Nach Genre filtern
Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie sur terre. Anne-Cécile Bras vous propose de rendre compte de cette actualité sur tous les continents, pour décrypter les avancées ou les reculs de nos actions face à notre environnement en devenir. Une émission réalisée par François Porcheron, coordonnée par Caroline Filliette. *** Diffusions le mercredi (pour Le Club de C'est pas du vent), le jeudi et le vendredi vers toutes cibles à 14h10 TU et 23h10 TU.
- 399 - Petites bêtes mais grande histoire, la biologie évolutive des insectes
L’histoire de la Terre a commencé, il y a 4,5 milliards d’années. Si nous réduisons cette immense histoire de l’évolution à 24h, l’homme n’arrive qu’à… 23h59. Mais c’est fou de constater le bazar que nous avons mis en si peu de temps... Nous avons réussi à dérégler le climat et à déclencher une extinction de l’ensemble des autres vivants à une vitesse inédite.
C’est fou et c’est suicidaire car comme nous allons vous le démontrer dans cette émission, il n’y a pas une minute de notre vie qui ne soit pas en interactions avec l’ensemble de la biodiversité dont nous faisons partie !!! L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, ce que nous mangeons, nos médicaments, nos vêtements en dépendent… Notre peau et notre tube digestif hébergent même des milliards de bactéries, de virus et de champignons... Ok, me direz-vous et moi je fais quoi ? Et bien votre pouvoir est immense et nous allons vous le démontrer avec notre invité !
Avec Philippe Grandcolas, écologue et systématicien de formation. Ses travaux sont dédiés à la systématique et la biologie évolutive des insectes, l’exploration du vivant via des approches comparative et phylogénétique pour Biodiversité, aux éditions Tana, dans la collection Fake or not.
Thu, 14 Nov 2024 - 398 - Le Club de C'est pas du Vent - 13 novembre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
Avec
- Mickaël Correia, journaliste environnement chez Médiapart : Inondations en Espagne : les classes populaires en première ligne
-Thuy Duong Nguyen du service vietnamien : le blanchissement des coraux au Vietnam
- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la Cop 29 qui se tient actuellement à Bakou
- Margaux Ratayzyk du service environnement de RFI : trois villes des Balkans figurent dans le top 10 mondial des villes où l'air est le plus pollué : Belgrade, Sarajevo et Pristina.
Chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Harouna Neya du Burkina Faso pour son film « Quand le plastique nourrit »
Chronique culture : Caroline Filliette sur le Greenwashing Comedy Club.
Wed, 13 Nov 2024 - 397 - La Vjosa : en Albanie, l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe, menacé par le tourisme...
Direction l’Albanie. Ce petit pays du sud-est de l’Europe abrite l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe. Mais ce refuge de biodiversité est désormais menacé par l’explosion du tourisme de masse et la construction d’infrastructures dans des zones naturelles fragiles. Reportage de Louis Seiller.
On les connait davantage sous le nom de zones humides. Ce sont les marais, les tourbières, les étangs, les lagons, les rivières. Elles nous rendent d’immenses services depuis des siècles, sans que nous en mesurions réellement l’importance. Mais depuis que ces zones sont menacées par les activités humaines, notre regard sur ces terres d’eau change et c’est tant mieux car sans elles, point de vie. Notre invité, Tobias Salathé, spécialiste des zones humides, coordinateur du projet Terres d’eau pour la fondation Tour du Valat et auteur de Les terres d’eau, aux éditions Buchet Chastel, nous dira que face aux bouleversements qui nous menacent, climat, biodiversité, pollution, la solution est peut-être dans ces terres d’eau.
Et puis nous partirons en Albanie, un petit pays du sud-est de l’Europe pour parler de gestion de l’eau, alors que la pression est de plus en plus forte sur le Delta de la Vjosa, l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe, notre reporter Louis Seiller a suivi une équipe de biologistes partie explorer et étudier la richesse de ce delta. Reportage à suivre dans l’émission.
Fri, 08 Nov 2024 - 396 - S'aimer la Terre
«L’écologie sera décoloniale ou ne sera pas», annonçait Malcom Ferdinand, dans son précédent livre. Aujourd’hui, le philosophe et politiste martiniquais publie S’aimer la Terre, défaire l’habiter colonialpour comprendre et interpréter le scandale du chlordécone, qui a profondément pollué les Antilles.
C’est l’un des plus gros scandale sanitaire et environnemental en France : Le Chlordécone. Cet insecticide a été massivement utilisé aux Antilles pour lutter contre le charançon du Bananier entre 1972 et 1993 alors que sa toxicité était avérée. Mais alors qu’un pays comme les USA l’interdit en 1976, il faut attendre 1990 pour que la France le retire enfin….sauf en Guadeloupe et en Martinique où il est utilisé jusqu’en 1993 avec des conséquences humaines désastreuse. Pourtant, malgré la reconnaissance de ce scandale, la France a bénéficié d’un non-lieu en janvier 2023, provoquant l’incompréhension, la colère et la défiance des habitants envers l’Etat. Mais cette pollution massive est-elle seulement un triste écocide ? Et une question revient inlassablement : Comment en-est-on arrivé là ? La réponse est plus complexe qu’on ne l’imagine et elle questionne notre rapport à la terre, au vivant, à l’homme et à sa pathétique volonté de dominer, à la fois la nature et ses propres congénères
Avec Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement de l'University College London, docteur en Philosophie politique de l’Université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine), pour son ouvrage S’aimer la Terre, défaire l’habiter colonial, paru au Seuil.
Thu, 07 Nov 2024 - 395 - Le Club de C'est pas du Vent - 6 novembre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
Avec
- Anne-Sophie Novel de Disclose nous présentera Planète Investigation
- Vasile Damian du service roumain nous parlera des récentes inondations en Roumanie
- Simon Rozé chef du service environnement de RFI
- Stefanie Schüler du service environnement de RFI
La Chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Audrey Kuissi du Cameroun pour son film « L'agriculture face aux aléas climatiques ».
Il sera largement question dans cette émission des élections américaines et de la victoire de Donald Trump.
Wed, 06 Nov 2024 - 394 - Cyclones, ouragans, typhons... À quoi faut-il s'attendre ?
Le 1er juillet 2024, le précoce et très puissant ouragan Béryl a surpris tout le monde. De catégorie 5, il a ravagé des îles des Caraïbes et causé de nombreux dégâts matériels et humains au Mexique et aux États-Unis. Ce phénomène a confirmé les prévisions des météorologues qui annonçaient une saison cyclonique intense. Des prévisions renforcées par les récents travaux de l’équipe de recherche sur la météo tropicale et le climat de l’Université du Colorado. (Rediffusion du 18 juillet 2024)
Mais comment se forment ces vents qui soufflent à plus de 200 km/h et qui transportent des pluies torrentielles ? Ces événements extrêmes vont-ils se multiplier et/ou se renforcer avec le changement climatique ? Pour comprendre comment les scientifiques tentent de répondre à ces questions, nous vous emmenons dans l’océan Indien, sur l’île de La Réunion visiter le laboratoire de l'Atmosphère et des Cyclones.
Reportage à La Réunion de Samuel Turpin, sur l’Observatoire du Maido.
Avec Françoise Vimeux, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Elle travaille au Laboratoire HydroSciences Montpellier (HSM) et au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au sud de Paris.
Reportage financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Fri, 01 Nov 2024 - 393 - Le téléphérique urbain, une solution qui monte
C’est un véritable casse-tête. Avec une population jeune qui devrait doubler d’ici 2050, l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne est confronté à un problème complexe : comment accompagner le développement de leurs villes qui connaissent les rythmes de croissance les plus rapides du monde ? Lagos et Kinshasa, par exemple, devraient abriter chacune plus de 20 millions d’habitants d’ici 2030 ! (Rediffusion du 28/06/2024).
La question du transport est particulièrement complexe. 80% des citadins africains ne possèdent pas de véhicule. Ils dépendent donc de l’offre. Quelle est la meilleure stratégie à adopter pour non seulement fluidifier le trafic, mais aussi pour limiter la pollution ? Antananarivo, la capitale malgache a inauguré cette semaine son téléphérique urbain. Un mode de transport efficace pour désenclaver des quartiers isolés mais qui implique aussi de nombreuses contraintes...
Reportage à La Réunion de Samuel Turpin sur le téléphérique Papang lancé, il y a deux ans, sur l’île de La Réunion.
Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Avec Jean-Jacques Helluin, de COTADU (Organisation Non Gouvernementale internationale, créée en 1980 à Dakar pendant la Conférence mondiale sur le transport urbain. Sa vocation est de promouvoir la mobilité urbaine durable dans les villes du Sud). Ingénieur et urbaniste avec plus de 20 ans d’expérience dans les villes du Sud, Jean-Jacques Helluin assure la direction générale de l’association.
Thu, 31 Oct 2024 - 392 - L'eau douce est rare et précieuse
L’eau, c’est la vie, or nous vivons à crédit ! Selon la Commission mondiale de l’économie sur l’eau, nous avons franchi les limites planétaires de cette ressource vitale et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la demande en eau devrait dépasser l’offre du cycle naturel, d’ici la fin de cette décennie ! Rediffusion du 25 juillet 2024.
En cause, la mauvaise gestion humaine de cette ressource que nous polluons sans réflexion. Pour illustrer cette mauvaise gestion, nous vous emmenons dans l’océan Indien sur l’île de La Réunion où la rivière de Marsouins, une des plus importantes de l’île, subit les multiples pressions des activités humaines. Heureusement, les scientifiques travaillent sur des solutions innovantes...
Reportage de Samuel Turpin à La Réunion.
Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Avec Patrick Lachassagne, géologue, docteur en hydrogéologie quantitative et directeur de recherche à l'IRD.
Wed, 30 Oct 2024 - 391 - Sortir du charbon : l'exemple de l'Espagne
Le charbon... Une énergie fossile comme le pétrole et le gaz, qui a joué un rôle crucial dans l’histoire industrielle de l’humanité. Cette roche sédimentaire formée, il y a 350 millions d’années, est la source d’énergie qui a permis à l’Angleterre de réaliser sa révolution industrielle au XVIIIème siècle. Mais aujourd’hui encore : le charbon est la principale source d’électricité dans le monde, alors que c’est la plus polluante ! (Rediffusion du 12 juillet 2024).
Il est aussi très utilisé pour produire du ciment et de l’acier. Sa consommation est responsable de 40% des émissions de CO₂ chaque année. Ce puissant gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique. Face à ce constat, de nombreux pays cherchent à réduire leur dépendance au charbon. L’Espagne fait figure de pionnière en Europe. Le pays a fermé ses mines de charbon et ses centrales thermiques sans bruit ni grèves, en une vingtaine d’années… Pour compenser, les Espagnols ont rapidement et massivement développé les énergies renouvelables. Mais comment faire cette transition ? D’ailleurs, est-ce réellement une transition ?
Reportage en Espagne de Pauline Gleize : comment le pays sort-il du charbon ?
Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, chercheur au CNRS et auteur de Sans transition, une nouvelle histoire de l’énergie,publiée dans la collection Ecocène des éditions du Seuil.
Fri, 25 Oct 2024 - 390 - La Colombie mise sur l’écotourisme pour sortir du pétrole
Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d’exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l’écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? (Rediffusion du 10 mai 2024).
C’est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l’atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre, c’est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien, annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c’est une excellente nouvelle ! Et c’est courageux car la production pétrolière représente aujourd’hui 40% des exportations et 12% des recettes de l’État. Pour compenser ces pertes, il faut développer d’autres secteurs, notamment le tourisme, comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa.
Reportage en Colombie de Najet Benrabaa.
Et Romain Ioulalende l’ONG Oil Change International.
Thu, 24 Oct 2024 - 389 - Le vivant est LA solution
Si vous pensez que la nature est bien faite, que les plantes sont intelligentes et que l’entraide est une loi naturelle : cette émission est pour vous ! Ce sont des préjugés comme nous en avons des centaines sur le fonctionnement du Vivant dont nous faisons partie. C’est avec humilité et humour que nous allons les détricoter en compagnie de notre invité, car bricoler avec les connaissances en ces temps incertains est dangereux. (Rediffusion du 4 juillet 2024)
Nous devons apprendre à mieux habiter notre monde pour le maintenir habitable : alors observons, apprenons, écoutons pour tenter d’élaborer un mode d’emploi utilisable par tous. Lisons aussi les grands penseurs de l’écologie.
Avec
- Marc-André Selosse, biologiste spécialisé en mycologie, pour son nouvel ouvrage Nature et préjugés. Convier l'humanité dans l'histoire naturelle, paru chez Actes Sud
- Eric Aeschimann, responsable des essais au Nouvel Obs pour le hors série Penser l'écologie, le temps de l'action.
Wed, 23 Oct 2024 - 388 - COP 16 : la biodiversité à la table des négociations
Il y a trois périls qui menacent l’avenir harmonieux de l’humanité sur cette planète : le changement climatique, la dégradation des sols et la disparition à une vitesse jamais égalée de la biodiversité. Pour chacun de ces défis, l’organisation des Nations unies a créé en 1992 des conventions internationales auxquelles presque tous les pays du monde participent. C’est ce que l’on appelle les COP pour conference of the parties, les conférences des parties que sont justement les pays.
Et figurez-vous que 3 COP vont se dérouler d’ici la fin de l’année 2024 : la plus connue, la COP climat aura lieu du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan. La Cop désertification sur la dégradation des sols se déroulera, elle, à Riyad en Arabie saoudite, du 2 au 13 décembre et lundi prochain, c’est la Cop biodiversité qui s’ouvre à Cali en Colombie.
Nous allons vous faire découvrir un peu de la richesse biologique de ce pays grâce à un reportage de Raphaël Moran. Nous irons dans le nord de la Colombie visiter la réserve naturelle El Silencio...
La COP Biodiversité, la COP16 aura lieu du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali en Colombie.
Avec l’éclairage de Sébastien Treyer, docteur en gestion de l’environnement, directeur général de l’Institut du développement durable et des Relations internationales (IDDRI).
Fri, 18 Oct 2024 - 387 - Matières premières : faire mieux avec moins
Prenez le temps d’observer les objets autour de vous et posez-vous la question : en quoi sont-ils faits ? Quelle est la matière première de cette chaise sur laquelle vous êtes assis ? Du métal de cette table à côté ? Quels sont par exemple l’ensemble des matériaux nécessaires pour que vous puissiez écouter cette émission ?
Si nous prenons le temps d’y réfléchir, tout ce qui nous entoure est le résultat d’une matière transformée, ce que nous appelons NOS « ressources » : les métaux, les minerais, le charbon, le pétrole, le gaz, le sable, etc.
Et nous avons tort de considérer qu’elles nous appartiennent : d’abord parce-que ce n’est pas nous les humains qui les avons fabriquées. Par exemple les mines de phosphate du Maroc qui fournissent en engrais tout le continent africain sont le résultat de l’accumulation de milliards d’organismes marins pendant des millions d’années. Et oui, toutes ces matières premières qui se sont formées sur des temps géologiques très longs existent en grande quantité sur notre planète, mais elles ne seront pas toutes accessibles… Car les extraire nécessite de creuser avec des grosses machines qui utilisent elles-mêmes des quantités énormes de matière et d’énergie, et il faut que cela reste rentable...
Avec
- Philippe Bihouix,ingénieur. Il a travaillé dans différents secteurs industriels et est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés. Pour la bande dessinée Ressources, un défi pour l’humanité, paru chez Casterman
- Alhassana Diallo de l’association Temps Libre, Fondateur de la Recyclerie de La Noue à Bagnolet.
Thu, 17 Oct 2024 - 386 - Le Club de C'est pas du Vent - 16 octobre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
Dans le club cette semaine :
- Célia Quilleret, journaliste environnement à France Inter nous parle des effets du plastique sur la biodiversité marine, ces perturbateurs endocriniens qui empoisonnent la mer…
- Simon Rozé du service environnement de RFi sur l’effondrement des puits de carbone l'an passé
- Igor Strauss du service environnement de RFi
- Cristiana Soaresdu service lusophone de RFI sur le projet de restauration de la mangrove au Mozambique, dont le lancement est prévu pour novembre 2024 et qui sera financé par l’entreprise Blue Forest, basée à Dubaï.
- la chronique ePOP Science /(Planète Radio/ IRD) de Caroline Filliette avec Emmanuelle Cadot chargée de recherche Ird basée à Quito en Équateur et spécialiste en épidémiologie environnementale pour le film La voix de Guadalupe
- la chronique entrepreneur avec Thien Uyen DO, paysanne-cueilleuse-vigneronne et surtout fermenteuse en Dordogne. Son livre Fermentation Rebellion est une petite philosophie de la fermentation, cette pratique ancestrale et low tech aux vertus incroyables pour la santé. C’est aussi un manifeste pour la diversité du vivant, tant écologique que politique.
Wed, 16 Oct 2024 - 385 - Artistes en résistance, les voix de l'urgence
La musique nous fait du bien. Quelle que soit notre culture, nous avons tous en tête des chansons d’enfance ou d’adolescence, des souvenirs de concerts, des chanteurs, des groupes ou des morceaux préférés… Pour le philosophe allemand, Emmanuel Kant, c’est parce que « la musique est la langue des émotions ».
À l’heure où l’humanité doit s’inventer une nouvelle manière d’habiter cette planète, la musique est un moyen de fédérer les énergies, beaucoup plus efficace que n’importe quel rapport scientifique. L’un n’exclut pas l’autre, bien entendu, mais reconnaissez que si les scientifiques du GIEC chantaient leurs rapports, nous serions beaucoup plus nombreux à en connaître le contenu ! Mais comment les artistes peuvent-il nous sensibiliser ? Jusqu’où peuvent-ils aller ? Et pourquoi ne sont-ils pas plus nombreux à se mobiliser ?
Avec
- Emily Loizeau, chanteuse engagée pour l’écologie, dont le nouvel album La Souterraine vient de sortir
- Shaka Ponk, groupe de rock français, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière pour des raisons écologiques. Le groupe Shaka Ponk est par ailleurs à l'initiative de The freaks, un collectif d'artistes engagés pour adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique dans leurs pratiques...
- Blick Bassy, chanteur musicien camerounais.
Fri, 11 Oct 2024 - 384 - Exploiter durablement les forêts tropicales
Aujourd’hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l’indique, elles sont situées de part et d’autre de l’Équateur entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l’Amazonie, le bassin du Congo et l’Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales.
Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d’humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d’exploiter les forêts tropicales en même temps ?
Avec
- Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae
- Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l’EMBRAPA, la Société brésilienne de recherche agricole
- Bernard Mallet, chercheur émérite CIRAD sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo.
Thu, 10 Oct 2024 - 383 - Le Club de C'est pas du Vent - 09 octobre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
Dans le club cette semaine :
- Hélène Seingier journaliste Le 1 hebdo pour le numéro spécial consacré aux abysses
- Simon Rozé du service environnement de RFi parle de la saison des ouragans, les questions de sécurité civile et de réponse d’urgence.
- Pauline Gleizedu service environnement de RFi revient sur la loi anti-déforestation importée
- Raphael Moran du service hispanophone, sur la répression contre les défenseurs de l’environnement : Azerbaidjan, Paul Watson, Honduras… Ces exemples montrent que défendre l’environnement peut vous coûter la vie, surtout lorsqu’il s’agit d’intérêts extractivistes !
Sans oublier la chronique EPOP / (RFI Planète Radio / IRD) de Caroline Fillietteavec «Des doutes dans les filets», film de Fatuma Shukuru de RDC.
Et la chronique culture de Caroline Filliettesur musiques et fonds marins, avec les projets Sonars et Inoui.
Wed, 09 Oct 2024 - 382 - Coopérer pour éviter la catastrophe
Mais qu’est-ce qui nous a pris ? Si les conséquences n’étaient pas si désastreuses, nous pourrions juste dire que l’humanité a fait une grosse bêtise. Enfin une partie de l’humanité, plutôt blanche et occidentale, qui s’est persuadée qu’en exploitant sans limites les autres humains et non humains, nous serions heureux ! Alors oui, une partie d’entre nous est sortie de la pauvreté et a amélioré ses conditions de vie, mais à quel prix ?
Aujourd’hui, nous prenons conscience de l’addition et elle est salée !!! Nous avons réduit l’habitabilité de la planète pour notre espèce. Et les humains les plus impactés, par exemple par les conséquences du changement climatique, sont ceux qui n’ont pas les moyens techniques et financiers d’y faire face. Quelle ironie !!! Alors quand un économiste parle d’amour et qu’une femme politique en appelle à la coopération : je les invite avec enthousiasme et curiosité !
Avec
L’économiste Eloi Laurent pour son ouvrage Coopérer et se faire confiance, paru aux Éditions rue de l’Échiquier
Sandrine Rousseau, docteure en écologie et députée les Écologistes pour son ouvrage Ce qui nous porte, comment nous pouvons éviter lacatastrophe paru au Seuil.
Fri, 04 Oct 2024 - 381 - Quand la francophonie s'engage pour l'écologie
La francophonie, c’est 320 millions de personnes et 88 pays à travers le monde. La semaine prochaine, la France accueillera le 19ème sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts à la Cité internationale de la langue française. À l’occasion de cet événement, La Gaîté lyrique organise cette semaine le festival Refaire le monde pour mettre en avant la vitalité de la création francophone.
Et cette vitalité s’exprime aussi dans l’écologie puisque 27 ambassadeurs verts âgés de 18 à 35 ans, originaires de 12 pays et engagés dans des projets d’éducation aux pratiques écoresponsables ont été conviés à Paris pour présenter leurs solutions innovantes. Ils ont participé à un concours d’éloquence !
Émission enregistrée depuis la Gaité Lyrique dans le cadre de Refaire le Monde : le festival de la Francophonie avec Florence Clément, responsable de l'information à l'Ademe, l'Agence de la transition écologique ainsi que plusieurs jeunes francophones de 18 à 30 ans originaires de divers pays dans le monde (Roumanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Malaisie, Chine, Égypte, Italie, Sénégal, Tunisie, Allemagne, France) engagés dans des projets d’éducation au changement climatique et au développement durable dans le cadre des Résonances internationales du Festival de la francophonie.
- NGUYEN Ngoc Tuong Vy, ambassadrice vietnamienne, impliquée dans le projet « Refaire le monde en français » : une mobilité des lycéens et enseignants de classes d’enseignement bilingues du Laos, Vietnam et Cambodge, qui se sont rencontrés à trois reprises pour échanger autour des défis liés à la protection de la planète
- Khaled Ferjani, ambassadeur tunisien, impliqué dans le projet « Mer, dialogue des jeunesses francophones méditerranéennes » impulsé lors du 1er Forum LabelFrancEducation pour la Méditerranée, où 150 participants de 9 pays se sont réunis en Tunisie, pour conduire un projet transdisciplinaire associant des classes et des artistes sur la plateforme etwining
- Pape Ngagne Mbaye, ambassadeur sénégalais, impliqué dans le projet « Eco-Ndiamba Ndaye : Voix de la jeunesse sénégambienne », ayant remporté le hackathon « Solutions innovantes face au changement climatique en Afrique de l'Ouest »
- Letitia Chisalita, ambassadrice roumaine, impliquée dans le projet « La ville de Botoşani en 2050 », où une maquette a été conçue pour répondre à la thématique « Ma ville durable en 2050 »
-輔仁法國語文系Mathieu李品融Ernie (Lee, Ping-Jung), ambassadeur taïwanais, impliqué dans le projet « Odyssée plastique », impliquant des élèves et apprenants de Taiwan, des Philippines, d'Hong-Kong, d'Indonésie et de Chine autour de la thématique de la pollution plastique de l'eau.
Thu, 03 Oct 2024 - 380 - Le Club de C'est pas du Vent - 02 octobre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
Avec
Audrey Garric du Monde nous parle des risques qui pèsent sur la planification écologique
Nina Carrel du service russe, sur l’impact négatif de la guerre en Ukraine sur la coopération scientifique pour la protection des animaux marins de la mer Baltique
Simon Rozé chef du service environnement de RFI revient sur l'AG de l'ONU qui n'est pas rassurante en vue de la Cop29
Jeanne Richard du service environnement de RFI nous parle du retour de la chasse à la baleine en Afrique.
La Chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Laurino Raoelijaona GOURIO de Madagascar pour son film Sihanaky et la disparition des géants
Audrey Iattoni nous présente l'initiative Club RFI Hiheatro : la création avant l'été d'un Club vert au sein d'un collège du village. 200 pieds d'arbres (Gmelina) ont été plantés début juillet en guise de lancement. Hiheatro est situé dans la région des Plateaux. Caractérisée comme étant le poumon du Togo, cette région subit un déboisement rapide et la pluie attendue habituellement en août et septembre s'est faite particulièrement rare cette année.
Des infos sur les clubs RFi : ici.
Wed, 02 Oct 2024 - 379 - Martinique, l'île avalée par la mer
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m’a dit d'arrêter de dire LES océans, il n’y en a qu’un finalement. Depuis, je dis donc «l’océan» pour parler de cette immense masse d’eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température.
C’est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d’inquiétude parce que pour résumer, c’est un peu comme si l’océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l’océan échange en permanence avec l’atmosphère. Il stocke et redistribue d’énormes quantités de chaleur autour du globe par l’intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C’est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l’homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l’océan.
Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations.
Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG.
Jéromine Derigny,photographe, membre du Collectif Argos.
Fri, 27 Sep 2024 - 378 - Karl Marx, un pionnier de la décroissance
Les enquêtes sont claires, vous n’avez plus envie d’entendre de nouvelles anxiogènes, vous souffrez de surcharge informationnelle et si ça continue comme cela, vous n’écouterez plus aucun média. Si, si c’est ce que disent les sondages sur le rapport des citoyens aux médias dans de nombreux pays du monde.
Qu’est-ce qui nous rend réellement heureux ? Il y a ce nouveau téléphone qui vient de sortir, la robe de ma cousine qui me fait tellement envie... Je vous l’avoue, résister c’est compliqué, mais si vous êtes convaincus que ce n’est plus possible d’avoir la consommation comme seul horizon, alors ces renoncements vous rendront heureux. Et cela va beaucoup plus loin que nos choix individuels, c’est un véritable projet de société qu’il faut désormais porter et il s’appelle la décroissance. Mais attention, pas n’importe laquelle, la décroissance communiste et c’est le Japonais Kohei Saito qui nous en parle !
Avec Kohei Saito, philosophe japonais, spécialiste du capital de l’anthropocène traduit en français pour la première fois : Moins. Une philosophie de la décroissance. Le Capital dans l’Anthropocène, Hitoshinsei no Shihonron [« Le Capital dans l'anthropocène ») paru au Seuil.
Thu, 26 Sep 2024 - 377 - Le Club de C'est pas du Vent - 25 septembre 2024
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.
- La chronique ePOP Sciences / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avecJérôme Duminil, généticien à l’IRD, au sein du Laboratoire DIADE (Diversité, Adaptation, Développement des Plantes) pour le film La terre verte de Flora | Kenya
- La chronique low tech de Corentin de Chatelperron / Biosphère Expérience.
Wed, 25 Sep 2024 - 376 - Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?
Nous allons parler d’agriculture aujourd’hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd’hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l’alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde.
Son nom ? L’agroécologie. C’est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C’est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l’environnement. Nous vous le démontrerons d’ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l’agroécologie s’est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?
Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l’Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d’agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.
Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.
Fri, 20 Sep 2024
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