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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 3379 - Agnès CANAYER - Violences, inceste: les enfants oubliés?
C dans l'air l'invitée du 20 novembre : Agnès CANAYER, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite enfance sera l'invitée de Caroline Roux en cette journée internationale des droits de l’enfant.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 21 Nov 2024 - 10min - 3378 - Procès Palmade - Vos question sms -
C dans l'air du 20 novembre - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chuteLes experts : - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Laurent KARILA - Professeur de psychiatrie-addictologie à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif)- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue – CNAM, auteure de Géopolitique des mafias 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 05min - 3377 - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chute - L'intégrale -
C dans l'air du 20 novembre - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chuteC’est l’heure du jugement pour Pierre Palmade. Bientôt deux ans après le grave accident de la route qu’il a provoqué en conduisant sous l’emprise de stupéfiants, il a été confronté à l’ouverture de son procès au récit des vies brisées des victimes de la famille de la voiture qu'il a percutée. Dans le véhicule, se trouvaient le conducteur, un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte au moment de la collision. Leurs pronostics vitaux avaient été engagés. "C'est très difficile pour moi d'être présente aujourd'hui dans cette salle, il y a un gros travail fait avec ma psychiatre", a témoigné la jeune femme. Enceinte de six mois lors des faits, elle a perdu son bébé. "Je ne pourrai plus redevenir comme avant", a de son côté déclaré le conducteur de la Mégane. Son foie et ses intestins ont été atteints et ses hanches restent très fragilisées.En février 2023, après trois jours sans dormir en prenant des drogues, l'artiste avait conduit sur une route départementale de Seine-et-Marne et percuté de face une Renault Mégane qui arrivait en sens inverse, blessant grièvement ses passagers. La France avait alors découvert la descente aux enfers de l’humoriste, sa toxicomanie, ses pratiques sexuelles, largement racontées dans les médias. Aujourd’hui, c’est un homme seul qui comparait devant le tribunal de Melun. L’expertise en accidentologie a conclu que la cause du choc revenait exclusivement à l’humoriste. Les deux passagers qui étaient avec lui lors de l'accident ont bénéficié d'un non-lieu. L’analyse toxicologique a montré la forte présence de stupéfiants, de la cocaïne et de la 3MMC, une drogue de synthèse addictive et dangereuse. La juge d'instruction a renvoyé Pierre Palmade devant le tribunal pour "blessures involontaires, aggravées par la prise de drogues", sans toutefois retenir la qualification d'"homicide involontaire" requise par le parquet pour la perte du fœtus car une expertise médicale a montré qu’il était mort in utéro dans la collision, donc sans existence légale. Mais les parties civiles entendent bien porter ce débat à l’audience. "Ce choix du magistrat instructeur est, à mon sens, hautement contesté et contestable, il doit donc être discuté", a ainsi déclaré l'avocat des trois victimes de l'accident, Mourad Battikh, ce mercredi. Pierre Palmade encourt une peine de 14 ans d'emprisonnement et 200 000 euros d'amende car il se trouve en état de récidive légale en raison d'une condamnation en 2019 pour usage de stupéfiants. Une consommation de drogues qui explose en France selon le dernier rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), touche désormais tous les milieux et on l’a appris récemment avec l’affaire Andy Kerbrat ne s’arrête pas aux portes de l’Assemblée nationale. Le député la France Insoumise de Loire-Atlantique avait été surpris mi-octobre en train d’acheter de la 3MMC dans le métro à Paris. L’élu avait reconnu les faits qu’il avait mis sur le compte d’une «addiction» et de «problèmes personnels». Ce que l’on ne savait pas en revanche, et qu’a révélé Médiapart vendredi 15 novembre, c’est que le parlementaire aurait financé sa consommation grâce à son compte AFM – pour avance de frais de mandat – que l’Assemblée alimente chaque mois. Cette somme, qui s’élève à 5950 euros selon le site de l’Assemblée, doit permettre aux députés, qui touchent déjà une indemnité mensuelle de 7 600 euros brut, de couvrir leurs frais d’élu. Contacté par Mediapart, Andy Kerbrat confirme avoir fait "n’importe quoi" avec ses frais de mandat et avoir utilisé l’enveloppe pour son usage personnel. En revanche, il nie que cet argent ait servi directement "à acheter de la drogue". Il dit par ailleurs avoir remboursé ces dépenses auprès de l’Assemblée "sur la base d’un calcul qu’il aurait effectué avec son comptable", explique Mediapart, soit environ 25 000 euros.Nous reviendrons ce soir sur ces deux affaires et plus largement sur la forte augmentation de la consommation des drogues en France, notamment de la cocaïne. Malgré des saisies records, cette drogue se répand sur le territoire, en passant souvent par les ports notamment au Havre où intimidations et violences contre les dockers se multiplient ces dernières années. "Ce risque portuaire est bien identifié. C’est par là que l’essentiel de la cocaïne fait son entrée en France", avait affirmé le sénateur Etienne Blanc (LR), rapporteur de la commission d’enquête sur le narcotrafic, en mai dernier. "On n’est pas dans un narco-Etat, mais on s’en approche", avait également alerté le sénateur. Les experts : - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Laurent KARILA - Professeur de psychiatrie-addictologie à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif)- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue – CNAM, auteure de Géopolitique des mafias PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 1h 03min - 3376 - Laurence Tubiana - Climat: l'air Trump a commencé
C dans l'air l'invitée du 19 novembre : Laurence Tubiana, présidente de la Fondation européenne pour le climat et membre du Haut Conseil pour le climat. Ancienne ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, lors de la COP21Moins de deux semaines après son élection à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump ne sera pas présent au sommet du G20, à Rio de Janeiro, les lundi 18 et mardi 19 novembre. Tandis que le républicain compose son gouvernement avant d’entrer en fonctions le 20 janvier 2025, c’est Joe Biden qui doit faire ses adieux à ses homologues des vingt principales puissances économiques de la planète.D’un président à l’autre, l’ombre du prochain locataire de la Maison Blanche va planer sur le sommet, le G20 étant plus que jamais le théâtre des rivalités entre les Etats riches du Nord et les Etats émergents du Sud. Une instance que la perspective du retour au pouvoir de l’ancien président républicain promet d’électriser, à l’heure où les sujets de contentieux sont déjà multiples, sur fond de guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Les négociations à la COP29 sur l'aide financière aux pays du Sud sont enlisées. Les pays présents à Bakou espèrent un signal positif à l'issue du G20, qui se tient en même temps à Rio, pour débloquer la situation. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 10min - 3375 - Affaire Pelicot - Vos questions sms -
C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfantsLes experts : - Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 06min - 3374 - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfants - L'intégrale -
C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfantsLe procès des viols de Mazan est rentré cette semaine dans sa dernière phase, après deux mois et demi d'audiences au tribunal d'Avignon. Ce matin, Gisèle Pelicot a de nouveau pris la parole face à son ex-mari Dominique, accusé de l'avoir droguée, violée et livrée à des dizaines d'inconnus entre 2010 et 2020. À la barre, la septuagénaire a appelé la société à "changer le regard sur le viol". Son histoire, depuis racontée dans le monde entier, a fait d'elle une icône des luttes féministes. Depuis deux mois, des foules se déplacent au tribunal d'Avignon pour l'applaudir ou lui offrir des fleurs en sortie d'audience. Plusieurs manifestations ont également eu lieu pour dénoncer la "culture du viol" dans la société française, dont une prévue le 23 novembre dans toute la France. À Avignon, les plaidoiries des parties civiles devraient démarrer mercredi, avant le réquisitoire puis de longues semaines pour les plaidoiries de la défense, jusqu'au verdict le 20 décembre.Au-delà de Gisèle Pelicot, ce sont les trois enfants du couple qui ont exprimé leur détresse à l a barre lundi. "Ce procès n’est pas uniquement celui de Gisèle Pelicot. Il est celui de toute une famille anéantie", a lancé David, l'aîné de la fratrie. "Tu es le diable en personne. Notre famille a complètement explosé. On fait comment ? C’est quoi le mode d’emploi ?", s'est quant à lui écrié Florian, le benjamin. Caroline Darian, la fille, a elle déclaré se sentir "comme la grande oubliée de ce procès". La quadragénaire, dont des photos nues ont été retrouvées dans l'ordinateur de son père, n'a jamais su si elle avait également été victime des sévices de Dominique Pelicot. "La seule différence entre Gisèle et moi, c’est que pour elle, il y a des preuves", explique-t-elle aux juges de la cour criminelle du Vaucluse. Les semaines précédentes, Dominique Pelicot avait juré qu'il n'avait jamais touché à ses enfant, ni à ses petits-enfants. Caroline Darian a depuis lancé l'association "M'endors pas", qui vise à sensibiliser sur le phénomène de la soumission chimique, que ce procès a mis en lumière et qui fait l'objet de plusieurs milliers de plaintes chaque année.Un autre phénomène, tout aussi pervers, inquiète les autorités. La prostitution de mineurs prend de l'ampleur en France. Selon les différents experts, près de 20 000 d'entre eux seraient concernés, entre ceux pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance et ceux qui passent sous les radars des services sociaux. En rupture avec leur famille, de plus en plus d'adolescentes en fugue se retrouvent prisonnières de réseaux de prostitution. Selon un rapport publié en 2023 par la fondation Droit d'enfance, un tiers des fugues avérées sont liées à la prostitution. Pour les enfants placés en foyer, le phénomène est encore plus pervers. Des "lover boys" profitent de la situation précaire de ces jeunes pour les attirer dans leurs réseaux. Dans les grandes villes comme Marseille, des foyers pour mineurs sont ainsi devenus de véritables lieux de recrutement pour de jeunes proxénètes.Quels sont les enjeux de la fin du procès des viols de Mazan ? Pourquoi cette affaire est-elle devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles en France ? Et pourquoi le phénomène de la prostitution des mineurs inquiète-t-il les autorités ? Les experts : - Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 1h 03min - 3373 - Céline Imart - Colère des agriculteurs, pour ça repart?
C dans l'air l'invitée du 18 novembre : Céline Imart, agricultrice dans le Tarn et députée européenne Les RépublicainsDes convois de tracteurs, des « feux de la colère », des blocages filtrants… Le monde des agriculteurs prévoit, de nouveau, une journée de mobilisation nationale pour exprimer leur colère, à partir de ce lundi 18 novembre 2024. Moins d’un an après une vague de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier 2024 à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et son allié Jeunes agriculteurs (JA) ont choisi de relancer le mouvement. Ils s’engagent notamment contre l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, que la Commission européenne espère signer avant la fin d’année. Et la date n’est pas choisie par hasard : l’objectif est de faire entendre « la voix de la France » au moment du sommet du G20 qui s’ouvre à Rio au Brésil ce lundi. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 11min - 3372 - Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie - Vos questions sms -
C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la RussieLes experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 18 Nov 2024 - 06min - 3371 - Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie - L'intégrale -
C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la RussieLa Russie a lancé dimanche "l'une des plus grandes attaques aériennes" sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, selon Kiev. Environ 120 missiles et 90 drones ont été lancés sur l'est de l'Ukraine, dont un tiers ont atteint leur cible, faisant plusieurs morts et des dizaines de blessés. De nombreuses infrastructures énergétiques ont notamment été visées. À un moins du début de l'hiver, Moscou veut saper le moral de la population ukrainienne et teste par la même occasion la solidité du dispositif anti-aérien ennemi. Côté occidentaux, la réponse ne s'est pas fait attendre. Quelques heures après l'attaque, Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles longue portée, capables d'atteindre des cibles à 300 kilomètres, une demande à laquelle Washington s'était jusqu'alors opposée. Avec ces missiles, Kiev espère repousser la contre-attaque russe dans la région de Koursk lancée au mois d'août. Au même moment, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé s'être entretenu avec Vladimir Poutine, le premier échange formel entre un dirigeant occidental et le président russe depuis deux ans. La démarche a irrité Volodymyr Zelenski qui craint de longue date un effritement du soutien occidental, alors même que la réélection de Donald Trump plonge Kiev dans l'incertitude quant à l'avenir de l'aide militaire américaine.Lors de sa discussion avec Vladimir Poutine, Olaf Scholz a "condamné la guerre d’agression russe contre l’Ukraine", et surtout demandé à la Russie de démontrer qu’elle serait "prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable". Le chancelier allemand, qui travaille à sa réélection en février 2025, marche sur une ligne de crête, lui qui dirige une coalition fortement divisée sur la question du soutien à l'Ukraine. Le gouvernement allemand est le deuxième fournisseur d'armes à l'Ukraine derrière les Etats-Unis, mais Olaf Scholz doit composer avec une population allemande de plus en plus hostile au soutien à l'Ukraine, notamment dans les Länder de l'est. En Thuringe, les dernières élections régionales de septembre ont donné lieu à une percée de du parti d'extrême droite (AFD), qui promeut l'arrêt des livraisons d'armes. À gauche aussi, l'ancienne élue Die linke Sahra Wagenknecht, et admiratrice de Vladimir Poutine, impose son narratif prorusse dans ces territoires.Pendant ce temps, l'Ukraine continue de vivre au rythme des bombardements russes. Pour soulager les hôpitaux de l'est, dont beaucoup ont été détruits ou endommagés par la guerre, l'Ukraine a décidé d'évacuer un maximum de blessés par train, vers les villes de l'ouest comme Kiev. Un train a été entièrement modifié pour accueillir un maximum de blessés. À bord, des médecins militaires et infirmiers pratiquent la médecine de guerre. L'itinéraire et les horaires sont gardés secrets pour éviter tout risque de frappe aérienne. En parallèle de ces trains, une équipe de C dans l'air a pu monter à bord d'un bus médicalisé qui rapatrie également les blessés du front.La décision de Joe Biden sur l'utilisation des missiles longue portée en Ukraine peut-elle changer le cours de la guerre ? Pourquoi le chancelier allemand Olaf Scholz change-t-il de ton sur l'aide à l'Ukraine ? Et comment l'État-major ukrainien évacue-t-il ses blessés du front ? Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFI PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 18 Nov 2024 - 1h 03min - 3370 - Pr Anne-Claude Crémieux - Vaccins: les français méfiants depuis le Covid?
C dans l'air l'invitée du 16 novembre : Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS)La campagne saisonnière de vaccination contre la grippe a débuté il y a un mois. 5,9 millions de vaccins ont été délivrés par les pharmacies depuis le début de cette campagne, contre 6,7 millions à la même période l'année dernière, selon les données IQVIA Pharmastat, citées par Le Parisien. La vaccination contre la grippe accuse donc un retard certain, alors même que la vaccination le même jour contre le Covid-19 est conseillée. La vaccination contre la grippe saisonnière, qui se déroule jusqu'au 31 janvier, est conseillée pour les personnes âgées de 65 ans et plus, et les publics à risques, comme les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'obésité. Elle est aussi recommandée aux professionnels de santé, ou aux personnes en contact avec des nourrissons et des jeunes enfants. Si les Français sont favorables à plus de 80% aux vaccins, ils ne se font pas forcément vacciner lorsqu'ils y sont invités, même lorsque le vaccin est pris en charge à 100%. Ils sont aussi 2% à être totalement antivax. La défiance vis-à-vis du vaccin est de plus en plus constatée chez les jeunes parents, alors même que 11 vaccins sont désormais obligatoires pour les 0-2 ans. Le Pr. Anne-Claude Crémieux, infectiologue, et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé, analysera avec nous le rapport des Francais aux vaccins. Pourquoi la vaccination contre la grippe et le Covid-19 accuse un retard cette année, alors que la pandémie de Covid-19 aurait pu sensibiliser les Français les plus fragiles aux risques liés aux maladies infectieuses ? Elle donnera également son point de vue sur la tendance antivax, qui est très minoritaire mais active sur les réseaux sociaux, et dans le domaine de l'édition. Le président Donald Trump a d'ailleurs annoncé la nomination de Robert F. Kennedy, un antivax, au poste de ministre de la Santé. Un choix qui suscite une vague de réactions à travers le monde. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 17 Nov 2024 - 10min - 3369 - Trump et le climat: le grand recul? - Vos questions sms -
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 08min - 3368 - Trump et le climat: le grand recul? - L'intégrale -
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Sur le point de revenir à la Maison Blanche, Donald Trump inquiète les membres de la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan. Le futur président de la première puissance mondiale, hostile à la protection du climat, avait sorti les Etats-Unis de l’accord de Paris lors de son premier mandat et pourrait bien les en sortir à nouveau une fois au pouvoir. C'est aussi le gouvernement qu'il constitue qui alarme. Avec la nomination de Doug Burnum à la tête d'un Conseil national de l'énergie ainsi qu'au ministère de l'Intérieur, Trump veut tenir sa promesse de miser sur les énergies fossiles pour réduire la facture des Américains. Robert F Kennedy Junior, neveu du président assassiné, sera quant à lui ministre de la Santé en dépit de ses positions controversées en matière de santé publique. Pendant ce temps, en Espagne, les récentes inondations dans la région de Valence continuent d'attiser la colère des citoyens. Après un accueil très agité du roi et de la reine d'Espagne, certains élus sont forcés de présenter leurs excuses aux sinistrés, à l'instar de Carlos Mazon, président de a région de Valence. La mauvaise gestion de la catastrophe s’est transformée en crise politique. En France, la situation politique est elle aussi agitée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. De retour dans l'Hémicycle sous les couleurs du NFP, l'ex-ministre de l'Environnement Dominique Voynet étrille les arbitrages budgétaires de Michel Barnier. L'élue pointe aussi du doigt la responsabilité de la gauche dans la difficulté à imposer des idées écologistes. Alors, doit-on craindre le pire en matière d'environnement avec Donald Trump ? Jusqu'où ira la crise politique en Espagne ? Pourquoi l'écologie n'arrive pas à s'imposer en France ? Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 1h 04min - 3367 - Sylvie Le Minez - Quel jour meurt-on le plus en France?
C dans l'air l'invitée du 15 novembre : Sylvie Le Minez, démographe, responsable des études démographiques et sociales à l'Insee.En 2023, 639.300 personnes sont mortes en France, soit 35.900 personnes de moins qu’en 2022, une année à très forte mortalité "marquée par cinq vagues de Covid-19, deux épisodes de grippe et des périodes de fortes chaleurs", explique l'Insee. Pour la première fois, l'Institut s'est intéressé aux jours de l'année où l'on meurt le plus. L'étude révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier, tandis que le 15 août est le moins meurtrier. Les personnes âgées meurent nettement moins souvent en été. Par ailleurs, les décès sont moins fréquents lors des jours fériés et les dimanches. En épluchant 20 ans de statistiques, les conclusions de l'Insee sont très claires. Il y a en moyenne 1.900 décès chaque 3 janvier, jour le plus mortel. Les personnes vulnérables tiendraient jusque-là pour pouvoir passer les fêtes de Noël avec leurs proches. Autre raison avancée, les risques liés à la reprise des opérations chirurgicales programmées. Par ailleurs, plus on est jeune, plus il faut se méfier d'un autre jour : celui de son anniversaire, notamment pour les hommes entre 18 et 40 ans. "Il y a plus d'excès constatés, plus de chutes, d'accidents de la route, d'accidents cardiovasculaires ou de suicides le jour J. Au Japon, le risque de suicide augmente ainsi le jour de son anniversaire", rapporte l'Insee dans cette étude récente.Sylvie Le Minez, démographe à l'Insee, analysera avec nous les résultats de l'étude. Quelles sont les raisons pour lesquelles le nombre de décès est si différent selon les jours de l'année, et pourquoi les risques sont plus élevés le jour de son anniversaire. Elle reviendra aussi avec nous sur les chiffres de la mortalité, en forte baisse en 2023. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 10min - 3366 - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 04min - 3365 - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - L'intégrale -
C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?Les agriculteurs de nouveau sur les routes de France. Près d'un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles appellent à manifester à partir de ce lundi 18 novembre. Leur mal-être n’a pas disparu depuis la grande mobilisation de l’hiver dernier et il est alimenté aujourd’hui par le Mercosur, l’accord commercial que l’Europe veut signer avec les pays d’Amérique du Sud. En discussion depuis plus de vingt ans, ce traité commercial de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) doit être de nouveau sur la table des discussions lors du G20, qui va débuter ce 18 novembre au Brésil. S’il est conclu, cela créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète, avec un marché englobant 780 millions de personnes.L’Allemagne et l’Espagne y sont favorables. La France s’y oppose. 600 parlementaires français ont lancé ces derniers jours un appel à Ursula von der Leyen, publié dans les colonnes du Monde, pour dénoncer un accord qui selon eux ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat. La commission européenne est-elle prête à provoquer "une déflagration démocratique en France, pays déjà sous la menace d’un populisme anti-européen" avertissent les élus. L’exécutif de son côté tente d’imposer un véto à cet accord en montant une minorité de blocage alors que le monde agricole, déjà mal en point, s’inquiète de voir des importations massives de viande et de céréales à prix cassé et qui n’auront pas l’obligation de respecter les normes en vigueur dans le Vieux continent. Une profession en colère qui a déjà prévu de multiples actions à partir de ce week-end, avant une montée en puissance de la mobilisation la semaine prochaine pour disent-ils "prévenir de la future mort de l’agriculture" française. Dans les exploitations, les agriculteurs ne cachent pas leur écœurement après les promesses de l’an dernier. Concurrence étrangère, normes, contrôles, prix… Ils estiment que la plupart des problèmes soulevés l’hiver dernier sont toujours d’actualité et exigent toujours la garantie d'un revenu décent.La tension monte et elle pourrait gagner d’autres secteurs alors qu’après Auchan et Michelin, une vague de plans sociaux menace notamment dans le secteur de l’automobile. La filière est touchée à la fois par le recul des ventes sur le continent, la concurrence chinoise à bas prix et la lenteur de l'électrification. Alors pourquoi l'UE veut-elle cet accord avec le Mercosur ? Quelle est la position du gouvernement français et des autres pays ? Que pourrait changer ce traité pour le secteur agricole français déjà mal en point ? Où en sont les mesures annoncées par le gouvernement l’an dernier pour le monde agricole ? En matière de plans sociaux quels sont les secteurs particulièrement concernés ? Pourquoi ? Se dirige-t-on vers un hiver de la colère ? Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 1h 05min - 3364 - Nathalie Bajos - sexualité des français: vous saurez tout.
C dans l'air l'invitée du 14 novembre : Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l'Inserm, co-auteure de l’enquête publiée par son institut, l'ANRS Maladies infectieuses et Santé publique France.L’Inserm, l'ANRS Maladies infectieuses et Santé publique France ont publié ce mercredi une grande enquête réalisée durant cinq ans, sur les pratiques sexuelles des Français. Une quatrième enquête menée depuis 1970 qui met en lumière les évolutions des comportements, pratiques, désirs sexuels de la population française.La sexualité a connu des "changements majeurs" en 10 ans en France, selon une vaste enquête publiée mercredi qui révèle des pratiques plus variées. Fruit de cinq années de travail, cette enquête sur le "contexte des sexualités en France 2023" est la quatrième enquête scientifique depuis 1970 à étudier la vie affective et sexuelle en France et à les replacer dans le contexte des changements sociétaux. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 11min - 3363 - Marine Le Pen inéligible en 2027 ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 06min - 3362 - Marine Le Pen : Le spectre de l'inégibilité…
C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?À la septième semaine du procès des assistants parlementaires européens du Front national, un moment charnière s'est tenu ce mercredi, avec les réquisitions du parquet. Neuf heures d’un réquisitoire débuté par une mise au point. "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement, mais au terme d'une information judiciaire conduite par des magistrats indépendants" a affirmé le procureur. Revenant ensuite une affaire "inédite" par son ampleur, sa durée et son caractère, le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, la jugeant au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du FN, devenu depuis le RN. Si le tribunal suit le parquet, la peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire, serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel.Le ministère public a également requis 18 mois de prison dont six mois ferme avec trois ans d'inéligibilité contre le numéro deux du parti Louis Aliot, 10 mois avec sursis et un an d'inéligibilité contre le porte-parole du RN Julien Odoul, 18 mois avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour la sœur de Marine Le Pen, Yann Le Pen et deux millions d'euros d'amende contre le parti. La cheffe de file du Rassemblement national a immédiatement dénoncé une sanction politique. "La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen, pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (…) et puis le Rassemblement national, pour pouvoir ruiner le parti", a-t-elle affirmé au sortir des réquisitions. "Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie", a renchéri le président du RN, Jordan Bardella, sur X. Rare voix hors du champ de l’extrême droite à se prononcer, Gérald Darmanin a quant à lui estimé que "combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs". "Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple", a-t-il déclaré sur X.Pour rappel, en France l’inéligibilité des élus en cas de condamnation a été votée dès 1994. Par ailleurs depuis la loi du 9 septembre 2016 "pour la confiance dans la vie politique", dite Sapin II, entrée en vigueur le 11 décembre 2016, il est prévu des peines d’inéligibilité obligatoires pour cinq ans en cas de condamnation pour détournement de fonds publics.Ces prises de position allant à l’encontre de l’Etat de droit ont suscité de nombreuses réactions. "La loi s’applique à tout le monde", a affirmé sur Public Sénat la ministre chargée des relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, qui a trouvé "profondément choquant de commenter une décision de justice". Le président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a de son côté critiqué le "grand numéro d’hypocrisie" joué par l’extrême droite. "La démocratie, c’est aussi le respect de la justice", a-t-il lancé, affirmant qu’en 2004, au moment du procès d’Alain Juppé dans le dossier des emplois fictifs du RPR, où le potentiel candidat à la présidentielle avait été touché par une peine d’inéligibilité, Marine Le Pen avait déclaré : "Il y en a marre de ces élus qui détournent de l’argent". De son côté l’avocat du Parlement européen Patrick Maisonneuve a rappelé qu’il y a "une égalité de tout le monde devant la loi (…) Le parquet qui avait anticipé ces arguments a indiqué que ce qui s’est passé pendant ces années-là cela n’est pas la responsabilité des juges, c’est la responsabilité des responsables politiques qui ont mis en place ce système de détournement de fond, 4,5 millions d’euros". La défense doit plaider à partir de lundi et la fin du procès est prévue le 27 novembre. Le tribunal ne rendra pas sa décision avant plusieurs mois. Alors que reproche la justice à Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires européens ? Qu'est-ce que "l'exécution provisoire" requise avec la peine d'inéligibilité ? Menacée par une peine d'inéligibilité qui anéantirait ses ambitions élyséennes pour 2027, Marine Le Pen joue son avenir politique ces prochaines semaines. Son parti vient de lancer une pétition en ligne et son dauphin lui apporte son soutien. Mais il n’oublie pas de jouer sa propre partition. Alors que la cheffe de file des députés RN ne quitte pas le tribunal de Paris, Jordan Bardella, en pleine promotion pour la sortie de son livre, multiplie les déplacements et les interventions dans les médias. Au fil de "Ce que je cherche" - une citation de Napoléon Bonaparte où en épigraphe y répond immédiatement, "la grandeur" - , le leader d'extrême droite étale ses inquiétudes identitaires et appelle à l’union des droites. Une façon pour lui de tracer son sillon politique, qui fait craindre en interne un retour du clivage gauche-droite. Alors quelles sont les ambitions et le projet politique de Jordan Bardella ? Enfin à quelques heures du match France-Israël ce jeudi soir au stade de France nous reviendrons sur l’enjeu et le contexte de cette rencontre. Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 1h 03min - 3361 - Trump: L'europe au pied du mur
C dans l'air l'invité du 13 novembre : Thierry Breton.Ex-bête noire du milliardaire, l'ancien commissaire européen au Numérique était revenu sur les méthodes d'Elon Musk pour tenter d'obtenir la victoire de Donald Trump. S'il n'est plus aux affaires, Thierry Breton garde encore la dent dure contre le milliardaire. Pour l'instant, l'alliance entre Donald Trump et Elon Musk ne se dément pas, bien au contraire. Le président élu vient de nommer son fidèle à la tête d'un "département d'État pour l'efficacité gouvernementale", qui sera créé dans les prochaines semaines. Il partagera ses fonctions avec Vivek Ramaswamy, un entrepreneur et candidat malheureux à la nomination républicaine, qui a rejoint le camp trumpiste. "Je suis ravi d'annoncer que le grand Elon Musk, en conjonction avec le patriote américain Vivek Ramaswamy, dirigera le département de l'efficacité gouvernementale (DOGE)", écrit Donald Trump sur Truth Social. Cette dernière abréviation est un clin d'oeil à la cryptomonnaie du même nom, soutenue de longue date par Elon Musk. L'ancien commissaire européen Thierry Breton reviendra sur cette alliance et les défis pour l’UE avec la victoire de Trump. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 11min - 3360 - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump ! - Vos questions sms -
C dans l'air du 13 novembre - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump !Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Olivier TESQUET - Journaliste à la cellule enquête – Télérama- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"- Laurence HAÏM - En duplex des USA, Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 04min - 3359 - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump ! - L'intégrale -
C dans l'air du 13 novembre - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump !Il est l'homme derrière la réélection de Donald Trump. Le milliardaire américain et fondateur de Space X, Elon Musk, vient d'être nommé à la tête du ministère de "l'efficace gouvernementale". Le propriétaire de la plateforme X, sur laquelle il n'a cessé de soutenir la campagne de Trump, aura pour mission de couper dans les dépenses du gouvernement et de dissoudre les régulations. "Il est important que nous apurions le gâchis et la fraude de masse dans les dépenses gouvernementales de 6 500 milliards de dollars", a déclaré le président élu américain dans un communiqué. Une manière de remercier Elon Musk de son indéfectible soutien ces derniers mois. Né en Afrique du Sud, l'homme aux 271 milliards d'euros selon le dernier classement de Forbes, n'a pas hésité à donner 200 millions de dollars de sa fortune personnelle à un Super Pac, une organisation politique destinée à lever des fonds pour la campagne du candidat républicain. Sa nomination au gouvernement pose la question de nombreux conflits d'intérêt, notamment pour son entreprise SpaceX qui fournit la Nasa. Une difficulté qui ne semble pas inquiéter le moins du monde Donald Trump.Le président américain a cité d'autres noms de son futur gouvernement. Figure reconnue de la chaîne télévisée conservatrice Fox News, le vétéran d'Irak et nationaliste revendiqué Pete Hegseth, a été nommé secrétaire d'État à la Défense. Il remplacera le général quatre étoiles Lloyd Austin et aura la lourde tâche de diriger 2,8 millions de personnes avec un budget de près de 1000 milliards de dollars. Ancien gouverneur de l'Arkansas et pasteur apprécié de la communauté évangélique, Mike Huckabee a été nommé ambassadeur des États-Unis à Jérusalem. Avec lui, le président israélien pourra compter sur un allié encore plus marqué, Mike Huckabee estimant de longue date que l’occupation de la Palestine est légitime. Dans les autres noms, Donald Trump a nommé le "Tsar des frontières" Tom Homan à la gestion des frontières, partisan d'une ligne dure sur l'immigration clandestine. Fidèle du président, la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, sera chargée de la sécurité intérieure.Avec ces premières officialisations, Donald Trump ne pouvait pas faire plus plaisir au camp réactionnaire. Ces dernières années la croisade anti-progressisme a déjà bien avancé, notamment dans les écoles de certains États du sud, comme le Texas, où la première université ouvertement "anti-woke" a ouvert ses portes en mars dernier. Devant les lycées d'Arizona, on ne compte plus les manifestations de parents d'élèves opposés aux programmes d'enseignement public considérés comme trop féministes ou antipatriotes. Certains professeurs n'osent même plus enseigner l'éducation sexuelle aux élèves, de peur d'être licenciés par les "conseils d'éducation" qui décident du contenu des programmes scolaires.Qui est Elon Musk, l'homme derrière la réélection de Donald Trump ? À quoi va ressembler la nouvelle administration américaine ? Et pourquoi la croisade anti-woke s'intensifie aux États-Unis ? Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Olivier TESQUET - Journaliste à la cellule enquête – Télérama- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"- Laurence HAÏM - En duplex des USA, Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 1h 03min - 3358 - Manuel Valls - France-Israël: le match maintenu...malgré tout.
C dans l'air l'invité du 12 novembre : Manuel Valls - ancien Premier ministre.Le match de football France - Israël ce jeudi s'annonce particulièrement tendu. Pour prévenir tout événement similaire aux violences à Amsterdam, le gouvernement a mis en place un dispositif sécuritaire renforcé. 4 000 membres des forces de l'ordre devront filtrer les près de 20 000 personnes qui assisteront au match.Même si, aux abords du Stade de France, les commerçants affichent déjà la couleur, en fermant leurs portes, d’autres, rassurés par ce dispositif, resteront ouverts. Le président Emmanuel Macron a par ailleurs prévu d'assister à la rencontre jeudi soir, l’occasion d’adresser un message de solidarité et de fraternité. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 10min - 3357 - Budget rejeté...confusion sur les retraites - Vos questions sms -
C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 07min - 3356 - Budget rejeté...confusion sur les retraites - L'intégrale -
C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? Marche arrière sur les pensions de retraite ? Le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale a annoncé, au 20H de TF1 lundi soir, qu’il avait obtenu un compromis de Michel Barnier sur ce sujet explosif : il y aura bien une revalorisation de toutes les pensions de retraite au 1er janvier 2025, pour un montant correspondant à la moitié de l’inflation. Au 1er juillet, un nouveau coup de pouce concernera cette fois-ci uniquement les retraités touchant moins que le Smic.Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement avait prévu un gel des pensions pendant six mois, pour économiser 4 milliards d’euros. Une mesure qui concerne 17 millions de Français, critiquée depuis des semaines par l’opposition et les soutiens de la coalition Barnier, à commencer par la droite LR dont est issu le Premier ministre. C’est donc un changement de cap qui vient d’être annoncé non pas par un ministre mais le chef d’un des groupes de l’Assemblée nationale. La pratique est inédite. Laurent Wauquiez entend ainsi se targuer d’une victoire politique au moment où le camp gouvernemental enchaîne les défaites dans l’hémicycle. Néanmoins la mesure doit encore être adoptée dans un budget, encore très loin d’être voté. Les députés seront appelés, ce mardi à partir de 16h30, à se prononcer sur la partie "recettes" du projet de loi de Finances. En cas d'adoption, les députés enchaîneront dans la foulée par l'examen de la partie "dépenses" du texte, avec à l'horizon la date butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1 500 amendements déposés, avant qu’il ne soit envoyé au Sénat. En cas de vote contre, l'ensemble du texte sera considéré comme rejeté, ce qui mettra fin à son examen à l'Assemblée. Un tel scénario permettrait au gouvernement de repartir au Sénat de sa propre copie, alors qu’il a été profondément réécrit par les députés des oppositions, mais aussi par certains soutenant le gouvernement.La bataille parlementaire est loin d’être terminée pour l’exécutif, et elle pourrait gagner le front social. Déjà confronté aux plans sociaux chez Michelin et Auchan, le gouvernement doit faire face à une multiplication d’appels à la grève. SNCF, pilotes de ligne, fonctionnaires… mais aussi agriculteurs. Moins d’un an après la mobilisation du monde agricole d’une ampleur historique, la colère gronde toujours. Des actions symboliques ont repris ces dernières semaines et le mouvement pourrait s’amplifier. L’alliance majoritaire en France FNSEA-JA a appelé à des actions nationales une fois les semis d’hiver terminés, "à partir de la mi-novembre" et probablement la semaine du 18 novembre, alors que débutera le G20 au Brésil. Les agriculteurs refusent catégoriquement la signature d'un accord de libre-échange négocié entre l'UE et les pays latino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) du Mercosur. Surtout ils réclament toujours de pouvoir vivre de leur métier. Une question de pouvoir d’achat qui agite toute la société et demeure une priorité pour les Français. Car si fin septembre, la hausse des prix sur 1 an affichait seulement 1,1 % selon l’Insee, une première depuis 2020, deux tiers d’entre eux affirment dans une dernière enquête de l’UFC Que choisir toujours limiter leurs achats pour faire face à la hausse des tarifs de ces dernières années. Les commerçants, de leur côté, constatent toujours une baisse des achats en volume et une recrudescence des vols. Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 1h 04min - 3355 - Alexandra de Hoop Scheffer - Trump-Poutine: une liaison dangereuse?
C dans l'air l'invitée du 11 novembre : Alexandra de Hoop Scheffer, politologue, spécialiste des relations transatlantiques et internationales, présidente du think tank German Marshall Fund of the United States.Alors que l’ancien président américain Donald Trump va bientôt faire son retour à la Maison-Blanche, une nouvelle ère d’incertitudes s’ouvre pour les relations entre Bruxelles et Washington. D’une hausse des droits de douane aux États-Unis jusqu’à l’éventuelle fin de l’aide américaine à l’Ukraine, le programme de Donald Trump soulève des craintes à travers l’Union européenne.La politologue Alexandra de Hoop Scheffer viendra nous éclairer sur ce nouveau chapitre des relations transatlantiques. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 10min - 3354 - Narcotrafic, violences... la guerre est déclarée
C dans l'air du 11 novembre - Narcotrafic, violences... la guerre est déclaréeSi vous avez manqué de temps pour écouter C dans l'air en intégralité, nous vous donnons la possibilité d'écouter les réponses aux questions que vous avez posé à nos experts à chaque fin d'émission. Les experts :- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue au CNAM, auteure de "Géopolitique des mafias"- Frédéric PLOQUIN - Journaliste spécialiste du grand banditisme, auteur de "Confessions d’un patriote corse. Des services secrets au FLNC"- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 11 Nov 2024 - 04min - 3353 - Narcotrafic, violences... la guerre est déclarée
C dans l'air du 11 novembre - Narcotrafic, violences... la guerre est déclaréeUn tandem contre le narcotrafic. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Didier Migaud, se sont rendus vendredi à Marseille pour dévoiler leur plan de lutte contre le trafic de drogue et rencontrer des familles de victime. Le phénomène prend de l'ampleur dans l'hexagone et a déjà fait 42 morts au premier semestre 2024. Il y a quelques semaines Bruno Retailleau avait mis en garde contre le risque de "mexicanisation" de la France. Le message était le même vendredi à Marseille : "Nous avons atteint un point de bascule", a ainsi lancé le Garde des sceaux, tandis que son collègue de Beauvau évoque une "menace existentielle contre nos institutions". Didier Migaud souhaite renforcer de 40 % les équipes du parquet de Paris travaillant sur la lutte contre la criminalité organisée au niveau national, ou encore étendre le champ des cours d’assises spéciales composées uniquement de magistrats professionnels. De son côté, Bruno Retailleau veut s'appuyer sur la proposition de loi transpartisane déposée cet été, notamment pour appliquer au narcotrafic les mêmes "techniques d’enquête" que celles utilisées en matière de lutte contre le terrorisme.Dans le rapport qu'ils avaient publié en mai dernier, les deux sénateurs à l'origine de la commission d'enquête parlementaire sur le narcotrafic avaient rappelé que le phénomène dépassait largement le cadre des grandes métropoles et s'était étendu aux villes moyennes, voire à la France rurale. En juillet, un vaste réseau de trafiquants a notamment été jugé dans la petite ville de Charleville-Mézières (50 000 habitants), dans les Ardennes. "Il est urgent d’agir contre le trafic de drogue", a déclaré le mois dernier le maire LR Boris Ravignon, qui souhaite des opérations place nette dans sa commune. Les syndicats de police du département dénoncent également le manque d'effectifs accordés aux commissariats de la région.Si la France travaille principalement sur le volet répressif, d'autres pays ont choisi de dépénaliser voire de légaliser la vente de cannabis. En 2023, les Pays-Bas ont lancé une expérimentation dans dix villes où la production et la vente de cannabis sont désormais légales, et encadrées par l'État. Cette décision visait à combler un vide juridique concernant les coffee-shops qui vendaient depuis des décennies du cannabis issu de réseaux criminels, avec la tolérance des autorités. Les experts veulent aussi voir si ce changement législatif peut réduire l'influence du narcotrafic dans un pays où la drogue arrive en quantité astronomique via les grands ports de Rotterdam et Amsterdam, et où la distribution est notamment contrôlée par l'ultra-violente mocro-mafia. Au Canada, cela fait déjà six ans que la production et vente de cannabis est légale, mais certaines provinces ont récemment choisi de tempérer leur politique.Comment le gouvernement veut-il améliorer la lutte contre le narcotrafic ? Pourquoi les villes moyennes sont-elles désormais touchées par le phénomène ? La France peut-elle s'inspirer de ses voisins européens concernant la dépénalisation du cannabis ? Les experts :- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue au CNAM, auteure de "Géopolitique des mafias"- Frédéric PLOQUIN - Journaliste spécialiste du grand banditisme, auteur de "Confessions d’un patriote corse. Des services secrets au FLNC"- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 11 Nov 2024 - 1h 04min - 3352 - Fabienne Delahaye - "Made in France": Oui, mais à quel prix?
C dans l'air l'invitée du 9 novembre : Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, dont la 12e édition se tient à la porte de Versailles, à Paris, jusqu'à lundi.Le salon du Made in France a ouvert ses portes hier, dans un contexte économique plutôt morose. Avec 1.000 entreprises venues exposer la qualité et le savoir-faire du "fabriqué en France", le salon mise sur l'international. Cette année, des acheteurs étrangers sont conviés pour aider nos fleurons et pépites français à s'exporter, qu'il s'agisse de marques de mode, de décoration, de cosmétiques ou alimentaires. Si le salon connait un succès grandissant, le contexte économique est des plus moroses. Le déficit commercial de la France est abyssal, et les annonces de faillites d'enseignes et de fermeture d'usines s'enchainent. Ces derniers jours, Michelin annonçait la fermeture prochaine de deux sites, à Cholet et à Vannes. Le défi est donc de taille, alors que la réindustrialisation de la France est une priorité affichée du gouvernement. Une conjoncture incertaine en France, mais aussi à l'international, avec l'élection du président Trump aux Etats-Unis, qui a promis d'augmenter les droits de douane de 10%. Or, l'attente de "Made in France" est grande dans le monde. Selon une enquête OpinionWay pour CCI France parue le mois dernier, 96% des Chinois et 78% des Américains aimeraient consommer davantage de produits français. Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, reviendra sur le succès du salon du Made in France, qui pour sa 12è édition accueille 1.000 exposants et attend 100.000 visiteurs en quatre jours. Un salon qui se tient dans un contexte difficile. "Je crois que cette année l'enjeu est encore plus considérable", affirme Fabienne Delahaye, pour qui les entreprises françaises doivent être encore plus aidées lorsqu'elles veulent exporter. "Importons moins en consommant français, et exportons plus français, un produit fabriqué en France crée trois plus d'emplois qu'un produit 'made in ailleurs'", affirme-t-elle, en appelant à entrer dans un "cercle vertueux". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 10 Nov 2024 - 10min - 3351 - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales) 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 04min - 3350 - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - L'intégrale -
C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine. Zelensky a toutefois salué sa victoire tout en espèrant une paix « juste ». Les deux dirigeants et Elon Musk se sont appelés jeudi. Mais la crainte reste de voir Donald Trump forcer l’Ukraine à négocier avec la Russie dans des conditions très favorables à Moscou. De son côté, Vladimir Poutine a finalement félicité Donald Trump alors qu'il n'avait pas prévu de le faire au vu des relations tendues depuis le début de la guerre. En attendant la guerre continue et, en Ukraine, des lycées militaires ouvrent un peu partout le territoire. De nombreux jeunes intègrent ces établissements pour se préparer à la guerre. C dans l'air est allé dans l'un de ces lycées, à Poltava, à l'est du pays. Pendant ce temps, au Moyen-Orient, Benjamin Netanyahou se réjouit du retour de Trump. Le président-élu américain est un allié clé pour Israël et encouragera l'état Hébreu à maintenir la pression sur Gaza et sur le Liban. Les deux dirigeants, qui se sont entretenus cette semaine ont aussi « discuté de la menace iranienne ». Le jour de l'élection américaine, Netanyahou a de surcroît limogé son ministre de la défense pour des raisons politiques, « un calcul millimétré » selon plusieurs commentateurs. Alors, que va faire Trump pour l'Ukraine ? Comment les jeunes Ukrainiens perçoivent-ils la guerre après mille jours de conflit ? Quelles conséquences aura l'élection de Trump dans la situation au Moyen-Orient ? Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 1h 04min - 3349 - Patricia Allémonière - Supporters agressés: Israël sous tension
C dans l'air l'invitée du 8 novembre avec Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Patricia Allémonière, est grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier à Jérusalem, un incident diplomatique a eu lieu en marge d'une visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, des policiers israéliens sont entrés "armés" et "sans autorisation", sur un site religieux appartenant à la France, l'Eléona, situé sur le Mont des Oliviers. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a dénoncé M. Barrot devant la presse. Deux gendarmes français ont été empoignés par les autorités israéliennes, et embarqués, avant d'être relâchés. Une vidéo montre l'un d'eux criant :"ne me touchez pas". L’ambassadeur israélien à Paris a été convoqué.Ce n'est pas la première fois que des situations tendues ont lieu dans ces domaines nationaux français. On se souvient de Jacques Chirac, en octobre 1996, qui s'en était pris aux forces de l'ordre israéliennes. "Do you want me to go back to my plane and to my country (Voulez-vous que je retourne dans mon avion et dans mon pays)", avait-il lancé aux forces de l'ordre israéliennes, sur le chemin le menant à l'église Sainte-Anne, dans une scène de rue très tendue. Nouvelle situation conflictuelle entre un président de la République française et les autorités israéliennes en janvier 2020, lorsque la visite d'Emmanuel Macron avait été marquée par une bourculade devant la basilique Sainte-Anne, et un coup de sang du président. Ce nouvel incident a lieu alors que les relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou sont tendues, dans le contexte du conflit au Proche-Orient. Des tensions qui pénètrent le monde du football. Alors que la France doit accueillir la match France -Israël jeudi prochain, le député Louis Boyard demande l'annulation de la rencontre, tout comme des associations pro-Palestine. Le match aura bien lieu au Stade de France, a annoncé Bruno Retailleau. Hier soir, cette fois-ci lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, à Amsterdam, des supporteurs israéliens ont été violemment agressés. 5 personnes ont été blessées et 62 interpellées, des avions ont été affrétés par Israël pour rapatrier les supporters.Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem, reviendra sur le statut des enclaves françaises en Israël. Elle nous expliquera l'origine des tensions qui y ont eu lieu, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, jusqu'à l'incident diplomatique d'hier. Elle analysera aussi les relations actuelles entre la France et Israël, marquées par les conflits à Gaza et au Liban. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 11min - 3348 - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? - vos questions sms -
C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 04min - 3347 - Michelin, Auchan… la vague des plans sociaux ? - L'intégrale -
C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Qui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ? Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Le géant français du pneu a en effet indiqué à ses salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Quand chez Auchan, ce sont pas moins de 2 400 emplois qui sont menacés, alors qu’en début d’année 2024, le groupe évoquait le rachat de plusieurs dizaines de magasins Casino. Dans le même temps, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". 150 000 emplois seraient menacés à court et moyen terme en particulier dans les secteurs du logement et de l’industrie.Dans ce climat économique, certaines arrivent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de l'entreprise "La Brosserie Française" qui produit des brosses à dents. Située à Beauvais, dans l'Oise, elle avait manqué de disparaître en 2012, face à la concurrence asiatique. C'est alors qu'un ancien salarié a décidé de la reprendre en faisant du made in France. Reportage ce soir. Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 1h 04min - 3346 - Stephen Breyer - Trump aura t'il tous les pouvoirs?
C dans l'air l'invité du 7 novembre avec Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, auteur de "interpréter la constitution américaine" publié aux éditions Odile Jacob. Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine mercredi 6 novembre, en s’imposant largement face à Kamala Harris. Ce résultat, fruit d’une campagne brutale, soulève bien des questions sur l'évolution de la démocratie américaine.Décryptage de notre invité Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, ce soir à 17.25 sur France 5 ! 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 10min - 3345 - Europe, Iran, Russie... Que va faire Trump? - L'intégrale
C dans l'air du 7 novembre - Europe, Iran, Russie... La bascule TrumpÉlu 47e président des États-Unis, Donald Trump va faire son retour à la Maison-Blanche en janvier prochain, grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Hier soir, devant des militants en larmes à Washington, la candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" le républicain et son équipe pour réaliser "une transition pacifique du pouvoir". Joe Biden a également appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire et préparer la transition, ce que le milliardaire n’avait pas fait il y a quatre ans. Le président démocrate "s'adressera à la nation" ce jeudi 7 novembre, à 17 heures, heure de Paris. Il devrait délivrer un message d’apaisement après une campagne très violente qui a laissé un pays fracturé et de nombreux Américains inquiets. À l’étranger, l’élection de Donald Trump a été saluée par la plupart des chancelleries dans le monde, tout en suscitant également de nombreuses inquiétudes notamment en Europe, devant les menaces formulées par le milliardaire ces derniers mois. Au cours de cette campagne, marquée par la violence verbale et les excès, Donald Trump a montré qu’il n’a pas changé de personnalité, qu’il entendait être imprévisible mais aussi qu’il allait relancer la guerre la commerciale en renforçant le protectionnisme américain. Donald Trump a notamment promis de lancer un plan visant à imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits fabriqués à l'étranger et entrant aux États-Unis. Il entend également favoriser les industries nationales de combustibles fossiles et se retirer (à nouveau) de l'Accord de Paris alors que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée selon les prévisions de l’observatoire européen Copernicus.Mais ce sont surtout les questions de défense, l'Ukraine et l'OTAN qui sont cœur des préoccupations des Européens aujourd’hui. Donald Trump a ouvertement menacé de revoir, voire de supprimer, l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine et s'est vanté d'"encourager" la Russie à faire "ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'atteignent pas les objectifs de dépenses dans l’Alliance. C’est dans ce contexte que les dirigeants européens, dont la plupart des membres de l'Union européenne, sont réunis ce jeudi à Budapest pour une réunion dominée par une question : comment faire face à Donald Trump ? Un sujet qui pourrait susciter bien des divisions dans une Europe déjà fragilisée et divisée, où les dirigeants issus des droites nationales et d’extrême droite ne cachent pas leur satisfaction de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, à commencer par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un de ses interlocuteurs privilégiés.En ouverture de ce sommet européen, Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi un moment "décisif" pour les Européens. "Ce moment, c'est celui où l'on décide d'agir, de défendre nos intérêts nationaux et européens en même temps, de croire dans notre souveraineté et autonomie stratégique", a affirmé le président de la République, appelant les Européens à ne pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains. "Au fond, la question qui nous est posée : 'Voulons-nous lire l'histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux ? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?'", a interrogé le chef de l’Etat.Alors Donald Trump va-t-il mettre l’Europe en difficulté ? Quelles conséquences pour l’Union européenne, l’Ukraine et le Proche-Orient ? Critiquant régulièrement l'administration Biden pour sa gestion du conflit, Donald Trump espère la fin de la guerre au Proche-Orient d'ici la date de son investiture, le 20 janvier 2025. Une situation qui, selon John Bolton, pourrait pendant cette période de transition laisser les mains libres au Premier ministre israélien dans sa vaste campagne militaire, à Gaza, au Liban, et surtout face à l’Iran. L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a évoqué dans #cdanslair le 6 novembre "la possibilité pour les Israéliens de faire quelque chose d'assez spectaculaire contre le programme nucléaire iranien par exemple". Les experts :- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington – RTBF, France 24 - Olivier KNOX - Correspondant politique – U.S. News & World Report - Scott SAYARE - Journaliste indépendant - Tara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales - Brookings Institution- Stéphanie FILLION - Journaliste indépendante - Correspondante aux Nations Unies - Claire MEYNIAL - Grand reporter – Le Point, auteure de La guerre des Amériques 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 07 Nov 2024 - 1h 03min - 3344 - Gloria Allred -Trump: une défaite pour les femmes?
Gloria Allred, avocate américaine spécialisée dans la défense des droits des femmes et des droits civiques.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 07 Nov 2024 - 11min - 3343 - Trump : son triomphe, nos inquiétudes
C dans l'air du 6 novembre - Trump : son triomphe, nos inquiétudesUn retour en forme de revanche. Donald Trump est élu président des États-Unis après avoir passé la fatidique barre des 270 grands électeurs. Quatre ans après avoir échoué face à Joe Biden, il a réussi ce qu’un seul président avait réussi avant lui : revenir à la Maison-Blanche pour un second mandat. Sans attendre les résultats officiels, celui qui deviendra le 47e président des États-Unis en janvier prochain s’est félicité d'une "victoire politique jamais vue dans notre pays". "Les Américains nous ont donné un pouvoir sans précédent, un mandat incroyable", s’est-il réjoui.Alors que depuis des semaines le résultat du scrutin était annoncé par les sondages comme l'un des plus indécis de l’histoire du pays, c’est finalement une vague rouge qui a déferlé sur les États clés. Elu président des États-Unis, Donald Trump a également remporté le vote populaire. Les républicains s'emparent aussi du Sénat et de la Chambre des représentants. Une victoire nette et sans appel qui provoque une onde de choc dans le pays et à travers le monde."C’est le meilleur come-back de l’histoire des États-Unis", s’est réjoui son colistier et futur vice-président J. D Vance. "Nous allons avoir le meilleur come-back de l’économie sous le leadership de Trump", a-t-il affirmé après avoir mené une campagne très violente axée sur les questions économiques et l’immigration.En 2024, comme en 2016, Donald Trump a donc réussi à convaincre les Américains qu'il comprenait leurs difficultés du quotidien mieux que son adversaire. Une candidate démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, qui a dû mener une campagne éclair après le spectaculaire retrait de Joe Biden et n’est pas parvenue à mobiliser suffisamment, face aux diatribes de son rival sur l'immigration et sur l’inflation. Deux thèmes qui ont été centraux dans cette campagne très genrée alors que le coût de la vie et l'envolée des prix immobiliers impactent fortement depuis des mois les classes moyennes. Nous sommes allés à la rencontre de ces Américains qui ne parviennent plus à se loger et doivent se tourner vers des mobile homes pour vivre.Quels enseignements tirer de cette élection ? Quels sont les ressorts de la victoire de Donald Trump ? L’inflation et la flambée des prix de l’immobiliers, une des raisons de cette vague rouge ? Le "gender gap", une autre des clés pour expliquer la défaite de Kamala Harris ? Tout au long de la campagne, Donald Trump et Kamala Harris se sont disputés les votes des femmes, des jeunes, et des minorités ethniques. Les premiers sondages confirment que Kamala Harris s’est arrogé le vote des femmes et Donald Trump celui des hommes. Le républicain est arrivé également en tête parmi l’électorat blanc et il a fait une percée auprès de ces électeurs afro-américains et hispaniques, qui pourraient avoir fait basculer le scrutin.Et maintenant ? En plus d'avoir remporté l'élection présidentielle, les républicains vont prendre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Mais qu'est-ce que cela implique pour l'avenir du pays ? Pourquoi ce second mandat s’annonce-t-il explosif ? Quel rôle pour Elon Musk dans la future administration ? Pourquoi la victoire de Donald Trump inquiète-t-elle en Europe ? Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste – L’Heure américaine et auteure du documentaire "Trump Dieu et les siens", en replay sur le site de France télévisions.- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine- Soufian ALSABBAGH - Politologue spécialiste des Républicains- John BOLTON ( en duplex) - Ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump- David THOMSON ( en duplex de Floride) - Correspondant – RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 06 Nov 2024 - 1h 03min - 3342 - François Noudelmann - élections US: la victoire du mensonge?
C dans l'air l'invité du 5 novembre : François Noudelmannprofesseur de philosophie et de littérature à New York University, auteur de Peut-on encore sauver la vérité ?Grossièretés, fake news, outrances… À moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.Dans tout autre pays démocratique, ces sorties lui vaudraient aussitôt l’opprobre général, si ce n’est des sanctions. Aux Etats-Unis, ça passe. Sa base adore ça et en réclame toujours plus, trop heureuse de voir l’establishment moqué, voire traîné dans la boue. Notre invité reviendra sur l’influence de ces fakes news dans cette dernière ligne droite … 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 06 Nov 2024 - 11min - 3341 - Trump/Harris : l'heure de vérité - L'intégrale -
C dans l'air du 5 novembre - Trump/Harris : l'heure de véritéCe mardi 5 novembre est le jour final pour le vote à l’élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. "Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l’histoire. La moindre voix compte", a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l’histoire de ce pays, les femmes n’avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l’IVG et d’immigration.Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d’hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l’Arizona qui représente 7 % de l’électorat de l’État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d’entre elles ont décidé de se tourner vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump. Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu’en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n’y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d’alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d’élite vont surveiller le siège électoral d’un des comtés d’Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D’autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures. Les experts :- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Olivier PITON - Avocat, essayiste – Auteur de Kamala Harris, la conquérante - Amy GREENE - Politologue – Auteure de L’Amérique face à ses fractures- Maurin PICARD - Correspondant à New York – Le Soir - Roger COHEN (en duplex du Colorado) - Editorialiste – New York Times- Claire MEYNIAL (en duplex de Pennsylvanie) - Grand reporter – Le Point, auteure de "La guerre des Amériques" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 05 Nov 2024 - 1h 05min - 3340 - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
C dans l'air du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures. Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 04min - 3339 - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
C dans l'air du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures. Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV PRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 1h 04min - 3338 - Marjane Satrapi - dévêtue pour protester : Le courage d'une Iranienne
C dans l'air l'invitée du 4 novembre : Marjane Satrapi, auteure et cinéaste franco-iranienne. Elle a dirigé le roman graphique Femme, Vie, Liberté, aux éditions L’Iconoclaste, du nom du mouvement de révolte formé en 2022 suite à la mort de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée et tuée en Iran pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire.Samedi dernier, une étudiante iranienne, Ahou Daryaei, a été arrêtée à l’université Azad de Téhéran. Après avoir été interpellée pour un voile mal porté, elle s’est dévêtue et a marché en sous-vêtements, cheveux lâchés, en signe de protestation. La scène a été filmée, et la vidéo a été énormément partagée tout le week-end. Depuis, les ONG réclament sa libération. Amnesty Iran parle sur X d’"allégations de coups et de violence sexuelle à son encontre pendant son arrestation".Cette image impressionnante d'une jeune femme dévêtue devant l'université, à Téhéran, a suscité de nombreuses réactions. Dans un contexte où la répression contre la population iranienne est sans cesse plus violente. D'après Iran Human Rights, 551 personnes sont mortes lors des manifesttaions en soutien à Mahsa Amini et au mouvement "Femme, Vie, Liberté". Des milliers de personnes ont également été arrêtées.Marjane Satrapi, auteure et cinéaste, très célèbre pour ses bandes dessinées, notamment "Poulet aux prunes", et "Persepolis", adaptée au cinéma et primée à Cannes et aux César. Soutien au mouvement "Femme, Vie, Liberté", elle reviendra sur cette vidéo symbolique d'une jeune femme qui ose se dévêtir en signe de protestation, et sur sa portée. "Un Moyen-Orient démocratique, c'est une garantie de sécurité pour le monde", affirme Marjane Satrapi. "Ce mouvement féministe pour une république laïque doit être davantage soutenu, on doit saisir cette opportunité", demande-t-elle a propos du mouvement "Femme, Vie, Liberté". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 11min - 3337 - Clothilde Champeyrache - Narcotrafic: La France en voie de "Mexicanisation"?
C dans l'air l'invité du 2 novembre : Clothilde Champeyrache, économiste et criminologue, maîtresse de conférences au Conservatoire national des Arts et métiers (Cnam), auteure de "Géopolitique des mafias" (éditions du Cavalier Bleu).Hier, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en visite à Rennes, a affirmé que la France était à un "point de bascule" face au narcotrafic, et a évoqué une "mexicanisation" du pays. Des termes forts, qui font suite à plusieurs faits d'une grande gravité survenus ces derniers jours. La semaine dernière, un enfant de 5 ans a été grièvement blessé par balles lors d'un règlement de compte lié à un trafic de stupéfiants dans le quartier de Maurepas, à Rennes. Jeudi, une fusillade a eu lieu à Poitiers où un adolescent de 15 ans est entre la vie et la mort. Selon les premiers éléments de l'enquête, il y aurait "40 à 60" personnes impliquées. Enfin hier, près de Valence, dans la Drôme, un homme était lui aussi entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une fusillade devant une discothèque. Des faits liés à des trafics de drogue, selon la police. "Les narcotrafiquants sont partout, en milieu urbain, mais aussi, je viens de le voir, en milieu rural. Ils n'ont plus de limite. Et on est à un point de bascule, vraiment", a dit le ministre de l'Intérieur hier. Pour lutter contre le narcotrafic, "soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, et on le gagnera, soit il y a la mexicanisation du pays", a-t-il prévenu. Il s'en est également pris aux consommateurs lors d'un point presse : "Ce joint, ce rail de coke, il a le goût des larmes et surtout du sang". Une loi sur la lutte contre les narcotrafiquants est en préparation pour début 2025. Le chiffre d'affaires du narcotrafic en France est de 3,5 à 6 milliards d'euros, et 200.000 personnes vivent de cette économie parallèle. Côté consommation, en 2023, la moitié des adultes déclaraient avoir déjà testé le cannabis, et près de 10% la cocaïne, selon les chiffres de l'Ofdt. Clotilde Champeyrache nous expliquera comment le trafic de drogues s'est installé non seulement dans les grandes métropoles, mais aussi dans des villes moyennes et à la campagne. "Le problème du narcotrafic est ancien et nous avons laissé pourrir la situation en ne ciblant pas correctement les luttes", a-t-elle affirmé dans une interview au Figaro parue hier. Elle nous donnera aussi les solutions à mettre en place rapidement pour endiguer ce phénomène d'ampleur, et multiplier les angles d'attaque. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 03 Nov 2024 - 10min - 3336 - Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - Vos questions sms -
C dans l'air du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 06min - 3335 - Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - L'intégrale -
C dans l'air du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Trump et Harris, plus que jamais au coude-à-coude dans leur course à la Maison blanche. Le suspens est total à trois jours de cette élection historique, scrutée dans le monde entier. Deux visions du monde s'affrontent en effet. Guerre commerciale, conflit au Proche-Orient, guerre en Ukraine... Les enjeux de l'élection dépassent largement les frontières américaines. Pour ce qui est l'Ukraine, les deux candidats divergent profondément. Pour Harris, le soutien à Kiev reste « inébranlable », elle poursuivra donc la politique d’aide militaire. Pour Trump, ce conflit « n'est pas le problème de l'Amérique », l’aide militaire fournie par Washington a donc ses limites. Vladimir Poutine, qui continue ses frappes meurtrières et renforce ses alliances, notamment avec la Corée du Nord, pourrait donc voir d'un très bon œil la réélection de Donald Trump. Cette élection impactera aussi les autres conflits en cours sur le globe. Au Proche-Orient, les deux candidats soutiennent la guerre menée par Israël. Kamala Harris essuie à ce titre les critiques des démocrates pro-palestiniens. Donald Trump, lui, affirme que le conflit n'aurait pas eu lieu sous sa direction, et promet (sans expliquer comment) d'y mettre fin s'il était élu. Aux Etats-Unis, certains iraniens expatriés soutiennent le candidat républicain, persuadés qu'il sera le seul à détruire les mollahs à travers une politique de pression maximale contre l'Iran. C dans l'air est allé à leur rencontre. Alors, quelles seraient les conséquences géopolitiques de l'arrivée de Trump ou de Harris au pouvoir ? Qu'en sera-t-il du conflit russo-ukrainien après cette élection ? Quelle politique sera mise en œuvre au Proche-Orient si Trump redevient président ? Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 1h 05min - 3334 - Sarah Dumont - Toussaint: des funérailles...joyeuses?
C dans l'air l'invité du 1er novembre avec Sarah Dumont , journaliste et fondatrice de "Happy end", un guide en ligne dédié à préparer sa mort ou à mieux vivre son deuil.La Toussaint est traditionnellement l'occasion de penser à nos morts, et de les honorer. Dans notre société, le sujet de la mort est souvent tabou, et nombreux sont ceux qui partent sans avoir donné de consignes pour leurs funérailles. Avec désormais 30% d'obsèques laïques, et plus de 40% de crémations, les ristes funéraires évoluent, et de nouvelles pratiques s'offrent aux familles. On peut ainsi déposer une urne funéraire dans une "forêt cinéraire", près d'un arbre, pour un retour à la nature, et le choix d'un lieu de recueil apaisant. Il existe aussi des "bateaux de dispersion", afin de disperser les cendres d'un défunt dans l'eau. En moyenne, un enterrement coûte 4.730 euros, un budget qui s'avère un peu moindre pour les crémations (4.434 euros en moyenne). Le choix de la crémation est souvent motivé par le fait de ne pas vouloir être une charge pour ses proches, car il n'y a pas à entretenir une tombe", explique Sarah Dumont. Sarah Dumont, journaliste et auteure de "Mon journal de deuil", aux éditions Leduc, s'intéresse depuis longtemps au sujet de la mort. En 2018, elle crée "Happy end", pour aider chacun à mieux préparer sa mort ou vivre un deuil. A travers des conférences et ateliers, elle incite à briser le tabou de la mort, pour que les funérailles soient le "dernier acte de vie" d'une personne. "Si on ne donne pas d'indications sur ses obsèques, on risque de laisser une trop lourde charge à ses proches , déjà très touchés par le deuil", affirme-t-elle. Elle nous éclairera sur les différentes possibilités qui s'offrent aux familles, pour organiser un dernier 'au revoir' fidèle au défunt. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 10min - 3333 - L'Allemagne en panne , et nous ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 1er novembre : L'Allemagne en panne , et nous ?Les experts :GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège Nord Stream NICOLAS BARRE- Directeur éditorial des Echos SYLVIE MATELLY – Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 01 Nov 2024 - 04min - 3332 - L'Allemagne en panne , et nous ? - L'intégrale -
C dans l'air du 1er novembre : L'Allemagne en panne , et nous ?L'Europe est en perte de vitesse sur la scène internationale. Croissance, investissements, commerce extérieur, main-d'oeuvre, elle décroche face aux Etats-Unis et à la Chine. Preuve que la situation est inquiétante : l'Allemagne, longtemps considérée comme moteur économique européen, échappe de peu à la récession (hausse du PIB de 0,2% seulement au trimestre dernier). Symbole de cette fatigue outre-Rhin : l'industrie automobile (10% du PIB allemand) est aussi en baisse de régime. Le géant Volkswagen, plombé par des coûts élevés et la baisse des ventes en Chine, s'apprête à fermer trois usines et prépare un plan d'économies sans précédent avec suppressions d'emploi et baisses de salaires. À la crise économique s'ajoute enfin un début de crise politique puisque la coalition au pouvoir fait à présent face à d'importantes divisions. Pendant ce temps, en France, la situation n'est plus enthousiasmante avec un examen du budget qui enflamme l'Assemblée nationale. Des remous se font même voir au sein même du bloc central avec de nombreux amendements déposés et un absentéisme de députés censés pourtant soutenir le gouvernement. Michel Barnier, lui, cherche à préserver les bons chiffres du chômage, et propose pour cela d'investir dans les stages obligatoires pour les bénéficiaires du RSA. Dans l'Eure, un des départements concernés, l'expérience semble pour le moment concluante. Le Premier ministre souhaite aussi faire contribuer les fonctionnaires. Il s'attaque aux arrêts maladies, plus nombreux dans le public que dans le privé. Des propositions qui ne sont pas pour plaire à Lucie Castets. La candidate malheureuse du NFP au poste de Première ministre, pointe du doigt des services publics « exsangues ». Alors, comment l'Europe peut-elle se relever économiquement ? Quel premier bilan faire des du RSA conditionné à des stages ? L'effort budgétaire doit-il peser sur les fonctionnaires ? Les experts :GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège Nord StreamNICOLAS BARRE- Directeur éditorial des EchosSYLVIE MATELLY – Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 01 Nov 2024 - 1h 04min - 3331 - Victor TASSEL - Kiabi: une arnaque à 100 millions
C dans l'air l'invité du 31 octobre avec Victor TASSEL, journaliste économique Le Parisien.C’est une histoire rocambolesque, digne des meilleurs films hollywoodiens. Le 12 août dernier, Aurélie B., une Française de 39 ans, est arrêtée sur le tarmac de l’aéroport de Figari, en Corse, alors qu'elle descend de son jet privé. Ex-trésorière au sein de l'enseigne de prêt à porter Kiabi, Aurélie B. aurait détourné 100 millions d'euros. Après avoir usurpé l'identité d'un cadre afin de détourner de l'argent, la Française de 39 ans a été mise en examen pour fraude et blanchiment en bande organisée.Une femme d'affaires influente, à qui tout semblait réussir, est soupçonnée d'une fraude monumentale. Sur ses réseaux sociaux, Aurélie B. affichait sa proximité avec des stars du rap et sa fortune depuis Miami (Floride, États-Unis), où elle résidait. Cette Française de 39 ans dirigeait son entreprise aux activités diversifiées : aviation d'affaires, événementiel, design et même médias.Selon une information de franceinfo, Aurélie B. a été mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, soupçonnée d'avoir dérobé 100 millions d'euros à l'enseigne Kiabi, l'un des leaders du textile à petit prix, dont elle était encore trésorière en 2022. Elle aurait usurpé l'identité d'un cadre pour détourner l'argent sur des comptes personnels et l'encaisser. Dans un communiqué publié vendredi 27 septembre, Kiabi assure que "cette fraude ne remet en aucun cas en cause la solidité financière de Kiabi". L'escroquerie a été découverte en juillet et l'enquête confiée à la police judiciaire.Mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, l’arnaqueuse présumée dort à présent en prison. Elle risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement... 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 01 Nov 2024 - 11min - 3330 - J-5 : avantage Trump ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 31 octobre J-5 : avantage Trump ?Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV- Nicolas BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint Quentin - Claire MEYNIAL - Correspondante aux Etats-Unis du Point et auteure de La guerre des Amériques 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 31 Oct 2024 - 04min - 3329 - J-5 : avantage Trump ? - L'intégrale -
C dans l'air du 31 octobre J-5 : avantage Trump ?Aux Etats-Unis, est-ce un point de bascule à cinq jours de la présidentielle ? Donald Trump a tenté d'exploiter mercredi 30 octobre les propos de Joe Biden sur ses électeurs en se mettant en scène dans un camion poubelle dans le Wisconsin. Dans cette dernière ligne droite, le président démocrate Joe Biden a compliqué la tâche de la vice-présidente, en qualifiant les partisans de son prédécesseur républicain d'"ordures", avant de se reprendre. Trop tard, le candidat républicain friand d’opérations de communication, tente de retourner la situation à son avantage, alors même que l’insulte est partie de son propre camp, utilisée pour qualifier les habitants de Porto Rico.Cette polémique tombe au plus mal pour Kamala Harris qui a d’ailleurs pris ses distances très vite avec les déclarations de Joe Biden. La candidate démocrate était elle aussi en meeting dans le Wisconsin cette nuit. Dans cette fin de campagne très tendue, où les sondages sont toujours très serrés, chaque camp cherche à convaincre les indécis et se dispute chaque voix ou presque dans les "swing states", décisifs pour la victoire le 5 novembre prochain. Car si Kamala Harris est créditée au niveau national de 48,1 % d'intentions de voix, contre 46,7 % pour Trump, la véritable bataille aura lieu dans les sept États clés où quelques milliers de voix peuvent suffire pour faire basculer l’élection. Alors dans cette fin de campagne, la situation se tend et les bureaux de vote se trouvent sous haute tension. Un homme a été arrêté en Floride pour avoir brandi une machette lors d’une altercation dans un bureau de vote anticipé, a annoncé la police locale selon l’agence de presse Reuters. Un évènement qui relance les inquiétudes autour des bureaux de vote menacés, notamment dans ces États où la dernière élection en novembre 2020 avait été particulièrement serrée, et où le camp Trump avait hurlé à la fraude, comme en Géorgie. Nous nous sommes rendus dans l’un de ces bureaux de vote. La directrice des élections d'un des comtés de l'Etat de Géorgie reçoit depuis des semaines des menaces de mort. Une situation qui l'a poussée à prendre plusieurs mesures. Des boutons rouges ont été installés sur tous les bureaux d'accueil ainsi qu'une caméra. Les portes ont été changées et elle modifie tous les jours son trajet pour s’y rendre.Une inquiétude de voir des débordements dans les bureaux de vote mais aussi à l'annonce des résultats dans une semaine. Les Américains sont de plus en plus nombreux à craindre que l'annonce des résultats se passe mal alors qu’à l’étranger on s’interroge sur les conséquences éventuelles des résultats. Si les politiques étrangères des administrations Trump et Biden (dont Kamala Harris est en partie responsable) se distinguent par bien des aspects, en particulier vis-à-vis des Européens, des points de consensus rassemblent les deux camps. La politique commerciale des administrations américaines est devenue plus protectionniste depuis 2018, avec des hausses de droits de douane, et cela devrait se poursuivre. Face à Donald Trump, qui promet de relancer la guerre commerciale, les démocrates ne s'opposent pas au repli protectionniste. Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV- Nicolas BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint Quentin - Claire MEYNIAL - Correspondante aux Etats-Unis du Point et auteure de La guerre des Amériques PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 31 Oct 2024 - 1h 04min - 3328 - Lorraine de Foucher - l'agresseur commanditait des viols d'enfants à distance...
C dans l'air l'invitée du 30 octobre avec Lorraine de Foucher, journaliste au service enquêtes du Monde, autrice du podcast et de l'enquête les enfants perdus du viol en streaming. Ancien graphiste chez Pixar et Disney, il est jugé à partir de mardi devant les assises de Paris pour avoir commandité et visionné en direct sur internet les viols et agressions sexuelles de mineures aux Philippines. Ce graphiste français est jugé à partir de mardi 29 octobre et jusqu'à jeudi, devant la cour d'assises de Paris dans une affaire de "livestreaming". Derrière cet anglicisme se cache un phénomène en pleine expansion depuis la pandémie de Covid : le fait de commanditer à distance, depuis son ordinateur des viols d'enfants visionnés en direct.L'homme de 59 ans, connu pour ses collaborations avec Disney et Pixar, notamment sur les dessins animés Ratatouille, Les Indestructibles, ou encore Là-Haut, est accusé d'être à l'origine, depuis la France et les États-Unis, de centaines de viols sur des enfants aux Philippines. Il aurait pu sévir encore longtemps sans ces virements d'argent suspects repérés en 2019 par Europol. 50 000 euros au total, ce qui représente, selon les enquêteurs, un millier de viols et d'agressions sexuelles payés 50 euros en moyenne. Des abus commis sur des petites filles âgées de 3 à 15 ans, le plus souvent par leurs parents, à la demande de cet homme qui donnait des ordres derrière son ordinateur avant d'assister en direct aux agressionsDevant les policiers, celui qui se définit comme "un vrai pédophile" reconnaît aussi avoir ordonné à plusieurs reprises des actes de torture sur les jeunes victimes. "J'allais jusqu'à l'extrême limite, puis quand le dégoût me montait à la tête, je coupais la caméra. J'avais l'impression, dit-il, que ça n'existait pas". Des agressions qui ont pourtant bien eu lieu et pour lesquelles la loi permet de poursuivre ce graphiste comme complice, même s'il n'a jamais participé physiquement aux agressions. Il encourt vingt ans de de réclusion criminelle. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 31 Oct 2024 - 11min - 3327 - Espagne : 72 morts piégés par les eaux
C dans l'air du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eauxLes experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement- Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.com 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 30 Oct 2024 - 06min - 3326 - Espagne : 72 morts piégés par les eaux - L'intégrale -
C dans l'air du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eauxDes pluies torrentielles ont provoqué de terribles inondations dans une grande partie du sud et de l’est de l’Espagne, de Malaga à Valence. Des torrents de boue d’une puissance inouïe ont envahi les rues de plusieurs villes. Des routes, des commerces, des maisons ont été submergés par les eaux. Des ponts ont cédé sous la pression. Un train à grande vitesse, avec près de 300 personnes à bord, a déraillé sans faire de victimes. Le bilan provisoire de ces intempéries est néanmoins déjà extrêmement lourd : au moins 72 personnes sont mortes, piégées par les eaux et l’on dénombre également d’innombrable blessés. Une situation sans précédent selon les secours qui tentent de retrouver des disparus dans les communes dévastées. Les dégâts sont considérables et de nombreux villages restent coupés du monde. Une cellule de crise a été activée et plus d’un millier de militaires sont déployés. "Hier notre pays a été frappé par la pire dépression depuis un siècle" a affirmé le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, avant d’appeler les habitants à la vigilance. "Nous ne pouvons pas considérer que cet épisode dévastateur est terminé (…) Nous ne vous laisserons pas seuls. Nous allons mettre tous les moyens nécessaires pour gérer cette tragédie" a-t-il ajouté. Face à la catastrophe, l’Union européenne a indiqué être "prête à aider". À l’origine de ces inondations, le phénomène de "goutte froide" et une Méditerranée plus chaude. Avec le réchauffement climatique, la mer se réchauffe mais l’air aussi. En conséquence il contient plus d’eau et les précipitations sont beaucoup plus intenses. Les scientifiques avertissent que les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les tempêtes, sont à la fois de plus en plus fréquents, de plus en plus longs et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.En France, ces images ne sont pas sans rappeler les pluies diluviennes qui ont frappé l’Ardèche, la Haute-Loire, la Loire et le Rhône il y a deux semaines. Si les intempéries n’ont pas de fait de victime, elles ont causé de gros dégâts et les habitants restent très choqués. À Annonay, commune qui a connu la plus grosse inondation de son histoire, la municipalité réfléchit désormais à la suite. Pointant les effets du réchauffement climatique mais aussi des décennies d'une politique d'imperméabilisation et d'artificialisation des sols, le maire défend une "renaturation" c'est-à-dire déconstruire pour laisser davantage d'espace à la rivière sur certains secteurs. "On doit s'adapter à la rivière" explique l’élu appuyé par le syndicat des Trois rivières qui gère les cours d'eau.Mais comment s'adapter ? Nous avons rencontré des maires qui tentent de mettre en œuvre des aménagements dans leurs communes. Canicules, sécheresses, feux, inondations… Quels sont les risques auxquels les Français doivent se préparer à l’horizon 2050 ? Dans son ouvrage France 2050. RCP8.5, le scénario noir du climat, le journaliste Marc Lomazzi a demandé à des experts ce qu'il adviendrait de notre pays si rien n'était fait pour limiter le réchauffement de la température. Il nous en parle ce soir dans #cdanslair. Les experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement- Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.com PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 30 Oct 2024 - 1h 03min - 3325 - Meriem Amellal - France/Maroc: la réconciliation?
C dans l'air l'invitée du 29 octobre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialisée Afrique et Moyen Orient.Le président français Emmanuel Macron a entamé lundi 28 octobre une visite d'Etat de trois jours au Maroc, destinée à donner un nouvel élan à la relation bilatérale. Cette visite, organisée à la suite d'une invitation du roi Mohammed VI, "vise à marquer une nouvelle ambition pour les trente ans à venir" dans la relation franco-marocaine, se félicite l'Elysée. Durant ces trois jours, tous les grands sujets du moment seront abordés : l'économie, l'agriculture, l'environnement, l'éducation, la culture et l'immigration.Paris et Rabat semblent partager la volonté d'oublier les dossiers litigieux du passé récent, comme la réduction des visas accordés par la France aux ressortissants du Maghreb, le vote d'une loi au Parlement européen condamnant la dégradation de la liberté de la presse au Maroc, le rapprochement français à l'égard d'Alger, ou encore l'aide française, proposée lors du tremblement de terre de septembre 2023 mais refusée par le Maroc. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 30 Oct 2024 - 10min - 3324 - Trump / Harris : hors de contrôle... - Vos questions sms -
C dans l'air du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-Unis 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 29 Oct 2024 - 08min - 3323 - Trump / Harris : hors de contrôle... - L'intégrale -
C dans l'air du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Un point d’écart dans les Etats-clés. À une semaine du scrutin décisif, la course à la Maison-Blanche est toujours aussi indécise outre-Atlantique. Les sondages ne parviennent pas à départager Donald Trump et Kamala Harris dans cette dernière ligne droite d’une campagne folle, très serrée mais aussi très genrée, qui voit plus que jamais deux Amériques s’opposer.Impossible aujourd’hui de dire qui de Donald Trump ou Kamala Harris l'emportera le 5 novembre prochain. Pourtant chaque camp dépense sans compter et rend coup pour coup. Le bras de fer se durcit et la campagne se radicalise. Dans un climat de veille de guerre civile, Donald Trump a ainsi tenu un grand rassemblement dimanche soir à New York au Madison Square Garden, où il a repris ses menaces contre les "ennemis de l’intérieur" et ses promesses d’expulser des millions de personnes après sa victoire. Insultes, propos racistes et sexistes se sont succédé lors de ce meeting mais c’est surtout les mots injurieux de l’humoriste Tony Hinchcliffe envers les Latinos, qualifiant notamment Porto Rico "d’île flottante de déchets" qui ont provoqué un tollé. L’équipe républicaine s’est empressé d’expliquer que "cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump", les réactions depuis se multiplient.Ainsi le musicien portoricain Bad Bunny, superstar du reggaeton, vient d’apporter son soutien à Kamala Harris. Un renfort de poids pour la candidate démocrate, alors que le vote latino ( 1/5ème du corps électoral ) pourrait s’avérer déterminant notamment en Pennsylvanie, Etat qui offre le plus de grands électeurs et où la candidate démocrate effectuait lundi sa vingtième visite. Ce ralliement constitue donc une belle prise de guerre pour Kamala Harris qui enchaîne ces derniers jours les évènements de campagne accompagnée par des célébrités influentes telles que Beyoncé, Bruce Springsteen, les époux Obama ou encore l'acteur Samuel L. Jackson, avant de prononcer ce mardi soir son réquisitoire final contre Donald Trump lors d’un meeting organisé juste à côté de la Maison-Blanche. C'est là que le 6 janvier 2021, Donald Trump avait prononcé son discours avant les évènements du Capitole. De son côté, l'ex-président répondra à ce discours depuis Mar-a-Lago, avant de filer en Pennsylvanie, État labouré également depuis des semaines par l’un de ses principaux soutiens : Elon Musk. En quelques mois le milliardaire, propriétaire de X, patron de Tesla et Starlink, est devenu l’un de ses plus fervents supporteurs. L’homme le plus riche du monde ne se contente plus de financer le candidat républicain, il est devenu un rouage à part entière de sa campagne avec des méthodes qui questionnent. Ainsi il multiplie les rassemblements et a lancé une loterie quotidienne dotée de 1 million de dollars pour inciter les gens à s’inscrire sur les listes électorales. Un procédé litigieux sur le plan juridique qui pourrait s’apparenter à l’achat de voix. Le procureur du district de Philadelphie, principale ville de l’État de Pennsylvanie, a annoncé dans un communiqué avoir engagé une action au civil pour obtenir l’arrêt de cette "loterie illégale".Alors comment se déroulent les derniers jours de campagne aux Etats-Unis ? Quel est le véritable rôle d’Elon Musk auprès de Donald Trump ? Quel est l’intérêt de l’homme le plus riche du monde à s’impliquer autant dans la course à la Maison-Blanche ? La présidentielle américaine va-t-elle se jouer sur la question du genre ? Quel est le poids des questions économiques dans la campagne ? Nos journalistes se sont rendus à Middletown, une ville dans le Connecticut, dont est originaire J.D. Vance, le colistier républicain de Donald Trump. Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 29 Oct 2024 - 1h 04min - 3322 - Melissa Bell - J-9: Trump ou Harris?
C dans l'air l'invitée du 28 octobre avec Melissa Bell, grand reporter et correspondante de CNN à Paris.Tous les sondages racontent la même histoire : la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sept États qui détermineront le résultat du scrutin, tenu au suffrage indirect. Il faudra peut-être attendre plusieurs jours après le 5 novembre pour que les bulletins soient comptés, et pour que s'ouvre une période de transition potentiellement chaotique, voire violente. Rien, jusqu'ici, n'a fait bouger le curseur de manière significative dans une Amérique politiquement coupée en deux, où quelques milliers d'électeurs indécis, en Pennsylvanie ou en Caroline du Nord, au Michigan ou en Arizona, détiennent les clés de l'élection.A quelques jours du vote du 5 novembre pour le départager de Kamala Harris dans la course vers la Maison-Blanche, Donald Trump a choisi dimanche une salle mythique pour faire pencher la balance en sa faveur. Dans un meeting au Madison Square Garden de New York, l’ancien président en a surtout profité pour assener une nouvelle fois à ses partisans sa rhétorique contre l’immigration, avec à la clef de nombreux dérapages."Vous avez détruit le pays […] Kamala, tu es virée, va-t’en !", a également lancé le candidat républicain, qui comptait sur "l’arène la plus célèbre du monde", d’une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.Les Américains n’ont plus qu’une semaine pour choisir. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 29 Oct 2024 - 10min - 3321 - Des impôts, des taxes …mais pas de budget ! - Vos questions sms -
C dans l'air du 28 octobre - Des impôts, des taxes …mais pas de budget !Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique -France info TV- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 28 Oct 2024 - 04min - 3320 - Des impôts, des taxes …mais pas de budget ! - L'intégrale -
C dans l'air du 28 octobre - Des impôts, des taxes …mais pas de budget !L’examen du budget est suspendu à l’Assemblée nationale, après six jours de discussions intenses dans l’hémicycle et une série de revers cinglants pour l’exécutif. Les députés ont en effet adopté, contre son avis, la création d’un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires. Baptisée "taxe Zucman", du nom de l’économiste français Gabriel Zucman qui l’a conçue comme un impôt mondial sur les milliardaires, celle-ci consiste à taxer à hauteur de 2 % la fraction du patrimoine supérieure à un milliard d’euros. Elle concernerait, si elle était appliquée, tout milliardaire résidant fiscalement en France ou ayant du patrimoine en France. Les parlementaires ont également décidé de rendre pérenne la contribution exceptionnelle demandée aux entreprises de fret maritime, et plafonné à 500 millions d'euros la niche fiscale dont bénéficie ce secteur ; approuvé un rétablissement progressif de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) ; et supprimé un article prévoyant d'alourdir le « malus » pour les voitures essence et diesel. Ils ont par ailleurs voté une taxe exceptionnelle de 10 % sur les dividendes distribués par les entreprises du CAC40 et ont étendu à l’ensemble du territoire les prêts à taux zéro pour l’immobilier, dans le neuf (comme le proposait le gouvernement), mais aussi dans l’ancien.Le tout au gré d’alliances parfois changeantes ou du fait de l’absence de nombreux députés de la coalition gouvernementale dans l’hémicycle : si le Nouveau Front populaire a obtenu seul le rétablissement progressif de la CVAE, c’est une alliance hétéroclite d’élus RN, LR, socialistes et communistes qui a eu raison du malus automobile. Le MoDem de son côté après avoir voté de nombreux amendements en commission des finances avec la gauche rejoue la même partition dans l'hémicycle en additionnant ses voix au NFP pour par exemple pérenniser la surtaxe sur les hauts revenus au nom de la « justice sociale ». Une situation qui fait grincer des dents au sein de l’aile droite de la coalition gouvernementale. De son côté le président du Modem François Bayrou a dénoncé l'absence des députés du socle commun, notamment des élus du parti Renaissance dont les rangs étaient très dégarnis notamment vendredi 25 octobre jour du vote de la "taxe Zucman".La gauche et l’extrême droite accusent, eux, le camp du gouvernement de faire de l’"obstruction" et de ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d’une majorité, sans que les députés n’aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d’éviter un rejet de son texte à l’Assemblée, et même d’utiliser le 49.3. Pour l’heure, le ministre du Budget a annoncé hier que les débats sur le projet de budget 2025 allaient reprendre dans l’hémicycle le 5 novembre prochain, toujours sur la première partie, celle des recettes. D'ici là c’est le budget de la Sécurité sociale que doivent examiner à partir de cet après-midi les parlementaires. Rejeté à l’unanimité en commission, le texte promet des débats électriques notamment sur le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, des taxes sur le sucre ou encore sur le remboursement des consultations.Autant de points qui seront scrutés par les Français qui d’après les derniers sondages placent la santé comme premier sujet de préoccupation juste devant le pouvoir d'achat. Et ce alors que ce dernier a reculé dans notre pays en 2022 et 2023 pour les ménages d’après l’INSEE. Selon deux notes publiées la semaine dernière par l’institut, sur ces années l’augmentation des salaires a été inférieure à l’inflation. Ce qui fait que "le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants en 2023 après -1% en 2022 (…) En 2023, le pouvoir d’achat des salaires a résisté en bas de l’échelle salariale, en raison notamment des revalorisations du SMIC, puis a diminué à mesure que l’on progresse dans la distribution. En conséquence, les inégalités salariales ont continué de diminuer". Plus précisément "le salaire net moyen des cadres a baissé de -2,8 % en 2023, celui des ouvriers et des employés de -0,3 % et -0,5 %" explique l’INSEE.Alors quels enseignements peut-on tirer de ce premier round au Palais Bourbon sur le budget 2025 ? Comment Michel Barnier compte-t-il faire adopter le projet de loi de Finances ? Le pouvoir d'achat des Français va-t-il baisser en 2025 ? Enfin que sait-on sur les coups de feu qui ont touché un enfant de 5 ans à Rennes samedi soir ? Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique -France info TV- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 28 Oct 2024 - 1h 03min - 3319 - Mariam Pirzadeh - Israël a frappé l'Iran sur son sol
C dans l'air l'invitée du 26 octobre avec Mariam Pirzadeh journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24.Cette nuit, l'armée israélienne a frappé le sol iranien. Elle a indiqué avoir mené des frappes "précises et ciblées" sur l'Iran, visant des sites de fabrication de missiles, en représailles à l'attaque iranienne sur Israël le 1er octobre.L'Iran a annoncé la mort de deux militaires dans ces frappes, et affirmé avoir "le droit et le devoir de se défendre contre les actes d'agression étrangers, sur la base du droit inhérent de légitime défense qui figure à l'article 51 de la Charte des Nations unies". L'Iran soutient le Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, et le Hezbollah libanais. Aujourd'hui, ce dernier a d'ailleurs annoncé avoir visé une base du renseignement israélien dans le nord d'Israël.C'est une nouvelle étape sans précédent dans le conflit qui affecte le Proche-Orient depuis plus d'un an. "Nous exhortons l'Iran à cesser ses attaques contre Israël", afin d'éviter une escalade, a déclaré dans un communiqué Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain. Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français a réagi : "la France appelle instamment les parties à s'abstenir de toute escalade et action susceptibles d'aggraver le contexte d'extrême tension qui prévaut dans la région".Mariam Pirzadeh est journaliste, ancienne correspondante à Téhéran, à France 24, nous expliquera ce qu'il s'est passé cette nuit, à Téhéran. Elle nous éclairera sur la portée inédite de ces frappes sur des cibles militaires iraniennes, revendiquées par Israël, et sur le risque d'escalade dans la région, sous haute tension depuis plus d'un an. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 27 Oct 2024 - 10min - 3318 - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 26 Oct 2024 - 09min - 3317 - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ? - L'intégrale -
C dans l'air du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?Après l'émotion, les pouvoirs publics réagissent. Le ministre des Transports, François Durovray, a réuni lundi les collectifs de défense du vélo "pour écouter et agir pour leur sécurité", une semaine après la mort de Paul Varry, cycliste parisien, et la mise en examen de l’automobiliste pour meurtre. "En tant que cyclistes, nous avons toutes et tous déjà été victimes de la violence motorisée (...) largement banalisée et tolérée par les pouvoirs publics", avaient dénoncé plusieurs associations dans un communiqué. Répondant à cette colère, le ministre a annoncé le lancement d'une mission contre la violence sur les routes. Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, quelque 221 usagers à vélo ont été tués en France l’an dernier, et le sujet ne se limite pas aux grandes villes. Plus de la moitié des victimes (124) ont été tuées hors agglomérations.Si les chiffres restent stables, voire en légère diminution par rapport à l'année 2022, le climat est toujours aussi tendu sur les routes. Les automobilistes accusent les cyclistes de ne pas respecter la loi : "S'ils respectaient ne serait-ce que le code de la route, il n'y aurait pratiquement aucun souci", glisse un conducteur de taxi à Lyon. Dans l'autre sens, on reproche aux automobilistes d'empiéter sur les pistes cyclables et surtout de mettre en danger les cyclistes. Sans compter les insultes et incivilités dont sont particulièrement victimes les femmes à vélo. Une équipe de C dans l'air a suivi le quotidien d'une cycliste et d'un chauffeur de taxi lyonnais pour comprendre pourquoi ces deux camps ont du mal à cohabiter.Selon la Sécurité routière, les personnes de plus de 75 ans sont autant impliquées dans les accidents de la route que celles de 18-24 ans. Faut-il alors soumettre le permis de conduire français à une restriction d’âge ? En décembre 2023, la commission transport du Parlement européen avait adopté un rapport de l'élue écologiste Karima Delli visant à rendre obligatoire une visite médicale tout au long de la vie d'un automobiliste, soit tous les 15 ans. Mais le texte a finalement été rejeté par une majorité de députés européens trois mois plus tard. Cette mesure est pourtant en vigueur dans une majorité de pays européens, comme au Portugal, aux Pays-Bas ou au Danemark.Comment améliorer la cohabitation des automobilistes et des cyclistes sur la route ? Que peuvent faire les pouvoirs publics pour limiter le nombre d'accidents mortels ? Et la France doit-elle revenir sur son modèle du permis de conduire à vie ? Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 26 Oct 2024 - 1h 04min - 3316 - Me Laure Heinich - Gisèle Pellicot - un procès pour "changer cette société"
C dans l'air l'invitée du 25 octobre avec Me Laure Heinich, avocate pénaliste au barreau de Paris et auteure de "La Justice contre les Hommes".Le procès des viols de Mazan se tient devant la cour criminelle du Vaucluse depuis début septembre. Dans ce procès hors normes, Dominique Pélicot est accusé d'avoir drogué et violé son épouse, et d'avoir organisé des viols par des dizaines d'inconnus recrutés sur Internet, à son dominicile. Mercredi, la victime, Gisèle Pelicot, s'est exprimée à la barre face à son ex-mari et 50 autres hommes accusés de l'avoir violée, à plusieurs reprises."Je suis une femme totalement détruite (...) Je ne sais pas comment je vais me reconstruire, me relever de tout ça" a-t-elle expliqué".Celle qui a choisi de médiatiser son affaire s'est expliquée. Elle n'a pas voulu du huis clos afin "que toutes les femmes qui sont victimes de viol se disent 'Mme Pelicot l'a fait, on peut le faire'". Pour elle, la honte doit changer de camp : "Je ne veux plus qu'elles (les femmes victimes de viol) aient honte (...) La honte ce n'est pas à nous de l'avoir, c'est à eux (...) J'exprime surtout ma volonté et détermination pour qu'on change cette société".Me Laure Heinich, avocate au barreau de Paris et écrivaine, nous livrera son analyse sur ce procès hors-norme, de par le nombre d'accusés, le courage de la victime, érigée en icône française et mondiale, et les thèmes abordés, que sont le consentement ou la soumission chimique. Y aura-t-il un avant et un après Mazan pour la justice française et pour la société ? La notion de consentement est-elle de plus en plus comprise ? 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 26 Oct 2024 - 10min - 3315 - Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !
C dans l'air du 25 octobre: Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !Les experts :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 25 Oct 2024 - 06min - 3314 - Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !
C dans l'air du 25 octobre: Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !Un mois après la formation de son gouvernement, Michel Barnier tente d’installer une méthode et un style, pour parvenir à inscrire son action dans la durée. Ce vendredi il se déplace dans le Rhône, département touché par de très fortes inondations le 17 octobre, et dévoilera à cette occasion le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique. Une série de mesures destinées à préparer le pays à vivre à + 4 °C d’ici à la fin du siècle alors qu’à l’Assemblée nationale, l’examen du budget 2025 continue de faire monter la température.Après les désaccords entre ministres et les menaces de démission, le gouvernement Barnier accumule les déconvenues face à des parlementaires remontés contre le projet de loi de Finances. En commission des finances la semaine dernière, la copie initiale du texte avait été largement amendée, entre autres par la gauche et le Modem. Les députés du camp présidentiel, ainsi que ceux de la droite et du RN avaient voté contre de cette nouvelle version, conduisant à son rejet. C’est donc la version initiale qui est examinée dans l'hémicycle depuis lundi, mais là encore le gouvernement subit des défaites sur fond de divisions de la coalition gouvernementale. Les députés ont ainsi validé l’instauration d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus après l’avoir modifiée pour en élargir l’assiette et la pérenniser dans le temps, contre l’avis de l’exécutif, et avec le soutien des élus MoDem, qui appartiennent pourtant au "socle commun".Une situation qui pousserait, selon les oppositions, désormais le camp du gouvernement à faire de l’ « obstruction » et à ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des 3650 amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d’une majorité, sans que les députés n’aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d’éviter un rejet de son texte à l’Assemblée, et même d’utiliser le 49.3.Mercredi le gouvernement Barnier avait ouvert la voie à l’utilisation d’un 49.3 en Conseil des ministres. Néanmoins la décision n’est pas prise d’en faire usage avait indiqué la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Pour l’heure le Premier ministre dit vouloir laisser du temps au débat, ce qui lui permet de faire la démonstration de l’irresponsabilité ou des contradictions de certains députés, enlisés dans des querelles infinies et une surenchère fiscale. Mais c’est au risque de perdre la confiance des Français (61 % estiment qu’il avance dans "la mauvaise direction" d’après un dernier sondage Elabe) et de fragiliser sa coalition gouvernementale traversée par les divisions, sur fond d’ambitions personnelles. Beaucoup en effet regardent déjà vers la présidentielle de 2027. C’est le cas notamment chez les marconistes où la bataille pour la présidence du parti Renaissance est lancée entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal. Alors quelle est la méthode Barnier ? Comment compte-t-il faire adopter le budget 2025 ? Elisabeth Borne et Gabriel Attal, un duel pour la présidence du parti macroniste, et pour 2027 ? Enfin comment les entreprises appréhendent-elles la situation ? Nos journalistes ont interviewé Thierry Cotillard, patron d’Intermarché. Les experts :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 25 Oct 2024 - 1h 03min - 3313 - Cécile Doerflinger - Or: vos bijoux peuvent rapporter gros?
C dans l'air l'invitée du 24 octobre avec Cécile Doerflinger, experte en métaux précieux, responsable d'agence Bdor. Avec une hausse de sa valeur de 32 % depuis le début de l'année, l'or atteint actuellement des sommets. Un prix qui s'explique notamment par son statut de valeur refuge, en cette période d'incertitude économique et géopolitique. Avec des taux d'intérêt par ailleurs à la baisse, l'achat d'or devient un placement de plus en plus intéressant. Le prix de l'or incite aussi à vendre son or lorsqu'on en a, tant bijoux et pièces de monnaie peuvent rapporter gros.Et les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre dans des boutiques spécialisées. Les transactions sont nombreuses, et pourraient encore s'accroître. En effet, les Francais possèdent environ 3.000 tonnes d'or, principalement sous forme de bijoux, pièces et lingots. Contre 2.436 tonnes en réserve pour la Banque de France.Cécile Doerflinger, experte en métaux précieux, et responsable d'agence Bdor, spécialisée dans la vente et l'achat d'or, nous expliquera l'engouement des Français pour l'or, une valeur plus que jamais refuge. Qui achète de l'or ? Qui en vend ? Sous quelle forme ? Faut-il garder son or ou s'en délester maintenant ? Pourquoi l'or reste un placement sûr ? "L'or se transmet de génération en génération, il a aussi une valeur symbolique et historique", rappelle Cécile Doerflinger. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 25 Oct 2024 - 10min - 3312 - Le député achetait de la drogue dans le métro - Vos questions sms -
C dans l'air du 24 octobre - Le député achetait de la drogue dans le métroLes experts :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue, maîtresse de conférences - CNAM- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Hélène DONNADIEU (en duplex) - Cheffe de service en addictologie au CHU de Montpellier 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 24 Oct 2024 - 05min - 3311 - Le député achetait de la drogue dans le métro - L'intégrale -
C dans l'air du 24 octobre - Le député achetait de la drogue dans le métroLe député La France insoumise Andy Kerbrat été interpellé à Paris le 17 octobre dernier alors qu'il achetait de la drogue à Paris. L'élu a reconnu les faits. Il a expliqué dans un communiqué publié mardi être "à disposition de la justice" et vouloir "entamer un protocole de soins" pour soigner son addiction. Les policiers ont découvert sur le parlementaire 1,35 gramme de 3MMC, une drogue de synthèse aussi baptisée nouvelle cocaïne, en plein essor en France. L'élu de la 2e circonscription de Loire-Atlantique est poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d'une ordonnance pénale. Cette affaire, d’abord révélée par Valeurs actuelles et Le Parisien, suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et à l’Assemblée nationale. Si la gauche soutient le parlementaire et insiste sur les questions de prise en charge de la toxicomanie, plusieurs membres du gouvernement lui demandent de démissionner. Parmi ceux qui ont réagi rapidement pour exiger son départ de l’hémicycle, se trouve Bruno Retailleau. "Alors que le narcobanditisme s’installe en France avec son cortège de violences, il n'est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue" a écrit sur X le ministre de l’Intérieur. Avant de juger qu'un parlementaire a "un devoir d’exemplarité" qui nécessite pour Andy Kerbrat de "tirer les conséquences de ses actes".À l’inverse plusieurs élus du NFP ont salué sa volonté de rentrer dans un protocole de soin et rappellent que "les addictions touchent toute la société, parlementaires et ministres inclus". Ce n'est d’ailleurs pas la première fois qu'un député est mis en cause pour sa consommation de drogue. Avant Andy Kerbrat, le député Emmanuel Pellerin, alors membre du parti présidentiel, avait reconnu en janvier 2023 auprès de Mediapart avoir "consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée en juin" 2022. Le sénateur centriste Joël Guerriau, qui a été mis en examen pour "administration d'une substance" afin de commettre "un viol ou une agression sexuelle" en novembre dernier, a exclu toute démission en dépit de la demande du président de la chambre haute Gérard Larcher et d'une centaine d'élus. L'élu avait été testé positif aux amphétamines, au cannabis, à la cocaïne, à la méthadone et à la MDMA. Dans le sillage de cette affaire, la députée Caroline Janvier avait évoqué dans les colonnes de Paris Match des "pratiques addictives" des élus et autres responsables, assurant que la politique génère des "comportements déviants". Selon le rapport 2022 de l'Observatoire français des drogues et tendances addictives (OFDT), la France compterait 5 millions d'usagers de cannabis (ceux qui ont consommé au moins une fois le produit dans l'année). Parmi eux, environ 1,3 million seraient des consommateurs réguliers (plus de dix fois par mois) et 850.000 des utilisateurs quotidiens. La consommation de cocaïne arriverait en seconde position, avec 600.000 utilisateurs au moins une fois dans l'année. Les drogues de synthèse concerneraient, elles, environ 400.000 usagers par an. D’après les données de l'office anti-stupéfiants (Ofast), 240.000 personnes vivraient directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps plein.Un narcotrafic qui submerge aujourd’hui le pays d’après les conclusions publiées en mai dernier par une commission d’enquête sénatoriale. Dans les Palais de justice, le nombre de dossiers à traiter, notamment liés au trafic de drogues, se multiplient. Alors certaines juridictions cherchent des parades, pour avancer plus vite : au tribunal correctionnel de Bobigny, certaines affaires conséquentes sont jugées lors d’audiences de comparution immédiate. Les équipes de C dans l’air ont exceptionnellement pu se glisser dans l’une de ces audiences. Outre la consommation de drogues, les autorités évoquent également l’inquiétante hausse de la consommation d’antidépresseurs chez les jeunes. Elle a bondi de 60 % chez les 12-25 ans entre 2019 et 2023, d’après un récent rapport de l’Assurance-maladie. Quatre ans après le premier confinement pendant la crise sanitaire, les spécialistes de la santé mentale alertent : le mal-être des jeunes continue à s'aggraver et les structures de prise en charge sont surchargées. Les experts :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue, maîtresse de conférences - CNAM- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Hélène DONNADIEU (en duplex) - Cheffe de service en addictologie au CHU de Montpellier 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 24 Oct 2024 - 1h 03min - 3310 - Faïza Bossy - Médicament anti-obésité: traitement miracle?
C dans l'air l'invitée du 23 octobre avec Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste. Le médicament anti-obésité Wegovy est désormais commercialisé en France. Non remboursé, mais prescrit par des endocrinologues, diabétologues ou des nutritionnistes, ce médicament nouvelle génération était très attendu par les patients et les médecins. Cette classe de médicaments mime une hormone intestinale, qui stimule la sécrétion d'insuline et procure une sensation de satiété. "Vous avez des personnes qui peuvent perdre une vingtaine de kilos en quelques mois", affirme le Dr. Faïza Bossy, qui prévient qu'il ne s'agit "en aucun cas d'un traitement minceur pour des personnes en surpoids, mais réservé à des personnes en situation d'obésité morbide". D'après l'OMS, plus d'un milliard de personnes sont atteintes d'obésité dans le monde. En France, selon les données de l'Inserm, la prévalence de l'obésité était de 17 % en 2020, contre 8,5 % en 1997. Dans ce contexte, la demande de ces nouveaux traitements, sous forme de stylos injectables préremplis, explose. Leur efficacité est vantée par des célébrités, comme Elon Musk et Oprah Winfrey, offrant une publicité inattendue auprès du grand public, qui y voit un moyen rapide et peu contraignant de perdre du poids. Des phénomènes de pénurie ont été observés, en raison du détournement de l'usage de ces médicaments, utilisés comme simples produits minceur. L'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM, demande aux médecins de se conformer au parcours de soin préconisé par la Haute Autorité de santé, à savoir de ne le prescrire qu'aux patients ayant un indice de masse corporel supérieur ou égal à 35, et âgés de moins de 65 ans. Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste, reviendra avec nous sur l'efficacité de ce nouveau traitement, et sur le confort qu'il peut apporter aux patients souffrant d'obésité. Elle nous alertera aussi sur le risque d'un mauvais usage du Wegovy, pouvant entrainer des pénuries, et un risque pour la santé. Elle nous parlera également de l'obésité, une maladie de plus en plus fréquente, et dont il est difficile de parler. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 24 Oct 2024 - 10min - 3309 - Budget : les élus au bord de la crise de nerfs
C dans l'air du 23 octobre - Budget : les élus au bord de la crise de nerfsLes experts :- Dominique SEUX - éditorialiste économique aux Echos et sur France Inter- Stéphanie VILLERS - économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à Franceinfo TV- Cyril GRAZIANI - rédacteur en chef du service politique de France Télévisions 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 23 Oct 2024 - 06min - 3308 - Le retour de la taxe d'habitation? - L'intégrale -
C dans l'air du 23 octobre - Budget : les élus au bord de la crise de nerfsFace aux cinq milliards d’euros d’économies que l’État demande aux collectivités locales dans le cadre du projet de budget 2025, certains élus tapent du poing sur la table et passent à l’action. Le président LR du Conseil départemental de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, a ainsi décidé de mettre en vente plusieurs biens immobiliers appartenant au département : la préfecture, deux sous-préfectures, le Palais de justice et une dizaine de gendarmeries."L’État doit comprendre qu’il ne peut plus asphyxier les collectivités en pensant que nous ne réagirons pas", a insisté l’élu dans un message sur X, lundi 21 octobre 2024, jour du début de l’examen du budget 2025 en séance publique à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, "on a plus de 20 départements en grande difficulté. Avec ces annonces, c’est plus de 60 départements qui ne pourront pas, pour certains, boucler le budget 2024 et qui ne peuvent pas se projeter sur 2025", a assuré Nicolas Lacroix.Du côté des maires, la colère gronde également. "Nous n'acceptons aucune des mesures" d'économies concernant les collectivités locales a indiqué le président de la commission des Finances et vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF). Pointant un effort, non pas de 5 milliards mais plutôt de "9,5 milliards d'euros", réclamé par l’Etat, si on ajoute la baisse probable déjà connue de 1,5 milliard d'euros du Fonds vert l'an prochain et les effets de l'inflation, André Laignel dénonce "une ponction sans précédent sur une seule année" et "un manquement absolu à la parole de l'Etat". D’autres maires, comme Jean-François Copé, plaident pour un rétablissement de la taxe d’habitation pour les résidences principales pour faire face à la situation. D’autres députés, à gauche, veulent eux la renforcer sur les résidences secondaires. Dans un rapport publié le 2 octobre dernier, la Cour des comptes pointe la hausse en 2024 des dépenses des collectivités locales et l’augmentation leur déficit, loin de la trajectoire à la baisse prévue dans la loi. Les Sages de la rue Cambon, chargés de suggérer des pistes d'économie en cette période de crise budgétaire, ont proposé plusieurs mesures, parmi lesquelles la suppression de 100 000 emplois en six ans. Ils préconisent ainsi de ne pas remplacer une part des agents qui partiront à la retraite, ces prochaines années, avec pour objectif de revenir aux effectifs du début des années 2010 et d’économiser plus de 4 milliards d'euros par an, à partir de 2030. Ce à quoi l'association des maires de France a réagi en disant que "le personnel territorial ne peut pas être réduit à une question comptable".Parallèlement un autre rapport de la juridiction financière et la chambre régionale des comptes, publié lundi et très critique, sur le plan "Marseille en grand" annoncé en grande pompe par Emmanuel Macron en septembre 2021 suscite de nombreuses réactions. La Cour des comptes y dénonce un suivi "indigent" du plan et regrette des "insuffisances organisationnelles" qui "pèsent sur sa mise en œuvre". Fin 2023, seulement 1,31 % du montant total annoncé - plus de 5 milliards d’euros – avait été décaissé par l’État, selon le rapport. S’il relève "des résultats avec les premières livraisons d’écoles", neuves ou rénovées pour rattraper les retards de la cité phocéenne, sur le logement, les transports, l’emploi et plus globalement, le plan "présente des insuffisances intrinsèques et organisationnelles de nature à compromettre la pleine satisfaction des besoins qu'il vise en priorité" estime la Cour.Parallèlement, les magistrats financiers soulignent les errements de la stratégie déployée par la police dans la deuxième ville de France et le manque d’effectifs. L’argent promis par l’exécutif devait notamment permettre d’affecter 300 policiers supplémentaires à Marseille. "Au total, si on compte les seuls effectifs affectés dans les circonscriptions de police, on a environ 180 agents en moins par rapport à 2016", a relevé Christian Charpy, magistrat à la Cour des comptes, lors d’un échange avec la presse. Ces dernières années, des policiers ont bien été dirigés vers Marseille à l’issue de leur formation initiale, mais dans le même temps, la police a connu de nombreux départs. Les experts :- Dominique SEUX - éditorialiste économique aux Echos et sur France Inter- Stéphanie VILLERS - économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à Franceinfo TV- Cyril GRAZIANI - rédacteur en chef du service politique de France Télévisions 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 23 Oct 2024 - 1h 04min - 3307 - Frédric Ploquin - policiers tabassés: la vidéo qui choque
C dans l'air l'invitée du 22 octobre avec Frédric Ploquin, journaliste spécialisé dans le grand banditismeUne enquête pour coups et blessures sur personnes dépositaires de l’autorité publique a été ouverte après l'agression mercredi de deux policiers lors d'une opération visant à interpeler un dealer dans le quartier de la Castellane, à Marseille. Une vidéo montrant l'agression des deux membres de la brigade spécialisée de terrain, la BST, et circulant sur les réseaux sociaux a été authentifiée, a souligné le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.Sur les images on voit deux policiers à terre recevoir un coup de pied d'un homme, entouré d'une dizaine d'autres, en bas d'un bâtiment de la cité du nord de Marseille. Dans cette vidéo, une personne semble être maintenue au sol par un des policiers avant de donner un coup et de s'enfuir. Selon le quotidien La Provence, plusieurs individus ont jeté des projectiles sur les policiers, des pierres et des bouteilles en verre, causant des blessures à l'oeil pour l'un et à la main pour l'autre.Un nouvel épisode de violences à Marseille, autour du trafic de drogues, alors qu'Emmanuel Macron avait lancé en mars dernier, à la Castellane, la première d'une dizaine d'opérations "Place nette XXL" qui devaient s'étendre sur plusieurs semaines en France. "La drogue est notre ennemi", avait alors déclaré le chef d’État, qui avait martelé ne vouloir "céder à aucun discours de défaite" face aux trafics de drogue. Après trois jours d'opération, les forces de l’ordre avaient interpellé environ 149 personnes dans les Bouches-du-Rhône. Environ 24kg de stupéfiants, 404.605 euros en espèces et 13 voitures avaient par ailleurs été récupérés par les forces de l'ordre, ainsi que cinq armes. Frédéric Ploquin est journaliste, spécialisé dans le grand banditisme. Il reviendra avec nous sur cette agression choquante, filmée, de deux policiers. Comment vivent les habitants de ces quartiers gangrénés par le trafic de stupéfiants ? Suite à l'opération "Place nette", les dealers cherchent-il à récupérer du territoire et à ouvrir de nouveaux points de deal ? Fait-on face à des narcotrafiquants sans limites ? 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 23 Oct 2024 - 09min - 3306 - Trump, la stratégie de la surenchère - vos questions sms -
C dans l'air du 22 octobre - Trump, la stratégie de la surenchèreLes experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Laurence NARDON - Chercheuse - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter, ancien correspondant aux USA - France Télévisions- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de "L’art de trumper" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 22 Oct 2024 - 03min - 3305 - Trump, la stratégie de la surenchère - L'intégrale -
C dans l'air du 22 octobre - Trump, la stratégie de la surenchèreCe week-end, Donald Trump s'est mis dans la peau d'un serveur au McDonald, accusant Kamala Harris d'avoir menti sur son passé d'employée de l'enseigne. Pour devancer la candidate démocrate dans les urnes, son rival républicain mise sur le vote des hommes. Il s'est ainsi affiché dans une soirée d'UFC dans le New-Jersey, et se met régulièrement en scène dans son avion sur la chanson "It’s a Man’s Man’s Man’s World", interprétée par James Brown et Luciano Pavarotti. "Si vous voulez, appelez ça de la masculinité toxique, allez-y. Nous, on appelle ça de la virilité", avait déclaré en ouverture d'un meeting républicain son représentant en Floride. Et tant pis si Trump dérape, comme lorsqu'il s'est permis samedi de commenter les parties génitales du golfeur décédé Arnold Palmer, à qui il rendait hommage en marge d'un meeting. Pour l'instant, cette stratégie semble fonctionner. Donald Trump a pris une légère avance dans quatre des sept swing states, comme en Pennsylvanie ou le camp républicain a massivement investi dans les campagnes de publicité. Pour cela, Donald Trump peut compter sur le soutien indéfectible du milliardaire Elon Musk qui a déjà donné 75 millions de dollars à un comité d'action politique dédié à sa campagne.Au sud du Texas, la vallée du Rio Grande est devenue ces dernières années l'épicentre de l'immigration illégale venue du Mexique et dénoncée par Donald Trump. La ville de McAllen est devenue le principal point d'entrée des migrants clandestins aux États-Unis. Ici, le candidat républicain devance Kamala Harris de près de 7% dans les sondages nationaux. Et il n'a pas de soucis à se faire : depuis 1976, cet État du sud des Etats-Unis n'a élu que des présidents républicains. Les Démocrates ne se déplacent quasiment plus dans ce territoire acquis aux valeurs conservatrices et patriotes. Une équipe de C dans l'air est notamment allée rencontrer Keith Allen, commercial mais aussi présentateur d'un podcast où il mêle religion et politique. Un grand classique des évangélistes chrétiens pour qui Dieu doit être partout, dans un monde où les valeurs de l’Amérique seraient menacées par les impies. Les Démocrates auraient des arguments à faire valoir au Texas, notamment dans le domaine de la santé. Au Texas, près d'un Américain sur six n'a pas souscrit à une assurance santé, la faute au manque de moyens. Pour bénéficier d’une couverture santé, deux options : avoir un employeur qui propose une assurance, ou alors en trouver une sur le marché privé, mais elles sont souvent hors de prix. La classe moyenne, qui ne bénéficie pas du programme Medicare, se retrouve donc coincée. Et en mauvaise santé, dans un pays où l'obésité est légion et où 38 millions de personnes sont atteintes du diabète. À Dallas, certaines pharmacies ont d'ailleurs décidé de distribuer gratuitement des médicaments pour venir en aide à cette population.Pourquoi Donald Trump a-t-il raison de miser sur les hommes pour remporter la présidentielle ? Pourquoi le Texas est-il acquis au camp républicains depuis 40 ans ? Et qui sont ces Américains qui n'arrivent pas à se soigner correctement ? Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Laurence NARDON - Chercheuse - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI- Loïc DE LA MORNAIS - Grand reporter, ancien correspondant aux USA - France Télévisions- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de "L’art de trumper" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 22 Oct 2024 - 1h 02min - 3304 - Elsa Vidal - Moldavie, Ukraine...Poutine sur tous les fronts
C dans l'air l'invitée du 21 octobre avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.En Moldavie se tenait hier un référendum sur la volonté d'adhésion à l'Union européenne. Le "oui" l'emporte de très peu, après le dépouillement de 99 % des bulletins. Avec 50,39 % des voix, le résultat montre plus que jamais un pays partagé entre sa volonté de se rapprocher de l'Europe occidentale, et son désir de rester dans la sphère d'influence russe. Ce scrutin incertain jusqu'au bout a été marqué par de forts soupçons d'ingérence russe. Dans sa première réaction officielle, dans la nuit de dimanche à lundi, la présidente moldave avait dénoncé "une attaque sans précédent contre la démocratie" et promis de "ne pas plier", alors que le "non" était sur le point de l'emporter. "Des groupes criminels, agissant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux, ont attaqué notre pays à coups de dizaines de millions d'euros, de mensonges et de propagande" pour "piéger notre pays dans l'incertitude et l'instabilité", avait-elle ajouté. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a exigé des "preuves" concernant les "graves accusations" de la présidente pro-européenne, avant de dénoncer des "anomalies" dans le décompte des voix.Très vite dans la journée de lundi, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola a félicité la Moldavie pour son "courage" après cette courte victoire du "oui". "Bravo la république de Moldavie ! Merci pour votre courage", a écrit Mme Metsola sur X, ajoutant que l'avenir de l'Union européenne et de la Moldavie "s'écriront ensemble". Reste à savoir comment la Russie réagira au rapprochement avec l'UE d'un pays qu'elle considère dans son giron.Elsa Vidal est rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI. Elle reviendra avec nous sur les particularités de ce pays de moins de 3 millions d'habitants, enclavé en Europe entre l'Ukraine et la Roumanie, l'un des plus pauvres d'Europe. Un pays qui comprend une région séparatiste, la Transnistrie, une République autoproclamée sous influence russe. Quelles pourraient être les conséquences de ce choix d'une adhésion à l'Union européenne ? La Moldavie pourrait-elle craindre un scénario à l'Ukrainienne ? 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 22 Oct 2024 - 10min - 3303 - Impôts : le grand chamboule-tout ?! - Vos questions sms -
C dans l'air du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of Business 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 21 Oct 2024 - 08min - 3302 - Impôts : le grand chamboule-tout ?! - L'intégrale -
C dans l'air du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Le projet de loi de Finances, porté par le gouvernement Barnier, est examiné à partir de ce lundi soir à l’Assemblée nationale, et la question des recettes va faire l'objet de débats houleux, les députés ayant rejeté en commission la semaine dernière ce volet, largement remanié par la gauche, du budget de l'État pour 2025. Le NFP qui avait voté samedi le texte amendé souhaite mettre davantage à contribution les grandes entreprises et les contribuables les plus riches (taxe sur les superprofits, renforcement de l’exit tax, hausse du prélèvement forfaitaire sur le capital, pérennisation de la taxe sur les plus fortunés). En commission, la gauche et le MoDem s'étaient accordés pour rendre pérenne le taux minimal d'imposition de 20 % sur les plus hauts revenus. Les centristes, pourtant soutiens de l'exécutif, sont également favorables à un relèvement de la "flat tax" sur les revenus du capital et une réduction des avantages fiscaux de transmission des assurance vie, en alignant le régime avec celui des successions en ligne directe. Chez Renaissance, en revanche, on défend plus de réformes et de coupes budgétaires mais moins d’impôts. Les LR s’opposent, eux aussi, à une hausse de la fiscalité et au report pendant six mois de l’indexation sur l’inflation des petites pensions de retraite. Du côté RN, on dénonce le "matraquage fiscal" du gouvernement et on fixe plusieurs "lignes rouges" comme la taxe sur l’électricité ou la baisse du remboursement des consultations médicales.Et pour désendetter l'État, la piste des privatisations est relancée à droite et à l’extrême droite. Ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin proposait, dans une interview aux Échos datée du 6 octobre, de vendre la participation de l’Etat "dans les sociétés cotées comme Orange (13,4%), la FDJ (21,1%), Stellantis (6%) ou Engie (23,6%)". Le nouveau patron de l'Union des droites, Eric Ciotti, allié du RN a lui déposé un amendement au budget proposant que l'État cède au plus tard, au 1ᵉʳ janvier 2025, ses actions Engie et Renault (15%). Le RN évoque également depuis longtemps la "privatisation de l’audiovisuel public pour faire des économies". La mesure figurait dans le programme de Marine le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022 et aussi dans celui du RN lors des élections législatives anticipées de juillet 2024.Mais l’Etat a-t-il réellement intérêt à vendre ses participations ? L’Agence des participations de l'État (APE) est aujourd’hui présente au capital de 81 entreprises, pour une valeur estimée de 179,5 milliards d'euros. Elle possède par exemple plus de 50 % des parts d'Aéroports de Paris et 21 % des parts de la Française des Jeux. Des investissements qui lui rapportent des bénéfices. Pour 2023 ils sont estimés à 14 milliards d’euros. Par ailleurs certaines ventes peuvent aussi se regretter. C'est le cas dans le dossier de la privatisation des autoroutes françaises, engagée en 2001 par Lionel Jospin et achevée en 2006 par Dominique de Villepin. Au total, l'État en a retiré 15 milliards d'euros. Une somme jugée très faible face à la rentabilité exceptionnelle des concessions autoroutières les années suivantes. Un rapport du Sénat, publié en 2020, pointe une "rentabilité hors normes" de 40 milliards d’euros d’ici 2036, date où les contrats arrivent à échéance. Parallèlement le dossier Doliprane continue de faire des vagues. Sanofi a confirmé ce lundi s’allier au fonds américain CD&R pour lui céder le contrôle de 50 % de sa filiale Opella qui commercialise le médicament le plus vendu en France. Une aberration selon Arnaud Montebourg que nos équipes ont rencontré. L’ancien ministre de l’Economie appelle le gouvernement à bloquer cette vente à un fonds d’investissement américain pour obliger Sanofi à vendre à d’autres investisseurs français et européens. Aujourd’hui chef d’entreprise, il est également revenu au micro de #cdanslair sur son opposition à la vente d’Alstom à General Electric en 2014 et a dénoncé "l’incompétence de la part des dirigeants vis-à -vis de l’intérêt national". "A chaque fois qu’il a fallu faire des choix de souveraineté, il n’y a jamais eu personne. On a peur devant la puissance, nos dirigeants sont des petits garçons" a-t-il affirmé. La suite de cette interview ce soir dans #cdanslair. Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of Business PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 21 Oct 2024 - 1h 04min - 3301 - Bernadette Moreau - Un cycliste tué en plein Paris
C dans l'air l'invitée du 19 octobre : Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci AutoroutesMardi, à Paris, un cycliste de 27 ans est mort, percuté par un automobiliste suite à une altercation. Ce dernier, un homme de 52 ans, a été placé en détention provisoire après sa mise en examen pour meurtre. Le drame a suscité une grande émotion. Ce samedi, les associations d'usagers du vélo appellent à des rassemblements partout en France, ainsi qu'à une minute de silence à 17h45. Mercredi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées spontanément place de la Madeleine à Paris pour rendre hommage à Paul Varry.Selon les précisions du parquet, "le conducteur du véhicule remontait la piste cyclable sur 200 mètres et aurait roulé sur le pied du cycliste" qui "avait donné un coup sur le capot pour alerter le conducteur". "Le cycliste avait lâché son vélo pour se positionner à l'avant gauche de la voiture, manifestant son mécontentement. Le conducteur avait alors tourné ses roues en direction du piéton et repris une marche avant en sa direction".Les "mobilités douces", en particulier les vélos, ont pris ces dernières années une place de plus en plus prépondérante sur la route. D'où la nécessité d'un partage de la route apaisé, et sécurisé. Chaque année, la fondation Vinci Autoroutes publie une étude réalisée par Ipsos dans 11 pays européens, sur ce thème. Il en ressort une tendance des usagers à ne pas faire de la place aux autres. Ainsi, 33 % des automobilistes et 57 % des motards empiètent sur l'espace réservé au vélo. Par ailleurs, 60 % des cyclistes circulent sur les trottoirs, et 87 % des piétons traversent en dehors de tout passage protégé. Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, reviendra avec nous sur les difficultés liées au partage de la route et sur les solutions à trouver pour un usage plus sécurisé. "Sur la route, nous sommes nombreux à avoir des comportements inciviques qui vont créer des dangers, car ils vont générer du stress", explique-t-elle. Selon elle, il faut trouver des moyens de "baisser la pression", pour éviter une "conduite agressive". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 20 Oct 2024 - 10min - 3300 - Lina : les secrets d'une enquête - Vos questions sms -
C dans l'air du 19 octobre - Lina : les secrets d'une enquêteLes experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Noémie SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice - France télévision- Marine ALLALI - Avocate spécialisée en affaires criminelles– Cabinet Seban & Associés- Marilyne BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire- François DAOUST - Ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (par skype) 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 19 Oct 2024 - 06min - 3299 - Lina : les secrets d'une enquête - L'intégrale -
C dans l'air du 19 octobre - Lina : les secrets d'une enquêteIl a été retrouvé immergé dans un cours d’eau. Le corps de Lina, adolescente disparue il y a treize mois en Alsace, a été découvert mercredi dans une zone boisée et isolée de la Nièvre. Des analyses ADN ont confirmé qu'il s'agissait bien de la jeune fille. Depuis sa disparition le 23 septembre 2023, les investigations n'avaient pas permis de la retrouver, et ce malgré les battues, les sondages des lacs et les pistages de chiens. Après un dernier coup de fil à son petit ami ce jour-là, son téléphone avait cessé de borner le long de la D350, alors que Lina se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Un suspect, Samuel Gonin, 43 ans, avait été identifié cet été, mais il s'était suicidé alors qu’il devait être jugé quelques jours plus tard pour une affaire de vol avec violence. Dans son véhicule, les enquêteurs ont retrouvé la coque du téléphone de Lina et des cordes avec leurs deux ADN. C'est en retraçant l'itinéraire du véhicule le jour de la disparition de Lina que les enquêteurs sont tombés sur le corps de l'adolescente. Si la famille de Lina n'a pas encore souhaité réagir, des questions subsistent sur les circonstances exactes de sa mort.C'est pour dénouer ces énigmes que travaillent les profileurs comme Marie-Laure Brunel Dupin. Si elle est devenue il y a 24 ans la première analyste comportementale en France, lalieutenant-colonel dirige aujourd’hui 23 personnes au sein de la Division des Affaires nonélucidées. Son objectif : orienter les enquêteurs. Ils analysent la vie de la victime, celle de ses amis pour comprendre toute les facettes d'une affaire. Le travail d’analyste comportementale se poursuit aussi lors des gardes à vue. Les faits et gestes du suspect sont observés, pour détecter le moindre détail qui pourrait le trahir. C'est là, que certains tueurs en série finissent parfois par craquer, comme Jacques Rançon le tueur de la gare de Perpignan, condamné à la prison à perpétuité pour le viol et le meurtre d'Isabelle Mesnage en 1986.Mais des révélations de ce genre demeurent rares. L'affaire du Petit Grégory est en est le meilleur exemple : quarante ans après le meurtre du petit garçon dans les Vosges, le coupable n'a toujours pas été retrouvé. Dans une bande dessinée parue aux Arènes, Jean-Marie Villemin, le père du petit garçon, a décidé de s'exprimer. Le dessinateur Pat Perna, qui s'est lié d'amitié avec lui, s'est fixé comme double objectif de faire revivre le petit Grégory à travers ses dessins, et de rendre hommage à ses parents, pris dans une tempête médiatique à l'époque de la disparition.Quelles questions subsistent après la découverte du corps de Lina ? Comment travaillent les profileurs pour tenter de résoudre les plus inextricables cold-cases ? Et que peut nous enseigner l'affaire du petit Gregory, quarante après sa disparition ? Les experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Noémie SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice - France télévision- Marine ALLALI - Avocate spécialisée en affaires criminelles– Cabinet Seban & Associés- Marilyne BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire- François DAOUST - Ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (par skype) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 19 Oct 2024 - 1h 04min - 3298 - Meriem Amellal - Le chef du Hamas est mort
C dans l'air l'invitée du 18 octobre : Meriem Amellal, journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, à France 24. Hier, l'armée israélienne a annoncé la mort du chef du Hamas, cerveau de l'attaque du 7 octobre, Yahya Sinouar. L'homme le plus recherché d'Israël a été tué par un groupe de soldats à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Objet d'une traque incessante depuis le 7 octobre 2023, il a pourtant été découvert par surprise. Des images, prises "quelques instants" avant la mort de Sinouar le montrent assis sur un fauteuil dans un bâtiment partiellement détruit. Il a le visage dissimulé. Le chef du Hamas a été identifié grâce à un examen de sa dentition et des analyses ADN réalisée sur son corps, transféré à Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que la mort du chef du Hamas est "une étape importante" qui "ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin". Le chef d'état-major de l'armée, le général Herzi Halevi, a lui affirmé que la guerre "ne s'arrêterait pas" avant la capture de tous les auteurs de l'attaque du 7 octobre et le retour de "tous les otages" retenus à Gaza.Le président américain, Joe Biden, a évoqué une "bonne journée pour Israël, les Etats-Unis et le monde" qui offre l'"occasion d'un règlement politique" à Gaza.Son homologue français, Emmanuel Macron, a estimé, lui aussi, que la mort de Yahya Sinouar représentait une "occasion" qu'il fallait saisir pour mettre fin aux opérations militaires. De son côté, la branche armée du Hamas a assuré que cette élimination de son chef allait "renforcer l'esprit de résistance" en vue de la "libération" des Territoires occupés.Meriem Amellal, journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, à France 24, reviendra avec nous sur les circonstances de l'élimination de Yahya Sinouar par l'armée israélienne, ainsi que sur ses conséquences. La fin de la traque du cerveau du 7 octobre pourrait-elle entrainer la fin de la guerre ? Cette victoire militaire, qui répond à un but de guerre, est-elle aussi une victoire politique pour Benjamin Netanyahu ? Est-ce une occasion pour négocier une libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza ? Enfin, le Hamas en sort-il affaibli ou au contraire encore plus déterminé ? Et comment les pays voisins réagissent-il ? 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 19 Oct 2024 - 10min - 3297 - Inondations : le déluge et le choc - Vos questions sms -
C dans l'air du 18 octobre - Inondations : le déluge et le chocLes experts :- Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau - Fondatrice de Water Wiser- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- Grégory ALLIONNE - Président d’honneur de la Fédération des sapeurs-pompiers de France – Député européen Renew- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 18 Oct 2024 - 08min - 3296 - Inondations : le déluge et le choc - L'intégrale -
C dans l'air du 18 octobre - Inondations : le déluge et le chocDes trombes d’eau se sont abattues jeudi sur le Centre-Est et le Sud-Est. Dix départements restent concernés ce vendredi par une vigilance orange crues ou inondations mais plus aucun n’est en vigilance rouge et l’heure est aux premiers états des lieux. Dans les zones les plus touchées, en Ardèche notamment, les dégâts sont considérables. A Annonay, submergée hier par un important courant qui a traversé le centre-ville, l’eau se retire mais les habitants sont très choqués. Deux ministres sont attendus sur place dans l’après-midi. A Givors dans le Rhône c’est une zone commerciale qui a été totalement noyée en quelques heures surprenant salariés et clients qui ont dû être été évacués par les services de secours. A Rive-de-Gier dans la Loire, les rues du centre se sont transformées en rivière, l’eau pénétrant dans de nombreux commerces et emportant des dizaines de voitures. En Haute-Loire au Chambon-sur-Lignon, des vaches ont même été emportées par les courants. Les secours ont effectué 2 300 interventions dans ce qu’il a qualifié d’épisode cévenol le plus violent "depuis 40 ans", et ont ainsi permis de "sauver des vies", a affirmé ce vendredi le Premier ministre, à l’issue d’une visite du Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises, à Paris. Dans la foulée, Michel Barnier a appelé les pays de l’UE à anticiper "ensemble" ces crises climatiques qui se succèdent. "On doit se préparer avec le changement climatique à faire face à des risques et à des catastrophes dans tous les domaines de plus en plus souvent", a reconnu le chef du gouvernement qui a néanmoins décidé des coups de rabot sur les crédits de l'écologie dans le budget 2025. Ce que lui a rappelé ce matin sa ministre Agnès Pannier-Runacher.La ministre de la Transition écologique a estimé ce vendredi que son budget n'était pas à la hauteur de la situation et a décidé de hausse le ton. Si elle n'a pas les « moyens de son action », elle a prévenu qu'elle en tirerait « les conclusions. » "J'attends de la représentation nationale de se saisir de ce sujet. Je ne sais pas s'il faut encore attendre des drames pour comprendre que c'est une absolue nécessité d'investir dans l'adaptation au changement climatique", a-t-elle ajouté.Pour l’heure, le projet de loi des finances (PLF) pour 2025, actuellement en examen à l'Assemblée nationale, prévoit des coupes sévères sur les missions qui touchent à l’écologie et à l’adaptation au changement climatique, sur le dispositif MaPrimeRénov par exemple, ou sur le Fonds vert, cet outil qui finance les projets écolos des collectivités depuis 2022. Son enveloppe est réduite de plus de moitié, passant de 2,5 milliards d'euros à un milliard. Autre sujet au cœur des débats : la loi zéro artificialisation nette qui consiste à réduire de moitié d’ici à 2031 la construction sur des espaces naturels et agricoles par rapport à la décennie précédente. Puis, à l’horizon 2050, à ne plus bétonner de sols à moins de « renaturer » des surfaces équivalentes. Un rapport du Sénat remet en question l’objectif à l’horizon 2031. Alors quelle est la situation dans les départements frappés par des pluies diluviennes ? Le gouvernement a indiqué que "l'état de catastrophe naturelle" va être activé "très rapidement". Qu’est-ce que cela change pour les sinistrés ? Comment se préparer au changement climatique ? Enfin après le passage des ouragans Hélène et Milton dans le sud-est des Etats-Unis, théories conspirationnistes et infox se multiplient sur les réseaux sociaux. Quels sont leurs impacts sur la campagne ? Les experts :- Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau - Fondatrice de Water Wiser- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques- Grégory ALLIONNE - Président d’honneur de la Fédération des sapeurs-pompiers de France – Député européen Renew- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 18 Oct 2024 - 1h 04min - 3295 - Noémie Schulz - Le corps de Lina retrouvé
C dans l'air l'invitée du 17 octobre : Noémie Schulz - Grand reporter spécialiste police justice France télévisions. Treize mois après la disparition de Lina, le corps de la jeune fille a été retrouvé mercredi à Sermoise-sur-Loire, près de Nevers dans la Nièvre. Le procureur de Strasbourg a précisé dans son communiqué que le corps se trouvait dans une zone boisée et isolée, "immergé dans un cours d'eau situé en contrebas d'un talus". Il a aussi indiqué que "le véhicule du suspect, Samuel Gonin, avait été géolocalisé à cet endroit, le 24 septembre 2023, soit le lendemain de la disparition de Lina".Comment les enquêteurs ont-ils procédé pour retrouver l'adolescente de quinze ans ? 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 18 Oct 2024 - 10min - 3294 - Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau - Vos questions sms -
C dans l'air du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de RetailleauLes experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOS 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 17 Oct 2024 - 07min - 3293 - Immigration, sécurité : le pari risqué de Retailleau - L'intégrale -
C dans l'air du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de RetailleauPeu avant l’ouverture mercredi des discussions à l’Assemblée sur le projet de loi finances de 2025, le nouveau locataire de Matignon a laissé ses ministres ouvrir un deuxième front sur autre sujet éruptif : l’immigration. "Il faudra une nouvelle loi", présentée possiblement "début 2025", a ainsi annoncé dimanche sur BFMTV la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. A peine un an après la loi immigration de Gérald Darmanin, qui avait fracturé la majorité à l'Assemblée nationale, l’exécutif veut remettre le sujet en débat autour d’une mesure phare martelée par Bruno Retailleau : l’allongement de la durée de rétention des étrangers en situation irrégulière jugés dangereux, dans le sillage de l’affaire Philippine. Une des pistes envisagées est de faire passer la durée maximale actuelle de 90 à 210 jours, ce qui n'est possible pour le moment qu'en matière d'infractions terroristes. Le ministre de l'Intérieur veut également reprendre les dispositions de la précédente loi adoptée à l'Assemblée en décembre dernier avec les voix du RN, qui avaient ensuite été censurées par le Conseil constitutionnel, notamment le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial, l’allongement de la durée nécessaire pour recevoir les allocations familiales ou encore la réintroduction d’un délit de séjour irrégulier. Il souhaite par ailleurs transformer l'aide médicale d'État qui permet aux étrangers en situation irrégulière présents en France depuis plus de trois mois de bénéficier d’une prise en charge des soins (seulement de maladie, de maternité et le forfait hospitalier), en une aide médicale d'urgence aux contours drastiquement réduits. Autant d’annonces qui ont fait bondir dans la macronie. "On a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis", a fait remarquer Gabriel Attal sur France Inter. "Faire une loi pour une loi, ça n’a pas de sens", a ajouté l’ancien Premier ministre. « Cette annonce est une provocation", a estimé, de son côté, Stéphane Travert, député (Renaissance) de la Manche dans les colonnes du Monde, rappelant que le projet de loi de 2023, durci par LR, comprenait des dispositifs visant à systématiser la préférence nationale qui avaient été largement rejetés par le Conseil constitutionnel. Le RN, de son côté, au contraire, a applaudi. "Plus rien ne peut se faire sans nous au Parlement" s’est félicité lundi sur BFM Jordan Bardella, assurant "attendre" ce nouveau texte "avec impatience". Une position d’arbitre qui a fait bondir la gauche. "Cest une loi pour Marine Le Pen, pour donner des gages à l’extrême droite et permettre à l’extrême droite de voter le budget" a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure alors qu’au sein du gouvernement Barnier certains ministres se crispent. Ainsi avec cette nouvelle loi immigration, Bruno Retailleau braque le camp Macron. Une ligne de fracture sur un sujet cher à cet ancien villiériste qui mène une bataille culturelle pour imposer ses idées sur l’immigration mais aussi sur la sécurité. Depuis sa nomination, l’ancien président du groupe LR au Sénat multiplie les déclarations clivantes pour occuper l’espace et les esprits au risque de se faire reprendre par le président de la République. Ainsi ces derniers jours, le chef de l’Etat s'est publiquement offusqué d'une phrase choc de Bruno Retailleau : "Comme des millions de Français, je pense que l'immigration n'est pas une chance". Le président s'est par ailleurs permis de rappeler ce que le pays devait à la Polonaise Marie Curie ou à l'Arménien Charles Aznavour. "Est-ce que l'immigration, c'est mauvais ? La réponse est non", avait ajouté le chef de l’Etat dans un entretien diffusé sur France Inter. Selon les informations du Point, Bruno Retailleau devrait rencontrer Emmanuel Macron le 21 octobre lors d’un premier en tête-à-tête à l'Élysée. D'ici là le ministre de l’Intérieur entend bien continuer d'occuper l'espace médiatique. Lors d'un déplacement hier à Nanterre, Bruno Retailleau a ouvert un nouveau dossier celui de la lutte contre le narcobanditisme. Pour cela il a dit souhaiter que la lutte contre le narcotrafic devienne cause nationale et a lancé un appel aux consommateurs "parce que trop souvent, on dit qu'on fume, c’est du récréatif." "Ce que je veux dire, c'est qu'un joint a le goût du sang, il a le goût des larmes. Parce que derrière le joint, la coke ou autres drogues, il y a les réseaux, les mafieux, des gens qui profitent d'autres être humaines, qui s'engraissent, font des fortunes, qui commanditent des crimes, des assassinats de la pire des façons", a-t-il affirmé. Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs estimé que la lutte contre le trafic de drogue doit passer par la création d'un parquet national anti-stup, à l'image du Pnat (parquet national antiterroriste).Alors quelle politique pour lutter contre les trafics de drogues ? Le gouvernement Barnier veut une nouvelle loi immigration en 2025, mais où en est l’application de la dernière ? Quelles sont les dispositions défendues par Bruno Retailleau ? Enfin à l’heure où les dirigeants de l’UE vont débattre d’une réforme des règles sur l’immigration lors du sommet qui s’ouvre ce jeudi 17 octobre à Bruxelles. Pourquoi ce projet s’annonce-t-il compliqué ? Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOS PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 17 Oct 2024 - 1h 04min - 3292 - Marina Lorenzo - K. Mbappé: que sait-on vraiment?
C dans l'air l'invitée du 16 octobre : Marina Lorenzo, Journaliste et présentatrice de l'émission "intégrale foot" tous les dimanches de 17 heures à 19h sur RMC Sport.Le capitaine des Bleus et attaquant star du Real Madrid se retrouve, selon la presse suédoise, au cœur d’une enquête pour viol. Les affaires et les polémiques s’accumulent.En effet, depuis quelques jours, Kylian Mbappé est au centre de plusieurs polémiques :Il a été pointé du doigt concernant son absence lors du dernier rassemblement des Bleus alors qu’il avait rejoué avec le Real Madrid deux jours après l’annonce de son forfait par Didier Deschamps. Sa virée en Suède lui a aussi été reprochée. De retour en club, il est également soupçonné d’agression sexuelle présumée selon la presse suédoise. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 17 Oct 2024 - 11min - 3291 - Trump : le retour en force ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 16 octobre - Trump : le retour en force ?Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l’émission L’heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l’IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 16 Oct 2024 - 06min - 3290 - Trump : le retour en force ? - L'intégrale -
C dans l'air du 16 octobre - Trump : le retour en force ?À trois semaines des élections américaines, la tension est à son comble entre Kamala Harris et Donald Trump, et tous les coups sont permis alors que les sondages sont très resserrés. Après l’avance prise par la vice-présidente lorsqu’elle a remplacé Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, la dynamique semble désormais en faveur de l’ancien président qui vient de combler son retard si l’on en croit les dernières enquêtes. Le républicain et la démocrate sont ainsi à égalité parfaite dans un sondage national publié par NBC News dimanche 13 octobre : 48 % chacun… avec une marge d’erreur de trois points.L’avance de la candidate démocrate dans certains États-clés, comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, a par ailleurs fondu, avec seulement plus qu’un point d’avance sur Donald Trump. Plus inquiétant encore pour Kamala Harris, celle-ci peine à faire le plein de voix parmi les électeurs noirs et latino-américains. Jeudi dernier, l'ex-président Barack Obama avait tancé ses "frères" noirs, selon lui réticents à élire une femme pour la première fois dans l'histoire américaine. Donald Trump s'est lui réjoui lundi en Pennsylvanie de sondages qui ont "crevé le plafond". "J'adore ça" a lancé le milliardaire républicain qui parvient à marquer des points en flattant sa base électorale. Fort de l'appui affiché d'Elon Musk, Donald Trump mène campagne en polarisant toujours plus le débat contre l'immigration et l'"ennemi de l’intérieur" qui représenterait selon lui "le plus grand danger". Il multiplie également les attaques contre son adversaire et n’a pas hésité à partager en septembre dernier une fausse image de Kamala Harris avec le rappeur Sean Combs, plus connu sous le nom de "Puff Daddy", accusé d’avoir organisé des soirées débauchées où des agressions sexuelles et des viols auraient été commis. Une affaire qui scandalise les États-Unis au point de venir perturber la campagne présidentielle.En riposte à cette attaque, les soutiens de la vice-présidente ont diffusé plusieurs images montrant Donald Trump en compagnie de P. Diddy et rappelé les propos de l’ancien président, qui avait publiquement qualifié le rappeur de "bon gars" et d’"ami" en 2012. Parallèlement Kamala Harris n’hésite plus à lâcher ses coups contre Donald Trump et questionne l’état de santé de son adversaire après un étrange épisode musical. "J’espère qu’il va bien", a-t-elle déclaré, ce mardi, après que son rival a écourté lundi soir une séance publique de questions-réponses avec des électeurs, restant longuement sur scène à écouter ses chansons préférées. "Donald Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène", a commenté l’équipe de campagne de la démocrate, en diffusant une vidéo de l’incident. "Pourquoi son équipe agit-elle ainsi ?", a également interrogé la démocrate lundi lors d’un meeting en Pennsylvanie, alors que le républicain se refuse catégoriquement à rendre public un bilan médical détaillé. "Peut-être pensent-ils qu’il n’est pas prêt. En mauvaise condition physique et instable", avait répondu celle qui fêtera ses 60 ans le 20 octobre, tandis que son adversaire politique a eu 78 ans le 14 juin. Pour convaincre les indécis et élargir sa base, la candidate démocrate a également décidé de prendre des risques. Ce mercredi 16 octobre, elle est attendue pour une interview sur la chaîne ultra-conservatrice et ouvertement pro-Trump, FoxNews. Il se pourrait qu’on l’entende aussi d’ici le 5 novembre chez Joe Rogan, podcasteur star écouté à 80 % par des hommes. Dans cette dernière ligne droite, Kamala Harris veut notamment s’adresser aux républicains anti-Trump qui sont encore nombreux à s’interroger. Nous avons rencontré plusieurs d’entre eux. Certains ont fait leur choix, cette fois ils voteront pour la démocrate le 5 novembre prochain. Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l’émission L’heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l’IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 16 Oct 2024 - 1h 03min - 3289 - Régis Genté - Trump/Poutine: Les secrets d'une alliance
C dans l'air l'invité du 15 octobre : Régis Genté, journaliste et auteur de "Notre homme à Washington: Trump dans la main des Russes", publié aux éditions Grasset, octobre 2024.Journaliste indépendant et écrivain, Régis Genté s'est penché dans son dernier livre sur les liens entre Donald Trump et Moscou. Une love story qui a débuté dans les années 1970 et qui n'a jamais pris fin.Le 5 novembre prochain, Donald Trump sera de nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris. A moins d'un mois du scrutin, les révélations sur les liens entre le milliardaire new-yorkais et la Russie se succèdent et intriguent. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 16 Oct 2024 - 11min - 3288 - Budget : cacophonie au gouvernement - Vos questions sms -
C dans l'air du 15 octobre - Budget : cacophonie au gouvernement Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie GAS - Cheffe du service politique - RFI - Céline BRACQ - Directrice générale et co-fondatrice de l'institut d'études Odoxa 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 15 Oct 2024 - 06min - 3287 - Budget : le calvaire de Michel Barnier - L'intégrale -
C dans l'air du 15 octobre - Budget : cacophonie au gouvernement Revalorisation des pensions de retraite reportée, hausse de la taxe sur l'électricité, augmentation du malus automobile, postes de fonctionnaires supprimés… Le budget 2025, porté par le nouveau gouvernement de Michel Barnier, dévoilé jeudi dernier, doit être débattu dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à partir du lundi 21 octobre. Mais il rencontre déjà une certaine hostilité dans l’opposition ainsi qu’au sein de même du gouvernement.Certains ministres tout juste nommés ont manifesté leur désaccord, à commencer par le garde des Sceaux Didier Migaud, qui a prévenu lundi qu’il ne resterait pas au gouvernement si le budget de la justice n’était pas amélioré. D’autres ont affiché leur opposition à une augmentation de la fiscalité sur le gaz, engendrant une certaine cacophonie. Ainsi la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a prôné vendredi, pour une taxe sur le gaz plutôt que sur l’électricité, mais a été désavouée le lendemain par son confrère de Bercy, Laurent Saint-Martin, venu de la même famille politique.Des divergences qui ont éclaté au grand jour au sein de l’équipe gouvernementale mais aussi au sein des partis qui composent la coalition gouvernementale. L’ancien ministre des Comptes publics Gérald Darmanin s’est une nouvelle fois opposé à toute hausse d'impôts dimanche au journal de 20 heures de France 2, quelques jours après que les députés Renaissance ont présenté, sous la direction de Gabriel Attal, un "contre budget" à celui des ministres – macronistes – Laurent Saint-Martin (budget) et Antoine Armand (économie). Autre point qui n’a pas manqué de diviser le camp présidentiel : l’annonce dimanche par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, une macroniste, d’une nouvelle loi "immigration" dont l’examen pourrait démarrer dès "début 2025" au Parlement. "On a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis", a fait remarquer Gabriel Attal sur France Inter. "Faire une loi pour une loi, ça n’a pas de sens", a ajouté l’ancien Premier ministre, jugeant le projet "pas prioritaire". "Cette annonce est une provocation", a estimé, de son côté, Stéphane Travert, député (Renaissance) de la Manche dans les colonnes du Monde, rappelant que le projet de loi de 2023, durci par LR, comprenait des dispositifs visant à systématiser la préférence nationale qui avaient été largement rejetés par le Conseil constitutionnel. "On a un gouvernement (…) qui nous refourgue une loi immigration comme gage à l’extrême droite. Tout ça est cousu de fil blanc", a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure alors que du côté du RN on exulte. Marine Le Pen avait fait de l’absence d’une nouvelle loi sur l’immigration une "ligne rouge" qui pourrait déclencher une censure du gouvernement. "Plus rien ne peut se faire sans nous au Parlement" s’est félicité ce lundi sur BFM Jordan Bardella, assurant "attendre" ce nouveau texte "avec impatience".D’ici là, le calendrier va s’accélérer au Parlement : la commission des finances de l’Assemblée nationale va examiner le budget 2025 à partir de ce mercredi. Le même jour, sera présenté par le Rassemblement national son "contre-budget", a fait savoir samedi sur franceinfo le député frontiste Thomas Ménagé, estimant que "des lignes rouges très claires" ont été franchies, avec la taxe sur l’électricité, la baisse du remboursement des consultations médicales, mais aussi la potentielle augmentation de fiscalité sur le gaz. Parallèlement, l’Elysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ont indiqué ce mardi qu’ils renonçaient à une hausse de leurs dotations, prévue dans le projet de budget, pour "donner l’exemple". De son côté, le Premier ministre a réuni mardi matin les responsables de sa majorité relative à Matignon. Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie GAS - Cheffe du service politique - RFI - Céline BRACQ - Directrice générale et co-fondatrice de l'institut d'études Odoxa 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 15 Oct 2024 - 1h 03min - 3286 - Alice Ekman: La chine à l'offensive, Taïwan en alerte
C dans l'air l'invitée du 14 octobre : Alice Ekman, analyste spécialiste de l’Asie et auteure de, Dernier vol pour Pékin, aux éditions du Champs/Flammarion (2024). Regain de tensions à Taïwan. La Chine a déployé, lundi 14 octobre, avions et navires pour encercler l'île dans le cadre d'une opération militaire. Pékin a qualifié ces nouveaux exercices de "sérieux avertissements" face aux "actions séparatistes des forces de l'indépendance de Taïwan'". "Il s'agit d'une opération légitime et nécessaire pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'unité nationale", a estimé le capitaine Li Xi, porte-parole du commandement oriental de l'armée chinoise. Les exercices, baptisés "Joint Sword-2024B", ont lieu "dans des zones au nord, au sud et à l'est de l'île de Taïwan", a-t-il expliqué. Ils "se concentrent sur des patrouilles de préparation au combat mer-air, le blocus de ports et zones clés" ou encore "l'assaut de cibles maritimes et terrestres". Des chasseurs, des bombardiers, d'autres avions d'attaque, ainsi que plusieurs destroyers et frégates ont été déployés. Le président taïwanais Lai Ching-te a convoqué une réunion de sécurité. Ces manœuvres qui entrent "en contradiction avec le droit"international, selon le chef de la sécurité Joseph Wu.Les Etats-Unis, qui avaient dès vendredi mis en garde contre toute "provocation" de Pékin à l'égard de Taipei, ont dénoncé des opérations "injustifiées" qui représentent un "risque d'escalade". Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme pouvoir légitime depuis 1979, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes. La Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire à réunifier un jour et, si elle privilégie une solution pacifique, n'a jamais renoncé à employer la force militaire pour en reprendre le contrôle. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 15 Oct 2024 - 11min - 3285 - C dans l'air Spécial - La vague conservatrice aux USA
Un phénomène n'a cessé de progresser lors de ces 4 dernières années aux Etats-Unis, le retour de la femme au foyer traditionnel, les "tradwife". Elles s'opposent aux progressistes et leur lutte se déroule évidemment à la maison. On a suivi un congrès qui s'est déroulé au Texas, à San Antonio et c'est un des signes de la poussée conservatrice chez les républicains. C'est le sujet de ce podcast issu du documentaire de C dans l'air diffusé le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5 et intitulé "Europe: la fin du rêve américain.. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 15 Oct 2024 - 23min - 3284 - C dans l'air Spécial: 5 novembre: l'élection de tous les dangers pour la démocratie américaine
Les élections américaines approchent à grands pas puisqu'elles auront lieue le 5 noveùbre de 2024. Le trauma de celles de 2020 et de l'attaque du capitole de janvier 2021 par les militants Trumpistes est encore vive dans les mémoires. Que faut-il craindre de cette nouvelle échéance électorale? C'est le sujet de ce podcast issu du documentaire de C dans l'air diffusé le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5 et intitulé "Europe: la fin du rêve américain.. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 15 Oct 2024 - 20min - 3283 - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L’Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d’analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 14 Oct 2024 - 06min - 3282 - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ? - L'intégrale -
C dans l'air du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Le Doliprane bientôt vendu à un fonds d’investissement américain ? Après l'annonce de Sanofi vendredi dernier, le gouvernement tente de rassurer. Le ministre de l'Economie, Antoine Armand et le ministre délégué chargé de l'Industrie, Marc Ferracci, se sont rendus ce matin à l'usine de production de Doliprane à Lisieux dans le Calvados, pour tenter de rassurer les salariés. Ils ont assuré qu’ils allaient demander des garanties sociales pour les deux sites de Sanofi et promis que le Doliprane continuerait à être fabriqué en France "car ce médicament, plébiscité par les Français, est une réussite industrielle". Une opération déminage lancée par l’exécutif alors que depuis ce week-end le débat est relancé dans la classe politique sur la question de la souveraineté industrielle. Mais jusqu’où l’Etat peut-il aller ? Faute de garanties, le gouvernement laisse entendre qu’il pourrait bloquer la cession. Il faudrait pour cela utiliser le décret Montebourg sur les investisseurs étrangers et faire la preuve que l’offre de ce fonds américain va affaiblir l’emprunte industrielle de la France. Ce que réclament nombre d’élus socialistes, écologistes, MoDem-Horizons-LR. Rappelant qu’après la crise du COVID-19 puis les pénuries récurrentes de médicaments, le président de la République avait annoncé en 2020 la relocalisation de la production de paracétamol en France avec un soutien financier massif de l’Etat, ils appellent le gouvernement à refuser "la vente de cette filiale essentielle à la protection de la santé publique de nos concitoyens".Parallèlement, à la veille du Mondial de l’automobile à Paris, l’avenir du secteur, notamment du véhicule électrique, est au centre des interrogations à l’heure où le gouvernement envisage d’augmenter le malus sur les automobiles les plus polluantes. Mais c’est surtout la concurrence des fabricants chinois de voitures électriques qui inquiète. Les constructeurs européens, qui n’ont pas anticipé suffisamment la montée en puissance de la voiture électrique, sont à la peine face aux BYD, Nio, Geely qui vendent des modèles à batterie 25 % à 30 % moins chers que les autres.Autant de sujets qui soulèvent la question de l’investissement à l’heure où le gouvernement cherche 60 milliards d’économie pour réduire le déficit de l’Etat français à 5 % du PIB en 2025. Une situation budgétaire dégradée "inédite" selon l’ex-ministre socialiste de l’Économie et des Finances Michel Sapin qui pointe dans une interview accordée aux équipes de #cdanslair une dissimulation sur les comptes de la France par Matignon et l'Elysée. Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L’Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d’analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 14 Oct 2024 - 1h 04min - 3281 - Spéciale USA - Les grands témoins: Gloria Allred
Gloria allred est une avocate américaine, défenseur des droits des femmes. Elle nous aide à comprendre les enjeux des élections à venir dans un pays où le droit des femmes est toujours malmené depuis le 1er mandat Trump. C'est une interview menée en duplex par Caroline Roux diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 14 Oct 2024 - 04min - 3280 - Spéciale USA - Les grands témoins: Douglas Kennedy
C'est le plus francophile des écrivains américains, il passe une partie de son temps en France d'ailleurs. Il constate que le débat est totalement polarisé et que la moitié de ses compatriotes haïe donc l'autre moitié. C'est une interview menée par Caroline Roux diffusé dans le documentaire "Europe: la fin du rêve américain" le dimanche 13 octobre 2024 sur France 5. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 14 Oct 2024 - 04min
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