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Relations

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Aurélie Sutter

Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui ouvrent le champ des possibles, pour une société plus solidaire et respectueuse de soi, des autres et du Vivant en général.Des rencontres inspirantes pour s'engager dans la transition écologique, économique et sociale à l'échelle de son territoire et de ce qui fait sens, pour chacun d'entre nous.

44 - [HORS-SERIE] Réensauvager la ferme - épisode 3/3 "Premiers résultats"
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  • 44 - [HORS-SERIE] Réensauvager la ferme - épisode 3/3 "Premiers résultats"

    Cet épisode est le troisième et dernier d'un hors-série consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Avant d'écouter cet épisode, je vous conseille d'écouter les deux premiers épisodes du hors-série : "Explorer le vivant" et "L'hospitalité active". Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. Dans ce troisième épisode, intitulé "Premiers résultats", nous revenons avec Baptiste Morizot sur la génèse du grand inventaire du vivant mené sur la ferme du Grand Laval. Baptiste est philosophe naturaliste, enseignant-chercheur à l’université d’Aix-Marseille et l'auteur de nombreux ouvrages ; il est membre-fondateur de l'association "Réensauvager la ferme". Ses livres font partie de ma bibliothèque depuis le lancement de mon podcast, puisqu’il travaille sur les questions de relations entre les sociétés humaines et le reste des vivants. Un an après cet échange avec Baptiste, c'est avec Maxime Zucca, écologue et ornithologue, coordinateur scientifique de l'association, que j'ai rendez-vous. Nous sommes en mars 2023, et nous faisons le point sur tout ce qui a été entrepris ici depuis un an, ainsi que les observations et premiers résultats. Nous parlons notamment du rôle que peuvent jouer les fermes qui pratiquent l'hospitalité active à l'égard du sauvage, notamment pour la survie de certaines espèces amenées à coloniser des espaces toujours plus au nord, en raison du changement climatique. A la fin de l'interview, je tends le micro à Juliette Petit, maraîchère, qui a fondé la ferme des Pierrettes avec son compagnon Guillaume après une reconversion professionnelle radicale (ils étaient tous les deux ingénieurs à l'étranger, et ne travaillaient pas sur le sujet de l'agriculture). Juliette est cofondatrice de l'association "Fermes paysannes et sauvages", une association de fermes à taille humaine qui œuvrent pour le retour de la vie sauvage dans les espaces agricoles en partant du postulat que la ferme n'est plus le problème mais une partie de la solution. Liens relatifs à cet épisode : - L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ - La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ - L'association "Fermes paysannes et sauvages" - https://lesfermespaysannesetsauvages.wordpress.com/ - L'interview de Baptiste Morizot dans la Grande Librairie - https://www.youtube.com/watch?v=uQZcktq_W3E&ab_channel=LaGrandeLibrairie - Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/ *** Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Aujourd’hui, en raison de la crise écologique, les initiatives se multiplient pour faire de la place à la biodiversité sauvage dans les exploitations agricoles. La plupart du temps, elles consistent à concéder une évolution ponctuelle de pratiques en échange de nouvelle formes de subventions, ou à mettre en place des aménagements à la marge. Par ailleurs, seule la biodiversité considérée « utile » à l’activité agricole est visée. L’association « Réensauvager la ferme » propose une autre approche à l’égard de l’hospitalité envers la biodiversité sauvage. *** Durant toute la semaine consacrée au podcasthon, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment.Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions.

    Fri, 31 Mar 2023 - 39min
  • 43 - [HORS-SERIE] Réensauvager la ferme - épisode 2/3 "L'hospitalité active"

    Cet épisode est le deuxième d'un hors-série en trois épisodes consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Avant d'écouter cet épisode, je vous conseille d'écouter le premier épisode du hors-série : "Explorer le vivant" ! Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. Dans ce deuxième épisode, intitulé "L'hospitalité active", j'ai eu la chance de pouvoir échanger avec Baptiste Morizot (philosophe naturaliste, enseignant-chercheur à l’université d’Aix-Marseille, auteur de nombreux ouvrages). Baptiste est membre-fondateur de l'association "Réensauvager la ferme". Ses livres font partie de ma bibliothèque depuis le lancement de mon podcast, puisqu’il travaille sur les questions de relations entre les sociétés humaines et le reste des vivants. J’ai suivi ses aventures sur la piste des loups, lu avec intérêt ses articles dans le hors-série de Socialter dont il était rédacteur en chef. Pour finalement croiser sa route ici, au grand Laval… Il nous explique ici que l’enjeu n’est pas de faire revenir un nombre d’espèces quantifiable sur la ferme, mais de faire revenir des dynamiques écologiques. C'est le cœur même de la démarche portée par l'association "Réensauvager la ferme", à la ferme du Grand Laval à Montélier (Drôme). "Le pari est qu’en cherchant à créer un maximum d’habitats en nombre et en diversité, favorisant ainsi le retour d’une multitude d’organismes en leur laissant de l’espace pour accomplir tout ou partie de leur cycle de vie, cela réactivera quelque chose de structurel au niveau des dynamiques écologiques de la ferme". Dans cet épisode, Baptiste nous parle de son intérêt pour le monde agricole et revient sur ce qui caractérise aujourd'hui le modèle dominant. Il évoque également les raisons de prendre soin du sauvage - qui ne sont pas uniquement des raisons morales ou éthiques ! - et l'intérêt de la surdensité et de la place que nous accordons au sauvage. Nous verrons quelques exemples de l'intérêt - pour les humains - de l'hospitalité active pour le sauvage, en échangeant notamment avec Hugues Mouret, naturaliste et directeur scientifique de l’association Arthropologia. Enfin, nous ferons le lien avec les maladies infectieuses émergentes, grâce au témoignage de Camille Besombes, médecin infectiologue dans l'unité d'épidémiologie des maladies infectieuses émergentes à l'Institut Pasteur de Paris. Liens relatifs à cet épisode : - L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ - La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ - Les livres de Baptiste Morizot - https://www.fnac.com/ia819084/Baptiste-Morizot - L'association Arthropologia : https://www.arthropologia.org/# - Le MOOC pollinisateurs, animé notamment par Hugues Mouret, qui a démarré le 20 mars - https://www.arthropologia.org/blog/mooc-pollinisateurs# - Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/ *** Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Aujourd’hui, en raison de la crise écologique, les initiatives se multiplient pour faire de la place à la biodiversité sauvage dans les exploitations agricoles. La plupart du temps, elles consistent à concéder une évolution ponctuelle de pratiques en échange de nouvelle formes de subventions, ou à mettre en place des aménagements à la marge. Par ailleurs, seule la biodiversité considérée « utile » à l’activité agricole est visée. L’association « Réensauvager la ferme » propose une autre approche à l’égard de l’hospitalité envers la biodiversité sauvage. *** Durant toute la semaine consacrée au podcasthon, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment. Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions.

    Tue, 28 Mar 2023 - 32min
  • 42 - [HORS-SERIE] Réensauvager la ferme - épisode 1/3 "Explorer le vivant"

    Que vous soyez paysan.ne.s ou non, ce hors-série est fait pour vous ! Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par ce que nous avons dans notre assiette, par le changement climatique, le manque d'eau et la crise de la biodiversité. Refaire de la place au sauvage, ce n'est pas l'apanage des paysannes et paysans : qui que nous soyons, quel que soit l'endroit où nous vivons, nous pouvons nous poser ces quelques questions : quel regard portons-nous sur le sauvage qui nous entoure ? Quelle place lui faisons-nous, dans nos vies ? En quoi cela nous concerne-t-il ? Pourquoi est-ce important ? Qu'est-ce que ça peut nous apporter ? Ce premier épisode d'une série de trois permet de découvrir la ferme du Grand Laval et de mieux comprendre la démarche d'exploration du vivant engagée depuis un an avec l'association "Réensauvager la ferme". Dans cet épisode, je donne la parole à Sébastien Blache et Elsa Gärtner de la ferme du Grand Laval, mais aussi à plusieurs naturalistes : Thomas Deana, chiroptérologue (étude des chauves-souris), Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum National d'Histoire Naturelle, Luc Garraud, botaniste, et Xavier Cucherat, malacologue (étude des mollusques). *** Cet épisode est le premier d'un hors-série en trois épisodes consacré à l'association "Réensauvager la ferme", dans le cadre du Podcasthon 2023. Pendant une semaine, plus de 350 podcasteuses et podcasteurs se mobilisent pour mettre en valeur le monde associatif et ses valeurs. Pour cette belle mobilisation, je teste un nouveau format sur LE sujet qui me tient tout particulièrement à cœur : ce que l’on mange (et la manière dont on le produit). Car depuis quatre ans, tout a changé dans mon assiette. Ça s’est fait progressivement, mais je mesure aujourd’hui le chemin parcouru. Et grâce au podcast Relations, je me suis rendu compte que les premiers pas des gens qui s’engagent dans la transition écologique étaient presque toujours centrés autour d’une même thématique : manger différemment. Et oui, parce que ce que nous mangeons a un impact considérable sur le vivant. Mais là où ça devient intéressant… et enthousiasmant, c’est qu’en changeant nos habitudes alimentaires, et nos pratiques agricoles, on peut agir très concrètement sur le climat, la biodiversité, le sol, l’eau et donc participer à la préservation de nos conditions de vie. Il est possible de manger différemment, et de produire autrement : celles et ceux qui s’embarquent dans cette aventure donnent du sens à leur quotidien, à leur travail, à leurs actions. Dans ce hors-série, je vous embarque dans la plaine de Valence, au milieu des grandes parcelles de blé et de maïs cultivées en agriculture conventionnelle (des parcelles en monoculture, avec des pesticides). C’est ici que se trouve la ferme du Grand Laval (Montélier), à contre-courant de ce modèle dominant. Un oasis d’accueil du vivant qui réconcilie pratiques agricoles et vie sauvage. L’association "Réensauvager la ferme", c’est un espace d’exploration et de suivi du vivant sur cette ferme : identifier la faune, la flore, la fonge qui s’installent au Grand Laval, et les dynamiques d’interdépendance entre les espèces. Cette association, c’est aussi un laboratoire dans lequel on expérimente des pratiques et des dispositifs hospitaliers pour la vie sauvage. *** Liens relatifs à cet épisode : - L'association Réensauvager la ferme - https://reensauvagerlaferme.fr/ - La ferme du Grand Laval - https://lafermedugrandlaval.wordpress.com/ - La Ligue de Protection des Oiseaux - https://www.lpo.fr/ - Le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) - https://www.vigienature.fr/fr/suivi-temporel-des-oiseaux-communs-stoc - Le Muséum National d'Histoire Naturelle - https://www.mnhn.fr/fr - Le podcasthon - https://www.podcasthon.org/

    Sat, 25 Mar 2023 - 27min
  • 41 - [REDIFF ETE] Entreprise & transition : le regard de Laëtitia, pionnière de la cosmétique zéro déchet

    Et voilà, clap de fin des rediff' de l'été... et de la première saison du podcast ! Pour finir, un épisode que je pourrais résumer de "soupe minestrone", puisqu'il rassemble des tas d'ingrédients qui font partie de mon parcours : Montreuil (Lamazuna a fait ses débuts là-bas, j'y ai vécu quelques années), la Drôme (à 3 ans d'intervalle, j'ai fait le même parcours que Laëtitia et toute l'équipe : bye bye Montreuil, bonjour la Drôme !), la stratégie d'entreprise, le zéro déchet, l'alimentation... En bref, j'ai adoré interviewer Laëtitia Van de Walle, aux pieds du Vercors, sur la terrasse de la tiny house devant les locaux de l'entreprise, qui n'avait alors pas encore déménagé dans le nouvel écolieu juste à côté. Nous étions en février 2022, la terrasse était baignée de soleil et tout était doux, dans ce moment d'échange. Cet écolieu, avec un potager pour produire sur place la nourriture consommée le midi par les salariés de l'entreprise, c'était le rêve de Laëtitia depuis de nombreuses années. C'était même ce projet qui l'avait poussée à déménager son entreprise dans la Drôme, au cœur du petit village de Marches. Dans cet épisode, Laëtitia nous parle notamment de la crise que traversent les entreprises du bio et du vrac depuis plusieurs mois, et qui a contraint Lamazuna à se séparer pour la première fois d'une dizaine de personnes à la fin de l'année 2021. Elle nous parle également de l'écolieu qui ouvrira ses portes quelques mois plus tard, à l'été 2022, ainsi que de la responsabilité des entreprises dans la crise écologique. Je vous laisse avec Laëtitia, et je vous souhaite une belle journée d'été, car oui, il n'est pas encore trop tard pour cette dernière rediff' estivale - nous avons encore quelques jours devant nous avant l'arrivée de l'automne, qui marquera le démarrage de nouveaux projets... Je vous en dis plus très vite ! *** Pour suivre l'actualité du podcast, rdv sur le compte Instagram dédié : https://www.instagram.com/relations_podcast/

    Tue, 13 Sep 2022 - 30min
  • 40 - [REDIFF ETE] Le lieu social, créateur de liens au cœur des territoires ruraux

    "Dans beaucoup de villages et petites villes, les vitrines vides et les rideaux de fers sont baissés. Dans les villages, quand un café, une boulangerie ou une épicerie s’en va, ce sont des services quotidiens et du vivre ensemble qui disparaissent. Pourtant, des initiatives ingénieuses émergent un peu partout. Une usine en friche ? Voilà un Tiers-Lieu pour 50 personnes ! Là une micro-crèche, ici un atelier de réparation de vélo ou une ressourcerie. [...] Ces nouvelles boutiques de proximité, souvent issues de l'Economie Sociale et Solidaire, sont avant tout à la recherche d'un impact social. Le café ou le Tiers-Lieu ne déménageront jamais dans une zone commerciale pour augmenter leur clientèle." L'argent militant Pour soutenir ces projets, Villages Vivants veut rendre l'immobilier commercial accessible et solidaire. Comment ? En achetant, rénovant et louant des locaux pour installer des activités qui ont un impact positif sur leur territoire et permettent notamment aux habitants de retrouver des services de proximité et du lien social. Avec Raphaël Boutin Kuhlmann, cogérant et directeur des opérations, nous parlons des initiatives qui permettent de redynamiser des villages et des territoires. Nous parlons de lien mais surtout de lieu social, de tiers-lieux, de modèles alternatifs, d’investissement, de progrès ou encore d’innovation sociale. Cet épisode a été tourné le 6 décembre 2021 à Crest, dans la vallée de la Drôme, alors que l'équipe venait tout juste d'emménager dans ses nouveaux locaux. En photos : balade à Crest en famille, en février 2022.

    Fri, 09 Sep 2022 - 34min
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