Ici Sud Ouest

On n’est pas sérieux quand on a 12 ans… Enfin c’est ce qu'on pensait, jusqu’à franchir les portes du collège François Mauriac de Sainte Eulalie, à côté de Bordeaux, pour tendre le micro à une classe de cinquième et leur demander : c’est quoi, pour vous, la discrimination ?

Première partie de réponse, dans cet épisode d'Ici Sud Ouest, le podcast de témoignages de la rédaction de Sud Ouest.

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Dans le précédent épisode, nous avons quitté Michel Guérard, chef de génie, au moment où il venait de rencontrer sa femme Christine Barthélémy, dans les années 70. Une rencontre qui changera sa vie, sa carrière et le mènera à Eugénie les Bains dans les Landes, là où il n’aurait certainement jamais atterri sans elle. Là, aussi, où il a obtenu les 3 étoiles au guide Michelin en 1977, pour ne plus jamais les perdre.

C’est cette deuxième partie de son parcours d’exception que le chef raconte, aux micros de Kevin Leroy et Odile Faure.

Montage : Maud Rieu

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Est-il nécessaire de présenter Michel Guérard ? Chef de génie, inventeur de la cuisine minceur, pionnier de la nouvelle cuisine et triplement étoilé, sans interruption, depuis 1977 avec son établissement d’Eugénie Les Bains dans les Landes… Mais Michel Guérard est aussi un homme doux et rieur, avec qui nous avons eu la chance de passer une heure pour revenir sur les grands moments de sa carrière.

Dans cette première partie, il raconte le début de son parcours, de la découverte d’une vocation à sa rencontre avec sa femme Christine Barthélémy, ses années de jeunesse festives, en région parisienne, qu’il détaille au micro de Kevin Leroy et Odile Faure. 

Montage : Maud Rieu

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Haris a aujourd'hui 33 ans. Né prématuré, il souffre, dans son enfance, de problèmes d'équilibre et se déplace en fauteuil roulant. A 16 ans, Haris doit encore subir une opération, « une intervention bénigne des pieds, un basique en orthopédie ». L’adolescent n’est pas inquiet, il en est déjà à sa 14e ou 15e opération. Mais une erreur de dosage d'anesthésiant provoque un arrêt cardiaque. S'en suit une expérience de mort imminente dont il garde des souvenirs précis et qui l'a métamorphosé. Il raconte son histoire, au micro de Sophie Carbonnel.

Prise de son et montage : Sophie Carbonnel

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Sylvie Gérard tenait un snack dans l’Allier, à Monetay. Elle avait 30 ans. Un matin de mars, elle décide d’aller acheter de la peinture. « Sur la grande route nationale, je veux tourner à gauche et je suis percutée de plein fouet par une voiture. » Sylvie est en morceaux, défigurée, victime d’un terrible traumatisme crânien. « Tout d’un coup, je me suis mise à tout voir, l’accident, la voiture, la nature, mon snack. j’avais une vision à 360°. Je ne me suis pas tout de suite reconnue. Je me suis dit, « oula, ça a dû taper fort ! ». J’étais bien, je me trouvais dans un endroit agréable. Je voyais une clarté au fond, vers laquelle je me dirigeais et puis une douleur violente a tout arrêté. » Sylvie Gérard vient d’être réanimée par les pompiers. Elle mettra du temps avant de comprendre qu'elle a vécu une expérience de mort imminente, qui changera sa vie à jamais.

Sylvie Gérard raconte cette expérience au micro de Sophie Carbonnel. Ce témoignage est un élément d'un reportage écrit, audio et video à retrouver sur Sudouest.fr et intitulé "Ils sont allés aux frontières de la mort".

Prise de son et montage : Sophie Carbonnel

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Il est difficile, l’art de la plaidoirie, ce mélange d’émotion, d’humanité et de rigueur imposée par le droit.

En 2019, maître Charlotte de Bastos Valente assistait la famille de Noëlle Malbec lors du procès de son meurtrier. Trois ans plus tôt, cette femme avait été tuée par son conjoint de 20 coups de couteau. 

Au moment des plaidoiries, Maitre Charlotte de Bastos Valente a prononcé un texte qui a bouleversé l’assistance et dont les enfants parlent encore. Faute d’avoir retrouvé ses notes, elle a accepté de plonger dans sa mémoire pour en restituer l’esprit. 

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Prise de son : Mathilde Curien et Maud Rieu

Montage : Maud Rieu

Musique : Midnight letter et Neige/I did acid with Caroline, de Dionysos (merci à Mathias Malzieu pour la permission d'utiliser ces musiques)

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Arnaud et Guillaume Malbec ont grandi dans ce qu’on appelle une famille ordinaire, sans histoire, une de celles où les visages n’affichent que des sourires sur les photos. Un jour de 2016, pourtant, ils ont franchi la porte d’un cabinet d’avocats à Agen : leur père venait de tuer leur mère de 20 coups de couteau sur fond de soupçons d’empoisonnement.  

Ils se sont retrouvés plongés dans une machine judiciaire qu’ils ne connaissaient pas. Maitre Edouard Martial, tenor du barreau, les a assistés et a accepté de décrypter cette affaire.

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Entretien : Mathilde Curien

Prise de son et montage : Maud Rieu

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C’est un dimanche de Pâques, le 4 avril 1999. Zahoua Hacini, Derradji de son nom d’épouse, a 50 ans. Elle a récupéré son fils de 10 ans pour l’amener au cinéma. Il est le benjamin de 5 enfants, le seul garçon de la fratrie, le seul à vivre chez son père depuis le divorce des parents. Ses grandes soeurs, elles, sont indépendantes.

Il est 13h30. Zahoua est avec son fils dans la rue, en plein Bordeaux, quand son ex-mari, qui la pistait, arrive. Il la gifle, la pousse, elle tombe, face contre terre. Il sort une arme et lui tire une balle dans la nuque, sous les yeux de leur enfant. Elle mourra dans la nuit.

Maitre Christine Maze, l’actuelle bâtonnière de Bordeaux, et son ancien associé Maitre Francis Delom, avaient assisté Zahoua Hacini dans la procédure de divorce. Ce sont eux qui ont représenté les parties civiles lors des deux procès aux assises suite au féminicide. Maitre Christine Maze nous a reçus, pour raconter cette affaire qui l’a bouleversée et a transformé sa carrière. 

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Entretien et prise de son : Aude Ferbos

Montage : Maud Rieu

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Salima a 21 ans. En 2019, celui qu'elle appelait son papi a tué sa grand-mère dans son sommeil avant de se suicider. Chantal Monté avait 72 ans et lui 90. Depuis, Salima, sa mère et sa tante cherchent des réponses qu'elles n'auront jamais. La mort du criminel a éteint tout espoir d'enquête. Elle a aussi mené à une situation kafkaïenne pour la succession et a compliqué le travail de deuil. Salima a accepté de nous raconter son histoire.

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Prise de son, entretien : Carole Suhas

Montage : Maud Rieu

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Le 12 octobre 2012, Martine et Patrick Meunier ont perdu leur fille Peggy, tuée par son conjoint. A la peine de ce décès s'est ajouté un combat, pour obtenir la garde de leur petit-fils qui avait alors 6 ans. Presque 10 ans après ce féminicide, ils ne sont toujours pas sortis des démarches judiciaires. Ils racontent.

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Prise de son & entretien : Elisa Artigue-Cazcarra

Montage : Elisa Artigue-Cazcarra assistée de Maud Rieu

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Le 10 octobre 2012, Peggy Meunier doit démarrer une nouvelle vie. Ce jour-là, cette enseignante de 37 ans va annoncer à son conjoint Michel Le Lièvre qu’elle le quitte, pour de bon, après 8 ans de relation conflictuelle. Trop de disputes, trop de cris, elle n’en peut plus. 

Ce 10 octobre 2012, Michel est chez Peggy : ils ne vivent pas sous le même toit. Il est environ 14 heures quand les voisins de Peggy entendent des cris, puis plus rien. La police arrive rapidement sur les lieux et découvre Peggy inconsciente, allongée sur le sol dans la salle de séjour. Michel l’a étranglée. Il est interpellé et placé en garde à vue. Peggy meurt à l’hôpital, 3 jours plus tard. Elle avait deux enfants : un de 8 ans, né d'une première union avec Laurent, et un de 6 ans, né de sa relation avec Michel.

En 2017, Michel Le Lièvre a été condamné à seize ans de réclusion criminelle. Dix ans après ce féminicide, nous avons retrouvé une des meilleures amies de Peggy. Corinne Bach a accepté de nous raconter leur amitié et cet engrenage fatal qui a mené à la disparition d’une femme dont la vie s’est arrêté le jour où elle devait redémarrer. 

Cet épisode fait partie d'une série de témoignages de proches de victimes de féminicides. Sud Ouest s’engage contre les violences faites aux femmes en relatant les vies de six femmes tuées par leur conjoint dans la région. A retrouver sur Sudouest.fr.

Entretien : Elisa Artigue-Cazcarra

Prise de son et montage : Maud Rieu

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L’amour mérite bien qu’on s’y attarde deux fois : comme dans l’épisode précédent, on vous raconte des histoires d’amour et même de mariage qui se sont nouées en blanc et rouge.

Il y a l'histoire de Michel et Emilie, qui, en 2015, ont vécu au balcon de la mairie qui a changé leur vie. Et celle de la famille Hachaguer qui a une particularité : sur deux générations, on rencontre l'amour aux fêtes de Bayonne...

Prise de son : Sophie Serhani

Réalisation : Sophie Serhani et Maud Rieu

Montage : Maud Rieu

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Pour terminer cette série sur les fêtes de Bayonne, on a voulu consacrer deux épisodes à l'amour. Pourquoi ? Les fêtes de Bayonne, comme l'amour, poussent à l'impossible. Ici on danse, on chante, on fait tomber les masques et on se laisse aller à rêver. Rien de mieux pour provoquer les rencontres et pourquoi pas celle avec l'homme ou la femme de sa vie.

Dans cet épisode, Julie et Fermin nous raconte leur histoire, débutée en blanc et rouge pendant les fêtes de Bayonne 2008, une histoire pleine de rebondissements, qui a continué à des milliers de kilomètres pour mieux revenir là où tout a commencé.

Réalisation : Sophie Serhani et Maud Rieu

Prise de son : Sophie Serhani

Montage : Maud Rieu

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Difficile de nier l'évidence : oui, aux fêtes de Bayonne l'alcool coule à flots, amenant son lot de faits-divers. Agressions sexistes et sexuelles, bagarres, blessures font malheureusement partie de l'événement. Mais dans cet épisode, on vous raconte comment une association féministe forme les cafetiers et peñas à bien réagir face à une victime d'agression, et comment l'hôpital s'organise pour prendre en charge les blessés, devenant un modèle national.

Bonne écoute !

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Quelles sont les retombées économiques des fêtes de Bayonne sur la ville et les alentours ? C'est la question à la quelle nous avons voulu répondre mais ça s'est avéré plus compliqué que prévu...

Dans cet épisode, on va donc parler d'argent : celui qui profite à la zone et celui dépensé par la ville pour organiser les fêtes, avec un débat qui secoue Bayonne depuis plusieurs années : la mise en place d'un bracelet payant.

Prise de son, réalisation et montage : Maud Rieu

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Quand on dit musique aux fêtes de Bayonne, on pense à tous ces tubes incontournables que l'on entend partout et tout le temps. Mais allons plus loin que les classiques peña Baiona et autres Paquito chocolatero.

Dans cet épisode, on va voir comment la musique a pu, dans les années 60, donner un nouveau souffle à ces fêtes, et comment depuis le sujet est devenu stratégique, sensible voire même source de débats !

On vous raconte entre autres l'histoire de la première banda des fêtes, mais aussi celle des badges anti Sardou et des fêtes de Bayonne alternatives, bulle festive en plein coeur de la ville. Et oui, vous entendrez quand même un peu la peña Baiona et le Paquito chocolatero...

Prise de son, réalisation et montage : Maud Rieu

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Pendant les fêtes de Bayonne, le roi Léon règne sur la ville et le peuple prend le pouvoir. Tous les derniers mercredis de juillet, la cérémonie d'ouverture est millimétrée, ritualisée, pour que le roi prenne sa place au balcon.

Dans cet épisode, on vous amène dans les secrets du Roi Léon et de cette cérémonie, avec, entre autres, une rencontre avec l'habilleuse attitrée de Léon mais aussi Frédéric Beigbeder qui raconte comment il s'est ridiculisé face à la foule de festayres.

Bonne écoute !

Prise de son, réalisation et montage : Maud RIEU

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Quand on dit fêtes de Bayonne, le monde se divise en deux camps : ceux qui trouvent que ça n'est qu'une beuverie à ciel ouvert et ceux qui vous assurent le contraire. Pour les habitants du coin, elles sont en effet bien plus que cinq jours où tout (ou presque) est permis.

Dans cet épisode, on leur a donné la parole pour comprendre ce que ces fêtes représentent pour Bayonne et les alentours et comment l'investissement des habitants explique, en partie, le succès de cet événement.

Prise de son, réalisation et montage : Maud Rieu

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Les fêtes de Bayonne sont nées grâce à une histoire d'amitié quand en 1932, six copains bayonnais se sont dit : "Si on organisait ici des fêtes comme celles de Pampelune ?"

Pour commencer cette série de podcast, j’ai donc voulu raconter une histoire d’amitié, qui unit une quinzaine de presque quinquagénaires, soudés autour d’un drame survenu il y a une trentaine d’années. Depuis 25 ans, ils se retrouvent en blanc et rouge à Bayonne comme un pèlerinage au nom de leur relation. 

Ils vivent disséminés entre Bayonne, Casteljaloux dans le Lot et Garonne, Ambérieu en Bugey, entre Lyon et Oyonnax, et même l’île de la réunion. 

Au micro ou par téléphone, ils m’ont raconté leur histoire.

Prise de son, montage, réalisation : Maud Rieu

Musique : Arain-arin par Le Garazi Philantropik(e) Orkestra (Agorila)

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Cette année, les fêtes de Bayonne ont 90 ans et à cette occasion, j’ai eu envie de vous raconter ces fêtes autrement, de les décortiquer, de vous en dévoiler les coulisses et vous faire rencontrer celles et ceux qui les font.

En huit épisodes, vous entendrez une belle histoire d’amitié, vous comprendrez ce que ces fêtes représentent pour les Bayonnais, vous saurez tout sur le Roi Léon et la cérémonie d’ouverture, vous comprendrez en quoi la musique est indispensable et surtout stratégique. On vous parlera d’argent, d’abus mais aussi d’amour.

Alors rendez-vous tout le mois de juillet dans En rouge et blanc, un podcast de la rédaction de Sud Ouest disponible sur toutes les plateformes d’écoute…

Réalisation, prise de son et montage : Maud Rieu

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Il faut parfois savoir se remettre en question et accepter d'être mis de côté, quand on doit transmettre une entreprise. La charpenterie Zurlan en est l'exemple parfait : Betti Bidart, son ancien patron, a choisi de transmettre à un groupe de cinq salariés, organisés en coopérative dans laquelle Betti pensait rester. Mais tout était compliqué, jusqu'à ce qu'un jour, Betti Birdart propose de se retirer. "Oui, il vaut mieux", ont répondu les cinq. Betti l'a accepté, s'est peu à peu retiré, jusqu'à ce qu'un jour, une inondation ravage l'atelier...

Quelques années plus tard et dans les rires, Betti, Xan Curutcharry et Bixente Videgain, deux des coopérateurs, racontent cette passation mouvementée.

Cet épisode fait partie de la série Témoins de passage, qui raconte quatre histoires de transmission au Pays basque.

Prise de son : Maud et Linda Rieu

Montage : Maud Rieu

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D'un côté Jean-Denis, agriculteur de père en fils, adepte d'une vision conventionnelle du métier. De l'autre, Hélène, jeune bretonne qui privilégie l'agriculture bio. En 2017, elle a passé une année de test dans la ferme de Jean-Denis et sa femme, aujourd'hui décédée, qui voulaient prendre leur retraite. Il a fallu s'ajuster, s'apprivoiser, trouver un terrain d'entente, mais en quelques années, ça a fonctionné. « On se contrarie parce qu’on ne voit pas les choses pareil, mais c’est sans se fâcher. On finit par être d’accord. Pas sur tout, mais sur beaucoup ! »

Ensemble, ils racontent cette transmission, entre chamailleries et complicité.

Cet épisode fait partie de la série Témoins de passage, qui raconte quatre histoires de transmission au Pays basque.

Prise de son : Maud et Linda Rieu

Montage : Maud Rieu

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Dans la famille Hastoy, Albert, le père, fait office de « mouton noir » : il est le seul à ne pas bien maîtriser le basque parce que ses parents ne lui ont pas transmis. Sa femme, Aña, apprend le basque dès son plus jeune âge et attend son entrée à l’école pour commencer à parler le français. Le couple donne naissance à trois enfants, et une question évidente se pose : comment transmettre le basque avec un père qui ne le maîtrise pas ? 

En 1978, ils se lancent dans une aventure osée, au vu du contexte politique de l'époque, marqué par des attentats sur le territoire basque. "Il y avait un grain de folie" commente leur fils Dominique.

Les deux générations racontent comment cette initiative ponctuelle en cachait une plus importante : sauver une culture en déclin.

Cet épisode fait partie de la série Témoins de passage, qui raconte quatre histoires de transmission au Pays basque.

Prise de son : Maud et Linda Rieu

Montage : Maud Rieu

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« Ce qui est fabuleux, c’est qu’il y a de la fraîcheur qui arrive. » Ca, c'est Pierre Chilo qui le dit quand on lui demande ce que ça lui fait de transmettre son hôtel restaurant à ses enfants. Pierre a lui même pris la succession de ses parents en cuisine et à la tête de l'établissement Chilo, à Barcus, au Pays basque, il y a plusieurs décennies. Avec sa femme Martine, ils ont complètement changé l'esprit du lieu, non sans mal : il a fallu surmonter le poids des qu'en dira-t-on.

Maintenant, ils vont léguer l'établissement à deux de leurs enfants, Marina et Arnaud, qui n'avaient pourtant pas prévu de le reprendre.

Mais comment ça se passe, une transmission en famille ? Est-ce que c'est plus facile de s'entendre quand on se connaît si bien ?

Ils racontent, avec le sourire et beaucoup de complicité.

Cet épisode fait partie de la série "Témoins de passage", qui raconte quatre histoires de transmission au Pays basque.

Prise de son : Maud et Linda Rieu

Montage : Maud Rieu

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Ici Sud Ouest

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Viviana Gonzalez est une femme transgenre argentine au parcours tristement typique. Elle a quitté l'école à 13 ans, victime de harcèlement et a dû se prostituer pendant des années pour avoir une chance de survivre. Seul rayon de soleil dans sa vie : le taekwondo, sport dont elle est devenue championne nationale. Un jour, à 40 ans, elle a franchi les portes de la Mocha Celis, école de la deuxième chance de Buenos Aires où la grande majorité des élèves sont transgenres. Et enfin, elle a pu rêver à un avenir meilleur.

Elle raconte son parcours dans cet épisode d'Ici Sud Ouest, le podcast de témoignages de la rédaction de "Sud Ouest". Ce podcast est un élément d'un long reportage sur les personnes transgenres en Argentine, disponible sur notre site internet.

Réalisation et montage : Maud Rieu

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En Argentine, Gabriela Mansilla est connue comme "la maman de Luana", devenue à 6 ans la première petite fille transgenre à avoir pu changer d'identité sur ses papiers sans avoir recours à un tribunal". Dans ce pays, depuis 2012, cette démarche est possible en ne remplissant qu'un formulaire administratif.

J'ai rencontré Gabriela Mansilla en 2017, dans sa maison en banlieue de Buenos Aires. En s'appuyant sur des extraits de son livre "Je suis une fille, je suis une princesse", dans lequel elle raconte son parcours entre le moment où son enfant a verbalisé qu'elle était une fille et non pas un garçon, malgré son pénis, et l'obtention des nouveaux papiers de Luana portant la mention "féminin", en 2013.

Cet épisode de "Ici Sud Ouest" fait partie d'un reportage plus complet sur les personnes transgenres en Argentine. Une communauté qui s'est battue et continue à le faire, pour être enfin acceptée dans la société, transformant le pays en pionnier sur les droits des personnes transgenres.

Réalisation et montage : Maud Rieu

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Réalisation : Marine Ditta

Musique : Sud Ouest/Getasound

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Musique : Sud Ouest/Getasound

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Tous les jours, nous écouterons tous vos messages et en compilerons un maximum dans une chronique audio sur notre site et nos réseaux sociaux. Mises bout à bout, vos histoires feront entendre les voix du Sud-Ouest. Car chacune doit compter.

Merci et à très vite !

La rédaction de Sud Ouest

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