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- 10 - La violence est totalement contraire aux valeurs de l'islam
Interrogé par nos confrères de la rédaction italienne, le théologien musulman Adnane Mokrani a condamné en termes durs les djihadistes de l’Etat islamique qui continuent à gagner du terrain en Irak et en Syrie. Il ne s’agit pas d’un califat, a-t-il affirmé, mais d’un groupe terroriste qui représente une dérive sectaire. Non seulement il n’a rien à voir avec l’islam mais qui plus est ses agissements renforcent l’islamophobie. Professeur à l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie, Adnane Mokrani souligne que l’évolution de cette formation est encore un mystère et que son histoire a des aspects inconnus. A propos de la persécution barbare des chrétiens d’Irak, il souligne qu’elle est contraire non seulement aux droits de l’homme mais aussi aux principes et valeurs de l’Islam. De plus, la présence des chrétiens au Moyen-Orient est fondamentale pour la région. Selon lui, en ces temps de crise, il est essentiel d’intensifier le dialogue islamo-chrétien. Adnane Mokhrani encourage par ailleurs les musulmans à faire davantage pour éradiquer ce mouvement terroriste qui représente une menace non seulement pour les chrétiens mais aussi et surtout pour les musulmans eux-mêmes. Il faut utiliser tous les moyens pour l’éradiquer. L’islam n’est pas synonyme de violence. Il est important de favoriser le dialogue et la compréhension mutuelle entre chrétiens et musulmans. C’est aussi l’avis du professeur Mohammed Hocine Benkheira, islamologue et responsable du Master en islamologie et Mondes Musulmans à l’Ecole pratique des hautes études à Paris L’islamologue Hocine Benkheira interrogé par Gabriele Palasciano 00:01:27:14 Le mot “Islam” lui-même définit la nature de l’Islam. La nature de l’Islam réside dans l’obéissance au Dieu créateur. C’est un peu cela la philosophie de base, c’est-à-dire que c’est en se soumettant totalement au commandement divin que l’homme arrivera à atteindre le salut. Alors cela a des conséquences, aussi bien sur le plan théologique que sur le plan strictement spirituel. Mais cela a également des conséquences sur le plan légal. Ce n’est peut-être pas la principale raison mais c’est une des raisons pour lesquelles, l’Islam, à différence du christianisme et notamment du christianisme occidental, ne sépare pas totalement le droit du culte. Et donc, le droit est conçu comme une sorte d’extension du culte rendu à Dieu. À votre avis, comment pouvons-nous en tant que chrétiens et musulmans, construire ensemble un chemin vers le dialogue ? Ce qu’il s’agit de faire, c’est de promouvoir la connaissance historique et critique des différentes religions. Il faudrait que les plus savants dépassent cette présentation et arrivent, non pas à adhérer au message de l’autre – ce n’est pas le but- mais de d’abord comprendre comment sont nées ces religions, comment elles fonctionnent et leur contenu. À mon avis, le dialogue doit commencer à partir de là pour qu’il n’y ait pas de malentendu. Photo: La mosquée du Prophète Jonas à Mossoul
Wed, 30 Jul 2014 - 01min - 9 - Au Bénin, la pauvreté pousse à la vente d'enfants
(RV) Entretien - Le 30 juillet, les Nations Unies promeuvent la première journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains. A cette occasion, Radio Vatican s'intéresse au Bénin, où des jeunes de 10 à 17 ans peuvent être vendus comme esclave par le parents, pour 30 euros. « La pauvreté et la désagrégation du noyau familial sont deux des principales causes » du phénomène, comme l’affirme la campagne « Je ne suis pas en vente » des Missions salésiennes du Bénin pour protéger les enfants, qui ajoute que le problème s’explique aussi par « le manque d’éducation des jeunes et de leur famille, les conflits et l’instabilité politique, les dettes accumulées par la famille et l’impunité dont jouissent les trafiquants ». La problématique est aussi liée à sa régionalisation, selon le père Juan José Gomez, responsable de la maison d’accueil Don Bosco de Porto Novo, interrogé par Antonino Galofaro 00:02:54:38
Wed, 30 Jul 2014 - 02min - 8 - Magazine du 29 juillet
Sommaire : - Le Pape François se rendra au Sri Lanka et aux Philippines en janvier 2015. - Un an après les JMJ de Rio, entretien avec Mgr Dominique You, évêque de Santissima Conceiçao do Araguaia, au Brésil. - Les chrétiens d'Irak veulent rester dans leur pays : entretien avec Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient. - Le père Paolo Dall'Oglio, jésuite italien, a disparu en Syrie, il y a un an, le 29 juillet 2013. - La maison des religieuses du Verbe incarné bombardée à Gaza. - Message des évêques suisses sur identité et rapport avec les étrangers, à l'occasion de la fête nationale. - Appel du père Mussie Zeraï, directeur de l'agence Habeshia, en faveur des réfugiés de la Corne d'Afrique pris au piège en Libye. - Une croix retirée d'une église protestante en Chine. Ecoutez : 00:19:39:98 Présenté par Romilda Ferrauto
Tue, 29 Jul 2014 - 19min - 7 - Les JMJ de Rio ont ouvert les jeunes brésiliens au monde
(RV) Entretien - Le Pape se rendra dans une quinzaine de jours en Corée du Sud à la rencontre des jeunes asiatiques. Ce voyage sera le 3° voyage de François à l’étranger. Le premier a eu lieu à Rio pour les Journées mondiales de la Jeunesse, il y a tout juste un an. Le Pape avait célébré l’eucharistie avec des milliers de jeunes. Cette communion a permis d’unifier la jeunesse chrétienne du pays, et surtout de l’ouvrir au reste de l’Eglise universelle. En poste en Amazonie depuis 2002, Mgr Dominique You, l’évêque du diocèse de la Très Sainte Conception d’Araguaia, au nord du Brésil, a participé aux JMJ dans le cadre des catéchèses proposées chaque jour aux pèlerins. Un an après, il dresse un bilan. Il est interrogé par Christelle Pire 00:03:49:15 Combien de jeunes de votre diocèse ont participé aux JMJ ? Notre diocèse s’est pas mal mobilisé et au-delà de nos espérances, nous sommes arrivés à emmener 150 jeunes, de 15 ans et plus. C’était pour eux un sacrifice financier important parce qu’il fallait qu’ils trouvent l’équivalent de deux salaires minimum mensuel : un pour payer l’inscription et un pour payer le voyage. Nous avons aussi eu l’occasion d’accueillir 150 jeunes français qui sont venus pour la semaine préparatoire à la journée mondiale de la jeunesse. C’était pour eux une expérience absolument inouïe. D’abord, parce que beaucoup d’entre eux n’étaient jamais sortis de l’Etat du Parà. Et subitement, ils se retrouvaient à 2500 km, à Rio de Janeiro. Ça a été une expérience ecclésiale très importante de pouvoir rencontrer des jeunes de toutes les nations et aussi de rencontrer autant de jeunes brésiliens. Ca a été fondamental. Un an après, qu’est-ce qui a changé dans votre diocèse ? Les jeunes ont créé une page Facebook sur laquelle ils partagent leurs réalisations, pour qu’elles soient connues et se répandent au sein des autres groupes de jeunes du diocèse. C’est pour nous très important parce qu’on avait des difficultés à unir les jeunes, qui forment des groupes parfois très différents. Cette page Facebook s’est considérablement développée avec des comptes-rendus de ce qu’ils ont fait au cours de l’année. Est-ce que des actions particulières ont suivi la venue du Pape François au Brésil ? Une première initiative du diocèse a été d’abord de répandre, jusque dans les collèges publics, un petit livre d’une douzaine de pages. On a divisé toutes les interventions du Pape François en petits comprimés de deux, trois ou quatre lignes. Ce livret, qu’on appelle « les pilules du Pape François », s'est répandu de façon extraordinaire. On en a distribué certainement 30.000 exemplaires. Au niveau des groupes de jeunes, ce qui a été l’effet le plus visible, c'est le désir missionnaire, c’est-à-dire la volonté de sortir de nos sacristies-comme dit le Pape François- et aller à la rencontre des communautés. On est arrivé à former une quinzaine de jeunes, parmi les plus motivés, pour qu’ils multiplient cette formation d’évangélisateur dans les paroisses. Quelle influence les JMJ ont-elles eu sur les jeunes de l’Église brésilienne ? En réalité, ce qui me parait être un autre fruit de la journée mondiale de la jeunesse et peut-être ce qu’on attendait le plus, c’est une ouverture de leur mentalité catholique latino-américaine au reste de l’Église. Pour être sincère, je crois que dans les dernières années, l’Église latino-américaine a été très tournée vers elle-même. Si l’Église latino-américaine est appelée, dans les prochaines décades, à revêtir un rôle beaucoup plus moteur dans le reste de l’Église catholique universelle, il était urgent que la mentalité latino-américaine s’ouvre au reste des cultures. La personnalité du Pape François, d’une part et la présence de tous ces jeunes venus de tous ces continents représentent à mes yeux quelque chose de très important. Le résultat, c’est le désir de beaucoup d’entre eux d’aller à Cracovie pour la prochaine journée mondiale de la jeunesse, ce qui était complètement impensable il y a un an et demi.
Tue, 29 Jul 2014 - 03min - 6 - Mgr Gollnish dénonce une "épuration génocidaire" en Irak
(RV) Entretien - « Les chrétiens d’Irak veulent rester dans leur pays », c’est ce qu’indique Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, qui aux côtés du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et de Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil-Essonne a entamé ce lundi une visite de 5 jours sur le sol irakien. Il réagissait à l’annonce faite ce lundi par le gouvernement français qui s’est dit prêt à « favoriser l’accueil », au titre de l’asile, des chrétiens d’Irak victimes de « persécutions » de la part des djihadistes. Avec cette visite, la délégation de l’Eglise de France entend soutenir les chrétiens irakiens persécutés par les djihadistes de l’Etat islamique, évaluer les besoins les plus urgents mais aussi alerter et interpeller l'opinion publique. Après avoir rencontré les chrétiens qui ont dû fuir Mossoul, Mgr Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, dénonce une épuration génocidaire et évoque les besoins de ces populations éprouvées 00:03:51:84 C’est une population qui en une journée, a dû quitter tout ce qu’elle avait. Ils vivent une situation d’extrême précarité et ils ont besoin de savoir comment ils vont être aidés pour se nourrir, se loger et se vêtir et comment on peut aider leurs enfants et leurs personnes âgées. Il faut une aide internationale appropriée au service de cette population qui est véritablement victime d’une épuration génocidaire. Un génocide ne se détermine pas seulement par des questions raciales, mais aussi par des questions religieuses. C’est un génocide religieux qui est une épuration génocidaire de l’ordre religieux. Cette population n’en est pas encore à tenir des projets pour le long terme. Pour le moment, ils regardent ce qu’ils ont abandonné. Ils ont beaucoup de dignité dans l'injustice qu’ils subissent. Rares sont ceux qui tiendraient des mots de violence ou des mots de revanche. Ils vivent tout cela avec beaucoup de dignité, mais leur colère est aussi perceptible. Ils se posent la question de leur avenir sans apercevoir de chemin de lueur. Les paroles du Pape François et en particulier, celles transmises par le patriarche de Bagdad ont été pour eux d’un grand réconfort. Nous souhaitons que les chrétiens puissent retourner chez eux à un certain moment, peut-être pas dans le court terme ou dans l’immédiat, mais la situation à Mossoul ne peut pas se pérenniser. Ce serait une honte pour notre 21° siècle ! Il faudra construire un avenir pour ces chrétiens de Mossoul. Ce lundi, le gouvernement français s’est dit prêt à favoriser l’accueil au titre de l’asile, des chrétiens d’Irak victimes de persécutions de la part des djihadistes. Comment avez-vous accueilli cette annonce ? Ce n’est pas du tout ce qu’ils veulent. Les chrétiens d’Irak veulent rester dans leur pays. Ce sont des citoyens irakiens qui ne veulent absolument pas fuir leur pays. Je comprends l’émotion suscitée et comment le ministre a essayé d’y répondre mais l’idée que la solution serait que les chrétiens quittent l’’Irak n’est pas vraisemblable. On ne peut pas raisonner ainsi. Mais il y a peut-être des cas ponctuels que la France peut accueillir. Elle ne va pas accueillir 60.000 chrétiens d’Irak. Elle ne va pas accueillir 400.000 chrétiens d’Irak. Ce n’est pas là la solution. Et ce ne serait pas acceptable de résoudre une épuration génocidaire en facilitant leur départ. Non, la véritable réaction, c’est de demander qu’ils puissent revenir chez eux à Mossoul. C’est la seule attitude à avoir. Nous ne retrouvons pas dans la position du gouvernement français. Très concrètement, à travers cette visite en Irak, comment entendez-vous soutenir les chrétiens irakiens persécutés ? Pour le moment, il y a sans doute trois plans d’action. Le premier plan, c’est l’aide d’urgence. C’est de voir comment nous pourront aider ces personnes à se nourrir et à se loger. . Il y a beaucoup d’organismes qui peuvent agir dans l’Église catholique et hors de l’Église catholique. Dans un deuxième temps, il nous faut mobiliser l’opinion publique de nos pays et les responsables internationaux pour qu’ils regardent cette réalité et qu’ils prennent les moyens politiques pour rétablir les droits fondamentaux des citoyens de Mossoul. Il y a tout un ensemble d’actions à mener. Tout d’abord, s’interroger sur les moyens de l’EIL. D’où tiennent-ils leurs armes ? Il faut aussi condamner ces actions de manière ferme, notamment par les pays musulmans qui ne peuvent pas accepter cette situation. Et troisièmement, nous ne sommes pas résignés à ce que les chrétiens quittent Mossoul. Les chrétiens doivent garder la mémoire de leurs droits à revenir dans cette ville. Certains ont dit à ceux qui les obligeaient à partir « Vous pouvez tout nous voler, mais vous ne pouvez pas voler notre foi ». Photo : le 24 juillet dernier, une manifestation de chrétiens à Erbil, au Kurdistan irakien
Tue, 29 Jul 2014 - 03min - 5 - La lutte d'influence politique sur le terrain libyen
(RV) Entretien - Un important incendie a ravagé lundi en Libye un immense dépôt de stockage d’hydrocarbures. Il n’a pas pu être maitrisé à cause des combats, non loin de la capitale. Les autorités ont mis en garde contre cette « catastrophe » et ont appelé les habitants à quitter la zone. Ce n’est qu’un nouvel épisode d’une série qui est en train d’entrainer le pays dans une crise toujours plus profonde. De violents affrontements secouent l’aéroport de Tripoli depuis plus de deux semaines. 97 personnes ont été tués, 400 blessées. Plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le pays. Derrière ces combats se cache en fait une lutte d’influence politique dont les courants sont représentés aussi bien sur le terrain que dans les chambres parlementaires. C’est l’analyse de Hasni Abidi, le directeur du Cermam, le Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, à Genève, interrogé par Antonino Galofaro 00:03:34:46 Il existe aujourd’hui une lutte multiforme entre les différentes milices mais aussi entre le gouvernement qui est défaillant et les autres milices. Le résultat des dernières élections n’a pas arrangé les choses dans la mesure où le courant le plus présent sur le terrain, le mieux armé et celui qui a gouverné la Libye depuis la chute de Kadhafi se trouve en situation difficile puisqu’il n’a pas gagné les élections. Et le courant qu’on peut appeler libéral avec des anciens révolutionnaires soutenus en partie par un général putschiste ne se trouve pas en position très forte sur le plan militaire. On voit bien qu’il y a un glissement du conflit politique vers le conflit militaire avec un risque que toutes les parties s’épuisent. La situation est très compliquée puisqu’aujourd’hui, aucune partie n’est capable de veiller à un règlement pacifique ou même à engager une réconciliation car toutes les parties politiques et toutes les parties militaires sont parties prenantes dans ce conflit. Le gouvernement a parlé d’un possible effondrement de l’État. On a presque dépassé la ligne rouge. Le gouvernement a demandé de l’aide international mais ses appels n’ont pas eu beaucoup d’échos. Il y a en effet un gouvernement qui est fortement critiqué et qui est en principe partant et démissionnaire parce que le prochain gouvernement qui sera issu de ce parlement n’arrive pas encore à siéger. Aujourd’hui, les institutions qui fonctionnent sont menacées de paralysie totale. Les autorités n’ont-ils aucun moyen pour mettre un terme à cette crise ? Les ministres n’arrivent pas à s’entendre et il n’y a aucune force sur le terrain capable d’entamer un désarmement. Le prochain parlement est théoriquement un parlement plutôt favorable au courant libéral de Monsieur Jibril. Cela m’étonnerait que les révolutionnaires soient issus de Misrata, de Tripoli ou d’autres villes. Cela laisserait l’aéroport et Bengazi aux mains de la brigade de Zanten. Aujourd’hui, on peut vraiment dire que la Lybie est devenue une grande menace pour elle-même et une grande menace pour ses voisins mais aussi pour l’Europe. Est-ce qu’il y a un risque de « somalisation » de la Lybie ? Oui, le scénario somalien est tout à fait probable dans cette situation libyenne. Je dirais même une « somalisation » plus riche avec des moyens beaucoup plus importants que la Somalie parce que vous avez une rampe pétrolière et vous avez un trafic d’armes qui dépassent largement ce qu’on avait vu en Somalie lors de la guerre civile. Et d’ailleurs, la bataille autour de l’aéroport de Tripoli ressemble beaucoup à la bataille qui a eu lieu autour du port de Mogadiscio. Certains parlent de la juridiction internationale, ce qui veut dire que les britanniques, les américains et les français peuvent traduire certains chefs de guerre. Certains disent qu’ils ne veulent pas accepter la légalité, en tout cas libyenne et poursuivre sur le plan international. C’est la seule arme qui existe aux mains de la Communauté Internationale parce qu’aucun pays n’est en mesure d’envoyer ses hommes sur le sol libyen. Comment expliquez-vous ce manque de réaction internationale ? Lors de l’intervention contre Kadhafi, on avait demandé à ce que la Communauté Internationale n’abandonne pas la Lybie parce qu’on ne peut pas abandonner un pays qui ne dispose d’aucune institution capable d’assumer et d’assurer la sécurité. Un point qui est important, c’est que les Français ont décidé de changer de quartier général. Après l’opération Serval au Mali, ils sont partis un peu plus vers l’est, au Tchad. Cela montre que les Français sont très inquiets de la situation en Lybie qui risque de déstabiliser des pays importants et qui sont également importants pour la France. Photo : des pompiers libyens luttent contre l'incendie d'un dépôt de stockage d’hydrocarbures, près de Tripoli
Tue, 29 Jul 2014 - 03min - 4 - Les Suisses les plus riches et les plus démunis à la même table
En Suisse, Caritas et SV Fondation, une organisation qui milite pour une alimentation saine pour le plus grand nombre, ont lancé un nouveau concept de restaurants. Leur objectif : réunir dans un même lieu des personnes de milieux sociaux différents. Le label Bon lieu garantit de bien manger et ce, au bon endroit. Le principe est simple, des restaurants proposeront un même repas à deux prix différents : au prix du marché pour les uns, à prix réduit pour les autres. Au final, un repas équilibré dans un restaurant chic coûtera environ 4 euros. Une initiative plus que bienvenue en Suisse, où la pauvreté n’est pas visible tout de suite. Un sujet préparé par Audrey Radondy 00:01:31:01
Mon, 28 Jul 2014 - 01min - 3 - Magazine du 28 juillet
Sommaire : - Le Pape François à la rencontre de la communauté évangélique de Caserte. - Interview du Saint-Père au quotidien argentin El Clarin. - Manifestation en faveur des chrétiens d'Irak à Paris. Entretiens avec Antoni Yalap, coordinateur du Comité de soutien aux chrétiens d'Irak et avec le père Sabri Anar, curé de la paroisse chaldéenne de Sarcelles. - Prière du préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales pour les chrétiens persécutés. - Pèlerinage de la paix au Mont Saint-Michel à l'occasion de l'anniversaire du Débarquement. Entretien avec Catherine Billet, déléguée nationale de Pax Christi France. - Une cathédrale catholique ravagée par un incendie en Chine. - Attaque contre une église chrétienne au Nigéria. - Caritas-Suisse lance un nouveau concept de restaurants. - Condoléances du Pape François après le décès du cardinal Marchisano. Ecoutez : 00:19:39:98 Présenté par Romilda Ferrauto
Mon, 28 Jul 2014 - 19min - 2 - A Caserte, le Pape plaide pour l'unité devant des pentecôtistes
(RV) Le Pape François est retourné à Caserte ce lundi pour rencontrer, en privé, un de ses amis, le pasteur pentecôtiste Giovanni Traettino, engagé, depuis plus de vingt ans, dans le dialogue œcuménique. Samedi, le Saint-Père avait déjà effectué une visite pastorale à Caserte. Il avait notamment célébré la messe devant l’ancien palais royal. Ce lundi, il s’est rendu dès son arrivée au domicile du pasteur Traettino pour un entretien en tête-à-tête, chaleureusement salué par la population à son passage en voiture ; puis il a rencontré quelque 350 membres de la communauté évangélique dans les locaux de l’église pentecôtiste de la Réconciliation, actuellement en construction. L’occasion pour le Pape François d’insister une fois encore sur l’importance fondamentale de l’unité entre les chrétiens. Antonino Galofaro 00:00:50:81 C’est un véritable plaidoyer en faveur de l’unité des chrétiens que le Pape François a prononcé ce lundi à Caserte devant une assemblée de pentecôtistes. « Les Eglises ne sont pas nées séparées », a-t-il martelé, « il faut chercher quelque chose de nouveau pour dépasser les barrières qui les divisent ». Le Pape a salué la beauté de la diversité dans l’Eglise. C’est l’Esprit Saint qui est à l’origine de cette diversité, mais cette diversité doit converger vers l’unité, l’harmonie, la réconciliation. Certains s’étonnent que François soit allé à la rencontre des évangélistes. « Je suis venu voir des frères », a-t-il expliqué. Mais le Pape François est allé encore plus loin en demandant pardon, en sa qualité de pasteur des catholiques, pour les persécutions infligées aux pentecôtistes, dans l’Italie fasciste des années 1930. « Je vous demande pardon, a-t-il dit, pour ces frères et sœurs catholiques qui ont été tentés par le diable ». Pour le Pape, l’œcuménisme est un « chemin incontournable », d’autant que nous avons tous « à apprendre les uns des autres », souligne-t-il. S'ouvrir sans crainte à l'Esprit Saint François avait invité le pasteur Traettino à Buenos Aires, quand il était archevêque de la ville, dans le cadre d’un débat sur les rapports avec les évangéliques, très actifs en Amérique latine, et pour cela redoutés par les catholiques. Favorable à un rapprochement entre charismatiques catholiques et protestants, le Pape François souligne qu’il faut s’ouvrir « sans crainte à l’action du Saint Esprit qui donne la force d’annoncer la nouveauté de l’Evangile avec audace, en tous temps et en tous lieux, y compris à contre-courant ».
Mon, 28 Jul 2014 - 00min - 1 - Bilan de la 20° conférence internationale sur le Sida
(RV) Entretien - Toute la semaine dernière, les spécialistes de la lutte contre le sida se sont réunis à Melbourne en Australie. Les dernières avancées scientifiques, comme le « kick and kill », ont été présentées à cette occasion. Cette méthode permet de déceler à nouveau le virus chez un patient, alors que les antiviraux le rendent indétectable. La conférence était aussi un lieu d’échange, pour discuter de l’accès aux soins ou bien de l’engagement des Etats. Mgr Robert Vitillo, conseiller spécial sur le sida de Caritas Internationalis, était présent toute la semaine dernière à Melbourne. Il en dresse le bilan. Il est interrogé par Xavier Sartre 00:04:01:51 Photo : une des affiches installées à Melbournes à l'occasion de la 20e conférence sur la lutte contre le Sida
Mon, 28 Jul 2014 - 04min
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