54 contes d’Afrique

Il y avait dans le village voisin, un homme nommé Rukundo. Rukundo aimait la chasse. Il adorait avoir beaucoup de viande et ne voulait partager avec personne.

- Fais attention Rukundo, lui dit un autre chasseur, il y a un génie dans cette forêt. Il n’aime pas qu’on s’attaque aux animaux impunément*.

- Ce sont des sottises*, dit Rukundo. Je chasserai comme je le voudrai et rien ne m’arrivera.

Il existait autrefois un village du nom de Fongo Tongo. Ce village avait une particularité : près de lui, se trouvait une chute d’eau où vivaient des sirènes. Les sirènes et les hommes cohabitaient depuis de nombreuses années. Lorsque les hommes avaient besoin de poissons, ils demandaient de l’aide aux sirènes. En contrepartie, ils n’avaient pas le droit de polluer l’eau qui était l’habitat des sirènes.

L’hyène, sous l’apparence humaine, venait régulièrement aider la vieille femme à écraser ses graines de palme. Tout en les écrasant, il guettait de loin le mouton bien dodu attaché à un arbre...

« Parole du roi ! L’homme qui se présentera au palais dès l’aube, sera l’époux de la princesse. »

Igal Chidal résolut en son cœur de commencer son voyage vers le palais du roi cette même nuit. Ainsi, il était sûr d’y arriver avant les autres prétendants…

Un jour, le serpent Ngul eut faim. Il sortit sur le chemin entre le village et la plaine verdoyante. Il ouvrit grandement sa bouche en mettant une lèvre au sol et l’autre au- dessus du ciel. Les gens qui empruntaient le chemin, marchaient tous inconsciemment à l’intérieur de sa gueule. Ils ne pouvaient rien voir parce que sa gueule était très très grande. Quand le serpent fut rassasié, il ferma la bouche, enfermant ainsi tous ceux qui avaient emprunté le chemin.

Un bon matin, le chimpanzé qui se promenait vit un papayer, avec de belles et grosses papayes bien mûres. Il pensa à l’avertissement du Bon Dieu, mais la faim prit le dessus et il grimpa dévorer quelques papayes…

Malgré les avertissements répétés de son ami, Defari l’écureuil continuait d’aller grignoter dans le champ en plein jour.

Un jour, le cultivateur, décidé à trouver le coupable*, resta à l’entrée du champ. Il était accompagné de ses trois chiens. Defari arriva, examina le champ, mais ne remarqua pas les chiens. Il commença alors à arracher les arachides.

Quelques jours plus tard, l’arbre se mit à pousser et devint très grand. Tizan était très heureux. Un beau matin, après avoir terminé ses tâches, Tizan grimpa au sommet de l’arbre et se délecta* de ses gâteaux-canettes. Pendant qu’il se régalait, une vieille dame passa sous l’arbre et se mit à lui parler.

- Bonjour mon petit, dit la vieille dame. Aide-moi s’il te plaît, je n’ai rien mangé depuis des jours. Peux-tu descendre et me remettre quelques friandises de ton arbre ?

Il y a très longtemps, les ânes étaient libres. Ils vivaient avec tous les animaux dans la savane et ne connaissaient pas les hommes. Un jour, un homme alla à la chasse. Après avoir capturé sa proie, il se rendit compte qu’elle était lourde et difficile à porter.

L’homme décida alors de se rendre au village pour y chercher de l’aide. Sur son chemin, il rencontra un âne qui se promenait. « Tiens, je pourrais mettre ma proie sur le dos de cet âne », se dit l’homme, « cela me faciliterai la tâche ». L’homme se rapprocha de l’âne et mit la proie sur son dos. L’âne n’opposa aucune résistance et suivit l’homme…