Les Archives du crime

Anne Gautier est la mère d’Hélène Frinking, assassinée par Guy Georges le 8 juillet 1995. Après l’assassinat de sa fille, après le choc, elle a mené une « co-enquête », que les officiers de la Crim’ ont souvent prise pour une contre-enquête. Et elle a joué un rôle majeur dans la révélation de l’affaire du « tueur de l’Est parisien » en novembre 97, en décidant de parler à la presse. En octobre 2000, elle publie un livre-témoignage : Victime d’un tueur en série. A cette occasion, elle est l’invitée François Beaudonnet dans le journal de 13h de France inter. *** Crédits Archives *** Journaux de 13h de France Inter du 31 oct. 2000. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le 26 décembre de l’an 2000, trois mois avant l’ouverture de son procès, Guy Georges tente de s’évader de la prison de la Santé, à Paris, en compagnie de deux autres détenus. *** Crédits Archives *** Journaux de 13h et de 19h de France Inter du 26 déc. 2000 ; Journal de 19h de France Inter du 27 déc. 2000. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

L'affaire Guy Georges a joué un rôle majeur dans la création du FNAEG en France : un fichier qui permet aujourd'hui de résoudre plus d'affaires en fichant de plus en plus d'individus. Ainsi, si en 2001 le docteur Olivier Pascal regrettait la frilosité du fichage ADN en France, aujourd'hui, il ne pourrait plus le dire. *** Crédits Archives *** Extraits du journal de France Inter du 6 avril 2001. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après la fin du procès de Guy Georges, dans la salle des pas perdus du palais de justice de Paris, les journalistes laissent traîner leurs micros pour recueillir les impressions de ceux qui sont venus assister au procès, en curieux. Car, si le public s’est pressé si nombreux dans la salle d’audience, c’est que les tueurs en série fascinent. *** Crédits Archives *** Extraits du journal de France Inter du 6 avril 2001. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Au matin du lundi 2 avril 2001, onzième jour d’audience du procès, les familles espèrent enfin avoir des réponses sur ce qui a poussé Guy Georges à agir comme il l’a fait. Après les aveux, la troisième et dernière semaine de ce procès sous haute tension est consacrée au profil psychologique du tueur afin de déterminer si oui ou non, Guy Georges est responsable de ses actes. *** Crédits Archives *** Extraits des journaux de France Inter des 26 au 31 mars 2001 et 6 avril 2001. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le lundi 26 mars 2001 à 10h du matin, à la reprise des audiences, la salle est comble au palais de justice de Paris. Les parties civiles, fébriles, espèrent et redoutent à la fois d’entendre les aveux de Guy Georges. Au cours de cette semaine éprouvante, Guy Georges va changer d'attitude à plusieurs reprises en maintenant les familles et leurs avocats dans une attente intenable. *** Crédits Archives *** Extraits des journaux de France Inter des 26 au 31 mars 2001 et 6 avril 2001. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le lundi 19 mars 2001 à 10 heures du matin, le procès de Guy Georges s’ouvre au Palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité, à un jet de pierre du 36, Quai des Orfèvres. Ce procès, au retentissement médiatique exceptionnel, doit durer 15 jours. En attendant l’arrivée de l’accusé, la tension est palpable dans la salle d’audience. Deux rangées se font face. Celle des parties civiles, avec les nombreuses familles des victimes et leurs 11 avocats. Et le box de l’accusé avec, juste en-dessous, les deux avocats de la défense, Alex Ursulet et Frédérique Pons. Guy Georges doit répondre de l'assassinat de sept jeunes femmes, précédés de viols, ainsi que d'une tentative d'assassinat, d'un viol et de violences volontaires commises à l'encontre de deux autres jeunes femmes. En cette première semaine d’audience, la cour d'assises va tenter de pénétrer la personnalité de Guy Georges et de retracer son itinéraire criminel. *** Crédits Archives *** Extraits des journaux radio et télé : Antenne 2 les 16 et 23 mars 2001 ; France Inter, 19, 20, 21, 23 et 24 mars 2001. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Dès son arrestation, Guy Georges est mis en examen pour les meurtres de trois jeunes filles et pour une agression. Il s’agit maintenant d’obtenir ses aveux pour quatre autres meurtres, l'un ayant été commis en 91, les deux meurtres dits « des parkings » en 94 et le meurtre commis en 97. Guy Georges va donc être interrogé au 36, quai des Orfèvres, dossier criminel par dossier criminel, groupe d’enquêteurs par groupe d’enquêteurs. Et la nuit de son arrestation, au cours de la garde à vue, les policiers obtiennent des premiers résultats. *** Crédits Archives *** Interview de Martine Monteil : extrait de l’émission radiophonique “A voix nue", de Claire Poinsignon et Pierre Chassagnieux, France Culture, 18 avr. 2019 - Extraits des journaux radio et télé : France Inter, 27 mars, 20 nov. 1998, 11 mars, 2 oct. 1999 ; Antenne 2, 5 juin 1998. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

À la demande du juge Thiel, tous les laboratoires qui pratiquent les tests ADN en France se lancent sur la trace du Serial killer. Le 24 mars 98, le docteur Olivier Pascal, chef du laboratoire de biologie moléculaire du CHU de Nantes et expert en génétique, trouve dans ses dossiers la correspondance génétique avec l’ADN de SK1 ! *** Crédits archives *** Extraits des journaux radio et télé : France Inter, 30 janv. 1998,18 fév. 1998 ; France 3 Paris - Île-de-France, 19 fév. 1998 ; France Inter, 20 fév. 1998 - Interview de Martine Monteil : extrait de l’émission radiophonique “À voix nue", de Claire Poinsignon et Pierre Chassagnieux, France Culture, 18 avr. 2019. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après la fièvre de la fin novembre 97, on parle moins de l’affaire dans les médias. Décembre passe, puis janvier. La diffusion du portrait-robot n’a rien donné. Plusieurs pistes sont écartées avec certitude grâce aux tests ADN. Une technologie de plus en plus utilisée par la police, mais dans un cadre très contraignant à l'époque. *** Crédits Archives *** Extraits des journaux de France Inter des 1er janv., 30 janv. et 18 févr. 1998 et du journal télévisé de France 3 le 19 févr. 1998 - Interview de Martine Monteil : extrait de l’émission radiophonique “À voix nue", de Claire Poinsignon et Pierre Chassagnieux, France Culture, 18 avr. 2019. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

En novembre 97, une affaire de faits divers sordide éclate. Les médias révèlent qu’un prédateur sexuel rôde à Paris, dans les quartiers de Bastille et de République. Il s’en prend aux jeunes et jolies filles, quand elles rentrent chez elles à pied, tard le soir. Il les viole, puis les égorge. Depuis sept longues années en effet, la plus prestigieuse brigade criminelle de France, la célèbre « Crim’ » du 36, quai des Orfèvres traque le « tueur de l’Est parisien ». Sept longues années d’acharnement, de fausses pistes et d’échecs. Arrêté en mars 98, Guy Georges, enfant de la Ddass au parcours chaotique, sera condamné à la prison à perpétuité, en avril 2001. Cette affaire a contribué à la mise en place du fichier national des empreintes génétiques. Car si un tel fichier avait existé en France dans les années 90, les deux dernières victimes de Guy Georges auraient pu être épargnées… Dans ce premier épisode, nous découvrons en même temps que les Français, l'existence d'un serial killer qui sévit au cœur de la capitale. *** Crédits Archives *** Interview de Martine Monteil : extrait de l’émission radiophonique “A voix nue", de Claire Poinsignon et Pierre Chassagnieux, France Culture, 18 avr. 2019 - Extraits des journaux radio et télé : Inter soir de 19h, France Inter des 19, 25, 26 et 27 nov. 1997 ; Inter 13, France Inter, 26 nov. 1997 ; JT 20h00 France 2, 26 nov. 1997. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Dans le premier épisode de cette saison consacrée à l'affaire du Dr Petiot, nous vous présentions le commissaire Georges Massu, l’enquêteur qui se lance dans la traque de Marcel Petiot dès la découverte du charnier de la rue Le Sueur, qui découvre le cabinet capitonné où les victimes étaient asphyxiées et qui se rend dans l’Yonne pour interroger les proches et amis d’enfance du tueur. Cet as du 36 quai des Orfèvres a inspiré un célèbre écrivain Belge qui révolutionna la littérature policière... *** Crédits Archives *** Extrait des émissions radiophoniques La Marche de l'histoire de Jean Lebrun, France Inter, 25/01/2012 - Actualités de midi, RTF, 20/11/1959 - Dimanche dans un fauteuil, RTF, 12/10/1958. *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato, Jennifer Anyoh - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après la mort de Petiot, des zones d’ombres subsistent sur l’affaire. Comment un homme a-t-il pu tuer à lui seul plusieurs dizaines de personnes sans jamais avoir exprimé le moindre regret ? Quel était son modus operandi ? Qu’est-il advenu du magot ? Et enfin, quel était le véritable mobile de ses crimes ? Dans ce dernier épisode, découvrez l’avis des experts Claude Quétel, historien, Agnès Masson, conservatrice et Sarah Bouillot-Kesler, documentaliste scientifique. *** Crédits Archives *** Extrait de l’émission radiophonique “Les après midi de France Culture” de Jean Montalbetti et Jacques Pradel, France Culture, 25/07/1974 - La tribune de l'histoire, ORTF, 02/11/1974 - Extrait de l’émission télévisée “La justice des hommes” d’Igor Barrère, RTF, 27/05/1960 - Extrait de l’émission radiophonique “Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties” de Johanna Bedeau, RF, 07/02/2021. *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA

Après sept mois d’une cavale presque parfaite, le procès s’ouvre le 18 mars 1946 à la cour d’assises de la Seine. Marcel Petiot y comparaît pour homicide volontaire avec vol, guet-apens et préméditation. Mais le Docteur Petiot n’est nullement impressionné par la Cour. Il affirme qu’il n’aurait tué que « des ennemis de la France ». Parmi les corps retrouvés dans son hôtel particulier, douze sont ceux de Juifs, quatre de proxénètes et quatre autres de prostituées. Dans cet épisode, vous entendrez l’avocat de Petiot, maître Floriot, mais aussi Madeleine Jacob, célèbre chroniqueuse judiciaire de l’après-guerre, raconter ce procès qui a attiré les foules. *** Crédits Archives *** Extrait de l’émission “Journal Les Actualités Françaises”, AF, 29/03/1946 - Extrait de l’émission radiophonique “Le texte et la marge” de Denise Alberti et Françoise Favier, TF1, 13/05/1988 - Extrait de l’émission radiophonique “La tribune de l'histoire” d’Alain Barroux, Alain Decaux et Jean François Chiappe, ORTF, 02/11/1974 - La justice des hommes, RTF, 27/05/1960.

Interpellé par les FFI le 31 octobre 1944, Petiot est écroué. L’instruction peut alors réellement commencer. On a retrouvé chez lui les corps de 27 personnes, mais il revendique plus de 63 victimes Pourquoi et comment un médecin de bonne réputation a-t-il pu se transformer en tueur en série ? La réponse se trouve peut-être dans son passé. Dans cet épisode, vous entendrez l’analyse de Daniel Zagury, psychiatre et expert près la cour d'appel de Paris. *** Crédits Archives *** Extrait de l’émission “Journal Les Actualités Françaises”, AF, 29/03/1946 - Extrait de l’émission télévisée “La route du lapin” d’Arnaud Gobin, France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 10/10/1998 - Extrait de l’émission radiophonique “A voix nue : grands entretiens d'hier et d'aujourd'hui” de Angélique Tibau, RF, 20/02/2018

Lorsque des corps calcinés sont découverts dans son hôtel particulier en mars 1944, Marcel Petiot disparaît. La traque dure plusieurs mois au cours desquels le docteur brouille tant et si bien les pistes que le commissaire Massu doit avouer son échec. Dans cet épisode, vous entendrez les récits de Henri Montias, membre des FFI, et des résistants Jacques Yonnet et André Thirion, qui croisèrent le tueur durant sa cavale. *** Crédits Archives *** Extrait de l’émission radiophonique “Soyez témoins”, RTF, 18/07/1956 - Extrait de l’émission radiophonique “Les parisiens rassemblés” de Jacques Charby, France Culture, 04/08/1993 - Extrait de l’émission radiophonique “Un homme en liberté” de Lucien Farnoux Raynaud, RTF, 18/08/1963 - Un homme en liberté, RTF, 18/08/1963

En 1943, Joseph Scarella et René Marie n’ont qu’une obsession : échapper au STO, le service du travail obligatoire qui oblige les Français de 20 à 22 ans à aller travailler en Allemagne pour une durée de deux ans. Ils ont besoin pour cela d’un certificat médical de complaisance les déclarant inaptes et se tournent vers le Dr Petiot. Plus de dix ans après, ces deux rescapés racontent. *** Crédits Archives *** Soyez témoins, RTF, 18/07/1956 - Nous les avons connus, RTF, 10/06/1961 *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA

En apparence bien sous tous rapports, le docteur Petiot cache une face sombre. Nous découvrons dans cet épisode son mode opératoire à travers le témoignage d’Eliane Kahan, juive d’origine roumaine et de Georges Massu, commissaire chargé de l’enquête. Alors que les Juifs sont pourchassés, le Dr Eugène, alias Marcel Petiot, intègre les réseaux de la Résistance en se faisant connaître comme passeur. Il promet ainsi une nouvelle vie en Amérique du Sud aux familles juives voulant fuir les rafles ou à toute personne désireuse de se faire oublier de la police française. *** Crédits Archives *** Journal Les actualités mondiales, 03/10/1941 - Soyez témoins, RTF, 18/07/1956 - Les Trésors de la Préfecture de police de Camille Ménager, France 5 © Martange Production, 10/02/2022. *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA

Au cœur de l’occupation, le docteur Petiot reste introuvable, malgré la piste d’Auxerre et l’enquête de voisinage. Mais, à travers les témoignages d’anciens patients, de voisins, de policiers, commence à se dessiner le portrait de celui que les médias appellent le “docteur Satan”. *** Crédits Archives *** Soyez témoins, RTF, 18/07/1956 - Les après midi de France Culture, France Culture, 25/07/1974 *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA

Le 11 mars 1944, la police judiciaire de Paris fait une découverte macabre : une trentaine de cadavres démembrés et en partie brûlés sont retrouvés dans la cave d’un hôtel particulier du XVIe arrondissement de Paris. Le locataire, un certain Marcel Petiot, médecin de son état, s’est volatilisé. Dans cet épisode vous entendrez le reportage des Actualités françaises qui fut diffusé quelques jours plus tard dans toutes les salles de cinéma ainsi que le récit de Georges Massu, le commissaire qui a été dépêché sur la scène de crime. *** Crédits Archives *** Inter actualités de 13H00, France Inter, 17/09/1974 - Journal France Actualités, Actualités Françaises, 24/03/1944 - Soyez témoins, RTF, 18/07/1956 *** Crédits podcast *** Textes : Cyrielle Le Moigne-Tolba - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Stagiaires : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Gilles Perrault est mort en août 2023. Ecrivain prolifique, il laisse derrière lui une cinquantaine d’ouvrages : des romans policiers, mais aussi des romans d’investigation sur les secrets et les dérives du pouvoir. Mais son nom reste avant tout attaché au célébrissime « Pull over rouge ». Sur sa grande affaire, l’affaire Ranucci, Gilles Perrault publie deux autres ouvrages, en 1995 et en 2006. Et au fil des ans, sa conviction de l’innocence de Ranucci se renforce. *** Crédits Archives *** Interview de Gilles Perrault : extrait de l’émission radiophonique “Affaires sensibles", de Christophe Barreyre et Fabrice Drouelle, France Inter, 14/07/2014 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Toute sa vie, Héloïse Mathon, la mère de Christian Ranucci, s’est battue pour la réhabilitation de son fils. Profondément croyante, discrète, courageuse, elle gardera toujours l’espoir que ses demandes de révision du procès puissent aboutir. *** Crédits Archives *** Interview de Héloïse Mathon : extrait de l’émission télévisée “Les dossiers de l'écran", présentée par Joseph Pasteur, Antenne 2, 28/06/1977 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Et si Michel Fourniret était le véritable assassin de Marie-Dolorès ? Et si le pédocriminel français tristement célèbre avait assisté, par provocation ou par esprit bravache, au procès de Christian Ranucci ? Ce sont les questions que vont se poser le petit monde médiatique et judiciaire entre les mois de janvier et juillet 2006. *** Crédits Archives *** extrait de l’émission télévisée “19/20 Édition nationale”, France 3, 19/01/2006 - extrait de l’émission télévisée “19/20 Édition nationale”, France 3, 26/01/2006 - extrait de l’émission télévisée “JT midi Reims”, France 3 Reims, 04/07/2006. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Dans ce dernier épisode, c’est une jurée au procès de Christian Ranucci, Geneviève Donadini, qui prend la parole. En 2017, elle publie un livre, sobrement intitulé « Le procès Ranucci ». Elle y témoigne de son expérience douloureuse, et plaide pour un suivi psychologique des jurés. Vous l’entendrez dans l’émission « Les Pieds sur terre », sur France Culture où elle raconte la fin du deuxième et dernier jour du procès, après le réquisitoire et les plaidoiries. *** Crédits Archives *** Interview de Geneviève Donadini : extrait de l’émission radiophonique “Les pieds sur terre”, présentée par Sonia Kronlund, France Culture, 05/04/2017 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

En 2004, le meurtre de Corinne Beidl commis par Jean-Baptiste Rambla projette à nouveau l’Affaire Ranucci au cœur de l’actualité. Jean-Baptiste Rambla, le frère de la petite Marie-Dolorès, a maintenant 37 ans. Au moment du procès, une question est dans toutes les têtes : comment le petit frère de Marie-Dolorès en est-il arrivé à commettre un tel acte ? Dans cet épisode consacré au triste destin de Jean-Baptiste Rambla, vous entendrez Pierre Rambla, le père, ainsi que l’avocat de l’accusé. *** Crédits Archives *** Extrait du JT de 20 heures présenté par David Pujadas, France 2, 15/10/2008 - Interview de Pierre Rambla : extrait du JT Midi Méditerranée, présentée par Annie Vergnenegre, France 3 Marseille, 16/10/2008 - Interview de Maître Frédéric David : extrait de l’émission radiophonique “Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties”, présentée par Michel Pomarède, France Culture, 06/03/2021 - Extrait du JT 12/13 Edition Midi Pyrénées, présenté par Stéphanie Bousquet, France 3 Toulouse, 18/12/2020. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après l’abolition de la peine de mort, pendant des décennies, les partisans de l’innocence et les partisans de la culpabilité de Christian Ranucci s’opposent aussi bien dans les tribunaux que dans les librairies. Après l’échec d’une première demande de révision du procès Ranucci en 1978, le contexte est désormais favorable à une nouvelle demande. Un travail de contre-enquête est mené par le commissaire Le Bruchec qui durera 5 ans… *** Crédits Archives *** Interview de Gilles Perrault : extrait de l’émission télévisée “Antenne 2 Midi, présentée par Patrick Lecocq, Antenne 2, 02/09/1981 - Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 13H00”, présentée par Alain Bedouet, France Inter, 14/01/1982 - Interview de Maître Daniel Soulez-Larivière : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 07H00”, présentée par Simon Tivolle, France Inter, 15/11/1991 - Interview de Maître Juramy : extrait de l’émission télévisée “Midi Méditerranée”, présentée par Yves Gerbault, France 3 Marseille, 02/03/2006 - Interview Jean Louis Vincent : extrait de l’émission télévisée “19/20 Edition Provence Alpes Côtes d’Azur”, présentée par Olivier Orsini, France 3 Marseille, 21/08/2018

Quelques mois après l’investiture à la présidence de François Mitterrand, le projet de loi abolissant la peine de mort est approuvé. Robert Badinter, fervent défenseur de ce projet, développe son argumentaire en évoquant notamment l’affaire Ranucci. Un mois plus tard, Paul Lombard, l’ancien avocat de Christian Ranucci, exprime son point de vue. *** Crédits Archives *** Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 19H00”, présentée par Patrice Bertin, France Inter, 26/08/1981 - Interview de Maître Paul Lombard : extrait de l’émission radiophonique “Rencontre avec”, présentée par Patrice Galbeau, France Culture, 22/11/1981. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Un an après la sortie du livre “Le Pull over rouge”, une adaptation pour le cinéma sort sous le même titre. En novembre 1979, Pierre Rambla et ses avocats font une demande de saisie afin d’interdire le film. Vous entendrez dans cet épisode le réalisateur du film, Michel Drach et le père de la victime, Pierre Rambla, scandalisé à l’idée que certains puissent se servir du meurtre de sa fille pour gagner de l’argent. *** Crédits Archives *** Extraits de l’émission télévisée “Antenne 2 Midi”, présentée par Patrick Lecocq, Antenne 2, 06/11/1979 - Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 08H00”, présentée par Hugues Durocher, France Inter, 08/11/1979. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Deux ans après l’exécution de Christian Ranucci, la publication d’un livre relance toute l’affaire. L’auteur, Gilles Perrault, fervent militant contre la peine de mort, sort “Le Pull over rouge”, un livre-enquête qui dénonce une probable erreur judiciaire. Ce livre fait l’effet d’une bombe et relance les débats sur la peine de mort. Dans le sillage de la sortie du livre, en août 1978, une première requête en révision du procès est déposée…Nous entendrons dans cet épisode Gilles Perrault et Robert Badinter avant de connaître la décision d’Alain Peyrefitte, alors garde des Sceaux. *** Crédits Archives *** Interview de Gilles Perrault : extrait de l’émission télévisée “DELTA”, présentée par Martine Lefèvre, Antenne 2, 03/11/1978 - Interview de Robert Badinter : extrait de l’émission télévisée “Questionnaire” présentée par Jean Louis Servan Schreiber, TF1, 11/09/1978 - Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 08H00”, présentée par Alain Bedouet, France Inter, 31/01/1979. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après la condamnation à mort de Christian Ranucci, ses deux avocats tentent par tous les moyens qu’ils ont à leur disposition de le sauver. Le pourvoi en cassation échoue, reste la grâce présidentielle. Et de ce côté, tout semble réuni pour convaincre le président de la République Valéry Giscard-d’Estaing. Mais un nouveau drame va précipiter l’exécution de Christian Ranucci. Dans ce nouvel épisode, nous entendrons successivement Valéry Giscard d’Estaing dans une conférence de presse au moment des faits et les deux avocats de Christian Ranucci qui se remémorent la nuit qui a précédé son exécution. *** Crédits Archives *** Conférence de presse avec Valéry Giscard d’Estaing : extrait du journal télévisé de 20h de TF1, présenté par Roger Gicquel, TF1, 22/04/1976 - Interview de Maître Paul Lombard : extrait de l’émission de télévision “Sept sur sept”, présentée par Jean Louis Burgat et Jean Loup Demigneux, TF1, 15/09/1981 - Interview de Maître Jean-François Le Forsonney : extrait de l’émission radiophonique “Vécu”, présentée par Michel Tauriac, France Inter, 06/12/1980 - Extrait du journal télévisé de 20h de TF1 présenté par Roger Gicquel, TF1, 28/07/1976. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Christian Ranucci a avoué avoir tué Marie-Dolorès. À deux reprises. Il est arrêté et inculpé pour enlèvement de mineur de moins de quinze ans suivi de mort et homicide volontaire. Mais au cours de l'instruction, Ranucci se rétracte et refusera à jamais de reconnaître le meurtre. De plus, il y a des incohérences dans les témoignages. Qu'importe, la juge chargée de l'enquête poursuit tambour battant et le procès est fixé au 9 et 10 mars 1976. Il s'ouvre dans une atmosphère pesante. Trois semaines auparavant, la France a en effet découvert horrifiée un autre meurtre, celui du petit Philippe Bertrand, 7 ans, commis par Patrick Henry. L’ombre terrible de cette affaire plane sur tout le procès Ranucci. Quelques heures avant l’ouverture du procès, le journal télévisé de 13h de TF1, rappelle les faits et donne la parole à Pierre Rambla et à l’avocat de Christian Ranucci, Me Paul Lombard. *** Crédits Archives *** Interview de Pierre Rambla et de Paul Lombard : extrait de l’émission télévisée “TF1 Actualités 13H”, TF1, 09/03/1976 - Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 22H00”, présentée par François Foucart, France Inter, 09/03/1976 - Extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 13H00”, présentée par Jean Claude Mangeot, France Inter, 10/03/1976 - Extrait de l’émission télévisée “TF1 Actualités 20H”, présentée par Patrice Duhamel, TF1, 10/03/1976 - Interview de Paul Lombard : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 00H00”, présentée par François Foucart, France Inter, 11/03/1976 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Au matin du 5 juin 1974, un homme raconte à la police de Marseille que, deux jours plus tôt, une heure après l’enlèvement de la petite Marie-Dolorès, il a eu un accident de voiture. La voiture qui l’a percuté s’est enfuie et il soupçonne son conducteur d’être lié à cette affaire : il aurait vu le chauffard en compagnie d’un enfant. À la suite de ce témoignage, une battue est organisée sur le lieu de l’accident. L’évolution de l’affaire s'accélère. Les commissaires chargés de l’enquête racontent. *** Crédits Archives *** Interview de Jacques Cubaynes : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 19H00”, France Inter, 05/06/1974 - Interview de Pierre Rambla : extrait de l’émission radiophonique “Vécu”, présentée par Michel Tauriac, France Inter, 06/12/1980 - Interview du commissaire Cubaynes et du commissaire Alessandra : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 19H00, France Inter, 06/06/1974. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le 3 juin 1974, une petite fille de 8 ans disparaît alors qu’elle jouait avec son frère dans une cour d’immeuble, à Marseille. Les parents préviennent la police qui part aussitôt à la recherche de la voiture grise dans laquelle le petit Jean-Baptiste a vu monter sa sœur. Dès le lendemain, la nouvelle est relayée par tous les journaux et le père de Marie-Dolorès lance un appel au journal de France Inter. *** Crédits Archives *** Interview de Robert Badinter : extrait de l’émission télévisée “Questionnaire” présentée par Jean-Louis Servan-Schreiber, TF1, 11/09/1978 - Interview de Jacques Cubaynes : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 13H00”, présentée par Patrick Poivre d’Arvor, France Inter, 04/06/1974 - Interview de Pierre Rambla : extrait de l’émission radiophonique “Inter actualités de 19H00”, France Inter, 04/06/1974 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistantes chef de projet : Inès Bichel, Edith Monnier - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Frédéric Pottecher l’a souvent dit, cette affaire a été la grande affaire de sa carrière. Des années plus tard, en 1986, il raconte la façon dont il l’a vécue. Les experts ont pris une place prépondérante dans cette affaire, plaçant Marie Besnard au second plan de son propre procès. L’année suivant son acquittement, elle se réapproprie son histoire en écrivant ses mémoires. Nous l'écoutons dans une interview radio de 1962 retrouvée récemment. *** Crédits archives *** Entretien avec Frédéric Pottecher : extrait de l'émission radiophonique " Le Bon Plaisir " - France Culture - 19/04/1986 - Interview de Marie Besnard - Extrait de l'amisison radiophonique " Plein feu " - non diffusé - 1962. *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Suite du troisième procès. Après les expertises, vient à nouveau le temps des témoins. Les témoins à charge s'expriment en premier : le docteur Delaroche, médecin à Loudun qui avait soigné de nombreux membres de la famille Besnard, et celui du notaire de Marie Besnard. Il est aussi beaucoup question des ragots « loudunesques ». Deux jours plus tard, sont entendus les témoins de la défense. Le ton change, l’empoisonneuse devient la « bonne dame de Loudun ». Après quoi, à 48 heures du verdict, l’heure du réquisitoire est arrivée. Le lendemain, la première plaidoirie est tenue par Maître Gautrat, Dans le journal de 20h00 de l’unique chaîne de télévision, alors que le verdict est à quelques heures d'être rendu, Frédéric Pottecher résume les propos de maître Hayot, chargé de démonter les conclusions de l’expertise toxicologique ; puis vient l’argumentaire de maître Jacqueline Favreau-Colombier en charge de l’expertise psychologique. Le dernier jour du procès, la France entière attend le verdict de cette affaire qui aura défrayé la chronique durant 12 années. Témoins de cette fébrilité, les caméras de la télévision suivent Marie Besnard alors qu’elle se rend au tribunal. Frédéric Pottecher se prépare à prendre le micro pour annoncer au public le verdict qu’il attend depuis 12 ans. *** Crédits archives *** Extrait du journal radiophonique Inter actualités de 19h15 - Chaîne nationale de la RTF - 05/12/1961 ; 07/12/1961 ; 12/12/1961 - Extraits du journal télévisé - Chaîne nationale de la RTF - 10/12/1961 ; 11/12/1961 ; 12/12/1961. *** Crédits podcast *** Ecriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le troisième procès de Marie Besnard s’ouvre le 20 novembre 1961 devant la Cour d’assises de Bordeaux. Marie Besnard arrive libre au tribunal, accueillie par les crépitements des flashs photo. Comme en 1954, la foule se presse nombreuse aux audiences. Marie Besnard entend pour la troisième fois la lecture de l’acte d’accusation qui n’a pas varié depuis 1952, si ce n’est le nombre de ses victimes supposées qui est passé de 12 à 6. Elle clame toujours son innocence. Marie Besnard est défendue par les mêmes avocats qu’en 1952 et 1954, Favreau-Colombier, Hayot, Du Cluzeau et Gautrat. Le ministère public est représenté par le procureur général de Robert et l’avocat général Guillemin. Pendant ces dix premiers jours d'un procès de trois semaines, toujours suivi par Frédéric Pottecher, se succèdent à la barre de nombreux scientifiques. On retrouve notamment le professeur Henri Ollivier, témoin majeur de l'affaire, ainsi que de nouveaux experts tels l’ingénieur agronome Marcel Le Peintre, le professeur de toxicologie Louis Truffert ou encore le professeur Kelling de l'institut agronomique. À l'issue de l'ensemble de ces exposés scientifiques, les mobiles de Marie Besnard restent à définir. *** Crédits Archives *** Extrait du journal télévisé de 20h, Chaîne nationale de la RTF, 21 novembre 1961 - Extraits du journal radiophonique Inter actualités de 19h15, Chaîne nationale de la RTF, 21, 22, 25 et 28 novembre 1961 - Extrait du journal radiophonique Inter actualités de 7h15, Chaîne nationale de la RTF, 30 novembre 1961. *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

La suite de la 11e journée du deuxième procès de Marie Besnard, relatée par Frédérique Pottcher dans l'épisode précédent, est consacrée à la présentation des résultats des contre-expertises de la défense. Trois scientifiques se succèdent à la barre : Marcel Le Peintre, ingénieur agronome et chimiste au service de contrôle des eaux, Henri Ollivier, biologiste et médecin conseiller technique aux Établissements thermaux de la Bourboule et Jean Kelling, spécialisé en bactériologie. Les trois témoignages s'animent autour du caractère endogène ou exogène de l’arsenic retrouvé dans les cheveux. L’avocat de la partie civile va tenter de mettre à mal la contre-expertise. Après ce débat d’experts, l’angoisse de l’erreur judiciaire pointe une nouvelle fois. La Cour n’a finalement pas d’autre choix que de demander de nouvelles expertises qui donneront lieu à un troisième procès. Marie Besnard est libérée sous caution. *** Crédits Archives *** Chroniques judiciaires de Frédéric Pottecher dans l'émission radiophonique "Paris vous parle", Chaîne nationale de la RTF, les 26, 27, 29, 30 mars et 1er avril 1954. *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

La suite du deuxième procès aborde des questions capitales puisqu’ils doivent permettre d’établir dans quelle mesure Marie Besnard a bel et bien empoisonné les six victimes supposées. Les experts, dont les conclusions avaient été rejetées à l’issue du premier procès, entrent en scène. La parole est d’abord donnée aux médecins de ville, ayant constaté les décès et autorisé les inhumations, puis aux experts du ministère public. Plus tard, les professeurs Fabre, Kohn-Abrest et Griffon, sont convoqués afin de livrer leurs conclusions relatives la présence massive d’arsenic dans les cadavres examinés, bien que l'état avancé de putréfaction des corps n'ait pas facilité les expertises. Une question se pose encore : comment le poison est arrivé là, par ingestion ou par contamination post-mortem ? *** Crédits Archives *** Chronique judiciaire de Frédéric Pottecher dans l'émission radiophonique "Paris vous parle", Chaîne nationale de la RTF, 23/03/1954, 24/03/1954, 25/03/1954, 26/03/1954. *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Deux ans après l'ajournement du procès de Poitiers et une contre-expertise aboutie, un deuxième procès débute le 15 mars 1954 à la Cour d’assises de Bordeaux. Pour la radio, Frédéric Pottecher couvre l'affaire. À travers son verbe puissant et son regard acéré, vous allez revivre dans cet épisode les premiers jours du procès consacrés à l'audience des témoins à charge. Parmi eux, les policiers chargés de l'enquête, accusés par la défense de ne pas avoir su rester impartiaux et pire, d'avoir tenté de piéger Marie Besnard en prison. Vient ensuite le témoignage de Mme Pintou, amie intime de l'accusée avant de devenir sa principale accusatrice. *** Crédits archives *** Chronique judiciaire de Frédéric Pottecher dans l'émission radiophonique "Paris vous parle", Chaîne nationale de la RTF, 15/03/1954, 16/03/1954, 18/03/1954, 20/03/1954, 01/04/1954. *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Lӕtitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Après 30 mois d’instruction, la « veuve de Loudun » est accusée d’empoisonnement à l’arsenic et emprisonnée. Les mobiles sont doubles : recueil d’héritage et liaison adultérine. Le 20 février 1952 s'ouvre son procès à Poitiers. Marie Besnard a 55 ans. Elle apparaît dans ce reprotage des Actualités françaises dans la salle d’audience et devant les caméras des Actualités Françaises, le visage fermé. Ses épaisses lunettes lui mangent le visage. Sa mantille, sorte de petit voile de dentelle noire qui lui couvre les cheveux, signe de son deuil, lui donne une apparence inquiétante. Pendant les cinq jours de ce procès, la vie de l’inculpée est passée au crible, les moindres détails, étalés au grand jour. La culpabilité de Marie Besnard paraît évidente. Mais contre toute attente le procès est ajourné, après une intervention remarquée de son avocat Me Gautrat. Quelques années plus tard, il raconte. *** Crédits Archives *** Interview de Me Albert Gautrat : extrait de l'émission de télévision "Au delà de l'écran", Chaîne nationale de la RTF, 11/12/1960 - Ouverture du procès de Marie Besnard, Actualités Françaises, 28/02/1952 - Interview de Me Jacqueline Favreau-Colombier : extrait de l'émission radiophonique " La vie secrète des provinciaux ", France Culture, 13/10/1964 - Entretien avec Jean Laborde : extrait de l'émission de télévision "Les Dossiers de l'écran", Antenne 2, 25/03/1980 *** Crédits podcast *** Écriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Dans cette deuxième saison des "Archives du crime", vous plongerez dans l’affaire Marie Besnard qui a captivé la France, de 1952 à 1961. Le 25 octobre 1947, Léon Besnard, un riche fermier de Loudun meurt après avoir agonisé pendant plusieurs jours. La rumeur publique accuse rapidement sa femme, Marie, de l’avoir empoisonné. Ainsi débute ce feuilleton judiciaire qui durera près d’une décennie. Accusée d’avoir empoisonné 12 autres membres de sa famille à l’arsenic, celle que la presse, et bientôt la France entière, surnomme « l’empoisonneuse de Loudun », se retrouve plongée au centre d’une affaire qui a transformé notre justice. C’est par la voix du journaliste Frédéric Pottecher que nous vous proposons d’explorer l’affaire “Marie Besnard”. À l’écoute de ces chroniques vieilles de plus de cinquante ans, parfois crachotantes, vous vous forgerez votre opinion sur la culpabilité de l’accusée. En vous plongeant dans l’ambiance des procès, la puissance narrative des chroniques de Frédéric Pottecher va vous permettre d’éprouver, à votre tour, les tourments de la justice dans l’une des plus fameuses énigmes d'empoisonnement du XX° siècle. *** Crédits archives *** Chronique judiciaire de Frédéric Pottecher dans l'émission radiophonique "Paris vous parle", Chaîne nationale de la RTF, 15/03/1954. *** Crédits podcast *** Ecriture : Florence Dartois - Documentaliste : Elsa Ferreira-Rato - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Création graphique : Ugo Bouveron - Photo : (c) STF / AFP - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistant chef de projet : Tom Chen - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Comme vous l’avez entendu précédemment, Landru n’a jamais avoué officiellement l'assassinat des femmes qu'il avait mené à Gambais. En 1986, Alain Decaux nous avait raconté que Me Robert Badinter avait retrouvé ses aveux, inscrits au crayon, à l’arrière d’un mystérieux dessin représentant la cuisinière où il aurait brûlé les corps de ses victimes. Vous allez découvrir à présent la véritable histoire de ce dessin confié par Landru à son second avocat, Me Auguste Navières du Treuil, juste avant son exécution. Dans cet entretien de 1994, les historiens Alain Decaux et Pierre Darmon révèlent les détails de cet incroyable rebondissement. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "La Tribune de l'Histoire" d'Alain Decaux - France Inter - 17/09/1994. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Si le visage et les traits de Landru sont restés célèbres, c’est sans aucun doute grâce à l’homme que vous allez entendre à présent. Son nom : Albert Moreau. C’est lui qui immortalisa les traits du criminel. En 1921, il couvrait le procès comme reporter photographe. Son statut lui a permis d’observer l’accusé de près, parfois même dans les sous-sols du tribunal, pendant les suspensions de séances, d’échanger avec lui, d’entrer dans l’intimité des magistrats. Il raconte de nombreuses anecdotes et décrit ce qu’il a tenté de saisir à travers ses clichés. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'Andé Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 11/04/1956. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

En novembre 1921, le procès de Landru a fasciné le Tout-Paris, certaines audiences attirant les personnalités les plus en vue du moment, comme Maurice Chevalier ou Mistinguett. On se pressait pour écouter les bons mots de Landru. Le comédien Jean Weber, resté célèbre pour son interprétation de L’Aiglon de Jean Rostand, faisait partie des nombreux curieux qui, chaque jour, se faufilaient dans la salle d’audience. En 1921, il avait 15 ans, il allait au procès comme au spectacle. Ce qu’il admirait surtout, c’était le talent et la répartie de l’accusé. En 1985, à 79 ans, il compare encore Landru à Sacha Guitry ! *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Mémoires du siècle" de Michel Bossuet - France Culture - 01/08/1985. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Avant de devenir criminel, Henri-Désiré Landru avait dirigé un garage. C’est à cette occasion que son chemin a croisé celui d’un illustre écrivain, Jules Romains. En 1970, le futur académicien raconte au micro du journal de 13h00 de France Inter comment son nom s’est retrouvé dans les fameux carnets de Landru. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique " Inter actualités de 13h" - France Inter - 02/11/1970. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Dans cette première saison des Archives du crime, vous découvrirez Henri-Désiré Landru, souvent décrit comme le 1er tueur en série français. Il est accusé d’avoir commis 11 assassinats dont 10 femmes, entre 1915 et 1919. En pleine première guerre mondiale, ce serial imposteur rencontrait des femmes veuves ou esseulées par petites annonces. Il leur promettait mariage et sécurité avant de les emmener dans sa maison de Gambais d’où on ne les voyait jamais revenir… Des récits de témoins clés aux révélations les plus tardives, l’INA vous propose de revivre l’incroyable enquête et le procès rocambolesque qui passionna la France il y a plus de 100 ans. Des documents authentiques, pour revivre ce qui fut un véritable procès-spectacle avant l’heure et pour tenter de lever le voile sur la personnalité énigmatique de celui que l’on surnomma le « Barbe-bleue de Gambais ». La voix que vous allez entendre ici est celle d’un personnage clé de l’affaire Landru : Jules Belin, le policier qui mena l’enquête. En 1919, alors simple inspecteur de la police judiciaire de Paris, Jules Belin enquête sur plusieurs disparitions de femmes, victimes d’escroquerie. Il est loin d’imaginer qu’il est sur les traces de l’ un des plus grands criminels du 20e siècle. Quelques années après l’affaire, devenu commissaire, il est interrogé dans l’émission Soyez Témoin - il dresse le portrait de cet homme insaisissable et résume les grandes lignes de l’affaire de sa vie… *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - 11/04/1956 - Chaîne parisienne de la RTF. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Elle est veuve et souhaite refaire sa vie. Par le biais d’une petite annonce, Célestine Buisson rencontre l’homme idéal, un certain Henri Freymier, qui lui promet mariage et sécurité. Durant l’été 1915, elle présente son « fiancé » à un couple d’amis, les Fouillard, avant de disparaître mystérieusement. Inquiets, sa sœur et ses amis se lancent à sa recherche. Sans résultat. Jusqu’à ce jour d’avril 1919, où madame Fouillard aperçoit par hasard le mystérieux fiancé avec une autre femme, dans une boutique de la rue de Rivoli. Cette rencontre marque le tournant de l’enquête. Monsieur Fouillard la raconte à la radio en 1956. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 04/04/1956 *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Immédiatement après avoir croisé Landru alias Freymier, le couple Fouillard prévient la sœur de Célestine Buisson qui la cherche sans relâche depuis 2 ans. Elle se rend au 36 quai des Orfèvres pour signaler la réapparition du mystérieux fiancé de sa sœur. Jules Belin, l’inspecteur chargé de l'enquête, remonte le fil de ces nouvelles informations et identifie un certain Henri Guillet, prétendu ingénieur, installé dans un petit appartement du 9e arrondissement de Paris. Le 11 avril 1919, après plusieurs jours de surveillance, l’inspecteur procède à l’arrestation du suspect. C’est au petit matin qu’il le cueille au saut du lit, en compagnie de sa maîtresse. Dans l’appartement, la découverte d’étranges carnets va bouleverser le cours de l’enquête. Le commissaire Belin raconte les dessous de cette arrestation au micro d’André Gillois. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 04/04/1956. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Alors que Landru est arrêté, la presse ne tarde pas à s’emparer de l’affaire. En avril 1919, Jean Clair-Guyot, célèbre reporter, est l’un des 1er à arriver à Gambais, dans la maison que Landru louait depuis 1915. C’est là qu’on le soupçonne d’avoir amené ses victimes, après leur avoir offert un aller simple, sans retour… Le journaliste raconte les premières heures de l’enquête dans un village – personne ne soupçonne les méfaits de « l’étrange parisien » qu’on dit toujours accompagné de femmes différentes. Ni les sacs de charbon qu’il transportait ni l’épaisse fumée noire qui sortait de la cheminée n’ont éveillé les soupçons des villageois… Jean Clair-Guyot raconte les dessous de l’article qui dévoila l’affaire au public au micro de l’émission “Soyez témoins”. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 04/04/1956. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Alors que la presse se saisit du dossier, l’instruction de l’affaire est interminable. Les carnets de Landru récupérés lors de la perquisition fourmillent d’informations sur ses victimes et ses méfaits. Ils permettent de remonter le fil d’une dizaine de disparitions et constituent les principales pièces à conviction d’un procès au retentissement national . Après 2 ans et demi d’enquête, le procès se tient en novembre 1921. Il est suivi par le Tout-Paris et les journalistes et dessinateurs sont présents par dizaines. André Galland que vous allez entendre , a assisté à toutes les audiences en qualité de dessinateur de presse pour le « Petit Journal », un quotidien parisien conservateur aujourd’hui disparu. Grâce à son récit truculent, vous allez découvrir l’atmosphère surréaliste de ce procès d’assises hors du commun. Des pièces à conviction les plus extravagantes aux saillies sarcastiques de Landru à l’égard de la Cour, plongez dans l’incroyable procès Landru. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 11/04/1956. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Les témoins se succèdent à la barre. Le doute plane sur l’audience mais Landru est bientôt confronté à la macabre découverte qu'ont faite les policiers en perquisitionnant sa maison de Gambais : des ossements et fragments calcinés dans les cendres. Des restes humains qu’on pense avoir été brûlés dans sa petite cuisinière. À la barre, le docteur Paul, expert scientifique de l’enquête, nous livre les conclusions de son analyse et confond plus que jamais Landru. Écoutez une reconstitution fidèle de son témoignage diffusée dans l'émission “En votre âme et conscience” en mars 1957. Le comédien Albert Médina interprète l’expert, Pierre Tabart, l’avocat de la défense, maître Vincent de Moro-Giafferri, et Jacques Monod, le président du tribunal. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission télévisée "En votre âme et conscience" de Jean Prat - RTF - 01/03/1957. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Il y a tout de même une femme qui aurait pu trouver des os suspects dans la cuisinière. Cette femme est celle qui se trouvait aux côtés de Landru lorsqu’il fut arrêté : Fernande Segret. Et pour certains, le fait qu’elle soit allée plusieurs fois à Gambais – et qu’elle en soit revenue – pose question. Artiste lyrique, elle a été la dernière maîtresse de Landru. Il semble qu’il l’ait véritablement aimée et n’ait jamais envisagé de la supprimer. Son témoignage fut un moment particulier du procès, révélant le modus operandi de l’accusé mais peut-être aussi sa part d’humanité. Pour l’avocat de la défense, maître Vincent de Moro-Giafferri, il aurait pu à lui seul déstabiliser l’issue du procès. Ecoutez l’intervention de ce témoin-clé de la défense au tribunal, une reconstitution réalisée à partir de la transcription des minutes du procès. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission télévisée "En votre âme et conscience" de Jean Prat - RTF - 01/03/1957 - Avec : Liliane Maigne, Pierre Tabart, Jacques Monod. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Pendant le procès, Fernande Segret s’est rapprochée d’un certain Roger Laffond. Ce jeune dessinateur de presse suivait le procès pour plusieurs revues américaines – signe du retentissement international de l’affaire. Ils sont sortis ensemble plusieurs fois et elle s’est confiée, profondément choquée, et convaincue de l’innocence de Landru. 35 ans après les faits, dans l’émission “Soyez témoins”, Roger Laffond raconte. Écoutez le récit de ses échanges parfois étonnamment intimes avec Fernande Segret. Roger Laffond partage également ses impressions sur le pouvoir de séduction de Landru et sur l’attitude déroutante de l’accusé dans les derniers moments du procès. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 11/04/1956. *** Crédits podcast *** Écriture : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

Le procès d’Henri-Désiré Landru s’achève le 30 novembre 1921 après trois semaines d'audience. S’il a reconnu avoir escroqué et volé ses victimes, Landru a toujours nié les avoir assassinées. La brillante plaidoirie de son avocat, maître Vincent de Moro-Giafferri, qui tenta d’instiller le doute dans les esprits, ne sauvera pas la vie de son client. Celui que l’on surnomme le “Barbe-bleue de Gambais” est condamné à la peine capitale pour l’assassinat de dix femmes et un adolescent, fils de l’une de ses victimes également disparu. Henri-Désiré Landru est guillotiné le 25 février 1922 à la prison Saint-Pierre de Versailles, à 6 h 05 du matin, après que le président de la République, Alexandre Millerand ait rejeté son recours en grâce. Son châtiment, comme son procès, attira de nombreux curieux. Parmi les témoins autorisés se trouvait Michel Georges-Michel. Il couvrait l’événement pour le journal illustré L’Excelsior. Nous sommes en 1956, dans l’émission “Soyez témoins”, il raconte avec précision ce petit matin où Landru perdit la tête. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Soyez témoins" d'André Gillois - Chaîne parisienne de la RTF - 11/04/1956. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Florence Dartois, Elsa Coupard - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.

La légende raconte que Landru, au pied de l’échafaud, aurait répondu à son avocat, maître Moro-Giafferri, qui lui demandait si oui ou non, il avait tué ces femmes : "Cela, Maître, c'est mon petit bagage..." Mais comme vous allez le découvrir dans cet épisode, le premier des serial killers français a bien laissé une dernière pièce au dossier. C’est ce que nous raconte en 1986, l’historien Alain Decaux, dans son émission “La tribune de l'histoire” : un matin de mai 1984, Robert Badinter, qui était alors garde des Sceaux, l’avait appelé pour lui confier la découverte d’un mystérieux dessin signé de la main de Landru… Avec son talent de conteur, Alain Decaux nous dévoile ce rebondissement inattendu.

Depuis l’exécution de Landru en 1922, les historiens et les psychologues ne cessent de s’intéresser à l’affaire. En 1994, Pierre Darmon, historien et spécialiste de l’histoire de la médecine, tentait une nouvelle fois de lever le voile sur sa personnalité complexe en menant une véritable enquête à travers les archives de l’affaire : dossiers de l‘instruction, archives de la préfecture de police et rapports de médecine légale… Invité dans l’émission d’Alain Decaux, il nous livre ses conclusions sur le profilage de Landru et éclaire les différentes facettes de ce roi de l’illusion. *** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "La Tribune de l'Histoire" d'Alain Decaux - France Inter - 17/09/1994. *** Crédits podcast *** Sélection des archives : Elsa Coupard, Florence Dartois - Textes : Florence Dartois - Restauration et mixage : Ian Debeerst, Quentin Geffroy - Enregistrement voix : Guillaume Solignat - Voix off : Xavier Lemarchand - Musique(s) avec l’aimable autorisation d'Universal Production Music France - Unité de production : Delphine Lambard - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Accompagnement éditorial : Emmanuelle Fellous - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Production INA.