Nach Genre filtern
Pour tout comprendre, jour après jour, sur le fonctionnement du cerveau. Textes de Christophe Rodo, neuroscientifique.
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- 1041 - Les jeux « cérébraux » sont-ils vraiment efficaces ?
Les jeux de « brain-training » sont souvent présentés comme des outils efficaces pour améliorer nos capacités cognitives. Cependant, la recherche scientifique offre une perspective plus nuancée sur leur efficacité réelle.
Efficacité des jeux de brain-training
Plusieurs études ont évalué l'impact des jeux d'entraînement cérébral sur les fonctions cognitives. Une méta-analyse publiée en 2016 dans la revue Psychological Science in the Public Interest a examiné les preuves disponibles et conclu que, bien que ces jeux puissent améliorer les performances sur les tâches spécifiques entraînées, il existe peu de preuves qu'ils entraînent des améliorations significatives dans la vie quotidienne ou sur des tâches non entraînées.
De même, une étude de 2014 publiée dans Psychological Science a révélé que les améliorations observées étaient généralement limitées aux tâches spécifiques pratiquées, sans transfert notable à d'autres domaines cognitifs.
Activités bénéfiques pour la santé cognitive
Face aux limites des jeux de brain-training, la recherche suggère plusieurs activités susceptibles de soutenir efficacement la santé cognitive :
1. Activité physique régulière : L'exercice physique, notamment l'aérobic, a démontré des effets positifs sur la cognition. Une étude publiée en 2011 dans le Proceedings of the National Academy of Sciences a montré que l'exercice aérobie peut augmenter la taille de l'hippocampe, une région clé pour la mémoire, chez les adultes âgés.
2. Engagement social : Maintenir des interactions sociales régulières stimule le cerveau et peut réduire le risque de déclin cognitif. Des recherches indiquent que les activités sociales favorisent la plasticité cérébrale et renforcent les réseaux neuronaux.
3. Apprentissage continu : S'engager dans de nouvelles activités intellectuellement stimulantes, comme l'apprentissage d'une langue ou d'un instrument de musique, peut renforcer les fonctions cognitives. Une étude de 2014 publiée dans Psychological Science a montré que l'apprentissage de nouvelles compétences complexes améliore la mémoire chez les adultes âgés.
4. Sommeil de qualité : Un repos adéquat est essentiel pour la consolidation de la mémoire et le fonctionnement cognitif global. Des recherches ont démontré que le sommeil profond joue un rôle crucial dans le traitement et le stockage des informations.
5. Alimentation équilibrée : Une diète riche en antioxydants, acides gras oméga-3 et vitamines soutient la santé cérébrale. Des études suggèrent que le régime méditerranéen, par exemple, est associé à un risque réduit de déclin cognitif.
Conclusion
Bien que les jeux de brain-training puissent offrir des améliorations limitées dans des tâches spécifiques, les preuves scientifiques soutiennent davantage des activités telles que l'exercice physique, l'engagement social, l'apprentissage continu, un sommeil de qualité et une alimentation équilibrée pour maintenir et améliorer la santé cognitive. Adopter un mode de vie actif et stimulant sur le plan intellectuel semble être la stratégie la plus efficace pour préserver les fonctions mentales à long terme.
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Mon, 02 Dec 2024 - 2min - 1040 - Pourquoi notre cerveau divise-t-il le sjournées en chapitres ?
Notre cerveau a une tendance naturelle à structurer nos expériences quotidiennes en séquences distinctes, ou « chapitres ». Cette organisation cognitive, mise en lumière par une étude dirigée par Alexandra De Soares et publiée dans Current Biology, joue un rôle essentiel dans notre mémoire et notre perception du temps.
L’étude explore un mécanisme clé : les « frontières d’événements ». Ces moments marquent des transitions entre différentes activités ou contextes dans une journée, comme passer d’une réunion à un déjeuner ou rentrer chez soi après le travail. Ces frontières sont essentielles pour notre cerveau, car elles lui permettent de segmenter la journée en blocs cohérents et digestes.
Les chercheurs ont montré que ces changements sont interprétés par des régions cérébrales spécifiques, notamment l’hippocampe et le cortex préfrontal. Ces structures sont connues pour leur rôle dans la mémoire épisodique, c’est-à-dire la capacité à se souvenir d’événements spécifiques dans leur contexte. Les frontières d’événements agissent comme des « points de repère » cognitifs, aidant à structurer nos souvenirs.
Pour tester cette hypothèse, Alexandra De Soares et son équipe ont demandé à des participants de regarder une série de vidéos contenant des changements marqués dans le scénario ou le contexte, comme un passage d’une scène d’intérieur à une scène extérieure. En parallèle, l’activité cérébrale des participants a été mesurée par IRM fonctionnelle. Les résultats ont révélé une augmentation de l'activité dans l'hippocampe chaque fois qu'une frontière d’événement était rencontrée, indiquant que le cerveau enregistrait ces transitions comme des points de division significatifs.
Ce processus a une fonction adaptative importante. Il permet de mieux organiser et stocker les informations dans notre mémoire à long terme. Par exemple, il est plus facile de se souvenir d’un voyage structuré en étapes — comme les différentes villes visitées — que d’un récit monotone sans transitions claires.
Cependant, ce découpage a aussi des implications sur notre perception du temps. Une journée riche en « chapitres » semble souvent plus longue, car chaque segment est mémorisé distinctement. À l’inverse, une journée routinière, avec peu de transitions, peut paraître floue et passer très vite.
En conclusion, cette étude illustre comment notre cerveau, grâce aux frontières d’événements, structure naturellement notre quotidien en chapitres pour optimiser la mémoire et donner du sens à nos expériences. Ce mécanisme est une pièce maîtresse de notre perception du monde et de notre identité.
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Fri, 29 Nov 2024 - 2min - 1039 - Le cancer a-t-il un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer ?
Les relations entre cancer et maladie d’Alzheimer intriguent les scientifiques depuis plusieurs années. Des études épidémiologiques ont observé un phénomène contre-intuitif : les patients atteints de certains cancers semblent moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer, et vice versa. Ce paradoxe a suscité de nombreuses recherches pour comprendre les mécanismes sous-jacents.
En 2013, une étude publiée dans Neurology a analysé les dossiers de 3,5 millions de patients sur une période de 50 ans. Elle a révélé que les personnes ayant un diagnostic de cancer présentaient un risque réduit de 35 % de développer la maladie d’Alzheimer. Ce résultat a été confirmé par d’autres travaux, comme une méta-analyse publiée en 2021 dans Frontiers in Neuroscience, qui a examiné plusieurs cohortes et établi un lien inverse significatif entre les deux pathologies.
Les mécanismes biologiques expliquant ce phénomène restent hypothétiques, mais plusieurs pistes sont explorées. La première concerne les voies de régulation cellulaire. Le cancer résulte d’une prolifération incontrôlée des cellules, tandis que la maladie d’Alzheimer est liée à une dégénérescence neuronale et à une mort cellulaire excessive. Ces pathologies opposées pourraient impliquer des mécanismes biologiques inverses. Par exemple, la protéine p53, connue pour son rôle dans la prévention des cancers en éliminant les cellules endommagées, semble sous-active dans les cancers et suractive dans l’Alzheimer.
Une autre hypothèse concerne le système immunitaire. Dans le cancer, une inflammation chronique et une réponse immunitaire altérée sont fréquentes. Certaines de ces altérations pourraient paradoxalement limiter les processus inflammatoires caractéristiques d’Alzheimer.
Cependant, ce lien protecteur n’est pas universel. Il varie selon les types de cancer. Par exemple, une étude de 2017 dans JAMA Oncology a montré que les cancers hématologiques, comme la leucémie, n’offrent pas la même protection.
Malgré ces corrélations intrigantes, il est important de souligner qu’aucun lien de causalité direct n’a été établi. Les facteurs de confusion, comme le biais lié à une espérance de vie différente chez les patients atteints de cancer, pourraient expliquer en partie cette association.
En conclusion, bien que le cancer puisse, dans certains cas, sembler offrir une protection contre la maladie d’Alzheimer, cette observation reflète probablement une interaction complexe entre biologie cellulaire, génétique et immunologie. Ces découvertes ouvrent toutefois des perspectives intéressantes pour comprendre les mécanismes fondamentaux de ces deux pathologies et développer des traitements innovants.
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Wed, 27 Nov 2024 - 2min - 1038 - Pourquoi le « doomscrolling » est-il nuisible à notre cerveau ?
Le « doomscrolling » désigne le comportement compulsif consistant à passer de longues périodes à consulter des informations négatives ou anxiogènes en ligne, souvent via les réseaux sociaux ou les sites d'actualité. Si cette pratique est motivée par le besoin de rester informé, elle s'avère nuisible pour notre santé mentale et physique, comme l'a démontré une étude publiée en 2022 dans la revue Health Communication.
Selon cette étude, relayée par The Guardian, sur les 1 100 participants interrogés, 16,5 % montraient des signes de consommation d'information qualifiée de « gravement problématique ». Ces personnes, particulièrement vulnérables, rapportaient des impacts significatifs sur leur bien-être : 74 % souffraient de troubles mentaux comme l'anxiété ou la dépression, et 61 % mentionnaient des problèmes physiques tels que des troubles du sommeil ou de la fatigue chronique. Ces chiffres mettent en lumière l'ampleur des conséquences du doomscrolling.
Les mécanismes neurologiques impliqués dans cette pratique expliquent en partie ses effets délétères. L'exposition répétée à des informations négatives active de manière excessive l'amygdale, une région du cerveau impliquée dans la gestion des émotions et la réaction au stress. À force d’être sollicité, ce système de réponse au stress s’emballe, contribuant à des niveaux chroniquement élevés de cortisol, l’hormone du stress. À long terme, cela peut altérer la mémoire, diminuer la capacité de concentration et fragiliser l’équilibre émotionnel.
En outre, le doomscrolling agit comme un cercle vicieux. La recherche d'informations négatives, souvent sans but précis, alimente une boucle addictive qui piège l'individu dans un cycle où l'angoisse incite à consommer davantage d'actualités. Ce comportement compulsif détourne l’attention des activités positives ou relaxantes, réduisant ainsi les opportunités de régulation émotionnelle.
L'étude souligne également que les effets ne se limitent pas au mental. Le temps passé devant les écrans, combiné à une position assise prolongée, contribue à des douleurs physiques et à une fatigue oculaire.
Pour préserver sa santé, il est crucial de limiter son exposition aux informations négatives, d’établir des plages horaires sans écrans et de pratiquer des activités qui favorisent le bien-être, comme le sport ou la méditation. À une époque où l'information est omniprésente, apprendre à filtrer et à se déconnecter devient une compétence essentielle pour protéger notre cerveau.
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Mon, 25 Nov 2024 - 2min - 1037 - Pourquoi est-on parfois irritable après le travail ?
Après une longue journée de travail, il est courant de ressentir de l’irritabilité et une baisse de patience. Cela s'explique par la fatigue mentale qui épuise certaines régions clés du cerveau, notamment celles responsables de la maîtrise de soi et de la prise de décisions. Une étude italienne, publiée dans la revue *Proceedings of the National Academy of Sciences* (PNAS), a exploré ce phénomène en détail. Réalisée par des chercheurs de l'IMT School for Advanced Studies de Lucca, cette étude a révélé comment la fatigue mentale peut influencer notre comportement.
L’équipe de recherche a mis en lumière l’effet de ce que l’on appelle l’“ego depletion” ou l’épuisement de l’ego, un concept selon lequel l’autorégulation et la maîtrise de soi s’affaiblissent après un effort mental prolongé. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené deux expériences qui visaient à examiner comment des tâches intellectuellement exigeantes affectent les fonctions cérébrales et les comportements. Dans ces expériences, des participants ont été soumis à des exercices cognitifs nécessitant une concentration intense, tels que la résolution de problèmes complexes ou des tâches de mémoire. Ces exercices ont été conçus pour solliciter fortement des régions spécifiques du cerveau, comme le cortex préfrontal, une zone cruciale pour la régulation des émotions et la prise de décisions.
Les résultats ont montré que, après un effort mental prolongé, les participants étaient plus enclins à prendre des décisions impulsives et à montrer de l'irritabilité. La recherche a démontré que la fatigue cognitive réduit la capacité de l’esprit à réguler les émotions et les comportements, en grande partie parce que les ressources du cortex préfrontal sont temporairement épuisées. Ce processus d’épuisement rend les personnes plus susceptibles de réagir de manière négative ou agressive face à des stimuli mineurs qui, en temps normal, seraient mieux tolérés.
La principale explication fournie par l’étude est que l’effort mental constant réduit la capacité des neurones à fonctionner de manière optimale, entraînant des difficultés à gérer le stress et les émotions. En d'autres termes, après une journée de travail remplie de prises de décisions et de gestion d’informations complexes, le cerveau devient plus vulnérable aux frustrations.
Cette recherche apporte un éclairage important sur les raisons biologiques de l’irritabilité post-travail, soulignant l'importance de prendre des pauses régulières pour aider à rétablir les capacités d'autorégulation du cerveau. Elle suggère également que des pratiques comme la méditation ou les activités relaxantes peuvent être bénéfiques pour restaurer ces fonctions et réduire l’irritabilité.
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Fri, 22 Nov 2024 - 2min - 1036 - Les odeurs peuvent-elles jouer un rôle face au cancer ?
Le pouvoir des odeurs dans le cadre de la lutte contre le cancer repose sur les mécanismes des thérapies olfactives qui exploitent les interactions entre les systèmes sensoriels, immunitaires et hormonaux. Bien que l'idée de soigner le cancer uniquement par des odeurs soit ambitieuse et reste à l’état de recherche, des études scientifiques ont démontré que certaines odeurs et molécules odorantes peuvent avoir un impact positif sur l'organisme, notamment en réduisant le stress et en modulant l'activité cellulaire.
Une étude notable, publiée dans *Scientific Reports* en 2019, a examiné l’effet des huiles essentielles, comme celles de lavande, de bergamote et de bois de santal, sur la réduction du stress chez les patients atteints de cancer. Le stress chronique est connu pour affaiblir le système immunitaire et aggraver la progression de nombreuses maladies, y compris le cancer. En exposant les patients à ces odeurs, les chercheurs ont observé une diminution des niveaux de cortisol, une hormone du stress, et une amélioration de l'état émotionnel des participants, contribuant potentiellement à une meilleure réponse du système immunitaire.
D’autres recherches, comme celles publiées dans *The Journal of Experimental Medicine*, ont étudié l’effet de molécules odorantes spécifiques, comme le limonène, un composé présent dans les agrumes. Une étude réalisée par une équipe de l’Université de l'Arizona a montré que la consommation de limonène peut réduire la taille des tumeurs mammaires chez la souris. Bien que les mécanismes exacts ne soient pas complètement élucidés, il semble que le limonène ait des propriétés anti-inflammatoires et puisse induire l'apoptose, un processus où les cellules cancéreuses s'autodétruisent.
De plus, des chercheurs de l'Université de Freiburg ont exploré comment les récepteurs olfactifs, qui ne sont pas uniquement situés dans le nez mais aussi dans les tissus corporels, peuvent influencer le comportement des cellules cancéreuses. Par exemple, l’activation de récepteurs olfactifs dans les cellules du cancer de la prostate a montré un potentiel pour ralentir la croissance tumorale.
Ces études mettent en lumière le rôle des odeurs non seulement comme un outil de gestion des symptômes liés au cancer, comme l'anxiété et la douleur, mais aussi comme un moyen potentiel de moduler les processus cellulaires. Cependant, les scientifiques s'accordent à dire que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour transformer ces découvertes en thérapies efficaces et fiables. En attendant, les odeurs sont surtout utilisées comme un complément aux traitements traditionnels pour améliorer la qualité de vie des patients.
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Wed, 20 Nov 2024 - 2min - 1035 - Pourquoi les souvenirs ne sont pas seulement dans le cerveau ?
La recherche contemporaine en neurosciences, notamment les travaux menés par l’équipe du professeur Nikolay V. Kukushkin de l’Université de New York, a mis en lumière des mécanismes fascinants qui remettent en question notre compréhension des souvenirs. Traditionnellement, les souvenirs ont été considérés comme des entités confinées au cerveau, spécifiquement dans des réseaux neuronaux complexes. Cependant, des découvertes récentes suggèrent que cette perspective est trop réductrice.
Cette équipe a exploré l’idée que la mémoire ne réside pas exclusivement dans le cerveau, mais qu’elle peut aussi impliquer le reste du corps, en particulier par le biais de systèmes biochimiques qui influencent l’ensemble de l’organisme. En d’autres termes, les souvenirs peuvent être encodés de manière distribuée, impliquant des interactions entre le système nerveux central et les tissus périphériques.
Les chercheurs ont étudié les processus de communication entre le cerveau et le reste du corps, mettant en évidence le rôle des signaux moléculaires qui véhiculent des informations durables. Ces signaux, souvent sous forme de protéines et d’autres biomolécules, peuvent affecter des cellules situées en dehors du cerveau, permettant au corps de “retenir” des informations liées à des expériences passées. Par exemple, des événements marquants, tels que des traumatismes ou des souvenirs émotionnellement intenses, peuvent provoquer des modifications dans les muscles, les organes ou même le système immunitaire. Ces changements peuvent ensuite influencer le comportement et les réponses physiologiques de l’organisme.
Une illustration frappante de ce phénomène est l’impact durable du stress sur le corps. Le stress peut reprogrammer des voies hormonales et métaboliques, et ces ajustements persistent bien au-delà de l’événement initial. Cela suggère que le souvenir de l’événement stressant est partiellement inscrit dans les tissus corporels, et non seulement dans les circuits neuronaux. Cette perspective élargie de la mémoire donne une nouvelle signification à l’idée que l’organisme entier participe à la rétention de souvenirs.
En somme, la recherche menée par l’équipe de Nikolay V. Kukushkin propose une vision de la mémoire comme un phénomène global, où le cerveau et le reste du corps forment un réseau intégré. Ce modèle pourrait expliquer comment certains souvenirs sont ancrés si profondément qu’ils modifient notre physiologie, tout en ouvrant des perspectives pour de nouvelles approches dans le traitement des traumatismes et des troubles de la mémoire.
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Mon, 18 Nov 2024 - 2min - 1034 - Quel est l’effet du jeûne sur le cerveau ?
Le jeûne, notamment sous forme de restriction énergétique intermittente (REI), influence significativement le cerveau humain. Une étude publiée en décembre 2023 dans Frontiers in Cellular and Infection Microbiology a exploré ces effets en examinant les modifications de l'activité cérébrale et du microbiome intestinal chez des individus obèses soumis à un programme de REI.
Méthodologie de l'étude
Les chercheurs ont suivi 25 participants obèses sur une période de 62 jours. Le protocole comprenait des phases de restriction calorique alternant avec des périodes d'alimentation normale. L'activité cérébrale des participants a été évaluée à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), tandis que des analyses métagénomiques ont été réalisées sur des échantillons fécaux pour étudier le microbiome intestinal.
Résultats principaux
1. Perte de poids et amélioration métabolique : Les participants ont perdu en moyenne 7,6 kg, soit 7,8 % de leur poids initial. Cette perte de poids s'est accompagnée d'améliorations des paramètres métaboliques, notamment une diminution de la pression artérielle et des niveaux de glucose plasmatique à jeun.
2. Modifications de l'activité cérébrale : L'IRMf a révélé des réductions de l'activité dans des régions cérébrales associées à la régulation de l'appétit et aux mécanismes d'addiction, telles que le gyrus frontal inférieur orbital gauche. Ces changements suggèrent une diminution de la réactivité aux signaux alimentaires et une meilleure maîtrise de l'impulsivité alimentaire.
3. Altérations du microbiome intestinal : L'analyse métagénomique a montré une augmentation de l'abondance de bactéries bénéfiques, notamment Faecalibacterium prausnitzii, Parabacteroides distasonis et Bacteroides uniformis, parallèlement à une diminution de Escherichia coli. Ces modifications indiquent une amélioration de la santé intestinale et une réduction de l'inflammation systémique.
4. Corrélations entre cerveau et microbiome : Des corrélations temporelles ont été observées entre les changements du microbiome intestinal et les altérations de l'activité cérébrale. Par exemple, la diminution de l'abondance de E. coli était associée à une réduction de l'activité dans le gyrus frontal inférieur orbital gauche, suggérant une interaction dynamique entre l'intestin et le cerveau pendant la perte de poids.
Implications de l'étude
Cette recherche met en évidence l'impact du jeûne intermittent sur l'axe cerveau-intestin-microbiome. Les modifications synchronisées de l'activité cérébrale et de la composition microbienne intestinale suggèrent une communication bidirectionnelle influençant la régulation de l'appétit et le métabolisme énergétique. Ces résultats ouvrent des perspectives pour des interventions thérapeutiques ciblant simultanément le cerveau et le microbiome afin de traiter l'obésité et ses complications associées.
En conclusion, le jeûne intermittent induit des changements bénéfiques dans le cerveau et le microbiome intestinal, contribuant à une meilleure régulation de l'appétit et à une amélioration des paramètres métaboliques chez les individus obèses.
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Fri, 15 Nov 2024 - 2min - 1033 - Pourquoi aimons-nous nous faire peur ?
L’attrait que les humains éprouvent pour la peur, en particulier dans des contextes sûrs comme les films d'horreur, les maisons hantées ou les montagnes russes, repose sur des mécanismes neurobiologiques et psychologiques bien documentés. Une étude significative menée par le neuroscientifique David Zald en 2008 à l’Université Vanderbilt explore ce phénomène en mettant en lumière le rôle central de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le plaisir et la récompense.
La recherche de Zald a révélé que les personnes qui aiment se faire peur ont souvent un système dopaminergique plus actif. Lorsqu’on est confronté à une situation effrayante, même fictive, le cerveau perçoit la situation comme une menace potentielle, ce qui déclenche une réponse de "combat ou fuite". Cette réaction est orchestrée par l’amygdale, une région clé impliquée dans la détection de la peur. Immédiatement, le corps libère de l'adrénaline, augmentant le rythme cardiaque et la vigilance. Ce processus, même s'il est inconfortable, est également excitant.
Après cette montée d’adrénaline, si le cerveau reconnaît que la menace n’est pas réelle, il relâche un flot de dopamine et d'autres hormones du plaisir. Zald a montré que certaines personnes ont un métabolisme de la dopamine qui les rend plus réceptives à cette libération. Pour ces individus, l’excitation ressentie pendant et après une expérience effrayante procure une sensation de récompense intense. Autrement dit, la peur est associée à une poussée de plaisir, ce qui explique pourquoi certaines personnes recherchent ces sensations de façon répétée.
Un autre aspect important est la sensation de maîtrise et de soulagement qui accompagne une expérience effrayante mais sans danger réel. Selon la psychologue Margee Kerr, qui a étudié la peur au Pittsburgh ScareHouse, les situations effrayantes contrôlées offrent une opportunité de faire face à nos craintes dans un environnement sécurisé. Cela nous permet de vivre une expérience intense tout en restant conscients que nous sommes en sécurité. Ce sentiment de surmonter la peur peut renforcer la confiance en soi et procurer un sentiment de satisfaction.
De plus, les contextes de peur partagée, comme regarder un film d'horreur avec des amis, renforcent les liens sociaux. L'activation de nos émotions ensemble favorise une connexion interpersonnelle, renforçant encore l'aspect plaisant de l'expérience.
Ainsi, les études comme celle de Zald révèlent que l'amour de la peur réside dans un subtil équilibre entre l'activation des systèmes de menace et la libération de neurotransmetteurs qui récompensent notre cerveau, rendant l'expérience finalement gratifiante.
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Wed, 13 Nov 2024 - 2min - 1032 - En quoi le cerveau d’Albert Einstein était-il différent ?
En 1955, après la mort d'Albert Einstein, le pathologiste Thomas Harvey a mené l'autopsie de son corps à l'hôpital de Princeton. De manière controversée, Harvey a retiré le cerveau d'Einstein sans l'accord explicite de la famille, dans l'espoir de découvrir des particularités qui expliqueraient les capacités intellectuelles extraordinaires du célèbre physicien. Harvey a découpé le cerveau en 240 blocs et en a distribué des échantillons à plusieurs chercheurs pour analyse, ce qui a permis des études approfondies au cours des décennies suivantes.
Les recherches ont révélé plusieurs caractéristiques distinctives du cerveau d'Einstein. Une des premières observations était que, malgré une masse cérébrale relativement normale (environ 1 230 grammes, ce qui est proche de la moyenne pour un adulte), la structure cérébrale d'Einstein présentait certaines variations uniques. Notamment, l'étude de 1985 menée par Marian Diamond a montré que le cortex pariétal inférieur, une région du cerveau liée aux fonctions spatiales, mathématiques et au raisonnement, était particulièrement bien développé chez Einstein. De plus, cette région possédait un nombre accru de cellules gliales par rapport aux neurones, ce qui suggérait une meilleure efficacité dans la transmission des informations.
Des différences morphologiques notables ont également été observées. Une analyse de 1999 par Sandra Witelson et ses collègues a montré que le lobe pariétal d'Einstein était asymétrique et avait une configuration unique. Contrairement à la majorité des cerveaux, le sillon de Sylvius, une rainure qui sépare le lobe pariétal du lobe temporal, était partiellement absent. Cette caractéristique aurait permis aux neurones d'être plus densément interconnectés, facilitant ainsi des processus cognitifs plus complexes.
En outre, le cortex préfrontal d'Einstein, impliqué dans la planification, la prise de décisions et la concentration, était relativement bien développé. Les circonvolutions de son cortex étaient plus complexes, une caractéristique associée à des capacités cognitives avancées. Enfin, le cerveau d’Einstein montrait une densité inhabituelle de neurones dans certaines régions, ce qui pourrait avoir contribué à sa capacité à imaginer des concepts abstraits, comme la relativité.
Cependant, il est crucial de noter que ces différences anatomiques ne suffisent pas, à elles seules, à expliquer l'extraordinaire génie d'Einstein. L'environnement, l'éducation et la motivation personnelle jouent également un rôle essentiel dans le développement de compétences intellectuelles de haut niveau. Le cerveau d'Einstein reste un sujet de fascination et de débats scientifiques, mais les recherches de Harvey ont définitivement ouvert la voie à une exploration complexe de ce qui fait un esprit exceptionnel.
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Mon, 11 Nov 2024 - 2min - 1031 - Pourquoi oublions-nous parfois le nom des gens ?
Il est fréquent d'oublier le nom ou le prénom d'une personne juste après les présentations, tout en gardant en mémoire son visage. Ce phénomène, loin d'être anormal, trouve son explication dans le fonctionnement de notre cerveau.
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Fri, 08 Nov 2024 - 2min - 1030 - Les bilingues sont-ils meilleurs en maths ?
Le bilinguisme exerce une influence significative sur les fonctions cognitives, particulièrement les fonctions exécutives du cerveau. Ces dernières, associées aux aires préfrontales, sont essentielles pour la logique, la planification, la résolution de problèmes et le contrôle des comportements sociaux.
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Wed, 06 Nov 2024 - 1min - 1029 - Que se passe-t-il dans le cerveau quand un mot nous échappe ?
Le syndrome du mot sur le bout de la langue, scientifiquement appelé "lethologica", est un phénomène universel qui fascine les chercheurs. Il se manifeste lorsqu'une personne est incapable de se rappeler un mot précis, tout en ayant une idée claire de sa signification.
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Mon, 04 Nov 2024 - 2min - 1028 - Le « mode nuit » favorise-t-il l’endormissement ?
L'omniprésence des écrans LED dans notre quotidien a fait émerger des préoccupations croissantes concernant l'impact de la lumière bleue sur notre santé, particulièrement sur notre sommeil. Cette lumière, naturellement présente dans le spectre solaire mais également émise par nos appareils électroniques, peut avoir des effets délétères lors d'une exposition prolongée, notamment une fatigue oculaire et une perturbation du rythme circadien.
Face à ces inquiétudes, l'industrie technologique a développé le "mode nuit", une innovation initialement proposée par l'application f.lux en 2009. Cette fonctionnalité, rapidement adoptée par les géants du secteur comme Apple avec "Night Shift" et Google avec "Night Light", vise à réduire l'émission de lumière bleue en modifiant les couleurs de l'écran vers des teintes plus chaudes. En parallèle, le "mode sombre", qui inverse les couleurs de l'interface, offre un confort visuel complémentaire.
La lumière bleue, correspondant à une longueur d'onde entre 400 et 500 nanomètres, peut provoquer une fatigue oculaire numérique et perturber la production de mélatonine, l'hormone essentielle au sommeil. Des études suggèrent même qu'une exposition prolongée pourrait accroître le risque de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
Cependant, une récente étude publiée dans Sleep Health vient nuancer l'efficacité du mode nuit sur la qualité du sommeil. L'expérience, menée sur trois groupes distincts (utilisateurs avec mode nuit, sans mode nuit, et sans smartphone), n'a révélé aucune différence significative dans les paramètres du sommeil entre les groupes utilisant leur téléphone. Plus surprenant encore, les participants dormant habituellement plus de six heures et s'abstenant d'utiliser leur smartphone avant le coucher ont montré une meilleure qualité de sommeil.
Selon Chad Jensen, l'un des auteurs de l'étude, l'impact négatif des smartphones sur le sommeil serait davantage lié à l'engagement cognitif et psychologique qu'ils suscitent qu'à leur seule émission lumineuse. Ainsi, bien que ces modes puissent effectivement réduire la fatigue visuelle, ils ne constituent pas une solution miracle pour améliorer la qualité du sommeil.
La recommandation principale reste donc d'éviter l'utilisation des écrans avant le coucher, privilégiant des activités alternatives comme la lecture. Cette approche plus globale semble plus efficace pour résoudre les problèmes de sommeil liés à l'utilisation des appareils électroniques.
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Fri, 01 Nov 2024 - 1min - 1027 - Qu’est-ce que le “Système 0” ?
Le concept de « Système 0 » fait référence à une extension hypothétique des modèles de pensée proposés par Daniel Kahneman dans son livre Thinking, Fast and Slow. Kahneman y introduit deux systèmes de pensée :
- Système 1 : C’est le mode de pensée intuitif, rapide et automatique. Il opère sans effort conscient, en s'appuyant sur des heuristiques (raccourcis mentaux) pour prendre des décisions rapidement, mais parfois de manière biaisée.
- Système 2 : C’est le mode de pensée délibératif, réfléchi et lent. Il demande plus d’effort cognitif et est utilisé pour des tâches complexes qui nécessitent de la concentration et de la logique.
Le concept de « Système 0 » n'a pas été formellement défini par Kahneman, mais certains théoriciens et chercheurs en psychologie cognitive ou en intelligence artificielle l'évoquent pour parler des processus cognitifs qui se déroulent avant même la conscience. Ce serait donc le niveau le plus primitif et inconscient de la pensée, associée à des réponses automatiques du cerveau aux stimuli internes ou externes.
Le Système 0 est souvent lié à des réflexes, des réactions instinctives ou physiologiques, comme l'évitement d’un danger immédiat, ou des fonctions corporelles de base. Il pourrait inclure des comportements évolutifs profondément ancrés qui n'impliquent même pas une réflexion rapide comme dans le Système 1.
En résumé, le « Système 0 » représente les réponses les plus automatiques et inconscientes, avant même la pensée intuitive et rapide du Système 1. C’est une idée qui reste en dehors des cadres formels de la psychologie cognitive classique, mais qui se discute dans des contextes plus récents.
A propos de l’intelligence artificelle, une équipe de chercheurs italiens propose, dans un article publié dans Nature Human Behaviour, d’appliquer ce concept de Système 0 pour décrire l'interaction entre l'humain et l'intelligence artificielle, créant une forme inédite de cognition augmentée. Dans ce système, l'IA se charge du traitement massif des données, tandis que l'humain conserve la responsabilité d'interpréter et de donner du sens aux résultats générés.
Cette extension cognitive, bien que prometteuse, soulève des préoccupations majeures. Les chercheurs mettent en garde contre une dépendance excessive au système 0, qui pourrait éroder notre capacité de réflexion autonome. Le risque principal réside dans une acceptation passive des solutions proposées par l'IA, susceptible d'atrophier notre créativité et notre esprit critique.
Un autre défi majeur concerne les biais inhérents aux systèmes d'IA, notamment en matière de discrimination raciale et de genre. Ces préjugés algorithmiques pourraient insidieusement influencer et déformer le raisonnement humain. Face à ces enjeux, les chercheurs appellent à l'élaboration de cadres éthiques rigoureux pour encadrer l'utilisation de l'IA. Leurs recommandations s'articulent autour de trois piliers : la transparence des systèmes, la responsabilisation des acteurs et le renforcement de l'éducation numérique.
Cette nouvelle dimension de la cognition humaine, enrichie par l'IA, ouvre des perspectives fascinantes mais exige une vigilance accrue pour préserver notre autonomie intellectuelle.
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Wed, 30 Oct 2024 - 2min - 1026 - Quel est l’impact des jeux vidéos sur les performances cognitives ?
Une étude innovante menée conjointement par l'Université de Western et le Science and Industry Museum de Manchester remet en perspective notre compréhension de l'impact des jeux vidéo. Intitulée "Brain and Body", cette recherche d'envergure a mobilisé plus de 2 000 participants à travers le monde, révélant des résultats particulièrement intéressants sur la relation entre les jeux vidéo, la cognition et la santé mentale.
Le protocole de recherche a été minutieusement conçu, combinant des questionnaires sur les habitudes de vie avec des tests cognitifs en ligne. Ces derniers évaluaient diverses facettes de la cognition, notamment la mémoire, l'attention, le raisonnement et les aptitudes verbales.
L'étude démontre de manière significative que les joueurs réguliers, consacrant plus de cinq heures hebdomadaires à un même type de jeu, possèdent des capacités cognitives remarquablement supérieures. En effet, leurs performances sont comparables à celles d'individus plus jeunes de près de 14 ans. Même les joueurs plus occasionnels, pratiquant moins de cinq heures par semaine avec une variété de jeux, montrent des avantages cognitifs notables, équivalant à un rajeunissement mental d'environ 5 ans.
Cependant, le professeur Adrian Owen souligne un constat nuancé : si les jeux vidéo stimulent effectivement les capacités cognitives, ils n'ont pas d'influence significative, positive ou négative, sur la santé mentale.
En parallèle, l'étude s'est intéressée à l'impact de l'activité physique, révélant que les personnes respectant les recommandations de l'OMS (150 minutes d'exercice hebdomadaire) présentaient un risque réduit de 12 % pour la dépression et de 9 % pour l'anxiété.
Fait notable, les bénéfices de l'activité physique sur la santé mentale se sont avérés particulièrement marqués chez les individus présentant des symptômes légers ou inexistants, plutôt que chez ceux souffrant de troubles sévères. Cette découverte suggère l'importance de l'exercice physique dans la prévention des troubles mentaux.
L'étude apporte ainsi un éclairage nouveau sur les effets distincts des jeux vidéo et de l'activité physique : les premiers excellant dans la stimulation cognitive, tandis que la seconde contribue davantage au bien-être mental. Ces résultats sont d'autant plus pertinents que la pratique des jeux vidéo s'étend au-delà des jeunes générations, avec une forte participation des joueurs de plus de 45 ans.
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Mon, 28 Oct 2024 - 2min - 1025 - Quel est l’effet de la solitude sur la taille du cerveau ?
Une étude d'envergure menée par l'université McGill au Canada révèle des différences significatives dans le cerveau des personnes se sentant seules. Cette recherche, la plus importante du genre, s'appuie sur les données d'IRM, génétiques et psychologiques d'environ 40 000 participants de la biobanque du Royaume-Uni.
Les résultats, publiés dans Nature Communications, montrent que le "réseau cérébral par défaut" des personnes solitaires présente des connexions plus intenses et un volume de matière grise plus important. Ce réseau s'active lors de la remémoration du passé, de la projection dans l'avenir ou de l'imagination d'un présent hypothétique.
De plus, le fornix, faisceau de fibres nerveuses reliant l'hippocampe au réseau par défaut, apparaît mieux préservé chez ces individus. Ces découvertes contrastent avec les études antérieures qui se concentraient sur les régions cérébrales liées à l'attention visuelle, supposant que les personnes seules étaient plus attentives aux informations sociales négatives.
Nathan Spreng, chercheur principal, explique que les personnes solitaires ont tendance à intérioriser leurs pensées, se remémorant des événements passés ou imaginant des interactions sociales fictives. Cette introspection accrue solliciterait davantage le réseau cérébral par défaut, renforçant ainsi l'imagination.
Cependant, l'étude présente des limites. L'échantillon est principalement composé de personnes âgées (moyenne de 55 ans), ce qui pourrait ne pas refléter les effets de la solitude sur les jeunes. La durée nécessaire à l'apparition de ces changements cérébraux reste inconnue. Il est également possible que la corrélation soit inversée : les personnes ayant naturellement plus de matière grise dans ce réseau pourraient être plus sensibles à l'isolement.
Il est important de noter que la solitude affecte l'organisme au-delà du cerveau. Des études antérieures ont montré que les personnes isolées présentent des télomères plus courts (signe de vieillissement cellulaire), une plus grande sensibilité à certains virus, ainsi que des modifications hormonales et cardiovasculaires.
La solitude a des effets néfastes sur la santé, étant associée à l'hypertension, l'affaiblissement du système immunitaire, un risque accru de suicide et la maladie d'Alzheimer. En France, le nombre de personnes en situation d'isolement a considérablement augmenté, passant de 4 millions en 2010 à plus de 7 millions en 2020.
Cette étude apporte un éclairage nouveau sur les effets neurologiques de la solitude, soulignant l'importance de comprendre et d'adresser ce phénomène croissant dans nos sociétés modernes.
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Fri, 25 Oct 2024 - 2min - 1024 - Quel est l’effet de l’excès de sel sur le cerveau ?
Une étude récente menée par l'université de Georgie a mis en lumière un phénomène surprenant concernant l'impact du sel sur le cerveau, plus précisément dans l'hypothalamus. Contrairement aux attentes, un excès de sel dans le sang semblerait réduire la circulation sanguine dans cette région cérébrale profonde.
Traditionnellement, on sait que l'activation des neurones dans le cortex cérébral entraîne une augmentation du débit sanguin pour répondre à leurs besoins en glucose et en oxygène. Cependant, les chercheurs ont découvert un mécanisme différent dans le noyau supraoptique de l'hypothalamus, une zone cruciale pour la régulation de la concentration en sel dans le sang.
Dans cette région, les neurones produisent la vasopressine, une hormone antidiurétique jouant un rôle clé dans le contrôle de la concentration sanguine en sel. Logiquement, on aurait pu s'attendre à ce qu'un excès de sel dans le sang stimule ces neurones, entraînant une augmentation du débit sanguin pour soutenir leur activité accrue.
Pourtant, les scientifiques ont observé l'inverse. Un taux élevé de sel dans le sang provoque une vasodilatation dans le noyau supraoptique, mais paradoxalement, cela réduit significativement le débit sanguin local. Cette diminution est tellement prononcée qu'elle induit une hypoxie, privant temporairement les cellules d'oxygène.
Javier E. Stern, neuroscientifique dirigeant cette recherche, propose une explication à ce phénomène contre-intuitif. Selon lui, cette hypoxie pourrait être un mécanisme adaptatif permettant aux neurones de rester actifs sur une longue période face à une stimulation saline prolongée. En effet, lorsque nous consommons des aliments très salés, les niveaux de sodium dans notre corps restent élevés pendant un temps considérable.
Cette découverte soulève des questions intéressantes, notamment concernant l'hypertension. On sait qu'un régime alimentaire trop riche en sel est souvent associé à cette condition médicale. Les résultats de cette étude pourraient donc ouvrir de nouvelles pistes pour comprendre les mécanismes liant l'excès de sel à l'hypertension.
En conclusion, cette recherche met en lumière la complexité des interactions entre notre alimentation et notre système nerveux central. Elle souligne également l'importance de considérer les spécificités de chaque région cérébrale dans l'étude des processus physiologiques. Alors que nous pensions bien comprendre les effets du sel sur notre organisme, cette étude nous rappelle qu'il reste encore beaucoup à découvrir sur le fonctionnement de notre cerveau et ses réponses aux stimuli environnementaux.
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Wed, 23 Oct 2024 - 1min - 1023 - Comment le cerveau change-t-il durant la grossesse ?
Une équipe de chercheurs a réalisé une étude pionnière cartographiant les changements cérébraux chez une femme enceinte, de la préconception jusqu'à deux ans après l'accouchement. Cette recherche, publiée dans Nature Neuroscience, offre un aperçu sans précédent de la neuroplasticité maternelle pendant la grossesse.
L'étude a suivi une femme primipare de 38 ans, effectuant 26 scans cérébraux et prélèvements sanguins sur une période de plus de deux ans. Les résultats révèlent des modifications significatives tant dans la matière grise que dans la matière blanche du cerveau.
Les chercheurs ont observé une diminution prononcée du volume de matière grise et de l'épaisseur corticale dans l'ensemble du cerveau au fur et à mesure de la grossesse, coïncidant avec l'augmentation des hormones sexuelles. Ces changements étaient environ trois fois plus importants que la variabilité cérébrale moyenne chez les femmes non enceintes.
Parallèlement, l'étude a mis en évidence une augmentation de l'intégrité microstructurale de la matière blanche, particulièrement marquée au deuxième trimestre, avant de revenir à la normale à la naissance. Cette découverte est une première dans le domaine.
Contrairement aux idées reçues, la diminution du volume de matière grise n'est pas nécessairement négative. Les chercheurs suggèrent qu'il pourrait s'agir d'un "réglage fin" des circuits cérébraux en préparation à la parentalité, comparable aux changements observés pendant la puberté.
Certaines régions cérébrales, comme le cortex extrastrié lié à la vision, sont restées stables. En revanche, le diencéphale ventral, comprenant des structures essentielles au comportement maternel, a montré les changements les plus prononcés.
Ces modifications cérébrales ont persisté longtemps après l'accouchement, démontrant une capacité remarquable de neuroplasticité chez l'adulte. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre et potentiellement prédire des troubles comme la dépression post-partum.
Bien que cette étude se soit concentrée sur une seule participante, elle fournit une carte détaillée du cerveau maternel pendant la grossesse. Ces données, disponibles en libre accès, offrent aux chercheurs une base pour explorer de nouvelles questions neurobiologiques et mieux comprendre le cerveau maternel.
Les auteurs soulignent la nécessité de reproduire cette étude sur un échantillon plus large pour confirmer la généralisation de ces résultats. Néanmoins, cette recherche constitue une avancée majeure dans notre compréhension des changements cérébraux liés à la grossesse et ouvre la voie à de futures investigations sur la neurobiologie maternelle.
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Mon, 21 Oct 2024 - 1min - 1022 - Pourquoi notre cerveau se réveille-t-il une centaine de fois par nuit ?
Une étude récente publiée dans Nature Neuroscience révèle un aspect fascinant du sommeil humain : notre cerveau connaît de brefs épisodes d'éveil même pendant les phases de sommeil profond. Ces "microréveils", trop courts pour être mémorisés, auraient en réalité des effets bénéfiques, notamment sur notre mémoire.
Dirigée par la neurologue Celia Kjaerb de l'Université de Copenhague, cette recherche met en lumière le rôle crucial de la noradrénaline, une hormone proche de l'adrénaline. Cette substance, qui agit également comme neurotransmetteur, génère des micro-excitations cérébrales tout au long de la nuit.
L'étude démontre que même lors d'un sommeil normal, notre cerveau se réveille plus d'une centaine de fois. Le niveau de noradrénaline dans le corps fluctue selon un cycle d'environ 30 secondes. Lorsque sa concentration est élevée, le cerveau connaît un bref éveil, tandis qu'il reste endormi quand le taux de l'hormone est au plus bas.
Pour leurs expériences, les chercheurs ont équipé des souris de capteurs cérébraux et de fibres optiques microscopiques, permettant de mesurer avec précision leur activité cérébrale. Ils ont ainsi pu observer que ces microréveils, bien que trop courts pour être consciemment perçus, constituent une forme réelle d'éveil du point de vue scientifique.
Ces épisodes d'éveil se produisent principalement durant les phases de sommeil liées à la mémoire. De façon surprenante, les chercheurs ont constaté que les souris présentant le plus grand nombre de micro-excitations démontraient de meilleures capacités de mémorisation.
Dans le cadre de l'expérience, les rongeurs ont été exposés à deux objets différents avant de dormir. Au réveil, l'un des objets avait été remplacé. Les souris ayant les taux les plus élevés de noradrénaline ont montré une plus grande propension à explorer le nouvel objet, prouvant ainsi leur capacité à se souvenir de l'objet initial.
Les chercheurs qualifient ce phénomène de "super mémoire". Ils suggèrent que la dynamique de la noradrénaline pourrait renforcer les processus du sommeil, affectant ainsi positivement la mémoire non seulement chez les rongeurs, mais potentiellement chez tous les mammifères, y compris les humains.
Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes du sommeil et de son impact sur nos fonctions cognitives. Elle souligne l'importance de ces cycles naturels d'éveil et de sommeil profond pour la consolidation de notre mémoire. Bien que ces microréveils puissent sembler perturbateurs à première vue, ils apparaissent en réalité comme un élément essentiel d'un sommeil réparateur et bénéfique pour notre cerveau.
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Fri, 18 Oct 2024 - 2min - 1021 - Quelle est la technique marketing nommée “l’illusion des confettis” ?
Une étude récente révèle un phénomène fascinant : des oranges vertes et non mûres peuvent apparaître mûres et vivement colorées lorsqu'elles sont entourées d'un filet orange. Le fameux filet que vous connaissez tous.
Ce phénomène a un nom, “l’illusion des confettis”. C’est l’une des stratégies subtiles employées par les supermarchés pour influencer les choix des consommateurs.
Les tactiques commerciales des grandes surfaces sont nombreuses et souvent imperceptibles. Parmi elles, on trouve le prix psychologique ou "odd pricing", qui consiste à fixer les prix juste en dessous d'un nombre rond (5,99€ au lieu de 6€), créant ainsi l'illusion d'un meilleur rapport qualité-prix. L'emplacement stratégique des produits joue également un rôle crucial : les articles les moins chers sont relégués en haut ou en bas des rayons, tandis que les marques plus coûteuses sont placées à hauteur des yeux pour attirer l'attention.
Cependant, l'astuce du filet orange entourant les agrumes se distingue par sa subtilité. Une étude menée par le psychologue Karl R. Gegenfurtner de l'Université de Giessen en Allemagne révèle que ce simple filet peut considérablement altérer la perception de la maturité des fruits. Ceci car la perception des couleurs, pour l’oeil humain, est fortement influencée par le contexte environnant.
Le professeur admet lui-même avoir été victime de cette illusion. Lors d'un achat d'oranges dans un supermarché, il a été trompé par l'apparence alléchante des fruits emballés dans un filet orange. Ce n'est qu'une fois déballées que les oranges ont révélé leur véritable teinte verdâtre, indiquant leur manque de maturité.
L'explication de ce phénomène réside dans le fonctionnement du cervea. Notre système visuel tend à uniformiser les couleurs et à privilégier les transitions fluides plutôt que les subtilités chromatiques. Ainsi, lorsqu'un filet orange entoure des oranges, notre cerveau fusionne les couleurs adjacentes, simplifiant ce que nous percevons et donnant l'illusion de fruits plus mûrs qu'ils ne le sont en réalité.
En fin de compte, cette étude nous rappelle que notre perception peut être facilement manipulée, même dans des situations aussi banales que l'achat de fruits. Elle nous invite à rester attentifs et critiques face aux techniques de présentation des produits dans les supermarchés.
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Wed, 16 Oct 2024 - 2min - 1020 - Pourquoi vivre proche de la nature est bon pour le cerveau ?
Une étude américaine récente met en lumière l'impact positif d'un mode de vie proche de la nature sur la santé cognitive. Les neurologues de l'Université de Boston ont en effet démontré que vivre dans un environnement verdoyant dès l'âge de 50 ans ralentit significativement le déclin cognitif et diminue les risques de démence.
Cette recherche, menée auprès de 17 000 infirmières âgées de 70 ans et plus a évalué les fonctions cognitives par le biais d'enquêtes téléphoniques régulières, tout en analysant la présence de verdure autour des domiciles des participantes.. Selon les résultats, les participants vivant dans des zones riches en végétation ont manifesté des performances cognitives nettement supérieures à celles résidant dans des environnements urbains plus denses et moins verts.
Le déclin cognitif, un processus naturel lié au vieillissement, se caractérise par des pertes de concentration, des oublis temporaires et d'autres signes de vieillissement mental. Bien que certaines habitudes de vie soient déjà reconnues pour leur capacité à retarder l'apparition de troubles cognitifs - comme l'exercice physique régulier, une alimentation équilibrée, des interactions sociales enrichissantes et des activités stimulantes pour la mémoire - cette étude ajoute un nouvel élément crucial : l'importance de vivre à proximité d'espaces verts.
Mais pourquoi la nature a-t-elle un tel effet protecteur sur notre cerveau ? Les espaces verts offrent des opportunités de ressourcement, d'activité physique et de détente, stimulant ainsi le cerveau et réduisant le stress, un facteur aggravant des troubles cognitifs.
Le contact avec la nature, déjà reconnu pour ses bienfaits sur la santé mentale et le bien-être général, joue un rôle déterminant dans la préservation des capacités cérébrales au fil du temps.
Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives dans la prévention du déclin cognitif et des maladies neurodégénératives. Elle souligne l'importance de repenser notre rapport à l'environnement, en particulier dans les zones urbaines où les espaces verts sont souvent limités. Pour les personnes de tous âges, mais particulièrement pour celles approchant la cinquantaine, il devient crucial de chercher des moyens de se connecter régulièrement à la nature.
Que l'on vive en ville ou à la campagne, il est désormais clair que se rapprocher de la nature n'est pas seulement bénéfique pour notre bien-être immédiat, mais aussi pour notre santé cognitive à long terme. Une simple promenade dans un parc pourrait ainsi devenir l'un des gestes les plus simples et efficaces pour protéger notre cerveau du vieillissement prématuré.
La nature n'est donc pas un luxe, c’est une nécessité pour notre santé globale.
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Mon, 14 Oct 2024 - 2min - 1019 - Une mauvaise vue peut-elle conduire à le démence ?
Les troubles de la vue sont désormais identifiés comme un facteur de risque majeur de démence, selon une étude récente. La démence touche plus de 55 millions de personnes dans le monde, et chaque année, 10 millions de nouveaux cas sont recensés. Bien que l'âge soit le principal facteur de risque, d'autres facteurs modifiables, tels que la perte auditive, l’hypertension, le diabète, et désormais les troubles de la vue, peuvent aussi augmenter ce risque.
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Fri, 11 Oct 2024 - 2min - 1018 - Quelle étude controversée a été menée sur un cochon ?
Aux États-Unis, des chercheurs ont développé un dispositif permettant de maintenir l’activité cérébrale d’un cerveau de porc après sa mort. Ce système, appelé « contrôle circulatoire pulsatile extracorporel » (EPCC), a permis de garder le cerveau de l’animal actif pendant plusieurs heures, une avancée qui soulève des questions scientifiques et éthiques...
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Wed, 09 Oct 2024 - 2min - 1017 - Qu’est ce qui provoque le bégaiement dans le cerveau ?
Le bégaiement, un trouble de la parole affectant 1% des adultes et 5-10% des enfants, se caractérise par des répétitions, prolongations et blocages involontaires lors de l'élocution. On distingue deux types principaux : le bégaiement développemental (apparaissant dans l'enfance) et le bégaiement acquis (suite à une lésion cérébrale)...
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Mon, 07 Oct 2024 - 2min - 1016 - Quelles sont les différences entre votre cerveau et celui de Néandertal ?
Le cerveau de l’Homo sapiens se distingue de celui de Neandertal par des différences subtiles mais significatives dans la structure et la fonction. Une étude publiée dans *Science* a révélé que, bien que les deux espèces aient des cerveaux de taille similaire, la forme et l'organisation diffèrent, influençant le développement cognitif et comportemental. Le cerveau de Neandertal était plus allongé et moins globulaire que celui de l'Homo sapiens, suggérant des différences dans l'organisation des réseaux neuronaux, notamment dans les régions associées à la cognition sociale et à la créativité.
Les chercheurs ont également identifié des différences génétiques influençant le développement cérébral. Une étude publiée dans *Science Advances* a mis en évidence que certaines variantes génétiques spécifiques aux humains modernes, absentes chez les Neandertaliens, modifient la prolifération et l'organisation des cellules neuronales dans le cortex cérébral. Ces variations pourraient expliquer les différences dans la connectivité cérébrale et les capacités cognitives entre les deux espèces.
De plus, des recherches sur le développement cérébral montrent que le cerveau des Homo sapiens continue de croître et de se remodeler plus longtemps après la naissance par rapport à celui de Neandertal, ce qui permet une période prolongée d'apprentissage et d'adaptation environnementale. Cette prolongation du développement postnatal pourrait avoir favorisé l'émergence de compétences complexes comme le langage, l'art et l'innovation technologique.
Ces différences structurelles et génétiques confèrent aux Homo sapiens une plus grande flexibilité cognitive et une capacité accrue à former des réseaux sociaux complexes, ce qui a probablement contribué à leur survie et à leur succès par rapport aux Neandertaliens. Ces découvertes mettent en lumière l'évolution unique de notre cerveau et ses impacts sur le comportement et la culture humaine.
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Thu, 03 Oct 2024 - 2min - 1015 - Quel est l’effet du tabac sur la taille du cerveau ?
La consommation de cigarettes a un impact négatif sur la taille du cerveau, notamment en provoquant une réduction du volume de certaines régions cérébrales. Une étude publiée dans la revue *Molecular Psychiatry* a révélé que le tabagisme chronique est associé à une diminution du volume cortical, particulièrement dans les régions frontales et temporales du cerveau, zones impliquées dans des fonctions cognitives telles que la prise de décision et la mémoire.
Les chercheurs ont observé que les fumeurs présentaient un amincissement cortical plus prononcé comparé aux non-fumeurs. Ce phénomène est attribué aux effets neurotoxiques de la nicotine et d'autres substances chimiques présentes dans la fumée de cigarette, qui endommagent les cellules neuronales et entravent la neuroplasticité, c'est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser et à créer de nouvelles connexions.
Une diminution de la taille du cerveau est également liée à un risque accru de troubles cognitifs et de déclin mental. L'étude suggère que même après l'arrêt du tabagisme, la récupération du volume cortical est limitée, bien que certains effets puissent s'améliorer avec le temps. Cela démontre l'importance de cesser de fumer le plus tôt possible pour limiter les dégâts cérébraux.
Les résultats de cette recherche soulignent le lien direct entre le tabagisme et la réduction de la taille du cerveau, et mettent en avant la nécessité de stratégies de prévention et de traitement pour minimiser l'impact négatif du tabac sur la santé cognitive à long terme.
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Wed, 02 Oct 2024 - 1min - 1014 - Combien de temps notre cerveau met-il pour se remettre d’une distraction ?
La récupération de notre cerveau après une distraction peut prendre environ 23 minutes, selon des recherches menées par Gloria Mark de l'Université de Californie. Ce délai résulte des perturbations causées par les interruptions, qui fragmentent notre flux de pensée et notre concentration. Lorsqu'une tâche est interrompue, le cerveau doit non seulement se recentrer sur la tâche principale mais aussi réactiver les processus cognitifs et émotionnels associés à cette activité.
Le processus de récupération dépend de plusieurs facteurs, tels que la complexité de la tâche, la nature de la distraction et l'état émotionnel de l'individu. Par exemple, une distraction émotionnellement chargée, comme un conflit personnel ou une notification de mauvaise nouvelle, peut prolonger le temps nécessaire pour se reconcentrer, tandis qu'une interruption brève et neutre, comme un son inattendu, pourrait avoir un impact moindre mais toujours significatif.
Les distractions ne perturbent pas seulement le flux cognitif mais peuvent aussi générer une charge cognitive supplémentaire, car le cerveau doit constamment passer d'un contexte à un autre. Ce multitâche forcé accroît le stress mental et diminue l'efficacité, ce qui peut compromettre la qualité du travail et augmenter le risque d'erreurs. Les recherches montrent également que des interruptions fréquentes et courtes peuvent cumuler un temps de perte de concentration considérable sur une journée de travail, affectant la productivité globale.
Pour minimiser l'impact des distractions, des stratégies telles que la gestion proactive des notifications, la planification de blocs de travail sans interruption et la création d'un environnement de travail calme peuvent être efficaces. Ces approches aident le cerveau à maintenir un niveau optimal de concentration, réduisant ainsi le temps de récupération après une interruption et améliorant la performance cognitive sur le long terme.
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Mon, 30 Sep 2024 - 2min - 1013 - Que se passe t il dans le cerveau après la mort ?
Ici, je veux vous parler des travaux du chercheur américain Jimo Borjigin en 2014 qui ont révélé une activité cérébrale inattendue après la mort clinique. Une "tempête d'ondes gamma" a en effet été observée, avec une intensité 11 à 12 fois supérieure à la normale. Or ces ondes sont généralement associées à des états de conscience élevés. De plus, les régions du cerveau liées à la conscience et à la mémoire restent actives, et on constate une synchronisation accrue entre différentes parties du cerveau. Autant de découvertes qui remettent en question l'idée que la mort cérébrale est un événement soudain et instantané.
2. Nouvelle perspective sur les expériences de mort imminente (EMI) :
Les EMI, longtemps considérées comme mystérieuses ou inexplicables, pourraient trouver une explication neurologique dans ces nouvelles découvertes. L'activité cérébrale intense observée après la mort clinique pourrait être à l'origine des sensations de détachement, des visions de tunnel lumineux, ou de la vie qui défile. Ces expériences pourraient être le résultat de l'interaction complexe entre différentes zones du cerveau dans un état de privation d'oxygène, produisant des hallucinations intenses similaires à des rêves éveillés.
3. Redéfinition des frontières de la mort :
Mais cela va plus loin. Ces découvertes remettent en question la définition actuelle de la mort clinique. Si le cerveau continue de fonctionner après l'arrêt cardiaque, à quel moment exact peut-on déclarer une personne morte ? Cela a des implications importantes pour les procédures médicales, notamment en ce qui concerne les techniques de réanimation et les décisions d'arrêt des soins. De plus, des recherches menées à l'Université de Yale ont montré qu'il était possible de réactiver partiellement des cellules cérébrales de porcs plusieurs heures après leur mort, ouvrant de nouvelles perspectives pour repousser les limites de la réanimation.
A noter que la thanatologie, l'étude scientifique de la mort, connaît un essor important. Les chercheurs s'intéressent aux mécanismes exacts de la mort cérébrale, cherchant à comprendre pourquoi certaines régions du cerveau restent actives plus longtemps que d'autres. Ces recherches pourraient non seulement améliorer notre compréhension de la mort, mais aussi avoir des implications majeures pour la médecine et notre conception de la conscience.
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Sun, 29 Sep 2024 - 1min - 1012 - Les œufs pourraient-ils aider à lutter contre les troubles bipolaires ?
Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur caractérisée par la présence de période alternée d’exaltation extrême et de dépression profonde. Si ces signes cliniques permettent de diagnostiquer les personnes atteintes de ce trouble, malheureusement, son origine reste encore assez mystérieuse.
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Thu, 26 Sep 2024 - 1min - 1011 - Faudrait-il (encore plus) déconseiller la cigarette électronique aux adolescents ?
L'utilisation de la cigarette électronique a pu être présentée comme un substitutif au tabac qui pouvait être particulièrement intéressant dans l'idée d'arrêter de fumer. La réalité est qu'avec sa facilité d'utilisation, son coût en apparence plus limité, et ses goûts parfumés et sucrés, la cigarette électronique semble apparaître comme assez séduisante notamment pour un jeune public. Or, les répercussions potentielles de l'utilisation de la cigarette électronique sur, assez généralement l'ensemble de l’organisme, et plus particulièrement, sur le cerveau, restent encore à clairement identifier ; en particulier, en ce qui concerne les adolescents, dont l’organisme et le cerveau sont en plein développement.
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Wed, 25 Sep 2024 - 1min - 1010 - Que se passe-t-il lorsque nous voyons et sentons de la nourriture ?
Si le simple fait de voir et de sentir de la nourriture semble pouvoir nous mettre en appétit, ces seules informations sensorielles peuvent-elles réellement avoir des répercussions sur le fonctionnement de notre organisme ?
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Mon, 23 Sep 2024 - 1min - 1009 - Ce qu’il y a dans notre assiette a-t-il une influence sur notre cerveau ?
Que cela soit par préférence personnelle, par héritage culturel, ou pour des raisons plus économiques, nous sommes bien loin de tous manger la même chose. Il est donc particulièrement intéressant de se demander si ce qu’il y a dans notre assiette peut avoir une influence sur la santé et le fonctionnement de notre cerveau ?
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Sun, 22 Sep 2024 - 1min - 1008 - Pourquoi lorsque nous avons la nausée cela nous coupe l’appétit ?
Que cela soit dû à la tension liée à un événement prochain particulièrement stressant, au ballottement causé par les vagues sur le bateau dans lequel nous nous trouvons, ou encore à cette sorte d’inconfort gastrique allant avec cette maladie assez bénigne que nous avons en ce moment, il arrive assez fréquemment au cours de notre vie que nous ressentions des nausées. Ces nausées qui plus que de provoquer une sensation pas vraiment très agréable et souvent associés au fait de nous couper l'appétit. Même si cela peut sembler assez logique que lorsque nous ressentons des nausées, notre envie de nous nourrir soit diminuée, que se passe-t-il dans le cerveau pour nous pousser à ne pas manger lorsque nous nous sentons nauséeux ?
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Thu, 19 Sep 2024 - 1min - 1007 - Pourquoi sommes-nous de plus en plus lents à mesure que nous vieillissons ?
Pour conduire, se déplacer ou dans tous les gestes du quotidien, c'est une réalité qui semble s'intensifier avec le nombre des années : plus nous vieillissons, plus nos mouvements semblent devenir de plus en plus lents. Mais qu'est-ce qui est à l’origine de ce ralentissement ?
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Wed, 18 Sep 2024 - 1min - 1006 - La lumière a-t-elle un impact sur nos performances cognitives ?
Si la luminosité ambiante peut jouer sur notre niveau de vigilance, et que notre vigilance semble pouvoir jouer sur nos performances, notamment cognitives ; alors, existe-t-il un lien entre l'intensité lumineuse à laquelle nous sommes exposés et nos performances cognitives ? Et si oui, que se passe-t-il au sein de notre cerveau ?
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Mon, 16 Sep 2024 - 2min - 1005 - Et s’il était possible de diagnostiquer la sclérose en plaques à l’aide d’une prise de sang ?
La sclérose en plaques est une maladie au cours de laquelle le système immunitaire des individus atteints prend pour cible des éléments du propre système nerveux central de la personne. S'il existe plusieurs formes de cette pathologie, tous les individus atteints de sclérose en plaques ont en commun de voir les symptômes liés à la maladie progressivement s'aggraver avec le temps. Si une prise en charge thérapeutique est possible, il ne semble pas encore exister de traitement permettant de totalement guérir de cette maladie. Néanmoins, il apparaît que plus la prise en charge se fait tôt dans l'évolution de la maladie, plus lente et moins grave semblent être l'évolution et les manifestations des symptômes de celle-ci. Il apparaît donc essentiel de pouvoir diagnostiquer au plus tôt la présence de la sclérose en plaques.
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Sun, 15 Sep 2024 - 2min - 1004 - Et si les crises d'épilepsie n'étaient pas déclenchées par l'activité des neurones ?
L'épilepsie est une affection neurologique qui se caractérise par une hyperexcitation de certains neurones présents dans le cerveau. Une hyperexcitation de certains neurones pouvant entraîner une hyperactivité de ceux-ci. L’hyperactivité de ces neurones hyperexcités qui, par répercussion, peut entrainer l’activation intense et massive de bien d’autres neurones dans le cerveau, ce qui est appelé une crise d’épilepsie. Mais qu’est-ce qui est responsable de l’hyperexcitation de ces neurones participant au déclenchement des crises d’épilepsie ?
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Thu, 12 Sep 2024 - 2min - 1003 - Pourquoi toussons-nous lorsque nous inspirons de l’eau ?
Il vous est sûrement déjà arrivé en voulant avaler une gorgée d'eau, qu’au moins une partie celle-ci, au lieu de rejoindre votre système digestif fasse une fausse route et se retrouve dans vos voies respiratoires. Un problème d'aiguillage qui a sans doute provoquer chez vous une forte toux quasiment incontrôlable. Il semble logique de supposer que ce qui provoque cette quinte de toux et dû au fait mécanique que la présence de l'eau dans les poumons altère la respiration. Mais, en réalité, les choses sont plus complexes.
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Wed, 11 Sep 2024 - 2min - 1002 - Qu'est-ce qui différencie un joueur de football professionnel, d'un joueur du dimanche ?
Outre des différences évidentes quant à la condition physique entre des individus s'entraînant plusieurs heures par jour, quasiment tous les jours, et des individus plus sédentaires ; qu'est-ce qui différencie, tout particulièrement au niveau cérébral, un joueur de football professionnel, d'un joueur bien plus amateur ?
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Mon, 09 Sep 2024 - 2min - 1001 - Quelle type de profession protège le mieux contre la maladie d’Alzheimer ?
Nous avons toutes et tous un risque plus ou moins grand de voir, avec l'âge, nos fonctions cognitives pathologiquement décliner et nous conduire vers diverses pathologies comme la maladie d'Alzheimer. Ce qui influence ce risque dépend de nombreux facteurs tels que notre patrimoine génétique, le niveau de santé de notre organisme ou encore ce que nous avons fait au cours de notre vie. Mais à quel point le type de profession que nous occupons peut-il jouer un rôle sur ce risque ?
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Sun, 08 Sep 2024 - 2min - 1000 - Et si les traitements contre le VIH pouvaient diminuer le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d'Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui touche plusieurs millions de personnes à travers le monde. Malheureusement, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun traitement permettant de guérir de cette maladie. Les deux grandes pistes pour lutter contre cette pathologie sont, d’une part, de détecter au plus tôt l'apparition de la maladie pour en ralentir au maximum la vitesse d’évolution ; et d'autre part, de réduire les facteurs de risques qui pourraient conduire vers la maladie. La quête de nombreux scientifiques est donc de trouver à la fois un traitement qui permettrait de guérir de la maladie d'Alzheimer, mais aussi de découvrir des éléments qui permettraient de réduire le risque d’être atteint par cette pathologie.
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Thu, 05 Sep 2024 - 2min - 999 - La malbouffe laisse-t-elle des traces sur le cerveau des adolescents ?
Hamburgers, sodas, glaces… si la malbouffe - ces aliments particulièrement gras et sucrés - est un peu partout autour de nous, sa consommation peut-elle laisser des traces sur le cerveau des personnes qui la consomment ? Et ceci notamment chez les adolescents, ces individus aux cerveaux en plein bouleversement ?
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Wed, 04 Sep 2024 - 1min - 998 - Jusqu’où des traces de plastique peuvent-elles se retrouver ?
Des écouteurs ou des haut-parleurs permettant d'écouter cet épisode de podcast, en passant par la bouteille de notre boisson favorite achetée en supermarché, ou encore à l'emballage de nos rouleaux de papier toilette, dans notre vie quotidienne, l'utilisation des matières plastiques est un peu partout autour de nous. Des matières plastiques qui semble, au bout d'un certain temps, finir dans les décharges et/ou dans les océans. Or, il apparaît que la dégradation des matières plastiques semble être particulièrement longue. Et cette longue dégradation passe par la formation de particules microscopiques de matière plastique. Des particules microscopiques de matières plastiques qui semblent pouvoir être inhalées et ingérées par les êtres vivants. Mais que se passe-t-il lorsque ces microparticules de plastique sont présentes dans l’organisme ?
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Mon, 02 Sep 2024 - 2min - 997 - Pourquoi cligne-t-on autant des yeux ?
Le clignement de paupière permet de renouveler le film lacrymal à la surface de nos yeux afin notamment de les protéger et de les conserver correctement hydraté. Mais il apparait que nos clignements de paupières sont bien plus fréquents que ce qui semble nécessaire pour renouveler le film lacrymal. Alors pourquoi clignons-nous autant des yeux, alors même qu'en apparence ce clignement est contreproductif pour la perception visuelle en interrompant le flux d’informations que nous yeux reçoivent ?
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Sun, 01 Sep 2024 - 1min - 996 - Pourquoi oublie-t-on son téléphone en partant ?
Qui n’a jamais oublié ses clés, sa veste ou son téléphone en sortant de son domicile, en partant de son bureau ou en quittant sa voiture ? Au quotidien, nous faisons des actions routinières très souvent presque à l’identique ; et pourtant, il peut...
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Thu, 29 Aug 2024 - 2min - 995 - Le risque de suicide peut-il se voir dans le cerveau ?
Arriver à identifier les personnes ayant un risque de suicide important est primordial. Car identifier ces personnes, c’est pouvoir leur proposer une prise en charge la plus adéquate possible. Une prise en charge qui a le potentiel d’éviter le passage...
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Wed, 28 Aug 2024 - 2min - 994 - La qualité de notre sommeil laisse-t-elle des traces sur le cerveau ?
Même si le rôle exact du sommeil reste par certains aspects encore mystérieux, toutes les études scientifiques qui s’intéressent à ce sujet ont pu mettre en évidence l’importance que cet état joue sur notre organisme et notre cerveau. Mais le fait...
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Mon, 26 Aug 2024 - 1min - 993 - Pour le cerveau, tous les contacts physiques sont-ils identiques ?
Une étreinte avec un membre de la famille, une main amicale réconfortante sur l’épaule, une caresse de la part de son ou sa partenaire romantique… même si d’un point de vue très mécanique, toutes ces situations renvoient à un seul et même type de ...
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Sun, 25 Aug 2024 - 2min - 992 - Peut-on diagnostiquer les troubles mentaux par une prise de sang ?
Arriver à diagnostiquer précisément et précocement la présence d’un trouble mental chez un individu semble être particulièrement important afin d’apporter une prise en charge la plus adéquate possible. Mais contrairement à d’autres pathologies pour...
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Thu, 22 Aug 2024 - 2min - 991 - Comment pouvons-nous arriver jusque dans la cuisine pour grignoter ?
Lorsqu’un petit creux se fait sentir et que la décision de grignoter quelque chose est finalement actée, comment arrivons-nous jusque dans la cuisine ? Pour y parvenir, nous avons besoin de connaître trois informations : où nous trouvons-nous, dans...
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Wed, 21 Aug 2024 - 2min - 990 - Boxer pour lutter contre la maladie de Parkinson ?
Pratiquer la boxe, ce sport de contact qui peut entrainer des coups à la tête, et donc de potentielles lésions cérébrales, n’est surement pas le premier type d’exercice physique qui pourrait venir en tête lorsqu’il est question d’aider à lutter contre...
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Mon, 19 Aug 2024 - 1min - 989 - La lutte contre la pauvreté a-t-elle des répercussions sur le cerveau des enfants ?
Parce que les difficultés financières limitent le temps, les ressources matérielles, cognitives et émotionnelles que les parents peuvent consacrer à leurs enfants. Parce que les difficultés financières sont associées à une plus grande exposition à des...
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Sun, 18 Aug 2024 - 2min - 988 - Un surpoids à l’adolescence laisse-t-il des traces sur le cerveau ?
S’il est assez bien établi que le fait de souffrir de surpoids ou d’obésité ne serait pas sans conséquences sur notre organisme - exposant à de plus grands risques de pathologies vasculaires et cardiorespiratoire - que se passe-t-il au niveau cérébral ?
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Thu, 15 Aug 2024 - 2min - 987 - Est-ce grave de recevoir un coup sur la tête ?
Que cela soit à la suite à d’une chute, d’une blessure sportive, d’un accident de vélo ou de voiture, il n’est pas rare de recevoir un coup au niveau de la tête. Un coup dont le choc peut provoquer une perte de conscience et engendrer de légères lésions...
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Wed, 14 Aug 2024 - 2min - 986 - Écouter de la musique pour lutter contre les troubles de la mémoire ?
Bien que la définition de ce qu’est de la musique puisse varier d’une culture à une autre, il semblerait que cet arrangement de sons produisant une certaine forme d’harmonie, de mélodie et de rythme soit un aspect culturel assez universel au sein des...
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Mon, 12 Aug 2024 - 2min - 985 - La qualité de l’air respiré peut-elle avoir un impact sur le cerveau des bébés ?
Il commence à être assez bien établi que la qualité de l’air que nous respirons pourrait, avec le temps, ne pas être anodine sur la santé de notre organisme, tout autant que sur celle de notre cerveau. En effet, certaines fines particules présentes dans...
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Sun, 11 Aug 2024 - 1min - 984 - Ce qu’il y a dans notre assiette a-t-il une influence sur notre sommeil ?
Lorsque nous sommes éveillés, notre cerveau est en permanence bombardé d’informations transmises par nos sens. Toutefois, pour pouvoir dormir, il semble assez essentiel que ce flux d’information soit régulé, voire quasiment stoppé. Mais que se passe-t-il ...
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Thu, 08 Aug 2024 - 2min - 983 - La consommation d’alcool du futur père peut-elle avoir des conséquences sur le bébé à naître ?
Un enfant à naître exposé à de l’alcool durant la grossesse risque de souffrir d’un syndrome d'alcoolisation fœtale se caractérisant par un certain nombre de malformations, dont une déformation du visage, une atteinte du développement du système nerveux...
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Wed, 07 Aug 2024 - 1min - 982 - Et si les déficiences cognitives liées à l’âge étaient dues à un manque d’énergie ?
Comme le reste du corps, le cerveau vieillit avec les années. Et passé un certain âge, il est courant et assez normal de constater une diminution des performances cognitives. Une diminution des performances cognitives touchant notamment notre mémoire de...
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Mon, 05 Aug 2024 - 2min - 981 - Trentenaire avec de l’hypertension, septuagénaire avec des dégâts cérébraux ?
L’hypertension artérielle est une pathologie cardiovasculaire chronique qui peut se définir par une pression du sang dans les artères plus élevée que la normale. Outre, les répercussions que cette pathologie peut avoir sur des organes comme le cœur ou les...
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Sun, 04 Aug 2024 - 2min - 980 - Savoir lire des langues avec des systèmes d’écriture différents se voit-il dans le cerveau ?
Chez les personnes qui ont complètement acquis la capacité à lire, une région du cerveau située au niveau de la partie ventrale du cortex occipitotemporal gauche nommé l’aire visuelle de la forme des mots semble assez sélectivement impliquée - comme son...
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Wed, 31 Jul 2024 - 3min - 979 - Améliorer la détérioration des fonctions cognitives grâce à de la lumière ?
De nombreuses pathologies neurologiques, comme la maladie d’Alzheimer, par exemple, peuvent être caractérisée de démence. Mais toutes les personnes atteintes d’une forme de démence ne souffrent pas forcément de la maladie d’Alzheimer. Car, dans le jargon...
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Mon, 29 Jul 2024 - 1min - 978 - L’activité cérébrale joue-t-elle un rôle dans l’élimination des déchets du cerveau ?
Le liquide cérébrospinal est, comme son nom l’indique, un liquide au contact du cerveau et de la moelle épinière. Ce liquide est produit par des cellules bien spécifiques présentes au sein des ventricules cérébraux. Plus que d’apporter une protection...
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Sun, 28 Jul 2024 - 2min - 977 - Regarder du sport fait-il du bien ?
Il est assez largement reconnu que le fait de pratiquer du sport et plus largement de l’exercice physique est bénéfique tant sur la santé que sur le fonctionnement de notre organisme, tout comme de notre cerveau. Mais est-ce que le fait de simplement regarder du sport peut aussi avoir des effets bénéfiques ?
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Thu, 25 Jul 2024 - 2min - 976 - Est-il possible d’apprendre sans le cerveau ?
Les neurones - ces cellules essentielles à de nombreuses fonctions dont nos apprentissages - sont bien loin de n’être présents qu’uniquement au sein du cerveau. En effet, il existe des populations de neurones un peu partout dans notre corps et notamment au sein de la moelle épinière. Ainsi, si les neurones sont à la base de nos apprentissages et qu’un certain nombre de ces cellules se trouvent en dehors du cerveau, est-il possible qu’une forme d’apprentissage puisse exister sans que le cerveau ne joue un rôle ?
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Wed, 24 Jul 2024 - 2min - 975 - Comment aider un bébé à apprendre à parler ?
Pour qu’un bébé apprenne à parler, il semble assez logique qu’il doive être au contact de personnes parlant le langage qu’il a acquérir. Mais le fait que ce bébé soit directement la cible du langage qui lui est adressé ou au contraire qu’il ne soit que le témoin d’une parole échanger entre deux personnes, est-ce la même chose pour son cerveau ? Et s’il y a une différence, celle-ci peut-elle jouer un rôle sur son acquisition du langage ?
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Mon, 22 Jul 2024 - 2min - 974 - Et s’il était possible de soulager la maladie de Parkinson avec des selles ?
Il a pu être mis en évidence que chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson, en plus des troubles liés aux mouvements, d’autres altérations pouvaient être associées à la présence, voire même potentiellement être impliquée dans la survenue de cette pathologie. Des altérations qui touchent notamment au microbiote intestinal, cette flore composée de milliards de micro-organismes logée dans le système digestif.
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Sun, 21 Jul 2024 - 1min - 973 - Nous sentons-nous vieux par manque de sommeil ?
Peu importe votre âge réel, quelle perception subjective portez-vous sur celui-ci ? Vous sentez vous plutôt jeune ? Ou au contraire, vous sentez vous accablé par le poids des années ? Ces questions en apparence anodines sont bien loin de l’être, car des résultats scientifiques ont pu mettre en évidence que le fait de se sentir jeune pouvait effectivement, dans une certaine mesure, être un élément prédictif de l’état de vieillissement du cerveau et d’un volume de matière grise plus important dans de nombreuses régions cérébrales. D’où la question : qu’est-ce qui fait que nous nous sentons vieux ?
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Thu, 18 Jul 2024 - 2min - 972 - Le stress est-il un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer ?
Il est assez bien établi que le fait d’être confronté à des événements stressants de manière répétée semble pouvoir laisser des traces sur le cerveau. Des traces - altérations structurelles et neuroinflammation - qui pourraient favoriser l’installation de certaines pathologies touchant le cerveau comme la maladie d’Alzheimer.
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Wed, 17 Jul 2024 - 1min - 971 - La ménopause modifie-t-elle le cerveau ?
Chez une femme, la ménopause - qui survient en moyenne entre 45 et 55 ans - peut se définir comme l’arrêt des règles depuis plus d’un an sans cause identifiée. Cette phase naturelle de la vie de la femme correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires et s’accompagne d’une diminution importante de la libération de certaines hormones sexuelles. Mais plus que de jouer un rôle sur le système reproducteur, les hormones sexuelles ainsi impactées par la ménopause jouent également de nombreux autres rôles, notamment au niveau cérébral. Alors existe-t-il un impact de la ménopause sur le cerveau ?
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Mon, 15 Jul 2024 - 1min - 970 - À quoi faut-il faire le plus attention pour espérer vieillir avec un cerveau en bonne santé ?
Que cela soit dû à notre niveau quotidien de pratique physique, à nos choix alimentaires ou encore à l’environnement dans lequel nous vivons, nous ne prenons pas toujours les meilleures décisions pour la santé de notre organisme et de notre cerveau. Mais parmi tout ce que nous pouvons faire, ou au contraire ne pas faire, qu’est-ce qui est le plus important pour tenter de maximiser nos chances de voir notre cerveau vieillir au mieux ?
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Sun, 14 Jul 2024 - 2min - 969 - La douleur fait elle vieillir le cerveau ?
La douleur musculo-squelettique chronique - l'une des principales causes d’invalidité dans le monde - est un trouble caractérisé par la présence d’une douleur persistante dans une partie du corps. Mais plus que d’être incapacitante, la présence chronique de cette douleur peut-elle avoir d’autres conséquences ?
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Thu, 11 Jul 2024 - 1min - 968 - Votre année de naissance a-t-elle une influence sur la taille de votre cerveau ?
La taille de notre cerveau dépend de facteurs génétiques inscrits en nous avant même notre naissance. Des facteurs génétiques qui, pour certains, semblent assez propres à notre espèce. Mais la taille de notre cerveau ne reposerait pas uniquement sur une forme de prédétermination génétique. En effet, d’autres sources d’influences plus extérieures, telles que des éléments sociaux, culturels, éducatifs ou liés à la santé pourraient également jouer un rôle. Ainsi, notre société évoluant vers une forme de progrès sur l’ensemble de ces éléments, se peut-il que notre année de naissance puisse avoir une influence sur la taille de notre cerveau ? Autrement dit, à âge comparable, la taille moyenne du cerveau des personnes nées dans les années 30 est-elle la même que celles nées dans les années 70 ?
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Wed, 10 Jul 2024 - 2min - 967 - La pollution lumineuse joue-t-elle un rôle dans les AVC ?
Que cela soit pour améliorer la visibilité dans notre environnement, notre sécurité ou encore notre confort, les sources de lumières artificielles sont un peu partout autour de nous, tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur de nos foyers. Si nous pouvons avoir un certain contrôle sur les sources lumineuses présentent chez nous, ce n’est pas forcément le cas pour celles présentes à l’extérieur. Ainsi, la nuit, une partie non négligeable de l’humanité est exposée à une forme de pollution lumineuse. Or, à long terme, une telle exposition pourrait ne pas être anodine. En effet, des travaux scientifiques ont pu lier exposition nocturne accrue à la lumière artificielle et augmentation du risque de développement d’une maladie cardiovasculaire. Mais qu’en est-il d’éventuelles répercussions sur la santé de notre cerveau ?
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Mon, 08 Jul 2024 - 1min - 966 - Comment le trouble de stress post-traumatique s’installe dans le cerveau ?
L’un des éléments caractérisant le trouble de stress post-traumatique est le fait qu’après avoir vécu un événement particulièrement intense et stressant, la peur et les manifestations anxieuses suscitées par ce moment précis puissent se généraliser à d’autres contextes et situations pourtant en apparence assez inoffensifs. Si cette forme de généralisation de la peur est reconnue et établie chez les personnes touchées par ce trouble, les mécanismes neuronaux menant à cette généralisation sont encore assez mal compris.
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Sun, 07 Jul 2024 - 2min - 965 - Comment savons-nous que ce que nous ingérons est froid ou chaud ?
Quiconque a déjà mangé un plat pimenté ou une confiserie mentholée a pu s’apercevoir que la perception de la température par notre organisme est plus complexe que ce qui peut être imaginé, notamment pour ce qui est de ce qu’il se passe dans notre bouche.
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Thu, 04 Jul 2024 - 3min - 964 - Être suicidaire laisse-t-il des traces au niveau cérébral ?
Même si le suicide est une cause de mortalité assez importante dans la population, cette cause de mortalité semble pouvoir rester évitable si les personnes voulant mettre fin à leurs jours sont prises en charge assez tôt et de manière appropriée. Mais identifier si une personne est suicidaire est loin d’être facile, car un tel dépistage repose souvent sur les propres aveux des personnes concernées.
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Wed, 03 Jul 2024 - 2min - 963 - Vivre dans un quartier défavorisé joue-t-il un rôle sur le vieillissement pathologique du cerveau ?
Avec l’âge, les performances cognitives ont tendance à décliner. Mais ce déclin ne semble pas avoir la même ampleur et ne progresse pas à la même vitesse chez tous les individus. Pour certaines personnes, ce déclin est de l’ordre du pathologique est peut être associé à l’apparition de différents troubles tels que la maladie d’Alzheimer. Mais qu’est ce qui fait que certains individus sont plus susceptibles de souffrir de cette forme de déclin pathologique des fonctions cognitives ?
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Mon, 01 Jul 2024 - 1min - 962 - Être au contact d’un chien a-t-il un impact sur notre cerveau ?
Le fait d’accomplir une activité avec un chien peut-il avoir un effet sur nous et le fonctionnement de notre cerveau ?
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Sun, 30 Jun 2024 - 2min - 961 - Comment l’activité de notre cerveau arrive à nous faire sortir de nos rêveries ?
Il vous est surement déjà arrivé de vous perdre dans vos pensées et de laisser vaguer votre esprit. Pourtant, à tout instant, nous semblons être capables de revenir au monde réel pour réagir à ce qui se passe autour de nous. Mais comment est-ce possible ? Que se passe-t-il dans notre cerveau qui puisse nous permettre de sortir de cet état de rêverie ?
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Thu, 27 Jun 2024 - 1min - 960 - Comment les bébés identifient leur propre image dans le miroir ?
Réussir à avoir conscience que le reflet dans le miroir est une image de soi-même est une étape particulièrement importante dans le développement de l’enfant. Mais même s’il est supposé que les mécanismes qui participent au développement de la conscience de soi sont en quelque sorte précâblés et presque automatiques, ces mécanismes restent encore à réellement précisément identifier.
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Wed, 26 Jun 2024 - 1min - 959 - Pourquoi grossissons-nous avec l’âge ?
A mesure que nous vieillissons, nous semblons plus susceptibles de développer du surpoids voire même de l'obésité. Des travaux scientifiques ont suggéré que cette prise de poids liée à l’âge pourrait être causée par un déclin du métabolisme global. Mais les mécanismes à l’œuvre n’ont pas clairement été établis.
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Mon, 24 Jun 2024 - 2min - 958 - Les troubles de l’attention peuvent-ils se voir dans le cerveau ?
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est un trouble qui se développe et se manifeste le plus souvent durant l’enfance et qui se caractérise par un déficit attentionnel et/ou des niveaux élevés d’agitation et d’impulsivité. Plus que d’être associé à des difficultés au niveau scolaire et au sein du monde du travail, le fait de souffrir d’un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité - connu sous l’acronyme TDAH - semble également entrainer un risque accru de blessures accidentelles, d’addictions, de dépression et de suicide. D’où la nécessité de diagnostiquer et de prendre en charge ce trouble. Mais si le diagnostic et la prise en charge notamment médicamenteuse sont maintenant particulièrement bien établis, les mécanismes cérébraux associés à la présence du TDAH restent encore à mieux comprendre.
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Sun, 23 Jun 2024 - 2min - 957 - L’activité physique d’une personne peut-elle renseigner sur l’installation de la maladie d’Alzheimer ?
Même si actuellement aucun traitement ne semble capable de guérir de la maladie d’Alzheimer, il apparaît que plus la prise en charge des patients souffrant de cette maladie est précoce dans l’apparition et le développement de cette pathologie et plus la prise en charge visant à ralentir l’évolution de celle-ci semble, en moyenne, être efficace. Il apparait donc comme particulièrement important de pouvoir détecter au plus tôt la présence de cette maladie. Même si de nombreuses avancées existent, un dépistage préventif nécessite souvent des examens médicaux, qui en plus d’avoir un certain coût, demandent assez souvent de se rendre en laboratoire médical ou directement au sein d’une structure hospitalière.
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Thu, 20 Jun 2024 - 2min - 956 - Notre langue maternelle est-elle spéciale pour notre cerveau ?
Avec assez de temps, de motivation et de volonté, nous semblons tous capables d’apprendre à lire, comprendre et parler plusieurs langues. Mais notre cerveau traite-t-il de manière différente la langue que nous avons apprise dès notre naissance et les autres langues que nous pouvons apprendre par la suite ?
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Wed, 19 Jun 2024 - 1min - 955 - Le fonctionnement du cerveau est-il impacté par les battements de notre cœur et notre respiration ?
Il a longtemps pu être imaginé que le cerveau était le pilote tout-puissant du corps qui n’était qu’une simple machine obéissante. Mais de plus en plus de travaux scientifiques mettent en évidence que le fonctionnement du reste de notre organisme semble pouvoir interagir avec le fonctionnement du cerveau.
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Mon, 17 Jun 2024 - 1min - 954 - Pourquoi nous ne parlons que lorsque nous expirons ?
Naturellement, lorsque que nous voulons parler cela se fait durant une phase d’expiration et lorsque nous venons à inspirer pour reprendre notre souffle, notre parole se stoppe. Mais qu’est-ce qui dans le cerveau permet cette synchronisation entre la respiration et la parole ?
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Sun, 16 Jun 2024 - 2min - 953 - Au niveau cérébral, le vieillissement et la schizophrénie ont-ils une base commune ?
Plus que la présence plus ou moins importantes de troubles hallucinatoires, les personnes atteintes de schizophrénie peuvent également souffrir d’un déclin des performances cognitives. Un déclin des performances cognitives qui, par certains aspects, est assez comparable à celui observé avec le vieillissement.
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Thu, 13 Jun 2024 - 1min - 952 - Utiliser le Viagra pour lutter contre la maladie d’Alzheimer ?
Trouver une nouvelle molécule permettant de soigner une maladie demande énormément de temps, d’argent et de très nombreux tests, sur des cellules, des animaux et enfin des humains. Mais il est bien plus rapide et facile de faire une réaffectation de médicaments, autrement dit, utiliser un médicament existant qui a déjà été testé et approuvé par les autorités sanitaires, mais à de nouvelles fins thérapeutiques.
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Wed, 12 Jun 2024 - 2min - 951 - Pour le cerveau, est-ce la même chose de parler et d’écouter quelqu’un d’autre parler ?
La parole repose sur le fait de combiner des mots selon des règles syntaxiques bien précises afin de construire des phrases ayant du sens. Ainsi, au niveau cérébral, certaines structures de notre cerveau participent au traitement des informations langagières que ces informations soient issues du langage que nous entendons ou de celui que nous produisons. Mais l’activité de ces régions est-elle exactement la même lorsque nous parlons et lorsque nous écoutons quelqu’un d’autre parler ? Autrement dit, le cerveau traite-t-il la construction d’une phrase de la même façon lorsque nous l’entendons ou lorsque nous la disons ?
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Mon, 10 Jun 2024 - 2min - 950 - Pourquoi le cerveau reste-t-il actif lorsque nous dormons ?
Même si en apparence, il ne semble pas se passer grand-chose chez une personne endormie, ce n’est qu’une impression. Car, si le corps d’un dormeur est effectivement au repos, ce n’est pas le cas de son cerveau dans lequel l’activité, pendant certaines phases du sommeil, peut être très intense. Mais pourquoi le cerveau reste-t-il actif lorsque nous dormons ?
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Sun, 09 Jun 2024 - 2min - 949 - Un traitement contre le cancer pour diminuer l’impact d’un AVC ?
Il peut arriver qu’un vaisseau sanguin cérébral vienne à se boucher. Cette obstruction, appelée accident vasculaire cérébral ischémique - lorsqu’elle est non-transitoire - entraine une diminution de l’apport normal en oxygène et nutriments au niveau des tissus touchés. Une diminution de l’apport normal en oxygène et nutriments qui peut avoir de lourdes répercussions sur les neurones de ces territoires cérébraux. Si le temps total que dure cette obstruction est un paramètre assez critique quant aux conséquences de cet AVC, tous les mécanismes physiologiques se mettant en place à la suite du rétablissement de la circulation sanguine ont également une grande importance. En effet, le déclenchement de certains de ces mécanismes semble pouvoir être associées à des répercussions négatives sur le rétablissement des patients. Ainsi, de nombreuses équipes de recherche s’intéressent aux paramètres, mais aussi à l’aide que certaines molécules pourraient apporter pour un meilleur rétablissement.
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Thu, 06 Jun 2024 - 2min - 948 - Soulager les symptômes de la ménopause par la méditation ?
Dans la vie d’une femme, la ménopause est une étape normale, mais qui semble souvent s’accompagner d’un certain nombre d’effets pour le moins indésirables. Si les bouffées de chaleur sont peut-être l’un des symptômes les plus connus, la ménopause peut également être associée à des troubles de l’humeur et à une forme de brouillard cérébral altérant les performances cognitives.
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Wed, 05 Jun 2024 - 1min - 947 - Diagnostiquer l’autisme chez les enfants grâce à un simple test oculaire ?
Diagnostiquer un trouble du spectre de l’autisme peut se révéler particulièrement complexe, notamment chez les enfants ne parlant pas et/ou ayant des difficultés à suivre des instructions. Et si un simple test oculaire pouvait aider à ce diagnostic ?
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Tue, 04 Jun 2024 - 1min - 946 - Le placenta maternel est-il lié au développement du cerveau du bébé ?
Une mauvaise alimentation, le tabagisme, la consommation de certaines drogues dont notamment la cocaïne, l’hypertension, l’anémie ou encore le diabète sont quelques-uns des éléments ayant pu être associés à une diminution de la croissance du fœtus dans le ventre maternel et à des atteintes du développement du placenta. Or, le placenta - cet organe qui se développe dans l’utérus maternel durant la grossesse - est le principal canal d’apport en oxygène et nutriments du fœtus. Scientifiques et médecins se sont donc longuement demandé, sans vraiment réussir à répondre, si l’altération du fonctionnement du placenta et de son apport en oxygène pouvait avoir un impact sur le développement du cerveau du futur bébé à naître.
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Mon, 03 Jun 2024 - 2min - 945 - À quoi sert de pouvoir visualiser des images dans notre tête ?
Papillon, pomme, avion… à l’évocation de ces quelques mots, des images vous sont peut-être spontanément venues en tête, mais à quoi peut bien nous servir cette capacité ?
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Thu, 30 May 2024 - 1min - 944 - Nos souvenirs sont-ils toujours mémorisés de la même façon ?
Pour que nous puissions nous souvenir d’un élément dont nous avons eu connaissance il y a plusieurs années, il faut que le souvenir se rapportant à cet élément ait été consolidé dans notre mémoire. Pour ce faire, la réactivation de ce souvenir à plusieurs reprises semble particulièrement essentielle. Mais cette réactivation peut se faire à différents moments, lorsque nous sommes éveillés ou lorsque que nous sommes endormis, et ceci de manière consciente ou non-consciente.
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Wed, 29 May 2024 - 3min - 943 - Écouter de la musique live est-ce la même chose qu’écouter de la musique en streaming ?
Pour le cerveau, la musique semble être bien plus qu’un simple assemblage de sons quelconques. En effet, lors de l’écoute d’un morceau de la musique, de nombreuses régions du cerveau peuvent voir leur fonctionnement se modifier, notamment au niveau des structures cérébrales jouant un rôle dans les émotions, en plus, bien évidemment, des régions participant au traitement des sons. Mais la musique peut exister sous différentes formes : enregistré en studio ou jouer en direct face à un réel public. Il est alors intéressant de se demander si le fait d’écouter un album de musique qui ne variera jamais ou une performance live qui s’adaptera aux réactions de son public entraine la même réponse du cerveau ? Autrement dit, au niveau cérébral, écouter de la musique en streaming, est-ce la même chose qu’écouter de la musique en live ?
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Mon, 27 May 2024 - 1min - 942 - La parole peut-elle nous renseigner sur le vieillissement de notre cerveau ?
Lorsque nous parlons, il nous ait quasiment à tous déjà arrivé de ne pas réussir à trouver le mot bien spécifique que nous souhaitions utiliser. Or, il s’avère qu’avec l’âge, ce phénomène de mot manquant semble pouvoir devenir de plus en plus fréquent. C’est ainsi que certains scientifiques se sont demandé si la parole que nous sommes capables de produire pourrait refléter le vieillissement cognitif de notre cerveau.
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Sun, 26 May 2024 - 2min
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