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- 1036 - Le saumon c’est déraisonnable !
Fumé ou pas, le saumon est de toutes les tables. Pourtant sa chair concentre des polluants tels que les métaux lourds ou les résidus de médicaments évacués par les eaux d’égout. Reste que la consommation de saumon par l’homme devient déraisonnable. D’ailleurs le saumon sauvage, celui qui vivait entre aux douze des rivières où il naissait et l’Atlantique où il vivait pour finalement finir ses jours dans ses eaux natales, n’est qu’un souvenir en comparaison des quantités industrielles qui ont été pêchées jusqu’à le mettre en situation de vulnérabilité. C’est ce que clame l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, qui classe le saumon de l’Atlantique dans les animaux vulnérables au vu de la décroissance de sa population de l’ordre de 75% au cours des vingt dernières années. En dehors de l’Ecosse, de l’Irlande, de l’Islande et de la Norvège, la plupart des rivières d’Amérique du Nord et d’Europe ne voient plus passer un seul saumon.
Les raisons ? Les barrages qui les empêchent de remonter des cours d’eau pour frayer, la pêche excessive et la pollution. D’ailleurs, la sensibilité du saumon aux pollutions et donc la présence de ce poisson prédateur constituent un indicateur de la santé des cours d’eau. Et l’élevage n’est pas une solution. Loin s’en faut. L’aquaculture menace directement les océans. Le saumon est un carnivore. Pour un kilo de saumon élevé, c’est jusqu’à 8 kilos de poisson qu’il faut prélever dans les océans. Au Chili, on constate d’ores et déjà la chute libre des stocks d’anchois utilisés en nourriture de croissance rapide. Dans ces élevages d’ailleurs, le risque de maladie n’est pas négligeable et se transmet aux populations sauvages lorsque le saumon d’élevage s’échappe tout simplement des cages où il cohabite avec plusieurs milliers de ses congénères. Bien entendu, pour éviter toute maladie, on donne à ces saumons des traitements à base d’antibiotiques ou de produits chimiques pas toujours recommandables. Et ces polluants se retrouvent immanquablement dans les océans et dans la chaîne alimentaire avec des dommages collatéraux sur l’environnement. Dans sa cage, le saumon est stressé. Et bien souvent, de nombreuses pertes sont à déplorer en raison de ces conditions d’élevage où prime la rentabilité. Une fois de bonne taille, le saumon d’élevage sera tué par asphyxie, à l’air, au CO2, après avoir été préalablement affamé pendant une bonne semaine. Et tout se paye. L’homme, en étant en haut de la chaîne alimentaire, paye son écho à ces méthodes d’élevage pour le moins brutale et irrespectueuse de l’environnement.
On pourrait demander à chacun de consommer moins, en vain, car la réalité, soyons pragmatiques, nous rattrapera. En vidant les océans, en dévoyant les conditions de vie des saumons, nous ne faisons qu’accélérer le processus de moindre quantité de poissons pour une population et une demande de plus en plus grande, souvent inutile. Attendons encore un peu. Le problème sera résolu par la disparition irréversible des poissons dans les océans. Je vous invite tout simplement à prendre vos responsabilités.Mon, 29 Apr 2024 - 3min - 1035 - Les filets fantômes, filets de la mort
Les filets de pêche, dès lors qu’ils sont perdus, continuent de faire des ravages au fond des mers.
C’est d’ailleurs le constat fait par de nombreux plongeurs qui observent facilement des filets qui ont des prises de quelques kilos à plusieurs tonnes de poissons qui pourrissent dans les eaux. Ces filets sont des filets en cordage issus de la pétrochimie telle que le nylon, des filets en coton et de nombreux filets ont été abandonnés par les chalutiers industriels. Mais c’est le filet en nylon qui reste le plus dangereux car il n’est pas biodégradable. En clair, dès qu’il est perdu en mer, il va continuer de prendre dans ses filets de nombreux poissons et pendant très longtemps.
Le scénario est en fait le suivant. Pendant environ deux ans, le filet va pêcher en restant entre deux eaux pour s’affaisser et couler au fond où il continuera de tuer les coquillages par exemple. Il faut environ 600 ans pour qu’un filet en nylon se désagrège dans l’eau, avec d’ailleurs une pollution collatérale car comme tous les plastiques, en se désagrégeant, le filet libère des matières toxiques dans l’eau.
De nombreux exemples témoignent de ces dégâts. Le murex qui est un coquillage se raréfie en raison de cette pêche fantôme. Le requin-ci a également presque disparu pour les mêmes raisons. Le rostre de ce dernier étant dentelé, il s’accroche sur les filets jusqu’à s’emmêler sans pouvoir s’en dépêtrer. Et on ne compte pas les tortues, les dauphins, les poissons-lunes régulièrement pris au piège. En fait, les poissons sont pris au piège par deux fois. Les premiers qui y sont pris y meurent, pourrissent et attirent leurs prédateurs ou les organismes macrophages tels certains crustacés ou coquillages. C’est à leur tour d’être pris au piège, de mourir et d’en attirer d’autres. Et le massacre continue.
Ce type de désastre que l’on rencontre dans les zones de pêche intensives, telles qu’au large de l’Afrique, dans l’océan Indien ou dans certains Dom-Tom, mérite l’attention des pêcheurs et des médias et des politiques. D’autant que des règles existent pour bannir certains filets en nylon. Mais le plus souvent, ces règles sont bafouées dans les pays en voie de développement où les contrôles sont quasi inexistants.
La seule solution effective est de faire prendre conscience aux populations côtières et aux pêcheurs de l’intérêt de protéger les populations de poissons par une décision commune pour un arrêt des filets non biodégradables. Au final, c’est la seule volonté des professionnels de mettre fin à un massacre qui finalement leur est préjudiciable, dont on peut espérer réellement une solution, et qui se doit d’être soutenue par nos politiques dans un cadre national et international.Mon, 29 Jan 2024 - 2min - 1034 - Bifurquons ! – Ep.8 – Laisser cet endroit plus propre que vous l’avez trouvé !
8ème opus de cette série : Bifurquons, qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas mais que ce sont nos décisions, nos modèles, , notre absence de prise en compte du vivant nos comportements qui structurent notre société .
Et au niveau comportement, n’y aurait-il pas quelques ajustements à faire ?
Car on peut se poser des questions sur la manière dont on garde notre environnement sain et vivable. Imaginez que vous soyez un extra-terrestre et que vous observiez la terre, il ne vous échappera pas que la surface de la planète est jonchée d’immondices, que les mers et océans sont des poubelles, que rien n’échappe à notre envahissement, que des terres entières sont détruites, polluées, aménagées stérilement, sans âme, sans vie, et que même dans votre voisinage, on fait preuve de peu de retenue pour laisser encombrants, matériaux, et désordre à vue. De plus, qui n’a pas vu des zones industrielles et commerciales immondes, des friches industrielles laissées pour compte ? Ajoutons -y le moins visible : les sols gorgés de produits chimiques, des terres stériles, sèches sans vie, des nappes phréatiques polluées.
Toutes ces surfaces font l’objet dans leur grande majorité d’une appropriation par les humains, commune ou privée.
La gestion de nos communs : sols, rivières, mers, océans, forets, etc. est le plus souvent amputée, et fait la part belle en surface à la propriété privée soit d’individus soit de personnes morales, entreprises pour la plupart.
Il faut dire que la gestion des communs, dès qu’elle est inefficace, trouve la solution facile d’un repreneur à titre privé. Et il faut le dire, gérer des communs n’a rien d’une sinécure : eh oui il faut gérer ensemble, pas facile dites donc, réunir tous ceux qui sont concernés ou impliqués, trouver une concertation et un mode de gestion qui satisfasse les intérêts de tous, ou de certains en particulier. Compliqué, difficile, trop couteux, allez hop, confions cela à une gestion privée : vous allez voir ce que vous allez voir en efficacité, surtout financière au profit de quelques-uns.
Et puis, la nature humaine ayant des travers, si cela doit rester commun ou utilisée par plusieurs, il y a toujours quelques fâcheux indélicats qui trouvent le moyen de polluer ces surfaces. Pas convaincu, faites donc un tour sur les abords de route ou d’autoroutes, un bien commun qui est à tout le monde et à personne, combien d’immondices se trouvent sur les bas cotés ? des milliards…
Et pour ce qui est de privatiser, on s’y entend bien, et c’est ce que nous avons fait pendant les derniers siècles depuis que la propriété a été érigée en droit individuel, c’est-à-dire depuis la Révolution. Un exemple : la forêt française. En France, trois quarts des forêts sont privées. Le quart restant est public et se répartit entre forêts domaniales et les autres forêts publiques, essentiellement des forêts communales. Avec des complexités en termes d’accessibilité, certes mais surtout d’évolution non maitrisée selon que l’on détruit la biodiversité présente, qu’on la remplace par de rentables alignements d’arbres dans un environnement vide de vie.
Pourtant la propriété privée a du bon du point de vue du petit propriétaire terrien, qui a son cocon pour lui, son bout de terre, sa surface et il est juste qu’il ait un toit sur la tête. Il peut aussi sur un terrain y cultiver son jardin personnel, mais il peut aussi y faire plus ou moins ce que l’on veut et parfois le pire. Le jardin peut être un dépotoir et la maison un grand bazar hideux. Et quand cette propriété privée s’étend à des surfaces importantes, le plus souvent nous avons créé des structures opaques de propriété privée pour en jouir. Des sociétés immobilières, des entreprises de toute taille,Mon, 22 Jan 2024 - 6min - 1033 - Bifurquons ! – Ep.7 – Donner des Droits à la nature et à l’Océan !
Septième opus de cette série : Bifurquons, qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas mais que ce sont nos décisions, nos comportements, , notre absence de prise en compte du vivant dont nous faisons partie qui sont les problèmes, en raison des modèles politiques, économiques et juridiques qui structurent notre société .
Et au niveau juridique , la question se pose : faut -il donner des Droits à la nature ? donner des droits à l’Océan ? Et le peut-on ? car il s’agit de changer de regard sur le vivant.
Historiquement le droit est issu du droit romain qui visait à gérer la possession ou propriété des objets. D’ailleurs le droit s’est constitué avec d’une part des sujets de droit et des objets de droit. Pour les sujets de droit, ils sont les seuls à détenir une personnalité juridique avec droit propres (droit d’être, de penser, de faire, d’agir en son nom propre…) et des obligations.
Jusqu’à présent, les sujets de droit étaient les humains. Et encore pas tous, les femmes, les enfants et les personnes de couleur n’ont rejoint les sujets de droit que tardivement. L’abolition de l’esclavage et donc les personnes de couleur devenant des sujets de droit aux Etats-Unis date de 1865 seulement.
Et en dehors des humains, les autres sujets de droit sont les personnes morales c’est a dire les entités fictives créées que sont les associations, les entreprises commerciales, les organisations répondant à un statut de personne morale.
Nous avons donc posé des droits propres que sur l’humain et sur ses constructions organisationnelles et collectives. Le reste est objet de droit. Et un objet de droit, tel que la nature, les êtres non humains, les milieux naturels, est susceptible d’être approprié par un sujet de droit. Son propriétaire, selon la législation du pays, peut en faire ce qu’il veut.
Pourquoi les êtres vivants, les espèces et les écosystèmes qui en sont composés ne pourraient pas jouir d’une personnalité et lui reconnaitre des droits propres, et au premier chef, celui d’exister ?
C’est la question posée depuis quelques années par des ONG de protection, des avocats, des politiques. Avec des débuts de mise en œuvre dans quelques pays tels que l’Equateur, la Nouvelle-Zélande, l’équateur et plus près de nous l’Espagne.
Qu’est ce que cela change d’avoir le statut de sujet de droit et d’avoir une personne juridique ? Cela permet, comme ça le permet aux entreprises et à vous par exemple, d’aller en justice, de se défendre, de s’exprimer par l’intermédiaire de porte-paroles, par exemple lors d’un procès. Pour l’instant, si un écosystème ou une espèce sont mis en danger, n’étant pas sujets de droit, aucune action légale tant qu’aucun sujet de droit n’est atteint n’est possible, hormis quelques exceptions à la marge précisément dans les droits de l’environnement qui se créent sous la pression de la société civile par exemple, droits qui restent des petits pas qui sont soit symboliques ou peu appliqués, comme la reconnaissance du préjudice écologique dans des conditions à apprécier.
Est-il réaliste de donner des droits à la nature ?
Tout d’abord, revenons aux bases de notre société : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Alors qu’il y a toujours esclavage dans les colonies, que les femmes n’ont pas les mêmes droits que leur maris, que les enfants sont subordonnés totalement, on a défini les droits naturels de l’homme dont la liberté, et la propriété individuelle. Ce faisant, la protection du collectif ou des communs a été reléguée au second plan, mais également l’ensemble du vivant non humain. Sur ces principes ; compétition et valorisation de l’individu se sont instaurées, au détriment de la protection du collectif, des communs.Mon, 15 Jan 2024 - 6min - 1032 - Bifurquons ! – Ep.6 – Changer de modèle : rendre impossible ce qui n’est pas souhaitable !
Sixième opus de cette série : Bifurquons, qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas mais que ce sont nos décisions, nos comportements, nos modèles d’existence, notre absence de prise en compte du vivant dont nous faisons partie qui sont les problèmes.
Et justement nos modèles, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, ou industriels sont pour la majorité d’entre eux, liés à des techniques présentées comme des solutions toujours adéquates. L’idéologie moderniste nous a enfermés dans la croyance qu’aucun problème ne demeure bien longtemps sans solution technique. Et comme l’écrit Nicolas MARJAULT dans son excellent livre « Bassines, la guerre de l’eau », nous nous enferrons dans une lutte sans fin visant à rendre possible ce qui n’est pas souhaitable, à utiliser la technique avant tout comme outil magique pour résoudre ce qui est incompatible avec nos modèles de croissance, et conserver envers et contre tout ce qui n’est pas souhaitable pour le bien commun du vivant.
Un exemple : La croissance économique et l’empreinte écologique du PIB. Ils sont antinomiques. On appelle à la rescousse l’innovation. Mais bien souvent, les techniques qui permettent d’affronter les problèmes sont parties prenantes des causes qui génèrent ces mêmes problèmes dans un cercle vicieux qui mène à l’effondrement.
Dans le cas de l’océan, et pour exemple celui de la surpêche, on aura dans un premier temps ratissé les fonds et côtes les plus proches avec des moyens de pêche destructeurs. Dès lors, on cherche à sauver le système productif ou plutôt extractif en poussant plus loin l’aventure. Avec des innovations et des techniques qui permettent d’aller plus loin, plus profond, de détecter tout banc de poisson à distance, pour continuer à creuser la pénurie de poisson jusqu’à l’effondrement. On rend possible ce qui n’est pas souhaitable : un effondrement de la biodiversité, des populations de poissons.
Que cherche t- on ? Des hauts rendements de court terme et des valeurs ajoutées coûte que coûte. On imagine pouvoir s’extraire des contraintes du milieu océanique, de sa biodiversité en façonnant à sa guise les moyens d’intervention. En gros, on rêve, après avoir pris connaissance des méfaits de plusieurs décennies d’aveuglement, d’une meilleure expérience des méfaits futurs avec la technique au service d’une croissance économique affranchie des limites planétaires, dont l’effondrement de la biodiversité, le réchauffement du climat par exemple.
Notre inventivité n’a pas de bornes pour rendre possible ce qui n’est pas souhaitable. Et on peut multiplier les exemples : exploration pétrolière délétère pour assouvir la soif d’énergie carbonée, exploration et extraction de minerai, ingénierie agricole au service de l’agriculture intensive, etc…
Cela ferait rire si ce n’était pas si révélateur de notre folie : si les vaches d’élevage intensif, en nombre suite à notre consommation effrénée de viande, génèrent du méthane, si elles pètent, eh bien utilisons un composé synthétique pour inhiber l’enzyme responsable du dégagement de méthane. Mais surtout ne changeons rien, continuons de consommer.
Qu’on ne se méprenne pas. Je ne tire pas ici à boulet rouge sur toutes les innovations scientifiques ou techniques, ce que je questionne ce sont ces innovations qui doivent nous permettre de transitionner vers une société décarbonée, et résiliente aux effondrements des écosystèmes en cours.
Très clairement, le capitalisme financier ne veut pas évoluer, ni changer. Il ne souhaite en aucun cas changer de système de production, de baisser un rendement ou diminuer une valeur ajoutée financière. Il continue une démarche jusqu’au-boutiste, qui mènera à sa destruction et surtout à la nôtre, en faisant usage de toutes les techniques pour main...Mon, 08 Jan 2024 - 5min - 1031 - Récifs artificiels ou habitats artificiels ?
Bonjour,
avec moi aujourd’hui Sylvain Pioch qui est un spécialiste des récifs artificiels.
Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur les récifs artificiels ainsi que sur la différence avec les habitats artificiels ? Alors les récifs en fait servent de support à la faune et à la flore et dès lors qu’on va essayer de déterminer plus précisément quel type d’espèce on veut développer, on va parler préférentiellement d’habitats. La différence serait la dimension d’objectif, donc de performance. Avec les habitats artificiels, on va s’intéresser soit à une espèce cible, soit à un cortège d’espèces cibles en général. Et dans le cas des récifs, on ne va pas fixer d’objectif d’espèce, on va simplement fixer un objectif de non-pollution avec le milieu naturel. C’est ce qu’on voit avec l’immersion de rails, l’immersion d’épaves un petit peu partout dans le monde pour la plongée en bouteille.
Qu’est-ce qu’on peut en faire de ces habitats artificiels ? Aujourd’hui très clairement, ils servent à la restauration des milieux naturels puisqu’ils sont largement utilisés dans les zones coralliennes par exemple ou en Méditerranée dans les zones qui ont été détruites par des aménagements côtiers ou par des pollutions. Ils peuvent servir également à des loisirs à travers la découverte de fonds marins qui sont reconstitués.
Est-ce qu’on peut imaginer une exploitation en termes d’aquaculture par exemple ? C’est l’origine des récifs artificiels puisqu’ils sont nés au Japon au XVIIe siècle. Leur objectif était très clairement de servir de zones d’aquaculture extensive dans des baies à proximité des villages de pêche où les fonds étaient aménagés pour que des poissons naturels viennent préférentiellement s’installer. Et puis en parallèle, plus proche des baies, se développait une pêche beaucoup plus gérée puisqu’on a installé et équipé les fonds de structures qui permettent l’accueil d’espèces et donc d’éviter un écroulement des stocks par une surexploitation. On dit souvent d’ailleurs que les récifs sont le premier outil de gestion des stocks de poissons car ils introduisent chez les pêcheurs une connaissance et les limites d’exploitation.
Alors en France, on en est où aujourd’hui ? Le premier projet a été immergé en 1968 au large de Palavas-les-Flots avec un aboutissement sur les récifs de Marseille dans la baie du Prado qui sont un des plus gros projets français et qui a amorcé le passage à des récifs de deuxième génération qui s’attachent beaucoup plus à reproduire des habitats naturels.
Mon, 01 Jan 2024 - 2min - 1030 - Le secret de beauté et de grâce des raies Manta enfin révélé…
Bonjour,
pour les inconditionnels de cette chronique, vous aurez remarqué mon attachement et mon admiration pour ces créatures marines dont je vous parle régulièrement, les Raies Manta. J’en ai été émerveillé depuis longtemps, j’ai cherché à les approcher en plongée le plus souvent qu’il m’a été permis, et elles m’ont donné par leur rencontre des joies que je ne soupçonnais pas.
De nombreuses raisons plaident à mon admiration, mais l’une d’elles est évidente pour chacun. Le vol majestueux, gracile, enchanteur, des raies et des Raies Manta en particulier, participe à la beauté du monde sauvage, et à l’enchantement créé pour celui qui les côtoie sous l’eau ou qui les admire en vidéo. Ce déplacement gracile, je me suis très vite rendu compte qu’il était très, très particulier et qu’on n’en avait rencontré guère ailleurs sous la même forme. Il faut dire que la Raie Manta offre un spectacle éblouissant. Elle ne nage pas, elle vole. Ses nageoires sont des ailes, son aisance est incroyable.
Et je me suis demandé comment elle faisait pour réaliser ces mouvements d’aile, comment son déplacement si fluide lui permettait de gérer l’énergie nécessaire à de tels mouvements. Et j’ai trouvé l’explication dans l’analyse faite par un scientifique allemand, Leif Knize, qui a établi un principe breveté sous le nom de l’effet d’aile de raie. En observant le mouvement de l’aile de la Raie Manta, puis en le reproduisant, ce scientifique a découvert que le mouvement imprimé par l’aile, et donc la pression hydraulique, se déploie par le jeu des articulations au reste du corps. Ce qui explique la beauté de ces gestes, la beauté de ces mouvements si graciles et que nous trouvons si beaux.
Car la raie, tout comme le requin, n’a pas de squelette composée d’os ou d’arêtes. Ce sont des poissons cartilagineux. Le squelette est fait de cartilage d’une souplesse inégalable. Une souplesse qui permet une efficacité optimale de canalisation de l’énergie hydraulique. Et qui minimise les perturbations, les turbulences hydrauliques autour de son corps. Si cette caractéristique est d’ores et déjà copiée à des fins industrielles par la mise au point de robots marins d’exploration, c’est surtout dans le domaine de l’esthétique que la Raie Manta nous apporte ses secrets. En design, elle inspire nos contemporains, en bijouterie ou dans l’ameublement.
Je suis persuadé que les formes de la Raie Manta cachent d’autres secrets. A l’heure où je vous parle, l’une d’entre elles, taillée dans un bois clair, se balance au-dessus de ma tête. Au gré des mouvements d’air. Que les Raies Manta vous tiennent, comme moi, en joie.Mon, 25 Dec 2023 - 3min - 1029 - Les aires marines dites « protégées » ne le sont pas assez !
Les aires marines « protégées » le sont-elles ? existent- ils des aires marines protégées vraiment protégées et des aires marines protégées non protégées ? A découvrir dans cette chronique qui récapitule l’état des lieux au niveau mondial et français , ainsi que les solutions pour parvenir à des critères de protection qui aient du sens, et qui ne soient pas mensongers.
D.KRUPKA
www.longitude181.orgSun, 17 Dec 2023 - 5min - 1028 - Requins et Loups, frères d’effroi?
Les grands prédateurs tels que le requin et le loup jouent un rôle crucial dans les écosystèmes marins et terrestres. Malheureusement, entre délit de sale gueule, mauvaise réputation historique, ils font face à de nombreuses menaces. Pourquoi protéger ces espèces emblématiques ? Pourquoi sont ils les mal-aimés de nos sociétés humaines? Quelles paramètres jouent sur cette propension a vouloir exterminer des espèces non humaines? Qu’est ce qui nous dérange vraiment ? Des éléments de réponse à découvrir dans cette chronique.
www.longitude181.orgMon, 11 Dec 2023 - 4min - 1027 - Utiliser son pouvoir de consommateur
Dans les océans, la situation est alarmante. Une grande variété d’espèces marines étant menacées par la surpêche, le changement climatique, les espèces envahissantes, l’urbanisation du littoral et la pollution. La surpêche particulièrement menace les océans. Les stocks de poissons sont en régression constante et on estime à 80% les stocks de poissons qui sont en déclin ou qui n’ont plus la capacité de se renouveler.
Une des actions que nous pouvons faire est l’éco-consommation, c’est-à-dire le choix approprié des espèces de poissons que nous consommons. Comment choisir ces poissons et ces produits de la mer ?
Quelques conseils. Tout d’abord, évitons les poissons d’élevage. Les poissons d’élevage sont la plupart du temps carnivores et ils sont nourris à base de farine et d’huile de poissons sauvages pêchés de manière industrielle et qui conduisent à l’équation suivante. Pour 1 kg de poissons d’aquaculture, c’est 4 kg de poissons provenant des océans qui sont pêchés afin de les nourrir. C’est donc un levier extrêmement important pour la disparition des espèces et de la biodiversité marine. Deuxième conseil, achetez donc localement. Vous avez une chance plus élevée de soutenir les communautés de pêcheurs artisanaux. Cela vous permet de manger du poisson frais et d’éviter les produits transformés qui sont transportés sur de longues distances avec donc plus de carburant et qui sont préjudiciables à l’environnement. Préférez de loin les huîtres, les moules, les palourdes ou les poissons venant de la chaîne alimentaire la plus basse tels que les harengs ou les maquereaux et qui ne sont pas concernés par les menaces pesant actuellement sur la biodiversité marine. Évitez les poissons de grand fond, empereurs, grenadiers, sabres, flétans, sébastes, lingues qui ont besoin de temps pour pouvoir se reproduire alors que leurs stocks sont au plus bas. Évitez de consommer les grands prédateurs qui concentrent dans leurs écailles cocktails de polluants que nous déversons dans les mers. Évitez les requins également, aujourd’hui menacés, détruits de manière massive et que nous consommons sous forme d’appellations de saumonettes. Évitez enfin les pêches irresponsables telles que le chalut de fond. Et enfin, fuyez les appellations marketing telles que bars sauvages ou poissons de source marine qui cherchent juste à troubler le consommateur. Enfin, sachez que de nombreuses espèces à croissance lente aujourd’hui sont menacées. Il en est ainsi du saumon, du thon, du cabillaud, du merlu, de la lotte, du bar, de l’empereur, du flétan, de l’aiglefin, du carrelet, de la sole, des raies, de l’espadon. Si vous êtes perdu, sachez qu’il existe de nombreux guides d’éco-consommation réalisés par les associations de protection de la mer qui vous permettront de faire les bons choix. Je vous renvoie à leur site web respectif pour trouver l’information nécessaire à un achat responsable.
N’oubliez pas enfin de choisir des poissons issus d’une pêche responsable. Évitez les poissons chalutés et privilégiez plutôt les poissons pêchés à la ligne. Alors ça y est, vous êtes prêts, vous avez compris ? Si je vous propose un bar de ligne, un bar d’aquaculture, un bar sauvage, un bar de chalut ou un bar de source marine, lequel choisissez-vous ? C’est le bar de ligne, car il est sauvage et issu d’une méthode de pêche responsable.
Bon appétit et à bientôt !Mon, 04 Dec 2023 - 2min - 1026 - Bifurquons ! – Ep.5 – Changer de regard pour adopter une sobriété heureuse !
5e opus de cette série, Bifurquons, qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politiques, écologiques, climatiques, sociales ou internationales. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas, mais que ce sont nos décisions, nos comportements, nos modèles d’existence, notre absence de prise en compte du vivant dont nous faisons partie qui sont les problèmes.
Et justement tous nos processus de décision à quoi mènent-ils aujourd’hui ? Surconsommation, gaspillage, déchets, problèmes de climat, destruction du vivant, de la biodiversité qui déjà nous montrent des catastrophes climatiques, des guerres de l’eau, des problèmes alimentaires et sanitaires. Et si dans cette addiction consumériste sans borne, on mettait un peu de sobriété ? Et pourquoi pas de sobriété heureuse, pour reprendre le concept préconisé par le très regretté Pierre Rabhi ? Mais qu’on ne se méprenne pas, je ne parle pas de sobriété heureuse, de bobo, partant la campagne se ressourcer, élevant des chèvres, consommant local et utilisant le vélo, ni la sobriété culpabilisante qui est prônée aux particuliers nécessaires et indispensables, mais qui ne résoudra au mieux, à notre niveau individuel, que moins d’un quart de nos problèmes, le reste étant en lien avec nos infrastructures, nos organisations sociétales, nos modes de fonctionnement capitalistes et égocentrés.
Alors non, la sobriété dont je parle, c’est celle d’une ambition plus grande, plus importante, de grande échelle, celle d’un plan Marshal de la sobriété heureuse dans toutes les strates de la société, de toutes les entreprises, grandes ou petites, dans tous les secteurs et toutes les fonctions. Le tout avec des investissements colloques sur la matière, c’est-à-dire les investissements déjà existants mais orientés sur des solutions qui prennent en compte le vivant. On en est loin, je sais, mais la sobriété, il faudra la prendre en compte et ne pas se contenter d’arrangements.
Car franchement, passer du SUV à la voiture électrique nous empêche de nous interroger sur les usages de la voiture et détourne des moyens pour l’utilisation des transports en commun. Passer du charbon au nucléaire ne nous fait pas consommer moins d’électricité. Construire des mégabassines ne questionne en rien les modèles agricoles intensifs et leur viabilité. Extraire en mode minier la totalité des poissons présents dans l’océan nous fait oublier nos justes besoins. Ces exemples-là, on peut les multiplier. Et c’est là que se trouve le changement de mentalité et de regard qu’il faut expérimenter. Il n’est pas temps de se poser la question « comment va-t-on faire pour s’adapter à la marge et ne rien changer à son mode de vie ? », mais la question est plutôt « à quoi faut-il s’adapter ? ». Quel changement de regard et donc de pratique dès lors que nous sommes dans un monde à ressources limitées ? S’adapter est d’ailleurs le verbe « menteur à la mode », utilisé par tous les politiques, maintenant que les crises écologiques et climatiques s’enchaînent, on nous propose d’ores et déjà de construire une trajectoire de réchauffement à 4 degrés par exemple. C’est très hypocrite, alors que rien n’est fait pour éviter ce cap, et surtout parce qu’adapter induit que l’on ne doit surtout rien changer à la marge du monde. Un fatalisme qui arrange ceux qui accumulent richesses et pouvoirs dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils ne veulent surtout pas voir transformer. Ben pensez donc, les profits et les capitaux accumulés risqueraient de diminuer, et en plus on devrait s’inquiéter du bien commun de tous, et en plus de ceux qui vont nous succéder. Alors surtout ne changeons rien, vendons de l’adaptation, comme si un saut d’eau suffisait à maîtriser un incend...Mon, 27 Nov 2023 - 5min - 1025 - Y’a du Boucan dans les océans !
Si le sujet peut paraître de moindre importance, il n’en est pas moins réel et assourdissant.
Les fonds marins sont extrêmement bruyants. N’en déplaise au commandant Cousteau, le monde du silence n’est pas un havre de paix sonore. Le trafic maritime, les activités industrielles de prospection et de dragage, les activités militaires avec notamment la traque par sonar, mais également les parcs éoliens et l’ensemble des moteurs de toute taille et de toute puissance créent une pollution sonore qui a augmenté de plus de 20 décibels ces cinquante dernières années, avec une conséquence néfaste pour les espèces marines.
Ainsi, les cétacés en tout genre voient leurs systèmes de communication et d’écolocation totalement perturbés, car le son sous l’eau est ce que la lumière est à l’œil, un incroyable moyen de communication sur des distances importantes et un moyen d’apprécier un relief ou une présence non visible. Retirer les moyens de communication aux espèces, tels que les cétacés, c’est également perturber leur orientation et donc aussi leur nourriture potentielle, ainsi que leur capacité à se reproduire. Imaginez donc de manger et de faire l’amour sous des projecteurs aveuglants pendant des mois durant. C’est à devenir fou. Selon différentes études, de simples petits bateaux naviguant lentement réduisent la portée des sons émis par les dauphins ou les baleines de 30 à 60%. En clair, ces animaux se retrouvent dans une cacophonie acoustique qui les oblige à crier en permanence.
Vous me direz que la solution la plus simple est la fuite, notamment pour les espèces migratrices. Mais pour aller où ? Les habitats naturels bénéficient de conditions particulières de température, de nourriture, qui ne sont pas légion pour chaque espèce. On a vu que la disparition des glaces entraînait celle de l’ours blanc, faute d’autres endroits disponibles. Il en va de même avec les mammifères marins qui empruntent les mêmes routes maritimes que l’homme, toujours plus présents dans les océans. C’est le cas en Arctique, pour le beluga, le narval ou les phoques. Mais aussi en Atlantique, où on a vu des baleines s’échouer en masse dans les endroits où les militaires utilisent leurs sonars. Mais silence ! Secret défense ! Ajoutons le bruit des marteaux hydrauliques, afin d’enfoncer des pieux de soutien aux constructions diverses, plateformes pétrolières ou éoliennes, ou encore le bruit des bateaux de pose de câbles ou de travaux sous-marins.
Franchement, qui aimerait vivre près d’un marteau-piqueur ?
Pour les espèces à proximité, c’est simplement la mort qui les guette, par l’intense pression acoustique exercée. Alors que faire ? Beaucoup si on s’en donne un tant soit peu les moyens.
En effet, il est facile de diminuer le bruit des bateaux. Pour s’en convaincre, il suffit de voir un bon film de guerre sous-marine pour comprendre que les militaires maîtrisent depuis longtemps la réduction de leur signature acoustique. On aimerait tant que ces techniques soient appliquées au domaine civil et industriel. Et quid d’une législation renforçant la réduction sonore des bruits de moteurs ? Ce qui irait aussi en ligne droite avec le passage vers des technologies plus propres, moins gourmandes en énergie.
Cher auditeur, m’entends-tu encore… ?Mon, 20 Nov 2023 - 3min - 1024 - Bifurquons ! – Ep.4 – Eduquer au vivant, former à sa protection !
Bonjour,
quatrième opus de cette série Bifurquons qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politiques, écologiques, climatiques, sociales, internationales. Nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas, mais que ce sont nos décisions, nos comportements, nos modèles d’existence, nos processus de prise de conscience du vivant et de sa protection, vivant dont nous faisons partie, qui nous manquent.
Nos modes d’éducation et de formation ne les prennent pas en compte, car si lire, écrire et compter sont des fondamentaux indispensables pour toute génération pour décrypter le monde d’aujourd’hui, est-ce vraiment suffisant pour appréhender notre mode complexe et notamment à l’aune des défis majeurs qui nous sont posés ? Vivre, savoir vivre, savoir consommer en protégeant son environnement et sa santé, comprendre et être connecté au vivant sont des indispensables pour s’intégrer au monde, faire les choix et les actions en lien avec la préservation du vivant en étant conscient que l’on en fait partie. Car les décennies précédentes nous ont éloigné du vivant. Un exemple, nous nourrir nécessité des plantes. Notre logique productiviste nous a fait utiliser des pesticides en faisant fi de la qualité des eaux, des rivières et des océans et, arroseur arrosé, cette logique nous a créé des problèmes de santé, voire d’alimentation. Évitons ces désastres. Nous nous sommes déconnectés du vivant le laissant dans un décor, chose à côté de nous, oubliant les interactions que nous tissons avec lui en vivant, en respirant, en mangeant, en consommant, en générant des déchets. Nous avons oublié que nous en faisons partie en nous positionnant au-dessus de lui, nourrissant plus haut pour une chute plus vertigineuse.
Il est temps de modifier notre éducation et nos formations pour ajouter aux besoins fondamentaux d’écrire, lire ou compter, ce de comprendre le vivant, de s’y connecter, de le respecter et de savoir vivre et décider avec pour fondamental sa protection et la nôtre. Aujourd’hui, au-delà des initiatives des professeurs des écoles, pas de sciences du vivant structurées dans l’enseignement primaire, un peu de SVT au collège ou en secondaire, avant une disparition totale en fin de secondaire ou dans l’enseignement supérieur. Comment les jeunes d’aujourd’hui peuvent-ils être armés pour connaître et affronter les défis qui leur sont imposés ? À assurer production alimentaire pour leur santé et leur alimentation, à réaliser les productions nécessaires au quotidien, sans polluer, sans détruire, sans épuiser les ressources du vivant et sans aller au-delà des limites planétaires qui conduiront à notre extinction. En ayant hiérarchisé les savoirs maths, physique, langue, français, nous avons oublié de tisser les liens qui les unissent et ceux qui les lient au vivant.
Heureusement, des initiatives existent, celles des jeunes générations en premier lieu, des groupes d’étudiants, en plus des changements, interpellant les dirigeants d’établissements pour transformer à la fois la formation donnée et l’établissement qui le propose face aux enjeux écologiques. Avec des propositions claires, formation aux enjeux socio-écologiques avec un tronc commun d’une centaine d’heures en licence, de 200 heures en master, et mettre à jour toutes les disciplines pour les adapter au contexte de l’anthropocène et à ses dérives. En dernier lieu, refuser des emplois destructeurs. C’est bien aux établissements, éducation nationale et enseignement supérieur, de réformer leurs pratiques. Évite ! Ajoutons à cela que les enseignements en silos par matière ne permettent pas de lier les disciplines entre elles, de les connecter et de créer une richesse transdisciplinaire favorable aux vivants. Un exemple,Mon, 13 Nov 2023 - 6min - 1023 - Bifurquons ! – Ep.3 – Mettre en marche la démocratie écologique !
Et si nous changions de trajectoire, éviter celle qui nous a emmenés dans le mur, celui des multiples crises parallèles, économique, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Examinons d’autres chemins. Dans cet épisode, nous abordons comment passer de la démocratie environnementale actuelle à une démocratie écologique effective.
Mon, 30 Oct 2023 - 6min - 1022 - Sciences participatives : du bonheur pour et avec la science !
Être écovolontaire sur une mission de sciences participatives sur un catamaran pour aller à la rencontre des cachalots et les écouter , cela rend heureux !: Et cela s’entend ! Écoutez 2 témoignages suite aux dernières semaines réalisées dans le cadre du programme Voil’Océan de l’association LONGITUDE 181, en collaboration avec le programme de recherche scientifique « La Voix des cachalots » et l’université de Toulon pour la partie acoustique. Ça donne envie …
Mon, 23 Oct 2023 - 5min - 1021 - Bifurquons ! – Ep.2 – Limiter la consommation de chacun pour tous !
Et si nous changions de trajectoire, éviter celle qui nous a emmenés dans le mur, celui des multiples crises parallèles, économique, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Examinons d’autres chemins. Dans cet épisode, nous abordons la limitation des consommations à toutes les échelles et pour tous.
Dans le premier épisode de cette série bifurquant qui vise à emprunter un nouveau chemin face aux multiples crises parallèles, qu’elles soient économiques, politiques, écologiques, climatiques, sociales, internationales, nous avons pu observer que les solutions pratiques ne manquent pas, mais que ce sont nos modèles adoptés d’existence, nos comportements, nos processus de décision qui sont les véritables solutions à mettre en place.
Pour modifier nos comportements et nos modèles, encore faut-il que nous le fassions à toutes les échelles et pour tous.
Et c’est une difficulté que nous n’arrivons pas à surmonter. Pour s’en convaincre, je reprendrai l’exemple et les propos de Thierry Rippoll, chercheur en psychologie cognitive. Et un petit exemple valant mieux qu’un long discours, je vous propose de vous imaginer naufragé sur une île déserte et perdue avec d’autres naufragés. Pour votre survie, chacun ne peut consommer plus de 2 litres d’eau par jour. Mais dans l’ensemble des naufragés, certains sont riches et d’autres sont pauvres. Est-ce qu’il y a du sens qu’un naufragé, au prétexte de sa richesse, puisse consommer la quantité d’eau qu’il souhaite ? Non.
Et tous les naufragés s’y opposeraient, car la raison évidente est la remise en cause de la survie de tous. Bien sûr, cet exemple est une métaphore de la situation dans laquelle nous sommes et nous nous enfonçons sur cette planète perdue au milieu du cosmos. La question qui se pose est, pourquoi accepterions-nous sur la planète ce que nous refuserions sur cette île ? A savoir que certains, les plus riches le plus souvent, puissent consommer plus que d’autres.
Plusieurs raisons peuvent être avancées. Tout d’abord, les chiffres et les représentations. Si je vous parle de quelques litres d’eau, vous savez de quoi on parle et vous l’appréciez concrètement à votre mesure. Mais si nous parlons de 40 milliards de tonnes de CO2 émises par la population mondiale et d’une limitation par individu de tonnes de CO2, c’est une représentation trop abstraite pour guider nos comportements et réagir avant qu’il ne soit trop tard. Autre biais, on présuppose que compte tenu du nombre d’habitants sur Terre, un excès de consommation d’un individu ou d’une minorité sera infinitésimal dans la consommation mondiale totale.
Pourtant, sur notre île, la consommation excessive d’un seul naufragé sera considérée comme une cause réelle ayant une conséquence collective sur la survie du groupe. Autre effet, sur notre planète, notre système économique ne fonctionne que si chacun consomme librement selon ses moyens. Ne pas maintenir cette règle revient à provoquer l’effondrement du système économique. Et comme chacun en dépend, personne ne veut une privation de consommation libre.
D’autant qu’un autre effet d’abstraction dû à la masse des autres humains, 8 milliards, on a du mal à concevoir ce qu’il signifie, l’éloignement physique avec ceci, mais aussi l’éloignement de nos destins, ne nous permet pas d’imaginer d’imposer une limitation à tous. Sur notre île pourtant, avec quelques naufragés, on peut s’entendre sur notre interdépendance, notre communauté de destin, parce que nous éprouvons la même proximité physique et psychologique.
D’ailleurs, cette micro-communauté est de fait perçue par chacun comme homogène, et par conséquent chacun accepte aisément que tous soient soumis aux mêmes règles.Mon, 16 Oct 2023 - 5min - 1020 - Bifurquons ! – Ep.1 – : …Avant qu’il ne soit trop tard !
Et si nous changions de trajectoire, éviter celle qui nous a emmenés dans le mur, celui des multiples crises parallèles, économique, politique, écologique, climatique, sociale, internationale. Examinons d’autres chemins.
Un premier épisode par les actions et les solutions faciles et inappliquées autour de l’océan.
Existe-t-il une autre trajectoire que celle que nous sommes en train de prendre ? C’est ce que je vous propose d’examiner.
Qu’est-il possible de faire ou pas à son niveau, à celui des entités qui nous régissent ?
Entreprises, gouvernements, organismes internationaux. Que faut-il modifier dans nos approches, dans nos actions, dans le fondement même de nos sociétés, pour nous sortir de l’impasse qu’a constitué et que constitue l’exploitation illimitée et à outrance de ressources planétaires limitées ?
Je vous invite dans le premier épisode de cette série à prendre le problème par la fin, c’est-à-dire les actions à mettre en œuvre en urgence pour nous permettre une transition, non pas seulement écologique, mais une transition vers d’autres modes de pensée qui prendra du temps, tant qu’il nous est compté malheureusement.
A cet effet, et dans le droit fil de mes propos usuels, je vais aborder ce qui concerne 70% de la surface terrestre, un tiers des activités directes ou indirectes de la population mondiale et la majeure partie de la biodiversité des populations vivantes sur cette planète.
Je veux parler de l’océan, car contrairement à ce que nous avons fait dans le milieu terrestre, n’est-il pas temps de contribuer aux capacités de l’océan pour lui permettre de préserver la vie ?
Comment ?
En dehors des nécessaires actions pour le climat et en ligne directe avec l’océan qui vont impacter son acidification, ses courants, ses zones d’oxygène, partons à la recherche de solutions, ou plutôt revisitons toutes celles qui existent et classons-les par segments, faciles, difficiles, coûteux, pas coûteux. Un petit brainstorming donne rapidement une liste de solutions existantes.
Aménageons des corridors d’air marine protégé, restreignons la pêche, créons des routes uniques de fret, diminuons l’impact sonore des moteurs et des bateaux, évitons la pollution plastique, diminuons les pollutions par les rejets des fleuves, stoppons l’artificialisation des côtes. Allez, j’arrête là. Ce serait déjà un pas de géant si ces quelques changements avaient lieu.
Quels sont les plus simples et les moins coûteux ?
A n’en pas douter, les décisions performatives, c’est-à-dire celles qui déterminent un changement de statut simplement par l’énoncé, sont celles qui sont les moins coûteuses et qui ne demandent qu’un garde-fou.
Le contrôle effectif de leur réalisation, sans investissement particulier. Dans le cas de l’océan, mais c’est vrai sur une surface terrestre aussi, décider de laisser tranquille, mais vraiment tranquille, c’est-à-dire sans extraction quelconque, une zone marine, ne coûte absolument rien si ce n’est le contrôle de celle-ci.
Nos gouvernants, d’ailleurs, l’ont bien compris. Une telle mesure, avec son premier volet, est facile et permet de communiquer sur un résultat immédiat.
Malheureusement, aujourd’hui, cette décision performative s’est accompagnée de tout un tas d’exceptions en matière d’air marine protégée, dont la pêche, ce qui va à l’encontre de l’objet même de la protection et de la restauration des milieux.
Autre décision avec un coût additionnel, mais tout à fait réalisable, c’est l’organisation des trajectoires en mer. Celles-ci posent problème en termes de cohésion avec les cétacés, par exemple, notamment dans les mers fermées, telles que la Méditerranée,Mon, 09 Oct 2023 - 5min - 1019 - L’hypocrisie affligeante de la France pour l’océan
Dans la Revue Nature, la communauté scientifique a dénoncé l’hypocrisie de certains états autoproclamés champions de l’océan tout en sabotant des politiques visant à protéger les mers. Et la France en fait partie.
Et non, ce n’est pas moi qui le dit, mais c’est Raphaël Séguin, chercheur en écologie marine et vulgarisateur scientifique dans une tribune sur le média vert. Et je vais ici reprendre ses propres termes, avec son autorisation et sans les modifier tant ils sont justes.
Dans un récent éditorial publié dans Nature, la communauté scientifique épingle l’hypocrisie de certaines nations, dont la France qui s’autoproclame championne de la défense de l’océan tout en le détruisant. Une hypocrisie d’autant plus affligeante qu’elle se cache derrière de grandes annonces comme à Brest en 2022 lors du One Ocean Summit. Et ce 7 septembre, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, affirmait sur la matière de NAHAL de France Inter que la France n’avait rien à se reprocher en matière de protection de l’océan mettant en avant l’organisation de telles conférences. La réalité est tout autre. Lors de ce One Ocean Summit, Emmanuel Macron annonçait fièrement que la France protégeait plus de 30% de ses eaux territoriales. Rappelons que les aires marines protégées constituent l’un des outils les plus efficaces pour protéger les zones océaniques. Les plus strictes interdisent toute forme de pêche et permettent à la vie marine de se régénérer tandis que les aires dites « partielles » protègent la pêche artisanale tout en interdisant les méthodes de pêche industrielles. Sur le terrain, la politique française de protection de l’océan s’avère largement inefficace. En France, les aires marines protégées sont très inégalement réparties. 97% se situent dans les territoires d’outre-mer avec un maigre 3% en France métropolitaine où les pressions humaines sont pourtant plus importantes. Parmi ces aires marines protégées, seulement 1,6% sont sous protection stricte. En Méditerranée, ce chiffre descend à 0,1% et à 0,08% pour la zone de l’océan Atlantique et de la mer du Nord. La majorité des aires marines protégées en France ne confèrent ainsi pas ou très peu de protection. Il faut aussi préciser que la France utilise sa propre définition d’une protection stricte, une définition bien moins efficace que les standards internationaux définis par les scientifiques. Pour que ces aires marines protégées soient efficaces, la France devrait protéger chacun de ses bassins océaniques de façon égale, créer des aires marines protégées à protection stricte et allouer les moyens humains et financiers destinés à la gestion et à la surveillance de ces espaces. C’est loin d’être la direction que prend le gouvernement.
Dans l’éditorial de Nature, les auteurs citent l’opposition de la France à une mesure européenne visant à interdire le chalutage de fonds dans les aires marines protégées. Dans plus de la moitié des aires marines protégées européennes, le chalutage de fonds est plus élevé à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone protégée. Pourtant, le secrétaire d’état chargé de la mer, Hervé Berville, clamait en mars 2023 que la France est totalement, clairement et fermement opposée à l’interdiction des engins de fonds dans les aires marines protégées. Son discours teinté de fausses affirmations, à contre-courant de toute forme de réalité scientifique, a alimenté un climat explosif qui s’est soldé par la mise à feu des bureaux de l’Office français de la biodiversité à Brest. L’interdiction progressive du chalutage de fonds dans les aires marines protégées, pratique dont nombre de pêcheurs artisanaux dépendent encore, est une mesure indispensable pour espérer disposer de zones protégées et donc de populations de poissons en bonne santé pour maintenir une pêche raisonnée dans...Mon, 06 Nov 2023 - 5min - 1018 - 2025, Nice : une Conférence Mondiale pour l’Océan ?
UNOC 2025 est la 3ème Conférence des Nations Unies s r les Océans qui aura lieu en Juin 2025 à Nice. Quel format aura ce sommet ? Finance et science y seront associés, mais avec quel impact ? La France va-t-elle quelle ambition pour ce sommet ? Un contrat pour l’Océan“ contraignant, avec un calendrier d’actions précises et des engagements pérennes dûment suivis, ou un accord non contraignant à l’image de L’accord de paris en 2015 qui n’ a pas permis de tenir les engagements pris. A découvrir dans cette chronique .
www.longitude181.orgMon, 25 Sep 2023 - 5min - 1017 - Une rentrée chaude pour l’Océan !
Une rentrée chaude pour l’Océan ! fait allusion aux températures records enregistrés dans l’Océan.Mais l’Océan, en dehors de devenir une cocotte-minute avec tous les impacts décrits à longueur d’articles sur les espèces, les courants, la météo, la pêche, etc subit, après un 1er semestre 2023, … d’une rentrée bien plus chaude sur bien d’autres plans…à découvrir dans cette chronique.
D.KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 11 Sep 2023 - 5min - 1016 - Secrets d’indifférence-épisode 6 – Imaginaire et décor…
6ème opus de cette série « Secrets d’indifférence » consacrée à la découverte de ces sujets pour lesquels notre absence d’attention et notre inertie conduisent à une catastrophe annoncée et en marche ; aujourd’hui l’imaginaire et le décor ….bonne écoute !
Mon, 04 Sep 2023 - 5min - 1015 - Secrets d’indifférence- épisode5 | Vacarme dans le monde du silence !
5ème opus de cette série « Secrets d’indifférence » consacrée à la découverte de ces sujets pour lesquels notre absence d’attention et notre inertie conduisent à une catastrophe annoncée et en marche ; aujourd’hui je vous invite à vous interroger sur la transformation sonore destructrice du milieu marin.
Mon, 28 Aug 2023 - 5min - 1014 - Secrets d’indifférence- épisode4 | Le corail, blanchi et condamné !
4ème opus de cette série « Secrets d’indifférence » consacrée à la découverte de ces sujets pour lesquels notre absence d’attention et notre inertie conduisent à une catastrophe annoncée et en marche ; aujourd’hui l’extinction des coraux…
Mon, 21 Aug 2023 - 5min - 1013 - Secrets d’indifférence- épisode3 | Requiem pour les requins
3ème opus de cette série « Secrets d’indifférence » consacrée à la découverte de ces sujets pour lesquels notre absence d’attention et notre inertie conduisent à une catastrophe annoncée et en marche ; aujourd’hui je vous invite à vous interroger sur le massacre inéluctable des populations de requins.
www.longitude181.orgMon, 14 Aug 2023 - 4min - 1012 - Secrets d’indifférence- épisode2 | comment noyer le poisson
2eme opus de cette série « Secrets d’indifférence » consacrée à la découverte de ces sujets pour lesquels notre absence d’attention et notre inertie conduisent à une catastrophe annoncée et en marche ; aujourd’hui le déclin inéluctable des populations de poissons.
wwww.longitude181.orgMon, 07 Aug 2023 - 4min - 1011 - Secrets d’indifférence-Episode1- Dans les fonds, on est …
Premier épisode d’une série de podcasts pour faire découvrir ce que notre indifférence à l’égard du vivant a pour conséquence, comment elle est exploitée, et par exemple comment les fonds sous-marins en sont une victime. Insidieusement, mais surement. Notre indifférence, une arme et un danger commun de l’humanité.
Mon, 31 Jul 2023 - 5min - 1010 - En Apnée – Episode 4 : Quel impact personnel au quotidien?
Qu’est ce qui pousse un individu à devenir apnéiste, voire apnéiste champion ? pourquoi la compétition ? Comment se passe un record d’apnée? quel état d’esprit anime un apnéiste ? quelles leçons la pratique de l’apnée peut elle donner ? Comment intégrer cette expérience dans une vie d’homme ? Dans cette série « en apnée », des réponses sont apportées par Rémy DUBERN, apnéiste champion, avec son expérience et ses réflexions personnelles . Retenez votre souffle ! bonne écoute !
Mon, 24 Jul 2023 - 5min - 1009 - En Apnée – Episode3 : Vivre l’expérience d’une performance
Qu’est ce qui pousse un individu à devenir apnéiste, voire apnéiste champion ? pourquoi la compétition ? Comment se passe une performance en apnée? quel état d’esprit anime un apnéiste ? quelles leçons la pratique de l’apnée peut elle donner ? Comment intégrer cette expérience dans une vie d’homme ? Dans cette série « en apnée », des réponses sont apportées par Rémy DUBERN, apnéiste champion, avec son expérience et ses réflexions personnelles . Retenez votre souffle ! bonne écoute !
Mon, 17 Jul 2023 - 5min - 1008 - En Apnée – Episode 2 : Pourquoi aller toujours plus profond ?
Qu’est ce qui pousse un individu à devenir apnéiste, voire apnéiste champion ? pourquoi la compétition ? Comment se passe un record d’apnée? quel état d’esprit anime un apnéiste ? quelles leçons la pratique de l’apnée peut elle donner ? Comment intégrer cette expérience dans une vie d’homme ? Dans cette série « en apnée », des réponses sont apportées par Rémy DUBERN, apnéiste champion, avec son expérience et ses réflexions personnelles . Retenez votre souffle ! bonne écoute !
Mon, 10 Jul 2023 - 5min - 1007 - En Apnée – Episode1 : Itinéraire d’une démarche
Qu’est ce qui pousse un individu à devenir apnéiste, voire apnéiste champion ? pourquoi la compétition ? Comment se passe un record d’apnée? quel état d’esprit anime un apnéiste ? quelles leçons la pratique de l’apnée peut elle donner ? Comment intégrer cette expérience dans une vie d’homme ? Dans cette série « en apnée », des réponses sont apportées par Rémy DUBERN, apnéiste champion, avec son expérience et ses réflexions personnelles . Retenez votre souffle ! bonne écoute !
Mon, 03 Jul 2023 - 5min - 1006 - Sciences participatives : pourquoi pas vous ?
Les sciences participatives sont mal connues. Pour comprendre leur intérêt, cette chronique vous propose le témoignage de 2 participantes à la semaine de sciences participatives organisée ce printemps par Longitude181, ayant pour objet l’étude des cachalots et globicéphales ( observation et bioacoustique). motivations, ambiance à bord, activités,…pas de doute , vous pouvez faire comme eux ..Qu’on se le dise : les préinscriptions 2024 sont ouvertes , et le nombre de places sera limitée.
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 26 Jun 2023 - 5min - 1005 - Peut-on sauver l’Océan par le droit international ?
Après près de 15 ans de discussions, puis quatre années de négociations , les États membres de l’ONU se sont mis d’accord en mars 2023 à New York sur un traité international visant à renforcer la protection des océans. 20 ans pour faire progresser les droits de l’océan, alors qu’il y a urgence, ce rythme permettra-t-il au droit international de sauver les océans ? Difficultés, résultats, et solutions à découvrir dans cette chronique.
D.KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 19 Jun 2023 - 5min - 1004 - François SARANO: les cachalots de Méditerranée réservent des surprises !
Une interview de François SARANO faite à bord de We explore, catamaran du navigateur Roland Jourdain, lors de la campagne WHALEWAY en Avril 2023 du programme de recherche sur les cachalots de l’association LONGITUDE 181. François nous expose les recherches effectuées et les résultats obtenus lors de cette campagn.
D.KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 05 Jun 2023 - 5min - 1003 - Camille ETIENNE : il n’y a pas de génération climat
Une interview de Camille ETIENNE faite à bord de We explore , catamaran du navigateur Roland Jourdain lors de la campagne WHALEWAY du programme de recherche sur les cachalots de l’association LONGITUDE 181.
Découvrez une activiste écologiste engagée pour le climat et la biodiversite, qui déconstruit les conflits intergénérationnels.
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 29 May 2023 - 5min - 1002 - Camille ETIENNE : pour le climat et la biodiversité
Une interview de Camille ETIENNE, activiste écologiste, faite à bord de We explore , catamaran du navigateur Roland Jourdain lors de la campagne WHALEWAY du programme de recherche sur les cachalots de l’association LONGITUDE 181. Découvrez une militante engagée pour le climat . L’est elle aussi pour la biodiversité marine ?
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 22 May 2023 - 5min - 1001 - We, Explore – 3/3 : Se reconnecter au vivant …sans se tromper
Montez à bord de We, EXPLORE, bateau en fibre de lin skippé par Roland JOURDAIN, multiple vainqueur de la Route du Rhum.
Découvrez l’expérience de connexion à l’océan d’un skipper chevronné.
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 15 May 2023 - 5min - 1000 - We, Explore – 2/3- : un champ de lin pour un champ de solutions
Montez à bord de We, EXPLore, bateau en fibre de lin skippé par Roland JOURDAIN, multiple vainqueur de la Route du Rhum.
Découvrez une innovation majeure à moindre impact pour les bateaux de course ou de plaisance : le lin
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 08 May 2023 - 5min - 999 - We, Explore -1/3 – Roland JOURDAIN, coureur au large engagé!
Montez à bord de We, EXPLore, bateau en fibre de lin skippé par Roland JOURDAIN, multiple vainqueur de la Route du Rhum.Découvrez une innovation majeure à moindre impact pour les bateaux de course ou de plaisance. à moindre impac.
D.KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 01 May 2023 - 5min - 998 - Les cachalots de Méditerranée avec Stéphane GRANZOTTO
L’association Longitude 181, dans le cadre de son programme scientifique La Voix des cachalots a lancé une première campagne en en Méditerranée, intitulée Whaleway.
Stéphane GRANZOTTO, cinéaste, photographe, réalisateur de documentaire animalier, présent lors de la première mission nous donne ses impressions à chaud.
www.longitude181.org
Mon, 13 Feb 2023 - 5min - 997 - Baptiste Morizot : quand la philosophie examine notre rapport aux cétacés…
Que nous font découvrir les philosophes sur notre rapport aux cétacés ? Une question pour Baptiste MORIZOT, auteur de » Manières d’être vivant » qui nous donne ses premières reflexions après une expédition de 2 semaines en Mer Méditerranée. Une autre manière d’envisager les cétacés…
Tue, 07 Feb 2023 - 5min - 996 - Requins et raies: regards croisés
« Les yeux dans les yeux » , c’est le premier pas nécessaire à la compréhension des requins, symboles d’une altérité dont on a peur parce qu’on la méconnait. Regards croisés : l’échange, même bref, en dit souvent bien plus que tous les chiffres, toutes les dissections et tous les savoirs académiques. C’est ce chemin que François Sarano et Pascal Kobeh ont choisi. C’est ce chemin vivant, de « terrain » , qu’ils vous invitent à emprunter, en partageant leurs plongées dans l’intimité de nos cousins sauvages de l’océan, un livre dont Pascal KOBEH nous explique la génèse .
www.longitude181.orgMon, 30 Jan 2023 - 5min - 995 - Longitude 181: cé où? cé koi?
Longitude 181, un nom de podcast qui pose question ? pourquoi ? Quelle origine ? Après 8 ans et 250 chroniques, une ré-explication s’impose pour ceux de plus en plus nombreux qui nous rejoignent.
Mon, 23 Jan 2023 - 5min - 994 - La 6ème extinction. ..un bon cru…2011 !
à déguster comme un grand vin cette chronique de 2011 qui a gardé des tanins, qui est longue en bouche , et qui fait frémir le palais…!
11 ans plus tard, nous sommes passés officiellement dans l’anthropocène. En fait on y était déjà …la 6ème extinction était en marche …Mon, 16 Jan 2023 - 4min - 993 - 2022 : Océan qui rit, Océan qui pleure…
A en croire tous les nombreux événements qui ont pour sujet l’océan en cette année 2022, et que je n’ai pas relaté dans cette chronique de la mer et des océans, on pourrait être agréablement surpris et sourire. Pourtant, ces grandes messes en sont encore au pas de deux : un en avant, un en arrière. A en pleurer. Et on se surprend à repérer un double langage et des retours en arrière… à découvrir dans cette chronique !
www.longitude181.orgMon, 09 Jan 2023 - 5min - 992 - 2022 : l’année de la Canicule…en mer !
L’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée ! En mer aussi ! Les canicules océaniques ont des impacts délétères. Des phénomènes d’accélération sur toutes les mers, en profondeur , sous toutes les latitudes qui font …froid dans le dos .
Mon, 02 Jan 2023 - 4min - 991 - Fonds marins : Merci monsieur le président !
7 Novembre 2022. COP 27. Emmanuel Macron s’engage et engage la France pour une interdiction de l’exploitation des fonds marins. BRA-VO ! Écoutez cette chronique pour connaitre le contexte, les détails et l’explication de ce sujet crucial pour l’avenir de l’Océan et de sa biodiversité.
Mon, 14 Nov 2022 - 4min - 990 - Bioacoustique en mer : pour quoi faire ?
La bioacoustique apporte des informations essentielles, particulièrement en mer . Pourquoi ? comment ? Quelle aide dans la protection de la biodiversité?
Vous allez tout savoir grâce à Marion POUPARD, scientifique , qui nous dévoile sa passion pour la bioacoustique.
www.longitude181.orgMon, 26 Sep 2022 - 5min - 989 - Voil’Ocean : un projet pour découvrir la mer autrement !
La voile comme outil de découverte de l’Océan !pour tous ! Même les dirigeants d’entreprise! c’est ce que propose l’association LONGITUDE 181 avec son nouveau programme Voil’OCéan à Découvrir dans cette chronique avec sa responsable , Pascale SOUSSAN, qui nous en explique les détails.
Mon, 12 Dec 2022 - 4min - 988 - Approcher les cétacés sans déranger :ce qu’il faut savoir
Comment éviter d’attenter à la tranquillité des mammifères marins? Pour satisfaire la curiosité des touristes, et leur faire vivre un moment d’exception, des approches bateaux très proches sont parfois effectués par des opérateurs peu scrupuleux. En Méditerranée, dans le sanctuaire Pelagos, les règles d’approche ont changé pour le bien être des animaux. lesquelles, pourquoi ? A découvrir en compagnie d’Alain BARCELO du Parc National de Port-Cros.
Mon, 05 Sep 2022 - 5min - 987 - L’océan, source d’énergies?
Transformer vents, courants, marées, différences de salinité ou de températures en électricité, voila ce que l’océan suscite comme ambitions énergétiques . Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, faut il compter sur l’océan ?
Mon, 16 May 2022 - 5min - 986 - Energie éolienne en mer : peste ou eldorado ?
Dans le contexte du réchauffement climatique, Les énergies renouvelables sont celles qui devraient satisfaire nos appétits voraces et en croissance. Et l’éolien en mer devient une alternative sur laquelle les gouvernements misent de plus en plus. C’est aussi un enjeu complexe et majeur pour l’avenir de l’océan. et l’actuel développement en France de centrales éoliennes marines n’est pas sans question quant au rapport avantages/ inconvénients, questionné par le Conseil national de la protection de la nature dans un rapport qui pointe des manquements et une absence de réflexion sur un sujet pour lequel nous sommes tous concernés. Alors l’éolien marin : peste ou eldorado ? à découvrir dans cette chronique…
Mon, 09 May 2022 - 6min - 985 - Pour accepter les crises, une nouvelle « résilience »!
Nous vivons une crise énergétique, économique, écologique, sociale, climatique, toutes étant englobée dans un modèle productiviste générateur de déchets.Que nous propose-t-on ? Des mots, oui des mots dont on vide ou dérobe le sens. Et tout dernièrement le …plan de résilience , pour mieux cacher l’incapacité et l’absence de volonté de faire différemment du modèle libéral et capitaliste destructeur.
Car la résilience dont on parle c’est la résilience de la finance et des conditions pour que surtout rien ne change. Ce n’est pas vraiment « make our planet great again « …Mon, 02 May 2022 - 5min - 984 - Merci Jacques PERRIN !
Jacques PERRIN s’en est allé. Acteur, producteur, artiste, mais surtout poète et enchanteur, il nous a apporté au travers de ses films la réconciliation avec la nature , avec la vie , et avec l’Océan, notamment avec le film Océans vu par Plus de 10 millions de personnes dans le monde. Pour lui rendre hommage, écoutons le nous parler de la genèse du film Océans lors d’un entretien enregistré en 2017 à la Maison des Océans à Paris.
Mon, 25 Apr 2022 - 5min - 983 - Des vacances utiles et participatives, c’est possible !
Comment rencontrer la vie sauvage plutôt que de l’observer ? Valérie VALTON de l’organisation DOLPHINESSE nous fait découvrir la différence au travers de son expérience et de ses propositions d’utiliser le tourisme pour combattre ses propres excès. Vous aussi vous allez changer le format de vos vacances ….
www.longitude181.orgMon, 13 Jun 2022 - 5min - 982 - Comment voyager mieux? …en écoconfiance !
Voyager moins, c’est bien et indispensable car ça fait du bien à la planète. Mais comment voyager mieux ? C’est cette problématique qui est abord dans cette interview de Carole Kinnaert de l’association LONGITUDE 181, qui nous présente le concept de voyage « écoconfiance » et qui oeuvre avec les voyagistes pour vous le proposer.
Mon, 06 Jun 2022 - 5min - 981 - Collecter le plastique en mer : une bonne idée ?
Un beau matin, dans mon courrier électronique, un message me propose des projets pour « sauver la mer ». comment ? en extrayant le plastique des océans, par 3 formules : collecter des microplastiques en mer, collecter des macroplastiques en surface, et intercepter le plastique des rivières. Bonnes intentions, idées naïves ou réalistes ? à découvrir dans cette chronique …
Mon, 04 Jul 2022 - 5min - 980 - Chlordécone : chronique d’un désastre
La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993, afin de combattre un charançon s’attaquant aux racines des bananiers. 30 ans plus tard, les conséquences sont toujours présentes, notamment en mer, un sujet ignoré. A vouloir tuer un charançon, on a tué des hommes, pollué des terres , et perturbé l’océan.
Une démonstration de l’absence de précaution et d’un long aveuglement à découvrir dans cette chronique.Mon, 27 Jun 2022 - 4min - 979 - Biodiversité : SVP, des hommes et des moyens !
En septembre 2021 au congrès de l’UICN : la ministre Barbara Pompili annonce sur le site écologie du gouvernement , « la trajectoire positive des effectifs des opérateurs de l’eau et de la biodiversité en 2022 ». Début d’une transformation, ou miroir aux alouettes ? SI l’intention est bonne, on est loin des indispensables moyens nécessaires à la protection de la biodiversité. Comment? pourquoi ? Derrière les chiffres, quelle réalité ?
à découvrir dans cette chronique.Mon, 23 May 2022 - 5min - 978 - Comment se porte l’Océan?..Pascal KOBEH témoigne
Comment va l’Océan ? pour répondre à cette question, Pascal KOBEH témoigne ! Photographe sous-marin – on lui doit des photos du grand requin blanc pour le film Océans de J. PERRIN- , globe trotter, dont les magnifiques photos sous marines ont été recueilles dans tous les endroits du monde sous-marin, il est un des témoins de l’évolution de la biodiversité de l’Océan. A écouter pour prendre conscience de l’actualité de l’Océan.
Mon, 20 Jun 2022 - 5min - 977 - Casser la looooiiiiiiii !
En 1972, la découverte d’une règle immuable a été réalisée qui depuis toujours prévaut : plus un organisme est de petite taille, plus il est abondant dans l’océan.
Mais nous avons « cassé la loi » immuable de la répartition taille et biomasse. comment, pourquoi, que faire pour la rétablir ?
Sans attendre un » « rendez-vous dans dix ans, Même jour, même heure, même port, c’est a découvrir dans cette chronique.Mon, 15 Aug 2022 - 5min - 976 - Pourquoi le One Ocean Summit est-il un échec ?
Le One Ocean Summit qui s’est tenu du 9 au 11 février a accouché d’une souris.
Le bon côté des choses, c’est que ce sommet, pour une fois, avait pour sujet unique l’Océan avec des représentants du milieu scientifique, des entreprises, des ONG, des multinationales, des banques, , et une vingtaine de chefs d’État.
Pour le reste, on a vite fait de déchanter. Pourquoi ? c’est à découvrir dans cette chroniqueMon, 21 Feb 2022 - 4min - 975 - Economie bleue: du bluewashing!
L’économie bleue repose sur un modèle durable d’exploitation des océans. Vraiment ? Pourtant le constat est alarmant pour nos océans qui sont à bout de souffle. Et pour justifier de continuer à exploiter l’Océan sous toute forme, on a peint cette économie non en vert mais en bleue pour justifier le développement d’activités maritimes qui s’avèrent préjudiciables à tous : un bluewashing à découvrir dans cette chronique ….
Mon, 22 Aug 2022 - 4min - 974 - Au nom des Requins, un plaidoyer de François SARANO
Au nom des requins, c’est le titre du dernier livre de François SARANO.
Un livre qui fera date,car François SARANO nous surprend, modifie ce que l’on croit savoir des requins, et du monde marin. Dans ce livre, que vous pouvez vous procurer sur la boutique LONGITUDE 181 :boutique.longitude181.org, On découvre que notre imaginaire commun autour des requins nous submerge, même quand on se croit au fait du sujet, plongeur ou biologiste inclus.Au fil des pages, qui donnent une voix aux sans voix,François SARANO nous invite à faire la paix et à changer de paradigme, de passer d’une logique d’annexion à la compréhension du vivre ensemble dans un monde auquel nous appartenons tous, humains et non-humains. Pour en savoir plus, écoutez cette chronique.Mon, 30 May 2022 - 5min - 973 - Le voyage éco-confiance, c’est partir et s’impliquer
L’association Longitude 181 lance un label « Voyage éco-confiance Longitude 181». Ce label est destiné à aider les voyageurs à choisir des voyages éco-responsables, tout en leur permettant de jouer un rôle actif pendant leur voyage. Qu’en est il et pourquoi créer un label voyage éco-confiance? les réponses dans cette chronique .
Mon, 31 Jan 2022 - 5min - 972 - Cacaboum dans les mers !
Caca dans les mers ! ça peut faire rire, mais malheureusement nos déjections humaines ne font pas rire les scientifiques .
nos eaux usées de provenance humaine ajouteraient environ 6,2 Millions de tonnes d’azote dans les eaux côtières, ce qui équivaut à 40 % de l’azote agricole.
On pourra penser que nos systèmes d’épuration nous dédouanent de toutes ces considérations. Que nenni ! Selon nos scientifiques , près d’ 1/3 de la population mondiale soit plus de 2 milliards de personnes vivent dans des régions sans système d’assainissement. Et ceux qui en ont , pays riches, ne sont pas nécessairement des modèles.
Pour en savoir plus , écoutez cette chronique .Mon, 11 Jul 2022 - 5min - 971 - Face au mépris de l’exécutif, la lutte judiciaire…
Coté protection de l’environnement et de l’océan l’année 2021 s’est achevée par quelques décisions politiques inaperçues et pour cause, la fin d ‘année étant propice à faire passer des sujets qui ne pourront pas gâcher la période de paix à laquelle chacun aspire.Un petit exemple pour la biodiversité marine ? A la Réunion, un arrêté a été pris le 28 Décembre par le préfet reconduire pour trois ans la pêche aux requins tigres et bouledogues dans les zones de protection renforcée de la Réserve Naturelle Nationale Marine de la Réunion.
Petit rappel : Cet arrêté, et son histoire que je vais vous conter brièvement , fait suite à la situation ubuesque ou un service de l’Etat, dit centre de sécurité requin, pêche dans une zone avec statut protection maximale dans la réserve marine de la réunion, réserve dont la protection est également garantie par l’Etat. Pour pouvoir continuer à pêcher en zone de protection forte sans encombre, le préfet a promulgué l’arrêté n°1362 du 19 juillet 2021 organisant le prélèvement de requins tigres et bouledogues dans le cœur de la la Réserve marine de la Réunion pour la période 2021-2023. Celui-ci a été contestée par un collectif d’associations, qui se pourvu en justice. Mais coup de théâtre, la veille du passage au tribunal administratif, le préfet a effectué le retrait du dit arrêté, en le subordonnant à une consultation publique, a priori « oubliée » par les services de la préfecture.La consultation publique a eu lieu du 30 Novembre au 20 décembre et le résultat de cette consultation publique a été publiée le 28 Décembre le même jour que le nouvel arrêté du préfet identique au précédent… Le résultat de la consultation publique lui est sans appel : 88 % des avis sont défavorables à l’arrêté, et 6%, soit 45 votes sont favorables !Pourtant cela n’a pas empêché la préfecture de promulguer le même jour l’arrêté en question.
La conclusion est simple : la seule préoccupation de l’Etat à la Réunion est de tuer du requin, tous les requins tigres et bouledogues qu’il peut capturer dans les eaux réunionnaises.Un mépris politique évident, le pouvoir s’octroyant d’ignorer l’intérêt et la volonté du public ? étonnant ? Non, les dés étaient pipés :
L’avis du public, l’état s’en moque : d’ailleurs Le directeur du Centre Sécurité Requin avait déclaré du 18 novembre 2021 dans la presse que l’arrêté serait de toute façon reconduit quel que soit le résultat de la consultation. C’est donc une consultation « bidon » ayant pour seul objectif de s’assurer le cadre légal qui faisait défaut, la consultation étant elle obligatoire. Alors je pose la question, sommes-nous encore vraiment en démocratie ? Comment, pour ceux qui prennent la peine de donner un avis, d’œuvrer dans le sens de l’intérêt général, garder confiance en l’Etat et à son pouvoir exécutif ? Ce type de comportement de l‘exécutif est la conséquence de la perte de confiance dans les institutions, et de la croissance, au fil des années, des votes blancs ou des abstentions. Une tendance lourde de l’expression d’une absence de confiance dans l’honnêteté politique, dans la représentation effective et réelle de la société.
Le mépris politique de l’opinion bat son plein. Et la coupe est bien pleine. Et Nombreuses sont les associations qui se tournent désormais sur l‘action judiciaire. Car le temps de la sensibilisation, indispensable pour informer le grand public, est passé : la conscience environnementale est là. Les pétitions, marches et défilés, courrier, mise en œuvre de manifestations diverses, ne fonctionnent pas face à l’inertie de l’exécutif dans la prise en compte de l’opinion. Pour la société civile dans son ensemble, Il ne reste pour outil de lutte que le terrain légal d’où les procès, recours divers, en tout genre administratif, pénal, international.. Dans le domaine de la protection de la biodiversité, des associations se sont formés également pour porter devant la justice les incohérences,Mon, 10 Jan 2022 - 5min - 970 - L’aquaculture (bio ?) : Paradoxe ou pas ? -4/4
La consommation de poisson, si agréable soit-elle, n’est pas sans poser des problèmes, notamment du point de vue écologique en raison de la destruction des populations de poissons par la surpêche exercée.
Plusieurs solutions sont pointées par la grande distribution pour satisfaire la demande et se donner bonne conscience : La première est la pêche de poissons sauvages labellisée, la deuxième est l’aquaculture.
Pour examiner ces solutions, découvrez cette dernière chronique, les 3 précédentes traitant des solutions potentielles à une consommation de poisson en croissance en lien avec l’aquaculture et l’aquaculture bio, et avec notamment 2 interviews de Thomas Canetti , fondateur de FOOD4GOOD, qui nous a expliqué les pistes d’une aquaculture de moindre impact.
Quelles améliorations peut-on apporter à l’aquaculture bio ou pas ? La réponse dans cette chronique.Mon, 08 Aug 2022 - 5min - 969 - Merci Pierre RABHI !
Pierre Rabhi est décédé. Mais Pierre Rabhi n’est pas mort . Cet homme, paysan humaniste, philosophe agriculteur, agroécologiste, écrivain, conférencier, a laissé des empreintes profondes dans le cœur de ceux qu’ils l’ont croisé.
Cet homme fait partie de ceux qui croisent votre chemin et qui sont des référents, des modèles, des inspirateurs, des éclaireurs de notre chemin de vie.
Un hommage dans cette chronique à ce grand monsieur, ce grand monsieur, petit homme frêle, au sourire espiègle et joyeux aimable, accueillant, discret.Mon, 13 Dec 2021 - 4min - 968 - L’aquaculture (bio ?) : Paradoxe ou pas ? -3/4
La consommation de poisson, si agréable soit-elle, n’est pas sans poser des problèmes, notamment du point de vue écologique en raison de la destruction des populations de poissons par la surpêche exercée.
Plusieurs solutions sont pointées par la grande distribution pour satisfaire la demande et se donner bonne conscience : La première est la pêche de poissons sauvages labellisée, la deuxième est l’aquaculture.
Pour examiner ces solutions , découvrez cette chronique, les 2 précédentes et la suivante suivantes qui traitent des solutions potentielles à une consommation de poisson en croissance, en lien avec l’aquaculture et l’aquaculture bio, et avec notamment 2 interviews de Thomas Canetti , fondateur de FOOD4GOOD , dont cette chronique, qui nous explique les pistes d’une aquaculture de moindre impact.Mon, 01 Aug 2022 - 4min - 967 - L’aquaculture (bio ?) : Paradoxe ou pas ? -2/4
La consommation de poisson, si agréable soit-elle, n’est pas sans poser des problèmes, notamment du point de vue écologique en raison de la destruction des populations de poissons par la surpêche exercée.
Plusieurs solutions sont pointées par la grande distribution pour satisfaire la demande et se donner bonne conscience : La première est la pêche de poissons sauvages labellisée, la deuxième est l’aquaculture.
Pour examiner ces solutions , découvrez cette chronique, deuxième d’une série de quatre qui traitent des solutions potentielles à une consommation de poisson en croissance en lien avec l’aquaculture et l’aquaculture bio.
Dans ce 2eme opus, c’est une première interview de Thomas Canetti , fondateur de FOOD4GOOD, qui nous explique les pistes d’une aquaculture de moindre impact.Mon, 25 Jul 2022 - 5min - 966 - COP 26 : Rendez-vous raté pour la planète bleue !
Tout ce que l’océan pourrait nous permettre face au changement climatique mais également la limitation des énergies fossiles, l’arrêt des financements aux combustibles fossiles, ont finalement peu compté lors de la COP26 qui a accouché d’un accord très décevant, qui oublie les pays les plus vulnérables, et qui ne contiendra pas le réchauffement à 1.5°C, voir l’amènera selon le GIEC à 2.4 ° C à la fin du siècle en supposant toutes les promesses tenues.
Pourtant , L’Océan est aussi une solution à envisager pour éviter ou minimiser souffrance et douleur face à un dérèglement galopant.
A découvrir dans cette chroniqueSun, 14 Nov 2021 - 5min - 965 - COP 26 : l’océan sera t-il oublié ?
La COP 26, c’est pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’océan, plus grand puits carbone de la planète, devrait être l’objet de toutes les attentions et des prises lors de ce sommet sur le climat.
Nous dépendons de l’océan. Il nous apporte alimentation, moyen de transport, énergie de même qu’il est source de vie, de biodiversité et d’émerveillement. le changement climatique le menace par dégradation accélérée des écosystèmes marins. L’impact ? il est estimé à plus de 40 % de la population mondiale et par effet de domino à tous. Car nos abus en excès de gaz à effet de serre ne peuvent plus être absorbées sans conséquence.
Alors l’océan est-il un oublié ? à découvrir à l’écoute de cette chronique .
D. KRUPKASat, 06 Nov 2021 - 5min - 964 - COP26 – Plastique : Faut-il dépolluer les océans ?
Le plastique nous entoure et surtout nous pollue : aucun milieu n’est protégé par dissémination: air, sol, eau ne sont pas épargnés. Les océans, non plus. Entre 8 et 10 millions de déchets arrivent chaque année dans les océans du monde, dont 0.6 million de tonnes dans la seule mer Méditerranée. Et pourtant, à plus de 80 % ils proviennent des continents.
Comment peut-on enrayer la machine ? Peut-on aller « nettoyer » les océans ?
Nettoyer un océan de 360 millions de km2sur 4,5 km de profondeur moyenne avec un filtre de quelques mètres de large relève de la petite cuillère utiliser pour vider le désert du Sahara de son sable.Judicieux ? Escroquerie ou utopie?
A découvrir dans cette chronique qui peut déranger ….
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 01 Nov 2021 - 5min - 963 - Profession et passion pour l’Océan : rencontre avec Thomas Canetti –
Mettre en cohérence ses valeurs avec ses activités, c’est un objectif largement partagé par beaucoup d’entre nous. Y arriver est plus compliqué. Je vous invite à la rencontre d’un parcours, de celui de Thomas Canetti, fondateur de FOOD4GOOD , entreprise de distribution de produits de la mer, -poissons MSC et poissons bio, qui a créé cette activité, reflet de ses convictions personnelles en lien avec la volonté de contribuer à la protection de l’Océan. Un exemple d’un parcours qui fait la preuve que vous aussi vous pourriez faire de même : allier profession et passion …
A découvrir dans cette interview.
www.longitude181.orgMon, 29 Aug 2022 - 5min - 962 - « One Ocean Summit »: A qui profitera-t-il ?
Peu crédité sur l’écologie et le social, le président Emmanuel Macron, a , lors du Congrès mondial de la nature réalisé de grandes annonces dont l’organisation en France en Février 2022, à Paris ou dans une autre ville de l’Hexagone »,d’un “One Ocean Summit”, similaire au One Planet Summit du début 2021. Pourquoi ce timing ? pourquoi cet empressement sur un sujet déterminant de protection de l’Océan et de sa biodiversité, et qui n’a jamais été l’objet d’une telle attention durant le quinquennat écoulé ?
A découvrir dans cette chronique .Mon, 03 Jan 2022 - 5min - 961 - Extraction en eaux profondes: le cynisme français s’affiche encore!
Le congrès mondial de la nature de l’IUCN à Marseille qui a refermé ses portes le 11 septembre 2021, aura permis de considérer la perte de biodiversité comme une urgence, au même titre et à la même priorité que l’urgence climatique ou sanitaire.
L’un des sujets abordés pour préserver la biodiversité marine fur l’extraction minière en eaux profondes,au potentiel le plus destructeur et le moins visible.
Bravo aux 80 % d’états et 90 % des organisations présentes d’avoir lancé une alerte et un appel à moratoire sur l’extraction minière en eaux profondes à valider en 2022.
Et la France dans tout cela ? incohérence de discours, cynisme politique, préservation des intérêts étatiques et privés….
A découvrir dans cette chronique .Mon, 27 Sep 2021 - 5min - 960 - Aires marines protégées françaises : le cynisme politique
Au lendemain du congrès international de l’IUCN, on pourrait se féliciter de la position de son président, Emmanuel MACRON, qui dès l’ouverture du congrès, n’a pas ménagé la liste des promesses faites pour sauver la biodiversité des Océans, et la Méditerranée en particulier.
3 chiffres donnent un nouveau cap ambitieux. Examinons-les un par un :
* 1er objectif : Parvenir à 30 % d’aires protégées au niveau national d’ici 2022
* 2ème objectif : atteindre 10% de zones de protection forte dans les mers françaises d’ici 2030
* 3ème objectif : obtenir 5% de protection forte pour la Méditerranée en 2027
Au regard de ces chiffres, Y-a-t-il baleine sous caillou ? sont-ils réalistes, réalisables ? ou des promesses pour être le champion de la terre et des océans ? Une petite analyse s’impose…
….à découvrir en écoutant cette chronique .
D. KRUPKAMon, 20 Sep 2021 - 6min - 959 - Crise requins La réunion : Des violations en zone de protection forte!
« Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais » on pourrait résumer ainsi la position du gouvernement français et du président Emmanuel MACRON en matière de biodiversité. Au congrès mondial de l’UICN , juré craché, on va augmenter les zones de protection forte. De qui se moque-t-on quand les promesses non seulement ne sont pas crédibles , mais qu’au même moment à La Réunion dans une réserve existante avec protection forte on assiste à une violation par l’Etat de ses propres règles en incohérence avec les propos présidentiels. La preuve ? Pour l’illuster , écouter sur RTL REUNION, l’interview de Didier DERAND, correspondant local des association de protection, dont l’association LONGITUDE 181. No comment.
Mon, 13 Sep 2021 - 5min - 958 - L’aquaculture (bio ?) : Paradoxe ou pas ? -1/4
La consommation de poisson, si agréable soit-elle, n’est pas sans poser des problèmes, notamment du point de vue écologique en raison de la destruction des populations de poissons par la surpêche exercée.
Plusieurs solutions sont pointées par la grande distribution pour satisfaire la demande et se donner bonne conscience : La première est la pêche de poissons sauvages labellisée, la deuxième est l’aquaculture.
Pour examiner ces solutions , découvrez cette chronique et les 3 suivantes qui traiteront en profondeur des solutions potentielles à une consommation de poisson en croissance en lien avec l’aquaculture et l’aquaculture bio, et avec notamment 2 interviews de Thomas Canetti , fondateur de FOOD4GOOD qui nous expliquera les pistes d’une aquaculture de moindre impact.Mon, 18 Jul 2022 - 5min - 957 - L’Océan, bien commun de l’ humanité? Vraiment?
Océan, « bien commun ». Mais bien commun de qui. De l’humanité bien sûr. Magnifique pas en avant qui risque bien d’être celui vers le précipice où nous ont mené les mêmes expériences sur terre. Pourquoi ? car notre regard anthropocentré donne une fois de plus « LA « place à l’homme, à son pouvoir transformateur sur l’Océan. A viser le bien commun de l’humanité, on risque d’en oublier que les 71 % de surface de la planète bleue ne sont pas notre pré carré. Que les êtres vivants, les écosystèmes le composant, sont fragiles, et indubitablement liés à des cycles qui nous dépassent mais qui nous gardent en vie.
Bien commun de l’humanité? Une sémantique à remplacer .A découvrir comment dans cette chronique .
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https://youtu.be/eqkWQef2aZEMon, 17 May 2021 - 5min - 956 - Quel danger derrière l’économie bleue ?
Le concept d’économie bleue est apparu en 2012 lors d’une conférence internationale. Ce terme induisait la conservation et sur la gestion durable des océans, considérant que des écosystèmes océaniques sains sont plus productifs donc plus durables pour nos économies.
2 ans plus tard, ce même terme se modifie légèrement pour devenir la Croissance bleue, : un terme qui revient régulièrement dans la bouche des politiques dès lors qu’ils parlent de l’Océan.? En réalité on ne devrait même plus parler de croissance, mais bien d’accélération bleue, car nous assistons à une très rapide industrialisation capitaliste des océans, une extension de ce que nous avons fait sur terre, dans la continuité du XXème siècle, ce qui a signé le début d’une nouvelle ère historique et géologique, l’Anthropocène.
L’économie bleue , une promesse naïve? a découvrir dans cette chronique.
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https://youtu.be/d4C-v5KNE2g
Mon, 10 May 2021 - 5min - 955 - Vous faites quoi après-demain ?
Après plus d’un an de Covid 19, la situation va retourner à la normale . Le monde demain est là, ce fameux monde qui devait suivre au mode précédant la crise sanitaire, pour ne plus avoir à vivre aune autre crise, pour pouvoir dire « plus jamais ça « . Maintenant que demain est là, que va -t-il se passer? Rien .
Car bien évidemment, tout va ressembler à avant. Libérés, vous allez consommer et vous ruer dans les restaurants, dans les bars, dans les magasins, dans les gares, dans les aéroports. Et Vous consommerez et voyagerez pour rattraper le temps considéré perdu, en remettant à un peu plus tard ce monde d’après que vous souhaitiez. Procrastination, quand tu nous guettes…
Alors on continue comme avant ? Ou on prend la tangente ?
Des pistes à découvrir dans cette chronique
www.longitude181.orgMon, 03 May 2021 - 5min - 954 - Vous reprendrez encore un peu de requin ?
Entre croissance maximale et désastre écologique universel, le monde est écartelé. Des ressources de plus en plus rares , des mouvements décisifs pour l’accès à celles-ci.
Dans ce temps de gestion de la pénurie, il semble que certaines parties soient toujours dans le temps d’avant , celui de l’abondance. C’est la cas en France , à la Réunion pour certains représentants de l’Etat. En effet , Lugubre provocation, plutôt que d’apaiser les tensions déjà très fortes à cause du massacre aléatoire et sans limite des requins à la Réunion, c’est la consommation alimentaire de requins qui y est désormais proposée !
a découvrir dans cette chronique coup de gueule !
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Mon, 30 Aug 2021 - 5min - 953 - La propriété: arme de défense massive de l’environnement ?
Posséder une surface terrestre au sens large qu’elle soit terrestre ou maritime permet beaucoup de choses , par aliénation de tout ce qui s’y passe., On ne sortira pas du droit de la propriété demain matin pour sûr.En matière d’environnement, la propriété est un élément butoir sur lequel butent de nombreuses tentatives de réparations environnementales.Autrement dit avec la capacité pérenne de destruction ou au contraire de sauvegarde d’un objet de propriété. La propriété est donc une barricade , une défense , à l’encontre de toute tentative de demande de compte. On peut imaginer de la retourner à bon escient et c’est ce que n’ont pas manqué de faire des associations de protection de l’environnement dans le monde , en faisant des acquisitions foncières leur permettant de créer des havres de paix pour le vivant.
Mais qu’en est- il des zones maritimes ? à découvrir dans cette chronique.
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Mon, 27 Dec 2021 - 5min - 952 - Qui peut sauver l’environnement ? La démocratie ou l’autocratie?
Pour sauver l’Océan, sauver notre environnement , nous sauver nous , que faut-il faire pour que ça change ?
Aujourd’hui 2 choix s’offrent à nous : une croissance continue sinon effrénée au prix d’un désastre écologique pour tous . De l’autre mettre rapidement notre avenir en commun en l’adaptant aux limites planétaires. Chaque jour l’écologie progresse dans les têtes et les pratiques, mais semble contrariée, lente, face aux inerties que génèrent les états et les entreprises.
Mais comment aller plus vite ? entre autocratie et démocratie représentative usée, quelle voie choisir ? la question est d’importance ces jours-ci …
Humble réponses dans cette chronique à écouter .Mon, 04 Apr 2022 - 5min - 951 - L’Océan a des droits- Episode 15 -Pourquoi l’Océan doit-il être un sujet de droit ?
Quand on veut défendre l’environnement devant la justice, encore faut- il pouvoir le faire ? En effet en matière de droit, pour se défendre il faut avoir une existence juridique, une « personnalité » qui peut être considérée c’est à dire une personnalité à qui l’on reconnait des droits. Et le droit reconnait l’existence des êtres humains en tant qu’individu, entreprises ou organismes en tant que « personne morale », mais pas l’océan, pas la nature, pas l’environnement. De fait en évoquant la personnalité juridique des espèces non humaines , animaux, flore, ou écosystèmes, nous ne sommes qu’à une nouvelle étape historique d’inclusion, dans le droit , de l’ensemble du vivant dont nous faisons partie et dont nous prenons conscience. Une idée qui fait son chemin à découvrir dans cette chronique.
D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 05 Apr 2021 - 5min - 950 - François SARANO: Ce que la génétique nous apprend sur les cachalots
François SARANO, plongeur et océanographe, étudie depuis plusieurs années un clan de cachalots au large de l’ile Maurice. Les études génétiques réalisées à cette occasion, confirment, dans un article scientifique paru, les relations sociales qui s’y déroulent. Ceci nous permettant de réaliser combien la transmission culturelle y est importante. François SARANO, avec sa passion, nous démontre combien les cachalots et le vivant d’une manière générale sont nos égaux dans bien des comportements.
Une interview de D. KRUPKA
https://youtu.be/a0EheFkvbeQ
www.longitude181.orgMon, 31 May 2021 - 4min - 949 - François SARANO: Ce que l’approche respectueuse des cachalots nous enseigne
François SARANO, plongeur et océanographe, étudie depuis plusieurs années un clan de cachalots au large de l’ile Maurice . La parution d’articles scientifiques couronne les résultats d’une méthode originale, d’une approche respectueuse, permettant de comprendre la société de ces géants des mers. François SARANO, avec sa passion, nous les fait découvrir.
une interview de D. KRUPKA
www.longitude181.orgMon, 24 May 2021 - 5min - 948 - L’océan, une mine convoitée en danger !
L’Océan est riche, et fabuleux : il ne s’agit pas ici de sa biodiversité qui n’intéresse guère les financiers et le monde marchand prêt à exploiter tout ce qui nous entoure dans une vision de court terme. Riche et fabuleux car il qui aiguise l’appétit des exploitants miniers : une grande variété de ressources minérales sous forme de gisements de nodules polymétalliques, de dépôts, de dunes, de monts sou-marins,…Une détérioration irréversible sur des milliers d’années avec des conséquences sur la pêche, le stockage du carbone, la biodiversité est en cours pour satisfaire nos consommations croissantes qui ont des alternatives.
Mon, 07 Jun 2021 - 5min - 947 - Aires marines protégées: vraiment protégées ?
«Le monde est labouré, coupé, déchiré, dynamité par l’homme», écrivait en 1951 John Steinbeck dans son livre Dans la mer de Cortez, le récit d’une expédition à caractère scientifique. L’auteur américain voyait juste : surpêche, acidification des eaux, pollution, réchauffement climatique, les océans meurent à petit feu.
que faut-il faire? Simplement ne rien faire, et laisser les espaces marins tranquilles, car leur résilience est grande pour peu qu’on n’y mette pas le nez. L’océan se débrouille très bien sans nous !
Et pour que l’être humain n’y fasse rien, il faut délimiter des zones protégées, des aires marines protégées? et où en sommes nous dans ce domaine? …. Ecoutez ce constat qui laisse pantois!
D. KRUPKAMon, 06 Sep 2021 - 5min - 946 - Cétacés pour aujourd’hui! Et demain ?
Bonne nouvelle ! 35 ans après l’interdiction de la chasse commerciales, les baleines sont de retour.
La suspension de la chasse commerciale en 1984 a permis d’éviter l’extinction et après plusieurs générations d’hommes et de baleines, les résultats sont là : quelles leçons en tirer ?
Et certes, rien n’est gagné.Faut il baisser la garde ou continuer avec d’autres mesures de protection ? lesquelles ?
quelques faits et réponses à consulter dans cette chronique.
D. KRUPKA
https://www.longitude181.org
Mon, 25 Oct 2021 - 5min - 945 - Ici commence l’Océan-épisode10-Soyez un acteur du changement!
Dernier épisode de la série de 10 podcasts « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir, pas à pas, pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après avoir revu toutes les situations à terre, en bord de mer, au large, où nous pouvons faire une différence par nos comportements quotidiens, et je fais ici référence au 9 premiers podcasts précédents, je vous propose tout simplement de voir comment chacun peut devenir un acteur du changement indispensable dans le choix de la société de demain.
A découvrir dans cette chronique
Également sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=JWuJ7qzK0us
D. KRUPKAMon, 23 Aug 2021 - 5min - 944 - Ici commence l’Océan-épisode9-Réclamez des droits pour l’Océan !
Avant dernier volet de la série de 10 podcasts « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir, pas à pas, pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après avoir revu toutes les situations à terre, en bord de mer, au large , où nous pouvons faire une différence par nos comportements quotidiens, et je fais ici référence au 8 premiers podcasts précédents, je vous propose d’examiner comment réclamer des droits pour l’Océan.
Un sujet qui me tient à cœur, car vous trouverez sur Fréquence terre une de mes séries de podcasts consacrée en une quinzaine d’épisodes aux droits de l’Océan.
A découvrir dans cette chronique
D. KRUPKAMon, 16 Aug 2021 - 5min - 943 - Ici commence l’Océan-épisode8-Au large, les bons gestes à adopter!
Huitième épisode de la série de podcast « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir, pas à pas, pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Lors de la dernière chronique, nous étions sur le littoral en bord de mer pour éviter les mauvaises pratiques qui nuisent à l’Océan. Aujourd’hui, je vous propose d’examiner les bons réflexes à avoir quand on prend le large quand on navigue, quand on plonge.
Car être au large, quel que soit l’activité exercée, c’est vivre en mer, en bateau, lieu de vie en prise directe avec l’océan.
D. KRUPKAMon, 09 Aug 2021 - 4min - 942 - Ici commence l’Océan-épisode7-En bord de mer, les bons réflexes!
Septième opus de la série de podcast « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir, pas à pas, pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après la réconciliation avec l’Océan et sa découverte, et une revue des solutions aux pollutions domestiques quotidiennes, des déchets, et de nos consommations d’usage ou de poissons je fais ici référence aux six épisodes précédents de cette série de chroniques, je vous propose d’examiner les bons reflexes à avoir en bord de mer.
En effet , la vie marine se concentre en bord de mer , zone vitale pour l’Océan, zone la plus fragile, en raison des nurseries ou zones de reproduction, mais aussi la plus exposée à nos dégradations et à notre présence en nombre.
également sur youtube :https://youtu.be/EWvypH4gAes
D. KRUPKAMon, 02 Aug 2021 - 5min - 941 - L’Océan a des droits -Episode 14- Ecocide : crime ou délit ?
Écocide : crime ou délit contre l’environnement ? A cette question Les ministres de la Transition écologique et de la Justice ont répondu le 22 novembre 2020 en créant 2 nouveaux délits dont l’un d’écocide pour protéger l’environnement, mais pas du tout en suivant la requête de la Convention citoyenne pour le climat qui demandait à reconnaître le crime d’écocide. Alors, progrès juridique ou opération de communication ? A vous de juger. Mais pour cela quelques éclaircissements.
D. KRUPKA
a écouter aussi ici : https://youtu.be/ZhIpDPOgKso
www.longitude181.orgMon, 18 Jan 2021 - 5min - 940 - Ici commence l’Océan-épisode6-Reconnectez-vous à l’Océan!
Sixième opus de la série de podcast « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après réconciliation avec l’Océan, et une revue des solutions aux pollutions domestiques quotidiennes, des déchets, et de nos consommations d’usage ou de poissons je fais ici référence aux cinq épisodes précédents de cette série de chroniques, je ne vous propose ni plus, ni moins, que de découvrir et transmettre. Oui, ici commence l’Océan dans la participation active à sa préservation et à la transmission à tous, de la découverte et de la préservation de ce territoire sauvage qu’est l’Océan.
A découvrir dans cette chronique
également sur youtube : https://youtu.be/-RGApksHjac
D. KRUPKAMon, 26 Jul 2021 - 5min - 939 - Ici commence l’Océan-épisode5- Consommez moins de poissons!
Cinquième opus de la série de podcast « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après réconciliation avec l’Océan, et u revue des solutions aux pollutions domestiques quotidiennes, des déchets, et de nos consommations je fais ici référence aux quatre épisodes précédents de cette série de chroniques, examinons notre consommation de poissons. Car c’est bien ici que commence l’Océan, que nous prenons comme ressource inépuisable pour nos assiettes alors qu’il n’en est rien : pour l’Océan nous sommes des ogres!
A découvrir dans cette chronique
également sur youtube : https://youtu.be/fViPXRkpW4U
D. KRUPKAMon, 19 Jul 2021 - 5min - 938 - Ici commence l’Océan-épisode 4- Soyez plus sobre avec bonheur!
Quatrième opus de la série de podcast « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après une réconciliation avec l’Océan, et une revue des solutions aux pollutions domestiques quotidiennes et des déchets, je fais ici référence aux trois épisodes précédents de cette série de chroniques, examinons notre consommation ou surconsommation. Car nous consommons sans même nous en rendre compte, et c’est ici que vous pouvez agir, chez vous, tout de suite ! C’est ici que commence l’Océan !
A découvrir dans cette chronique
également sur youtube :https://youtu.be/cZATCQWC-ZY
D. KRUPKAMon, 24 Apr 2023 - 5min - 937 - Ici commence l’Océan – épisode 3- Devenez Zéro déchet!
Troisième opus de la série de podcasst « Ici commence l’Océan « », série éponyme de la campagne « Ici commence l’Océan » lancée par l’association LONGITUDE 181 à destination de tout public afin d ‘agir pour un océan riche d’une vie retrouvée.
Une campagne qui a pour cœur les 10 actions pour réagir objet du livre « Sauvons l’océan ! » édité aux éditions Rustica et écrit par Véronique et François SARANO et préfacé par Isabelle AUTISSIER.
« Ici commence l’Océan » c’est une proposition de réponses aux menaces qui pèsent sur l’Océan. Après une réconciliation avec l’Océan, et une première réduction des pollutions domestiques quotidiennes, je fais ici référence aux deux épisodes précédents de cette série de chroniques, examinons comment nous pouvons combattre une autre menaces principales qui pèsent sur l’Océan , je veux parler de nos déchets. Oui nos déchets ! Et c’est ici que vous pouvez agir, chez vous, tout de suite ! C’est ici que commence l’Océan !
A découvrir dans cette chronique
également sur youtube :https://youtu.be/SseeEekxozQ
D. KRUPKAMon, 17 Apr 2023 - 5min
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