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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
- 273 - L'IA part à l'assaut des réunions de travail multilingues
L'intelligence artificielle générative s'apprête à bouleverser les réunions de travail multilingues.
Oui, une nouvelle fonctionnalité de DeepL, le spécialiste de la traduction, assure désormais une solution de traduction vocale en temps réel.
Conséquence, avec cette avancée, nommée DeepL Voice, l'intelligence artificielle fait un grand pas dans le domaine de la traduction orale avec deux nouveaux modèles.
Pour les réunions de groupe et pour les conversations face-à-face
Il s'agit d'une part de DeepL Voice pour les réunions virtuelles et ensuite de DeepL Voice pour les conversations en face-à-face.
DeepL Voice pour les réunions permet d’organiser des rencontres virtuelles en multi-langues. Concrètement, cela signifie que chaque participant peut s’exprimer dans sa langue maternelle et, grâce à la technologie d'IA générative, ses propos sont automatiquement traduits et affichés sous forme de sous-titres pour les autres participants. Imaginez donc une réunion où des collaborateurs français, allemands et japonais communiquent chacun dans leur langue sans barrière linguistique. Cela permet non seulement de simplifier la communication, mais aussi de renforcer la collaboration internationale.
DeepL Voice pour les conversations s’adresse aux interactions en face-à-face. Ce modèle est conçu pour les appareils mobiles comme les smartphones. Il permet de traduire des échanges en temps réel dans des environnements très divers. Par exemple, lors d’une rencontre professionnelle à l’étranger, l’utilisateur peut utiliser l'application pour échanger avec son interlocuteur, en affichant les traductions sous forme de sous-titres. De quoi rendre les discussions plus fluides et accessibles.
Enfin, il faut noter que Deep L assure que ses modèles d'IA sont capables de comprendre divers accents. Et DeepL Voice supporte actuellement une douzaine de langues, dont le français, l’anglais ou encore le coréen. Enfin, les sous-titres sont disponibles en 33 langues.
Cette solution a déjà été adoptée par de grandes entreprises, dont une française, Brioche Pasquier. La coordinatrice de l’internationalisation de l'entreprise assure que la solution a pu rapprocher les équipes. Après avoir testé d'autres solutions concurrentes, elle dit aussi que l'avantage de celle-ci est de prendre en charge plusieurs langues en même temps lors des réunions.
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Thu, 14 Nov 2024 - 02min - 272 - Bitcoin, Tesla et dollar ; fièvre des investisseurs en vue du second mandat de Donald Trump
Voici les premières conséquences de l'élection de Donald Trump dans le monde de la technologie et de la finance. L'arrivée au pouvoir suprême outre-Atlantique de Donald Trump pour la seconde fois a des effets immédiats sur le marché des crypto-monnaies, les actions de Tesla, ou encore l'excellente tenue du dollar américain.
Pourquoi ? Parce que les investisseurs américains anticipent déjà la mise en place d'une politique économique favorable aux marchés financiers et surtout aux crypto-monnaies. Et cela d'autant plus que notre homme aura un soutien probable du Congrès des Etats-Unis.
Et par conséquent très peu de contre pouvoirs pour tempérer son action. Et cela a aussi des conséquences sur le secteur des semi-conducteurs.
Le Bitcoin bat tous les records
Premièrement donc, le Bitcoin bat tous les records. L’anticipation d’une approche peu stricte en matière de régulation des crypto-monnaies par l’administration Trump stimule très fortement les marchés. Résultat, le Bitcoin a franchi la barre des 88 000 dollars, un record historique.
Et cela a des conséquences sur tout l'écosystème. La plateforme d'échange de crypto-monnaies Coinbase, par exemple, a bondi en bourse de près de 20 %.
Une vraie euphorie s'empare donc du secteur, avec des spéculations sur l’éventuelle création d'une réserve nationale de Bitcoins aux Etats-Unis.
Tesla s'envole
Cette victoire électorale donne aussi des ailes à des entreprises de la tech, comme Tesla. Il faut aussi préciser que le patron de l'entreprise, Elon Musk, est un fervent allié de Donald Trump.
L’action du constructeur automobile a enregistré en début de semaine un gain de 9 %, surfant sur la vague optimiste du marché.
Les investisseurs misent sur une conjoncture favorable qui pourrait même faciliter de futures réformes énergétiques, dont un soutien aux véhicules électriques.
Le dollar américain grimpe également
Enfin, le dollar américain grimpe également, atteignant son plus haut niveau en quatre mois face à un panier de devises, où l'on trouve l'euro.
Et là c'est très clair. Cette appréciation du dollar est directement stimulée par les promesses de Donald Trump de réduire les impôts et d’augmenter les droits de douane.
De quoi faire défaillir nous autres européens certes, mais aussi risquer une hausse de l'inflation.
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Wed, 13 Nov 2024 - 02min - 271 - Insolite, Intermarché n'a pas été piraté !
Aujourd'hui, revenons sur une fausse alerte qui la semaine dernière a fait trembler les clients d'Intermarché. L’enseigne de grande distribution leur a envoyé par erreur un courriel annonçant une fuite de données personnelles due à un piratage.
Mais tout cela n’était qu’une simple erreur de communication.
Le jeudi 7 novembre, de nombreux clients d'Intermarché ont reçu un courriel très inquiétant. Un message les informait d'une prétendue cyberattaque.
Cette panique était infondée
Le message électronique expliquait que des informations personnelles avaient été compromises et qu'il y avait un risque de fraudes, comme par exemple l’usage frauduleux des cagnottes de fidélité ou même d'usurpations d'identité.
Heureusement, cette panique était infondée. Intermarché s'est vite rétracté en expliquant sur X qu'il n’y avait en fait aucune intrusion. Reste que des comptes de particuliers ont bien été visés par des tentatives de piratage il y a deux semaines. Mais aucun d'entre eux donc n'a été compromis. Le groupe Les Mousquetaires, qui gère Intermarché, ne communique pas sur le nombre de clients ayant reçu ce mail alarmant.
Ce qui a créé plus encore la panique, c'est aussi que cette communication erronée arrive dans un contexte de cybersécurité très tendu. Des entreprises françaises comme Boulanger et Free ont récemment subies de vraies cyberattaques. L'opérateur Free a été victime d'un vol massif de données de ses clients, incluant même des coordonnées bancaires.
Et si vous mettiez un gestionnaire de mot de passe ?
Tout cela rend les clients particulièrement sensibles à toute annonce de ce type, amplifiant l'inquiétude provoquée par l'erreur d'Intermarché.
Reste que pour rassurer ses clients, Intermarché a pris quelques mesures de sécurité. Bien qu'aucune donnée n’ait été compromise, l’enseigne a temporairement restreint l’accès aux comptes en ligne et demandé à ses clients de changer leur mot de passe.
Intermarché rappelle aussi l'importance d'utiliser des mots de passe sécurisés, mêlant chiffres, lettres et symboles. L'entreprise encourage même l'usage de gestionnaires de mots de passe pour protéger ses comptes en ligne. Mais au delà des bons conseils, des plaintes ont été déposées et des enquêtes sont en cours. Autant dire qu'Intermarché se serait sans doute bien passé d'une telle erreur.
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Tue, 12 Nov 2024 - 02min - 270 - La fondation Mozilla en grande difficulté, quel avenir pour Firefox ?
La Fondation Mozilla sabre dans ses effectifs. L'organisation qui publie entre autre le célèbre navigateur web Firefox vient d’annoncer le licenciement de 30 % de ses employés.
Et cette décision marque un tournant qui aura une incidence sur le monde de l'open source et des logiciels libres.
Deux divisions touchées
Cette vague de licenciements impacte principalement deux divisions stratégiques dela Fondation Mozilla.
D'abord celle chargée de la défense des droits des internautes, qui travaille notamment sur des sujets tels que la protection des données et la neutralité du net.
Mais les coupes budgétaires touchent aussi l'entité en charge des programmes mondiaux. Mozilla est donc obligée de réduire la voilure sur les actions de lobbying, pourtant cruciales pour défendre un Internet ouvert.
Un recentrage dans un contexte économique incertain
Surtout, ce n'est pas la première coupe dans les effectifs de la fondation.
Plus tôt cette année, Mozilla avait déjà réduit ses effectifs en fermant des projets comme Hubs, une plateforme 3D open source, pour se concentrer davantage sur l'intelligence artificielle.
Ces coupes répétées reflètent une stratégie de recentrage sur des produits et services directement liés à Firefox et à l'IA. Mais tout ceci est effectué dans une contexte où Mozilla fait face à une situation financière fort compliquée.
Google sucre Mozilla de 20 millions de dollars cette année
Car ce qui plombe véritablement la fondation, c'est sa très forte dépendance financière à Google. Oui, c'est Google qui paye Mozilla pour rester le moteur de recherche par défaut de Firefox. Et cela depuis des années.
Et la redevance de Google a baissé de 20 millions de dollars cette année. Pire, le chiffre pourrait encore baisser à l’avenir.
De nombreux observateurs craignent donc que, malgré les efforts de diversification, la fondation soit de plus en plus vulnérable. Surtout que le navigateur web dominant à l'heure actuelle se nomme Chrome, et qu'il est proposé par... Google. La question de la survie de Firefox commence donc à être posée.
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Fri, 08 Nov 2024 - 02min - 269 - Près de 40 % des télétravailleurs français reçoivent une compensation financière de leur employeur
Quelle est l'évolution du télétravail en France ? Selon une étude récente de la Dares, un quart des salariés français télétravaillent à présent, au moins partiellement.
Le télétravail, popularisé par la pandémie de Covid-19, s'est donc bien installé dans le paysage professionnel. Et il touche bien plus de monde qu'avant.
Et même si certains patrons peinent à le reconnaître, cette tendance qui semblait temporaire a finalement durablement modifié nos manières de travailler. Voyons donc les trois principaux enseignements de cette étude.
Le télétravail se démocratise
Premier point, le télétravail est en train de se démocratiser. Avant la pandémie, seuls 9 % des salariés travaillaient à distance. En 2023, ce chiffre est monté à 26 %. Et ce qui est frappant, c'est que le télétravail n’est plus réservé aux cadres.
Les professions intermédiaires et certains employés s'y mettent aussi, même si beaucoup ont dû retourner au bureau après la crise sanitaire.
Surtout, le télétravail est devenu pour ces professionnels un souhait, voire une revendication. Un exemple ? Dans le secteur de la banque et des assurances, environ 30 % des employés non-télétravailleurs aimeraient pouvoir travailler à domicile, contre 22 % en 2021.
De moins en moins de jours télétravaillés
Deuxième point, la question de l’intensité du télétravail. Pendant le Covid, de nombreux salariés se sont mis à travailler trois jours ou plus par semaine en dehors des locaux de l'entreprise. En 2021, cela concernait 18 % des professionnels, alors qu’en 2019, seul 1 % d’entre eux passaient plus de temps à bosser à la maison qu'au bureau.
Mais en 2023, cette proportion est retombée à 5 %.
Cette inversion de tendance montre que, bien qu’il reste populaire, le télétravail intensif est moins courant qu'auparavant. Concrètement, il est maintenant plus fréquent de travailler en mode hybride, avec quelques jours de télétravail par semaine. Et cette pratique concerne surtout les cadres.
Quelques patrons jouent le jeu du télétravail
Enfin, le troisième point concerne l’amélioration des conditions de travail pour les télétravailleurs. Aujourd'hui, près de 40 % des salariés en télétravail reçoivent une compensation financière de leur employeur, contre seulement 14 % en 2021.
Les entreprises investissent également davantage dans les équipements, fournissant des outils plus adaptés pour le travail à distance.
Ce soutien des entreprises témoigne d'une professionnalisation du télétravail et montre qu'elles le considèrent de plus en plus comme un mode de travail pérenne.
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Thu, 07 Nov 2024 - 02min - 268 - 3 conseils pour fuir VMware le plus proprement possible
Aujourd'hui abordons un sujet brûlant désormais pour les entreprises et les professionnels de l'informatique. Il s'agit de la question de la stratégie de sortie de VMware. En effet, depuis que VMware a été racheté par Broadcom, les prix des services et de licences ont explosé. Et cela inquiète sérieusement les entreprises qui s’appuient sur ces technologies de virtualisation pour leurs infrastructures informatiques.
Alors comment fuir sans y laisser des plumes ? Voyons ensemble trois points essentiels.
Ne partez pas comme un voleur
Premièrement, ne partez pas comme un voleur. Il vous faut absolument une stratégie de sortie.
Certes, de nombreuses entreprises se demandent s’il ne serait pas plus avantageux de quitter rapidement VMware pour des solutions alternatives. Mais une stratégie de sortie ne doit pas être une simple réaction face aux hausses de prix. Cela permet de planifier en amont les étapes de migration vers une autre plateforme en évitant les risques majeurs.
Parmi les points clés, il est essentiel de prendre en compte la complexité de la transition, le temps nécessaire et l'adaptation aux nouvelles technologies.
Quelles sont les alternatives ?
Deuxièmement, comment préparer concrètement une telle stratégie ?
Pour sortir proprement de VMware, il est important de réaliser un audit complet des infrastructures actuelles. Il faut identifier les faiblesses, les forces, surtout prendre en compte les besoins futurs de l’entreprise.
Ensuite, je vous conseille évidemment de rechercher des alternatives adaptées. Cela peut inclure des plateformes comme celles de Microsoft Azure, AWS, ou Google Cloud, qui proposent des solutions robustes de virtualisation et de sécurité.
Envisager le chantier de migration des données en amont
Enfin, un élément crucial de la sortie de VMware est la migration des données.
Des solutions proposent des services de migration dans le cloud avec un temps d’arrêt minimal. Avec des technologies comme la réplication en ligne au niveau des blocs par exemple, cela permet d'assurer la continuité de la production informatique, sans interruption majeure.
Cela est particulièrement utile pour les configurations hybrides où certaines données sont stockées sur site et d'autres dans le cloud.
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Wed, 06 Nov 2024 - 02min - 267 - Pourquoi l'Europe va avoir bien du mal a fournir de l'électricité pour l'IA
Aujourd’hui, nous explorons le lien étroit entre la révolution de l’intelligence artificielle en Europe et la demande croissante en électricité.
Avec l’explosion de l’IA, la demande en centres de données s'accélère.
Mais cette croissance soulève un défi majeur pour le marché de l’électricité européen selon une nouvelle étude réalisée par McKinsey.
150 térawattheures par an d'ici 2030
Premièrement, les centres de données d’Europe sont déjà en pleine expansion. Et cette croissance va faire tripler leur consommation électrique d'ici 2030, atteignant environ 150 térawattheures par an.
Cela signifie que dans six ans, les centres de données représenteront jusqu’à 5 % de la consommation totale d'électricité en Europe, contre environ 2 % aujourd'hui.
Avec un tel volume, l’IA devient donc l’un des moteurs principaux de la demande énergétique du continent.
230 à 275 milliards d'euros d'investissement supplémentaire
Ensuite, des investissements massifs sont nécessaires pour accompagner cette transformation numérique. Pour alimenter les futurs datacenters, l'étude estime que l’infrastructure actuelle devra être renforcée avec un montant compris entre 230 à 275 milliards d'euros.
Et cela n'inclut même pas la production d'électricité elle-même, je vous parle juste ici du matériel nécessaire, c'est-à dire les équipements informatiques, les équipements électriques et de refroidissement ou encore tout simplement l'immobilier.
L'alimentation électrique devra de son côté de plus en plus reposer sur des énergies vertes, notamment pour respecter les engagements « net-zero » de nombreux acteurs.
Le délai pour obtenir l’électricité pour un nouveau datacenter : 3 à 5 ans
Enfin et surtout, l'Europe fait face à des obstacles pratiques à cette transition énergétique vers l'IA.
Les infrastructures de production en amont sont insuffisantes, les équipements électriques sont parfois indisponibles, et la main d'œuvre n'est pour l'instant pas assez qualifiée pour construire ces installations.
Conséquence, sur des marchés de l'électricité comme Dublin et Francfort, le délai pour obtenir l’électricité nécessaire à un nouveau centre de données peut dépasser trois à cinq ans. De quoi là aussi freiner l’essor de l’IA en Europe.
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Tue, 05 Nov 2024 - 02min - 266 - Voici pourquoi les données sont le talon d'Achille de l'IA en entreprise
Aujourd’hui voyons pourquoi les données sont pour les entreprises le point de faiblesse et tout à la fois un élément essentiel du développement de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique.
Malgré l’intérêt croissant pour l’IA générative, de nombreuses entreprises se heurtent en effet à cet obstacle majeur. Pour aller vite, les données sont mal organisées, et donc sont difficiles à traiter et à exploiter.
C'est le constat de deux récentes études, qui concluent que les données constituent le talon d’Achille de l’IA en entreprise.
De nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un coût
Premièrement, de nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un simple coût, plutôt qu’un levier de valeur.
Malgré le discours marketing ambiant donc, les entreprises qui comprennent l’opportunité stratégique que représente l'analyse de données restent rares. Pourquoi donc ? Parce que les outils de mesure de la rentabilité concrète de l'analyse des données en entreprise sont difficiles à manier.
Conséquence, la majorité des cadres interrogés dans les deux études avouent manquer de méthodes pour estimer l’impact concret des données sur leurs décisions et, donc, leur rentabilité.
Et le coût des données freine également les investissements en IA
Deuxièmement, le coût des données freine également les investissements en IA. C'est la raison pour laquelle près de la moitié des entreprises adoptent l’IA sans avoir les infrastructures de données adéquates.
86 % des DSI rencontrent des obstacles liés aux données. Il s'agit principalement de difficultés d’accès aux informations en temps réel.
Ce manque de préparation entraîne échecs et retards, et les dirigeants hésitent alors à intégrer l’IA dans leurs opérations.
Les entreprises à la peine avec la gouvernance des données
Enfin, les entreprises peinent avec la gouvernance des données. Une des deux études montre que la gestion de la qualité des données, l’alignement des modèles d'IA et la transparence des flux d’information sont au cœur des difficultés.
Les entreprises doivent donc être capables d’évaluer, de corriger et de maîtriser la qualité de leurs données pour éviter des erreurs coûteuses et garantir une IA performante.
Et ça aussi, c'est difficile à faire.
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Mon, 04 Nov 2024 - 02min - 265 - Black Friday et achats de Noël en ligne, comment bien se protéger
Aujourd'hui, on s'intéresse à la montée en puissance des escroqueries en ligne pendant les fêtes de fin d’année. D’après un rapport récent de Norton, 48 % des consommateurs en ligne auraient déjà été victimes de tentatives de fraude au moment de faire leurs achats pour les fêtes. Face à ces pratiques, on va voir ensemble comment se prémunir des pièges les plus courants.
D'abord, soyons attentifs à la source de nos achats.
Que ce soit en naviguant sur des sites de vente en ligne ou en cliquant sur des publicités affichées sur les réseaux sociaux, les internautes sont souvent attirés par des offres très alléchantes.
Le sacro saint "https"
Mais attention aux apparences ! Il est recommandé de vérifier l’adresse du site pour s’assurer qu’elle commence par "https", signe de sécurisation des données. Et méfiez-vous des magasins en ligne peu connus. Lisez les avis. Scrutez les évaluations. En gros, fiez-vous à des indicateurs de fiabilité pour réduire les risques d’arnaque.
Ensuite, le bon sens reste notre meilleur allié face aux prix trop bas. Les cyber-escrocs savent jouer sur notre désir de faire de bonnes affaires, surtout en cette période d’achats intensifs. Comme le dit l’adage, "si ça semble trop beau pour être vrai, ça l’est probablement". Rester sceptique devant une offre exceptionnelle vous évitera bien des mauvaises surprises !
Enfin, en termes de cybersécurité, quelques pratiques simples peuvent aussi faire une grande différence.
Un bon VPN sur es réseaux publics
Utiliser un VPN sur les réseaux sans fil publics, par exemple, ajoute une couche de protection supplémentaire en masquant vos données personnelles.
Par ailleurs, privilégiez des mots de passe solides et changez-les régulièrement pour limiter les risques de piratage. Pour plus de simplicité, un gestionnaire de mots de passe peut même vous assister dans cette tâche.
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Thu, 31 Oct 2024 - 02min - 264 - Euro numérique : un bras de fer pour savoir qui va les limiter dans votre poche
C'est un véritable bras de fer qui oppose la Banque Centrale Européenne, la BCE, et certains gouvernements de l'Union européenne, à commencer par la France. La raison de cette lutte de haute volée concerne la mise en place de l'Euro numérique.
Le conflit tourne plus globalement autour de la souveraineté et de la stabilité économique de la zone euro.
Elle met aussi en lumière des tensions entre les technocrates de Francfort, c'est dans cette ville d'Allemagne que se trouve la BCE, et les responsables politiques européens.
Alors, de quoi s’agit-il exactement ?
L'Euro numérique est une version numérique de l’euro, la monnaie que nous utilisons tous les jours dans la zone euro. Il s'agit d'un stablecoin, c'est à dire une monnaie virtuelle dont la valeur est indexée sur une monnaie physique.
Plus d'une centaine de banques centrales explorent de par le monde l'idée de créer une monnaie numérique nationale. L'idée à germé suite à la tentative malheureuse de Facebook de lancer une crypto-monnaie mondiale, le Libra, en 2019. Une initiative qui avait provoqué une onde de choc dans le monde de la finance.
Créer un système de paiement paneuropéen
La BCE travaille donc sur ce sujet depuis un bon moment. Surtout que l'idée sous-jacente est de créer un système de paiement paneuropéen capable de concurrencer des géants comme Visa ou Mastercard.
Pour la BCE, mettre en place l'euro numérique serait une façon de renforcer l’indépendance monétaire de l’Europe face aux entreprises américaines.
Reste que ce projet n’est pas sans risque. Des gouvernements comme la France et l’Allemagne sont inquiets parce que la BCE veut fixer une limite à la quantité d’euro numérique que chaque citoyen pourra détenir.
Le risque de la déstabilisation du système bancaire
Pourquoi une limite ? Eh bien, si la BCE fixe cette limite à un montant trop important, cela pourrait amener les gens à retirer des sommes importantes des banques traditionnelles, surtout en cas de crise. On pourrait alors assister à une déstabilisation du système bancaire européen.
Mais surtout, on touche ici surtout à une question de souveraineté.
La BCE est censée être indépendante et garantir la stabilité monétaire. Mais certains pays de l'UE, dont la France, estiment que c’est aux gouvernements des Etats membres, et non aux technocrates de la banque centrale, de décider des règles de l’euro numérique.
D’ailleurs, un diplomate le résume bien : "plus qu’un débat technique, c’est une question de pouvoir" explique t-il au site Politico.
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Wed, 30 Oct 2024 - 03min - 263 - Google prépare un agent d'IA pour surfer à votre place sur le net
Aujourd’hui, on s’intéresse à un projet très ambitieux de Google. Le projet se nomme Jarvis.
C'est un agent d’intelligence artificielle conçu pour prendre le contrôle du navigateur de votre ordinateur afin d’automatiser certaines tâches quotidiennes.
Ce projet pourrait donc transformer notre manière de naviguer sur le web. Voyons quelles sont les implications pour vous et les utilisateurs.
Que fait réellement Jarvis ?
Selon les informations du média The Information, Jarvis pourrait, entre autres, effectuer des recherches, acheter en ligne, ou même réserver des vols à votre place. En pratique, si vous voulez par exemple réserver un vol, Jarvis pourrait comparer automatiquement les meilleures options en fonction de vos préférences, évitant ainsi des recherches fastidieuses et chronophages.
Cette innovation est possible grâce au modèle de langage de nouvelle génération de Google, appelé Gemini 2.0. Ce modèle, qui n'a pas encore été présenté, serait intégré directement à Chrome pour exécuter des actions dans le navigateur.
Pour vous donner une idée de ce que pourrait être et faire Jarvis, imaginez un assistant virtuel capable de cliquer, taper, et interagir avec des sites web comme un utilisateur humain, mais plus rapidement et de manière plus précise.
Google pourrait commencer à tester cette technologie dès décembre avec un groupe restreint d’utilisateurs. Et cela donnerait un avant-goût de ce que pourrait devenir votre navigation sur Internet d'ici peu.
Cette automatisation soulève aussi des questions
Si Jarvis facilite les tâches du quotidien, on peut se demander si cela risque de rendre les utilisateurs trop dépendants de l’IA.
D’autant plus que cet agent pourrait apprendre de vos habitudes de navigation, ce qui pose des questions de confidentialité et de sécurité des données.
Comment Google envisage-t-il de protéger ces informations sensibles ? Et quelle autonomie les utilisateurs auront-ils sur les actions de Jarvis ? Les premières réponses devraient nous parvenir en décembre prochain.
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Tue, 29 Oct 2024 - 02min - 262 - Meta signe un contrat avec Reuters pour faire de l'IA, une Première
Aujourd’hui, nous parlons de l’accord inédit que Meta a annoncé avoir signé avec l'agence de presse Reuters pour intégrer des contenus d’actualité dans son assistant d'intelligence artificielle nommé Meta AI. Alors pourquoi cet accord est-il si important ? Voici trois points à bien retenir pour bien comprendre.
C’est le premier partenariat de ce type pour Meta à l’ère de l’intelligence artificielle. Alors que l'éditeur de Facebook et Instagram avait pris ses distances vis-à-vis des actualités dans les fils d’actualité de ces réseaux sociaux, cet accord permet à Meta AI d’accéder aux informations de Reuters en temps réel pour répondre aux questions des utilisateurs.
Ce virage montre à quel point le contexte réglementaire et la demande pour des sources fiables influencent la manière dont les grandes plateformes numériques utilisent l’actualité.
Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles
Dès vendredi dernier, les utilisateurs américains du chatbot Meta AI pouvaient poser des questions d’actualité, et Meta AI leur proposait en temps réel des résumés et des liens vers des articles de Reuters pour approfondir.
Ce service est intégré dans les plateformes du groupe, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.
A noter que Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles, mais les termes de l'accord, révélés par Axios, ne précisent pas si ces mêmes contenus serviront également à l’entraînement du modèle de langage de Meta, nommé Llama.
Eviter la diffusion de fausses informations
Enfin, ce type de partenariat devient stratégique pour les entreprises spécialisées dans l'Intelligence artificielle.
Elles sont sous pression pour éviter la diffusion de fausses informations, surtout en période électorale comme c'est le cas en ce moment avec les élections à la présidence des Etats-Unis.
Et Meta n’est pas seule la entreprise à s’engager dans cette voie. OpenAI, par exemple, a récemment signé des accords avec plusieurs grands médias, et Microsoft paie également des éditeurs pour inclure des contenus journalistiques dans son assistant d'IA nommé Copilot.
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Mon, 28 Oct 2024 - 02min - 261 - Avec iOS 18.2, les app depuis des navigateurs tiers sur votre iPhone (oui ça change tout)
C'est une nouveauté très attendue dans l'univers Apple. Avec l'arrivée de la nouvelle version du système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 18.2, les utilisateurs d'iPhone dans l'Union Européenne pourront ajouter des applications web depuis des navigateurs autres que Safari sur l'écran d'accueil de leur iPhone.
Ça ne vous parle pas ? Ce ne vous dit rien ? Pourtant, c'est une petite révolution. Mais surtout, pourquoi cela ne concerne que l'Europe ? C'est une réponse directe, et forcée, à la réglementation européenne qui impose à Apple d'ouvrir un peu plus son écosystème à la concurrence.
Alors, qu'est-ce que cela change vraiment ? Premier point, jusqu'à présent, si vous vouliez ajouter une application web à votre écran d'accueil sur un iPhone, vous deviez absolument passer par Safari.
WebKit n'est plus le gardien absolu
Avec iOS 18.2, ce ne sera plus le cas. Mais uniquement pour les utilisateurs français et européens d'iPhone. Et Apple permet désormais aux navigateurs comme Chrome ou Firefox de le faire aussi.
Et pas seulement avec WebKit, le moteur de Safari. Mais aussi avec leurs propres moteurs de navigation. Par exemple, une appli web ajoutée via Firefox utilisera le moteur Gecko.
Et cela donne forcément une expérience plus cohérente entre l'application web et le navigateur d'origine.
Influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech
Cette décision découle des pressions de la Commission européenne. Apple avait d'abord envisagé de supprimer complètement cette fonctionnalité pour éviter de se plier aux règles européennes.
Mais face à la menace d'une enquête, la marque a préféré finalement se conformer aux règles françaises et européennes.
Cette décision montre bien l'influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech.
La fin des app natives intouchables
Enfin, iOS 18.2 n'apporte pas seulement des nouveautés pour les navigateurs. Il inclut d'autres changements spécifiquement pour l'Union Européenne, comme la possibilité de supprimer certaines applications principales d'Apple, telles que l'App Store ou même Safari.
C'est une première, car jusque-là, ces applis étaient considérées comme intouchables dans l'écosystème iOS.
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Fri, 25 Oct 2024 - 02min - 260 - TSMC dans la tourmente, une de ses puces retrouvée dans un appareil Huawei
C'est une véritable bombe qui vient d'éclater en début de semaine outre-Atlantique. TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, a récemment informé les États-Unis qu'une de ses puces avait été trouvée dans un produit du fabricant chinois Huawei.
Alors, premièrement, pourquoi cette découverte est-elle problématique ? Eh bien, les États-Unis imposent depuis 2019 des restrictions commerciales strictes à Huawei, pour des raisons de sécurité nationale.
Cela signifie que des entreprises comme TSMC, qui fournissaient auparavant des puces à Huawei, ont dû cesser leurs ventes depuis la mi-septembre 2020 pour se conformer avec l'embargo américain. Un embargo dont les termes précisent que si un acteur de la tech travaille avec Huawei, il n'a plus le droit de travailler avec une entreprise américaine.
Comment cette puce a t-elle pu se retrouver là ?
La présence d'une puce TSMC dans un produit Huawei soulève donc des questions sur la manière dont cette puce a pu se retrouver là, surtout dans un contexte aussi surveillé.
C'est bien sûr la première question que s'est posé un cabinet d'analyste américain, qui a démonté un produit Huawei et y a fait la découverte de la présence d'une puce TSMC dans les entrailles de la machine. Après leur découverte, les analystes ont informé TSMC avant de rendre public un rapport. Ce geste a permis à TSMC de prendre les devants en notifiant les autorités américaines.
Ce genre de situation montre à quel point les chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs sont complexes et comment il est parfois difficile de contrôler la destination finale des composants, même pour un acteur aussi puissant que TSMC.
Quel est l'impact de cette révélation pour TSMC et Huawei ?
Pour l'instant, le fabricant taïwanais affirme ne pas avoir fourni de puces à Huawei depuis 2020.
Cependant, les autorités américaines ont indiqué qu'elles étaient "au courant de rapports" concernant d'éventuelles violations des contrôles à l'exportation.
Ce qui est certain, c'est que cette situation pourrait intensifier les tensions déjà existantes entre les États-Unis, la Chine, et les entreprises technologiques impliquées. Les liens entre Huawei et TSMC vont continuer d'être scrutés de très près par Washington.
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Thu, 24 Oct 2024 - 02min - 259 - Meta a enfin trouvé le moyen de vendre des lunettes connectées, grâce à Ray-Ban
Aujourd'hui, parlons des lunettes connectées Ray-Ban Meta, qui connaissent un succès considérable en Europe. Selon Stefano Grassi, le directeur financier d'EssilorLuxottica, la société mère de Ray-Ban, les Ray-Ban Meta sont le produit le plus vendu dans 60 % des magasins européens de la marque.
Quelles sont les raisons de ce succès ? Premièrement, ces lunettes sont un bon compromis entre design et technologie. Contrairement à d’autres lunettes connectées, les Ray-Ban Meta n’ont pas d’écran intégré, ce qui permet de conserver un design fin et élégant. Malgré cela, elles intègrent des fonctionnalités pratiques comme la prise de photos et la diffusion en direct sur les réseaux sociaux.
Meta a également ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités, telles que des rappels, des messages vocaux WhatsApp ou encore la numérisation de codes QR.
300 euros en moyenne
Surtout, ce qui étonne, c’est que les clients sont prêts à payer le prix fort pour ces lunettes. Leur prix de départ est d’environ 300 euros, soit bien plus que la moyenne des produits Ray-Ban classiques, qui se situe autour de 150 à 200 euros.
Cela montre que le marché est réceptif aux lunettes connectées lorsqu'elles sont bien pensées et esthétiquement attrayantes.
Enfin, cette tendance ne se limite pas à l'Europe. En Amérique du Nord aussi, les Ray-Ban Meta ont été un des principaux moteurs des ventes du groupe EssilorLuxottica ce dernier trimestre.
Un relai face à une industrie du luxe en perte de vitesse
Toutefois, le contexte macroéconomique reste difficile pour le lunettier, notamment en Chine, où l’entreprise rencontre des défis liés à la baisse des ventes dans le domaine du luxe, avec ses marques sous licence Chanel, Prada et Armani.
Le partenariat entre Ray Ban et Meta a donc de beaux jours devant lui, la technologie remplaçant donc peu à peu le luxe comme argument de vente des lunettes. Du côté logiciel, Meta a d'ailleurs ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités d'intelligence artificielle aux lunettes Ray-Ban pour les rendre plus utiles, de la même manière qu'elle le fait avec ses casques de réalité virtuelle Quest. Ces fonctionnalités ne sont toutefois pas encore disponibles en Europe, à l'exception du Royaume-Uni.
Reste que Meta et EssilorLuxottica ont récemment étendu leur partenariat jusqu'aux années 2030. Samsung et Google seraient eux en train de travailler sur un concurrent. Et Apple envisagerait également de lancer un produit similaire en 2027.
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Wed, 23 Oct 2024 - 03min - 258 - Le (dé)blocage sur X joue en faveur de Bluesky
Aujourd'hui, on parle d'un nouvel outil de réseau social pour les responsables marketing. Oui, depuis quelques mois, la montée en puissance de Bluesky, une alternative à X, anciennement Twitter, se confirme.
Une nouvelle explosion des inscriptions fait suite à une décision controversée de X concernant la protection de la vie privée des utilisateurs.
En effet, la plateforme d'Elon Musk a récemment annoncé une modification de sa fonction de blocage, et cela a fait beaucoup de bruit. Le changement en question. X a annoncé que les comptes bloqués pourront désormais voir les publications publiques des comptes qui les ont bloqué.
Des inquiétudes sur le respect de la vie privée
Même s'ils ne peuvent plus interagir directement, cette modification soulève des inquiétudes sur le respect de la vie privée. Beaucoup d’utilisateurs ont peur de voir leurs publications utilisées sans leur consentement, même s'ils ont bloqué certaines personnes.
Ce changement a été initié par Elon Musk et a provoqué une réaction immédiate. Car face à cette annonce, les utilisateurs mécontents cherchent des alternatives.
Et là, c’est Bluesky qui entre en scène. Ce réseau social, créé comme une alternative décentralisée à X, a vu ses inscriptions exploser, avec un demi-million de nouveaux inscrits en seulement 24 heures après l'annonce de X.
Une situation qui rappelle une vague d'inscriptions similaire survenue il y a quelques mois, quand X avait été temporairement interdit au Brésil et que certaines fonctionnalités étaient passées derrière un paywall. A ce moment-là, Bluesky avait enregistré 2 millions de nouveaux utilisateurs en provenance de X.
Pourquoi Bluesky attire autant
Bluesky se distingue par sa structure décentralisée, qui permet aux utilisateurs de personnaliser leur expérience en choisissant leur propre flux, plutôt que de se fier à un algorithme.
Ce réseau social permet aussi de vérifier son identité via son propre nom de domaine et, en cas de besoin, de transférer facilement son compte sur un autre serveur. Contrairement à X, Bluesky n’est pas contrôlé par Elon Musk et est enregistré en tant que société d'utilité publique, visant à créer un bien social et public, tout en restant à but lucratif.
L'application se classe désormais au quatrième rang des applications iOS gratuites aux États-Unis, derrière Threads de Meta, ChatGPT et Google. Et devant TikTok. En France, elle reste cependant pour l'heure très confidentielle.
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Tue, 22 Oct 2024 - 03min - 257 - Comment améliorer le taux de réussite de vos projets de transformation numérique
Voici un sujet crucial pour de nombreuses entreprises : comment améliorer le taux de réussite de vos projets de transformation numérique.C'est un sujet majeur parce qu'il est déterminant pour assurer la survie et la compétitivité de son organisation dans un marché qui se numérise de plus en plus.
La question de la visibilité
Souvent, les entreprises se lancent dans des projets de transformation numérique sans avoir une vue d’ensemble claire. Le manque de visibilité sur les projets en cours, et même sur ceux à venir, peut créer des blocages importants.
Un exemple frappant nous vient d'une étude menée par le Gartner, où les DSI interrogés disent que moins de 50 % de leurs projets numériques aboutissent. Ce qui revient selon les analystes à « jouer à pile ou face ».
Pour éviter cela, il est essentiel d'instaurer une transparence totale sur l'état des projets, à tous les niveaux de l’organisation. Concrètement, il ne suffit plus d’attendre des rapports mensuels. La direction doit pouvoir suivre en temps réel l’évolution des initiatives.
Connecter la transformation numérique à la stratégie globale de l'entreprise
Il est capital de connecter votre transformation numérique à la stratégie globale de l'entreprise. De nombreuses entreprises dépensent des millions d'euros dans la transformation numérique, mais peinent à en montrer la valeur.
Comment éviter cela ? Pour que ces investissements ne soient pas gaspillés, il faut que chaque initiative numérique soit alignée sur les objectifs stratégiques de l'entreprise.
Cela permet non seulement de donner un sens à chaque projet, mais aussi de faciliter la prise de décision. Les projets doivent pouvoir être ajustés, redéfinis, voire stoppés si les conditions du marché changent.
Renforcer la capacité de changement
Enfin, et c'est peut être le plus important, il est indispensable de renforcer la capacité de changement.
Les entreprises doivent être prêtes à réajuster en permanence leurs priorités en fonction des résultats et des nouvelles opportunités.
Les anciens modèles, où un projet a un début et une fin bien définis, appartiennent au passé. Aujourd'hui, nous évoluons dans un monde d'innovation continue. Les entreprises doivent donc être prêtes à pivoter rapidement, à réaffecter leurs ressources et à ajuster leurs stratégies.
C'est à ce prix que le taux de réussite des projets de transformation numérique peut être amélioré.
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Mon, 21 Oct 2024 - 02min - 256 - Des réponses pour les professionnels face à la calamité des appels fantômes
Ce phénomène peut sembler anodin mais peut poser de sérieux problèmes aux entreprises et aux professionnels. Surtout, des solutions existent pour régler ce problème.
C'est quoi un appel fantôme exactement ?
Nous avons tous connu cette situation. Vous répondez à votre téléphone et il n’y a personne à l’autre bout. Ou bien, un numéro inconnu s’affiche, mais quand vous décrochez, c’est le silence total. Si cela vous arrive de temps en temps, rien de grave.
Il peut s'agit par exemple d'un appel de poche, un pocket call en anglais. Cela signifie que votre interlocuteur appuie sur son téléphone de manière malencontreuse. Et que le téléphone vous appelle. Et bien sûr personne n'est là quand vous décrochez.
Mais quand ces appels se répètent sans arrêt, c'est là que les problèmes commencent pour les profesionnels.
Encombrement complet des lignes téléphoniques des professionnels
Car les appels fantômes peuvent provoquer un encombrement complet des lignes téléphoniques.
Imaginez par exemple une entreprise qui reçoit plusieurs de ces appels chaque jour. Ça perturbe non seulement le service client, mais cela peut aussi entraîner des pertes de revenus si des appels légitimes ne parviennent plus à passer.
Par ailleurs, les interruptions régulières causées par les appels fantômes peuvent engendrer frustration et anxiété de la part de vos propres employés. De quoi jouer sur leur moral.
Attaque par balayage de port
Second point, derrière ces appels fantômes, il peut y avoir des intentions très malveillantes.
Les cybercriminels utilisent parfois des techniques comme le balayage de ports ou le "war dialing" pour tester les vulnérabilités des systèmes téléphoniques.
Dans ce cas, les appels fantômes ne sont pas juste un désagrément. Ils doivent devenir un véritable signal d'alerte pour une entreprise.
Mettre en place des pare-feux et des outils de filtrage des appels
Enfin, troisième point, des solutions existent pour contrer ces appels fantômes.
Par exemple, les systèmes VoIP doivent être régulièrement mis à jour et configurés correctement pour éviter les attaques.
Et des pare-feux et des outils de filtrage des appels peuvent aussi être mis en place pour limiter l'impact de ces nuisances et améliorer la sécurité.
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Fri, 18 Oct 2024 - 02min - 255 - L'IA dans les PC va mordre à pleine dents dans les parts de marché d'Intel et d'AMD
Les PC portables qui embarquent de l'intelligence artificielle vont bientôt dominer le marché des machines pour les professionnels.
Selon une étude récente du cabinet Gartner, la part de marché des PC capables d'exécuter de l'IA en mode local va exploser dans les années à venir, notamment grâce aux processeurs Arm.
Premier point à retenir : dès l'an prochain, 43 % des livraisons de PC seront des machines équipées de capacités IA locales. Cela représente une forte augmentation par rapport à 2024, où ce chiffre n'est que de 17 %.
Des conséquences sur l'architecture des PC
Pourquoi donc ? Parce que les unités de traitement neuronal, ou NPU, seront bientôt un composant standard des machines professionnelles. En effet, les ordinateurs portables dotés de ces NPU ne représentaient que 5 % du marché des grandes entreprises en 2023. Mais d'ici 2025, la moitié des ordinateurs portables des pros en seront équipés.
Cette montée en puissance s'explique aussi par l'intégration croissante de fonctionnalités d'IA générative dans les systèmes d'exploitation, comme Copilot de Microsoft ou encore Apple Intelligence.
Mais cette évolution va avoir des conséquences sur l'architecture des machines. Les PC équipés de processeurs Arm grignotent des parts de marché aux puces traditionnelles x 86 d'Intel et d'AMD, en particulier dans le secteur professionnel.
Le ROI de l'IA Gen pour les professionnels reste à démontrer
Enfin, même si les avantages de l'IA générative sont nombreux, comme la création de contenu et de code, les professionnels se posent encore des questions sur la qualité des résultats produits.
Par exemple, l'IA peut générer du code qui contient des erreurs ou des failles de sécurité. Et l'utilisation de l'IA générative incite parfois les développeurs à ne pas vérifier aussi minutieusement leur travail que s' ils écrivaient eux même du code.
Ainsi, bien que les PC boostés à l’IA soient prometteurs, le retour sur investissement doit encore être prouvé à long terme.
Un secteur qui va changer de mains
En conclusion, l’essor des PC équipés de capacités IA est indubitable.
Ces nouvelles machines devraient dominer le marché d’ici 2025, en particulier pour les professionnels.
Cela va profondément transformer le secteur des ordinateurs portables, avec un changement notable dans les architectures de processeurs. AMD et Intel, attention à vous !
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Thu, 17 Oct 2024 - 03min - 254 - Pénurie mondiale de puce informatique, en 2026 les stocks seront vides
Une nouvelle pénurie mondiale de puce informatique qui se profile à l'horizon. Une étude prédit que d'ici à 2026 les stocks seront vides. Pourquoi ? Parce que la demande en puces d'intelligence artificielle explose.
Selon l'analyste Bain, la demande pour des infrastructures et des produits qui embarquent de l'IA pourrait croître 35 % par an jusqu’en 2027. Cette demande massive va créer une pression énorme sur les fabricants de puces.
D'abord parce que l'IA génère une demande d’infrastructures gigantesques. Les centres de données doivent devenir beaucoup plus grands, avec des capacités dépassant 1 gigawatt, là où la moyenne haute actuelle est de 200 mégawatts.
Les fabricants de puces vont devoir augmenter leur production de manière drastique
Cette augmentation est nécessaire pour répondre aux besoins croissants des modèles d'IA, qui demandent beaucoup de puissance de calcul. Le rapport prédit que les coûts de construction de ces centres vont exploser. La construction d'un grand datacenter coûte aujourd'hui jusqu'à 4 milliards de dollars. Ce sera 25 milliards dans cinq ans.
Deuxième point, les fabricants de puces vont devoir augmenter leur production de manière drastique.
Concrètement, la taille des puces dans les PC et les smartphones augmente pour héberger les capacités d'IA. Donc il faut produire de plus gros objets. Mais surtout, la demande pour ces objets va exploser. La production devra croître de 25 % à 35 % d’ici 2026 pour y répondre.
Restrictions d'exportation sur la Chine
Le risque de pénurie est donc fort. Le rapport indique qu’il faudrait construire jusqu’à cinq nouvelles usines à un coût total de 75 milliards de dollars pour répondre à cette demande.
Enfin, les tensions géopolitiques et la quête de souveraineté en matière d'IA aggravent cette situation.
Les restrictions d'exportation imposées par les États-Unis et d'autres pays sur la Chine créent des frictions sur l'approvisionnement en matières premières comme le gallium et le germanium.
Des projets européens sur le sujet
La Chine, qui contrôle l'essentiel de ces ressources, a également restreint ses exportations.
En réponse, l’Union européenne par exemple investit massivement dans ses propres capacités de production, avec des projets comme le Chips Act. Mais ces initiatives sont coûteuses et prennent du temps à se concrétiser.
En conclusion, la demande massive pour l'IA et les tensions sur la chaîne d'approvisionnement mondiale pourraient bien provoquer une nouvelle pénurie de puces d'ici à 2026.
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Wed, 16 Oct 2024 - 03min - 253 - ChatGPT et ses comparses peuvent-il améliorer l'analyse des sentiments dans les centres d’appels ?
Aujourd'hui, voyons si ChatGPT et ses comparses d'intelligence artificielle générative peuvent aller plus loin que les outils classiques d'analyse des sentiments dans les centres d’appels. Peuvent-il vraiment améliorer cette tâche ?
La réponse est oui, mais avec quelques réserves. Mais commençons par nous demander pourquoi l'analyse des sentiments est importante dans les call center.
Elle permet aux entreprises de comprendre l’état d’esprit de leurs clients. De savoir si ils sont satisfaits ou frustrés. C’est essentiel pour améliorer la qualité du service, ajuster les formations des agents et au final, rendre les clients plus satisfaits.
L'IA générative propose une meilleure compréhension des nuances du langage humain
Les outils traditionnels d’analyse des sentiments utilisent déjà l'intelligence artificielle pour évaluer le ton, les mots et le contexte des conversations. Des technologies comme la reconnaissance automatique de la parole transforment les appels en texte, puis le traitement du langage naturel identifie les émotions des clients.
Le problème, c'est que ces solutions sont très chères et complexes à mettre en place.
Et c'est là que ChatGPT change la donne. Surtout, l'IA générative propose une meilleure compréhension des nuances du langage humain.
ChatGPT et consort ont aussi leurs limites
Là où un logiciel traditionnel pourrait simplement classer une conversation comme positive ou négative, ChatGPT peut capter les subtilités des émotions, et ce même dans des conversations complexes. Il peut aussi analyser de grandes quantités de données à la fois, ce qui permet aux entreprises d’obtenir rapidement des retours d'information précieux à une échelle beaucoup plus grande.
Cela signifie que les centres d’appels peuvent mieux comprendre ce que ressentent les clients qui les appellent, ajuster leur manière de communiquer et proposer un service plus personnalisé.
Mais les outils comme ChatGPT et consort ont aussi leurs limites. Bien qu’ils puissent fournir une analyse plus riche que les logiciels traditionnels, ils n’ont pas été spécifiquement conçus pour les centres d'appels. Cela signifie qu'il doivent être ajustés pour s’adapter parfaitement à cet environnement.
La question de la qualité des transcriptions des appels
De plus, ils dépendent de la qualité des transcriptions des appels. Si celles-ci sont de mauvaise qualité, les résultats seront forcément moins fiables.
En conclusion, oui, ChatGPT ou encore Copilot ont le potentiel d’améliorer considérablement l’analyse des sentiments dans les centres d’appels.
Mais ils doivent surtout être bien intégrés dans les processus existants pour donner des résultats fiables.
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Tue, 15 Oct 2024 - 03min - 252 - 4 conseils pour bien sécuriser un réseau d'entreprise
C'est un sujet fondamental pour la sécurité de toute entreprise : comment sécuriser votre réseau.
Avec la montée des cybermenaces, il est crucial de mettre en place les bonnes mesures pour protéger les données et les actifs numériques.
Commençons par les bases de la sécurité réseau.
Installez des pare-feu
Un pare-feu agit comme une barrière entre votre réseau interne et le monde extérieur. Il vérifie les données qui entrent et sortent, bloquant toute activité suspecte.
Il existe deux types de pare-feu : les pare-feu matériels, qui protègent tout le réseau, et les pare-feu logiciels, installés sur des appareils individuels.
Les deux sont complémentaires. Par exemple, de nombreuses entreprises installent des pare-feu matériels pour contrôler l’accès externe et des logiciels supplémentaires pour renforcer la protection interne.
Installer un logiciel antivirus est indispensable
Ces logiciels protègent vos appareils contre les virus, les rançongiciels et autres types de logiciels malveillants.
Assurez-vous de choisir un logiciel qui se met à jour automatiquement pour rester protégé contre les menaces les plus récentes.
Par exemple, des outils comme Malwarebytes et Norton sont bien connus pour leur efficacité.
Et n'oubliez pas : il ne suffit pas d'installer ces logiciels une fois. Il est essentiel de planifier des scans réguliers pour s'assurer que rien de malveillant ne s'est infiltré dans votre réseau.
La magie de la MFA
Mettez en place l'authentification multifactorielle. Cette technologie renforce la sécurité des comptes utilisateurs en ajoutant une deuxième étape après la saisie du mot de passe, comme un code envoyé par SMS ou un scan d'empreinte digitale.
Cela complique la tâche des cybercriminels, même s'ils parviennent à voler un mot de passe. Imaginez un employé dont l’ordinateur est compromis.
Grâce à l'AMF, il serait difficile pour l'attaquant d'accéder aux données sensibles de l'entreprise.
Un VPN pour les connexions distantes
Pour ceux qui travaillent à distance enfin, l'utilisation d'un réseau privé virtuel, dit VPN, est également essentielle.
Le VPN crée une connexion chiffrée entre les appareils de vos collaborateurs et votre réseau, ce qui protège les informations échangées même lorsqu'elles transitent par des réseaux non sécurisés, comme le Wi-Fi d'un lieu public.
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Mon, 14 Oct 2024 - 02min - 251 - Comment Starlink fait son beurre marketing avec les ouragans
Aujourd'hui, parlons de la manière dont Starlink, la société de connexion très haut débit à l'Internet par satellite, surfe sur la saison des ouragans outre-Atlantique, pour gagner des clients.
L'entreprise a récemment proposé une aide aux victimes de l'ouragan Hélène, qui a ravagé l'État de Floride. En effet, Starlink a annoncé que son service serait gratuit pendant 30 jours pour les personnes touchées.
À première vue, cela semble être une action généreuse et solidaire. Mais si l'on y regarde de plus près, cette offre n'est pas aussi gratuite qu'elle en a l'air.
Gratuit mais pas trop
D'une part, pour accéder à cette fameuse gratuité, les utilisateurs doivent quand même acheter le matériel nécessaire, le fameux terminal Starlink.
Certes, il est vendu à un prix réduit pour l’occasion, mais on parle tout de même de près de 400 dollars, frais d’expédition inclus.
Ce n'est pas vraiment à la portée de tout le monde, surtout en période de crise. Donc, même si le service est gratuit pendant un mois, l’accès à celui-ci a un coût initial assez conséquent.
Un bon moyen d'engranger des abonnés
Ensuite, à la fin des 30 jours gratuits, l'abonnement devient automatiquement payant. Les utilisateurs se retrouvent alors avec une facture de 120 dollars par mois s’ils ne se désabonnent pas.
Donc, on est bien loin d’une véritable aide humanitaire. Il s'agit plutôt d'une stratégie marketing pour attirer de nouveaux clients sur la durée.
Un utilisateur de Starlink a même posté un message en ligne pour souligner que cette période d’essai de 30 jours existait déjà avant l'ouragan. Donc oui, l'offre n'est pas si inédite que cela.
Des alternatives existent
Enfin, Starlink n'est pas le seul acteur à intervenir dans les zones sinistrées.
Aux Etat-Unis, d’autres opérateurs, comme Spectrum ou T Mobile, proposent aussi des solutions temporaires de connectivité.
Il s'agit d'accès Wi-Fi gratuits ou des alertes d’urgence via satellite.
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Fri, 11 Oct 2024 - 02min - 250 - Fin de la 3G, les ascensoristes demandent deux années de répit
La fin programmée des réseaux 2G et 3G aura des conséquences pour les ascenseurs. Eh oui, vous avez bien entendu, nos bons vieux ascenseurs sont concernés par ce virage technologique.
Alors, pourquoi parle-t-on des ascenseurs ?
Parce que les systèmes d'alarme intégrés, qui permettent de contacter les services de dépannage en cas de panne ou de souci technique, reposent encore souvent sur les réseaux 2G et 3G.
Ces technologies seront bientôt arrêtées par les opérateurs télécom et devront être remplacées par des réseaux plus récents, comme la 4G ou la 5G. Et c'est un vrai casse-tête pour l'industrie de l'ascenseur.
Premier point, ce changement implique des coûts importants. En France, près de 300 000 ascenseurs utilisent encore ces réseaux.
Les syndics de copropriété et les propriétaires d'immeubles devront donc se préparer à des charges supplémentaires pour mettre leurs installations à jour avec de la 4G ou de la 5G.
Un calendrier serré
Deuxième point, le calendrier est serré.Orange prévoit de couper son réseau 2G fin 2025, et Bouygues et SFR suivront l'année suivante. Pour la 3G, on parle de 2028 pour Orange et SFR, et un an plus tard pour Bouygues.
Certes, cela peut paraître lointain. Mais ce délai est néanmoins jugé trop court par la fédération des ascenseurs. Cette fédération professionnelle mentionne que près de la moitié du parc d'ascenseurs en France est concerné.
Surtout, la fédération râle parce que ce sont ces mêmes opérateurs qui ont recommandé il y a quelques années de basculer des lignes cuivres à ces réseaux sans fil. Et voilà qu'il faut de nouveau tout changer ! La fédération des ascenseurs a écrit à l'Arcom pour demander le report de deux années au moins de l'arrêt des réseaux 2G et 3G par les opérateurs.
D'autres appareils connectés touchés
Enfin, dernier point, ce ne sont pas seulement les ascenseurs qui sont touchés.
De nombreux autres équipements reposant sur ces technologies devront également être mis à jour.
Par exemple des dispositifs de téléassistance pour les personnes âgées, des alarmes connectées pour les locaux professionnels, ou encore des systèmes de sécurité dans les véhicules, comme les appels de secours automatiques.
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Thu, 10 Oct 2024 - 02min - 249 - Google doit ouvrir les portes de sa boutique d'applications en ligne à la concurrence
Voici une décision importante qui pourrait transformer l'écosystème des applications mobiles sur Android. Un juge américain a ordonné hier à Google de modifier sa boutique d'applications en ligne. Oui, le Play Store doit dorénavant permettre plus de concurrence.
La décision judiciaire est prise suite à un procès qui oppose Google à Epic Games. Le créateur du célèbre jeu en ligne Fortnite accuse Google de monopoliser la distribution d'applications sur Android.
Le juge a en conséquence décidé que Google ne peut plus interdire les méthodes de paiement alternatives dans ses applications. Et doit permettre le téléchargement d'applications depuis d'autres sources.
La fin du deal avec les fabricants de smartphone
Ensuite, cela va engendrer des changements à venir dans le Play Store. Pendant les trois prochaines années, aux Etats-Unis, Google devra s'assurer que les utilisateurs puissent accéder à des plateformes concurrentes.
Google ne devra pas non plus payer les fabricants de smartphone pour qu'ils préinstallent sa boutique d'applications sur les appareils neufs.
Le but selon le juge est de mettre en place un écosystème d'applications plus dynamique et compétitif sur Android.
Google compte faire appel
Enfin, il faut noter que Google a annoncé son intention de faire appel de cette décision. L'entreprise affirme que les changements exigés par la justice pourraient nuire aux consommateurs et aux développeurs.
Côté européen, des actions en justice et des enquêtes sont en cours pour déterminer également si les magasins d'applications ne permettent pas un monopole pour Google et Apple.
Un mouvement similaire à celui en cours aux Etats-Unis pourrait donc arriver prochainement.
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Wed, 09 Oct 2024 - 02min - 248 - Pourquoi les géants de la tech s'entichent des centrales nucléaires
Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui peut sembler surprenant. Voici pourquoi les géants de la tech, comme Amazon, Microsoft ou Google, se tournent vers l’énergie nucléaire pour alimenter leurs centres de données.
D'abord, la consommation énergétique des datacenters des géants de la tech explose. Une explosion dopée par la montée en puissance des services d'intelligence artificielle. Bref, ces entreprises consomment une quantité énorme d’électricité pour mettre sur pied les services informatiques du futur.
Et si les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire sont intéressantes, elles sont intermittentes. Elles dépendent du degré d'ensoleillement et de la force du vent. Le nucléaire, lui, a l’avantage de fournir une énergie continue, 24 heures sur 24. Et cela correspond parfaitement aux besoins des data centers qui tournent jour et nuit.
Oui, c'est un argument environnemental
C’est pour cette raison que Microsoft, par exemple, a signé tout récemment un contrat pour relancer une centrale nucléaire aux États-Unis.
Le second point est surprenant et crée la division dans le camp des écologistes. Car oui, c'est un argument environnemental. Les géants du numérique se sont tous engagés à réduire leurs émissions de carbone. Or, avec la montée en puissance de l'IA, ces entreprises voient leurs émissions polluantes augmenter. Le nucléaire pourrait être une solution, car il produit très peu de gaz à effet de serre.
Bill Gates, qui a créé Microsoft, est lui-même un fervent défenseur de cette technologie. Il a d'ailleurs créé une société nommée TerraPower, qui conçoit des réacteurs nucléaires. Et pour lui, le nucléaire peut aider à résoudre les problèmes climatiques.
Vers les petits réacteurs modulaires
TerraPower commence à développer une nouvelle classe de réacteurs nucléaires. Mais ce projet est repoussé d'au moins deux ans du fait que le seul fournisseur du combustible nucléaire qui convient est russe. Mais l'exemple de TerraPower montre surtout que les géants de la technologie ne se limitent plus aux vieilles centrales.
Ils misent aussi sur de nouvelles technologies, comme les petits réacteurs modulaires.
Ces réacteurs de nouvelle génération, plus petits et plus flexibles, pourraient fournir une électricité de manière plus adaptable aux besoins des entreprises. Google, par exemple, envisage sérieusement cette option dans sa stratégie énergétique pour l’avenir.
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Tue, 08 Oct 2024 - 02min - 247 - Comment Google et Goldman Sachs cherchent à influencer la réglementation de l'IA en Europe
Aujourd’hui évoquons un sujet brûlant. Voici comment Google et Goldman Sachs cherchent à influencer la réglementation de l'intelligence artificielle en Europe. Leur arme ? Un rapport économique qui promet monts et merveilles.
Premier point, selon ce rapport, Google estime que l'IA générative pourrait transformer plus de 60 % des emplois en Europe. Cela permettrait non seulement d’augmenter la productivité dans des secteurs clés comme les services, mais aussi de créer des milliers de milliards d’euros de croissance pour l’économie européenne.
Google promet même une augmentation annuelle explosive de 8 % du PIB dans la zone euro pour les dix prochaines années. Pour rappel, le taux de croissance actuel est de... 0,3 %.
La grande automatisation des services
L'idée ici est que l'IA générative, à la différence des robots industriels qui se concentraient surtout sur la production de produits, touche des domaines où la main-d’œuvre est encore majoritairement humaine, comme les services.
Deuxième point, ce rapport met en avant la compétitivité technologique de l'Europe, compétitivité qui bat de l'aile.
Il rappelle un constat alarmant. En 2022, l’Europe n'a déposé que 2 % des brevets mondiaux dans le domaine de l'IA, contre plus de 60 % pour la Chine et plus de 20 % pour les États-Unis.
Allègement des lois européennes pour améliorer l'innovation
Ce retard au démarrage est vu par Google comme une conséquence directe de la réglementation excessive dans le secteur numérique. Et de viser directement l'adoption récente du pacte sur l'intelligence artificielle, qui réglemente le développement et les usages de cette nouvelle technologie en Europe
Google et Goldman Sachs, qui a fourni les modèles économiques sur lesquels se basent l'étude, plaident donc pour un allègement des lois européennes pour améliorer l'innovation.
Au delà de leurs fantastiques projections économiques, ils s’appuient aussi sur le récent rapport de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, qui signale un ralentissement de la productivité en Europe.
Meta et Apple ont retardé le déploiement de certaines technologies d'IA dans l’UE
Enfin, malgré ces critiques, Google reconnaît néanmoins la nécessité d’une certaine forme de régulation.
Mais le géant américain appelle l’Europe à mettre en place un cadre plus souple, tout en respectant les exigences de confidentialité et de sécurité des données.
Cette campagne de lobbying survient alors que d'autres entreprises technologiques américaines comme Meta et Apple ont retardé le déploiement de certaines technologies d'IA dans l’Union européenne, craignant des sanctions ou des obstacles liés aux nouveaux textes, comme la loi sur les marchés numériques, dite aussi DMA.
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Mon, 07 Oct 2024 - 03min - 246 - Smartphone, ordinateur et TV, voici les marques les plus fiables
Aujourd’hui, voici les résultats d'un baromètre, qui met en lumière les marques d'appareils électroniques les plus fiables. Alors que la durabilité est devenue un critère essentiel, c'est Fnac Darty qui publie ce rapport fort précieux pour connaître les produits qui durent vraiment.
Détaillons donc ensemble les performances des smartphones, des téléviseurs et des ordinateurs portables.
Premièrement, côté smartphones, c'est Apple qui est en tête. La marque à la pomme est suivie de près par Honor, et c'est une petite surprise. La marque chinoise fait un bond dans le classement grâce à ses efforts en matière de fiabilité. Samsung, par contre, glisse à la troisième place, malgré une bonne disponibilité de pièces détachées.
A noter que les marques chinoises comme Oppo et Xiaomi sont de plus en plus compétitives sur la durabilité. Et c'est un vrai changement, puisque l'on se souvient que les premiers modèles Android ne duraient souvent que deux ans.
Ensuite, pour les ordinateurs portables, pas de surprise. Apple est encore en tête. Viennent ensuite les modèles sous Windows, avec respectivement H P, et juste derrière Lenovo. A noter que le fabricant chinois est sur une belle trajectoire et pourrait bien dépasser H P l'année prochaine, grâce à ses progrès en fiabilité et durabilité.
Enfin, du côté des téléviseurs, Sony domine aussi bien les modèles LED que OLED. C'est un leader incontesté en matière de fiabilité, même si LG n’est pas loin derrière pour l'OLED. Philips, lui, fait un bond sur la réparabilité, en s'engageant à fournir des pièces détachées sur 10 ans. C’est bien évidemment un gros plus pour ceux qui veulent garder leur matériel longtemps.
Samsung a perdu quelques points dans le classement, surtout à cause du coût élevé des pièces détachées du fabricant coréen.
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Fri, 04 Oct 2024 - 02min - 245 - Microsoft se repose encore et toujours sur la version "à vie" d'Office à l'heure du cloud
A l'heure du cloud computing et des abonnements pour accéder aux logiciels grand public et professionnels, Microsoft conserve une licence Office dite "à vie".
Le géant de l'informatique vient en effet d'annoncer que Office 2024, la nouvelle version de la suite bureautique qui prend la place d'Office 2021, continue de proposer des licences sans abonnement.
C'est une alternative intéressante pour ceux qui préfèrent payer une fois plutôt que de s'engager dans un modèle ou il faut mettre la main à la poche tous les mois ou tous les ans.
Microsoft met en avant l'option d'achat unique, avec une licence à vie pour 149 euros. Vous pouvez installer la suite sur un seul ordinateur, que ce soit sous Windows 10, Windows 11, ou macOS.
C’est un avantage pour ceux qui n’ont pas besoin des fonctionnalités en ligne de Microsoft 365. Mais ce modèle de licence a aussi des limites.
Par exemple, si vous avez déjà Office 2021, vous devrez repayer pour obtenir cette nouvelle version. Et surtout, vous ne bénéficiez pas de synchronisation automatique des documents sur le cloud. Et c'est espace de stockage en ligne est un des fonctionnalités phare de Microsoft 365.
Les nouveautés d'Office 2024
Microsoft a pris en compte les retours des utilisateurs pour améliorer l'interface, qui est désormais mieux intégrée dans le design de Windows 11.
En termes de nouvelles fonctionnalités, on peut désormais insérer des images directement depuis son smartphone dans Word, Excel, ou PowerPoint.
Concrètement, il n'y a plus besoin de transférer manuellement ses photos pour les intégrer aux documents. Office peut les récupérer directement depuis un appareil Android.
Il y a aussi des ajouts très intéressants pour les professionnels, comme la gestion des fichiers au format OpenDocument.
Office 2024 intègre certaines fonctionnalités de Microsoft 365
Enfin, Office 2024 intègre certaines fonctionnalités jusqu'alors réservées aux abonnés de Microsoft 365.
Par exemple, sur PowerPoint, vous pouvez désormais ajouter des sous-titres aux fichiers audio et vidéo intégrés dans vos présentations.
Ce sont des détails qui font la différence pour une utilisation professionnelle, et qui montrent que même sans abonnement, Office 2024 reste pertinent face à la version cloud.
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Thu, 03 Oct 2024 - 03min - 244 - SAP s'inquiète publiquement de l'IA Act
Christian Klein est le directeur général de SAP, le premier éditeur de logiciel européen de par son chiffre d'affaires. Et il met en garde dans les colonnes du Financial Times l'Union européenne contre une réglementation excessive de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises américaines avancent à grands pas dans le développement de l'IA, Christian Klein craint que l'Europe ne prenne du retard si elle impose trop de restrictions.
Tout d'abord, Christian Klein estime que trop de régulations pourraient sérieusement affecter la compétitivité des entreprises européennes.
Réglementer les technologies elles-mêmes est risqué
Il souligne que les entreprises américaines continuent à développer librement des modèles d'intelligence artificielle. Récemment le gouverneur de Californie a rejeté un projet de loi pour réguler les modèles d'IA. L'Europe au contraire a adopté en août dernier un règlement sur l'IA pour encadrer les pratiques.
Selon lui, réglementer les technologies elles-mêmes est risqué. Il appelle plutôt à encadrer les résultats et les impacts de ces innovations sur les entreprises et les utilisateurs finaux.
Ensuite, SAP n'essaie pas de rivaliser directement avec les géants américains comme Google ou Meta. L'entreprise allemande, spécialisée dans les progiciels, investit 2 milliards d'euros chaque année dans l'IA. Mais ce chiffre reste bien inférieur aux 100 milliards dépensés par certaines entreprises outre Atlantique.
SAP n'en a pas fini avec le virage vers le cloud computing
Plutôt que de développer de grands modèles de langage alimentés par l'ensemble de l'Internet, SAP préfère se concentrer sur des applications concrètes. Par exemple, un chatbot interne nommé "Joule". Il est capable d'aider à optimiser des processus de chaîne d'approvisionnement. Et cela est particulièrement utile pour les clients de SAP puisque l'éditeur leur vend un type de progiciel nommé ERP, qui est en quelque sorte l'épine dorsale numérique de leur entreprise.
Enfin, SAP se réinvente en permanence pour rester compétitif. Mais ce mouvement est opéré à pas comptés. L'entreprise, qui compte 400 000 clients dans le monde, effectue depuis plusieurs années un grand virage vers le cloud computing. Reste que jusqu'à présent seulement un tiers de ses clients ont franchi ce pas.
Ce changement a néanmoins permis à SAP de voir son chiffre d'affaires augmenter de 10 % au deuxième trimestre de cette année, en grande partie grâce à la vente de solutions basées sur l'infonuagique.
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Tue, 01 Oct 2024 - 03min - 243 - 73 % des pros de l'IA veulent changer d'emploi l'an prochain
Aujourd'hui, évoquons une tendance surprenante dans le secteur de la technologie. Selon une récente enquête menée aux Etat-Unis, 73 % des professionnels travaillant dans le domaine de l'intelligence artificielle envisagent de changer d'emploi dans l'année à venir.
Ce chiffre est frappant, surtout si l’on considère qu’il est plus élevé que chez les autres professionnels de la technologie, où ce pourcentage atteint 65 %.
Alors, qu'est-ce qui explique cette envie de changement ?
Eh bien, selon l'enquête menée par l'entreprise Dice, le secteur de la technologie traverse une période délicate. Le marché de l'emploi a été récemment très perturbé, notamment avec des embauches limitées, de nombreux licenciements chez des Géants comme Amazon, Meta ou Microsoft, et une certaine prudence économique.
Pourtant, malgré ces incertitudes à court terme, les professionnels de la technologie, et plus particulièrement ceux de l’IA, restent optimistes quant à leur avenir. Ils sont très confiants dans leur capacité à évoluer professionnellement et à apporter de la valeur à leur entreprise.
Un autre point intéressant de cette enquête est que les professionnels de la tech sont de plus en plus prudents vis-à-vis de l’intelligence artificielle générative.
Aller sur des projets stratégiques, au delà des vitrines technologiques
Et dans le même temps, les experts en IA, eux, cherchent à rejoindre des grandes entreprises. En effet, près de 30 % d'entre eux veulent travailler pour des géants du secteur, probablement attirés par des projets d’envergure et des budgets conséquents. C'est une stratégie qui s’explique facilement. Dans ces grandes entreprises, ils ont plus de chances de voir leurs projets utilisés de manière stratégique et pas simplement comme des vitrines technologiques.
En revanche, beaucoup de professionnels du secteur technologique, notamment les jeunes de 18 à 34 ans, restent hésitants quant à l'utilisation des outils d'I A dans leur quotidien.
Moins de 40 % des jeunes utilisent ces outils régulièrement. Cela montre qu'il y a encore une marge de progression pour intégrer l'I A générative dans les pratiques courantes de travail.
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Mon, 30 Sep 2024 - 02min - 242 - Cloud computing en Europe, Google se jette dans la bataille contre Microsoft
Aujourd’hui, on se penche sur une nouvelle bataille dans le monde du cloud computing. Google vient de déposer une plainte la semaine dernière contre Microsoft devant la Commission européenne. Et cette action risque de faire beaucoup de bruit. Google accuse Microsoft de pratiques anticoncurrentielles, en poussant ses clients à utiliser son service cloud Azure. Et ce au détriment des plateformes concurrentes comme Google Cloud ou AWS, le cloud d’Amazon.
Que reproche exactement Google à Microsoft ?
Premièrement, il y a les conditions de licences logicielles. Selon Google, les entreprises qui utilisent des logiciels comme Windows Server doivent payer jusqu’à 400% de plus si elles choisissent de les héberger sur un cloud concurrent d’Azure.
Et ça ne s’arrête pas là. Ces entreprises seraient également confrontées à des limitations importantes, notamment en termes de correctifs de sécurité.
En gros, selon Google, Microsoft aurait tout fait pour rendre difficile, voire impossible, le passage d’Azure à une autre plateforme, créant ainsi un verrouillage des clients.
La question des "barrières d’interopérabilité"
Depuis 2019, Microsoft aurait mis en place de nombreuses restrictions pour rendre l’utilisation de ses logiciels sur des plateformes autres que la sienne de plus en plus compliquée.
Un exemple ? Imaginons une entreprise qui utilise Google Cloud pour héberger ses données mais qui a besoin d’utiliser des services Microsoft comme Office ou Windows Server. Eh bien, cette entreprise pourrait se retrouver avec des coûts supplémentaires et des problèmes techniques liés à cette interopérabilité limitée.
Enfin, il faut rappeler que cette bataille entre Google et Microsoft ne date pas d’hier.
Les deux géants se livrent une guerre sur le terrain de la concurrence depuis plusieurs années. Microsoft avait même témoigné contre Google aux États-Unis, l’accusant d’avoir bloqué l’essor de moteurs de recherche concurrents.
Et on se souvient aussi des amendes infligées à Google par l’Union européenne dans les années 2010 pour abus de position dominante dans la recherche en ligne.
"Activisme judiciaire"
Pour Microsoft, cette plainte n’est rien d’autre que de "l’activisme judiciaire".
Le groupe assure qu’il a déjà trouvé des accords avec des fournisseurs de cloud européens sur des questions similaires. Mais Google semble bien décidé à aller au fond des choses.
A noter que l'Europe enquête déjà sur Microsoft concernant d’autres pratiques, notamment l’intégration de Teams dans ses logiciels de bureautique.
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Fri, 27 Sep 2024 - 03min - 241 - L'IA est-elle essentielle à l'apprentissage des enfants ?
Voici un sujet brûlant : l'IA est-elle essentielle à l'apprentissage des enfants ? Aux Etats-Unis, 88 % des parents d'élèves estiment que l’intelligence artificielle sera cruciale pour l’éducation et la carrière future de leurs enfants.
Mais, voilà l’autre face de la médaille. Presque autant de parents disent ne pas savoir si l'IA fait déjà partie du programme scolaire de leurs enfants.
Explosion d'outils d'IA pour l'éducation
Donc, d’un côté, ils voient l’importance de cette technologie, et de l’autre, il y a un vrai flou sur son intégration réelle dans les écoles.
Pourtant depuis l'an dernier, on assiste a une explosion d'outils d'IA pour l'éducation, comme Revisely, qui permet de faire des quizz pour réviser, ou encore MathGPT Pro, qui permet d'apprendre les mathématiques. L’objectif est de personnaliser l’apprentissage pour chaque élève, mais aussi d’alléger le travail des enseignants.
Mais là où tout ceci devient intéressant, c’est le décalage entre les attentes des parents et la réalité. Une enquête menée par Samsung montre que plus de 80 % des parents d'élèves pensent qu'il est primordial de former les enseignants à l’utilisation des outils IA. Ils veulent donc que les enseignants sachent comment intégrer cette technologie en classe. Et on les comprend.
70 % des parents d'élèves sont optimistes quant à l’impact de l'IA sur l’apprentissage de leurs enfants
Car on parle d'une génération d'élèves, la génération Alpha, qui va grandir avec l’IA comme un élément central de leur vie, autant que l’électricité ou internet pour les plus anciennes générations.
Mais ce n’est pas tout. Selon la même enquête, près de 70 % des parents d'élèves sont optimistes quant à l’impact de l'IA sur l’apprentissage de leurs enfants. Ils imaginent par exemple que l’IA peut créer du contenu pédagogique ou répondre directement aux questions des élèves. Certains pensent même qu’elle pourrait simuler des situations du monde réel pour mieux préparer les élèves à affronter le quotidien.
Alors, quel est l’enjeu ici ? Il faut absolument que tout le monde soit mieux informé. C’est essentiel pour éviter des inégalités dans l’accès à ces outils et pour que les élèves puissent tirer le meilleur de cette technologie, tout en l’utilisant de façon responsable.
En conclusion, l'IA est bel et bien en train de s'imposer dans le monde de l'éducation, mais il y a encore du travail à faire pour aligner les attentes des parents, la formation des enseignants, et l’utilisation concrète en classe.
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Thu, 26 Sep 2024 - 03min - 240 - Ring lance la recherche de fantôme avec ses sonnettes connectées
Voici une opération marketing des plus originales lancée par le fabricant de sonnettes connectées Ring.
Ring est une entreprise connue pour ses caméras de sécurité et ses interphones. Et à l'approche d'Halloween, elle propose une offre peu commune au Etats-Unis. Un prix de 100 000 dollars doit récompenser la meilleure vidéo de fantôme capturée par une de leurs caméras installée chez un client.
"La grande recherche de fantômes"
Ring promet une très forte récompense pour une vidéo où l'on voit une apparition fantomatique filme à partir de ses caméras connectées.
Bien sûr les vrais fantômes sont bienvenus. Mais même si vous n’avez pas de fantômes dans votre maison, pas de panique ! Le concours permet d'envoyer des vidéos de scènes créées avec du maquillage, des costumes ou des accessoires.
C’est évidemment une façon pour Ring de promouvoir ses produits tout en s’amusant avec la thématique d’Halloween.
Un jury prestigieux évalue les vidéos
Parmi eux, on retrouve l'acteur Finn Wolfhard, connu pour son rôle dans la série Stranger Things, mais aussi une chasseuse de fantômes professionnelle.
A noter que les juges évaluent les vidéos sur quatre critères. Il s'agit de la clarté de l’apparition, de l’originalité de la vidéo, de la dimension divertissement et enfin de la manière dont le fantôme interagit avec l’équipement Ring.
Attention, un seul gagnant remportera le prix.
Une façon brillante de combiner marketing, divertissement et créativité
Cette opération met aussi l'accent sur la capture de données par les objets connectés du quotidien, qui accumulent de plus en plus de données sur notre environnement, sans même que nous y prêtions attention.
Cela met également en avant la qualité des caméras Ring, capables de capturer les moindres détails, qu'ils soient réels... ou un peu plus surnaturels !
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Wed, 25 Sep 2024 - 02min - 239 - Apple Intelligence, c'est un gros bébé qui débarque sur vos iPhones
Aujourd’hui, on parle d’Apple et de son nouveau bébé, nommé Apple Intelligence.
L’outil d’intelligence artificielle générative débarque sur certains iPhones avec l’arrivée d’iOS 18.1. Mais attention, ce nouveau compagnon numérique va aussi demander un peu de place sur votre appareil. Voyons ensemble ce que cela signifie pour vous, et ce même si Apple a bien précisé qu'Apple Intelligence ne sera disponible dans l'hexagone que l'année prochaine.
Apple Intelligence nécessite 4 Giga de stockage
D’après une récente documentation technique d’Apple, pour installer et utiliser Apple Intelligence sur votre iPhone, il vous faudra libérer pas moins de 4 gigaoctets de stockage. Et ces 4 Go s’ajoutent à l’espace nécessaire pour installer iOS 18.1.
Et Apple Intelligence sera disponible sur l’iPhone 15 Pro, l’iPhone 15 Pro Max, et tous les modèles d’iPhone 16, ainsi que sur les iPads et Mac équipés des processeurs M1 et ultérieurs. Cependant, il est important de noter que seuls les iPhones ont besoin de ces fameux 4 Go, les exigences pour les iPads et Mac pourraient être différentes.
4 Go, c'est un point de départ, la taille du stockage va augmenter
Apple est très clair sur ce sujet. Les besoins en stockage pour Apple Intelligence augmenteront à mesure que de nouvelles fonctionnalités seront déployées. Donc pour le moment, on parle de 4 Go, mais il est possible que ce chiffre double à mesure que l’intelligence artificielle d’Apple s’enrichit de nouvelles capacités.
Au fil de l’année, on pourrait facilement atteindre 8 gigaoctets. Donc, si vous avez l’habitude de garder votre iPhone rempli de photos, vidéos et applications, c’est peut-être le moment de faire un peu de ménage !
Il va donc falloir choisir le bon modèle d’iPhone
Si vous êtes sur le point d’acheter un nouvel iPhone, surtout un iPhone 16 ou 16 Pro, voici le conseil du jour.
Evitez les modèles 128 Go. Avec le besoin de stockage pour Apple Intelligence, il sera judicieux d’investir dans un modèle avec plus de mémoire.
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Tue, 24 Sep 2024 - 02min - 238 - Jony Ive et Sam Altman s'associent pour créer l'appareil qui va supplanter le smartphone
Aujourd’hui, nous allons parler d’un retour en force sur la scène technologique. C'est le grand retour deJony Ive, l’ancien designer en chef d’Apple. Il construit désormais son propre empire après avoir quitté la marque à la pomme. Vous vous souvenez sûrement de lui. Il est le cerveau créatif derrière des produits iconiques comme l’iPhone, le MacBook ou encore l’iPad.
Et bien, cinq ans après avoir quitté Apple, Jony Ive s’associe à OpenAI pour concevoir un appareil d’un nouveau genre. C'est un partenariat inattendu ! En voici les détails.
Jony Ive a quitté Apple en 2019. Depuis, il est à la tête de son propre studio de design, nommé LoveFrom. Et depuis quelque temps, il travaille main dans la main avec Sam Altman, le PDG d’OpenAI, pour développer un appareil d’intelligence artificielle révolutionnaire. Ce projet, qui pourrait lever jusqu’à un milliard de dollars de fonds d’ici la fin de l’année, doit aboutir à la commercialisation d'un appareil qui est bien plus qu’un simple smartphone.
L’idée est de créer un dispositif qui intègre de l’IA générative, comme Chat GPT, pour proposer des fonctionnalités inédites aux utilisateurs. Imaginez un appareil qui comprend, analyse et répond à vos besoins en temps réel, et ce sans que vous ayez besoin d’intervenir manuellement. Ce n’est plus de la science-fiction, c’est le futur que Jony Ive et Sam Altman envisagent.
Alors ce nouveau type d'appareil va-t-il totalement remplacer les les smartphones ?
En collaboration avec OpenAI, Jony Ive planche sur un matériel qui pourrait changer notre façon d’interagir avec la technologie, en s’inspirant des premiers iPhones mais avec des capacités d’intelligence artificielle.
Les deux hommes ont été présentés lors d'un dîner par Brian Chesky, le PDG d’Airbnb, un proche de Sam Altman. Ils ont échangé par la suite sur la manière dont l’IA peut transformer notre quotidien. Le résultat de leurs discussions porte sur la conception d'un appareil capable de résumer et prioriser vos messages, de reconnaître des objets, et même répondre à des requêtes complexes comme réserver un voyage.
Bref, cette nouvelle technologie promet de libérer l’utilisateur de nombreuses tâches manuelles. Donc oui, cela pourrait bien marquer la fin des interfaces traditionnelles de smartphone.
Un écosystème de produits d’IA en pleine effervescence
Reste que ce projet un peu fou est aussi le symbole d'un écosystème de produits d’IA en pleine effervescence. Car ce projet de Jony Ive et d'OpenAI s’inscrit dans une vague plus large de développement d’appareils intelligents.
Prenons par exemple l’AI Pin de Humane. Ce dispositif portable est conçu par d’anciens employés d’Apple. A noter l'arrivée récente sur le marché du R1 de Rabbit, présenté au dernier CES en janvier. Ces produits montrent bien que l’ère des smartphones traditionnels est peut-être derrière nous. Et que le futur de la tech pourrait résider dans des dispositifs plus intuitifs, plus intelligents, et surtout, toujours connectés.
Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée pour l’appareil conçu par Jony Ive et son équipe. Mais le projet attire déjà l’attention de tout le secteur.
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Mon, 23 Sep 2024 - 03min - 237 - Disney se fâche avec Slack à cause d'un piratage de grande ampleur
Aujourd'hui, on parle d'un conflit majeur entre Disney et Slack. La célèbre entreprise de divertissement a décidé de bannir complètement l'outil de messagerie professionnelle après un piratage de grande ampleur. Voici ce qu’il faut retenir de cette affaire en trois points.
Premier point, le piratage
Un hacker nommé Nullbulge a réussi à voler plus d'un téraoctet de données sensibles à Disney, et tout cela via Slack.
Les informations volées incluent non seulement des données stratégiques et financières, mais aussi des informations personnelles sur les employés et même certains clients.
Pour vous donner un ordre d'idée, Nullbulge a publié en ligne plus de 44 millions de messages provenant des channels Slack de Disney, près de 19 000 feuilles de calcul, et au moins 13 000 documents PDF.
Des feuilles de calcul et des PDF ? Oui, parce qu'il est possible d'héberger dans les messages de Slack des fichiers. C'est plus simple pour travailler et échanger entre collègue. Mais c'est donc plus simple à voler si un pirate pénètre dans Slack.
De fait, ce vol massif met en lumière les failles de sécurité de cet outil, pourtant très populaire dans les entreprises.
Dans le cas de Disney, le hackeur Nullbulge a détaillé avoir d'abord dupé un développeur de Disney et avoir réussi à pénétrer dans son ordinateur.
Deuxième point, la réaction de Disney
Face à cette fuite monumentale, Disney a décidé de bannir Slack dans l'ensemble de ses organisations.
De nombreuses équipes au sein de l'entreprise ont déjà commencé à migrer vers d'autres outils de communication se félicite la direction de l'entreprise.
Un document interne de Disney explique que l'entreprise souhaite se tourner vers des plateformes plus intégrées et plus sécurisées pour ses besoins professionnels. Ce n’est pas seulement une mesure de sécurité, mais aussi une stratégie pour mieux contrôler et protéger les échanges internes.
Troisième point, les conséquences pour Slack
Cette affaire jette évidemment le discrédit sur la réputation de l’outil de communication, qui est largement utilisé par les entreprises du monde entier.
Ce piratage rappelle aux entreprises l'importance de sécuriser leurs outils de communication et de bien former leurs employés aux bonnes pratiques de cybersécurité.
L'exemple de Disney montre que même les grandes entreprises peuvent être vulnérables et que les décisions pour protéger les données doivent être drastiques.
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Fri, 20 Sep 2024 - 02min - 236 - Pourquoi LinkedIn ne peut pas entraîner son IA sur les CV des français ?
Aujourd’hui, voyons pourquoi LinkedIn, le réseau social pour les professionnels est empêché d'entraîner son IA sur les CV des utilisateurs français.
De fait, LinkedIn récolte de plus en plus de données pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Pourtant, il y a une exception notable. Les utilisateurs de l’Union Européenne, dont les Français, ne sont pas concernés par cette collecte.
Premier point, pourquoi cette exception ?
La réponse tient en quatre lettres : RGPD. Le Règlement Général sur la Protection des Données, mis en place en 2018 dans l’Union Européenne, impose des règles très strictes sur l’utilisation des données personnelles.
Ce règlement exige que toute entreprise, y compris LinkedIn, obtienne le consentement explicite des utilisateurs avant d’utiliser leurs données pour entraîner des modèles d’IA.
Sans ce consentement, LinkedIn n’a tout simplement pas le droit de puiser dans les informations personnelles des utilisateurs européens pour améliorer ses systèmes d’intelligence artificielle.
Deuxième point, et c'est important, LinkedIn ne s’est pas gêné pour récolter des données de ses utilisateurs dans d’autres régions du monde.
Aux États-Unis par exemple, LinkedIn utilise déjà les posts, articles, et messages privés de ses membres pour entraîner ses modèles d’IA générative. Et ce sans leur demander clairement leur avis.
Pour les utilisateurs en dehors de l’Union Européenne, il faut donc aller chercher dans les paramètres de confidentialité de LinkedIn pour désactiver cette collecte, et refuser ainsi que leurs données soient utilisées. C’est une démarche volontaire, et peu de gens sont au courant de cette possibilité.
Il n'est donc pas surprenant que cette collecte massive de données ait provoqué la colère de nombreux utilisateurs de par le monde.
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Thu, 19 Sep 2024 - 02min - 235 - Procès antitrust en Europe : pourquoi Google rit, pourquoi Qualcomm pleure !
Aujourd'hui, nous allons parler des très récents rebondissements dans les procès antitrust en Europe. Pourquoi Google a de quoi se réjouir, tandis que Qualcomm fait grise mine ?
Alors, que s'est-il passé ?
Google vient de remporter une victoire importante dans un procès dont le verdict lui imposait une amende d'un peu moins de un et demi milliard d'euros. Verdict imposé par l'Union européenne.
Suite à une plainte de Microsoft, cette amende avait été infligée à Google en 2019 pour avoir abusé de sa position dominante avec sa plateforme de publicité AdSense.
Le géant de la tech avait empêché les sites web d'utiliser d'autres intermédiaires pour afficher des publicités. Une pratique jugée illégale par la Commission européenne.
Mais coup de théâtre : le Tribunal de l'Union européenne vient d'annuler cette amende.
Le tribunal a estimé qu'il n'est pas prouvé que ces pratiques avaient réellement découragé l'innovation. Et c'est important. Car l'une des raisons principales de lutter contre les monopoles, c'est la conviction que ceux-ci freinent la concurrence, et donc l'innovation. Et que l'innovation est essentielle à la prospérité économique.
Passons maintenant à Qualcomm.
Le fabricant américain de puces, lui, n'a pas eu les faveurs du tribunal. En effet, Qualcomm tentait de faire réduire une amende antitrust de plus de 240 millions d'euros, également imposée par la Commission européenne en 2019.
Il lui était reproché d'avoir vendu ses puces à des prix inférieurs au coût de fabrication entre 2009 et 2011. L'objectif était d'empêcher un concurrent, Icera, de se développer.
Mais malgré les efforts de Qualcomm pour convaincre le tribunal, ses arguments ont été rejetés, et l'amende a été maintenue.
Ces deux décisions contrastées soulignent bien les défis auxquels la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, est confrontée.
Elle a remporté d'importantes victoires ces derniers temps contre Google et Apple sur des questions fiscales. Mais côté lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, obtenir gain de cause dans des procès antitrust complexes n'est pas toujours simple.
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Wed, 18 Sep 2024 - 02min - 234 - Amazon enterre le télétravail, voici pourquoi
Aujourd'hui, on parle d'une décision forte annoncée en début de semaine par le PDG d'Amazon, Andy Jassy. Il s'agit de la fin du télétravail partiel pour ses employés.
Amazon exigera désormais à partir du 2 janvier prochain que tous ses salariés retournent au bureau cinq jours par semaine. Ce virage managérial marque la fin d’une politique de trois jours en présentiel minimum qui était en place jusqu’à présent.
Alors pourquoi ce retour à 100 % au bureau ?
Andy Jassy l’explique dans une lettre adressée à ses équipes. Selon lui, la présence au bureau renforce la culture d’entreprise et facilite la collaboration entre collègues.
Il insiste sur le fait que la créativité, le brainstorming et l'innovation sont plus efficaces quand les employés sont ensemble et en présentiel. Pour être clair, Amazon a observé que les équipes se connectent mieux lorsqu'elles sont physiquement dans le même espace.
Alors, cette mesure est-elle purement une question de productivité ? Et bien pas vraiment. Amazon cherche aussi à rationaliser ses effectifs. Dans la même lettre, Andy Jassy a mentionné la suppression de certaines "couches" au sein de l'organisation.
En d’autres termes, certains postes pourraient disparaître si l'entreprise juge qu’ils ne sont plus nécessaires. C’est une manière pour Amazon de rester flexible et de fonctionner, "comme la plus grande startup du monde".
C'est très clair, quiconque ne revient pas au bureau risque de voir son poste supprimé.
Pour Andy Jassy, ce n’est pas une première. Depuis son arrivée à la tête de l'entreprise en 2021, après avoir dirigé la division cloud computing de l'entreprise, il a supervisé des réductions d’effectifs massives.
Amazon a déjà licencié des milliers d'employés dans le cadre de ces ajustements, un mouvement en partie justifié par la fin de la pandémie et la réduction des coûts qui en a découlé.
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Tue, 17 Sep 2024 - 02min - 233 - Pourquoi l'internet très haut débit Starlink va changer vos voyages en avion
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD TECH, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNET. Je suis Elia, votre présentateur IA, et tous les jours j’évoque avec vous un fait marquant de l’actualité numérique pour les professionnels.
Et aujourd’hui, voici une innovation qui pourrait révolutionner les voyages en avion. Le service d'internet très haut débit Starlink va bientôt débarquer dans les aéronefs de la compagnie United Airlines.
En clair, vous allez enfin pouvoir dire adieu aux connexions Wi-Fi lentes et capricieuses en plein vol !
Alors, pourquoi est-ce que c’est si important ?
Eh bien, United Airlines prévoit de lancer un service Wi-Fi gratuit à très haut débit grâce à Starlink, le réseau de satellites développé par Space X, dès 2025.
Cette technologie devrait équiper environ 1 000 avions de la flotte à terme.
Je vous laisse imaginer le changement ! Vous pourrez regarder vos séries préférées, jouer en ligne ou faire des visioconférences en plein vol. Et ce sans interruption !
Mais qu'est ce que donne à Starlink un avantage sur les autres solutions utilisées actuellement pour se connecter en Wi-Fi dans les avions ?
Ce sont ses satellites en orbite basse. Contrairement aux satellites traditionnels, qui sont en orbite bien plus haute, ceux de Starlink réduisent la distance que les données doivent parcourir entre l'appareil et les constellations de satellite.
Résultat, des connexions plus rapides et une latence bien plus faible.
Starlink annonce même des vitesses théoriques allant jusqu'à 220 mégabits par seconde, ce qui est très impressionnant pour une connexion en vol. Cependant, des tests récents montrent des vitesses autour de 100 mégabits par seconde. Mais cela reste largement suffisant pour une utilisation fluide d'internet.
Et ce qui est vraiment intéressant, c’est que United Airlines proposera ce service gratuitement !
Fini les frais supplémentaires pour se connecter à bord. Et surtout, plus besoin de croiser les doigts pour que la connexion fonctionne correctement pendant tout le vol.
Car le Wi-Fi à bord des avions, déployé depuis 2016, n’a jamais vraiment brillé par ses performances. Les compagnies aériennes devaient choisir entre se connecter à des antennes au sol – efficaces mais inopérantes au-dessus des océans – ou à des satellites géostationnaires, souvent peu fiables.
Mais avec Starlink, tout ça change. La couverture sera bien meilleure, même au-dessus des zones comme les océans ou les montagnes.
Si ce pari est réussi, cela pourrait bien sûr pousser d’autres compagnies aériennes à franchir le pas. Peut-être verrons-nous bientôt Air France ou British Airways adopter cette technologie.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site ZDNET.FR, et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD TECH sur vos plateformes de podcast préférées.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon, 16 Sep 2024 - 03min - 232 - Pourquoi et comment les nouveaux écouteurs d'Apple deviennent des aides auditives
Aujourd'hui, on parle d'une innovation d'Apple qui pourrait bien changer la vie de millions de personnes malentendantes.
Aux Etats-Unis, la FDA vient de donner son feu vert pour que les tout nouveaux écouteurs intra auriculaire AirPods Pro 2 soient utilisés comme aides auditives médicalisées. Et cela en vente libre.
Oui, vous avez bien entendu. Vos AirPods pourraient bientôt servir de prothèses auditives.
Alors comment ça marche ?
Les AirPods Pro 2, la dernière version des écouteurs sans fil d'Apple, embarquent une fonctionnalité d'aide auditive, qui sera disponible dès cet automne.
Ce mode est configuré par un test de cinq minutes, réalisé sur un iPhone.
Il permet de mesurer le niveau de perte auditive de l'utilisateur, à savoir une perte légère ou modérée.
Une fois le test effectué, les AirPods Pro 2 peuvent amplifier de manière efficace les voix, les médias et même les appels téléphoniques pour les rendre plus faciles à entendre.
Et voici pourquoi c'est important
Près de 10 pourcent de la population française souffre de perte auditive. Et ce chiffre grimpe à plus de 50 pourcent chez les plus de 60 ans.
Or, les appareils auditifs traditionnels coûtent plusieurs milliers de dollars. Ce qui les rend inaccessibles pour beaucoup. En comparaison, les AirPods Pro 2 sont vendus moins de 300 euros. Ils pourraient donc devenir une solution auditive bien plus abordable pour de nombreuses personnes.
Enfin, qu'en est-il pour le marché français ?
Pour le moment, les aides auditives grand public comme les AirPods Pro 2 ne sont pas référencées par le Ministère de la Santé pour une prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelles de santé.
Mais le tableau de référencement des aides auditives est mis à jour régulièrement. Apple pourrait donc tenter de faire approuver cette nouvelle fonctionnalité en France pour pénétrer ce marché. A moins que la vente en libre service lui suffise, comme aux Etats-Unis.
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Fri, 13 Sep 2024 - 02min - 231 - Copilot pour Microsoft 365 : 30 € par mois, mais combien de temps réellement gagné ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD TECH, le podcast quotidien de la rédaction de Z D NET. Je suis Elia, votre présentateur IA, et tous les jours j'évoque avec vous un fait marquant de l'actualité numérique pour les professionnels.
Aujourd'hui, un point sur Copilot pour Microsoft 365, l'IA intégrée à la suite bureautique Microsoft 365.
La question est simple. Qu'apportent au quotidien les 30 € par mois dépensés pour l'abonnement. Combien de minutes de travail cet abonnement permet t-il d'économiser ?
Les premiers retours d’expérience nous viennent de Corée du Sud. Là bas plus de cent entreprises utilisent déjà cet outil.
Alors, que nous montrent ces premiers retours ?
Tout d'abord, Microsoft avance qu'un gain de temps moyen de trois minutes par jour suffit à justifier le coût de l'abonnement.
Sur la base d’un employé moyen qui travaille huit heures par jour pour un salaire annuel de 40 000 €, ces trois minutes par jour suffiraient à couvrir largement le coût de l'abonnement mensuel de trente euros.
Surtout, un porte-parole de Microsoft affirme que les utilisateurs de Copilot peuvent économiser bien plus que trois minutes par jour. Il affirme que le gain monte à 45 minutes !
Cela inclut des tâches comme la rédaction de courriels, l'organisation de réunions, et la recherche d’informations. Le temps économisé serait donc dix fois supérieur au coût de l’abonnement. Du moins sur le papier.
Mais Microsoft précise bien que ce gain de temps dépend surtout du type de poste.
Ce sont principalement les cadres et les managers qui tirent le plus d’avantages de cette IA. Et ce pour optimiser des tâches de gestion, de suivi de projets, ou encore de rédaction de comptes rendus de réunions.
Et surtout c'est l'intégration avec des outils de collaboration comme Outlook et Teams qui permet d'automatiser l’attribution des tâches, d'éviter les oublis et de mieux suivre les progrès des équipes.
Microsoft compare cette révolution technologique à celle de l’imprimerie de Gutemberg. L'idée est que ce genre d'innovation peut être mal perçue au début. Mais qu'il est essentiel de comprendre comment bien l’utiliser.
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Thu, 12 Sep 2024 - 02min - 230 - Strawberry, la nouvelle petite bombe d'OpenAI arrive
C'est un projet intriguant d'OpenAI. Il s'agit d'une nouvelle intelligence artificielle baptisée "Strawberry", ou fraise en français.
Ce qui rend Strawberry unique, c'est sa capacité à "réfléchir" avant de répondre, et ce contrairement aux modèles d'IA classiques qui proposent des réponses instantanées. Cette IA prendra entre 10 et 20 secondes pour produire une réponse plus aboutie.
Mais alors, pourquoi cette lenteur ?
L'idée est de permettre à Strawberry de mener ce que l'on appelle de la "recherche approfondie". Dans le détail, l'IA ne se contente pas de générer une réponse rapide. Elle planifie suffisamment à l'avance pour naviguer de manière autonome sur Internet et chercher des informations de manière plus fiable.
L'objectif pour OpenAI est ici que son IA prenne le temps de raisonner pour éviter ce qu'on appelle les "hallucinations", c’est-à-dire des réponses incorrectes ou absurdes.
Enfin, comment OpenAI compte y arriver ?
Grâce à une méthode appelée le "post-entraînement". Strawberry a été développée en affinant les modèles d'IA générative déjà existants pour améliorer leurs performances.
Pour le moment, cette nouvelle IA ne pourra traiter que du texte, et ne sera donc pas multimodale. Mais c’est déjà une avancée importante. Surtout que d’autres acteurs comme Google, Meta ou Microsoft expérimentent aussi des approches similaires pour améliorer le raisonnement des modèles d’IA.
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Wed, 11 Sep 2024 - 02min - 229 - Finis les mots de passe, bienvenue aux clés de passe
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi nous allons passer des mots de passe aux clés de passe. Et surtout, pourquoi c'est mieux.
Adieu les mots de passe ? L'éditeur de gestionnaire de mot de passe 1Password vient d'annoncer qu'il supportera en 2023 les clés de passe ou clés d'accès. Et une démo est d'ors et déjà disponible.
Mais qu'est ce que sont les clés de passe ?
Les passkeys, c'est le terme en anglais, utilisent la norme WebAuthn, créée par l'Alliance FIDO et le World Wide Web Consortium - le W3C - et servent à remplacer les mots de passe par des paires de clés cryptographiques.
Cette paire est composée d'une clé publique qui peut être partagée et une clé privée qui ne l'est pas, et qui permettent aux utilisateurs de se connecter à des comptes.
WebAuthn est pris en charge par Google Chrome, Apple Safari et Microsoft Edge. Les clés WebAuthn fonctionnent également avec des systèmes biométriques comme Face ID d'Apple et Windows Hello de Microsoft.
1Password rejoindra donc Apple, Google et Microsoft qui ont déjà mis des passkeys à la disposition des développeurs et des utilisateurs pour leurs navigateurs et systèmes d'exploitation respectifs.
Le mois dernier, PayPal a ajouté la prise en charge des passkeys sur iPhone, iPad et Mac pour se connecter à PayPal.com.
Mais quelle est la différence entre les passkeys et les mots de passe ?
Et bien les passkeys sont plus résistants que les mots de passe au phishing et aux attaques par force brute sur les mots de passe. Ils permettent également de se passer d'un code d'authentification à deux facteurs, qui sécurise mieux les mots de passe.
1Password affirme que les principaux avantages des passkeys sont qu'elles sont fortes par défaut, et surtout qu'il n'est pas nécessaire de les mémoriser puisqu'elles sont stockées sur l'appareil.
Surtout, la clé privée n'est pas partagée avec le site Web auquel on se connecte. Et enfin, la clé publique ne peut pas être utilisée pour deviner la clé privée.
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Tue, 22 Nov 2022 - 02min - 228 - Les Tuvaluans premiers réfugiés climatiques du metaverse
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons voir comment un archipel du Pacifique menacé de disparaître imagine son avenir dans le metaverse.
Le petit pays insulaire de Tulavu, à mi-chemin Hawaï et l’Australie dans l’Océan Pacifique, ne veut pas disparaître. Menacé par la montée des eaux, l’archipel de Tuvalu compte sur le Metaverse pour ne pas finir comme l’Atlantide.
Les dangers d'une submersion marine partielle sont particulièrement importants pour les pays insulaires du Pacifique, qui sont déjà confrontés à des inondations, des tsunamis et des cyclones dangereux.
Alors que la Cop 27 vient de se terminer, le gouvernement de Tuvalu ne voit qu’une issue possible aux perspectives sombres des climatologues : devenir la première nation numérique du monde.
Dans une interview filmée, le ministre des affaires étrangères, Simon Kofe, a déclaré que son pays devait réfléchir à d’autres moyens de se préserver face à l'augmentation du niveau des eaux.
Recréer un jumeau numérique de l’archipel dans le metaverse apparaît comme une solution de dernier recours. A défaut de sauver l’archipel de disparition, cela pourrait permettre à ses 12 000 habitants d’en préserver l’histoire et la culture pour les générations à venir… au moins virtuellement.
Le metaverse pourrait préserver les points de repère physiques de Tuvalu, comme les églises et les monuments. Le métavers hébergerait également la culture du pays, comme la langue et les coutumes, afin que le peuple de l’archipel puisse s'engager dans des pratiques culturelles de n'importe où dans le monde.
Si le recours au métavers est bien le scénario du pire, l'inaction à l'échelle mondiale a forcé Tuvalu à envisager de faire du métavers sa nouvelle maison.
Mais cette situation soulève une autre question : le métavers est-il capable d'accueillir un pays entier ? Il pourrait y avoir des problèmes de puissance de calcul et de prix des casques de réalité virtuelle. D’autant que le metaverse n'est pas nécessairement une alternative écologique.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Mon, 21 Nov 2022 - 02min - 227 - Pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone à la maison
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la CNIL avertit les supporters français qui se rendent au Qatar de laisser leur smartphone à la maison.
Vous avez toujours envie d'aller supporter les Bleus au Qatar ? Je dis - toujours envie - parce qu'à l'approche du match d'ouverture de la Coupe du Monde, ce dimanche, les polémiques explosent sur le bien fondé de l'attribution de cette compétition à ce pays.
Et côté tech et protection des données personnelle aussi, il semble qu'il y ait quelques soucis.
Sachez déjà que le Qatar interdit de filmer et de prendre des photos avec votre smartphone dans les bâtiments gouvernementaux, les écoles, les logements pour travailleurs migrants, les lieux de culte et les hôpitaux.
Mais ce n'est pas tout. La CNIL française - la la Commission nationale de l'informatique et des libertés - recommande aux supporter de voyager avec un smartphone vierge, ou d'utiliser un ancien téléphone remis à zéro. Voire de prendre un téléphone jetable prépayé.
Et pourquoi donc ?
Et bien parce que le gouvernement qatari incite fortement des ressortissants étrangers qui foulent leur territoire d'installer deux applications mobiles qui s'apparentent, selon les experts en cybersécurité, à des logiciels d'espionnage.
La première application, nommée "Hayya", permet de s'orienter et de se rendre aux matchs. La seconde application, nommée elle "Ehteraz", permet de suivre l'épidémie de Covid-19.
Et ces deux applications mobiles puiseraient a gogo dans vos données hébergées dans vos smartphones. Pire, ces deux applications permettraient de supprimer ou de modifier le contenu de votre téléphone, et même, cerise sur le gâteau, de passer des appels.
"L'une des applications collecte des données pour savoir si un appel téléphonique est passé et avec quel numéro", a déclaré de son côté l'autorité allemande de protection des données. "L'autre app empêche l'appareil sur lequel elle est installée de se mettre en mode veille."
Bien sûr, les conditions générales d'utilisation de ces applications sont explicites à ce sujet. Mais oui, vous aussi vous en les lisez pas. Le ministre français du numérique, Jean-Noël Barrot, a de son côté insisté sur le fait que contrairement à la France, le RGPD n'existe par au Qatar.
D'où l'idée poussée par le CNIL de voyager avec un smartphone vierge de toutes informations personnelles.
Et si jamais vous tenez absolument a emporter votre smartphone dans les stades qatari, le gendarme français de la vie privée conseille de - je cite - "limiter les autorisations systèmes à celles strictement nécessaires".
La CNIL recommande également aux voyageurs d'installer les applications juste avant leur départ et de les supprimer dès leur retour en France, ou encore de ne se connecter qu'à des réseaux Wi-Fi sécurisés.
"En tout état de cause, une vigilance particulière sera à apporter au contenu qui pourrait vous placer en difficulté vis-à-vis de la législation du pays visité", ajoute l'autorité de protection des données. Et d'illustrer le propos avec des contenus LGBT+ interdits dans le pays.
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Fri, 18 Nov 2022 - 03min - 226 - Les tendances RH qui vont façonner l'année 2023
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui nous allons nous intéresser aux tendances RH qui vont façonner l’année 2023.
Dans un monde post-pandémique, l’environnement de travail a été bouleversé. Le télétravail et le travail hybride ont gagné les usages, forçant nombre d’entreprises à composer avec des équipes dispersées, qui collaborent à distance avec plus de flexibilité que par le passé.
En 2023, certaines tendances RH pourraient bien s’accentuer, et avec elles, des conséquences bien réelles sur notre manière de travailler. Prenons quelques exemples.
Tout d’abord, il est certain que le travail hybride n’est pas prêt de disparaître. Bien que de nombreuses entreprises forcent leurs employés à revenir au bureau - et nous en avons eu un exemple très récent chez Twitter -, ces dernières ne lâchent pas le travail hybride et à distance pour autant.
Et avec une inflation qui augmente encore le coût de la vie, les employés ne voudront peut-être pas dépenser plus pour acheter de l’essence, un déjeuner à l’extérieur ou encore le café du matin.
Sans compter que de nombreux bureaux se débarrassent également des agencements traditionnels, maintenant que les employés travaillent régulièrement depuis chez eux. Bon nombre d’experts des ressources humaines s’accordent à dire que les réaménagements de bureaux dans les années à venir pourraient favoriser le travail collaboratif et réinventer profondément l’open space.
Deuxième tendance à laquelle on peut s’attendre l’année prochaine : l’investissement en hausse dans les formations, pour permettre aux salariés de se doter des compétences dont ils ont besoin.
D’ailleurs, selon une enquête récente d’Amazon et de Workplace Intelligence, plus de 80 % des employés placent l’amélioration de leurs compétences en tête de leurs priorités pour l’année prochaine.
Finalement, quelle que soit l’organisation de travail adoptée, le mot d’ordre en 2023 est la flexibilité. L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle est devenu un enjeu précieux. Les phénomènes que l’on observe ces derniers temps, tels que le “quiet quitting” ou la Grande Démission aux Etats-Unis, sont la preuve que les entreprises qui ne parviennent pas à injecter plus de flexibilité dans leur organisation de travail pourraient risquer de perdre leurs meilleurs talents.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Thu, 17 Nov 2022 - 02min - 225 - Pourquoi la NSA veut que vous changiez de langage de programmation
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la NSA vous demande de changer votre langage de programmation pour améliorer la sécurité de votre code.
C'est un message que tient à faire passer la NSA - la principale Agence américaine de renseignement - aux développeurs. Il faut en finir avec les langages C et C++. Et pourquoi donc ? Parce que ces langages sont susceptibles de permettre des attaques informatiques qui utilisent la mémoire informatique.
Et se passer de C ou C++ pourrait signifier une réorientation vers C#, Go, Java, Ruby, Rust ou encore Swift. Et ces langages ont par ailleurs déjà fait leur preuve.
Un exemple ? Java est le langage le plus utilisé dans les entreprises et pour le développement d'applications Android.
Un autre exemple ? Swift figure dans le top 10 des langages de programmation les plus utilisés, notamment bien sûr grâce au développement d'applications sous iOS.
L'agence d'espionnage américaine cite des recherches récentes de Google et de Microsoft selon lesquelles 70 % des problèmes de sécurité dans le navigateur Chrome et le système d'exploitation Windows, sont liés à la mauvaise gestion de la mémoire avec les langages de programmation C et C++.
Reste la question de savoir pourquoi C et C++ ont des problèmes de mémoire. "Ils offrent beaucoup de liberté et de souplesse dans la gestion de la mémoire tout en s'appuyant fortement sur le programmeur pour effectuer les vérifications nécessaires sur les références mémoire" mentionne la NSA. L'Agence recommande donc d'utiliser un langage à mémoire sécurisée lorsque cela est possible.
Et le langage Rust semble être le principal candidat au "remplacement" de C et C++.
Le noyau Linux d'ailleurs a récemment introduit Rust comme deuxième langage après le C. Ces projets développés en Rust ne remplaceront pas l'ancien code C ou C++. Oui, ce sont de nouveaux projets qui auront les faveurs de ce nouveau langage.
Même son de cloche chez Microsoft. Mark Russinovich, le directeur technique de Microsoft Azure, a récemment appelé tous les développeurs à utiliser Rust plutôt que C et C++ pour tous les nouveaux projets.
Il faut cependant bien comprendre que l'utilisation d'un langage sécurisé pour la mémoire n'empêche pas par défaut l'introduction de bugs de mémoire dans les logiciels. De plus, les langages autorisent souvent des bibliothèques qui ne sont pas écrites dans des langages sûrs pour la mémoire.
Enfin, La NSA note que certains langages recommandés peuvent avoir un coût en termes de performances.
Donc dans ce cas là, les développeurs peuvent prendre des mesures pour renforcer la sécurité les langages non sécurisés en mémoire.
L'équipe Chrome de Google par exemple, étudie plusieurs méthodes pour renforcer le langage C++. Et il semble que C++ restera dans la base de code de Chrome dans un avenir prévisible.
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Wed, 16 Nov 2022 - 03min - 224 - Quand le fax fait de la résistance
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le fax, que l’on croyait mort et enterré, fait de la résistance.
L’arrivée d’internet n’a pas mis totalement fin au télécopieur. Même en 2022, on trouve ici et là quelques poches de résistance, malgré la généralisation du courrier électronique.
Le fax, cet appareil électronique qui permet d’envoyer une copie exacte d’une page de texte ou d’images au destinataire, en utilisant une ligne téléphonique, est notamment encore répandu au Japon. Alors que l’archipel nippon traîne des pieds en matière de transition numérique, bon nombre d’employés utilisent encore des fax pour échanger des documents, comme il y a quarante ans.
Ces vieilles habitudes s’observent surtout dans le public. Les ministères et les agences japonaises utilisent en effet le fax pour traiter des informations hautement confidentielles, comme les procédures judiciaires et le travail de la police.
Dans le même temps, ailleurs dans le monde, l’adieu au télécopieur prend son temps. Au Royaume-Uni, l’Ofcom, l’autorité britannique de régulation des communications, pense à modifier les règles de télécommunication qui pourraient officialiser l’obsolescence du fax. Des modifications qui pourraient intervenir en 2023, nous dit un article de la BBC.
L’Ofcom veut, pour faire court, retirer le fax de la liste des services universels obligatoires que doivent fournir les opérateurs telcos. Ces règles avaient été mises en place au début des années 2000, à une époque où le courrier électronique n’était pas aussi répandu qu’il l’est aujourd’hui.
A présent, les alternatives aux télécopieurs sont plus largement disponibles, à commencer par les pièces jointes par mail et les scans directement via smartphones.
En France, Free proposait encore jusqu’à présent des services fax à ses abonnés. Mais l’opérateur français va bientôt couper les frais : il a programmé la fin de son service de fax le 30 novembre prochain. Dans une quinzaine de jours, les clients ne pourront plus utiliser son service lancé en 2007 pour envoyer et recevoir des fax gratuitement, en ligne.
On peut lire un message lapidaire sur les pages d’assistance de Free pour prévenir de l’arrêt prochain du service. Un mot qui passe presque comme une lettre à la poste, en 2022, où la majorité du public ne l’utilisait déjà plus.
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Tue, 15 Nov 2022 - 02min - 223 - Vers déclin inéluctable d’AMP de Google ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le format AMP de Google décline inéluctablement.
Ces trois lettres, “AMP”, ne vous parlent peut-être pas, mais vous les avez sûrement déjà croisées sans même le savoir dans vos recherches en ligne. Ce sigle- pour “Accelerated Mobile Pages” - renvoie à un format d’affichage des pages web sur mobile déployé par Google depuis 2016.
Destiné à l’origine à améliorer l’expérience sur mobile en diminuant le temps de chargement des pages, ce format est aujourd’hui remis en question. Ses premiers clients, les éditeurs de presse, lui tournent tout bonnement le dos après une série de revirements techniques imposés par Google, qui n’ont visiblement pas bonne presse.
Au départ, AMP a rapidement été adoptée par de nombreux éditeurs de presse. Plusieurs raisons expliquent ce mouvement : d’une part, l’importance grandissante de la consultation de sites web via mobile et les l’intérêt économique derrière ce regain d’audience, et d’autre part, les avantages de référencement offerts par ce format, puisque Google Search a pendant un temps mis en avant en exclusivité ces formats AMP dans son carrousel tant convoité.
Sans compter que l’intérêt des éditeurs pour AMP s’est renforcé dès lors que Google a accordé une prime à la vitesse de chargement dans le classement des résultats de recherche.
Fin 2020, près de 90% des éditeurs français de presse utilisaient alors AMP.
Mais force est de constater que cette hype a été de courte durée, puisque de plus en plus d’éditeurs abandonnent aujourd’hui ce format.
L’une des raisons principales de ce revirement est la décision de Google en 2021, de cesser d’accorder l'exclusivité du carrousel aux contenus affichés en format AMP.
S’en sont suivi d’autres changements techniques impopulaires. Par exemple, les restrictions imposées dans les règles de développement d’AMP ont rendu le tracking des utilisateurs plus complexe à mettre en œuvre côté éditeurs, impactant in fine leurs revenus publicitaires.
Le recours systématique à un serveur cache Google pose également question. Via ses serveurs de cache, Google devient le fournisseur du contenu, ce qui a pour conséquence de limiter encore plus le suivi des internautes pour les éditeurs. Les éditeurs deviennent techniquement tierces parties sur leur propre contenu.
Les éditeurs de presse sont loin d’être les seuls acteurs d’internet à se désengager d’AMP.
Pour preuve, Twitter ne supporte plus les redirections vers les pages AMP depuis novembre 2021, comme le rappelle le PEReN, le pôle d’expertise de la régulation numérique, dans un récent rapport sur le sujet.
Plus récemment, les navigateurs Brave et DuckDuckGo ont choisi de rediriger les pages AMP vers les pages d’origine non-AMP. Et de nombreuses extensions permettent aussi de contourner la technologie sur tous les navigateurs.
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Mon, 14 Nov 2022 - 03min - 222 - Frankencloud, le monstre du cloud qui vous guette
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi la complexité de l'architecture cloud peut tuer votre projet de migration, surtout en matière de cloud hybride.
L'adoption du cloud ne ralentit pas. Mais cela ne signifie pas que 2023 sera une année facile pour les utilisateurs de services informatiques à la demande.
Selon un récent rapport du Gartner, les dépenses mondiales de services de cloud public devraient augmenter de 20,7 % pour atteindre 592 milliards de dollars en 2023, contre 490 milliards de dollars en 2022.
Dans le même temps, KPMG affirme que neuf entreprises sur dix considèrent que leur adoption des systèmes de cloud computing est désormais "avancée". Et que près des trois quarts d'entre elles sont désormais en train de migrer des charges de travail stratégiques vers le cloud. Bref, le cloud computing est désormais considéré comme un pilier fondamental de la technologie pour de nombreuses entreprises.
De quoi booster les recrutements dans ce secteur, mais de moins en moins dans les DSI des grandes entreprises. "Nous cherchons à nous défaire des compétences sur le stockage, le calcul, bref, sur l'infrastructure" indiquait avant-hier Frédéric Vincent, le DSI du groupe Renault, en commentaire de l'accord entre la marque au losange et Google Cloud.
Autre point saillant du développement du cloud, le manque de personnel dans le domaine de la cybersécurité. Les entreprises doivent faire face à un double défi dans ce domaine, soit une demande extrême et des taux élevés d'attrition liés au stress et à l'épuisement professionnel.
IBM précise que c'est tout particulièrement l'essor du cloud hybride qui soulève des défis spécifiques en matière de sécurité. Pourquoi ? Parce que la nature hybride de ce type de cloud crée davantage de points d'entrée potentiels pour les pirates.
Par ailleurs, la mise en place des infrastructures de cloud, qu'elles soient hybrides, privées ou publiques, devient plus complexe. IBM explique que les entreprises utilisatrices doivent éviter d'être victimes du "Frankencloud", c'est à dire un environnement difficile à maîtriser et presque impossible à sécuriser.
Un exemple ? Les dépendances à des services tiers dans les infrastructures de cloud créent des vulnérabilités supplémentaires et des "angles morts" qui peuvent être exploités par les pirates. La solution ? Adopter une approche holistique de la sécurité et surtout une vision claire des données hébergées dans l'infrastructure.
Côté prévisions, le Gartner s'attend à ce que les services de PaaS, soit Platform-as-a-Service, et de SaaS, c'est à dire Software-as-a-Service, subissent les impacts les plus importants de l'inflation qui devrait se maintenir au moins au cours des 12 prochains mois.
La cause ? Encore une fois les problèmes de personnel. Sid Nag, analyste du Gartner, mentionne que "des salaires plus élevés et un personnel plus qualifié sont nécessaires pour développer des applications de SaaS modernes" et ce alors que "les entreprises devront relever le défi de réduire les embauches pour contrôler les coûts".
Quoi qu'il en soit, les perspectives pour les professionnels du cloud en 2023 restent optimistes, pour l'instant.
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Thu, 10 Nov 2022 - 03min - 221 - Comment les fabricants de puces veulent passer au vert
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi et comment les fabricants de puces veulent passer au vert, et profitent de la COP27 pour le faire savoir.
Alors cette semaine les lumières de l'actualité sont en grande partie rivés sur Charm el-Cheikh, en Egypte, où se tient la 27ème édition de la COP, acronyme de la Conférence des Parties. Une réunion des états censée lutter contre le réchauffement climatique.
C'est dans ce contexte qu'un nouveau consortium de fabricants et de fournisseurs de puces électroniques vient de voir le jour, avec pour objectif de réduire l'empreinte carbone du secteur.
Baptisée Semiconductor Climate Consortium, SCC, ce groupement souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre "tout au long de la chaîne de valeur de l'électronique". Les membres fondateurs de ce consortium ont tous affirmé leur soutien à l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius.
Mais avant tout, ces 60 membres reconnaissent, je cite, "l'impact de l'industrie sur le climat et la nécessité de mettre davantage l'accent sur la collaboration pour stimuler la croissance durable". Reste que les objectifs quantitatifs ne sont pas encore connus, et restent semble t-il à définir.
Les membres du consortium s'engagent néanmoins d'ors et déjà à collaborer côté innovations technologiques pour réduire de manière continue les émissions de gaz à effet de serre. Il vont également rendre compte publiquement et de manière annuelle des progrès réalisés et des émissions de carbone.
Enfin, ils vont fixer des objectifs de décarbonisation à court et à long terme dans le but d'atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050.
Alors qui sont les poids lourds du secteur des puces qui participent à ce consortium ? Et bien l'on trouve des propriétaires de fabs de semi-conducteurs, comme GlobalFoundries, Intel, Micron, Samsung Electronics, SK Hynix ou encore TSMC.
Mais dans les membres de cette association se trouvent également des entreprises sans usine de fabrication, comme AMD, Google et Microsoft.
Enfin, on trouve également des fournisseurs d'équipements, de produits chimiques et de technologies d'emballage, qui participent activement à l'économie de ce secteur.
La formation du consortium intervient à un moment où la construction de nouvelles usines de fabrication de puces, appelées fabs, est en plein essor. Intel a récemment commencé à construire de nouvelles usines dans l'Ohio, un État au nord des Etats-Unis. L'objectif d'Intel est de faire en sorte que le nouveau site soit alimenté à 100 % par de l'électricité renouvelable, de parvenir à une utilisation nette positive de l'eau et n'émettre aucun déchet.
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Wed, 09 Nov 2022 - 02min - 220 - Meta, Twitter ; pourquoi les géants de la Tech licencient en masse
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi les entreprises de la Tech commencent à licencier massivement.
C'est l'une des grandes tendances tech de la fin de cette fin d'année 2022. Meta, l'éditeur de Facebook, WhatsApp ou encore Instagram, doit cette semaine procéder à des licenciements à grande échelle.
Twitter de son côté à la semaine dernière viré la moitié de ses 7500 salariés, et ce suite au rachat par Elon Musk de la société.
Alors, pourquoi cette nouvelle tendance, et surtout, cela va t-il toucher toutes les sociétés du secteur, petites comme grandes.
Chez, Meta, c'est un article du Wall Street Journal qui nous apprend que plusieurs milliers d'employés devraient être informés dès ce mercredi de leur départ. Meta comptait en septembre dernier 87 000 employés.
Ce n'est pas une petite affaire. Car Meta, qui s'appelait jusqu'à cette année Facebook, n'a jamais procédé à des licenciements importants en 18 années d'existence.
"En réalité, il y a probablement un tas de personnes dans l'entreprise qui ne devraient pas être là" déclarait Mark Zuckerberg en juin dernier aux employés lors d'une réunion de l'entreprise.
Alors pourquoi ?
Il semble bien que les contraintes budgétaires liées à de moindres performances financières pèsent directement sur la masse salariale de Meta désormais. L'action de Meta a chuté de plus de 70 % cette année. Meta prévoit de réduire ses dépenses d'au moins 10 % dans les mois à venir, et cela semble devoir se faire sur le dos des salariés du groupe.
Mais Meta a aussi beaucoup recruté pendant la pandémie de Covid 19, pour faire face à l'explosion de la consommation de produits en ligne. L'entreprise a recruté 43 000 personnes depuis 2020, soit pas loin de la moitié de ses effectifs actuels, et ce dans un contexte où la concurrence n'a jamais autant montré les dents, à commencer par TikTok.
Enfin, l'explosion des coûts de Meta provient de son programme de métavers. 15 milliards de dollars ont déjà été engloutis. Ces investissements vont se poursuivre, mais le retour sur investissement se fait déjà attendre. Et en attendant, il faut dégraisser la masse salariale.
La semaine dernière, c'est Twitter qui licenciait la moitié de ses 7500 salariés. Dans le même temps, l'entreprise fermait temporairement ses bureaux.
Ici il s'agit à la fois d'un changement de business modèle et d'une nouvelle stratégie d'entreprise. Elon Musk a contracté des emprunts d'un montant de 13 milliards de dollars pour acquérir la société, et il veut passer d'un modèle gratuit basé sur la publicité à un modèle payant basé sur l'abonnement et la publicité.
Mais avec plus de 3500 licenciements, on ne fait pas dans le détail. On apprend ce jour que l'entreprise contacte désormais des dizaines d'employés qui ont perdu leur emploi et leur demande de revenir. Oui, ils auraient été licenciés par... erreur.
Reste que le mouvement de suppression d'emploi ne touche pas que Meta et Twitter.
Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu'Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tue, 08 Nov 2022 - 03min - 219 - Comment un viticulteur transforme son métier avec les nouvelles technologies
Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZNet. fr à découvrir le monde de la transformation numérique chez les petites et très petites entreprises.
Aujourd'hui je vous amène dans un endroit un peu magique. Dans le bordelais, sur la commune de Saint Emilion. Tout près d'une petite rivière, se trouve le château moulin de Lagnet. Alors évidemment quand on dit château, on imagine Versailles, Chenonceau...non non vous n'y êtes pas.
Un château dans cette région, c'est un domaine viticole...je me rend donc chez Anne Lise qui avec son fils et sa belle fille, produisent un nectar des plus savoureux...
Alors pourquoi vous amener dans ce petit coin de Paradis ? Et bien tout simplement parce entre le moment où Anne Lise s'est lancé dans la production de vin et aujourd'hui, les nouvelles technologies ont bien changé les usages.
Exemple tout bête d'abord, vous le savez chaque fin d'été et début d'automne dans cette région on cueille le raisin.
Et bien le téléphone portable a fait gagné du temps et surtout de l'énergie à toute l'équipe des vendanges. Pourquoi ? Et bien quand vous êtes dans le chais, là ou un stocke le vin, et quand une cuve est pleine, il faut prévenir ceux qui sont dans les vignes. Sinon, ils continuent de cueillir et d'amener du raison alors que la cive pour l'accueillir n'est pas prête.
Autre utilité et pas des moindres, la météo, grâce à internet aujourd'hui Anne Lise et son équipe peut consulter quotidiennement la météo, et même en croiser plusieurs...et du coup si de la pluie est annoncée, pas la peine, de traiter la vigne...car l'eau va tout emporter.
Le domaine a beau avoir été un pionnier en vin bio, il n'en reste pas moins que les traitements naturels sont indispensables et peuvent eux aussi couter cher. Alors autant les économiser !
L'informatique permet aussi au château de connaitre ses stocks.
A chaque facture éditée, les bouteilles vendues sont déduites. Et désormais, l'inventaire ne se fait qu'une fois par an.
Après évidemment, via internet, il y a toute la partie commerciale. Grâce au site et aux échanges de mail, l'exploitation s'est développée....Et puis internet sert aussi à Olivier, le fils d'Anne Mise, lorsqu'il doit réparer une machine agricole.
En quelques clics, il trouve directement la pièce qui lui faut et dont il a besoin très rapidement parfois. La vigne est toujours soumise aux caprices du temps.
Et puis il y a aussi toutes les déclarations administratives obligatoires comme les douanes, aujourd'hui tout se fait par internet, explique la viticultrice, ce qu'elle déplore en partie. Certes on gagne en rapidité et en clarté parfois mais comprenez qu'à coté de chez moi, il y a un vieil exploitant qui a plus de 90 ans...allez lui dire à lui de déclarer le peu de vin qui produit par internet...peste elle. Heureusement c'est elle qui s'en charge.
Enfin, Anne Lise l'avoue, oui internet c'est commode pour bien des choses mais tellement chronophage. Quand on s'est lancé en 1984, je passais une journée par semaine assise derrière mon bureau, aujourd'hui c'est tous les jours que j'y suis....et moi dit elle je préfère largement être dans mes vignes.
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Mon, 07 Nov 2022 - 03min - 218 - Deep Tech, des innovations de rupture pour l’industrie du futur
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique ce qui se cache derrière le terme un peu mystérieux de Deep Tech.
D’après Jean-Noël Barrot, actuel ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, la prochaine vague d’innovation viendra du quantique, de l’iA, de la 5G, du cloud et bien sûr de la cybersécurité.
Autant d’innovations portées aujourd’hui par les jeunes pousses qui se réclament de l’écosystème de la deep tech. La deep tech, qu’est-ce que c’est, me direz-vous ? Et bien ce terme, un peu “fourre-tout”, désigne pour faire court les startups qui proposent des produits ou des services basés sur des technologies dites “de rupture”.
Cet écosystème est par nature très connecté au monde de recherche. Son objectif, in fine, est de passer à l’échelle industrielle. On devine l’ampleur de la tâche, car ce qui caractérise ces startups, c’est d’abord et surtout une barrière technologique très forte à l’entrée, et donc la nécessité d’investir massivement et d’embaucher des profils très pointus.
Pour que ces jeunes pousses décollent, elles ont donc besoin de soutien. C’est là que le gouvernement a décidé d’intervenir, en lançant cette année un programme d’accompagnement dédié aux startups françaises de la deep tech, baptisé le “French Tech DeepNum20”.
Bercy vient de rendre public les noms des 20 premiers lauréats. Premier constat : dans cette liste, même si les secteurs représentés sont variés, certains domaines sortent particulièrement leur épingle du jeu. C’est le cas, notamment, de l’informatique quantique. Un domaine sur lequel tout le monde s'accorde à dire qu’il y a du potentiel, même si les premiers ordinateurs quantiques ne sont pas encore au niveau des attentes.
Si vous vous demandez ce qu’est l’informatique quantique, je vous renvoie à un précédent épisode du ZDTech, consacré à l’explication de cette technologie, ainsi que de ce qu’elle va changer dans vos métiers.
Mais revenons à notre programme. Dans cette première édition, 3 startups quantiques ont été sélectionnées par le jury. Et ce ne sont pas n’importe lesquelles, on parle ici des fleurons français du quantique.
Il y a d’abord la startup Pasqal, dont le projet est de construire des ordinateurs quantiques à partir d’atomes neutres. Ensuite, on retrouve la startup Alice & Bob, qui travaille sur un ordinateur quantique universel et sans erreur basé sur son concept de « qubit de chat », en référence au chat de Schrödinger. Enfin, la jeune pousse Quandela fait aussi partie des lauréats. Cette startup, spécialisée dans la photonique quantique, veut développer un ordinateur quantique optique complet.
Chacune de ces trois startups, dont la notoriété ne fait que grandir, misent sur des approches technologiques différentes. Mais on peut d’emblée noter un point commun : elles ne laissent pas indifférents les acteurs industriels, qui commencent à investir sur les premiers cas d’usage quantiques. Pas plus tard que cette semaine, par exemple, EDF et Quandela ont annoncé qu’ils allaient travailler ensemble sur la simulation de barrages hydroélectriques. On est bien entendu sur un cas d’usage industriel encore très exploratoire, mais qui démontre une curiosité croissante pour ces technologies de rupture.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Fri, 04 Nov 2022 - 03min - 217 - Comment ce luthier vend ses guitares sur son site web
Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZNet. fr à découvrir le monde de la transformation numérique chez les petites et très petites entreprises.
Aujourd'hui je vous parle d'un passionné de guitare qui depuis ses 18 ans, fabrique ses instruments en amateur et qui grâce aux outils numériques a pu faire de sa passion un métier celui de luthier.
Après ses études, en 2007, Clément Guéton, avec un diplôme de designer industriel s'est lancé dans la vie active. Il a rapidement été embauché par une société spécialisée dans la fabrication de poêle à bois et cheminée.
Armé d'une souris ou d'un crayon à papier, il a alors dessiné toute la journée des ces deux éléments de chauffage au gré des désirs des clients dans la limite des contraintes techniques.
En même temps, Clément consacrait alors tout son temps libre à son instrument fétiche, la guitare. Il en jouait bien sûr mais en fabriquait aussi grâce au savoir-faire acquis durant ses études.
Les années ont passé et l'entreprise a décliné. Tant et si bien que Clément, en 2014 s'est vu remercié avec des indemnités. L'occasion pour le luthier amateur de se lancer. Sans boutique et pour se faire connaître, il a tout simplement choisi de vendre ses guitares sur un site internet, sur lequel il a tout misé. Il s'est d'ailleurs formé à cet effet, pour être le mieux référencé possible.
Le nom du site : ligerie-guitare.fr.
Sur ce site, tout y est, le catalogue, les photos des prototypes, les prix...mais aussi un configurateur qui permet aux clients de choisir les caractéristiques de leur guitare avant de passer commande.... une quantité d'options est disponible dans la fabrication du futur instrument.
Le site comporte aussi toute la partie réparation, avec à chaque fois, une illustration et le tarif pour changer une corde de guitare ou un micro.
Et face à ce vaste choix d'options, le client n'est il pas perdu ? Il peut toujours envoyer des mails pour des questions ou tout simplement appeler de vive voix Clément.
Et ça marche, puisque le site est aujourd'hui le second recommandé par Google pour tout ce qui est "guitare made in France" ou encore " guitare sur mesure".
Mais Clément n'est pas qu'un exécutant des désirs des clients, comme il l'était pour les poêles à bois, il dessine et crée lui-même les instruments. Avec un papier et une feuille mais aussi une quantité d'instruments informatiques qui laisse libre choix à son imagination en terme de couleur, de graphisme ou encore de matière.
Ce qu'apprécient nombre de musiciens, certains plus ou moins connus dans le milieu du rock métal...qui font fonctionner le bouche à oreille.
Clément a aussi créé de petites vidéos de démonstration de ses instruments sur sa chaîne Youtube. Là aussi, toute la communication est maîtrisée...les images et le son sont de bonne qualité et les vidéos dédiées aux guitares très informatives et bien illustrées.
Du coup, nul besoin de boutiques physiques. De toute façon, les deux tiers des clients de Clément n'habitent pas sa région .
De nombreuses commandes se font uniquement par mail, messagerie instantanée et téléphone, ensuite la guitare terminée, elle est envoyée via transporteur.
Dans l'ensemble Clément est plutôt fier et satisfait de s'être lancé dans l'aventure mais n'a qu'un seul regret...il n'a plus le temps de jouer de son propre instrument.
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Thu, 03 Nov 2022 - 03min - 216 - Pourquoi les couleurs dans Photoshop deviennent payantes
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi l'utilisation de certaines couleurs avec la suite créative Adobe Creative Cloud devient plus que délicate.
C'est une petite bombe de couleur qui vient d'exploser en début de semaine dans les ordinateurs des graphistes du monde entier.
Car oui, l'immense majorité des graphistes et des designers qui utilisent des outils numériques sont clients d'Adobe et de sa suite d'outils en ligne Adobe Creative Cloud.
Et Adobe vient d'annoncer une modification de l'attribution de licence pour les couleurs Pantone. Conséquence, certains anciens fichiers PSD deviennent inutilisables.
C'est certainement une surprise pour nombre d'entre nous, donc écoutez bien. Les couleurs que vous utilisez pour construire graphiques, dessins et modifier des photos ont des propriétaires.
Et dès à présent, les applications d'Adobe comme Photoshop, Illustrator et InDesign ne prendront plus en charge gratuitement les couleurs Pantone, propriétés de l'entreprise Pantone.
Pour continuer à utiliser ces couleurs, très populaires, les utilisateurs devront payer une licence distincte.
Et c'est certainement une seconde surprise pour vous, car vous connaissez peut être le système Pantone, mais pas la société Pantone. Cette société américaine, qui à l'origine raffinait les encres d'imprimerie, a inventé le Pantone Color Matching System. Ce système est utilisé dans le monde entier pour s'assurer que la couleur d'une création sera exactement celle souhaitée, quels que soient le lieu et le mode de fabrication.
C'est fort de ce standard que la société revendique la propriété de 2 161 teintes, soumises à sa propriété intellectuelle.
Et cela va même jusqu'à empêcher d'autres de créer des systèmes de couleurs "compatibles avec Pantone".
Côté feuille de route, le retrait des couleurs Pantone du logiciel d'Adobe devait avoir lieu le 31 mars dernier, puis le 16 août, et enfin le 31 août.
Mais ce n'est que depuis ce mois d'octobre que des utilisateurs des produits Adobe remarquent que des créations utilisant les couleurs Pantone ne s'affichent plus correctement.
Adobe de son côté annonce travailler à une solution alternative, après s'être fâché très fort avec Pantone.
Et Adobe propose dès à présent un plug-in maison, qui pour la modeste somme de 15 dollars par mois permet de je cite "minimiser les perturbations et fournir les mises à jour de bibliothèques aux utilisateurs d'Adobe Creative Cloud".
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Wed, 02 Nov 2022 - 02min - 215 - Les cybercriminels, aussi, font leurs affaires dans le Metaverse
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le metaverse deviendra demain le théâtre d’activités cybercriminelles en tous genres.
Le metaverse n’est pas encore une réalité, que déjà, beaucoup d’entreprises investissent dans ce que seront demain ces environnements immersifs, dans lesquels chacun pourra jouer, travailler et échanger à distance. Gartner prévoit que, d'ici 2027, 40 % des grandes entreprises utiliseront une combinaison d'outils de web3 et de la réalité augmentée dans des projets menés dans le métavers.
Dans ces mondes peuplés d’avatars, les cybercriminels feront leurs affaires.
Au fur et à mesure que le nombre d’utilisateurs du metaverse augmente et que la technologie se développe, la liste des crimes possibles ne fera que s’allonger. C’est en tout cas l’hypothèse d’Interpol, qui veut former ses policiers à patrouiller dans le metaverse.
De quelles menaces potentielles parle-t-on exactement ? Et bien la liste est longue. Il peut s’agir de vol de données, de blanchiment d’argent, de fraude financière, de contrefaçon, de ransomware, de phishing voire de harcèlement. Les mêmes délits que l’on retrouve déjà sur la toile en somme, mais dans une forme beaucoup plus insidieuse car les échanges se déroulent en temps réel.
A cette liste, on peut aussi ajouter d’autres formes d’attaques plus spécifiques au web3, qui ciblent notamment des communautés de joueurs, des portefeuilles de NFT ou encore des transactions illicites de terrains virtuels.
En tout état de cause, il ne fait aucun doute pour les experts en sécurité que le dark web et son lot d’activités illégales feront demain faire leur apparition dans le metaverse. D’ailleurs, comme le suggère Trend Micro dans un récent rapport prospectif, les cybercriminels pourraient même être amenés à migrer des forums du dark web vers des recoins obscurs du metaverse.
Dans ce contexte, la modération des contenus est prise très au sérieux par Interpol. qui vient d’ouvrir son propre metavers. L’organisation internationale de coopération policière cherche à s’approprier ces nouveaux espaces virtuels afin de mieux comprendre l’évolution du crime en ligne.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Mon, 31 Oct 2022 - 02min - 214 - Avec Hololens, comment Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi avec Hololens, Microsoft se fracasse sur le plafond de verre du Metavers.
C'était pourtant bien parti.
Il y a 7 ans, Microsoft avait senti le vent de la réalité virtuelle se lever et ce bien avant que le terme même de metavers ne devienne à la mode.
"Nous avions la possibilité de nous approprier ce marché" regrette même aujourd'hui Alex Kipman, l'ingénieur de Microsoft à l'origine de ces lunettes connectées extraordinaires, et qui a quitté ses fonctions en juin dernier.
Mais à date, malgré deux versions du produit, et trois prototypes, la place de Microsoft dans l'univers du Metaverse est toute petite.
Son concurrent Meta est le premier founisseur de casques de réalité virtuelle depuis des mois, avec un best seller, les casques Quest.
HoloLens, qui embarque une technologie de réalité augmentée, qui mélange l'imagerie virtuelle avec des vues du monde réel, connait un succès bien moindre. Il faut dire que son prix de départ, 3 000 dollars, n'était pas vraiment incitatif pour le grand public.
Ce qui a décidé Microsoft à tourner dès la seconde version HoloLens vers le marché professionnel. Reste que son plus gros client, l'armée américaine, se dit même aujourd'hui déçue par les résultats de son expérimentation menée depuis 2018.
Pendant les exercices de combat, les casques se déconnectaient des réseaux sans fil locaux, ce qui désactivait les traqueurs d'armes et rendait impossible de s'entraîner avec le casque. Les appareils avaient également du mal à suivre les mouvements de tête des soldats, ce qui rendait difficile le placement d'objets numériques sur les écrans.
Des difficultés qui ont in fine décidé Microsoft à réduire le nombre de personnes travaillant sur le sujet, tout comme le budget de R&D d'HoloLens.
Un aveu d'échec qui remue pas mal d'amertume en interne. "Nous avions l'opportunité de posséder ce marché", a déclaré Tim Osborne, ancien directeur de l'équipe HoloLens qui a pris sa retraite au début de l'année. "Nous étions très en avance sur beaucoup de choses. Mais Microsoft n'a pas mis assez de personnes ou d'argent derrière l'effort", a-t-il dit.
Reste que Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pendant 7 ans. La construction des casques et du logiciel pour les faire fonctionner s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu, selon des employés de la société.
Au point qu'au début de ce mois, Microsoft a annoncé mettre ses logiciels à disposition pour les casques Quest de Meta.
Dans le même temps, Microsoft a mis en veilleuse les projets d'un HoloLens 3. Les ventes totales de l'HoloLens, depuis sa création, ont été d'environ 300 000, selon IDC.
Meta lui a vendu environ 17 millions de ses casques de réalité virtuelle Quest 2, qui ont été lancés fin 2020.
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Fri, 28 Oct 2022 - 03min - 213 - Pourquoi les résultats de Google et Microsoft sont plombés ?
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd'hui je vous explique pourquoi les résultats trimestriels de Google et Microsoft sont plombés.
Oui, la croissance du chiffre d'affaires de Microsoft ralentit. Il n'est en croissance que de ... 11%. Reste que les activités de cloud computing de la société, Microsoft Azure, aident à compenser le déclin de Windows.
Le chiffre d'affaires de Microsoft Cloud a atteint 25,7 milliards de dollars au cours du trimestre, en hausse de 24 % par rapport à l'année précédente. C'est plus de la moitié du chiffre d'affaires total de la société, qui est en baisse par rapport à la croissance de 36 % enregistrée au trimestre précédent.
Alors, pourquoi ce ralentissement après des années fastes marquées par le retournement vers le télétravail ? Et bien oui, le marché des PC est en déclin à présent. Les revenus de Windows sont en déclin de 15 %.
Mais surtout, c'est l'appréciation récente du dollar américain qui nuisent à l'export dans les résultats du groupe.
A noter aussi une baisse des dépenses publicitaires qui touche LinkedIn, le réseau social pour les pros racheté il y a quelques années par Microsoft.
Et le marché de la pub qui vacille touche aussi bien évidemment Google et sa maison mère, Alphabet.
Alphabet a ainsi réalisé cet été la plus faible croissance de son chiffre d’affaires depuis 2013, hormis le début de la pandémie.
Le groupe californien a publié mardi un chiffre d’affaires trimestriel tout de même en hausse de 6 % sur un an. Mais ce résultat est largement inférieur aux attentes. Certes, l'activité Google Cloud est toujours en forme, à l'instar d'Azure pour Microsoft.
Mais dans le détail, les revenus publicitaires de YouTube ont baissé de 2 % à 7 milliards de dollars, une première dans l'histoire de la plateforme vidéo.
Alors oui le marché de la pub est certes en contraction, mais il faut dire que la concurrence est rude.
La concurrence du streaming et des formats de vidéos courtes, sur des applications comme TikTok par exemple, fait souffrir YouTube.
Le relais de croissance de Google, de façon assez inattendue, pourrait provenir de sa gamme de smartphones Pixel. De juillet 2021 à juin 2022, la progression des livraisons de ces téléphones mobiles made in Google est de... 129 % sur un an, selon les chiffres du cabinet Canalys.
Mais le cœur de l’activité de Google reste la publicité finement ciblée à très grande échelle. Et les perspectives en ce domaine ne sont pas folichonnes.
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Thu, 27 Oct 2022 - 02min - 212 - Le démarchage abusif, bientôt de l'histoire ancienne ?
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vous invite à vous pencher avec moi sur la stratégie que comptent déployer les autorités pour mettre fin au démarchage abusif sur nos numéros de téléphone portable.
Vous avez certainement tous été aussi victimes au moins une fois de ce type d'appel. Oui vous savez, ceux qui vous proposent des offres pour rénover votre toiture, pour isoler votre logement ou encore pour vous former en vous appuyant sur votre compte formation.
Que vous ayez ou non une maison, que vous soyez actif ou retraité, ce type de démarchages téléphoniques intempestifs ne vous laissent certainement pas insensibles. D'autant que le phénomène a tendance à s'aggraver et fait aujourd'hui figure de nuisance bien connue de tout un chacun.
Alors que les autorités ont des difficultés à endiguer le phénomène, la parade la plus évidente pour nombre d'entre nous est de faire la sourde oreille, au risque de passer à côté d'un appel important.
Selon des chiffres livrés par l'Insee en début d'année, 2 % des possesseurs de téléphone portable indiquent ne jamais prendre un appel, tandis que 30 % d'entre eux filtrent systématiquement leurs appels. La situation est encore pire sur nos téléphones fixes : imaginez donc, 17 % des possesseurs d'un poste fixe indiquent ne jamais décrocher aux appels, tandis que 26 % d'entre eux ne répondent que lorsqu’ils connaissent le numéro appelant.
Pour mettre fin à une situation intolérable à de nombreux points de vue, l'Arcep vient toutefois de frapper un grand coup.
Le gendarme des télécoms s'est ainsi saisi du sujet en privant tout simplement les entreprises de la possibilité d'utiliser des numéros de téléphone commençants par 06 et 07 à compter du 1er janvier 2023. Une mesure que l'Autorité justifie par sa volonté de « limiter les nuisances dont sont victimes les utilisateurs finaux recevant des appels ou messages non sollicités », mais aussi d'éviter tout « risque de pénurie de numéros à 10 chiffres ».
Reste maintenant à voir si cela suffira à mettre un terme aux démarchages abusifs. Pour rappel, les autorités n'en sont pas à leur coup d'essai dans le domaine et différentes entreprises ont déjà connu un retour de bâton en la matière.
C'est le cas notamment de TotalEnergies, qui s'est vu infliger en juin dernier une amende d'un million d'euros, entre autres pour ses méthodes de démarchages téléphoniques ne permettant pas de respecter le droit d’accès aux données et le droit d’opposition.
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Wed, 26 Oct 2022 - 03min - 211 - Le télescope James-Webb à la poursuite du Big Bang
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous parle du télescope James-Webb et de l’engouement scientifique qu’il suscite, à la poursuite du Big Bang.
Si vous êtes récemment tombé sur des images de l’espace à couper le souffle, vous venez probablement de voir le fruit du travail du télescope James-Webb.
Lancé il y a un peu moins d’un an, il est parvenu à capturer avec une incroyable précision les piliers de la création, 27 ans après le premier cliché pris par son prédécesseur, le télescope Hubble.
Situés à 6 500 années-lumières de notre bonne vieille Terre, dans la nébuleuse de l’Aigle, les piliers de la création illustrent des étoiles scintillantes qui se forment dans des nuages denses de gaz et de poussières.
Si cette image, venue tout droit des profondeurs de l’Univers, a été largement partagée sur la toile, elle révèle surtout des progrès immenses réalisés en imagerie spatiale.
Concrètement, le télescope James-Webb observe le monde à des longueurs d’onde infrarouge. Cette découverte scientifique permet de regarder plus profondément dans l’espace pour voir les premières étoiles et galaxies de l’univers qui se sont formées après le Big Bang.
La lumière infrarouge rend également visibles les étoiles et les systèmes planétaires qui se forment à l’intérieur de nuages de poussière et qui seraient autrement opaques.
Par comparaison, le télescope Hubble fonctionnait quant à lui sur une longueur d’onde ultraviolette, une technologie moins adaptée à l’observation des objets dans le lointain.
L’objectif de James-Webb est d’aider les scientifiques à rechercher les premières galaxies formées après la création de l’univers et d’étudier l’évolution de ces galaxies. La nouvelle vue des piliers aidera les chercheurs à en savoir plus sur la formation des étoiles grâce à un décompte beaucoup plus précis des étoiles nouvellement formées et des quantités de gaz et de poussière.
Le télescope Webb a été conçu pour fonctionner pendant un minimum de cinq ans, mais l’objectif est que la durée de vie globale de la mission soit supérieure à 10 ans. Car la logique est à la rentabilité. Le projet devrait coûter 9,7 milliards de dollars sur 24 ans à la NASA. Oui vous avez bien entendu, 9,7 milliards. Quant au développement de l'engin spatial, il a coûté environ 8,8 milliards de dollars et un montant supplémentaire de 861 millions de dollars est prévu pour soutenir cinq années d'exploitation.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Tue, 25 Oct 2022 - 02min - 210 - Une Customer Data Platform, pour qui pourquoi, avec Dimitri François, responsable de l'offre CDP d'Adobe
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenu pour ce nouvel épisode du ZDnet le Mag en partenariat
avec Adobe. Le nouvel épisode de ce podcast s'adresse aux responsables marketing qui se demandent comment mieux analyser les données client.
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Tue, 25 Oct 2022 - 06min - 209 - Google Maps ambitionne de sonder l'âme de nos villes
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui, je vais vous expliquer pourquoi Google Maps entend bien passer du statut de GPS de poche à celui de vrai guide de voyage en ambitionnant rien de moins que vous donner une idée de l'ambiance de chaque quartier visité.
C'est un fait, depuis 17 ans qu'elle existe, l'application de cartographie Google Maps est assise sur une mine d'or. Chaque jour, des millions de personnes utilisent en effet le GPS de poche de Google pour trouver leur chemin certes, mais aussi pour donner leur avis sur les lieux qu’ils ont visités. Ils publient ainsi des photos, laissent des commentaires et répondent aux questions des autres utilisateurs. Cette masse de données incroyable, eh bien Google entend bien l'exploiter dans le cadre de sa nouvelle fonctionnalité "Neighborhood vibe" - à traduire en Ambiance du quartier dans la langue de Molière - qui sera déployée mondialement sur Android et iOS dans les mois à venir.
Avec cette application, Google pourrait mettre en avant les lieux populaires et branchés autour de vous, qu’il s’agisse d’un café, d’un bar ou d’un centre culturel. L'objectif, pour Google, est ambitieux : il s'agit de retranscrire l'âme d'un quartier au plus près des utilisateurs, pour passer d'une recommandation standardisée à des conseils mis à jour par les utilisateurs eux-mêmes afin de s'approcher le plus possible de la vérité du terrain. Pour Chris Phillips, responsable de Google, la fonctionnalité permettra de "repérer rapidement ce qui intéressant dans une zone".
Si Google s'appuiera dans un premier temps sur les commentaires des utilisateurs pour s’assurer que le service propose des résultats de qualité, le géant américain souhaite par la suite substituer ces recommandations humaines par un algorithme. Un pari risqué que Google justifie par sa volonté "d'adapter et de développer le produit pour aider les utilisateurs à explorer le monde et à mieux circuler".
Pour preuve de sa bonne foi, le géant américain rappelle que sa technologie participe à des grands combats contemporains, comme la lutte contre le réchauffement climatique. Depuis quelques mois, Google Maps propose ainsi des « itinéraires écologiques » permettant notamment d’économiser du carburant lors d'un déplacement motorisé. Pour le géant américain, cette fonctionnalité, propose aux conducteurs les itinéraires les plus vertueux en terme d'émissions de carbone, a permis depuis son lancement d'économiser pas moins d'un demi-million de tonnes d’émissions de carbone, soit l’équivalent du retrait de 100 000 voitures de la circulation.
Rappelons enfin que Google n'en est pas à son coup d'essai dans ce domaine. Au début de l'année, le géant américain a ainsi étendu cette fonctionnalité à son service Google Flights, pour permettre à ses utilisateurs de connaître les émissions de carbone prévues d’un trajet en avion. Autant de tentatives qui valent bien sûr ce qu'elles valent dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, mais qui permettent à Google de renforcer toujours plus l'influence de ses services et applications dans notre quotidien.
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Mon, 24 Oct 2022 - 03min - 208 - Quand Google déjoue la plus grosse attaque DDoS de l'histoire !
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd’hui, je vais vous expliquer comment Google a récemment réussi à bloquer rien de moins que la plus grande attaque DDoS jamais réalisée à ce jour sur la toile.
Le 1er juin dernier est à marquer d’une pierre blanche pour le monde de la cybersécurité. Ce jour-là, Google Cloud, la branche cloud du géant américain, a annoncé avoir protégé un de ses clients contre la plus grosse attaque DDoS jamais enregistrée.
Mais avant d’en venir au sujet qui nous occupe aujourd’hui, peut-être puis-je suggérer un petit rappel à l’attention des néophytes en matière d’attaques cyber.
Une attaque par déni de service distribué, aussi appelées attaque DDoS, voit un attaquant inonder le réseau ou les serveurs de sa victime sous une vague de requêtes internet si importante que son infrastructure se trouve rapidement submergée par le nombre de demandes d'accès. Conséquence : les services de la victime sont ralentis, voire mis complètement KO, ce qui empêche ses utilisateurs légitimes d'y accéder.
Or le 1er juin dernier, l’attaque DDoS déjouée par Google a culminé à une bagatelle de 46 millions de requêtes par seconde (RPS). Pendant 69 minutes ce jour-là, les attaquants ont bombardé l'équilibreur de charge HTTP/S de la victime de leur attaque de requêtes en commençant par une vague de 10 000 RPS, puis 100 000 RPS avant d'atteindre un pic impressionnant de 46 millions RPS.
Selon Google, l'attaque provenait de 5 256 adresses IP sources réparties dans 132 pays. Pour le géant américain, pas de doute, la répartition géographique et les types de services non sécurisés utilisés pour générer l'attaque correspondent à la famille de botnets Mēris. Pour rappel, ce dernier, apparu en 2021, s’appuyait principalement sur des routeurs de la marque MikroTik compromis et utilisés pour pour lancer des attaques visant les capacités de traitement des serveurs visés.
Si l’attaque a pu être déjouée ce 1er juin, nul doute qu’une offensive de ce genre est appelée à se renouveler dans le futur. D’autant plus que la société Cloudflare alertait dès juillet dernier sur l’existence du successeur de Meris, baptisé Mantis, exploitant pour sa part non plus des routeurs compromis mais des machines virtuelles et des serveurs hébergés par des sociétés de cloud computing. De quoi donner du travail aux acteurs de la cybersécurité dans les mois à venir…
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Fri, 21 Oct 2022 - 03min - 207 - TPE-PME : comment se remettre d'une attaque informatique ?
Aujourd'hui nous nous rendons chez un artisan de la région parisienne pour parler des attaques informatiques. Par mesure de sécurité, nous ne vous donnerons pas le nom de l'entreprise ni celui de son responsable.
Sachez seulement que c'est une société très ancienne et qu'elle emploie aujourd'hui une dizaine de salariés. Sachez aussi qu'elle a fait l'objet de deux attaques informatiques. L'une en 2017 et l'autre en 2020. Et pourtant comme le raconte celui que nous appellerons monsieur Martin, tout un dispositif de sécurité était déjà en place avant l'attaque.
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Thu, 20 Oct 2022 - 05min - 206 - Quand Google Maps se mue en indic de luxe
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous raconter comment l'application Google Maps s'est récemment mué en indic de luxe pour clôre en beauté la longue cavale d'un parrain de la mafia sicilienne.
Avez-vous déjà entendu parler de Gioacchino Gammino ? Âgé de 61, ce citoyen italien originaire de Sicile était à la tête du groupe mafieux "Stidda". Après s'être échappé de la prison de Rebibbia, à Rome, en 2002, où il purgeait une peine de prison à perpétuité pour un meurtre commis plusieurs années auparavant, ce dernier était depuis en cavale. Si j'évoque son cas au passé, c'est parce qu'il a finalement été rattrapé par la justice, après avoir été arrêté en Espagne, près de Madrid, où il se cachait depuis des années sous la peau d'un commerçant tout ce qu'il y a de plus honnête.
Alors que les enquêteurs italiens désespéraient de coincer ce gros bonnet de la mafia sicilienne, ils ont eu la surprise de recevoir une aide certes insolite, mais pourtant décisive dans sa capture. Si ce dernier est aujourd'hui derrière les barreaux, il le doit en effet à Google Maps, l'application de cartographie de Google, et plus particulièrement à la fonctionnalité Street View de la plateforme. Après avoir suivi les traces du mafieux jusqu'à la localité de Galapagar, à une quarantaine de kilomètres de Madrid, la police italienne a en effet eu la surprise d'aperçevoir l'homme sur l'une des images de Street Views, malgré les règles de floutage des visages en vigueur sur l'outil de Google.
"La photo nous a permis de confirmer l'investigation que nous développions de manière traditionnelle", explique Nicola Atiero, directeur adjoint de l'unité de police anti-mafia italienne, en évoquant l'issue de cette traque un brin particulière.
Ce n'est pas la première fois que les autorités ont recours à Google Maps à des fins de vérification et d'enquête. En 2015, les yeux aguerris des agents du fisc du département de Lot-et-Garonne tentaient déjà de visualiser des piscines non déclarées sur la commune de Marmande. Un travail fastidieux, mais qui avait permis de détecter 300 piscines non déclarées, soit un manque à gagner de 100 000 euros pour le fisc et la commune. Depuis, le fisc français a passé un accord avec Google pour automatiser cette recherche. Petit conseil à tous ceux qui seraient tentés de construire une extension de son habitation sans la déclarer, n'oubliez pas de faire un tour sur Google Maps avant de vous lancer.
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Wed, 19 Oct 2022 - 03min - 205 - Une accompagnatrice de montagne connectée
Aujourd’hui, direction les Alpes du Sud à la rencontre d’Amélie Verdebout, une accompagnatrice de montagne connectée.
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Tue, 18 Oct 2022 - 03min - 204 - Le grand ménage de printemps se prépare en orbite
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous expliquer pourquoi le foutoir qui règne dans l'orbite immédiat de notre planète vire aujourd'hui au casse-tête pour les agences spatiales mondiales.
Nous ne sommes pas seuls dans l'Univers. Si nous n'avons pas encore de preuves officielles d'une vie extraterrestres, la périphérie de notre planète bleue est toutefois de source sûre très, très, très peuplée. Mais ne vous attendez pas à des petits bonhommes verts, non, non, non, en l'occurence je veux plutôt parler de déchets spatiaux, c’est-à-dire d'engins spatiaux non fonctionnels, d'étages de fusée abandonnés et d’autres débris en tout genre, essentiellement d’origine humaine, qui encombrent l’espace. Selon la NASA, il y auraient ainsi pas moins de 23 000 débris plus gros qu’une balle de tennis en orbite autour de la Terre, le tout à des vitesses pouvant dépasser les 28 000 km/h.
Or, avec l'augmentation du nombre de satellites en orbite basse, ces déchets spatiaux constituent désormais une menace réelle que ce soit pour garantir l'accès à l'espace et à la Station spatiale internationale mais aussi pour tous les acteurs de l'écosysytème spatial, parmi lesquels SpaceX, Amazon ou encore des acteurs plus traditionnels de la défense et de l'aérospatiale, comme Airbus, Thales, Lockheed Martin ou Boeing. Le danger est si grand que la NASA considère aujourd'hui le retraitement de ces déchets spatiaux comme, je cite, "l'un des grands défis de notre époque".
Les autorités américaines ou européennes multiplient donc les initiatives pour faire de ces déchets spatiaux de l’histoire ancienne. Outre-Atlantique, Washington vient ainsi de frapper un grand coup en instaurant une règle visant à forcer les opérateurs satellitaires à retirer leurs satellites dans les cinq ans suivant la fin de leur mission. "Pour qu’il continue à se développer, nous devons faire plus pour nettoyer après nous-mêmes afin que l’innovation spatiale puisse continuer à répondre", estime la FCC, le gendarme américain des télécoms, pour justifier cette décision inédite dans l'histoire de l'aventure spatiale.
Inédite pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien tout simplement parce qu'il n’existait jusqu’à maintenant aucune règle stricte concernant les déchets spatiaux et leur retraitement, si ce n'est des directives fixant à 25 ans la durée de vie d'un objet spatial après la fin de sa mission. Une règle bien floue jamais appliquée jusqu'à maintenant. Reste maintenant à savoir si cette nouvelle décision permettra enfin de rendre le vide qui nous entoure eh bien, plus vide qu'il n'est aujourd'hui.
Rien n'est moins sûr, car un autre problème, en l'occurence les essais militaires antisatellites viennent maintenant s'ajouter au problème des débris. En 2007, la Chine avait pour rappel utilisé un missile pour détruire un ancien satellite météorologique dans le cadre d'un test antisatellite, créant plus de 3 500 débris de grande taille dans notre orbite immédiate. En novembre 2021, c'était au tour de la Russie de faire parler d'elle en effectuant un essai antisatellite à "ascension directe", générant de son côté au moins 1 500 débris orbitaux traçables.
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Mon, 17 Oct 2022 - 03min - 203 - Boulangerie 2.0 : visio et vente en ligne
Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZNet. fr à découvrir le monde de la transformation numérique chez les petites et très petites entreprises.
Aujourd'hui nous nous rendons à Paris, rue Saint Ambroise dans le 9ieme arrondissement, retrouver Boubaker Salouba, patron avec sa femme Adeline de la boulangerie pâtisserie baptisée Atelier Guinot Baker.
Tous deux n'ont pas trente ans et se sont lancés dans l'aventure du commerce de proximité, en août 2019, avec un objectif: faire du bon pain et de bon gâteaux avec les méthodes d'aujourd'hui.
Dès la reprise du fond de commerce, ils ont installé la fibre et retapé tout le magasin pour le mettre au goût du jour...Lumière, chaleur, machines, propreté et bonnes odeurs....
Mais la modernité est aussi passée par des outils informatiques. Une caisse notamment dernier cri qui leur rend bien des services.
Imaginez, à chaque transaction, elle enregistre le produit acheté, l'heure, la date et bien sûr le prix. Des données très utiles pour Boubaker qui lui permettent d'anticiper les ventes et d'éviter les pertes.
Le grand souci des boulangers pâtissiers, car un gâteau ou un pain peut être délicieux aujourd'hui mais très moyen 24 heures après.
Et puis avec le prix des céréales qui explose aujourd'hui explique Boubakermieux vaut savoir les quantités à commander si on ne veut pas plomber les finances.
Les finances justement parlons-en. Le comptable qui suit le jeune couple, peut grâce notamment à ces données de caisse connaître la situation de ses clients. Des données stockées sur un cloud automatiquement.
Un gain de temps pour tout le monde.
Un comptable lui aussi bien équipé question technologie, puisqu'il s'entretient régulièrement avec ses clients en visioconférence.
Même chose pour Boubaker lorsqu'il doit s'entretenir avec son banquier ou bien ses fournisseurs. Il a juste à monter à l'étage de la boutique et allumer son ordinateur.
Une chance quand on connaît les problèmes de circulation à Paris.
Mais pour un boulanger-patissier, faire du bon pain et de bons gâteaux ne suffit pas aujourd'hui...encore faut-il que ça se sache.
Pour cela les deux amoureux se sont lancé juste fin 2020 sur les réseaux sociaux. Via Instagram et Facebook, ils postent régulièrement leur création et recueillent des commentaires.
Parfois désagréables mais le plus souvent délicieux.
Ils commencent même à se faire un nom puisque des commandes leur sont venues récemment de l'étranger. Du Canada, du Maroc, d'Angleterre et du Portugal. Des clients ont acheté des pâtisseries qu'ils se sont fait livré....par les airs, on l'imagine.
Reste un terrain à conquérir pour Boubaker, les plates-formes de livraison de repas. Il étudie le marché et devrait bientôt se lancer.
Enfin si son affaire continue de fonctionner...le magasin compte aujourd'hui dix salariés,.... Boubaker pourrait même investir dans de nouvelles machines connectées...Alors certes il faudra toujours qu'il se lève à 3h du matin pour aller aux fourneaux mais il aura plus de temps pour faire autre chose et rentrer du coup plus tôt chez lui pour s'occuper notamment de ses enfants.
Voilà c'était l'histoire du jour des tpe/pme dans le monde du numérique. Des récits signés zdnet.fr à retrouver sur toutes vos plateformes préférées.
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Fri, 14 Oct 2022 - 03min - 202 - Apple lorgne (à son tour) sur la manne publicitaire
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous expliquer pourquoi la dernière idée en date d'Apple pour dégager de nouveaux bénéfices risque fort de ne pas vous plaire !
C'est bien connu, Apple a l'art de tirer parti de son écosystème fermé pour se dégager des marges pour le moins confortables ! Si la vente des produits estampillés de la marque à la Pomme lui confère encore la majorité de ses bénéfices, le géant californien joue toutefois sur plusieurs tableaux grâce à une activité de services non moins généreuse pour ses finances. Lors du deuxième trimestre 2022, clôs le 25 juin dernier, les services ont ainsi rapporté pas moins 19,6 milliards de dollars à Apple, contre la bagatelle de 63,4 milliards de dollars pour la vente de ses macbooks, iphones et autres ipads.
L'état-major d'Apple est loin, très loin de vouloir s'arrêter en si bon chemin. Pour faire fructifier encore davantage ses revenus, la direction du géant californien entend maintenant développer de manière significative une activité encore relativement peu exploitée, à savoir la publicité en ligne. Selon le journaliste Mark Gurman, observateur d'Apple pour le compte de Bloomberg, Apple ambitionnerait de placer davantage de publicité sur les iPhone, par le biais de ses applications natives App Store, Plans, Livres et Podcasts.
Le but serait d'accélérer le rythme actuel de croissance de l'activité publicitaire d'Apple, qui génère actuellement 4 milliards de dollars par an, pour atteindre un taux à deux chiffres. Depuis le mois de juillet, l'App Store du géant américain comporte déjà plus d'emplacements publicitaires. Alors que la publicité était auparavant limitée aux résultats de recherche, des annonces jalonnent désormais la page d'accueil. De nouveaux emplacements publicitaires devraient également apparaître dans les applications News, Apple Store et Bourse avec iOS 16, lancé cet automne.
En parallèle, le service de streaming de la marque, Apple TV+, pourrait aussi être sponsorisé par la publicité afin d'afficher un prix plus bas. Apple rejoindrait ainsi les autres géants du streaming qui ont créé des abonnements avec publicité, comme Netflix et Disney+.
Reste un bémol : à savoir la philosophie intrinsèque d'Apple et de son PDG Tim Cook, longtemps opposés à l'internet sponsorisé par la publicité. En 2018, le dirigeant reprochait ainsi à Facebook, Google et aux autres géants du numérique de devenir des « complexes industriels de données » ciblant les utilisateurs avec une précision militaire. A voir si cette position sera toujours affichée aussi clairement dans les prochains mois du côté de la marque à la Pomme.
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Thu, 13 Oct 2022 - 03min - 201 - Street Bangkok, un restaurant thaïlandais hyperconnecté
Aujourd'hui on s'intéresse à la cuisine thaïlandaise. Curieux ? Pas vraiment, car un restaurant à Paris, dont c'est la spécialité, a profité de la pandémie pour devenir hyperconnecté.
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Wed, 12 Oct 2022 - 03min - 200 - Quand GitHub joue la montre au Svalbard
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous expliquer comment la plateforme GitHub compte s’y prendre pour léguer la somme de toutes nos connaissances actuelles à nos lointains descendants.
Pour la direction de GitHub, il y a urgence à revoir notre modèle d’archivage de données. “Une quantité inquiétante de connaissances mondiales est actuellement stockée sur des supports éphémères”, déplorait ainsi récemment Jon Evans, directeur fondateur du programme d’archives de GitHub, lors de la conclusion d’un projet pour le moins atypique, et pourtant primordial pour la sauvegarde du génie humain.
Baptisé Arctic Code Vault, ce projet se matérialise en gros par une boîte en acier de près de 1,5 tonne recouverte de gravures générées par l’intelligence artificielle. Allons, allons ne partez pas trop vite, car ce qui compte réellement, c’est ce que cette boîte renferme, à savoir 21 téraoctets de données publiques écrites en QR code avec l’intention affichée de graver dans le marbre la somme de toutes nos connaissances actuelles pour les générations futures.
Pour GitHub, cette énorme base de données, eh bien il s’agit ni plus, ni moins que de l’héritage que nous léguerons à nos lointains descendants, ou plus précisément aux formes de vies qui peupleront notre planète dans un millénaire. Oui vous avez bien entendu, un millénaire, soit une période vous l’imaginez difficile à concevoir pour les mortels que nous sommes.
L’ensemble de ces données sont enterrées depuis le mois de juillet dernier à 250 mètres de profondeur dans une ancienne mine de charbon située dans une montagne du Svalbard, en Norvège. Un endroit au climat glacial du fait de sa proximité avec le pôle Nord qui comporte pour la petite histoire l’avantage considérable d’être situé à proximité de la réserve mondiale de semences, elle aussi enterrée au Svalbard.
“Notre espoir est qu’en stockant et en indexant des millions de dépôts, nous aurons capturé un échantillon précieux du monde du logiciel moderne”, indique-t-on du côté de GitHub. Reste maintenant à savoir si un des géants actuels du numérique existera encore dans 1 000 ans, lorsque ces données critiques pour la survie du génie humain actuel verront de nouveau la lueur du jour.
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Tue, 11 Oct 2022 - 02min - 199 - Alexa et les marques, conseils ou arguments de vente ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi l’arrivée des marques dans l’assistant vocal d’Amazon fait craindre des réponses biaisées pour les clients.
Demain, les réponses d’Alexa seront-elles toujours aussi pertinentes qu’aujourd’hui ? La question se pose. Amazon, en effet, va bientôt doper les réponses d’Alexa avec des messages sponsorisés par les marques elle-même.
Cette fonctionnalité, appelée Customers ask Alexa, se met en route lorsque les questions posées à l’assistant vocal ciblent spécifiquement des produits ou des marques. Alors, les marques de ces catégories de produits auront la possibilité d’y répondre directement.
Prenons un exemple. Un client qui achète des produits de nettoyage sur Amazon pourrait demander à son enceinte intelligente : “comment puis-je enlever les poils d’animaux de mon tapis ?”
Jusqu’alors, Alexa utilisait des informations tirées d’internet pour répondre aux questions. Mais bientôt, une marque pourra également fournir des réponses qu’elle juge utiles, ainsi que des liens vers sa vitrine Amazon.
Selon Amazon, la démarche est on ne peut plus légitime, car les marques sont expertes de leurs produits. Cette fonctionnalité crée en quelque sorte une passerelle en direct entre les marques et les clients.
Qui plus est, il ne s’agit pas de publicités payantes. Les vendeurs peuvent voir les questions et y répondre dans une plateforme dédiée, avec des outils en libre-service. Et, pour s’assurer a minima de la qualité des messages, Amazon précise qu’aucune réponse ne sera diffusée sans modération.
Le commerce vocal n'en est encore qu'à ses débuts, mais Amazon fait un gros pari sur le fait qu'il deviendra une plateforme commerciale majeure à l'avenir.
Mais l’avenir n’est pas tout rose. Il n’est pas déraisonnable de s’attendre à ce que les vendeurs se disputent une place de choix dans le système de réponses fourni par les vendeurs d’Alexa. Il n’est pas non plus déraisonnable de s’attendre à ce que les arguments de vente, même s’ils sont déguisés en réponses très utiles, envahissent ces réponses.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Mon, 10 Oct 2022 - 02min - 198 - Wedding designer : Google Drive facilite la communication
Aujourd'hui, direction Narbonne, dans le Sud de la France. Je suis allée à la rencontre de Malvina Chassagne, la créatrice et patronne de l'entreprise Temps de rêve, une entreprise de décoration de mariage. Elle nous explique comment Google Drive a simplifié son quotidien de wedding designer.
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Fri, 07 Oct 2022 - 05min - 197 - Pourquoi les cybermenaces ont de l'avenir
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vous invite à un petit voyage temporel pour voir ce que l’avenir nous réserve en termes de nouvelles menaces cyber.
Qu’il s’agisse de phishing, de malwares ou de rançongiciels, du vol de nos coordonnées bancaires, de nos mots de passe et d’autres informations personnelles, internet sert depuis un long moment de terrain de jeu aux pirates de tout poil pour gagner de l’argent et causer des dégâts.
Le pire est toutefois devant nous. Alors que nous sommes encore loin d’avoir totalement sécurisé les réseaux contre les menaces actuelles, la technologie, elle, progresse toujours, charriant avec elle son lot de nouvelles menaces.
Sur le banc des accusés figure notamment l’informatique quantique. Si cette percée technologique nous permettra bientôt de résoudre des problèmes complexes sur lesquels butent jusqu’à présent les ordinateurs classiques, elle risque fort d’en créer de nombreux autres.
La puissance de l’informatique quantique pourrait en effet permettre de craquer rapidement les algorithmes de chiffrement que nous utilisons depuis des décennies pour sécuriser nos données bancaires, nos communications chiffrées ou nos signatures numériques. De quoi pousser l’ensemble des agences mondiales de cybersécurité à sonner l’alarme.
Reste que l’informatique quantique n’est pas la seule technologie émergente dont les cybercriminels chercheront à tirer parti. Ces derniers pourraient également exploiter les avancées technologiques dans le domaine de l’IA ou du machine learning pour commettre de nouveaux méfaits.
Générer automatiquement des campagnes de spam à grande échelle, se servir de robots pour industrialiser les opérations d’escroqueries ou encore développer des logiciels malveillants intelligents autoprogrammés voilà autant d’activités dans lesquels pourraient bientôt se lancer n’importe quel pirate sans avoir à fournir plus d’efforts qu’aujourd’hui.
Voilà pour le verre à moitié vide. Soyez toutefois rassurés, si les futures percées dans le domaine technologique comportent leur lot de dangers, elles devraient améliorer d’autant notre sécurité sur la toile. Si ces nouvelles technologies ouvrent de nouvelles fenêtres d’opportunités pour les cybercriminels, cela ne signifie pas pour autant que ces derniers auront la vie plus facile qu’aujourd’hui.
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Thu, 06 Oct 2022 - 02min - 196 - Salon de coiffure : Instagram oui, résa en ligne non !
Bonjour, je m'appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZNet. fr à découvrir le monde de la transformation numérique dans les petites et très petites entreprises.
Direction Toulouse, aujourd'hui et le salon de coiffure By Karen, qui comme son nom l'indique est tenu par Karen, une jeune femme d'une trentaine d'année. La coiffure et la coloration des cheveux sont depuis toujours sa passion. Du coup , l'année de ses 15 ans, elle a fait ses premiers pas dans un salon avec dans les mains, brosses, peigne mais aussi ciseaux.
A l'époque, pas question de jeter un œil sur un écran, les rendez-vous des clients se prenaient par téléphone, on payait en liquide ou par chèque et la comptabilité était envoyée par courrier postal.
Une époque révolue pour cette trentenaire dont le métier à totalement changé. Plus question aujourd'hui de se faire connaître uniquement par son pas de porte. Même si le salon est situé dans un quartier huppé de la ville rose, Karen a largement investi les réseaux sociaux. En 2010, tout d'abord, elle a débarqué sur Facebook et commencé ses premiers clichés pour attirer clientes et clients.
Sept ans plus tard, elle a investi Instagram, et là ce ne sont plus les coupes seulement qui ont été mises en avant mais les couleurs exécutées, les avant-après soins de cheveux et tout un ensemble de nouveautés qui font qu'aujourd'hui que le salon attire de la clientèle dans tout le département.
Ce qui marche c'est le lissage avoue telle ! Et d'ailleurs cette technique qu'elle met en avant sur son site internet ouvert depuis 5 ans. Elle y poste les modèles et les références....et ça marche.
Selon ses statistiques, elle reçoit en moyenne, tous les jours, trois
appels en lien avec cette prestation. Des appels qui donnent lieu à trois
rendez-vous hebdomadaire Des rendez-vous rentables qui durent plusieurs heures.
Mais attention pas question de laisser les clientes prendre seule leur rendez vous en ligne trop risqué. Imaginez qu'elle décommande ou même pire qu'elle ne viennent pas ce sont alors des heures de travail qui partent en fumée.
Non Karen préfère encore le bon vieux téléphone et se débrouille toujours pour répondre malgré le moteur des sèche-cheveux. Ca permet aussi d'être plus souple sur les horaires s'il le faut et si elle peut. Et puis c'est un premier contact qui compte avec la cliente affirme telle.
Pour ce qui est des formations, Karen tout comme son employée Orlane, en sont friandes. Mais encore faut-il avoir le temps, les finances et l'envie de se rendre régulièrement à Paris. Mais cette année, le salon a fait appel à une nouvelle gamme de produit.
Et bonheur pour les coiffeuses, tous les deux mois une séance est organisée en visio-conference pour présenter les nouvelles gammes, montrer des techniques et répondre aux questions.
Au début, Karen étais un peu méfiante, mais Orlane l'a convaincu. Normal, l'ancienne apprentie salariée a suivi toute sa formation en école de coiffure via des visio et des tuto. C'est l'avenir, il paraît. Encore faut-il avoir une maître d'apprentissage comme Karen avoue la jeune employée.
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Wed, 05 Oct 2022 - 03min - 195 - Quand Bill Gates se penche sur l'avenir de nos WC
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre, et aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi Bill Gates s’intéresse tant à nos cabinets d’aisance et ce que vient faire Samsung dans cette histoire.
Depuis son départ de Microsoft, c’est bien connu, le milliardaire le plus connu de la planète Tech, à savoir Bill Gates, s’intéresse à une quantité astronomique de projets. Climatisation, santé publique, agroalimentaire, contraception, l’entrepreneur américain multiplie les projets dans le cadre de la fondation qu’il a monté en compagnie de sa désormais ex-compagne Melinda Gates.
S’il y a un projet qui a de quoi retenir l’attention c’est bien Reinvent the Toilet, qui, comme son nom l’indique, porte en lui l’objectif de créer les toilettes du futur. Lancé en 2011, cet appel à projet vise à développer des toilettes rentables pouvant fournir des services d'assainissement inclusifs sans nécessiter de systèmes de traitement des eaux usées.
Mais alors que vient faire Samsung dans cette histoire ? C'est tout simple : le géant technologique coréen a annoncé cet été avoir mis au point, dans le cadre du plan concocté par la fondation Bill et Melinda Gates, ce qui pourrait peut-être être qualifié de toilettes du futur.
La branche de recherche avancée de la société planchait là-dessus depuis 2019 et vient de fabriquer un premier prototype de ces WC dotés d’une technologie de traitement thermique et de biotraitement destinée à tuer les agents pathogènes de nos excréments sans aucun danger pour l'environnement.
L'eau traitée lors de ce processus peut être entièrement recyclée, tandis que les déchets solides sont séchés et réduits en cendres et que les déchets liquides sont purifiés, fait-on savoir du côté du géant sud-coréen. Cerise sur le gâteau, Samsung indique vouloir offrir gratuitement des licences de brevets liés aux toilettes aux pays en développement lors de la commercialisation ces WC 2.0 qui pourraient bien à terme être d’une grande aide dans la lutte environnementale.
Ce n’est pas la première fois que Samsung se veut en pointe sur le sujet. Alors que la fabrication des smartphones et autres appareils électroniques est pointée à juste titre du doigt pour son impact sur l’environnement, le géant asiatique avait déjà fait sensation en début d’année en annonçant le lancement de nouveaux produits fabriqués à partir de filets de pêche usagés.
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Tue, 04 Oct 2022 - 02min - 194 - Les bonnes recettes e-commerce d'Adobe
Les bonnes recettes e-commerce d'Adobe, avec Dimitri François, responsable de l'offre RT-CDP d'Adobe.
L’expérience client n’a jamais été aussi importante dans le monde du commerce physique et du commerce en ligne. Comment s’assurer que son site devienne une source de transformation des ventes ?
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Tue, 04 Oct 2022 - 05min - 193 - Apple et le pari indien
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi Apple délaisse l’Empire du Milieu au profit de l’Inde pour produire l’iPhone 14.
La Chine est-elle en train de perdre son statut d'atelier du monde ? De plus en plus de géants des nouvelles technologies délaissent l’empire du Milieu pour fabriquer leurs appareils dans des pays limitrophes.
Apple est le dernier exemple en date. L’entreprise à la pomme a décidé de ne plus mettre tous ses iPhones dans le même panier. Concrètement, elle tourne une nouvelle page avec l’iPhone 14, en démarrant sa production en Inde.
L’une des usines de Foxconn, située près de Chennai, dans le sud du pays, devrait notamment abriter une partie de la production de l’appareil haut de gamme.
Si Apple a commencé à assembler des smartphones en Inde dès 2017, jusqu’alors, il s’agissait plutôt de smartphones d’anciennes générations. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et la production indienne devrait augmenter au fil des années. Retenez bien ce chiffre : Apple pourrait fabriquer un iPhone sur quatre en Inde d'ici 2025.
Mais d’où vient ce virage stratégique ? Et bien les raisons sont à la fois économiques et géopolitiques. La politique “zéro Covid” de l’empire du Milieu ainsi que les tensions exacerbées entre Washington et Pékin pèsent dans la balance. Considérant ces risques, l’Inde n’est pas non plus dénué d’atouts, à commencer par sa forte main-d'œuvre.
L’Inde devient le deuxième marché mondial des smartphones après la Chine. Le potentiel manufacturier de l'Inde est donc prometteur. Le gouvernement indien s’en félicite, lui qui cherche à attirer les entreprises étrangères pour pousser la production locale et favoriser l’emploi dans le Sous-continent qui talonne la Chine avec ses 1,4 milliard d’habitants.
Et ce mouvement ne touchera pas que l’iPhone, prévient le cabinet d’analyse J.P. Morgan. Près d’un quart de tous les produits Apple, y compris les Mac, iPad, Apple Watch et AirPods, seront fabriqués en dehors de la Chine d’ici trois ans (contre seulement 5% aujourd’hui).
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Mon, 03 Oct 2022 - 02min - 192 - La NASA reprend la main sur Voyager 1
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd'hui je vais vous expliquer comment la NASA a, après une enquête minutieuse, réussi à résoudre un problème situé à plus de 23 milliards de kilomètres de chez nous.
Alors que la NASA est actuellement aux prises avec son programme Artemis 1, l'agence spatiale américaine a réglé un autre problème plus lointain et pourtant tout aussi problématique. A des années-lumière de nos pénates, il se trouve en effet que le vaisseau spatial Voyager 1, lancé il y a 45 ans, transmettait depuis le début d'année des données bien mystérieuses.
Après de nombreuses recherches, les ingénieurs de la NASA ont trouvé la cause de cette faille pour le moins critique. Et non, pas de bonhommes verts à signaler, la réponse à cet imbroglio tiendrait en réalité à ordinateur zombie qui n'aurait jamais dû être utilisé pour relayer les données de télémétrie du vaisseau.
Résultat des courses : le système d'articulation et de contrôle d'attitude de Voyager 1, qui maintient son antenne dirigée vers la Terre, a commencé au début de l'année à renvoyer des informations qui ne reflétaient pas ce qui se passait réellement à bord.
La sonde "avait commencé à envoyer les données de télémétrie par le biais d'un ordinateur de bord dont on savait qu'il avait cessé de fonctionner il y a des années, et l'ordinateur a corrompu les informations", a indiqué la NASA pour expliquer le phénomène. Pour autant, si les données renvoyées vers la Terre semblaient invalides, le reste de la sonde était pour sa part en bonne santé, cette dernière continuant à recueillir et à renvoyer des données scientifiques.
Le problème a beau être désormais résolu, ses causes semble encore difficile à déterminer pour l'agence spatiale américaine, qui craignent désormais l'effet boule de neige. Du côté de la NASA, on indique donc que les recherches se poursuivent pour déterminer la nature du problème, en croisant les doigts pour que cette crise n'hypothèque pas l'avenir du vaisseau spatial le plus éloigné de la Terre. Lancé de Cap Canaveral en septembre 1977, Voyager 1 se trouve désormais à plus de 23 milliards de kilomètres de la Terre.
Premier objet fabriqué par l'homme à pénétrer dans l'espace interstellaire, la sonde s'occupe désormais de mesurer la densité de la matière à l'endroit où elle se trouve. Si son odyssée se poursuit, le vaisseau devrait toutefois un jour sortir des radars de la NASA et quitter notre bon vieux système solaire... Même si, rassurez-vous, ce ne sera pas avant très, très longtemps.
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Fri, 30 Sep 2022 - 02min - 191 - Les fabricants de chargeurs fondent pour la technologie GAN
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi les fabricants de chargeurs USB vantent une nouvelle technologie connue sous l’acronyme GAN.
Vos tiroirs débordent très certainement de nombreux chargeurs USB. Si ces derniers accusent quelques années, alors ils seront très certainement équipés de transistors en silicium. Seulement voilà, les fabricants de chargeurs USB vantent aujourd’hui une nouvelle technologie baptisée GaN et basées sur un autre matériau semi-conducteurs que le silicium, à savoir le nitrure de gallium.
Plus compacts, mais aussi plus efficaces, ces nouveaux chargeurs sont équipés de transistors, des minuscules interrupteurs électroniques, capables de transporter plus de puissance, de commuter plus rapidement (environ 40 millions de fois par seconde, soit quatre fois plus vite que les transistors en silicium). Surtout, ces transistors disposent d’un rendement énergétique autrement que les traditionnels transistors en silicium.
Traduction : alors qu'il est courant que les chargeurs utilisant des transistors au silicium deviennent presque trop chauds au toucher, il est rare qu'un chargeur utilisant la technologie GaN soit légèrement chaud. De plus, leur commutation plus rapide leur permet de supporter des charges de plus en plus importantes.
Alors que les smartphones de nouvelle génération sont de plus en plus gourmands en énergie, que les chargeurs de 100 W sont désormais monnaie courante et que les chargeurs de 240 W seront bientôt une réalité, voilà pourquoi les chargeurs basés sur la technologie GaN devraient bientôt remplacer pour de bon nos vieux chargeurs au silicium.
Cela signifie-t-il pour autant que vous pouvez d’ores et déjà jeter vos anciens chargeurs et passer à la technologie supérieure ? Loin de là : si vous êtes satisfait de vos chargeurs actuels, conservez-les jusqu'à ce que vous ressentiez le besoin de les mettre à niveau. Vous aurez alors tout le loisir de vous tourner vers cette nouvelle technologie qui vous permettra de bénéficier de nombreux avantages pour un coût minime.
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Thu, 29 Sep 2022 - 02min - 190 - Quiet quitting: Non, ce n’est pas leur travail que les employés quittent
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique en quoi le phénomène du “quiet quitting” redessine les frontières de notre vie professionnelle et personnelle.
Vous avez peut-être entendu parler du “quiet quitting”, ou “désengagement silencieux” dans la langue de Molière, un phénomène qui émerge dans le monde du travail post-pandémique.
Cette expression est apparue il y a quelques semaines sur le réseau social TikTok mais elle a fait beaucoup parler d’elle. Ce qui prouve que ce concept est loin d’être anecdotique.
Revenons d’abord à sa définition. Dans quiet quitting, il y a le terme démission (ou quitting). Mais soyons clairs, dans les faits, les employés concernés ne quittent pas vraiment leur travail. Ils effectuent les tâches qui leur sont assignées, mais ne vont cependant pas chercher à en faire “plus”.
Respecter les horaires de travail, ne plus répondre aux mails le week-end et être de façon générale moins engagé dans la vie de l’entreprise, voilà en résumé le tableau.
Autrement dit, le quiet quitting est très différent d’un abandon de poste. Les travailleurs qui s’y adonnent n’échappent pas à leur responsabilité professionnelle, mais abandonnent l’idée de se surpasser au travail. Finalement, c’est une manière aussi de dire que l’engagement au travail n’est pas le reflet de notre valeur personnelle.
Et pour les “quiet quitters”, c’est important de le souligner. Les employés qui se sentent moins engagés dans leur travail réagissent ni plus ni moins aux pressions ressenties, ainsi qu’à l’insécurité de l’emploi dans certains secteurs.
Au fond, cela fait réfléchir à ce qui peut être vécu parfois comme du surmenage professionnel. Car si le haut débit, les logiciels et les appareils mobiles nous ont rendus plus productifs et plus efficaces en tant que travailleurs, peu de ces innovations ont considérablement allégé notre charge de travail.
Maintenant, les managers sont-ils disposés à l’entendre de cette oreille ? Car c’est à eux aussi que revient la responsabilité de créer un meilleur environnement de travail. Et ce par le biais de la meilleure des armes en société : la communication.
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Wed, 28 Sep 2022 - 02min - 189 - Cultiver son jardin dans l’Espace, le rêve d’Interstellar Lab
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique comment Interstellar Lab conçoit l'agriculture du futur avec son BioPod.
Cultiver de la vanille au Canada et des fruits de la passion en Angleterre ? Demain, ce ne sera peut-être plus une idée si farfelue. C’est en tout cas ce qu’imagine la startup française Interstellar Lab, avec son projet hydroponique baptisé BioPod.
En quelques mots : il s’agit d’un module portatif d’une dizaine de mètres de long dans lequel sont installées des étagères permettant de cultiver des plantes hors sol.
Les paramètres comme l’air, l’humidité et l’eau sont contrôlés en temps réel pour optimiser la production et minimiser les pertes.
L’équipe d’interstellar Lab travaille dessus depuis quatre ans. Ce mois-ci, le premier modèle jamais construit a été présenté à la presse. Interstellar Lab compte bien accélérer la cadence, et entend fabriquer une centaine de modèles de ce type d’ici l’an prochain.
Si ces BioPods ne peuvent pas nourrir toute la planète, ils sont une réponse à la sur-exploitation des terres agricoles, et au changement climatique qui menace de détruire les récoltes.
Les agriculteurs ne sont pas les seuls intéressés. Interstellar Lab participe également à des tests avec des industriels pharmaceutiques, qui étudient la croissance de certaines espèces de plantes aux vertus médicinales dans un environnement artificiel.
Et les enjeux vont au-delà de notre chère planète : D’après Interstellar Lab, ce projet technologique renoue avec l'exploration spatiale. La startup rêve en effet de pouvoir embarquer son module dans des missions spatiales… et pourquoi pas, un jour, faire pousser des fraises sur Mars.
Bon, même si la NASA et le CNES ont eu vent du projet, on penche encore plus du côté de la science-fiction que de la réalité. D’ailleurs, la référence au film “Seul sur Mars” ne vous aura pas échappée. Dans ce récit, un astronaute, laissé pour mort sur la planète rouge, tente de cultiver sa propre nourriture pour survivre dans ce désert aride, bien inhospitalier.
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Tue, 27 Sep 2022 - 02min - 188 - Proof of work, ou proof of stake : quelles différences sur la blockchain ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous expliquela différence entre preuve de travail et preuve de participation, c'est à dire proof of work ou proof of stake en anglais.
Les techniques de preuve de travail et de preuve de participation, ou preuve d'enjeu, utilisent des algorithmes pour valider les échanges de crypto-monnaies ou leur création sur un réseau blockchain. En clair, ces deux méthodes utilisent des algorithmes pour sécuriser la blockchain lors des opérations de transactions.
Pour commencer, il faut dire que le fonctionnement des crypto-monnaies est décentralisé. C'est à dire que les transactions doivent être vérifiées par des ordinateurs situés à différents endroits. Le but, c'est de rendre la fraude difficile et très coûteuse, pour les pirates.
Ces méthodes obligent les participants à la blockchain de prouver qu'ils ont fourni une ressource, comme de l'énergie, de la puissance de calcul ou de l'argent, pour réaliser une transaction.
Alors quelle est la principale différence entre la preuve de travail et la preuve d'enjeu ? Et bien la manière dont l'algorithme de la blockchain qualifie et choisit les utilisateurs pour ajouter des transactions à la blockchain diffèrent selon que l'on utilise la preuve de travail ou la preuve de participation.
Dans le cas de la preuve de travail, l'algorithme utilise des problèmes complexes qui doivent être résolu par les machines des participants. Et donc la puissance des machines est fortement mise à contribution, surtout que les problèmes sont résolus par une succession d'essais et d'erreurs.
Et au fur et à mesure que le réseau de crypto-monnaies se développe, le temps de transaction peut ralentir car il nécessite encore plus d'énergie et encore plus de puissance.
Passons maintenant à la preuve de participation, dite aussi preuve d'enjeu.
Le système de preuve d'enjeu a été conçu pour être une alternative à la preuve de travail, en tenant compte de la consommation d'énergie, de l'impact environnemental et des capacités d'évolutivité.
La semaine dernière, le géant de la cryptomonnaie Ethereum a franchi le pas et a fait basculer son infrastructure technologique vers cet algorithme. La nouvelle infrastructure, appelée « The Merge », a réduit la consommation d'énergie d'Ethereum de 99 %.
Pourquoi ? Parce que dans ce cas, ce sont sont pas les ordinateurs les plus puissants qui reportent la mise, mais les validateurs de cryptomonnaie font leur apparition.
Alors là vous vous dites, mais qui sont ces validateur de cryptomonnaie ?
Et bien ce sont des utilisateurs de la blockchain qui possèdent déjà un certain montant de cryptomonnaie. Une partie de ce montant est alors utilisé comme caution pour leur permettre de valider une transaction. Et une fois la transaction validée, ils reçoivent un paiement pour service rendu.
Donc la principale différence entre proof of work et proof of stake, c'est que dans un réseau de preuve de travail, les utilisateurs sont récompensés pour leur puissance informatique, alors que dans un réseau de preuve d'enjeu, les détenteurs de cryptomonnaies sont récompensés pour leur mise.
Bien sûr, le principal problème de la preuve d'enjeu est l'important investissement initial nécessaire pour acheter une participation au réseau. Ceux qui ont le plus d'argent peuvent avoir le plus de contrôle en raison du poids de l'algorithme pour choisir le validateur.
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Mon, 26 Sep 2022 - 03min - 187 - Et si demain vous pouviez traduire ce que vous dit votre chat ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi l’IA peut être la clé de communication inter-espèces.
Du mammifère marin au petit rongeur, tous communiquent. Si la question du langage animal fascine depuis longtemps, la science moderne s’attèle à déchiffrer et comprendre les interactions des espèces animales.
Et c’est là que l’intelligence artificielle intervient. En fouillant des données en masse, les ordinateurs parviennent à retrouver des modèles que les humains mettraient beaucoup plus de temps à détecter.
Deux entrepreneurs de la Silicon Valley travaillent par exemple à décoder le langage non-humain avec “Earth Species Project”. Cette mission, présentée comme le Google Translate des cétacés et des primates, utilise l’IA pour examiner les ressorts de la communication animale. La méthode ? Elle se base sur une technique de machine learning, capable d’apprendre une représentation géométrique d’une langue entière.
C’est loin d’être une initiative isolée. Les médias ont aussi beaucoup parlé du projet de traduction des cétacés, nommé le “CETI”. Ce programme applique le machine learning et la robotique pour déchiffrer la communication du cachalot. Pour apprendre comment ils communiquent entre eux, les chercheurs tentent de collecter et d’identifier leurs bruits pour les faire correspondre avec leurs comportements.
Des robots nageurs autonomes et des réseaux d’hydrophones sont utilisés dans les fonds marins pour recueillir des données audio et vidéo.
Enfin, on peut également citer le projet “DeepSqueak”, tout droit sorti des cartons à la fac de Washington. Ce logiciel, qui doit son nom au deep learning, est capable d’analyser le langage des rongeurs.
Les souris et les rats communiquent socialement grâce à un riche répertoire de vocalisations ultrasoniques. Des systèmes construits à partir de réseaux neuronaux artificiels biomimétiques et "profonds" détectent et analysent des ultrasons. En un mot, DeepSqueak a été capable de réduire les faux positifs ainsi que le temps d'analyse, d'optimiser la classification automatique des syllabes et d'effectuer une analyse syntaxique automatique sur un nombre de syllabes donné.
Et peut-être qu'un jour nous aurons un Google Translate, ou une pierre de Rosette pour nos amis les bêtes.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Fri, 23 Sep 2022 - 02min - 186 - Pourquoi les sous-titres sont à la mode ?
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous expliquepourquoi les sous-titres sur les vidéos ont conquis le monde.
Vous avez un gamin de moins de 20 ans ? Et bien regardez le regarder une vidéo. En bas de son écran vous y verrez à coup sûr des sous-titres. Et ce n'est pas une exception.
Oui, les sous-titres sont devenus cool.
De plus en plus de téléspectateurs, surtout les plus jeunes, utilisent des outils qui transcrivent à l'écrit les dialogues des contenus. Et cela va des films aux vidéos courtes que l'on trouve sur TikTok.
Surtout, l'utilisation des sous-titres à changé. Jusqu'alors, en France, les sous-titres étaient utilisés pour regarder des contenus en version originale, c'est à dire dans une autre langue que celle du téléspectateur.
Désormais, tout le monde utilise des sous-titres pour regarder des vidéos dans une langue qu'ils comprennent parfaitement, et le succès de cette fonctionnalité va au delà des personnes malentendantes.
Alors pourquoi cette nouvelle mode, qui semble t-il est partie pour durer ? Et bien elle paraît désormais indispensable pour mieux comprendre l'audio, et surtout de faire plusieurs choses à la fois.
En clair, les sous-titres permettent aux spectateurs de mieux se concentrer sur ce qui se passe à l'écran à une époque où le temps d'attention se réduit de manière drastique.
Ce n'est donc pas par hasard que ces dernières années, Google a développé les options de sous-titrage automatique sur les appareils.
Mais c'est aussi la disponibilité des sous-titres qui par effet boomerang entraîne leur consommation. Longtemps, le travail de création des sous-titres a été une succession longue de tâches manuelles. Ce qui rendait la disponibilité des sous-titres fort rare. Mais récemment, l'intelligence artificielle a permis la diffusion de sous-titres automatiques dans des applications telles que YouTube, Facebook, TikTok ou encore Instagram.
Netflix de son côté propose en plus des sous-titres classiques une description du son et des sous-titres colorés pendant certaines scènes.
Et l'entreprise confirme que le nombre de personnes accédant aux sous-titres sur la plateforme a plus que doublé depuis 2017.
Et pour ceux qui cherchent des sous-titres pour les aider à mieux comprendre ce qui se passe à l'écran alors qu'ils sont dans un environnement bruyant, comme les transports en commun par exemple, l'une des dernières technologies à la mode vient d'être mise au point par Apple.
La fonction Live Captions, disponible avec MacOS Ventura et iOS 16 permet d'activer la transcription en direct de tout son, que ce soit lors d'appels FaceTime, dans une application de streaming vidéo ou simplement capté par le microphone de l'appareil.
Vous pouvez trouver cette fonctionnalité dans le menu Paramètres, puis Accessibilité.
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Thu, 22 Sep 2022 - 02min - 185 - Reconnaissance faciale : pourquoi le pouvoir iranien y pense pour contrôler les iraniennes
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignardet aujourd’hui je vous expliquecomment le pouvoir de Téhéran compte utiliser la reconnaissance faciale pour réprimer les iraniennes dans l'espace public.
En plein cœur de l'été, le 15 aout dernier, le très conservateur président iranien Ebrahim Raisi signait un nouveau décret pour codifier une fois de plus la tenue vestimentaire des femmes de son pays.
Sont notamment ciblées celles qui ne portent pas le hijab dans les lieux publics. Le hijab, c'est la tenue qui couvre l’ensemble du corps à l’exception du visage et des mains.
Depuis la révolution islamique de 1979 en Iran, la loi l'impose aux femmes. Mais ces deux dernières décennies, de nombreuses femmes ont bravé cet interdit en laissant apparaître une partie de leur chevelure.
L'innovation technologique est donc convoquée pour identifier et punir par une amende les récalcitrantes assure la presse iranienne.
Des caméras installées dans les lieux publics, comme le métro, permettraient de mettre en place ce système.
Ce nouveau tour de vis répond à une offensive tout aussi technologique des défenseurs des droits humains iraniens.
Le 12 juillet deriner, à l'occasion de la journée nationale du hijab et de la chasteté dans le calendrier officiel iranien, des militants avaient exhorté les iraniennes à publier des vidéos d'elles-mêmes en train d'enlever leur hijab en public.
Un appel entendu et qu'a payé cher une jeune femme de 28 ans. Filmée et dénoncée par la biais d'une vidéo, elle a été arrêtée, battue et forcée par la suite de s'excuser à la télévision iranienne.
La mise en place de la reconnaissance faciale est une étape technologique de plus pour cotrôler la population iranienne. Depuis 2015, l'Iran a introduit progressivement des cartes d'identité biométriques. Ces cartes embarquent une puce qui stocke des données telles que les scans de l'iris, les empreintes digitales et des photographies faciales.
Les autorités auraient donc aujourd'hui accès en base à tous les visages numérisés des iraniens. L'identification d'une personne dans une vidéo virale pourrait donc être identifiée en seulement quelques secondes.
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Wed, 21 Sep 2022 - 02min - 184 - Manque de semi-conducteurs : pourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Anne Mignard et aujourd’hui je vous expliquepourquoi la Russie pourrait échouer en Ukraine par manque de semi-conducteurs.
Six mois après le début du conflit, l'armée russe souffre selon de nombreux spécialistes d'un grave déficit technologique.
L'Ukraine assure que le Kremlin a même établi des listes d'achats dont il a besoin pour alimenter son effort de guerre.
Ce déficit est le résultat des sanctions imposées à la Russie par les alliés de Kiev.
Des sanctions qui empêchent les principaux fournisseurs mondiaux de puces et autres semi-conducteurs de fournir Moscou.
L'Ukraine assure par exemple que la Russie n'a quasiment plus de missiles hypersoniques, des armes dont la précision et l'exactitude sont due justement à ces puces électroniques embarquées. Impossible donc pour Moscou de renouveler ses stocks.
Dans le détail, en plus des puces et des semi-conducteurs, le manque d'approvisionnement touche aussi les transformateurs, les connecteurs, les boîtiers, les transistors, ou encore les isolants.
Des produits fabriqués par des entreprises installées aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à Taïwan ou encore au Japon.
on trouve dans cette liste des puces fabriquées par des entreprises américaines,
des entreprises telles que Intel, Microchip, Micron, Broadcom ou encore Texas Instruments.
Ces dernières années, la Russie a pourtant fait des stocks en raison de la détérioration de ses relations avec l'Occident.
Elle a aussi tenté de créer sa propre industrie de haute technologie.
Mais certains composants ne peuvent être remplacés par des alternatives maison.
Et puis la durée du conflit, qui ne devait durer que quelques semaines selon le Kremlin, pourrait avoir raison de ces stocks.
Face à cette difficile situation, les dirigeants russes tentent donc de trouver de nouvelles sources d'approvisionnement.
Tout d'abord en passant par des pays alliés, comme la Chine.
Pékin a déjà fourni à l'armée russe des équipements, comme des véhicules tout-terrain, des composants de drones ou encore de moteurs.
Et quoi de plus facile explique un spécialiste américain de la question
"La Chine et la Russie partagent une frontière de 4 300 kilomètres. Il n'y a absolument aucun moyen donc de détecter si ces puces passent d'un pays à l'autre"
Mais là aussi les composants les plus high-tech manquent à l'appel.
Car les États-Unis et l'Europe ont mis en place des régimes de licences pour empêcher les entreprises d'exporter de la technologie militaire à des clients jugés dangereux pour leur sécurité.
Moscou essaye donc aussi d'emprunter des chemins encore plus détournés.
Tout comme le font, depuis des années les gouvernements de pays bannis de la scène internationale comme la Corée du nord ou bien l'Iran.
Et cela passe essentiellement par l'achat de pièces sur des places
de marché en ligne, illégales.
Enfin, la Russie recherche si désespérément des semi-conducteurs pour son programme d'armement militaire, qu'elle en est venue à retirer les puces des lave-vaisselle et des réfrigérateurs, déclarait en mai dernier la secrétaire d'État américaine au commerce, Gina Raimondo.
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Tue, 20 Sep 2022 - 03min - 183 - Toutes les signatures électroniques ne se valent pas
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi les signatures électroniques n’ont pas toutes la même valeur juridique.
Les entreprises et administrations, qui dématérialisent leurs services, ont tout naturellement de plus en plus recours à des signatures électroniques, en lieu et place des bons vieux stylos.
Il n’existe pas une, mais plusieurs techniques pour approuver l’authenticité d’un document, et dans le même temps l’identité des signataires, selon les contraintes réglementaires et les risques de litiges identifiés.
On compte basiquement trois niveaux de sécurité, auxquels les professionnels peuvent se référer selon la nature des transactions et des contrats qu’ils ont entre les mains.
Le règlement sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques - dit aussi le règlement “eIDAS” - constitue la base juridique définissant ces niveaux de sécurité dans le marché européen.
Sans plus attendre, faisons l’inventaire. Au bas de l’échelle, on retrouve la signature dite “simple”. C’est la plus courante. Il peut s’agir par exemple d’une signature réalisée sur tablette, avec un stylet, celle que l’on retrouverait lors d’un état des lieux d’entrée et de sortie d’un logement, ou d’un devis.
Qui dit simplicité, dit aussi niveau de sécurité plus faible. Dans ce cas de figure, l’identité du signataire peut difficilement être garantie.
Un cran au-dessus, on retrouve la signature électronique dite “avancée”. Sa conformité ne fait pas non plus l’objet d’un audit par un tiers compétent et indépendant, donc toutes les garanties apportées par le prestataire sont là encore généralement déclaratives. Toutefois, les signatures avancées doivent en principe permettre d’identifier le signataire. Il peut s’agir par exemple d’une signature avec confirmation par code reçu par SMS sur un numéro de téléphone enregistré et lié à l’identité du signataire, ou alors une signature avec vérification de l’identité du signataire via l’envoi d’une copie de document d’identité.
Enfin, la troisième et dernière catégorie est la signature électronique dite “qualifiée”. Elle repose sur un certificat qualifié pour prouver l’identité du signataire, et utilise un dispositif de création de signature électronique qualifié, pour assurer la fiabilité des informations contenues dans le document à signer.
Ce dernier niveau sera privilégié lors d’un acte authentique comme les greffes des tribunaux notamment.
D’un point de vue juridique, seule la signature électronique qualifiée permet de disposer d’une présomption de fiabilité induisant un renversement de la charge de la preuve. Autrement dit, la signature électronique qualifiée est considérée comme équivalente à une signature manuscrite.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information recommande de réaliser une analyse des risques pour déterminer le niveau de signature électronique adapté. Cette analyse prend en compte plusieurs critères comme la vraisemblance du litige, la gravité du litige ou le type de document.
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Mon, 19 Sep 2022 - 03min - 182 - Surprise : Google arrête les ordinateurs portables
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi Google a décidé d'en finir avec les Pixelbook, ses ordinateurs portables équipés de Chrome OS.
Connaissez-vous le Pixelbook ? Le Pixelbook, c'est le PC portable de Google équipé du système d'exploitation maison Chrome OS. Vous l'aurez donc compris, le Pixelbook est donc un Chromebook.
Mais voici que Google vient d'annuler la conception et donc la fabrication de son prochain Pixelbook et a dissous l'équipe chargée de le construire.
La conception de l'appareil était très avancée dans son développement et il devait être commercialisé au début de 2023.
Alors pourquoi cet arrêt ? Et bien les programmes de réduction de coût internes chez Google semblent avoir eu raison du Pixelbook. Sundar Pichai, le PDG de Google, dit depuis des mois qu'il a l'intention de ralentir les embauches et de supprimer certains projets dans l'entreprise. Mais pour le Pixelbook, la décision est soudaine. Il y a encore quelques mois, Google prévoyait en effet de maintenir le Pixelbook à flot.
Mais le marché des Chromebook a changé depuis 2017, lorsque le premier Pixelbook avait été commercialisé. Surtout, la stratégie de Google vis à vis du hardware a toujours été déployée dans une logique d'évangélisation plus que de rentabilité.
Qu'il s'agisse des smartphones Pixel, des portables Pixelbook ou encore de la récente montre connectée Pixel Watch, le plan de Google en matière de matériel est de démontrer que ses systèmes d'exploitation, Android, Wear OS ou encore Chrome OS, étaient performants.
En bref, le matériel fabriqué par Google l'a toujours été pour garantir aux fabricants d'ordinateurs, de smartphones et de montre connectées que les logiciels de Google pouvaient être de bons produits.
Et pour Chrome OS, cela a marché ! En 2019, Acer, Asus et d'autres fournisseurs ont mis sur le marché des Chromebook de qualité, au point de constituer une alternative intéressante à Microsoft Windows.
Bref, Sundar Pichai a du se dire que la mission du Pixelbook était accomplie, et qu'il n'était pas forcément nécessaire de remettre le couvert.
Certes, Windows domine toujours le marché des systèmes d'exploitation pour ordinateur portable. Mais cette année, pour la première fois, IDC indique que le volume des appareils sous ChromeOS a dépassé celui des Mac d'Apple.
Et puis il semble bien que Google ait fort à faire sur d'autres catégories de matériel, avec les tablettes et les montres connectées. Et qui sait, relancer pour de bon les Google Glass, les lunettes connectées de Google qui n'ont elles jamais marché.
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Fri, 16 Sep 2022 - 02min - 181 - Quand la canicule fait tomber Twitter
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi la canicule fait vaciller Twitter, et la logique de redondance.
Outre des incendies géants, la Californie affronte en ce mois de septembre une chaleur extrême. Une chaleur qui vient de priver Twitter d'un de ses principaux centres de données. De quoi fragiliser le service. Car la redondance à aussi ses limites.
Et si une autre panne se produisait à cause de la chaleur, cela pourrait entraîner une panne de Twitter mentionne une note interne de l'entreprise, obtenue par CNN.
Twitter, comme toutes les grandes plateformes de médias sociaux, s'appuie sur des centres de données, c'est à dire des fermes de serveurs et de systèmes de stockage, pour assurer un fonctionnement constant, sur l'ensemble de la planète.
Et le contrôle de la température dans ces centres est essentiel pour éviter que les serveurs ne surchauffent et ne tombent en panne. Mais les systèmes de refroidissement sont très énergivores, d'autant plus énergivores que la température extérieure grimpe.
Et parfois, ils ne suffisent tout simplement pas. Et c'est la panne.
"Le 5 septembre, Twitter a connu la perte de sa région de centre de données de Sacramento - une ville du Nord de la Californie - en raison de conditions météorologiques extrêmes" a annoncé l'entreprise, qui note que cet événement sans précédent a entraîné l'arrêt total des équipements physiques.
Alors oui, le datacenter de Sacramento est redondé. C'est à dire que les informations stockées dans ce datacenter sont aussi présentes dans un autre datacenter. Mais il ne s'agit pas d'une simple sauvegarde de données. Quand on parle de redondance, il s'agit de la capacité à prendre la relève immédiatement en cas de panne. Et cela signifie que le site de redondance est aussi un site de production.
Mais à la suite de la panne de Sacramento, Twitter se trouve désormais dans un "état de non-redondance", explique la société. Concrètement, deux autres datacenter, situés à Atlanta et à Portland sont toujours opérationnels. Mais "si nous perdons l'un de ces centres de données restants, nous risquons de ne pas être en mesure de servir le trafic à tous les utilisateurs" avertit Twitter.
Et ce fonctionnement en mode désormais dégradé a aussi une incidence sur le fonctionnement de la DSI. Car oui, il est à présent en effet interdit de déployer des mises à jour non critiques sur Twitter, et ce jusqu'à ce que l'entreprise puisse rétablir complètement les services de son centre de données de Sacramento.
Cette situation inédite met en évidence la fragilité des plates-formes numériques face à l'évolution des conditions climatiques. Et vu l'importance qu'a pris Twitter dans le monde, pour relayer paroles publiques et privées, de tels risques auraient des conséquences importantes sur la configuration actuelle de la scène médiatique.
Pour économiser sur les coûts de refroidissement, certains acteurs de la tech placent désormais leurs centres de données dans des zones aux climats plus froids. Google, par exemple, a ouvert un centre de données en Finlande en 2011, et Meta a un centre dans le nord de la Suède depuis 2013.
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Thu, 15 Sep 2022 - 03min - 180 - OpenWallet : quand la Fondation Linux se pique de crypto
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi la Fondation Linux se pique de crypto et d'interopérabilité.
La Fondation Linux, garante du bon fonctionnement du système d'exploitation open source, vient d'annoncer une petite surprise, nommée OWF pour OpenWallet Foundation. Ce projet a pour objectif de favoriser l'interopérabilité des portefeuilles numériques, les fameux wallet qui servent par exemple à stocker les monnaies numériques telles que le Bitcoin et l'Ethereum.
Mais par portefeuilles numériques, l'industrie entend aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d'effectuer des transactions électroniques avec d'autres personnes et des entreprises.
Dans ce domaine, PayPal, Apple Wallet, ou encore Google Wallet comptent parmi les plus populaires. Ces outils permettent non seulement de payer, mais aussi de stocker des documents de toute nature. Apple, par exemple, permet désormais aux conducteurs de stocker leur permis de conduire sous forme numérique, sur leurs iPhones.
Cette volonté d'interopérabilité vient de Daniel Goldscheider, PDG de la startup d'open banking Yes.com. Et cette initiative vient de rallier plusieurs acteurs de l'industrie, et pas des moindres, à savoir Okta, Accenture, ou encore l'OpenID Foundation.
L'objectif avoué de l'OpenWallet Foundation est de permettre, et je cite, une "pluralité de portefeuilles basés sur un noyau commun".
De la même manière que les courriels et les SMS sont interopérables, l'OWF cherche à développer ce qu'il appelle un "moteur open source sécurisé et polyvalent" que tout le monde peut utiliser pour créer des portefeuilles numériques qui fonctionnent bien avec d'autres portefeuilles numériques.
La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques a toujours été un sujet récurrent dans le monde du numérique. Mais ces dernières années l'interopérabilité devient aussi un sujet réglementaire. Les organismes de réglementation du monde entier voient de plus en plus dans l'interopérabilité une moyen de soutenir la concurrence et de lutter contre des monopoles de fait.
Dans le cadre du nouveau texte européen du Digital Markets Act, dit DMA, l’Union européenne veut par exemple obliger les WhatsApp, iMessage et autres Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de moindre envergure.
Mais revenons à nos moutons. "L'infrastructure universelle de portefeuille numérique permettra de transporter des identités, de l'argent et des objets symbolisés d'un endroit à l'autre du monde numérique" fait savoir David Treat, qui dirige les projets de métavers et de blockchain chez Accenture. Et de prophétiser un changement massif de modèle d'entreprise du fait de ce virage technologique.
Reste que les pires ennemis de cette initiatives sont évidemment les géants technologiques, qui ont eux déjà des parts de marché très conséquentes dans le secteur des portefeuilles numériques, et n'ont aucun intérêt à ouvrir leur porte.
On voit mal comment Apple ou Google pourraient accueillir d'un bon œil cette initiative.
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Wed, 14 Sep 2022 - 03min - 179 - Après le binge watching, place au speed watching !
Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Pierre et aujourd’hui, je vais vous expliquer comment, et pourquoi, la tendance n’est plus seulement au binge watching sur les plateformes de streaming mais aussi au speed watching.
Vous connaissiez sans doute le binge watching, cette pratique qui consiste à visionner une série d’une traite sur les plateformes de streaming, mais avez-vous déjà entendu parler du speed watching ? Cette tendance, qui revient à accélérer le contenu que l’on consomme via une fonction dédiée pour gagner du temps fait aujourd’hui sensation chez les utilisateurs de grands portails audiovisuels au premier rang desquels figure bien sûr Youtube.
Si l’option permettant d’accélérer les vidéos à différentes vitesses est disponible sur le player de YouTube depuis une dizaine d’années, elle s’avère de plus en plus populaire, comme le note Neal Mohan, chef de produit chez la filiale de Google dans un récent post de blog. Si ce dernier ne s’éternise pas sur les chiffres, il fait toutefois valoir que grâce à cette lecture accélérée, les utilisateurs de la plateforme auraient “économisé” pas moins de 900 années de vidéos chaque jour.
Ce dernier note toutefois que le recours à cette fonctionnalité diffère selon les supports utilisés pour consulter Youtube. Si les utilisateurs regardent principalement leurs contenus à vitesse normale sur les télévisions connectées ou les consoles de jeux, ceux qui accèdent à la plateforme via leur ordinateur consomment en majorité leurs vidéos à vitesse doublée, contre une vitesse multipliée par 1,5 pour ceux utilisant leurs smartphones pour se connecter à Youtube.
Autre phénomène intéressant, les équipes de Google font remarquer que la vitesse moyenne de lecture accélère au fil de la journée. Le matin au réveil, la vitesse reste normale. Puis, celle-ci augmente lorsque la journée de travail commence. YouTube note ensuite une légère baisse de l’utilisation entre 19h et 20h au moment du dîner, avant une reprise qui dure globalement jusqu’à 1h du matin chez les internautes adeptes d’une vitesse multipliée par 1,5.
Si cette tendance en dit long sur les nouveaux modes de consommation de contenus sur les grandes plateformes de streaming, elle constitue aussi une opportunité pour les créateurs de contenus. A eux de produire de nouveaux formats créatifs pour surfer sur l’attrait des nouvelles générations de spectateurs pour la vitesse.
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Tue, 13 Sep 2022 - 02min - 178 - DMA / DSA : l'Europe tente une approche diplomatique de la Silicon Valley
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi l'Union Européenne implante un bureau à San Francisco, à quelques encablures de la Silicon Valley.
L'Union Européenne ouvre un nouveau bureau à San Francisco, à quelques kilomètres de la Silicon Valley. Et dans quels locaux ce bureau est-il donc situé ? Et bien dans le consulat d'Irlande.
L'Irlande est le pays européen favori des GAFA et des entreprises américaines de technologie. Pourquoi ? Parce que ces entreprises domicilient leurs filiales européennes en Irlande pour bénéficier d'un niveau de taxe faible.
Comment ? Et bien via la fameuse technique de la doublette irlandaise. C'est à dire une stratégie d'évitement fiscal utilisé par certaines sociétés multinationales pour réduire leur impôt sur les sociétés. Dès la fin des années 80, la structure d’imposition en doublette irlandaise a été mise en oeuvre par des sociétés comme Apple, qui a été une des premières à mettre en place le principe.
Reste que l'objectif de ce nouveau bureau est de renforcer la diplomatie numérique de l'Union Européenne. Et cela est un défi de taille.
Le bureau est dirigé par le néerlandais Gerard de Graaf, un fonctionnaire européen de premier plan qui a joué un rôle crucial dans la mise en oeuvre du Digital Markets Act et du Digital Services Act, dits DMA et DSA.
Ces textes européens législatifs historiques, adoptés en juillet dernier, visent à limiter le pouvoir des grandes entreprises technologiques et à rendre l'internet plus sûr. Ils doivent entrer en vigueur en 2023.
Il est donc compréhensible que l’une des principales tâches de ce nouveau bureau, inauguré le 1er septembre, soit de veiller à ce que les relations avec les géants américains de la technologie restent constructives plutôt que conflictuelles sur ce terrain.
Ce rôle pourrait être crucial dans le cas du DMA. Car ce texte permet un dialogue réglementaire entre la Commission européenne et les grandes entreprises technologiques concernées, les fameux « contrôleurs d’accès », dits gatekeepers en anglais.
Surtout que certaines des obligations du DMA touchent au modèle d’entreprise même des sociétés concernées. Gerard de Graaf donne sur ce point l’exemple des systèmes d’exploitation qui devront s’ouvrir à d’autres App Store que ceux de leurs éditeurs.
Il faut donc travailler à ce que ces sociétés intègrent mieux les nouvelles contraintes juridiques européennes dans leur mode de fonctionnement.
Cette inauguration fait suite à la visite il y a quelques semaines d'un groupe de députés européens aux États-Unis pour s'entretenir avec des entreprises technologiques telles que Google, Meta, Apple, Airbnb, eBay, PayPal ou encore Uber.
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Mon, 12 Sep 2022 - 02min - 177 - Signal recrute une ex-Google pour tenter de gagner de l'argent
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique comment l'application de messagerie Signal va enfin tenter de gagner de l'argent.
L'application de messagerie Signal vient d'embaucher Meredith Whittaker, une ancienne responsable du géant de la tech Google. Et ce n'est pas sur un petit poste puisqu'elle devient la première présidente de Signal.
Reste que son objectif est très très ambitieux. Elle a pour mission ni plus ni moins de convaincre les utilisateurs de Signal de payer pour continuer à utiliser cette application pour l'heure gratuite.
Signal est une application de messagerie comme WhatsApp ou Messenger. Sa réputation s'est construite sur la sécurité des échanges, et un chiffrement soit disant à toute épreuve.
Signal propose en effet un chiffrement de bout en bout pour les discussions de groupe par texte, voix et vidéo, ne collecte ni ne stocke d'informations sensibles et ne conserve pas de sauvegardes de vos données sur ses serveurs.
Un point de différenciation important vis à vis d'une concurrence acharnée sur le secteur des messageries. La plupart des concurrents de Signal utilisent en effet les données personnelles des utilisateurs pour gagner de l'argent.
L'application a d'ailleurs connu un pic massif de téléchargements l'année dernière quand WhatsApp a modifié sa politique d'utilisation pour collecter des données sur les interactions de ses utilisateurs.
A noter par ailleurs que Signal est gérée par une organisation à but non lucratif. Mais à présent, il faut bien gagner de l'argent.
Surtout que si Signal compte actuellement 140,9 millions de téléchargements sur l'App Store et Google Play, ses concurrents sont loins devant. WhatsApp a dépassé les 2 milliards de téléchargements en 2019. Telegram de son côté a dépassé le milliard de téléchargements en 2021.
Dans une interview, Meredith Whittaker a déclaré prévoir de se concentrer sur l'autofinancement, et ce grâce aux petits dons de millions d'utilisateurs. "Cela coûte des dizaines de millions de dollars par an pour développer et maintenir une application comme Signal" explique t-elle.
Car oui, comme le sait très bien Meredith Whittaker avec son expérience chez Google, quand c'est gratuit, c'est vous le produit.
La seule façon donc d'échapper à une technologie qui gagne de l'argent grâce à vos données est de payer pour des produits qui n'en gagnent pas, dit Mme Whittaker. Une alternative à la collecte de données n'existe que si la communauté des personnes qui en dépendent "donne un petit coup de pouce", dit-elle.
Au delà de son pedigree chez Google, Meredith Whittaker, qui est membre du conseil d'administration de Signal depuis 2020, s'est fait connaître pour son discours parfois critique sur la mise en place des nouvelles technologies dans les entreprises. Elle a cofondé le AI Now Institute, un centre de recherche pour sensibiliser aux implications sociales de l'intelligence artificielle.
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Fri, 09 Sep 2022 - 03min - 176 - Pourquoi Snap passe déjà le Web3 à la trappe
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui, je vous explique pourquoi l’éditeur de l’application Snapchat se débarrasse fissa de ses tout récents projets autour du concept de Web3.
Snap, l'éditeur de l'application préférée des adolescents, Snapchat, vient de passer ses projets de Web3 par la fenêtre, quelques mois à peine après s'être intéressé au sujet.
La société californienne vient de déclarer réduire de 20 % le nombre de ses employés et diminuer les investissements dans tous les projets qui ne contribuent pas directement à ce que le PDG Evan Spiegel décrit comme les trois priorités stratégiques de l'entreprise, à savoir : la croissance de la communauté, la croissance des revenus et la réalité augmentée.
Conséquence de ce recentrage sur les fondamentaux, exit les projets de Web3.
Alors là peut-être que vous vous dites, "mais qu'est ce que c'est que le Web3 ?" Et bien pour le savoir, je vous invite à écouter un épisode du ZDTech de janvier dernier nommé malicieusement "Ce que n'est pas le Web3". Vous y apprendez, en creux, ce que recouvre ce concept.
Un désormais ex-employé de Snap, qui avait monté l'an passé une équipe dédiée sur ce sujet, très lié à celui de la propriété numérique, affirme que tout son pôle à été récemment "mis en veilleuse".
Et le metavers alors ? Oui car un des enjeux du Web3, outre les crypto-monnaies et les NFT, les fameux non-fungible token, est la visualisation des univers virtuels. Et quoi de mieux que la réalité virtuelle et la réalité augmentée pour faire apparaître aux yeux des clients et des utilisateurs ces fameux univers ?
Et bien non. Snap affirme désormais que "les premières explorations dans l'espace web3 représentent un projet qui ne contribue pas directement à notre priorité et à notre investissement dans la réalité augmentée". Donc oui à la réalité aumgentée, notamment via les fameuses lunettes de Snapchat, les fameuses Spectacles. Mais plus question de mélanger univers virtuels et réalité augmentée.
Ce retournement de stratégie ne fera évidemment pas que des heureux. Plusieurs créateurs de jetons non fongibles avaient déjà travaillé avec Snap pour lancer des filtres de réalité augmentée, connus sous le nom de Lenses. Des filtres qui permettaient de créer des photos et des vidéos qui mettaient en valeur leurs NFT en 3D.
Alors est-ce déjà la fin du Web3. Non. D'autres sociétés persistent dans l'exploration de ce nouvel espace, pour l'heure admettons le fort mal défini.Meta, l'éditeur de Facebook et Instagram, grand rival de Snap, poursuit ses efforts en la matière, après avoir adopté en début d'année le nom de Meta pour refléter cette nouvelle direction.
La société construit une plateforme de réalité virtuelle appelée Horizon Worlds. Et YouTube, filiale d'Alphabet, a également annoncé recruter un responsable du web3 en début d'année.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Thu, 08 Sep 2022 - 03min - 175 - Intelligence artificielle : Ces 5 domaines où tout va changer (ou presque)
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous parle de ces cinq domaines où l’intelligence artificielle aura une grande influence dans les prochaines années.
L’IA transforme le mode de fonctionnement des entreprises de nombreuses manières. Mais dans certains secteurs d’activité, plus que d’autres, les applications de l’IA sont particulièrement saisissantes.
C’est le constat que dresse le cabinet McKinsey, qui examine dans un rapport les applications de l’IA, dans 5 secteurs d’activité en particulier : la santé, l’agriculture, le retail, l’immobilier et l’éducation.
Pour ce qui est du domaine de la santé, cette petite révolution de l’IA n’est pas nouvelle. De la reconnaissance automatisée des pathologies à la chirurgie assistée par robot, la technologie semble être partout. Loin de remplacer totalement les médecins, l’IA aidera simplement les professionnels de santé à remplir leur rôle plus efficacement.
Deuxième domaine où l’IA aura un fort impact, d’après le rapport, c’est l’agriculture. Là aussi, l’IA a le potentiel d'optimiser la production. Et comment ? A grand renfort d’automatisation, de robotisation et de manipulation des données, nous explique le cabinet d’analyse.
Pour prendre un exemple concret, la technologie peut permettre de soutenir l’agriculture dite de “précision” - un terme qui désigne l’adaptation des intrants de culture aux besoins précis de l’exploitation. L’IA rend cela possible en collectant des données et en identifiant des modèles qui aident les agriculteurs à mieux comprendre ce qui doit être mis en œuvre et en quelle quantité.
On peut aussi penser à certains équipements d’agriculteurs, qui peuvent être automatisés, comme les tracteurs sans conducteurs.
Après l’agriculture et la santé, le retail est un autre secteur friand des applications de l’IA. Le machine learning peut aider les commerçants à comprendre les habitudes de consommation pour ajuster leur offre en conséquence et pousser des recommandations personnalisées. C’est en travaillant la donnée que les entreprises peuvent aussi mieux gérer les stocks et prévenir les défaillances sur les chaînes d’approvisionnement.
Si on regarde maintenant le domaine de l’immobilier, les applications de ll’IA sont là aussi attendues au tournant. Pour acheter ou vendre un bien immobilier, vous avez sans doute déjà reçu des recommandations automatisées. L’IA s’avère aussi être une aide précieuse pour aider les promoteurs à effectuer des analyses de marché, gérer les risques et la volatilité des prix.
Enfin, et pour compléter le tableau, le monde de l’éducation n’est pas en reste non plus. Et oui, l’éducation 2.0 passera également par des méthodes novatrices, comme des programmes de cours de plus en plus plus personnalisés, pour mieux tenir compte des besoins d’apprentissage individuels.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées.
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Wed, 07 Sep 2022 - 03min - 174 - La migration vers le cloud, une étape stratégique pour les entreprises
Faisant face aux nouveaux modes de travail et de manière générale à la transformation numérique, les entreprises se tournent vers le cloud. Cette technologie leur offre, en effet, plus de souplesse et de résilience dans le transport, le stockage et la sécurisation des données. Tout l’enjeu sera pour les entreprises de réussir leur mutation !
Expert de la Transformation Numérique Sécurisée chez Orange Business Services, Franck Morales pilote le programme en charge des solutions d’infrastructures sécurisées dédiées à la transformation des entreprises et explique leur rôle primordial.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tue, 06 Sep 2022 - 02min
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