Fri, 10 May 2024 - 04min - 2924 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne - L'intégrale
C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne La ferveur, les sourires, la joie... La cérémonie de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille a été un succès total, portée par près de 200 000 habitants unis dans une même émotion. Le Vieux Port était bondé, les jetées et les parcs étaient noirs de monde pour apercevoir le Belem sur ses derniers mètres de course. La parade grandiose du célèbre trois-mâts leur a offert un spectacle époustouflant, avant de voir le chaudron olympique s'embraser. Enfin, la France s'enchante pour ses Jeux. Après des mois de polémiques autour de la sécurité, des transports, de l'organisation, l'arrivée de la flamme dans la cité phocéenne semble avoir provoqué un élan d'enthousiasme chez les Français. Le début du relais de la torche olympique concrétise, et de manière positive, l'approche de l'événement. Le compte a rebours est enclenché. Mais l'accueil de la plus grande compétition sportive de la planète n'est pas la seule bonne nouvelle de ces dernières semaines. Côté économique, un indicateur a ravi l'exécutif. La France est en effet la destination la plus attractive d’Europe pour les investisseurs étrangers pour la cinquième année consécutive. Le célèbre cabinet d'audit EY a en effet annoncé cette semaine dans son baromètre d’attractivité que pas moins de 1180 projets d’investissement ont été recensées pour cette année. Une bonne nouvelle pour l'emploi. Ces investissements devraient permettre de créer ou de maintenir près de 40 000 emplois dans le pays. Pour le gouvernement, ce motif de satisfaction est bienvenu, alors que les chiffres de la croissance sont au plus bas et que l'Etat a enregistré un important dérapage budgétaire. Parmi les secteurs économiques dans lesquels la France tire brillamment son épingle du jeu, il y a le tourisme. Le pays est une destination incontournable et est régulièrement celui qui attire le plus de visiteurs au niveau mondial. Cette année encore, avec l'accueil des JO, les étrangers seront nombreux dans l'Hexagone. Mais cet afflux massif n'est pas sans générer des défis, notamment sur le littoral. De la Bretagne à la Provence en passant par le pays basque, certaines villes voient leur population multipliée par dix pendant les vacances. L'été, le marché locatif sature et le prix des locations s’envole. Problème : les saisonniers doivent, eux aussi, se loger près de leur travail. Un véritable casse-tête pour certains. Il faut en plus composer avec l'explosion du marché des meublés de tourisme type Airbnb, qui limite les possibilité de se loger pour les travailleurs locaux, employés à l'année. Ces derniers parviennent de moins en moins à se loger près de leur lieu de travail et son contraints de s'éloigner toujours plus loin. A l'image de Marseille, la France entière est-elle enfin prête à s'enflammer pour ses Jeux ? Quelles seront les retombées concrètes des investissements de capitaux étrangers dans le pays ? Comment concilier le dynamisme touristique national et la possibilité pour les travailleurs de se loger au plus près de leur emploi ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement » - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés » - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche” - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info
Fri, 10 May 2024 - 1h 04min - 2923 - Climat: Quand il y avait des pingouins à Marseille!
C dans l'air l'invité du 9 mai 2024 - Lucas Pacotte - Coauteur de "La Grande histoire du climat" Depuis 3 millions d'années, la Terre connait des changements climatiques. Chaque fois, la faune et la flore ont évolué, le monde s'est transformé, et les humains se sont adaptés. Grâce aux publications scientifiques les plus récentes, les auteurs offrent un exposé rigoureux des changements climatiques qui ont marqué l'histoire humaine et de la manière dont les sociétés ont surmonté ces bouleversements. Une version archéologique du rapport du Giec, de la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui. Et qui éclaire l'époque actuelle, dont la particularité est que le changement climatique est une conséquence de l'activité humaine. Il y a 20.000 ans, il y avait des pingouins à Marseille, et jusqu'en 3.500 avant J-C, le Sahara n'était que prairies, lacs et rivières...A chaque époque, l'Homme a dû créer, innover, pour survivre : , chasser le renne, coudre ses vêtements, cultiver, migrer...Certaines civilisations ont sombré en partie à cause du climat, comme les Grecs suite à la grande sécheresse en Méditerranée en 1.200 avant J-C. Et que dire de la Révolution française, qui arrive après plusieurs années de froid et de mauvaises récoltes ? Archéologue de formation, Lucas Pacotte est professeur d'histoire et auteur pour la chaîne Youtube "Passé sauvage". Avec Clothilde Chamussy, il publie "La grande histoire du climat - comment les humains s’adaptent depuis trois millions d’années" chez Robert Laffont.
Fri, 10 May 2024 - 10min - 2922 - Attal s'engage, Bardella s'envole... - Vos questions sms
C dans l'air du 9 mai 2024 - Attal s'engage, Bardella s'envole... A un mois jour pour jour des élections européennes, Valérie Hayer, tête de liste des macronistes, peine plus que jamais à imposer sa marque. Sondage après sondage, sa position devient plus inconfortable. Elle est très largement devancée par le RN de Jordan Bardella, sûr de sa force, qui caracole à près de 30% des intentions de vote. La candidate de la majorité est même désormais talonnée par le socialiste Raphaël Glucksmann. Récemment crédité de 14% des intentions de vote, ce dernier est aujourd'hui juste derrière sa rivale, donnée à 15%. Pour remobiliser son électorat, l'heure est à la mobilisation générale dans la majorité. Tous les ministres ont été appelés à se déployer sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Le chef du gouvernement Gabriel Attal donne l'exemple à ses troupes. Il quadrille ce jeudi la partie sud de la Bretagne, une région considérée comme clé de l'électorat de la majorité. De son côté, la candidate se rend à Bordeaux, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Elle sera en Corse demain et samedi. La période électorale ne va pas sans son lot de polémiques. En marge d'un meeting de Jordan Bardella et Marine Le Pen, le 1er mai dernier à Perpignan, les propos d'une bénévole des Restos du cœur ont été ont suscité la controverse. Au micro de TF1, Colombe, une sexagénaire au RSA, électrice du RN, a évoqué ses difficultés à vivre décemment et à trouver un emploi. La vidéo a été vue et partagée par des millions de personnes sur les réseaux sociaux. Dans la foulée de cette séquence, les Restos du cœur dont la "neutralité politique" est un "principe non négociable", ont indiqué samedi dernier que Colombe ne faisait plus partie de ses bénévoles, assurant qu'elle avait démissionné après un rappel au règlement. Un volontaire peut être en effet candidat à une élection mais doit dans ce cas rester discret sur ses activités au sein de l'association. Après les multiples réactions politiques, les Restos du cœur ont finalement annoncé lundi la réintégration de Colombe. A travers l'exemple de Colombe, RN se targue aujourd'hui d'être le représentant des laissés pour compte et mise sur ses promesses d'amélioration des conditions de vie des plus pauvres pour susciter l'espoir. Si l'extrême-droite semble plus influente que jamais dans l'Hexagone, en Italie, elle est au pouvoir. Georgia Meloni est en effet présidente du Conseil des ministres depuis 2022 après avoir utilisé les mêmes recettes que le Rassemblement national. Mais ses promesses en direction des classes populaires ont déjà fait long feu. La présidente du parti Frères d'Italie, a en réalité coupé plusieurs aides sociales. La main n'a finalement pas été tendue vers les catégories les plus pauvres de la population. Et ces dernières déchantent. La majorité peut-elle encore éviter une déconvenue lors du scrutin européen ? Le RN se vante d'être le parti des classes populaires, qu'en est-il vraiment ? Quel bilan tirer de l'exercice du pouvoir par l'extrême-droite en Italie ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Auteure de « L’Ombre d’un traître » - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - « Les Echos » - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La Fracture »
Thu, 09 May 2024 - 05min - 2921 - Attal s'engage, Bardella s'envole... - L'intégrale
C dans l'air du 9 mai 2024 - Attal s'engage, Bardella s'envole... A un mois jour pour jour des élections européennes, Valérie Hayer, tête de liste des macronistes, peine plus que jamais à imposer sa marque. Sondage après sondage, sa position devient plus inconfortable. Elle est très largement devancée par le RN de Jordan Bardella, sûr de sa force, qui caracole à près de 30% des intentions de vote. La candidate de la majorité est même désormais talonnée par le socialiste Raphaël Glucksmann. Récemment crédité de 14% des intentions de vote, ce dernier est aujourd'hui juste derrière sa rivale, donnée à 15%. Pour remobiliser son électorat, l'heure est à la mobilisation générale dans la majorité. Tous les ministres ont été appelés à se déployer sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Le chef du gouvernement Gabriel Attal donne l'exemple à ses troupes. Il quadrille ce jeudi la partie sud de la Bretagne, une région considérée comme clé de l'électorat de la majorité. De son côté, la candidate se rend à Bordeaux, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Elle sera en Corse demain et samedi. La période électorale ne va pas sans son lot de polémiques. En marge d'un meeting de Jordan Bardella et Marine Le Pen, le 1er mai dernier à Perpignan, les propos d'une bénévole des Restos du cœur ont été ont suscité la controverse. Au micro de TF1, Colombe, une sexagénaire au RSA, électrice du RN, a évoqué ses difficultés à vivre décemment et à trouver un emploi. La vidéo a été vue et partagée par des millions de personnes sur les réseaux sociaux. Dans la foulée de cette séquence, les Restos du cœur dont la "neutralité politique" est un "principe non négociable", ont indiqué samedi dernier que Colombe ne faisait plus partie de ses bénévoles, assurant qu'elle avait démissionné après un rappel au règlement. Un volontaire peut être en effet candidat à une élection mais doit dans ce cas rester discret sur ses activités au sein de l'association. Après les multiples réactions politiques, les Restos du cœur ont finalement annoncé lundi la réintégration de Colombe. A travers l'exemple de Colombe, RN se targue aujourd'hui d'être le représentant des laissés pour compte et mise sur ses promesses d'amélioration des conditions de vie des plus pauvres pour susciter l'espoir. Si l'extrême-droite semble plus influente que jamais dans l'Hexagone, en Italie, elle est au pouvoir. Georgia Meloni est en effet présidente du Conseil des ministres depuis 2022 après avoir utilisé les mêmes recettes que le Rassemblement national. Mais ses promesses en direction des classes populaires ont déjà fait long feu. La présidente du parti Frères d'Italie, a en réalité coupé plusieurs aides sociales. La main n'a finalement pas été tendue vers les catégories les plus pauvres de la population. Et ces dernières déchantent. La majorité peut-elle encore éviter une déconvenue lors du scrutin européen ? Le RN se vante d'être le parti des classes populaires, qu'en est-il vraiment ? Quel bilan tirer de l'exercice du pouvoir par l'extrême-droite en Italie ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Auteure de « L’Ombre d’un traître » - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - « Les Echos » - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La Fracture »
Thu, 09 May 2024 - 1h 04min - 2920 - Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter”
C dans l'air l'invité du 8 mai 2024 - Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” Sophie Sachnine a été dirigeante de médias pendant 25 ans, et accompagne aujourd’hui des entreprises dans l’évolution de leur stratégie. Elle publie “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l’Observatoire. Un plaidoyer dans lequel elle rend hommage à tous ses combats. Dans ce livre, elle dresse le portrait d’Élisabeth Badinter. “Il est une voix qui, depuis de nombreuses années, défend la cause des femmes sans compromission autant qu’elle porte une pensée universelle, une voix de sage qui prend toujours le temps d’expliquer. Et, chance inouïe, elle est toujours parmi nous. Cette voix, c’est Élisabeth Badinter”. Sophie Sachnine recueille aussi de nombreux témoignages de journalistes, de philosophes, de docteurs, de professeurs, d’anciens ministres, de fondatrices d’association féministe et même de femmes de la société civile qui sont admiratives de son parcours. Aujourd'hui le féminisme universaliste d’Élisabeth Badinter qui mêle un combat pour la liberté des femmes et un autre pour l’égalité de leurs droits avec les hommes a laissé la place au féminisme intersectionnel. Pour Sophie Sachnine, “je regrette qu’on oublie l’importance de l’universalisme”, “lorsqu’on regarde dans le détail, pas sûr que tout le monde mette la même signification derrière le mot, ni que les combats servent toujours la cause des femmes. En quelques décennies, il s’est affublé de multiples qualificatifs qui font qu’on n’en comprend parfois plus vraiment le sens, ni l’objectif”. Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l’Observatoire, reviendra sur l’ensemble de l'œuvre d’Élisabeth Badinter et sur tout ce que nous lui devons.
Thu, 09 May 2024 - 10min - 2919 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine - Vos questions sms
C dans l'air du 8 mai 2024 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine LES EXPERTS : - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM - Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Wed, 08 May 2024 - 08min - 2918 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine - L'intégrale
C dans l'air du 8 mai 2024 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine Vladimir Poutine plus puissant que jamais. Il y a un mois et demi, le dirigeant russe a été réélu à la tête de son pays avec plus de 87 % des voix, au terme d'un scrutin partiellement entaché par des irrégularités. Hier, sous les ors du Kremlin, il a prêté serment sur la constitution. C'était sa cinquième cérémonie d'investiture présidentielle, en un quart de siècle. Au pouvoir depuis 2000, avec une parenthèse lors de laquelle il fut chef du gouvernement, de 2008 à 2012, le président russe doit donc rester en place jusqu'en 2030. Un règne plus long que celui de Staline. Vladimir Poutine a inauguré ce cinquième mandat par un discours nationaliste et belliqueux. Il a évoqué la guerre en Ukraine et a assuré que la Russie sortira "plus forte" de "cette période difficile". Le dirigeant l'a même promis aux Russes : "Ensemble nous gagnerons." À l'entendre, la victoire contre les forces de Kiev, soutenues par l'Occident, apparaît "inéluctable". L'investiture du chef du Kremlin coïncide en tout cas avec une situation favorable pour l'armée russe sur le front ukrainien. Les humiliants revers subis au printemps et à l'automne 2022 semblent loin. Depuis mi-avril, les assauts russes dans l’Est ont en effet doublé d’intensité. Cette violente offensive généralisée intervient alors que l’Ukraine souffre toujours d’une pénurie de munitions. Les villes de Tchassiv Iar et Otcheretyné sont particulièrement ciblées. De plus, selon les renseignements occidentaux, Moscou se prépare à ouvrir un nouveau front vers la grande ville de Kharkiv dans les prochaines semaines. La menace nucléaire russe a, elle, fait son retour. Vladimir Poutine a ordonné lundi la tenue prochaine d’exercices nucléaires en réponse aux propos de dirigeants occidentaux, dont son homologue français Emmanuel Macron, concernant le possible envoi de soldats de l’Otan en Ukraine. Mais la menace ne s'arrête pas là. La perspective – terrifiante – d'une guerre ouverte entre la Russie et l'Europe fait en effet son chemin. En janvier dernier, Rob Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, affirmait qu'une guerre totale avec la Russie pourrait avoir lieu sous 20 ans. "Nous nous préparons à un conflit avec la Russie", avait-t-il indiqué. Cette perspective s'immisce également dans les esprits des autorités russes. Le colonel-général Vladimir Zarudnitski, pense ainsi que le conflit en Ukraine pourrait s'élargir à l'Europe. Il a affirmé que "la possibilité d'une escalade du conflit en Ukraine (...) ne peut être exclue". Une autre menace, plus palpable, plane sur la sécurité personnelle du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le Service de sécurité d’Ukraine a en effet affirmé hier avoir mis au jour un réseau d’agents des services secrets russes qui préparait l’assassinat de Volodymyr Zelensky et d’autres hauts responsables en Ukraine. De son côté, l’OTAN s’organise et bombe le torse. Le porte-avions Charles-de-Gaulle est ainsi parti lundi 22 avril pour une mission d’environ six semaines en Méditerranée. A son bord, pas moins 3000 marins. Une équipe de C dans l'air a pu embarquer. Akila, "aigle" en roumain, est le nom de cette mission au cours de laquelle le fleuron de la flotte française sera, et c'est inédit, sous commandement de l’Otan durant quinze jours. La France souhaite ainsi afficher sa forte implication au sein de l'alliance atlantique et montre les muscles face à l'agressivité russe. En Russie, face à un Poutine tout puissant. Difficile d'incarner encore une opposition politique. Depuis la mort de l'opposant numéro 1 du régime, Alexeï Navalny, la peur règne. Evgenia Kara-Murza, épouse du prisonnier politique russe Vladimir Kara-Murza, est inquiète pour le sort de son mari, condamné l'an passé à vingt-cinq ans de prison pour "haute trahison", et incarcéré dans des conditions très difficiles. Comme Navalny, il avait choisi de rester en Russie pour poursuivre la lutte. Militante pour les droits de l’Homme, son épouse continue en Occident le travail pour soutenir les prisonniers politiques en Russie et faire en sorte que le monde comprenne que "l’agression de Poutine contre l’Ukraine et les répressions à l’intérieur de la Russie sont très liées". Face à la Russie et à la pénurie de munitions, combien de temps l'Ukraine peut-elle tenir ? Face à la menace russe, que peut faire l’OTAN ? Et quel rôle la France peut-elle jouer au sein de cette alliance ? Quelle figure politique peut aujourd'hui encore incarner une opposition ? LES EXPERTS : - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM - Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Wed, 08 May 2024 - 1h 04min - 2917 - Laurent Valdiguié - La face cachée du PSG
C dans l'air, l'invité du 7 mai 2024 - Laurent Valdiguié, journaliste et co-auteur de PSG confidential (Robert Laffont) Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne. Avec François Vignolle, il publie "PSG Confidential : Argent, politique et barbouzeries, l’histoire secrète du club parisien" aux éditions Robert Laffont, dans lequel il s'immisce dans les coulisses politiques du PSG et de son propriétaire : l'émirat du Qatar. Ce livre dévoile "la sombre histoire du club de la capitale". Le cœur de l'enquête concerne la vente du PSG au Qatar en 2011. "L'émir adore le foot anglais mais le marché saturait en Angleterre. Et il a eu cette opportunité d'investir en France, un peu grâce à Nicolas Sarkozy", raconte François Vignolle à RTL. Pour les deux auteurs, "tout est né autour d’un déjeuner à l’Élysée, le 23 novembre 2010". Les deux enquêteurs indiquent que si le PSG a été racheté par les Qataris, c'est en échange du vote français donné au royaume pour l'organisation du Mondial 2022. "Ce 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy invite un certain nombre de personnes [dont] le prince héritier, son secrétaire général Claude Guéant et puis un invité de la dernière heure, Michel Platini". Le livre revient aussi sur plusieurs enquêtes qui ont été lancées sur des soupçons de barbouzeries d’anciens employés, des raids numériques à l’encontre des ennemis du PSG. Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne et co-auteur de "PSG Confidential" aux éditions Robert Laffont. Il reviendra sur l’histoire secrète du club parisien.
Wed, 08 May 2024 - 11min - 2916 - Décès de Bernard Pivot - Vos questions sms
C dans l'air du 7 mai 2024 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Éric FOTTORINO - Écrivain, co-fondateur des revues Zadig et Le 1 Hebdo - Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Patrice DUHAMEL - Éditorialiste et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de Le Chat et le renard - Fabrice LUCHINI - Acteur, en duplex
Tue, 07 May 2024 - 06min - 2915 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? - L'intégrale
C dans l'air du 7 mai 2024 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? Bernard Pivot est mort. À 89 ans, l'écrivain, animateur de télévision d'"Ouvrez les guillemets" puis d'"Apostrophes", s'est éteint hier à Neuilly-sur-Seine. L'ex-patron du magazine "Lire", auteur d'une vingtaine de livres, aura grandement contribué à la démocratisation de la littérature, lui qui obtint pourtant son bac de justesse avant de découvrir les plaisirs de la lecture lors de son embauche comme journaliste littéraire au Figaro. En janvier 1975, il lance "Apostrophes" sur Antenne 2, sorte de salon littéraire sur petit écran. Le succès est immédiat. Dans les années 1980, l'émission rassemble entre 2,5 millions et 6 millions de téléspectateurs. Les éditeurs s'arrachent l'accès à l'émission. En 1983, une enquête Ipsos établira qu’un tiers des achats de livres en France sont dus à "Apostrophes". Face à cette influence énorme, l'émission sera même un temps dans le viseur du gouvernement : "Nous avons des projets : enlever à une émission le monopole du choix des titres et des auteurs, accordé à l’arbitraire d’un seul homme qui exerce une véritable dictature sur le marché du livre", déclarera le conseiller culturel de François Mitterrand, Régis Debray. Cinquante ans après le lancement d'"Apostrophes", les livres n'ont plus la même popularité qu'avant. Certes, avec 4,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le secteur du livre a encore bien résisté en 2023, mais le temps de lecture s'érode considérablement. Les jeunes Français lisent en moyenne 19 minutes par jour pour leurs loisirs, soit 4 minutes en moins qu'en 2022, selon le Centre national du livre. En parallèle, le temps passé sur les écrans explose : 3h11 par jour chez les 7-19 ans, soit dix fois que le temps de lecture. Depuis que la Commission écrans a rendu son rapport au gouvernement, le Premier ministre Gabriel Attal tire la sonnette d'alarme : "L'addiction aux écrans chez les jeunes et les enfants est une catastrophe sanitaire et éducative en puissance", a déclaré à l'Assemblée nationale celui qui réfléchit à bloquer les réseaux sociaux pour les moins de 13 ans à l'aide d'un "verrou numérique". À l'étranger, plusieurs pays ont déjà pris des mesures radicales. En Chine, le gouvernement a voté une loi pour bloquer les téléphones portables pour tous les mineurs de 22h à 6h du matin. Derrière cette peur des écrans, c'est notre rapport à la technologie qui est questionné. Selon un rapport rendu au gouvernement en mars dernier, l’intelligence artificielle (IA) devrait avoir un impact positif sur l’emploi, mais il faut se préparer à la disparition de certains métiers. Les métiers de secrétaires, de comptables et de télévendeurs, seraient les plus menacés. En France, certaines société ont déjà remplacé une partie de leurs salariés par l'intelligence artificielle. C'est le cas d'Onclusive, une société de veille média qui a présenté un plan social prévoyant la suppression de 217 postes, soit plus de la moitié de ses effectifs, pour 52 nouveaux créés. En janvier, les syndicats du groupe ont engagé un cabinet d'avocat spécialisé en intelligence artificielle pour prouver qu'une telle suppression d'emplois affecterait nécessairement la qualité de service. Quel héritage laissera Bernard Pivot à la littérature ? Face aux écrans, les livres sont-ils amenés à disparaître ? Comment lutter contre l'envahissement de la technologie ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Éric FOTTORINO - Écrivain, co-fondateur des revues Zadig et Le 1 Hebdo - Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Patrice DUHAMEL - Éditorialiste et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de Le Chat et le renard - Fabrice LUCHINI - Acteur, en duplex
Tue, 07 May 2024 - 1h 03min - 2914 - David Baverez - Chine-Europe: la guerre économique est déclarée
C dans l'air, l'invité du 6 mai 2024 - David Baverez, investisseur installé à Hong Kong, auteur de Bienvenue en économie de guerre ! Pour la première fois depuis la pandémie de Covid, le président chinois Xi Jinping est de retour en France pour célébrer les 60 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine. Il entame une visite d'État de deux jours. “Les échanges porteront sur les crises internationales, au premier rang desquelles la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, les coopérations scientifiques, culturelles et sportives ainsi que sur nos actions communes face aux enjeux globaux, notamment l’urgence climatique, la protection de la biodiversité et la situation financière des pays les plus vulnérables” selon l’Élysée. Comme il y a un an en Chine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, sera associée à ces échanges lors d’une discussion aujourd’hui à Paris. En 2023, lors d'un déplacement en Chine, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison" à l'égard de l'Ukraine "et ramener tout le monde à la table des négociations". Un an plus tard, Paris souhaite toujours inciter Pékin à contribuer à une "résolution" du conflit en Ukraine. L’objectif pour la France est double : s'assurer que la Chine ne basculera pas dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev et compter sur Xi Jinping, seul acteur qui peut peser sur la Russie. Mercredi dernier, Bruxelles a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les pratiques discriminatoires de la Chine dans ses marchés publics de dispositifs médicaux. La Commission européenne a affirmé que “le marché chinois des dispositifs médicaux s’est progressivement fermé aux entreprises européennes et étrangères, ainsi qu’aux produits fabriqués dans l’UE”. David Baverez est investisseur installé à Hong Kong depuis 2012 et auteur de “Bienvenue en économie de guerre !”, aux éditions Novice, dans lequel il décrit l’émergence d’une Seconde Guerre froide, déclenchée par la guerre en Ukraine et le XXe congrès du parti communiste chinois. Alors que la Chine s’y prépare depuis 10 ans et que les Etats-Unis s’y sont adaptés rapidement, David Baverez affirme que “le rebond européen devra se construire autour de la redécouverte du courage politique”.
Tue, 07 May 2024 - 11min - 2913 - Chine : amie ou ennemie ? - Vos questions sms
C dans l'air du 6 mai 2024 - Chine : amie ou ennemie ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - MARION VAN RENTERGHEM. - Grand reporter, Chroniqueuse à L’Express, autrice du Piège Nord Stream - DOMINIQUE ANDRE - Journaliste à Radio France, ex-Correspondante à Pékin - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres - OLIVIER CADIC - Sénateur des Français établis hors de France
Mon, 06 May 2024 - 03min - 2912 - Chine : amie ou ennemie ? - L'intégrale
C dans l'air du 6 mai 2024 - Chine : amie ou ennemie ? C'est l'un des hommes les plus puissants au monde. Xi Jinping, président chinois depuis 2013, est reçu en grande pompe en France pour une visite d’État de deux jours. Une visite pendant laquelle les sujets de tension et de discussion potentiels ne manqueront pas. Car si le séjour du dirigeant chinois se veut amical (Emmanuel Macron l'amènera demain dans les Hautes-Pyrénées), les enjeux sont nombreux, à commencer par les tensions commerciales. Après s'être entretenu avec le chancelier Olaf Scholz pour « aligner leurs positions face à la Chine », Ursula von der Leyen vient en effet ce lundi à Paris pour exiger une concurrence « équitable » avec l'Empire du Milieu. « La Chine fabrique actuellement plus qu’elle ne vend en raison de sa faible demande intérieure. Cela conduit à un commerce déloyal... », accuse-t-elle. La guerre en Ukraine est l'autre sujet brûlant. Est-il possible de dissuader la Chine d’aider la Russie ? Telle est la question des diplomates occidentaux. Car le soutien que l’économie chinoise apporte à la Russie est important et permet à Moscou de redresser son industrie d’armement et d’en tirer un avantage dans le conflit. Paris veut, a minima, s'assurer que la Chine ne bascule pas dans un soutien clair à l'effort de guerre de Moscou. Mais Pékin semble bel et bien renforcer ses liens avec la Russie : Vladimir Poutine est attendu pour une nouvelle visite officielle en Chine dans quelques jours. Autre point de crispation : l'espionnage chinois dans certains pays occidentaux, notamment en France. Dans une stratégie du renseignement, la Chine traque toutes les données politiques qui lui permettent d’orienter sa propre politique étrangère. En Belgique, de 2019 à 2022, un espion chinois a même échangé avec Frank Creyelman, un ancien député belge. L’officier de renseignement sollicitait cet élu pour récolter des informations confidentielles, approcher des sources potentielles et transmettre des éléments de langage en faveur du pouvoir chinois. Alors, quelle est la stratégie de Macron face à Xi Jinping ? La Chine va-t-elle aider plus directement la Russie face à l'Ukraine ? Comment se prévenir de l'espionnage chinois ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - MARION VAN RENTERGHEM. - Grand reporter, Chroniqueuse à L’Express, autrice du Piège Nord Stream - DOMINIQUE ANDRE - Journaliste à Radio France, ex-Correspondante à Pékin - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres - OLIVIER CADIC - Sénateur des Français établis hors de France
Mon, 06 May 2024 - 1h 03min - 2911 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO - Vos questions sms
C dans l'air du 4 mai 2024 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO LES EXPERTS : - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société à L’Express - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - SOPHIE FAY - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de transports - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr
Sun, 05 May 2024 - 05min - 2910 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO - L'intégrale
C dans l'air du 4 mai 2024 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO Verra-t-on les rues de Paris remplies d’ordures pendant les JO ? Après les préavis de grève déposés par la Fédération services publics, c’est au tour des éboueurs municipaux d’agiter la menace durant la grande fête sportive. La CGT a en effet déposé un préavis de grève du 1ᵉʳ juillet au 8 septembre, soit pendant toute la période des Jeux. Le syndicat réclame une prime olympique de 1.900 euros pour tous, mais aussi une augmentation de 400 euros par mois. Une facture qui pourrait s’élever à 38 millions d’euros si la capitale cède à ces revendications. Les éboueurs ne sont pas les seuls à brandir le spectre d'un débrayage. Un appel à la grève a été lancé à la SNCF Île-de-France pour la journée du 21 mai. Les cheminots souhaitent de meilleures compensations liées aux jours travaillés pendant les JO. Des préavis ont également été déposés pour les trois branches de la fonction publique: Etat, collectivités territoriales et hôpital. "Il faut que les Jeux soient préparés d'un point de vue social", estime Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. De leur côté, les policiers du syndicat Alliance menacent de perturber le parcours de la flamme olympique si les compensations financières promises aux agents mobilisés pour les Jeux ne sont pas débloquées rapidement. Autre question qui se pose : celle des retombées réelles des JO pour la Seine-Saint-Denis. Car si les autorités vantent les bénéfices sociaux et les legs en équipements et infrastructures au-delà des Jeux, le président du conseil départemental, Stéphane Troussel, s’inquiète de la réelle pérennité de ces investissements. Piscines, quartiers, gares : la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, se métamorphose certes mais attend surtout de fortes retombées économiques pendant l’événement et ensuite. En attendant, à Paris et dans plusieurs villes, c'est le mouvement des étudiants pour un cessez-le-feu à Gaza qui agite la France. Et si, selon Matignon, « la fermeté est et restera totale », la question d'une étendue de ce mouvement et de sa durée se pose. À moins de trois mois des Jeux olympiques, celui-ci pourrait continuer à faire parler de lui en marge de l'événement sportif. Alors, l'Etat peut-il céder à toutes les revendications syndicales ? Quelles seront les retombées réelles des JO en Seine-Saint-Denis ? Le pouvement pro-palestinien peut-il se faire entendre pendant l'événement ? LES EXPERTS : - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société à L’Express - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - SOPHIE FAY - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de transports - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr
Sat, 04 May 2024 - 1h 08min - 2909 - Marc Lhermitte - Attractivité: La France championne d'Europe
C dans l'air l'invité du 3 mai 2024 - Marc Lhermitte, associé chez EY Le cabinet EY a publié hier son premier épisode du Baromètre 2024 de l’Attractivité de la France. Chaque année, EY observe les flux et mécanismes d’implantations internationales, et interroge plusieurs milliers de dirigeants d’entreprises étrangères pour mettre en lumière les marqueurs clés d’attractivité des pays européens. Alors que les mauvais chiffres économiques s’enchaînent pour la France notamment sur la dette publique, le cabinet EY révèle que pour la cinquième année consécutive, la France reste championne d’Europe de l’attractivité pour les projets d’investissements étrangers. Avec 1.194 projets d’implantation ou d’extension de sites annoncés l’an dernier, les entreprises étrangères ont davantage plébiscité la France que le Royaume-Uni et l’Allemagne qui ont respectivement concentré 985 et 733 annonces. Marc Lhermitte, associé chez EY, reviendra sur le baromètre 2024 de l’Attractivité de la France.
Sat, 04 May 2024 - 10min - 2908 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe - Vos questions sms
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro
Fri, 03 May 2024 - 05min - 2907 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe - L'intégrale
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe Macron persiste et signe. Interviewé par le journal britannique The Economist, le président français confirme « ne rien exclure concernant l'envoi de troupes au sol en Ukraine ». Des propos qui avaient fait réagir il y a quelques semaines : en désaccord, ses homologues européens avaient désavoué cette déclaration. Mais Emmanuel Macron maintient aujourd'hui sa position, et précise même que la question se poserait si « les Russes devaient percer des lignes de front ». « Si la Russie gagne en Ukraine, nous n’aurons plus de sécurité en Europe » argumente aussi le président de la République, quelques jours après son discours à la Sorbonne sur l'Europe qui ouvrait un débat sur une défense européenne. Pendant ce temps, en Géorgie, des scènes d’une violence rare ont eu lieu ce mercredi dans la capitale du pays, Tbilissi. Des manifestations géantes ont eu lieu contre une loi signifiant que « toutes ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger s’enregistre en tant qu’organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Une mesure destinée à obliger les organisations à faire preuve de « transparence » sur leur financement selon le gouvernement. Pour ses opposants, le texte s’inspire surtout d’une législation russe utilisée par Moscou pour réprimer les voix dissidentes. Cette loi arrive dans un contexte compliqué : près de 80 % des Géorgiens veulent intégrer l’Union européenne et sortir du règne d’influence du Kremlin. Enfin, aux Etats-Unis, Donald Trump a expliqué de son côté au journal le Time ce qu'il souhaitait mettre en place s'il était élu le 5 novembre prochain. Il en a profité pour ré-exprimer son hostilité vis-à-vis de l'OTAN, jusqu’à remettre en cause son principe de solidarité. Un point de crispation pour l'Europe car ces déclarations vont dans le sens de la Russie. Assurer la non-intervention américaine ouvrirait la porte au Kremlin pour de nouvelles agressions en Europe. Alors, Emmanuel Macron pourrait-il envoyer des troupes en Ukraine contre l'avis de ses alliés ? Comment analyser le situation en Géorgie ? L'arrivée de Trump au pouvoir pourrait-elle remettre en cause l'OTAN ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 03 May 2024 - 1h 04min - 2906 - Stéphane Faure - Dans la tête des jeunes européens
C dans l'air l'invité du 2 mai 2024 - Stéphane Faure, journaliste, auteur de 4000 km, chez Grasset. Le scrutin ne semble pas mobiliser les jeunes. Moins d'un tiers des jeunes de 18 à 24 ans (32%) se disent certains d'aller voter à ce scrutin, d'après un sondage Ipsos publié lundi 29 avril. À titre de comparaison, ils sont deux fois plus nombreux chez les plus de 70 ans. La majorité des jeunes n'est donc toujours pas très intéressée par cette élection. Stéphane Faure est journaliste, passionné de questions européennes. Il publie 4000km, chez Grasset, fruit de son périple à vélo à travers toute l’Europe. Il y livre des témoignages recueillis aux 4 coins du continent, grâce auxquels il essaie de comprendre à quoi aspire la jeunesse européenne alors que la guerre est revenue sur le sol ukrainien, et dresse une sorte de société idéale rêvée par un certain nombre de ses témoins. Le périple commence par Kiev, comme une évidence pour Stéphane Faure. "L’avenir de l’Europe se joue sur le champ de bataille ukrainien et je voulais que ça imprègne tout le livre". Pour lui, "en cet instant et pour la première fois de ma vie, j’entre dans un pays en guerre. Sur ma terre d’Europe. En une nuit, je change et de monde et de siècle". S’en suit ensuite près de 3 mois de voyage et 4000km. Stéphane Faure, journaliste et auteur de 4000km, chez Grasset, reviendra sur sa rencontre avec la jeunesse européenne, à quelques semaines des élections européennes.
Fri, 03 May 2024 - 11min - 2905 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas - Vos questions sms
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher)
Thu, 02 May 2024 - 04min - 2904 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas - L'intégrale
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas Aux États-Unis, la mobilisation pro-palestinienne qui avait commencé à l'université Columbia de New York s'est désormais propagée à environ 85 campus dans le pays, tandis que près de 800 étudiants ont déjà été arrêtés. Le campus de UCLA, à Los Angeles, a notamment été le théâtre de violentes émeutes dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants pro-palestiniens, contre-manifestants venus en découdre et policiers anti-émeutes. Si Joe Biden se tient pour l'instant à l'écart du débat, la Maison Blanche a condamné hier "le petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre". En France, après Sciences Po et La Sorbonne, c'est désormais dans les Instituts d'étude politique que certains étudiants réclament des comptes à leur administration. À Paris, les étudiants de Sciences Po participaient aujourd'hui à une réunion publique avec l'administration pour tenter de trouver une manière de résoudre la crise. Au cœur des revendications étudiantes, les partenariats de Sciences-Po avec quatre universités israéliennes. Certains estiment que l'école française finance indirectement la guerre à Gaza, tandis que d'autres considèrent que ces partenariats n'ont rien à faire dans le débat. De son côté, l'école a coupé court aux négociations sur ce point : "Les partenariats avec les universités sont les derniers ponts à couper. Nous devons respecter la pluralité comme nous respectons tous ces gens avec qui nous travaillons", a déclaré Arancha Gonzalez, directrice de l’école d’affaires internationales de Sciences Po. Ces derniers jours, plusieurs élus de La France insoumise se sont affichés avec les étudiants manifestant devant Sciences Po. Hier, c'est une nouvelle polémique qui a visé le groupe d'élus. Alors que des milliers de Français manifestaient pour la traditionnelle fête du Travail du 1er mai, à Lille, le candidat socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré de la manifestation après avoir été visé par des jets de peinture. Immédiatement, le candidat de gauche a accusé les Insoumis d'être à la manœuvre : "Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres". De leur côté, La France insoumise réfute : "Respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître", a tweeté sur X Jean-Luc Mélenchon. Une chose est sûre, à deux mois des élections européennes, ce nouvel incident entre deux gauches irréconciliables fait le jeu du RN qui creuse l'écart dans les sondages. Jordan Bardella est désormais crédité de 32% des suffrages contre 15,5% pour Renaissance et 12% pour Raphaël Glucksmann. Et l'extrême droite n'inquiète pas seulement en France. Lundi, en Italie, quelque 1 500 manifestants ont été aperçus faisant le salut fasciste, proche du salut nazi, dans les rues de Milan lors d’une commémoration de la mort du militant néofasciste Sergio Ramelli. Une semaine plus tôt, une autre mobilisation dans un cimetière de Milan célébrait l'héritage du dictateur Benito Mussolini, tandis que des centaines de personnes avaient été filmées en train de faire des saluts fascistes en janvier, lors d'un rassemblement d'extrême droite à Rome. Si la justice italienne a annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant ces faits, la recrudescence d'actions de groupuscules fascistes italiens interroge depuis que la dirigeante d'extrême droite Georgia Meloni est arrivée au pouvoir en 2022. Les mouvements pro-palestiniens peuvent ils bloquer les universités françaises ? Après un nouvel incident lors du 1er mai, les socialistes et La France insoumise sont-ils irréconciliables ? Et faut-il s'inquiéter de la banalisation des rassemblements d'extrême droite en Italie ? LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 02 May 2024 - 1h 03min - 2903 - Amine Benyamina - Exposition des enfants aux écrans: un rapport alarmant
C dans l'air l'invité du 1er mai 2024 - Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans Ce mardi, les experts de la Commission écrans ont rendu un rapport à Macron sur l'exposition des enfants aux écrans et aux réseaux sociaux. Ils préconisent d'interdire l'usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans et des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Ils parlent d'une "hyper connexion subie des enfants". Le rapport alerte sur "les stratégies de captation de l'attention des enfants" et les risques d'une surexposition des enfants aux écrans "pour leur santé, leur développement, leur avenir", mais aussi pour l'avenir "de notre société, notre civilisation". Les experts s’attardent sur le rôle des réseaux sociaux sur l'équilibre psychique des jeunes, notamment les risques de dépression ou d'anxiété. Pr Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans mise en place par Emmanuel Macron en janvier nous détaillera le rapport. Selon lui, "c'est une économie de la captation. Les parents sont quasiment hors-jeu, face à un marché qui s'est imposé à la société".
Thu, 02 May 2024 - 11min - 2902 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? - Vos questions sms
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont)
Wed, 01 May 2024 - 06min - 2901 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? - L'intégrale
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? Les avancées sont subtiles mais réelles. Deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, Moscou continue sa progression dans l'est du pays. Samedi, Kiev a confirmé avoir perdu "un tiers" du village d'Ocheretyne, au nord-ouest d'Avdiivka dans la région de Donetsk, à la suite de la dernière opération offensive russe. Non seulement les soldats au front manquent de munition depuis plusieurs mois, à cause de la lenteur des livraisons européennes, mais désormais l'Ukraine manque d'hommes. L'ancien commandant de l'armée Valerii Zaluzhny, estime notamment que le pays aurait besoin de 500 000 militaires pour tenir ses positions et assurer une rotation avec les soldats en première ligne. Début avril, Kiev a d'ailleurs fait voter une loi controversée sur la conscription militaire qui facilite le processus de recrutement des autorités et impose des sanctions contre les réfractaires, notamment ceux se trouvant à l'étranger. Rare bonne nouvelle pour le front ukrainien, Joe Biden a validé mercredi dernier l'envoi d'un premier paquet d’aide militaire d’un milliard de dollars (parmi les 61 milliards d'aide militaire adoptés par le Congrès), qui inclut notamment des projectiles capables d’atteindre des cibles situées à 300 kilomètres avec une rare précision. En matière de défense, Emmanuel Macron espère bousculer l'Union européenne. Dans un discours sur l'Europe à la Sorbonne, le président a dit vouloir créer une "Europe puissance" qui "se fait respecter", "assure sa sécurité" et reprend "son autonomie stratégique". Dans un entretien au groupe de presse régionale Ebra ce samedi, Emmanuel Macron est allé plus loin en soumettant l'idée d'inclure "l'arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine." Une déclaration qui n'a pas manqué de provoquer l'ire de ses opposants politiques. "Sous couvert de défense du sol européen, Macron veut liquider l’autonomie stratégique française", a critiqué sur X le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud. "Macron [était] en train de devenir un danger national." "Après l’arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU qui sera lui aussi bradé à l’Union européenne", s'est alarmé l’eurodéputé RN Thierry Mariani. Depuis le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, la France est le seul État membre de l'UE à disposer de l'arme nucléaire. En France, la loi de programmation militaire de 2024-2030 promulguée en août dernier a donné l'exemple avec un budget, qualifié d'historique, de 413 milliards d'euros. Parmi ses mesures, le doublement de la réserve opérationnelle qui compte actuellement 40 000 soldats, au même titre que les engagés, mais à temps partiel. En temps normal, les réservistes soulagent les personnels d'active pour leurs missions dédiées, par exemple l'opération Sentinelle. Mais avec le début de la guerre en Ukraine, leur rôle pourrait prendre une autre mesure. Combien de temps l'Ukraine peut-elle encore tenir le front ? La France peut-elle partager l'arme nucléaire avec d'autres pays européens ? Et qui sont les milliers de militaires français de la réserve opérationnelle ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 01 May 2024 - 1h 03min - 2900 - Gilles Keppel - 7 octobre: le conflit de civilisations
C dans l'air l'invité du 30 avril 2024 - Gilles Keppel, politologue, spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de “Holocaustes” aux éditions Plon. Gilles Kepel analyse le Proche-Orient depuis quarante ans. Il publie "Holocaustes" aux éditions Plon, dans lequel il livre des pistes de réflexion pour mieux comprendre le conflit qui oppose Israël et la Palestine, mais aussi les conséquences géopolitiques contre l'Occident depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023.
Wed, 01 May 2024 - 11min - 2899 - Sciences Po : la polémique... et la contagion - Vos questions sms
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
Tue, 30 Apr 2024 - 06min - 2898 - Sciences Po : la polémique... et la contagion - L'intégrale
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion Alors que les négociations se poursuivent pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, en France la mobilisation des étudiants de Sciences Po continue de faire des vagues. Impulsé à Sciences Po Paris la semaine dernière par une cinquantaine d’étudiants, le mouvement de blocage, appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a gagné hier la Sorbonne. Une vingtaine d’étudiants ont été délogés par la police alors qu’ils installaient un campement dans la cours de l’établissement. Aujourd’hui des actions ont été menées par des étudiants dans plusieurs campus de Sciences Po notamment à Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes mais aussi à l'université Tolbiac à Paris. A Sciences Po Paris, où le blocage a pris fin vendredi dernier après un accord avec la direction de l'établissement sur l’organisation d’un débat ce jeudi visant à discuter de la guerre à Gaza, la polémique se poursuit dans la classe politique. Les Républicains accusent la direction d'avoir "plié" face aux exigences de quelques centaines de militants et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a annoncé "suspendre" ses financements à destination de l’école "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies". "L’État ne coupera pas la subvention à Sciences Po, l’État discute d’un contrat comme tous les établissements avec Sciences Po et on a un levier", a indiqué de son côté ce matin la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "La communication interne a laissé croire qu’il y avait abandon de sanctions, c’est faux". D’autre part "il n’y aura aucun positionnement de l’institution, aucun boycott des relations avec les académies d’Israël. La direction de Sciences Po est alignée sur cette position", a également assuré Sylvie Retailleau. Le Premier ministre Gabriel Attal avait déploré, ce samedi, "un spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques, notamment La France Insoumise". La patronne du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui avait répondu : "Nous n'avons en aucun cas instrumentalisé les gens. La jeunesse a un cerveau, elle sait pourquoi elle fait ça". Elle avait justifié la présence de certains de ses collègues pour "éviter que le blocage se déroule mal", alors que la préfecture avait ordonné l'évacuation de l'école. Mathilde Panot avait également appelé à un rassemblement ce mardi matin pour "pour la liberté d’opinion" et pour protester contre la "censure" du gouvernement à l’encontre des insoumis au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan étaient entendues par la police pour "apologie du terrorisme". Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre. Du côté de l’extrême droite, le vice-président RN de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu a vivement critiqué l'accord trouvé. "La direction de Sciences Po et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur de La France insoumise, de la violence de l'extrême gauche. Donc ils préfèrent laisser faire" (…) C’est un braquage que fait la LFI de nos établissements d’enseignement et le gouvernement est totalement passif", a affirmé l’élu RN, estimant que "se laissez-faire fabrique de l’antisémitisme" et que l’école "a perdu totalement son âme". Aux Etats-Unis, le conflit au Proche-Orient occupe également le devant de la scène politique avec la mobilisation massive d’étudiants pro-palestiniens dans les campus. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où 100 personnes ont été interpellées le 18 avril dernier. Depuis, la vague de protestation s’est étendue dans de nombreuses universités du pays et des centaines d’étudiants, enseignants et militants ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice. L’ONU s’est dit "inquiète" ce mardi de "l’impact disproportionné" des interventions de la police sur des campus d’universités aux États-Unis, pour y déloger des manifestants pro-palestiniens. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
Tue, 30 Apr 2024 - 1h 03min - 2897 - Bruno Tertrais - Dissuasion nucléaire: on partage?
C dans l'air l'invité du 29 avril 2024 - Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de "La Guerre des mondes" et "Pax atomica". A la Sorbonne le 25 avril, Emmanuel Macron a plaidé pour bâtir un "concept stratégique" de "défense européenne crédible". Il estime que la puissance de dissuasion nucléaire française ne doit pas être exclue. "Être crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes. Et il y a l’arme nucléaire : la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourrait à la crédibilité de la défense européenne", a-t-il précisé dans un entretien avec les journaux du groupe Ebra. Il souhaite donc "ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine". C’est le cas de l’Italie et de la Belgique. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne, reviendra sur les récentes déclarations du président de la République qui s’est dit prêt "ouvrir le débat" d’une défense européenne qui comprendrait aussi l’arme nucléaire - que la France est la seule à posséder dans l’UE depuis le Brexit.
Tue, 30 Apr 2024 - 10min - 2896 - Depardieu : garde à vue - Vos questions sms
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
Mon, 29 Apr 2024 - 04min - 2895 - Depardieu : garde à vue - L'intégrale
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
Mon, 29 Apr 2024 - 1h 04min - 2894 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? - Vos questions sms
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés"
Sat, 27 Apr 2024 - 04min - 2893 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? - L'intégrale
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? Bercy peut souffler un grand coup. L'agence de notation Moody's a annoncé hier qu'elle ne dégradait pas la note souveraine française, "Aa2". Elle juge la perspective stable, et le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays. Pour l'exécutif, c'est le soulagement, d'autant que les élections européennes approchent à grand pas : "Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la république : être sous les 3% de déficit en 2027", a réagi le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Pourtant ce résultat est inattendu : avec 5,5 % de déficit public en 2023 contre 4,9 espéré, l'économie française va mal. La France affiche même le troisième plus fort ratio de dette (110,6% du PIB) de l'UE après la Grèce et l'Italie. Et le déficit pourrait bien se creuser. À trois mois de l'ouverture des JO de Paris, médecins, policiers et gendarmes, ou encore conducteurs de la RATP, ont obtenu des primes. Le gouvernement a cédé à la pression des syndicats qui avaient déposé des préavis de grève pour la période des Jeux. Alors que Bercy tremble à chaque nouvelle notation, au Portugal, la sérénité est de mise. Le pays collectionne les A depuis quelques années chez Moody's, Fitch et tout récemment Standard & Poor's. Huit ans après l'intervention de la Troïka pour sauver le Portugal de la faillite, et un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, le pays n'a plus le même visage. Le taux de chômage est de 6,5%, la croissance de 2,3% sur l'année 2023 tandis que la dette publique a énormément diminué à 98,7% du PIB. Le pays profite énormément de son attractivité touristique, qui rapporte environ 15% du PIB. En 2023, le Portugal a accueilli 30 millions de touristes pour 25 milliards d'euros de recettes. Un tourisme effréné qui n'est pas sans conséquence sur le quotidien des Portugais. Ces dernières années, le prix des logements a explosé, et les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Le miracle économique portugais a donc sa part d'ombre. En France, certaines catégories de la population sont plus touchées que d'autres par la crise économique. C'est le cas des mères célibataires, mises en difficulté par l’inflation et l’absence de politique d’aide spécifique. Selon Libération, elles représentent 20% des dossiers de surendettement traités à la Banque de France en 2023 alors qu'elles ne représentent que 10% des ménages. Et quand elles sont payées au smic, elles sont deux fois plus exposées à la pauvreté monétaire que les autres salariés avec la même rémunération. Début avril, une proposition de loi transpartisane a été déposée à l'Assemblée nationale pour établir de nouveaux droits spécifiques pour les parents isolés et "lutter contre la précarité des familles monoparentales. Certaines de ses mesures devraient être examinées en mai. Les Jeux olympiques vont-ils aggraver la situation économiques de la France ? Doit-on redouter des grèves pendant la compétition ? Comment le Portugal a-t-il réussi à assainir ses finances publiques depuis la crise de 2011 ? Et pourquoi les mères célibataires subissent elles davantage la crise que les autres catégories de la population française ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 27 Apr 2024 - 1h 08min - 2892 - Antoine Flahault - Prévention: Le secret de la longévité
C dans l'air l'invité du 26 avril 2024 - Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur de santé publique, auteur de "Prévenez-moi !", publié aux éditions Robert Laffont. Sa parole durant l'épidémie de Covid était bienvenue, scientifique et posée. Le professeur Antoine Flahault expose dans un essai original, écrit sous forme de roman, les bienfaits d'une politique de santé qui serait davantage fondée sur la prévention des maladies. Dans cet ouvrage, il passe en revue les principales stratégies en matière de santé, et livre quelques pistes. Pour l'épidémiologiste, l'enjeu n'est pas seulement de vivre plus longtemps mais de rester plus longtemps en bonne santé.
Sat, 27 Apr 2024 - 10min - 2891 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité
C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité LES EXPERTS : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Fri, 26 Apr 2024 - 05min - 2890 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité - L'intégrale
C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité Un couvre-feu pour les mineurs ? Le ministre de l’Intérieur a apporté hier un soutien appuyé aux maires qui, comme à Béziers ou Nice, ont décidé d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Une mesure qu’il l’a lui-même mis en pratique entre 20 heures et 5 heures à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. "Il n’est pas normal que des enfants, des adolescents, des mineurs soient dans la rue à minuit, une heure, deux heures du matin. Ils doivent être chez eux, ils doivent dormir, ils doivent aller le lendemain à l’école", a expliqué Gérald Darmanin, jeudi soir, sur le plateau du journal de France 3 Occitanie. "Je suis favorable au couvre-feu qui touche les mineurs. Les mineurs, ça doit être chez eux, chez leurs parents. Et les maires qui ont la compétence pour prendre des arrêtés, en effet, comme l’État, pour empêcher ces mineurs d’être dehors, notamment les moins de 13 ans […], je les soutiens. Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront", a-t-il poursuivi. Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte où la France a connu ces dernières semaines une succession de faits divers sinistres impliquant des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Philippe, 22 ans, à Grande-Synthe par des agresseurs présumés de 14 et 15 ans, celui de Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui a provoqué l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. A la demande du président de la République, le Premier ministre a lancé une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes, avec l’idée de présenter un projet de loi avant l’été. Parallèlement Gabriel Attal a prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", aides aux parents et aux familles monoparentales, accueil dans les collèges de 8 h à 18 h pour éviter que les élèves ne trainent dans les rues ou encore internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations". Dans la foulée, le chef du gouvernement était lundi au lycée du Parc impérial, à Nice, afin de visiter un internat d’expérimentation où des jeunes en difficulté sont accueillis pendant les vacances scolaires. Cela concerne des "élèves décrocheurs" et des "primo-délinquants" a expliqué le Premier ministre. Si cette expérimentation de 15 jours porte ses fruits, le dispositif pourrait être généralisé à l’avenir sur tout le territoire. L’exécutif veut également mieux réguler les écrans et notamment les réseaux sociaux qui sont "un accélérateur de haine" et un "catalyseur de violence" selon le chef du gouvernement. Pour cela, le président Emmanuel Macron a demandé à une commission de se réunir pour faire des propositions en ce sens. Celle-ci rendra ses conclusions d’ici la fin du mois. Gabriel Attal a indiqué que l'exécutif "n'exclut aucune piste". Le Premier ministre s’est également dit prêt à ouvrir le débat sur des "atténuations à l'excuse de minorité", principe qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur. Autant d’annonces qui ont fait vivement réagir et n’ont pas convaincu l’opposition, les associations, les professionnels de l’éducation mais aussi de la justice (avocats et magistrats). Alors que prévoit le plan du gouvernement ? Quelles solutions pour lutter contre la violence des mineurs ? Comment sont-ils jugés aujourd’hui ? Pourquoi les écrans sont-ils pointés du doigt ? Comment mieux les réguler ? LES EXPERTS : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Fri, 26 Apr 2024 - 1h 03min - 2889 - François Molins - Terrorisme: un magistrat en première ligne
C dans l'air l'invité du 25 avril 2024 - François Molins, l’ex-procureur publie ses mémoires "Au nom du peuple français", aux éditions Flammarion. L’occasion de plonger dans les "méandres" de la justice, et revenir sur des moments forts de sa carrière. Le magistrat le plus connu de France rembobine sa carrière et offre une plongée dans le monde judiciaire. Figure majeure de la lutte contre le terrorisme pendant les attentats qui ont frappé la France ces dernières années, en particulier entre 2012 et 2018, François Molins livre un récit intime et captivant. Une immersion "au cœur de l’institution judiciaire à laquelle il s’est dédié quarante-six ans durant, avec toujours la même boussole : l’indignation face à l’injustice". Le livre évoque aussi plusieurs procès dans de grandes affaires politico-financières, dont "Bygmalion, Cahuzac, Dupond-Moretti", auquel le magistrat a contribué en incarnant "un inflexible contre-pouvoir". Le haut magistrat avait quitté ses fonctions en juin 2023, partant à la retraite après "quarante-six ans et demi au service" de la justice. Il avait terminé sa brillante carrière à la Cour de cassation, où il officiait en tant que procureur général depuis 2018. Celui-ci avait marqué les esprits avec sa liberté de ton.
Fri, 26 Apr 2024 - 11min - 2888 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? - Vos questions sms
C dans l'air du 25 avril 2024 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles – L’opinion - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision
Thu, 25 Apr 2024 - 06min - 2887 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? - L'intégrale
C dans l'air du 25 avril 2024 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? A l’approche des élections européennes de juin, les cas d’ingérence étrangère présumée s’accumulent. Lundi, une nouvelle affaire impliquant l’assistant du député européen allemand Maximilian Krah, figure du parti d’extrême droite allemand AfD, a secoué la dernière session plénière du Parlement. L’homme, Jian G., a été arrêté à Dresde, dans l’Est de l’Allemagne, et son domicile a été perquisitionné. Il est accusé d’avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d’avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois, a expliqué le parquet dans un communiqué. Le mois dernier, les autorités tchèques et belges ont découvert ce qu’elles considèrent comme un réseau de propagande russe qui compte plusieurs députés européens parmi ses bénéficiaires financiers dont de nombreuses figures de l’extrême droite. Parmi elles, figurerait la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilian Krah. Le groupe des Verts au Parlement européen a demandé une enquête rapide sur les ingérences étrangères au sein de l'institution. "Avec un "Chinagate" qui s'ajoute à un "Russiagate", le Parlement européen doit accélérer son enquête", a indiqué le groupe, réclamant que des résultats préliminaires soient publiés avant les élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin. Des ingérences étrangères qui sont prises très au sérieux en Europe et notamment en France. Cyberattaques, corruption, fausses informations... Le pays est particulièrement ciblé par la Russie et la Chine. Ces dernières semaines, il y a par exemple eu un faux site de recrutement de l'armée usurpe l'identité de l'armée française pour demander aux Français de s'engager en Ukraine, ou encore une vidéo faussement attribuée à la radio RFI, évoquant une épidémie de tuberculose à cause de soldats ukrainiens dans des hôpitaux français. Dernièrement, c'est le candidat du PS Raphaël Glucksmann qui a été victime d'une intox relayée par des comptes liées à la Chine. Autant de fake news susceptibles de perturber les élections à laquelle l’exécutif entend s’attaquer. Le ministre chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot a ainsi présenté ce mercredi son dispositif pour lutter contre la désinformation. Le gouvernement veut que les réseaux sociaux "déviralisent", c'est-à-dire restreignent la diffusion, voire suppriment rapidement des contenus faux concernant la campagne, notamment lors de la période de réserve, très sensible qui commence le vendredi soir à minuit, qui précédera le vote. "Nous devons augmenter notre capacité à lutter contre les ingérences et la propagande, en particulier en ces temps électoraux" a déclaré ce jeudi le chef de l’Etat dans un discours sur l’UE prononcé à la Sorbonne. À six semaines des élections européennes, le président de la République a défendu une Europe qu'il veut "plus souveraine et plus puissante". Pour cela, Emmanuel Macron entend bien "influer sur l'agenda" de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin et propose de bâtir une "défense européenne crédible", de "construire l’Europe de l’atome" et d’inscrire dans les traités "la préférence européenne" dans "la défense et le spatial". Et, alors que la campagne de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, patine, loin derrière la liste du RN menée par Jordan Bardella, le chef de l’Etat a affirmé : "L’Europe n’est pas un guichet dans lequel on accepte en quelque sorte de choisir les principes, ajoutant d’un ton grave : "Notre Europe aujourd’hui est mortelle. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix". LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles – L’opinion - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision
Thu, 25 Apr 2024 - 1h 03min
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