Nach Genre filtern
- 1281 - Trois séries du créateur de la Défense Lincoln à découvrir
Né en 1956, David E. Kelley est un ancien avocat qui s’est fait connaître à Hollywood grâce à des séries – judiciaires tout d’abord – comme Ally McBeal ou The Practice. Travaillant régulièrement depuis les années 90, il continue de connaître le succès encore aujourd’hui avec des fictions comme Présumé Innocent sur Apple TV+ avec Jake Gyllenhaal et La Défense Lincoln, dont la saison 3 est sortie le 17 octobre 2024 sur Netflix. Entre les deux, le mari de Michelle Pfeiffer a été à la barre d’œuvres télévisuelles plus éclectiques, lorgnant même du côté du suspense. Pour approfondir le travail créatif de David E. Kelley, on vous a concocté une reco du week-end qui lui est dédiée avec des séries comme Big Sky, The Undoing ou encore Goliath. Big Sky – Disney+ Helena dans le Montana. Jenny Hoyt (Katheryn Winnick) est une ancienne flic sollicitée pour retrouver deux sœurs enlevées par un chauffeur de poids lourd. Contrainte de s’adjoindre les services des détectives Cassie Dewell (Kylie Bunbury) et de Cody Hoyt (Ryan Philippe), son ex-mari, elle se retrouve plongée dans une affaire qui va bien plus loin que la disparition des deux jeunes femmes. Tandis que tous traquent le coupable, la petite ville tranquille va être chamboulée par les secrets que va révéler cette affaire. Avec Big Sky, à voir sur Disney+, David E. Kelley montre l’étendue de son savoir-faire qui va bien au-delà des séries judiciaires. Ici, il fait montre d’une narration maîtrisée et d’une tension savamment distillée qui participent à l’excellente facture de cette fiction déclinée en trois saisons. https://www.youtube.com/watch?v=-SWh_yodDno [bs_show url="the-big-sky"] The Undoing – Max Grace (Nicole Kidman) et Jonathan Fraser (Hugh Grant) forment un couple modèle de la haute société new-yorkaise. Elle est une psychiatre renommée, lui, un oncologue pédiatrique respecté. Mais cette façade parfaite s'effondre quand le corps d'Elena Alves (la jeune actrice italienne Matilda De Angelis), mère d'un élève boursier, est retrouvé sans vie. Et lorsque Jonathan disparaît dans la foulée, les certitudes de Grace vacillent. The Undoing, disponible sur Max est une mini-série pleine de suspense, courte – seulement six épisodes – et particulièrement efficace. Ici encore, David E. Kelley a laissé l'univers du droit et des avocats de côté au profit de l’élite new-yorkaise, mais la fluidité narrative qui est sienne est bien au rendez-vous. Pour preuve, The Undoing a notamment reçu quatre nominations aux Golden Globes 2021. https://www.youtube.com/watch?v=BqeQVi1nPqs [bs_show url="the-undoing-2020"] Goliath – Prime Video Diplômé de Berkeley, Billy McBride (Billy Bob Thornton) était autrefois un avocat brillant, cofondateur du prestigieux cabinet Cooperman/McBride. Aujourd'hui, il végète dans un hôtel de passe, hanté par les fantômes d'un passé glorieux et d'une tragédie qui l'a brisé. Son alcoolisme, alimenté par la culpabilité d'avoir permis à un meurtrier de s'en sortir, l'a éloigné de son ancienne vie. Mais lorsqu'une jeune avocate (Nina Arianda) lui propose une affaire compliquée, Billy voit une lueur d'espoir pour se racheter. Une affaire pour laquelle il va se retrouver face à son ancien associé (William Hurt) et son ex-femme (Maria Bello) qui ne voient pas d’un si bon œil le retour de Billy, le David de leur Goliath. Lancée en 2016 sur Prime Video, Goliath est une série en 4 saisons, soit 32 épisodes, qui propose quatre grandes affaires avec à chaque fois, un casting particulièrement alléchant comme Haley Joel Osment, J.K Simmons, Dennis Quaid, Mark Duplass, Amy Brenneman pour ne citer qu’eux. https://www.youtube.com/watch?v=uOPnIrjrDiE [bs_show url="goliath"] Enquêtes palpitantes ou affaires judiciaires, vous êtes désormais prêts à devenir…
Fri, 15 Nov 2024 - 1280 - The Chef sur Canal+ : cuisine sous haute tension
Canal+ met les couverts dans les grands pour servir la suite de The Chef ! Le film, tourné en un long plan séquence, avait ravi aussi bien la critique que le public qui s’étaient complètement laissés happer dans cette brigade saisie à feu vif à l’heure la plus haute de leur service. The Chef, la série, situe son action huit mois après les événements du long-métrage. Alors qu’Andy Jones se remet de son infarctus, Carly, elle, tente tant bien que mal de diriger sa cuisine avec tout ce que cela implique de conflits humains, de caprices de clients et d’étreinte financière imposée par son associé, Liam, bien conscient des difficultés associées à l’ouverture d’un restaurant gastronomique en plein Londres. Des difficultés qui échappent à Carly, concentrée, elle, à proposer une carte originale et haut de gamme. https://www.youtube.com/watch?v=NX8J7_7_rLw The Chef : cuisine et trahisons La première scène de The Chef, série à découvrir sur Canal+, est une entrée qui a de quoi faire saliver nos papilles ! Un plan-séquence de onze minutes qui réussit l’exploit de présenter tous les personnages – brigade en cuisine, équipe en salle, l’associé de Carly, la nouvelle recrue – de nous faire visiter les lieux, le Point North, un nouveau restaurant gastronomique, et bien entendu de donner le ton de la série. Une fois que cette entrée est digérée, le reste des épisodes se déroule de manière moins frénétique, mais tout aussi passionnante. Au-delà des péripéties de Carly (Vinette Robinson) qui doit effectivement lutter pour maintenir à flot une cuisine sur le point d’imploser d’un moment à l’autre, The Chef aborde tout autant le poids financier lié à l’ouverture d’une affaire – et le choix cornélien de rogner sur la qualité des produits pour faire des économies tout en proposant un menu de qualité – que les problèmes mentaux très courants dans le secteur de la restauration. Les horaires, la pression constante, la nécessité de satisfaire les clients sont autant de leviers qui poussent les chefs, sous-chefs et commis vers la dépression, l’alcoolisme, la toxicomanie et le burn-out. Et en se faisant le porte-drapeau de ces problèmes bien réels, quoique peu souvent abordés dans ce genre de fiction, The Chef ajoute une étoile à la qualité de sa narration. Bien consciente de l’héritage qu’elle doit honorer, la série britannique réussit complètement à respecter son passé tout en injectant une juste dose de nouveauté, notamment au niveau des personnages. Si l’on retrouve des visages connus comme Freeman (Ray Panthaki) un sous-chef autoritaire et sanguin, Camille (Izuka Hoyle) la préposée aux entrées, Emily (Hannah Walters) la cheffe pâtissière ou encore Beth (Alice Feetham) une des serveuses, la série culinaire britannique s’est enrichie de nouveaux acteurs comme Shaun Fagan dans le rôle de Bolton, Stephen Odubola, interprète de Johnny, la nouvelle recrue ou encore Ahmed Malek, qui prête ses traits à Musa, un serveur. Andy Jones (Stephen Graham), le chef star du film, est lui en retrait, occupé à gérer son amertume de voir Carly et son ancienne brigade avancer sans lui, de ne pas supporter son inactivité et de voir son restaurant Jones & Sons lui échapper. [bs_show url="boiling-point-2023"] La première saison de The Chef, composée de 4 épisodes de 52 min, est à retrouver à partir du 14 novembre sur Canal+, à raison de deux chapitres par semaine.
Thu, 14 Nov 2024 - 1279 - La Mesías, Javier Ambrossi et Javier Calvo ont mûri
Mis à jour le 16 novembre 2024 :
Projetée à Séries Mania cette année, voici que Las Mesía arrive enfin sur arte.tv. Un frère et une sœur se confrontent à leur enfance traumatique sous l’emprise d’une mère abusive devenue catholique fanatique. Entre splendeur et kitsch, humour et terreur, onirisme et suspense, un tourbillon émotionnel mené avec maestria par Javier Ambrossi et Javier Calvo, alias « los Javis », héritiers revendiqués de Pedro Almodóvar et de la Movida. Il s'agit de leur quatrième série, et ce projet est tout aussi unique que les autres.
[bs_show url="la-mesias"]Article publié le 25 avril 2024 :
Leur collaboration dure maintenant depuis plus de sept ans, Javier Ambrossi et Javier Calvo ou « Los Javis » comme on les appelle dans leur Espagne d’origine, sont des artistes dont les projets attirent du monde. C’est la même chose pour La Mesías, leur dernière série en date, où on sent que le couple a passé une nouvelle étape. Leur maturité transparait à l’écran et ils proposent ici une série aux allures de thriller sur des thèmes difficiles avec des traumatismes d’enfants et liés à la religion. Comme à leur habitude, ils écrivent, réalisent et produisent La Mesías, dont les deux acteurs principaux sont Macarena García, la sœur d’Ambrossi, et Roger Casamajor. L’histoire n’est pas facile à expliquer, on comprend que c’est un frère et une sœur qui n’ont pas vécu une enfance toute rose qui a laissé de lourds impacts dans leur vie d’adultes. Entre flashback et présent, ils vont essayer de se reconstruire alors qu’ils sont toujours hantés par leur passé. C'est clairement une série qui détonne de leur parcours jusqu'ici et montre une autre facette du duo.
Originellement diffusée sur Movistar+, on attend encore une acquisition française.
[bs_show url="la-mesias"]Los Javis étaient de passage au festival Séries Mania 2024 le mois dernier où La Mesías était présente dans la catégorie Panorama International. On a ainsi pu leur poser quelques questions sur leur carrière et sur la série.
Sat, 16 Nov 2024 - 1278 - Bad Sisters : meurtre en famille
Série lancée en 2022 sur Apple TV+, Bad Sisters dresse le portrait des cinq sœurs Harvey : Eva, Grace, Ursula, Bibi et Becka. Devenues très tôt orphelines, elles se sont juré d’être toujours là les unes pour les autres. Mais cette promesse va être mise à rude épreuve lorsqu’un enquêteur extrêmement zélé, mandaté par le cabinet d’assurance de John Paul, le mari décédé de Grace, commence à explorer d’un peu trop près la vie de ces sœurs qui avaient toutes un prétexte pour faire disparaître la victime, un pervers toxique et manipulateur. https://www.youtube.com/watch?v=IZUrhfCl0Xc Bad Sisters : cinq sœurs, deux détectives et un meurtre Comédie dramatique saupoudrée d’une bonne dose de mystère à découvrir sur Apple TV+, Bad Sisters est surtout une fiction sur la solidarité familiale. De cette solidarité absolue, inconditionnelle, que l’on trouve dans les fratries particulièrement unies. Les sœurs Harvey, Eva (Sharon Horgan, également créatrice et showrunneuse de la série, Grace (Anne-Marie Duff), Ursula (Eva Birthistle), Bibi (Sarah Greene) et Becka (Eve Hewson, récemment vue dans Un Couple parfait), unies plus que jamais par la mort de leurs parents, ont fait ce pacte de toujours se protéger les unes les autres, quoi qu’il arrive. Un pacte sincère en théorie, mais compliqué à respecter dans les faits, a fortiori quand un élément périphérique vient se mettre en travers de leur bonne entente. Ici, cet élément périphérique se nomme John Paul (Claes Bang), un personnage détestable, égoïste et manipulateur qui se trouve être le mari de Grace. Et ainsi se pose la question des conséquences d’un mauvais choix amoureux sur les membres d’une même famille. En voulant défendre constamment les agissements plus que répréhensibles de son mari, la cadette de la sororité Harvey a petit à petit dérivé vers le large au lieu de s’agripper à la bouée familiale. Pour autant, lorsque Tom Claffin (Brian Gleeson) commence à se plonger dans les événements qui ont précédé la disparation de JP, les sœurs se regroupent pour ne faire qu’un, et ce, sans même savoir ce qui est réellement arrivé à leur beau-frère ni même qui est l’auteure de son assassinat. Mais la situation dramatique n'empêche pas les « mauvaises sœurs » en bonnes irlandaises, de se prêter à de nombreux traits d’humour noir, toujours très à propos qui ne manquent jamais d’alléger la narration globale de la série qui, ne l’oublions pas, décrit les sévices psychologiques infligés par un homme détestable. Et c’est d’ailleurs par de nombreux allers-retours temporels que Sharon Horgan fait plonger les téléspectateurs non seulement dans le quotidien de Grace et de JP mais dans celui des quatre autres sœurs Harvey qui, elles aussi, ont subi d’une manière ou d’une autre les manipulations de leur beau-frère. Des allers-retours qui permettent également de mettre en lumière les incohérences relevées par Tom et son demi-frère Matt Clafin (Daryl McCormack), prêts à tout pour prouver que la mort de JP n’était pas un accident afin de ne pas payer son assurance-vie et sauver l’entreprise familiale de la faillite. Et comme toile de fond de toutes ces manigances, Sharon Horgan, sœur de Shane, ancien joueur de rugby national, a choisi de montrer les paysages éclectiques de l’Irlande. Entre paysages verdoyants, petites villes pittoresques et reliefs côtiers, ce ne sont pas seulement Dublin et Belfast qui sont ici dépeints, c'est toute la beauté du pays qui est magnifiée. Et si chacune des sœurs Harvey parle avec un accent très local, les acteurs eux-mêmes font partie des célébrités originaires du pays. Ainsi, Eve Hewson est la fille de Bono, chanteur de U2 irlandais de souche, alors que Brian Gleeson (Thomas Claffin) est le fils de Brendan Gleeson, visage connu du cinéma international et fervent défen…
Wed, 13 Nov 2024 - 1277 - 1992, 1993, 1994 sur arte.tv : de l'opération "Mains Propres" à Silvio Berlusconi
Au début des années 90, en 1992, 1993 et 1994 plus précisément comme l’indique le titre de la trilogie à voir sur arte.tv, l’Italie est la définition même de la corruption, et ce, jusque dans les plus hautes sphères politiques. Lassé de cette situation simplement invivable, le juge Di Pietro décide de lancer une opération radicale et de grande envergure qu’il nomme « Mains Propres ». Une opération qui sert de fil rouge aux différentes intrigues de cette série italienne qui suit parallèlement le parcours de cinq autres personnages, chacun symbolisant les profonds changements alors en mouvement à l’époque. De Leonardo Notte, jeune publicitaire qui va saisir ce séisme systémique pour introduire Silvio Berlusconi dans la politique italienne, à Veronica Castello, présentatrice télé prête à tout pour rentrer dans le cœur des téléspectateurs, 1992, 1993 et 1994 brossent un portrait réaliste de ces années charnières qui ont introduit ce que d’aucuns appellent la « deuxième république » italienne. https://www.youtube.com/watch?v=jupsM3k1h_I 1992, 1993, 1994 : les débuts en politique de Silvio Berlusconi En Italie, les années 1990 sont irrémédiablement attachées à l’arrivée fracassante sur la scène politique de Silvio Berlusconi (ici interprété par Paolo Pierobon). Adoré par certains, détesté par d’autres, le nom de cette figure italienne a résonné bien au-delà des confins transalpins. Mais pour comprendre son ascension, la trilogie 1992, 1993, 1994, à voir dans son intégralité sur arte.tv à partir du 8 novembre, positionne le curseur quelques années auparavant et entraîne le téléspectateur dès les premières minutes de son introduction dans l’opération « Mains Propres » (Mani Pulite en version originale), à travers les yeux de Luca Pastore (Domenico Diele) jeune recrue de cette équipe d’incorruptibles courageusement menée par le procureur Antonio Di Pietro (Antonio Gerardi). Un bouleversement judiciaire qui a eu des répercussions assourdissantes sur le haut fonctionnariat, mais aussi sur la manière d’appréhender la politique, que Leonardo Notte (Stefano Accorsi), talentueux publicitaire et coureur de jupons invétéré, a choisi de rendre plus spectaculaire, du jamais vu à l’époque. Mais le nom de Silvio Berlusconi n’est pas seulement associé au domaine politique. Dans les années 80, il était un homme de télé, créateur de la chaîne Canale 5 connue pour ses émissions de variétés et ses présentatrices souvent danseuses et chanteuses (des showgirls comme on les appelle de l’autre côté des Alpes). Veronica Castello (Miriam Leone) en est le meilleur exemple. Dans les années 90, Lorella Cuccarini était considérée comme la présentatrice « préférée des italiens » mais Veronica ne l’entend pas de cette oreille et pour voler ce titre — et être aimée de tous — elle va être prête à tout, même à s’acoquiner avec un producteur libidineux. 1992, 1993, 1994 est une série nostalgique, dans ses références, historique, à travers les événements majeurs qu’elle décrit, mais aussi profondément humaines, grâce aux différents héros de cette fiction chorale qui ont vécu ces années comme une épreuve ou une opportunité en or pour marquer leur passage d’une pierre blanche. C’est aussi un rappel de ce que l’Italie a été et continue d’être par certains égards encore aujourd’hui : paradoxal et très friand de divertissement. [bs_show url="1992-1993-1994"] L’intégralité de la trilogie 1992, 1993, 1994, soit 26 épisodes de 52 minutes, est à retrouver sur arte.tv dès le 8 octobre 2024.
Thu, 07 Nov 2024 - 1276 - Hippocrate saison 3 sur Canal+ : médecins au bord de la crise de nerfs
La saison 3 d’Hippocrate, à voir sur Canal+, ne perd pas de temps pour nous happer dans la frénésie narrative à laquelle elle nous a habitués ! Ainsi, le premier épisode s’ouvre immédiatement sur une intervention délicate d’Alyson qui doit venir en aide à un jeune patient de 20 ans, issue d’une famille originaire des pays de l’est particulièrement en colère d’avoir dû attendre plus de 6h pour voir arriver un médecin. Se sentant en danger, la jeune médecin fait appel à Hugo et ensemble, ils vont se démener pour sauver le malade tout en se débattant pour obtenir un SMUR qui n’arrive pas, faute de véhicule disponible. Va s’ensuivre une course contre la montre où toute l’équipe des urgences de l’hôpital Raymond-Poincaré va se relayer pour tenter d’apporter les soins nécessaires à ce patient entre la vie et la mort. Lassée des aberrations administratives, Chloé, elle, a décidé de monter une clinique clandestine, destinée à accueillir des sans-papiers et sans toit en besoin urgent de soins. Olivier, qui a choisi de fermer les urgences à 20h pendant l’été, doit faire face aux conséquences de sa décision qui, dans les faits, n’est pas si facile à respecter. Quant à Arben, il peine lui aussi à refuser des patients et désobéit à la première occasion. https://www.youtube.com/watch?v=IWCJ9gw6l-I Hippocrate saison 3 : crise sanitaire et choix cornélien Thomas Lilti, le créateur d’Hippocrate, série originale de Canal+ qui fête ses 40 ans, est un ancien médecin généraliste qui n’a pas hésité à remettre sa blouse pour prêter main forte aux équipes médicales, prises d’assaut par le Covid. Une expérience qui lui a fait vivre la crise sanitaire de plein fouet entre les manques de lit et de personnel qui ont obligé les soignants à prendre des décisions drastiques. La saison 3 d’Hippocrate dépeint exactement cette situation post-pandémie, et les conséquences directes aussi bien sur les patients — retard dans la prise en charge, aggravation des pathologies — que sur le personnel médical qui, malgré leur serment d’Hippocrate de « donner des soins à quiconque […] le demandera » se retrouve face à des problèmes logistiques et administratifs qui les obligent à refuser des patients. Chloé (Louise Bourgoin, toujours aussi juste) décide de faire fi de ces injonctions et monte des urgences clandestines. Hugo (Zacharie Chasseriaud) et Alyson (Alice Belaïdi) font appel au système D pour soigner, coûte que coûte, chacun de leurs malades, emportant dans leur sillon Arben (Karim Leklou), lui aussi, convaincu que leur désobéissance est l’unique recours pour pratiquer une médecine encore humaine. Mais cette saison 3 d’Hippocrate évite un manichéisme qui ne lui ressemblerait pas. Olivier (Bouli Lanners), nouveau chef des urgences arrivé en saison 2) ne vit pas mieux que ses équipes les décisions qu’il a lui-même prises. D’ailleurs, son « on fait du mieux avec les moyens qu’on a » qu’il assène dans l’épisode 2 résonne comme une acceptation amère de la situation inextricable dans laquelle il se trouve. Mais comment préserver des médecins pleins de bonne volonté mais en sous-effectif tout en faisant face à un flot de malades toujours plus important ? Même le personnage de Géraldine Nakache, qui interprète Nathalie Ferrand, la directrice de l’hôpital Raymond-Poincaré, se pose la question et nous avec… [bs_show url="hippocrate"] Cette saison place la série Originals Canal+ au sommet du paysage télévisuel français, en surpassant encore la précédente. L'aspect réaliste ne met en rien de côté les aspects artistiques, avec une réalisation et une musique reconnaissables qui permettent des scènes mémorables. Les six épisodes de la saison 3 d’Hippocrate sont à retrouver dès le 11 novembre sur Canal+.
Sun, 10 Nov 2024 - 1275 - Voyagez aux frontières de l’univers avec ces trois intégrales de séries spatiales !
Il y a les voyages à l’étranger puis ceux qui vous dépaysent complètement comme ceux proposés par les trois séries de cette recommandation du week-end. Trois titres, certains appartenant entièrement à la science-fiction, d’autres lorgnant vers d’autres genres, qui situent leur action dans l’espace. Elles se nomment Ascension, Avenue 5 et Battlestar Galactica et sont là pour vous offrir une expérience spatiale de haut vol ! Ascension sur TF1+ 1963. Dans le plus grand secret, et par crainte des conséquences de la guerre froide, le gouvernement américain envoie une soixantaine de scientifiques avec leurs familles dans l’espace à bord d'un vaisseau. Un voyage de cent ans vers un futur incertain certes, mais censé assurer la survie de l'humanité. Ascension nous plonge à mi-parcours du voyage, alors qu’un meurtre brutal vient troubler la quiétude de cette communauté figée dans le temps. Cet événement dramatique va faire naître de nombreuses interrogations chez les passagers qui commencent sérieusement à douter de la véritable nature de la mission. Ascension est une mini-série de 6 épisodes à voir sur TF1+, avec notamment Tricia Helfer, Brian Van Holt et Gil Bellows, au carrefour de la science-fiction, du thriller et de la fiction sociale avec le haut du vaisseau réservé aux élites et le bas, dédié aux basses besognes pourtant vitales au fonctionnement de l’engin. Au-delà du mystère entourant le meurtre, celui-ci est la preuve que l’équilibre d’un éco-système aussi serein puisse-t-il paraître, ne tient finalement qu’à un fil. https://www.youtube.com/watch?v=AJqQ4OdPcAo [bs_show url="ascension"] Avenue 5 sur Max À la fin du XXIe siècle, le tourisme spatial n’est plus un rêve, mais une industrie florissante. À bord de l'Avenue 5, un paquebot spatial à la pointe de la technologie, les voyageurs les plus fortunés peuvent désormais admirer de près les merveilles de l’univers. Mais lorsque des incidents à répétition viennent perturber cette croisière de luxe, le capitaine Clark (Hugh Laurie, le fameux Dr House) et son équipage, interprété par des acteurs comme Josh Gad — qui prête sa voix au bonhomme de neige Olaf dans la Reine des neiges — ou encore Zach Woods (Silicon Valley, The Office) vont devoir se battre pour assurer la sécurité de tous les passagers et leur annoncer que le retour sur Terre pourrait bien leur prendre trois ans ! Les deux saisons d’Avenue 5, soit 17 épisodes au total, à découvrir sur Max, sont la preuve que science-fiction et comédie font bon ménage ! https://www.youtube.com/watch?v=w8Zr3f-_Ft8 [bs_show url="avenue-5"] Battlestar Galactica sur Prime Video Série culte par excellence, Battlestar Galactica est le remake de la série éponyme de 1978 qui n’avait duré qu’une saison. Dans la version de 2004, menée de main de maître par Ronald D. Moore, les Cylons, des créatures de métal autrefois esclaves de l’humanité, sont de retour après des décennies de paix fragile. Armés de technologies nouvelles et destructrices, ils s'abattent sur les Douze Colonies, réduisant à néant des mondes entiers dans un feu nucléaire. Seul le vieux Galactica, vaisseau appartenant à une époque révolue, parvient à échapper à cette apocalypse. Ce vestige légendaire, dernier recours de l'humanité, guide une flotte hétéroclite de survivants vers un horizon incertain : la Terre. Sans doute l’une des fictions spatiales les plus réussies, Battlestar Galactica offre tout au long de ces cinq saisons, toutes disponibles sur Prime Video, une qualité scénaristique de haut vol transcendée par un casting cinq étoiles : Tricia Helfer (encore), Katee Sackhoff, Jamie Bamber, Edward James Olmos ou encore Mary McDonnell. À voir absolument ! https://www.youtube.com/watch?v=oGODQkSNF_Y [bs_show url="battlestargalactica"] …
Fri, 08 Nov 2024 - 1274 - Big Mood, une dramédie britannique qui fait mouche
En avant-première au Geneva International Film Festival cette année, la série Big Mood en compétition internationale est venue avec sa créatrice, Camilla Whitehill, qui nous parle de la genèse du projet. Cette dramédie en six épisodes vient proposer une histoire ancrée dans le réel qui vous fera sourire. L'idée de Big Mood a germé dans l'esprit de son autrice bien avant qu'elle n'ait l'opportunité de développer une série. "J'ai toujours voulu écrire sur l'amitié féminine, car c'est un sujet qui me passionne profondément," explique-t-elle. "L'idée a toujours été d'explorer cette amitié avec la complexité de la maladie mentale," précise-t-elle. La série suit deux amies dans leur trentaine, Maggie et Eddy, alors qu'elles naviguent dans les eaux parfois tumultueuses de la vie adulte, le tout avec une dose généreuse de comédie et une sincérité désarmante. Nicola Coughlan en tant que Maggie est atteinte d’un trouble de la bipolarité, et Lydia West en Eddy la soutient tout en ayant ses propres problèmes. Ensemble contre tout, mais parfois contre elles-mêmes puisqu’elles doivent surmonter des obstacles pour préserver leur amitié bousculée par la maladie mentale. https://youtu.be/p9znDgum1h8?si=DkRXoDkD5IQqjTYe Camilla Whitehill souligne que la série ne cherche pas seulement à divertir, mais aussi à briser certains stéréotypes sur l'amitié et la santé mentale. "Personne n'est parfait, et soutenir un ami dans le besoin peut être compliqué," confie-t-elle. La série reflète cette réalité avec une honnêteté brutale, mais toujours empreinte d'une touche d'humour. Lorsqu'on lui demande comment elle a réussi à insuffler autant d'authenticité à Big Mood, Camilla répond en toute simplicité : "Je me suis inspirée de ma vie et de mes amis." Chaque dialogue, chaque interaction, respire le vécu dans le Londres haut en couleurs. Cette authenticité n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de nombreuses années de travail et de perfectionnement. "Avant d'avoir ma propre série, j'ai eu le temps de peaufiner mon écriture, et je pense que cela se ressent dans les personnages," ajoute-t-elle. Le choix des acteurs a été évidemment primordial pour donner vie à Big Mood. Camilla a écrit le rôle principal de Maggie en pensant à son amie de longue date, Nicola Coughlan (une révélation depuis Derry Girls et incontournable avec La chronique des Bridgerton) avec qui elle avait déjà collaboré sur un podcast farfelu. Quant à Lydia West, qui incarne Maggie, Camilla l'a choisie pour son empathie naturelle et son talent d'actrice. "Lydia m'a impressionnée par sa capacité à établir des relations crédibles à l'écran, ce qui était crucial pour cette série," raconte Camilla en se référant notamment à l'incroyable It's a Sin. Il faut dire que ces deux rôles sont délicats, en restant drôles sans tomber dans le pathétique et font preuve de beaucoup d’audace. Encore une fois, la créatrice a fait mouche en réunissant ces deux actrices, parfaites en meilleures amies qui parfois malheureusement se tirent vers le bas et qui rentrent dans un cercle vicieux à briser... L'impact de la série a même dépassé les attentes de sa créatrice, avec un article dans le journal médical anglais The Lancet recommandant la série aux psychiatres. "C'était une surprise incroyable, mais cela montre que Big Mood touche des gens à différents niveaux," se réjouit-elle. Bien que Big Mood soit une œuvre originale, Camilla s'est inspirée de séries comme BoJack Horseman et Broad City pour capturer l'essence de l'amitié authentique. Elle souligne également l'importance de créer un univers visuellement attrayant, citant Atlanta comme une référence pour la qualité esthétique. Et c’est un pari gagnant puisque la photographie de la série est moderne et jolie.Comme pour toute première produ…
Tue, 05 Nov 2024 - 1273 - Ghosts : des revenants pas prêts de partir
Dans Ghosts, à découvrir sur TF1+, Sam et Jay sont un couple de New-Yorkais qui vient d’hériter d’une immense bâtisse en banlieue. Ravis d’être les heureux propriétaires de ce bien immobilier, ils décident de le rénover pour le transformer en Bed and Breakfast. Ce que les deux tourtereaux ignorent, c’est que la maison, centenaire, abrite une dizaine de fantômes coincés dans une sorte de purgatoire, tous bien décidés à pousser ces étrangers hors d’une maison qu’ils considèrent comme la leur. La donne change lorsque Sam, suite à une chute qui l’a laissée dans le coma, s’aperçoit qu’elle est capable de voir les spectres. https://www.youtube.com/watch?v=kaOCCmwAhGc Ghosts : une cohabitation de l’au-delà Y’a-t-il une vie après la mort ? Si l’on en croit la série américaine Ghosts, dont la première saison est disponible sur TF1+ et la seconde en cours de diffusion, la réponse est oui et cette existence après trépas serait même très drôle ! Diffusé depuis 2021 sur la chaîne américaine CBS, cette sitcom mettant en scène Rose McIver, déjà remarquée dans l’excellente IZombie, et Utkarsh Ambudkar est en réalité le remake d’une fiction britannique que l’on a pu voir sur la BBC. Et si les adaptations peuvent parfois s’avérer périlleuses, la version US de Ghosts est parvenue à respecter les prémices originales, tout en y insufflant sa propre patte scénaristique. Son ingrédient secret ? Les personnages ! Samantha et Jay bien sûr, la première optimiste et créative, le second plus pragmatique, forment un couple particulièrement charismatique. Mais c’est surtout la galerie de fantômes qui fait de cette série une comédie tout à tour absurde, décalée et attachante. Chacun des spectres est unique et apporte à sa manière une dimension souvent comique, parfois dramatique. De la tenue qu’ils endossent – la même qu’au moment de leur mort, aussi gênante soit-elle – à la manière dont ils sont décédés, ces esprits sont on ne peut plus différents, et dans le même temps avec l’habitude de cette cohabitation, ont su former une véritable tribu qui se titille autant qu’elle s’aime. Il faut dire que la palette a de quoi faire des étincelles. De Thorfinn (Devon Chandler Long), un viking à la parole très avare, à Hetty (Rebecca Wisocky), une bourgeoise très rigide en passant par Flower (Sheila Carrasco) une hippie plutôt naïve ou encore Trevor (Asher Grodman) le courtier fêtard, les showrunners de la série, Joe Port et Joe Wiseman, ont su trouver des personnages haut en couleur mais profondément humains. Ainsi, quand un des fantômes parvient enfin à rejoindre « l’après » c’est un véritable déchirement aussi bien pour ces compagnons de trépas que pour Sam et Jay qui trouvent avec ces colocataires très particuliers des complices particulièrement fiables, prêts à tout pour les sortir de situations néfastes. Sitcom particulièrement réussie, Ghosts s’appuie sur des dialogues hilarants, de nombreux gags visuels et des intrigues toujours très cocasses pour jalonner chacun de ces épisodes. [bs_show url="ghosts-us"] TF1+ propose actuellement l’intégralité de la première saison de Ghosts et vient d’entamer la diffusion de la seconde alors qu’aux États-Unis, CBS a renouvelé la sitcom pour une 4e saison, qui a initié le 17 octobre.
Sun, 03 Nov 2024 - 1272 - Trois séries psy pour voir la vie autrement !
Un psy qui se perd lui-même dans les différentes sessions avec ses patients, un autre qui décide d’être complétement franc et enfin, des ados en mal-être profond confinés dans une unité de pédopsychiatrie : dans cette nouvelle reco du week-end, on découvre la psychologie à travers différentes perspectives ! Tour à tour comiques, incongrues ou tragiques, En Thérapie, Shrinking et Mental sont trois séries psy qui ne manqueront pas de vous faire réfléchir sur le sens de la vie, mais toujours de manière sensible ! En Thérapie – arte Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 pour la saison 1 et de l’épidémie de Covid pour la seconde, En thérapie – dans sa version française – a pris le parti d’inscrire ses intrigues dans des événements a priori traumatiques. Une décision scénaristique particulièrement astucieuse puisqu’elle permet au téléspectateur de s’identifier aux différents patients qui défilent dans le cabinet de Philippe Dayan (Frédéric Pierrot). Portée par un casting cinq étoiles – Charlotte Gainsbourg, Mélanie Thierry, Carole Bouquet, Pio Marmaï, Clémence Poésy ou encore Reda Kateb – En Thérapie est une série prenante qui nous happe dans tout ce qu’il y a de plus intime dans l’humain. Une fiction intelligente et jamais manichéenne adaptée du format originel israélien par Eric Toledano et Olivier Nakache à retrouver dans son intégralité sur arte.tv. https://www.youtube.com/watch?v=U9ocM05-9YQ [bs_show url="en-therapie-fr"] Shrinking – Apple TV+ Un psychologue (Jason Segel, Marshall dans How I Met Your Mother) incapable de surmonter le deuil de sa femme, décide d’ouvrir les vannes de la franchise et de dire tout ce qui lui passe par la tête. Une décision qui pourrait paraître risquée face à des patients déjà fragilisés, mais qui va s’avérer particulièrement salvatrice, et pas seulement pour les malades ! Shrinking est une comédie dramatique qui oscille intelligemment entre les deux genres. Guère étonnant quand on sait que la fiction a été créée par Bill Lawrence, l’esprit génial derrière des bijoux télévisuels comme Scrubs et Ted Lasso qui, déjà, proposaient de savants mélanges tragico-comiques. La fiction, qui vient d’entamer sa seconde saison toujours sur Apple TV+, ne fait pas exception et nous gratifie, elle aussi, de dialogues aux petits oignons et de situations incongrues, servis en plus de Jason Segel, par un Harrison Ford très à l’aise dans la comédie. https://www.youtube.com/watch?v=YjHfjQDWl1A [bs_show url="shrinking"] Mental – france.tv slash Retour dans un registre un peu plus dramatique avec Mental, une série qui nous plonge dans le mal-être adolescent à travers le parcours chaotique de Marvin (Constantin Vidal), un adolescent rebelle et insoumis. Suite à une énième garde à vue, il est contraint d’intégrer la clinique des Primevères. Confronté à un environnement qu'il ne maîtrise pas, il va devoir apprendre à cohabiter avec Mélodie (Alicia Hava), Simon (Louis Peres) et Estelle (Lauréna Thellier), trois jeunes en quête de repères. Ensemble, ils vont former une communauté atypique, où l'amitié et la résilience seront mises à l'épreuve. Déclinée en deux saisons de dix épisodes, Mental est une web-série délicate et sensible, à retrouver sur France.tv slash, qui aborde de manière frontale, mais sans jamais pointer du doigt, les difficultés psychologiques qui lestent les adolescents. [bs_show url="mental-fr"] Trois séries psy pour passer le week-end à se poser des questions existentielles sur la vie !
Fri, 01 Nov 2024 - 1271 - Les séries de novembre à ne pas rater
L’un des principaux avantages de l’automne résident dans la possibilité de passer des week-ends – idéalement pluvieux – à regarder des séries confortement installé sur son canapé ! Mais parmi les nouveautés attendues au mois de novembre, quelles sont celles à ne pas rater ? Voici un guide non exhaustif des fictions à suivre absolument. Les nouvelles séries Chocolat Amer - 3 novembre Produite par Salma Hayek, Chocolat Amer est une sorte de Roméo et Juliette version mexicaine. Tita et Pedro sont, ici, deux amants qui ne peuvent vivre leur amour sereinement à cause de lourdes traditions familiales. Une série en 6 épisodes proposée sur Max qui mélange réalisme magique et romance dramatique sur fond de cuisine traditionnelle ! https://www.youtube.com/watch?v=NeVLROw2SEo Citadel : Honey Bunny – 7 novembre Citadel : Honey Bunny est un nouveau spin-off de la série originelle américaine Citadelle, produite par les frères Russo. Une déclinaison indienne, à voir sur Prime Video, qui voit Honey, une actrice et Bunny, un cascadeur, des amoureux séparés, contraints d’unir leurs forces pour protéger leur fille, Nadia. https://www.youtube.com/watch?v=fp4TCAJDtyI La Cage – 8 novembre Avec La Cage, Netflix va distribuer une dose massive de testostérone ! Melvin Boomer interprète un jeune combattant de MMA qu’une victoire inopinée va pousser sur le devant de la scène. Créée par Franck Gastambide, la fiction met en scène de nombreuses légendes du MMA comme Jon Jones ou Georges Saint-Pierre. https://www.youtube.com/watch?v=dAtizowq4x4 Cat’s Eyes – 11 novembre Attention, le 11 novembre, préparez-vous à chanter « Filles d’aujourd’hui, enfants de la forme » ! Un générique culte pour une fiction animée qui ne l’est pas moins : Cat’s Eyes ! Et TF1 a eu la bonne idée de l’adapter en série télé en faisant appel à trois comédiennes de talent pour incarner les trois sœurs Chamade : Camille Lou interprète Tamara, Constance Labbé joue Sylia et Claire Romain prête ses traits à Alexia. Présentée en avant-première au Festival de la Rochelle 2024, Cat’s Eyes est une fiction déclinée en 8 épisodes de 52 minutes. https://www.youtube.com/watch?v=OLEHd1lub9M Three Pines – 12 novembre Armand Gamache est un brillant inspecteur, héros d’une saga littéraire imaginée par Louise Penny. Dans Three Pines, adaptation télé de ces romans à voir sur Polar+, il est incarné par Alfred Molina et au cours de cette mini-série de 8 épisodes, le policier au sens de l’observation aigu va enquêter dans un petit village québécois bien moins paisible qu’il n’y paraît. Grotesquerie – 13 novembre Nouvelle série de Ryan Murphy, Grotesquerie reprend les ingrédients qui ont fait le succès de celui qui a commencé à la télé américaine avec Popular : du mystère, de l’horreur et une dose de surnaturel. Lois Tryon (Niecy Nash-Betts) est une détective qui enquête sur une série de crimes qui va complètement la faire perdre pied. Désemparée, elle va se tourner vers Sœur Megan (Micaela Diamond) une religieuse journaliste au passé difficile. Grotesquerie sera non seulement une série à suivre sur Disney+ mais aussi un événement « people » puisqu’elle marquera les débuts en tant qu’acteur de Travis Kelce, footballeur américain, compagnon de Taylor Swift. https://www.youtube.com/watch?v=daV1NI7hxY0 The Chef – 14 novembre Huit mois après les événements du film – qui se présentait comme un long plan-séquence d’1h30 - Carly (Vinette Robinson) a pris les rênes du restaurant, le Point North, en emportant avec elle, une bonne partie de la brigade de Jones & Sons. Mais dans cette suite télévisée, la jeune cheffe doit relever un défi de taille : imposer son style dans un paysage gastronomique londonien ultra-concurrentiel. Nul doute qu’…
Tue, 29 Oct 2024 - 1270 - Bodkin : traditions irlandaises et disparitions en série
Comédie noire par excellence à suivre sur Netflix, Bodkin raconte l’enquête peu orthodoxe de personnages aux antipodes les uns des autres. Gilbert Power est un podcasteur américain qui a connu le succès en racontant la fin de son mariage. Un succès qui s’avère être un coup du hasard et qu’il n’a pas su renouveler depuis. Ainsi, pour tenter de juguler l’hémorragie de ses auditeurs, il décide de consacrer son prochain podcast sur les disparitions mystérieuses de trois habitants de Bodkin, une petite ville irlandaise encore très ancrée dans ses traditions centenaires. Flanqué de sa jeune assistante, Emmy, et de Dove, une journaliste taciturne contrainte par son boss de rejoindre l’aventure, Gilbert va former une équipe disparate quoiqu'efficace qui va trouver dans cette enquête bien plus que ce qu’elle était venue chercher. https://www.youtube.com/watch?v=KoVnzw4nP10 Bodkin, une ode à l’Irlande sur fond de mystère Quand un podcasteur à l’attitude toujours positive, mais ignorant tout des moeurs locales s’associe à une journaliste irlandaise taiseuse et sarcastique, cela donne Bodkin, une comédie noire qui emprunte aussi bien des codes au thriller qu’au drame. Plantée dans une ambiance tour à tour mystérieuse ou intimiste, cette mini-série à retrouver sur Netflix plonge immédiatement le téléspectateur dans les coutumes rustres et rugueuses d’une petite ville qui semble vivre en autarcie. Comprendre qui accepte difficilement des éléments extérieurs, a fortiori quand ces mêmes éléments sont Américains et podcasteurs. C’est d’ailleurs là, la principale source de comédie de la fiction : le choc de deux cultures diamétralement opposées. D’un côté, Gilbert (Will Forte) et Emmy (Robyn Cara) qui représentent l’ouverture et le dynamisme et de l’autre, Dove (Siobhán Cullen), née à Bodkin, et par extension, toute la petite ville côtière du comté de Cork, aussi attachée à ses traditions locales qu’aux secrets enfouis depuis des décennies qu’il ne faut surtout pas déterrer. D’ailleurs, ce trio improbable, chacun à un carrefour important de sa vie, va trouver dans cette association contrainte, la béquille salvatrice ou encore l’impulsion nécessaire pour se sortir de l’impasse dans laquelle ils s’étaient enfoncés sans réellement le réaliser. Tous apportent une pièce au puzzle de cette énigme, révélant au fil des épisodes des facettes complexes et inattendues de leur personnalité. Mais nommer une série Bodkin, c’est avant tout vouloir faire honneur à la ville pittoresque dans laquelle l’action se déroule. Ainsi, l’Irlande, et par ricochet, sa culture complexe avec ses mythes et ses légendes, servent de fil rouge à la narration. Les traditions locales, les superstitions et les croyances populaires sont autant d'indices qui guident l’enquête de Gilbert, Emmy et Dove vers des directions inattendues. Du festival de Samhain, une tradition celtique célébrée le 1er novembre pour marquer l’arrivée de l’hiver, aux rendez-vous quotidiens au pub, en passant par les expressions, compréhensibles seulement par les autochtones ou encore les fêtes risibles de l’extérieur mais immanquables de l’intérieur, Bodkin dresse un tableau tendre et drôle d’une petite ville qui semble être suspendue dans le temps. Une série pittoresque et bienveillante qui n’oublie pas de savamment distiller son mystère quant aux disparitions initiales. [bs_show url="bodkin"] Bodkin est une mini-série de 7 épisodes à voir sur Netflix.
Wed, 30 Oct 2024 - 1269 - Opérations spéciales : Lioness, la nouvelle série de Taylor Sheridan
Mise à jour le 27/10/24 Joe, Cruz et tout le reste de l'équipe 100% féminine des Lioness sont de retour pour de nouvelles aventures dès ce soir, le 27 octobre sur Paramount+. Une seconde saison qui voit l'arrivée d'une nouvelle agente, Josephine "Josie" Carillo (Genesis Rodriguez) alors que la CIA intensifie sa lutte contre le terrorisme. Pour le reste, Opérations spéciales : Lioness ne change pas sa recette gagnante avec une action survitaminée et son cast de haut vol ! https://www.youtube.com/watch?v=Kc1Basl-pMU [bs_show url="lioness"] La dernière production de Taylor Sheridan pour Paramount+ se déroule dans une ambiance de thriller d’espionnage. Plus vraiment la saga familiale à la Yellowstone, ni l’arc de rédemption à la Tulsa King, nous voici plongés aux côtés des forces spéciales de la CIA sur un programme particulier, Lioness. Leur mission, planter une de leurs agentes sous couverture pour se lier avec les filles et les femmes des terroristes afin de se rapprocher de la cible pour les éliminer. Un véritable programme de la CIA (très librement adapté) dirigé par une fictive Kaitlyn Meade (Nicole Kidman dans un rôle secondaire, mais qui produit ici la série) qui a sous ses ordres une cheffe de mission Joe (interprétée par Zoe Saldaña). Un mélange de thriller d’espionnage et de drame avec des personnages vulnérables. La première saison de huit épisodes démarre ce dimanche sur Paramount+ avec deux épisodes. https://youtu.be/2WA7RoVDlq0 Le premier épisode s’ouvre sur une agente spéciale dont la couverture vient d’être grillée au Moyen-Orient… La fin n’est pas toute rose. Parallèlement dans un coin paumé des États-Unis, Cruz Manuelos (Laysla De Oliveira vue dans Locke and Key) se fait malmener par son petit ami et qui par concours de circonstances, s’engage chez les Marines pour se sortir de sa situation. Les prémisses d’Opérations spéciales : Lioness sont plutôt simples et efficaces. Elle va être recrutée dans le programme avec pour mission de se rapprocher de la fille d’une cible prioritaire et va apprendre à la dure avec son manque d’expérience. Sheridan nous a habitué·es à construire une ambiance rapidement, et on peut dire que dès le premier épisode, on est happé par Lioness, que ce soit la détermination de Cruz Manuelos, ou la culpabilité de Joe (pour une fois, ses personnages féminins sont les moteurs de l’histoire), mais aussi par la tension qui s’installe dès le départ. Et c’est aussi très clair qu’elles sont collègues comme le rappelle Joe, et qu’elle n’est pas là pour être son amie. En effet, Cruz a été choisi pour ce rôle car justement avec son passé, elle n’a pas d’attaches. On reste bien dans une série d’action, avec la guerre contre le terrorisme, et des stratégies de grande envergure avec des raids armés. N’oublions pas que Sheridan était le scénariste de Sicario, et forcément, il y a des parallèles à faire notamment entre les personnages. L'univers de Sheridan ne fait que s'étendre chez Paramount, puisqu'un nouvel spin-off de Yellowstone devrait sortir à l'automne. Il n’est pas à exclure qu’une suite à Lioness naisse selon la réception de cette première saison actuellement disponible sur Paramount+.
Sun, 27 Oct 2024 - 1268 - Halloween 2024 : trois séries d’horreur pour se faire peur
Halloween arrive à grands pas ! Vous détestez porter des déguisements, mais regarder des fictions d’horreur, c’est votre truc ? Pour vous aider à faire votre programme de visionnage, voici trois séries qui ne manqueront pas de vous faire trembler. Au programme : un meurtre surnaturel, des ados sur la trace d’événements étranges et un veuf bien décidé à briser une malédiction qui hante sa famille depuis des siècles. La reco du week-end spécial Halloween 2024, c’est parti ! The Outsider – Max The Outsider est une mini-série basée sur le roman du même nom écrit par l’un des maîtres de l’horreur : Stephen King. Elle raconte le destin funeste d’un petit garçon retrouvé sauvagement assassiné dans les bois d’une petite ville de Géorgie. L’enquête, menée par le détective Ralph Anderson (Ben Mendelsohn), remonte rapidement la piste de Terry Maitland (Jason Bateman qui endosse également la casquette de réalisateur et de producteur exécutif), l’entraîneur de baseball respecté et aimé de tous. Preuves matérielles, ADN, empreintes digitales : tout l’accuse et pourtant, au moment du meurtre, une vidéo le place à des centaines de kilomètres du lieu du crime. Incapable de donner du sens à ce mystère, Ralph se décide à faire appel à Holly Gibney (Cynthia Erivo), une jeune femme dotée de capacités extra sensorielles, pour l’aider à démêler cette affaire qui semble fortement lorgner du côté du surnaturel. Un casting télé plutôt notable — avec notamment Julianne Nicholson, au générique également de l’excellente série Mare of Eastown avec Kate Winslet ou encore Paddy Considine, qui incarne le Roi Viserys Ier Targaryen dans House of the Dragon — une intrigue qui se déplace intelligemment vers le surnaturel et une ambiance volontairement malaisante font de The Outsider une mini-série idéale à regarder pour cet Halloween 2024. Déclinée en 10 épisodes d’une heure environ, elle est disponible sur la plateforme Max. https://www.youtube.com/watch?v=eNDKWr3Xmjk [bs_show url="the-outsider-2020"] Chair de Poule – Disney+ Chair de Poule est une série anthologique à voir sur Disney+ moins pesante, plus humoristique, mais tout aussi tourné vers le surnaturel. Dans la première saison, la fiction se concentre sur le destin de cinq lycéens obligés d’unir leurs forces afin d’enquêter sur les agissements bien étranges du nouveau professeur, M. Bratt (Justin Long). Leur enquête va les mener à des événements qui ont bouleversé la ville 30 ans auparavant et qui impliquaient leurs parents. La seconde saison, diffusée à partir de janvier 2025, met en scène David Schwimmer (le célèbre Ross Geller de Friends) dans le rôle d’un professeur de botanique mettant à profit ses connaissances scientifiques pour tenter de résoudre le meurtre de son frère. Parallèlement, son fils et sa fille, qui viennent passer l’été chez lui, vont se retrouver mêlés à la disparition mystérieuse de quatre adolescents, survenue en 1994. Basée sur la saga littéraire éponyme imaginée par R.L Stine, Chair de Poule est la seconde adaptation TV après la série culte des années 90. En attendant la diffusion dans quelques semaines de la deuxième saison, l’intégralité des premiers épisodes est disponible sur Disney+. https://www.youtube.com/watch?v=07cTJzm8SFY [bs_show url="goosebumps-2022"] Chapelwaite – Prime Libre adaptation d’une nouvelle de Stephen King, intitulé Celui qui garde le ver (Jerusalem's Lot), Chapelwaite suit le parcours d’un capitaine de bateau, Charles Boone (Adrien Brody), alors qu’il essaie de surmonter la mort tragique de sa femme, Honor (Jennifer Ens), disparue en mer quelque temps plus tôt. Flanqué de ses enfants, le veuf meurtri décide de déménager dans la petite ville de Preacher's Corners, où il vient d’hériter d’un immense et mystérieux manoir fami…
Fri, 25 Oct 2024 - 1267 - Dans l’ombre, l’adaptation du roman d’Edouard Philippe et Gilles Boyer
Mis à jour le 26 octobre 2024 : Thriller politique sur les usages de la politique française, écrit avec deux hommes politiques qui ont occupé les plus hautes fonctions et showrunné par l’auteur-réalisateur Pierre Schoeller, Dans l’ombre nous plonge au cœur d'un système dont le but ultime est la conquête du pouvoir. La série est enfin disponible gratuitement sur france.tv et sera diffusé ce mercredi 30 octobre sur France 2. https://youtu.be/0VFr6TP4sKw?si=RgWjxeOUOL6psRFZ [bs_show url="dans-lombre"] Publié le 19 mars 2024 La production France Télévisions qu’on retrouvera bientôt sur France 2 fait parler d’elle. Pour cause, elle adapte le roman Dans l’ombre d’Edouard Philippe et Gilles Boyer (qui ont deux livres co-écrits à leur actif) et montre les rouages de la politique pour propulser un candidat de droite à l’élection présidentielle. Le premier épisode démarre sur la victoire d’un candidat sur un autre à la primaire du parti, mais il semblerait que tout ne soit pas aussi simple. Avec un casting cinq étoiles autour de Swann Arlaud qui interprète l’apparatchik du candidat gagnant, Dans l’ombre est à suivre. Deux épisodes ont été dévoilés à Séries Mania cette année avant sa diffusion officielle dont la date n'a pas encore été annoncée. Forcément, quand un ancien premier ministre parle de politique, on se dit que le réalisme doit être fort et qu’il doit connaître les véritables coulisses de l’appareil politique. Une écriture précise et maline rend ces personnages intrigants et fascinants. Sans oublier que certains ne devraient pas nous être inconnus… mais à chacun de faire les connexions. Évidemment, tous les personnages restent fictifs. En tout cas César (Arlaud), ce cerveau derrière la campagne de Francœur (Melvil Poupaud) qui va l’aider à aller plus loin dans la course à la campagne présidentielle. Les autres personnages ne sont pas en reste, que ce soit la directrice de communication Marilyne (Evelyne Brochu), la candidate perdante (Karin Viard) et son propre apparatchik (Sofian Khammes), chacun a foi en son parti et candidat et se développent en quelques épisodes. Ce thriller politique aborde également des thématiques d’anticipation, rappelées par les couleurs bleues-grises et par la voix robotique de l’intelligence artificielle qui dirige la voiture du candidat handicapé. Avec le vote électronique, on ne sait pas vraiment ce qui est plausible ou ce qui est irréaliste. L’histoire et le suspens sont prenants, en revanche d’avoir un narrateur, même si c’est l’incroyable César, donne une touche un peu traditionnelle à la structure de la série. https://dai.ly/k5OdhuyaYESDarAfqs6
Sat, 26 Oct 2024 - 1266 - What We Do In The Shadows : le récap nécessaire avant de regarder la saison 6
Pour célébrer les dernières aventures de Nandor, Laszlo, Nadja, Colin et Guillermo, Canal+ a mis les petits plats dans les grands en proposant les épisodes de cette saison 6 de What We Do In The Shadows à J+1 par rapport à la diffusion américaine. Des nouveaux chapitres qui vont voir Guillermo revenir à la vie humaine après avoir goûté brièvement à l’immortalité, alors que les colocataires aux dents longues se posent des questions sur leur existence lorsqu’ils réalisent qu’ils n’ont guère avancé en 50 ans. Un sentiment amplifié par le retour de Jerry, un ancien occupant du manoir endormi depuis des décennies, et que l’on a « oublié » de réveiller. Une sixième saison qui reprend la recette gagnante des éditions précédentes : un savant mélange d’humour, de références culturelles et de malentendus entre ces vampires souvent dépassés par les événements et des humains qui n’ont aucune idée de qui ils sont réellement. https://www.youtube.com/watch?v=DUIdvbNJTYw What We Do In The Shadows : que s’est-il passé dans les saisons précédentes ? Lancée en 2019, sur le réseau américain FX, What We Do In The Shadows a su conquérir, saison après saison, un public friand du ton irrévérencieux de l’adaptation télé du film éponyme réalisé entre autres par Taika Waititi. Un pedigree qui ne laissait guère espérer du politiquement correct pour cette série mettant en scène une galerie de vampires peu habitués aux coutumes humaines et ayant des difficultés à vivre ensemble. Une colocation, composée de Nandor (Kayvan Novak), Laszlo (Matt Berry), Nadja (Natasia Demetriou) et Colin Robinson (Mark Proksch), qui doit naviguer entre les difficultés à payer les factures, les problèmes de ménage et d’hygiène de chacun et leur besoin vital de trouver du sang, rendant la situation de ces êtres, centenaires et puissants, terriblement humaine. D’ailleurs, l’une des réussites principales de la série est justement ce sentiment continu d’avoir tout à apprendre du monde qui les entoure : de l’utilisation d’un aspirateur ou d’un escalator, aux mœurs de bienséance, en passant par la politique dans la saison 5, pour Colin un vampire qui puise son énergie en assommant d’ennui les gens à qui il parle, ou du monde de l’entrepreneuriat pour Nadja qui ouvre un nightclub dans la saison 4. Chacun tente de s’intégrer, y parvient presque, mais chute tout près du but, leur nature vampirique reprenant toujours le dessus. Fort heureusement, il y a Guillermo (Harvey Guillén), l’assistant humain de Nador pour les accepter tels qu’ils sont. Avec sans doute un peu trop de fascination puisque l’un des fils rouges de What We Do In The Shadows est précisément la volonté de ce personnage profondément gentil de se transformer en créature éternelle. Et s’il atteint — quasiment — son objectif dans la saison 5, il réalise qu’il est bien mieux tel qu’il est : mortel et bienveillant. Tournée sous la forme d’un faux documentaire, la série permet aux acteurs de s’amuser avec la caméra et, de facto, de briser le fameux quatrième mur. Un ressort déjà vu sur le petit écran, mais qui permet, dans le cas de What We Do In The Shadows, de comprendre quelles sont les vraies intentions des personnages ou, au contraire, de réaliser à quel point ils sont en complet décalage avec la situation. Un humour toujours à propos et profondément moderne, a fortiori quand on voit les vampires citer Buffy ou Dracula. Et si une fois n’est pas coutume, la saison 5 ne s’est pas ponctuée par un cliffhanger – la série a été renouvelée simultanément pour deux années de diffusion – la presque transformation de Guillermo et ses possibles répercussions sur la dynamique du groupe a apporté un lot de surprises amplement suffisant ! Et bonne nouvelle : jusqu’ici, chacune des saisons de la fiction comportait 10 épisodes…
Wed, 23 Oct 2024 - 1265 - Les enfants sont rois sur Disney+ : le prix de popularité sur la toile
Dans Les enfants sont rois, Kimmy Diore et sa mère, Mélanie, sont les stars de Happy Récré, une émission quotidienne diffusée sur Youtube dans laquelle la petite fille y livre ses préférences en matière de jouets ou encore de nourriture. Le programme, suivi par des millions d’abonnés, est une affaire parfaiatement huilée et toute la famille Diore semble apprécier le succès. Mais lorsque Kimmy est enlevée en plein jour dans le parking souterrain de sa résidence, Mélanie, mais aussi tous ses fans, sont effondrés. Sara Roussel, brillante cheffe de brigade du SDPJ solitaire et taiseuse, est chargée de l’enquête. Ignorant tout des réseaux sociaux, elle va devoir rapidement se plonger dans ce monde virtuel et tenter de trouver, parmi la multitude de suspects, le ravisseur de Kimmy. Une mini-série événement déclinée en 6 épisodes à retrouver sur Disney+. https://www.youtube.com/watch?v=ZMECGheHuBc Quand les enfants sont des rois sur Youtube, le sont-ils consciemment ? Voici l’un des questionnements posés par Les enfants sont rois, fiction librement adaptée du roman éponyme de Delphine de Vigan sorti en 2021. Une fiction intelligente qui aborde de manière complètement frontale l’utilisation des enfants sur les réseaux sociaux, ou ici, sur une célèbre plateforme de vidéos, et surtout leur degré de consentement dans cette entreprise. Une série disponible sur Disney+, dans laquelle Doria Tillier joue une mère de famille aimante, certes, mais animée par un désir quasi viscéral de partager sa progéniture – et par ricochet, elle-même un peu aussi – avec des inconnus assis derrière un écran dont elle ignore les réelles intentions. Mélanie ne considère pas qu’elle mette en danger l’intégrité de Kimmy (Vittoria Andreoli) et savoure même son succès sans vergogne aucune. À mille lieues de cette personnalité extravertie et peu encline à la retenue, Sara Roussel (Géraldine Nakache, décidément convaincante dans tous les registres) est un personnage énigmatique, dont la réserve cache de profondes failles. Un antagonisme humain, féminin, qui participe également à la réussite de l'écriture. Ces deux femmes n’ont, en apparence, rien en commun et pourtant, leurs blessures psychologiques, pas si différentes finalement, vont les aider à s’apprivoiser et à étonnamment se comprendre. Au carrefour des genres, la mini-série oscille entre l’histoire sociétale et le drame humain, des typologies transcendées par ce qu’est réellement Les enfants sont rois : un thriller moderne et rythmé où les fausses pistes viennent anéantir les vrais espoirs de Mélanie et de son mari, Bruno (Sébastien Pouderoux, Sociétaire de la Comédie-Française). Un équilibre délicat que la série maintient cependant sans mal, en dosant savamment chacun de ces ingrédients. Et si le mystère derrière l’enlèvement de Kimmy reste vivace tout au long des six épisodes de la série, c’est que le réalisateur Sébastien Marnier (qui retrouve Doria Tillier, après L’Origine du mal) est parvenu à insuffler, grâce à une esthétique sombre, une atmosphère lourde particulièrement inquiétante. Alors, bien sûr les adorateurs du livre de Delphine de Vigan — qui a participé à la genèse de la série — ne manqueront pas de souligner les différences nécessaires à toute adaptation télévisuelle, mais dans le cas de la série, ces libertés artistiques ont permis de prolonger l'œuvre écrite et de donner naissance à une série haletante et maîtrisée de bout en bout. [bs_show url="les-enfants-sont-rois"] Les enfants sont rois est une mini-série déclinée en 6 épisodes de 40 minutes à retrouver dès le 23 octobre sur Disney+.
Wed, 23 Oct 2024 - 1264 - Joe Locke de Heartstopper à Agatha All Along
Ce spin-off de l'univers Marvel, centré sur Agatha Harkness, la puissante sorcière introduite dans WandaVision, promet de plonger les fans encore plus profondément dans les mystères magiques de cet univers captivant. La série se termine bientôt sur Disney+ après une saison d'aventures et de fun. Créée par Jac Schaeffer, Agatha All Along rassemble un groupe d'actrices de renom avec en plus, un jeune talent qui rajeunit l'âge moyen. En effet, entre Kathryn Hahn, Patti LuPone ou encore Aubrey Plaza, on retrouve le visage de Joe Locke.
Joe Locke, révélé par son rôle dans le teen show à succès Heartstopper, endosse ici un personnage nouveau et intrigant, dont les détails sont encore soigneusement gardés secrets. Cependant, des indices laissent à penser que son personnage jouera un rôle crucial dans les intrigues occultes entourant Agatha.
Sun, 20 Oct 2024 - 1263 - Face to Face : trois points de vue pour un même meurtre
Arte.tv vous emmène dans les bas-fonds de Copenhague avec la série Face to Face ! Une fiction à la construction particulièrement originale qui se concentre sur le meurtre de Christina Rasmussen. Un point de départ dramatique qui donne naissance à trois perspectives différentes. Ainsi, dans la première saison, c’est le père de la victime que l’on suit, un inspecteur rustre et taiseux, prêt à tout pour remonter la piste du coupable. Dans les épisodes suivants, c’est la mère de Christina, une psychothérapeute calme et apaisante, qui essaie de récolter des indices quant à l’assassinat de sa fille alors que la troisième et dernière saison met en scène le mentor et amant de la jeune femme, un magnat de l’immobilier. https://www.youtube.com/watch?v=gBGORGO25Uc Des faces-à-faces tendus pour trouver la vérité La disparition d’une personne frappe toujours ses proches à des niveaux différents. Et si chacun des trois héros de Face to Face, série danoise à retrouver dans son intégralité sur arte.tv, vit la disparition de Christina (Alma Ekehed Thomsen) à sa manière, tous finissent par enquêter sur le drame. La police a beau avoir conclu à un suicide, ses parents et son mentor, qui la connaissent parfaitement, ne croit pas une seconde à cette version. L’instinct humain face à une théorie qui ne colle pas à la réalité. Dès le premier épisode, Bjorn (Ulrich Thomsen) repère immédiatement les inconsistances du rapport médico-légal. Des inconsistances qui vont constituer le point de départ d’une course effrénée pour retrouver rapidement l’assassin de sa fille. Et c’est ce même instinct, lié à la parfaite connaissance de l’autre, qui va également pousser Susanne (Trine Dyrholm) à prendre le relais de son ex-mari, persuadée, comme lui, que sa fille n’a pas pu se suicider. Dans la dernière partie, Holger, (Lars Mikkelsen) le mentor amoureux, a la preuve tangible de ce qu’avançait Bjorn depuis le début et va tout faire pour venger le meurtre de Christina. Trois personnages, trois perspectives distinctes pour une série polymorphe qui offre, de facto, pour chacune des saisons, un ton différent et une réalisation jamais nerveuse, mais toujours maîtrisée. Un véritable risque quand on sait combien le charisme d'un protagoniste pèse dans la réussite d’une narration. Mais au-delà d’être un thriller astucieux, Face to Face séduit par la tension qu’elle distille. Chaque épisode se concentre sur un face-à-face souvent lesté de rancœur et de comptes à régler avec une personne liée de près ou de loin avec la victime. Et c’est à travers ces échanges que l’on cerne les héros, leurs réactions face au chagrin, au mensonge ou à la trahison. Des échanges toujours très chargés qui sont autant d’indices, autant de morceaux d’un puzzle à assembler pour découvrir la vérité quant à la disparition de Christina. Efficace, ce thriller nordique fait fi des codes traditionnels de la narration du genre, qui reposent souvent sur une action vitaminée, au profit de dialogues minimalistes mais percutants et de regards chargés de haine. Un rythme envoûtant, voire hypnotisant, qui vient entériner des choix scénaristiques particulièrement originaux. [bs_show url="face-to-face-2019"] Les trois saisons de 8 épisodes de Face to Face sont disponibles gratuitement sur arte.tv depuis le 18 octobre.
Sat, 19 Oct 2024 - 1262 - Trois séries françaises au titre court mais à la tension haute à voir sur Canal+ !
Un flic plein d’ambition se retrouve à la tête d’une unité d’élite de la police, une avocate d’affaires au sommet de sa carrière est contrainte de retourner dans la banlieue qui l’a vue naître enfin, une jeune femme chauffeur VTC est plongée malgré elle au cœur d’un trafic de drogue : voici les trois héros de cette reco du week-end dédiée aux séries françaises sous haute tension signées Canal Plus ! B.R.I, jeunes flics et guerre des gangs La BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention) de Versailles est une unité d’élite spécialisée dans le grand banditisme réunissant les meilleurs policiers de la région parisienne. Des caractères forts pour au service d’un professionnalisme évident. Mais quand Saïd (Sofian Khammes) arrive pour prendre le relais de Patrick, le chef bien-aimé de cette brigade bien huilée, il se heurte à une hostilité flagrante de la part d’une équipe qui voit d’un mauvais œil les nouvelles méthodes de leur supérieur. Et malgré les injonctions de la commissaire Ferracci (Emmanuelle Devos) de « faire comme Patrick » et de gagner le respect de son équipe, Saïd ne semble pas pouvoir échapper à la comparaison. Mais il n’a guère le temps de s’apitoyer sur son sort, une guerre des gangs est sur le point d’éclater et il doit tout faire pour la contenir ! Jérémie Guez, le créateur, scénariste et réalisateur aux commandes de B.R.I (la série) avait confié au micro de BetaSeries ses ambitions de redynamiser le genre en ne mettant en scène que de jeunes acteurs, comme Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella, Waël Sersoub. Un pari qu’il a remporté haut la main, puisque Canal+, satisfait de l’accueil qu’ont reçu les huit opus de la première saison, tous disponibles sur MyCanal, a passé commande pour une nouvelle salve d’épisodes. https://www.youtube.com/watch?v=Rft8vu6imVk [bs_show url="bri"] 66-5, une jeune avocate de retour dans sa banlieue natale « Ici, c’est pas Paris, c’est la jungle » assène un des personnages à Roxane Bauer (Alice Isaaz) avocate et héroïne de la série 66-5. « La jungle » c’est Bobigny, une ville que la jeune femme a rapidement fuie pour rejoindre un cabinet parisien prestigieux. Mais lorsque son mari (Éric Pucheu), avocat lui aussi, se retrouve accusé de viol, sa vie vole en éclats. Forcée de quitter son univers confortable, Roxane retourne dans la cité de son enfance et décide de se reconvertir en avocate pénaliste. Elle va y croiser son premier amour, Bilal, interprété par Raphaël Acloque, qui se retrouve mêlé à des affaires plutôt louches. Très vite, l’existence sur laquelle elle pensait avoir tiré un trait va la rattraper et la jeune femme n’a d’autres choix que de s’adapter à ces nouvelles règles du jeu. Le titre de la série 66-5 fait référence à l'article 66 alinéa 5 de la loi sur la profession d'avocat, qui garantit le secret professionnel. Un secret qui sera mis à rude épreuve tout au long de cette série créée par Anne Landois, scénariste historique d’Engrenages que BetaSeries avait rencontré au festival de la fiction de La Rochelle 2023. Les huit premiers épisodes, à retrouver sur MyCanal, avaient suscité l’engouement de la presse et du public et une deuxième saison serait en préparation. https://www.youtube.com/watch?v=43CnA1vNFR8 VTC, une course contre la montre VTC est un thriller haletant dont les 5 épisodes se déroulent au cours d’une seule nuit. L'intrigue tourne autour de Nora (Golshifteh Farahani) une jeune femme qui exerce le métier de chauffeur VTC. Accro aux amphétamines pour tenir un rythme assommant, elle vit dans sa voiture et lutte pour récupérer la garde de sa fille. Tout bascule lorsque son frère, chauffeur lui aussi, lui demande de prendre une course urgente à sa place. La jeune femme est loin de se douter qu’elle vient de s'embarquer dans…
Fri, 18 Oct 2024 - 1261 - Une amie dévouée sur Max : Laure Calamy en fausse victime de l’attentat du Bataclan
Le 13 novembre 2015, Paris connaît une succession d’attentats qui a marqué profondément l’Histoire française. Rapidement après le drame, naît une chaîne incroyable de solidarité pour venir en aide aux victimes qui ont survécu ainsi qu’aux proches des disparus. Christelle Blandin est une quadra un peu perdue, sans emploi, qui vit toujours chez sa mère en banlieue parisienne. Fan des Eagles of Death Metal, elle a participé à chacun de leur concert, sauf celui qui a eu lieu au Bataclan, le soir du 13 novembre. Ce qui ne l’arrange guère puisqu’elle aurait eu là l’opportunité parfaite de s’attirer une attention qui lui manque cruellement. Qu’à cela ne tienne ! Elle va se faire passer pour la proche d’un des blessés plongés dans le coma avant de prétendre elle-même être une des victimes de l’attentat afin d’obtenir de l’argent du fonds d’indemnisation. Une Amie dévouée est une mini-série en quatre épisodes à suivre sur Max. https://www.youtube.com/watch?v=UEvYKk7T1Zo Une Amie dévouée : un thriller profondément dérangeant En 2018, le journaliste Alexandre Kauffman sort La Mythomane du Bataclan, un livre se concentrant sur une certaine Flo Kitty, seule salariée de l’association Life for Paris. Employée idéale, elle se fait le porte-parole du mouvement, serre les mains des élus et organise même le retour des Eagles of Death Metal à Paris. Ce que tout le monde ignore, c’est que la fameuse Flo Kitty est une arnaqueuse récidiviste et qu’elle n’a jamais été touchée de près ou de loin par l’attentat du Bataclan. Une Amie dévouée adapte librement le roman de Kauffman et retrace le parcours de Christelle (la toujours très juste Laure Calamy), le pendant télévisuel de Flo Kitty, qui commence le soir des attentats. En quelques images seulement, Just Philippot, le réalisateur, nous donne la mesure d’un personnage qui semble bloqué dans sa chambre d’adolescente, au sens propre comme figuré. Pour autant, loin d’être naïve, elle sait faire preuve de subterfuges malicieux pour partir d’un bar sans payer ou affirmer sans ciller qu’elle est une psychologue-clinicienne à l’écoute des victimes pour ne pas payer son taxi. Christelle a des limites morales et légales plutôt lâches et un mensonge toujours très crédible à dégainer. Un personnage qui va très rapidement déranger par son ambivalence, son incapacité à dire la vérité et, surtout, son aplomb absolument prodigieux. Et si Laure Calamy parvient à insuffler de la nuance à cette héroïne particulièrement détestable – le besoin de se sentir utile pour exister aux yeux d’une société qui l’ignore – on ressent tout au long des quatre épisodes d’Une Amie dévouée l’envie irrépressible de crier aux autres personnages de se méfier de Chris. Mais comment mettre en doute la bonne volonté d’une personne ? Sa disponibilité ? Son écoute ? Au lendemain des attentats, on voit Chris véritablement affligée par les événements et c’est lorsqu’elle se propose d’être une épaule pour les victimes qu’elle va réellement se sentir « utile » comme elle l’assène à sa mère (Anne Benoît) lorsque cette dernière, excédée par les manigances passées et présentes de sa fille, la met dehors. [bs_show url="une-amie-devouee"] Depuis le 11 octobre sur Max, vous retrouvez les quatre épisodes d’Une Amie dévouée, tous les vendredis, à raison d’un chapitre par semaine.
Thu, 17 Oct 2024 - 1260 - ConcordIA sur france.tv : Le secret derrière le paradis artificiel
Bienvenue à ConcordIA, une ville dans laquelle il fait beau vivre ! Ultra-sécurisée, elle ne nécessite pas de police, ouverte et tolérante, tout le monde peut y vivre dans le respect de ses propres croyances. Le secret ? Elle est gérée par une intelligence artificielle qui surveille, filme et enregistre les moindres faits et gestes de ses habitants. Les données sont ensuite précieusement conservées et doivent faire l’objet d’une autorisation pour être visionnées. Un mode de vie idéal et attractif qui est sur le point de s’étendre à d’autres villes. Mais lorsque Oliver Miller, un développeur travaillant côté coulisses, est retrouvé assassiné, ce système d’apparence si parfaite va révéler de nombreuses failles et mettre à mal l’existence même de ce concept futuriste. ConcordIA est une fiction entre thriller et série d’anticipation, à voir gratuitement sur france.tv. https://www.dailymotion.com/video/x8z4diu ConcordIA : quand le mal vient de l’intérieur C’est un fait : l’intelligence artificielle prend de plus en plus d’importance dans notre quotidien, aussi, imaginer que dans quelques années, une ville entière puisse être gérée entièrement par une IA n’est pas une idée si incongrue. Une IA qui serait capable de reconnaître les signes précurseurs d’un crime afin de prévenir au lieu de punir. Le cinéma s’est déjà penché sur la question, ConcordIA, mini-série de 6 épisodes, aborde également le sujet de manière tout aussi frontale. Une dystopie – mais en est-elle vraiment une finalement ? – qui voit son système parfaitement huilé, entaché par le meurtre d’un des leurs. Peur ou trop-plein de confiance dans un concept supposément infaillible, les fondateurs de ConcordIA, dont Juliane Bohm Eriksen (Christiane Paul, Ingeborg dans Parlement), peinent à comprendre les origines de ce crime et vont voir tout leur socle de croyances s’effondrer lorsqu’ils réalisent que la menace – humaine – vient de l’intérieur. En effet, si la vie à ConcordIA semble parfaite, le monde « normal » qui l’entoure est resté à l’identique, avec tout ce que cela entraîne de curiosités ou de questionnement idéologique. Un questionnement, qui se positionne au cœur même de la mini-série, à travers les Sans Visage, un groupe d’extrémistes qui considèrent le projet – consistant tout de même à filmer et à enregistrer des êtres humains même dans leurs moments les plus intimes– comme une « stasi 2.0 ». Mais sous couvert d’une finalité honorable, peut-on employer des moyens douteux ? ConcordIA, et tous ses habitants qui y immigrent volontairement, semblent penser que oui. Mais au fur et à mesure que l’enquête sur le meurtre d’Oliver (Louis Landau) avance, l’IA va montrer ses failles : tout aussi intelligente soit-elle, elle ne peut lutter contre la malice humaine. Au-delà de toutes ces problématiques idéologiques, ConcordIA propose également une intrigue globale très solide, avec des histoires à tiroirs qui semblent lointaines les unes des autres et qui, petit à petit, vont se préciser. Des secrets qui vont complètement bousculer la narration à laquelle tout le monde a adhéré et sur lesquels repose le succès de cette ville artificiellement intelligente. Les personnages joués par Ruth Bradley et Nanna Blondell sont notamment le porte-drapeau de cette bascule psychologique alors que des noms français comme Hugo Becker, Joséphine Jobert ou Alba Gaïa Bellugi jouent des pions dans un jeu d’échecs qui les dépassent. [bs_show url="concordia"] Les 6 épisodes de ConcordIA sont disponibles sans abonnement sur la plateforme france.tv.
Wed, 16 Oct 2024 - 1259 - Time - Prisonnières : portraits de femmes
Si la première saison de la fiction britannique Time se concentrait sur l’arrivée en prison de Mark, un professeur, obligé rapidement de s’adapter aux règles violentes et injustes de l’univers carcéral, la suite de cette série d’anthologie nous fait découvrir le quotidien de trois Prisonnières, fraîchement débarquées à la prison pour femmes de Carlingford. Orla est une mère de famille célibataire, prête à tout, même avoir recours à des procédés illégaux, pour offrir à ses enfants le confort minimum pour vivre. Kelsey est une jeune addict enceinte bien peu décidée à arrêter sa consommation de drogue, qui appréhende sa grossesse comme l’unique moyen d’obtenir une remise de peine. Enfin, Abi cache sous ses airs tranquilles un crime très lourd. Trois femmes, trois destins stoppés en plein vol, qui vont chacune trouver chez les deux autres, le refuge nécessaire pour survivre à leur incarcération. https://www.youtube.com/watch?v=dQCLLwkfGWo Orla, Kelsey et Abi : des criminelles tout en nuances Pendant bien plus sombre d’Orange is The New Black, la saison 2 de Time, Prisonnières, présente néanmoins un point commun avec la série de Netflix : elle aussi met en scène des personnages éclectiques qui ne se seraient sans doute jamais croisés dans la vie réelle. Jodie Whittaker (Treizième version du Dr Who) incarne une mère essayent de se débattre tant bien que mal avec une vie qui ne lui a jamais fait de cadeaux. Ne pouvant compter que sur elle-même, elle enchaîne les fraudes pour offrir à ses enfants le minimum vital. Et si d’aucuns argumenteraient – et à juste titre – que la loi est la loi, on ne peut s’empêcher de compatir avec cette guerrière du quotidien. Kelsey, elle, est une jeune femme qui se bat contre des démons bien trop puissants pour qu’elle puisse se sortir seule de sa maladie. Un personnage qui pourrait aisément être détestable, sauvé par l’apparence enfantine de Bella Ramsey (Game of Thrones, The Last of Us) et le désespoir palpable d’une addict qui ne voit, dans l’enfermement, qu’un sevrage forcé auquel elle n’est pas prête. Mais c’est sans doute Abi (excellente Tamara Lawrance) qui reflète le plus cette volonté de Time – Prisonnières de repousser un manichéisme qui aurait été trop facile. Surnommée la « tueuse d’enfants », cette criminelle d’apparence impassible va faire preuve d'une bienveillance inattendue en prenant sous son aile ses deux compagnes de cellule, pleinement consciente qu’elle seule peut les protéger des sévices qu’elles pourraient subir des autres détenues. Des sévices par ailleurs, nullement édulcorés. Si Orla, Kelsey et Abi sont dessinées avec de nombre de nuances, la tension qui règne dans la prison et la violence latente sont présentées avec un réalisme qui ne s’estompe jamais. Une brutalité ambiante qui vient contrecarrer la sérénité éphémère qui règne dans la cellule des trois femmes. Un havre de paix instable, mais suffisamment protecteur pour que les trois femmes puissent trouver un semblant de lumière dans un environnement particulièrement obscur. [bs_show url="time-2021"] Les quatre épisodes de 52 minutes de Time - Prisonnières sont à retrouver tous les jeudis à 21h, depuis le 10 octobre, à raison de deux chapitres par soirée.
Sat, 12 Oct 2024 - 1258 - Slow Horses est à l’honneur dans Un épisode et j’arrête
Être un agent pour le célèbre MI-5 n’est pas toujours très reluisant ! La preuve avec Slow Horses, une série à voir sur Apple TV+, qui dépeint le quotidien à la fois pathétique et loufoque d’espions mis au placard dans un service surnommé justement Slow Horses ! Jack Lowden interprète River Cartwright, la nouvelle recrue de ce purgatoire professionnel, qui va devoir répondre aux ordres de Jackson Lamb (joué par le grand Gary Oldman), un espion grognon à la répartie cinglante. Une série, à l’écriture soignée et à l’humour toujours bien distillé, qui profite d’un casting de haut vol, avec également Kristin Scott Thomas, parfaite en boss excédée bien obligée de reconnaître les talents de Jackson Lamb.
Slow Horsesa attaqué sa 4e saison le 4 septembre dernier et c’est toute l’équipe de l’ACS qui vous conseille de vous jeter sur cette série injustement méconnue !
Mon, 14 Oct 2024 - 1257 - Horreur ou comédie, faites votre choix avec ces trois animés !
Un adolescent, plutôt beau garçon, qui change de sexe au contact de l’eau froide, une lycéenne qui tente de comprendre pourquoi les habitants de la ville côtière où elle habite deviennent obsédés par des spirales ou encore deux amis qui vont découvrir toute une réalité paranormale : voici le programme de cette reco du week-end qui va vous plonger dans les aventures tour à tour loufoques et angoissantes de ces ados de séries animées. Bienvenue dans le quotidien des héros de Ranma ½, d’Uzumaki et de DanDaDan ! Ranma 1/2 – Netflix Ranma 1/2, l’animé culte des années 90 diffusé à l’époque pendant le Club Dorothée, est de retour sur les petits écrans ! Depuis le 5 octobre, Netflix diffuse un remake des aventures de Ranma Saotome, que l'on avait intégré aux séries du mois d'octobre à ne pas rater. Destiné à épouser Akane, l’adolescent a tout pour réussir. Mais Ranma cache un secret particulièrement encombrant : au contact de l’eau froide, il se transforme en fille ! Ce qui va engendrer de nombreux quiproquos, d’autant que son père se transforme, lui, en panda ! Un animé loufoque qui n’a cessé d’acquérir de la popularité depuis. Et s’il est toujours compliqué d’honorer l’esprit original dans la conception d’un remake, cette nouvelle version de Ranma ½ est parvenue à maintenir intact l’esprit loufoque de la série de référence, tout en y insufflant une touche de modernité – notamment dans les scènes d’arts martiaux avec Ranma et Akane – particulièrement bienvenue ! Cette déclinaison de l’animé, signé à l’époque de Rumiko Takahashi, est diffusée sur la plateforme de streaming, tous les samedis, au rythme d’un épisode par semaine. https://www.youtube.com/watch?v=iPpKCIqq7X4 [bs_show url="ranma-2024"] Uzumaki – Max Uzumaki, l'adaptation télé de l'opus magnum de Junji Ito, est disponible sur Max ! Et si le titre de l’animé se traduit par le mot Spirale, c'est que la forme entêtant et inquiétante apparaît un peu partout : dans la nature, les objets du quotidien, et même dans les corps des habitants de Kurouzu qui semblent petit à petit pousser à la folie. Kirie Goshima, une jeune lycéenne, est témoin de ces événements étranges qui bouleversent sa ville et va se pencher sur la signification de ces spirales. Uzumaki était fortement attendu par les fans du manga original avec un premier épisode qui a plutôt remporté l’adhésion, Le second opus, en revanche, a quelque peu décontenancé le public qui n’a pu s’empêcher de remarquer la baisse de qualité de l’animation. Néanmoins, l’ambiance angoissante dépeinte dans l’œuvre originale est bien présente et ne manque de nous happer dans les méandres d’esprits torturés. Uzumaki est une série animée en 4 épisodes, à découvrir depuis le 29 septembre à raison d’un chapitre hebdomadaire. https://www.youtube.com/watch?v=Txf-8a7sRD4 [bs_show url="uzumaki"] DanDaDan – CrunchyRoll DanDaDan est une série animée mettant en scène deux lycéens aux croyances opposées : Momo, une jeune fille qui croit aux fantômes, et Ken, un garçon passionné par les extraterrestres. Pour apporter la preuve de ce qu’ils avancent, ils décident de se lancer le défi de se rendre dans un hôpital supposément habité par des créatures de l'espace, pour Momo, et pour Ken, dans un tunnel hanté. Mais ce pari, en apparence inoffensif, va prendre une tournure inattendue lorsque chacun découvre que les croyances de l’autre sont en réalité complètement fondées ! Ils réalisent alors que le monde tel qu'ils pensaient le connaître est bien plus complexe qu'ils ne l'imaginaient et qu’ils devront désormais composer avec des fantômes, des extraterrestres et autres créatures étranges. Série animée à découvrir sur CrunchyRoll (mais aussi , DanDaDan réussit à flirter aussi bien avec l’horreur que la comédie pour proposer des…
Fri, 11 Oct 2024 - 1256 - Loups Garous sur Canal+ : Panayotis Pascot et Fary transposent le célèbre jeu sur petit écran
Les Loups-Garous de Thiercelieux est un jeu malin qui a sans doute brisé quelques amitiés ou remis en question de nombreux choix de vie. Une activité ludique — d’origine française — qui a gagné une popularité incroyable à travers le monde et qui, pour la première fois, fait l’objet d’une transposition en format télévisé. Ainsi, Panayotis Pascot et Fary ont voulu organiser une partie IRL où 13 candidats, spécialistes de la dissimulation, s’affrontent afin d’avancer dans le jeu sans se faire éliminer, s’ils sont villageois, ou en se faisant le plus discret possible, si leur rôle est celui de loup-garou. À la clé de ce programme original signé Canal+ : un butin de 100 000 € pour l’équipe gagnante. https://www.youtube.com/watch?v=hKOLBapT8b8 Dix villageois, trois loups-garous pour une partie grandeur nature Créé et imaginé par Fary et Panayotis Pascot, qui se retrouvent après avoir joué dans la série Enterrement de vie de garçon, également sur Canal+, Loups Garous réussit le pari compliqué de transposer un jeu plutôt statique en une émission télé dynamique et attrayante. Pour accomplir cette mission quasi impossible, le duo a eu recours à quelques ressorts particulièrement efficaces : une narration humoristique et entraînante menée par Mister V, des mini-sketchs savamment distillés le long des épisodes mettant en scène les deux co-créateurs ou encore la disposition en cercle des chalets des 13 candidats, leur permettant de surveiller et d’être épiés dans le même temps. Des candidats choisis lors d’auditions, qui ressemblent étrangement à des interrogatoires de police, menées par les deux têtes pensantes du concept qui ont voulu rassembler une galerie assez impressionnante de joueurs. Ainsi, on retrouve Charlie, le mentaliste, Olivier ancien espion appartenant au – vrai – bureau des légendes, Suzy qui est actrice, Dylan, avocat pénaliste, Nesrine la journaliste d’investigation, Pierre, champion du monde de plongée, Clara qui est gameuse, Stéphane un professeur de théâtre et d’improvisation, Guillaume le mnémoniste, Edwin, un expert du jeu des Loups-Garous de Thiercelieux (l’original), Élodie, une sémiologue, Aurélie, mathématicienne et, enfin, Alexane une joueuse pro de poker. Tous présentent des talents de stratégie ou de dissimulation qui en font des candidats redoutables, quel que soit leur rôle. Des rôles assignés, par ailleurs, dès le premier épisode, mais que le public, à l’instar des candidats, ne connaît pas nécessairement. Ainsi, tout au long de cette partie grandeur nature de Loups Garous, chacun cherche des indices dans l’attitude des autres, prend des notes, se confie à qui il pense être son allié. Les trois prédateurs essaient de déplacer les soupçons, les dix potentielles proies tentent de ne pas se faire duper. Une nuit sur deux, le village de Thiercelieux se réunit et vote pour écarter un loup-garou. La nuit suivante, l’équipe des lycanthropes se retrouve et élimine un villageois. Et ainsi de suite pendant les huit épisodes de cette création originale signée Canal+. Une adaptation prenante qui saura séduire les fans du jeu dont l’esprit est resté intact grâce aux efforts de Panayotis Pascot et Fary pour dépeindre la tension entre villageois et loups-garous. [bs_show url="les-loups-garous-de-thiercelieux"] Loups Garous, la meilleure partie de tous les temps se décline en 8 épisodes de 40 minutes diffusés, à raison de deux chapitres, tous les vendredis à partir du 11 octobre. Les deux premiers épisodes seront proposés gratuitement sur myCANAL dès le vendredi 11 octobre à 00H01 alors que le chapitre d’introduction sera lui diffusé en clair le 11 octobre également à 21h sur Canal+.
Thu, 10 Oct 2024 - 1255 - The Good Fight : Diane Lockhart à l’honneur dans le spin-off de The Good Wife
Un an après le final de The Good Wife, Diane Lockhart réalise que toutes ses économies sont parties en fumée à la suite d’une fraude financière élaborée par un ami de longue date. De peur que son amitié avec un criminel ne nuise à la réputation du cabinet Lockhart & Lee, elle est poussée vers la sortie dès le premier épisode de The Good Fight. On la voit dès lors rejoindre Luca Quinn chez Reddick, Boseman & Kolstad, des avocats spécialisés dans les cas de violences policières. https://www.youtube.com/watch?v=38hG2Xu43iQ The Good Fight : une série dérivée qui a réussi à avoir sa propre identité Si The Good Wife avait quelque peu perdu de sa superbe lors de ses deux dernières saisons, elle reste globalement une série d’excellente facture qui a permis notamment de mettre en lumière le style des époux Robert et Michelle King. Un mélange subtil de drame intense et de situations incongrues saupoudré de dialogues cuisinés aux petits oignons qui fait mouche à chaque fois. Une recette gagnante que l’on a retrouvée par la suite dans Evil (dont la quatrième et dernière saison vient de se terminer) et The Good Fight donc, série dérivée des aventures d’Alicia Florrick, diffusée entre 2017 et 2022. Mené par une Christine Baranski en grande forme, ce spin-off, intégré au catalogue de M6+, réussit là où bon nombre ont échoué : à exister par lui-même, sans renier ses origines. Ainsi, on retrouve des personnages qui ont, comme Diane Lockhart, fait la traversée entre les deux mondes : Luca Quinn (Cush Jumbo), Marisa Gold (l’excellente Sarah Steele), Julius Cain (Michael Boatman), Elsbeth Tascioni (Carrie Preston, désormais à la tête de son propre spin-off, Elsbeth, également créé par les King) ou encore le caillou le plus confortablement installé dans la chaussure de Diane : David Lee (Zach Grenier). Rien n’a été changé quant à leurs caractéristiques originelles, mais chacun trouve une place unique dans l’univers de The Good Fight. Et si le spin-off est parvenu à se forger une identité propre, c’est qu’il a insufflé dans ses intrigues des nouveaux reliefs scénaristiques : raciaux tout d’abord. Le cabinet Reddick, Boseman & Kolstad est spécialisé dans les cas de violences policières et, de manière plus générale, se concentre sur les préjudices liés à la couleur de la peau. Familiaux aussi, avec une plongée dans la vie maritale de Diane et de Kurt (Gary Cole), entre son profond amour pour lui et leurs divergences profondes, ou encore l’arrivée de Liz Reddick (Audra McDonald) ex-femme d’Adrian Boseman (Delroy Lindo) qui atterrit au cabinet suite au décès de son père, l’un des membres fondateurs. Un pedigree qui va causer une dissonance assourdissante entre le poids qu’elle pensait avoir et la réalité des faits. Politiques enfin (et surtout !) avec notamment un épisode particulièrement malin qui nous dépeint une réalité alternative dans laquelle Hillary Clinton a été élue présidente des États-Unis. Une série intelligente qui entérine le talent des King grâce à des personnages marquants et marqués, des affaires prenantes et une intégration constante de l’actualité. [bs_show url="the-good-fight"] L’intégrale des six saisons de The Good Fight, soit 60 épisodes, est à retrouver sur M6+. Et si vous ne voulez rien perdre des aventures de Diane Lockhart, ajoute la série sur ton profil Betaseries directement sur le site, ou en téléchargeant les applications disponibles sur iOS et Android.
Wed, 09 Oct 2024 - 1254 - Hotel Cocaine, drogue et 70s à Miami
Non, ce n’est pas Magnum, mais la série Hotel Cocaine qui se déroule à Miami dans les années 1970, au cœur du célèbre Mutiny Hotel, un lieu légendaire où se mêlaient trafiquants de drogue, célébrités, et agents de la DEA. Créée par Chris Brancato(Narcos), la série met en scène Roman Compte (joué par Danny Pino), un réfugié cubain et ancien combattant de la Baie des Cochons, qui gère le Mutiny tout en essayant de maintenir un fragile équilibre entre sa famille et les forces de l'ordre. Il est contraint par l'agent de la DEA, Zulio (Michael Chiklis), de trahir son frère Nestor Cabal (Yul Vasquez), l'un des trafiquants de drogue les plus notoires de la ville. La série arrive sur Ciné+ OCS dès le 1er octobre au rythme de deux épisodes par semaine et sera donc disponible sur myCanal.
Présentée en avant-première à Séries Mania, Danny Pinto et Michael Chiklis étaient présents pour parler de la série. Ces visages familiers qui ont rythmé le paysage télévisuel américain incarnent le duo phare : Roman Compte, un ancien combattant cubain de la Baie des Cochons qui est devenu le manager du célèbre Mutiny Hotel et l’agent Julio de la DEA aux méthodes douteuses. Au cœur du Mutiny, cet hôtel emblématique recréé pour la série, fréquenté par des célébrités, des trafiquants de drogue, et des criminels de haut vol, l’ambiance est électrique. Roman se trouve alors pris dans un dilemme moral : soit il aide la DEA à faire tomber son frère, soit il risque d’être poursuivi pour complicité, ce qui pourrait l’éloigner de sa fille bien-aimée. La série explore la tension croissante dans la vie de Roman à mesure qu’il plonge plus profondément dans le monde du crime organisé, tout en essayant de maintenir un semblant de normalité dans sa vie personnelle.
Vous pouvez écouter en version originale l’interview des deux acteurs.
[bs_show url="hotel-cocaine"]Vous l'aurez compris, pour tous ceux à qui Narcos manque, branchez-vous sur Ciné+ OCS pour Hotel Cocaine à partir du 1er octobre.
Sun, 06 Oct 2024 - 1253 - Trois séries musclées : quand les gros bras passent sur le petit écran
Ils ont été Rocky Balboa, Terminator ou Lyon Gaultier. Et s’ils ont fait carrière au cinéma grâce à leurs muscles, ils ont trouvé, avec des séries comme Tulsa King, Fubar et Jean-Claude Van Johnson, des rôles leur permettant de montrer également leur facette comique. « Ils », ce sont Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger et Jean-Claude Van Damme et ce sont les héros aux gros bras de notre reco du week-end. Tulsa King - Paramount+ Fraîchement sorti de prison après 25 ans d'incarcération, l’ancien chef de la mafia new-yorkaise, Dwight Manfredi (Sylvester Stallone), dit « Le Général » est obligé de s’exiler à Tulsa afin de reconstruire un nouvel empire criminel. Une entreprise qui s’avère bien moins facile que prévue : pendant ces deux décennies passées derrière les barreaux, le monde a bien évolué et Dwight, considéré comme un « ancien » doit désormais aller chercher le respect qui lui était jadis conféré d’emblée. Surveillé de près par le FBI et la police locale, il va devoir faire preuve de délicatesse pour retrouver son statut de baron de la drogue tout en essayant de recruter une équipe qui ne s’est jamais réellement frotté à la criminalité. Créée par Taylor Sheridan (Yellowstone) Tulsa King est une série oscillant entre humour noir et violence brute, portée par un Sylvester Stallone en grande forme. Après une première saison qui avait été saluée aussi bien par la critique que le public, Tulsa King est revenu avec huit nouveaux épisodes à voir tous les dimanches sur Paramount+ jusqu’au 8 janvier 2025. https://www.youtube.com/watch?v=XzPZD3oclfU [bs_show url="kansas-city-2022"] Fubar - Netflix Luke Brenner est un brillant agent de la CIA qui a enfin décidé de prendre sa retraite. Son programme ? Passer du temps avec sa famille qu’il a trop négligée et reconquérir sa femme qui l’a quitté il y a 15 ans. Mais ses projets sont bousculés lorsqu’il est appelé pour une nouvelle mission particulièrement délicate. Une mission qui va se révéler être une grande surprise pour le héros puisqu’il va tomber nez à nez avec sa fille, elle aussi agent de la CIA. Après le choc initial, le duo décide de travailler ensemble, mais leur collaboration professionnelle va rapidement se transformer en règlement de compte familial. Avec Fubar, Arnold Schwarzenegger renoue avec l’humour, sur le petit écran cette fois, et fait montre d’une aise étonnante dans ce registre. À ses côtés, sa fille jouée par Monica Barbaro lui tient la dragée haute côté humour, en jouant un personnage multi-facette, tiraillé entre la nécessité d’accomplir une mission importante et le besoin d’explications d’une fille à son père. À sa sortie en mai 2023 sur Netflix, la série avait provoqué un véritable raz de marée. Et si aucune date n’a encore été confirmée pour découvrir les nouveaux épisodes, on sait que Carrie-Anne Moss (Trinity dans Matrix) rejoint le casting de la fiction. https://www.youtube.com/watch?v=aYedxZ6rZHo [bs_show url="fubar"] Jean-Claude Van Johnson - Prime Video Et si vous découvriez que Jean-Claude Van Damme n’était pas réellement une star de cinéma ? Qu’il était en réalité un agent secret se faisant passer pour un acteur mondialement connu afin de profiter des tournages pour mener à bien ses missions ? Si on vous disait que son vrai nom était Jean-Claude Van Johnson et qu’après des années d’inactivité, il avait décidé de reprendre du service ? Voilà le postulat étrange – mais qui sied parfaitement à Jean-Claude Van Damme – de la série du même nom. Si l’acteur belge n’est pas étranger à l’auto-dérision, il trouve dans cette fiction un rôle lui permettant de mêler des scènes d’action, dans lesquelles il excelle, à des situations de pure comédie. Sortie en 2016 sur Prime Video, Jean-Claude Van Johnson, la série, n’est pas al…
Fri, 04 Oct 2024 - 1252 - Rematch, Tom Austen et Sarah Bolger reviennent sur la série
On vous en avait déjà parlé en mars lors du festival Séries Mania où Rematch était présentée en avant-première, la série internationale débarque enfin sur arte.tv. Rematch, c’est une histoire de parties d’échecs. Mais pas n’importe quelles parties, mais de celles jouées entre Gary Kasparov, le grand maître d’échecs russe considéré comme le meilleur joueur du monde, et la machine d’IBM Deep Blue. Ce fait divers avait défrayé la chronique dans les années 90 comme un match homme VS machine. On vous laisse découvrir le résultat en regardant la mini-série en six épisodes trépidante d’Arte qui va vous happer.
La première partie avait été remportée par Kasparov et IBM a donc demandé une revanche comme l’indique la bande-annonce. C’est sur cette revanche que va s’attarder la série où le fameux Kasparov est campé par Christian Cooke. Face à lui dans l’équipe d’IBM, on retrouvera Sarah Bolger en Helen Brock, la responsable de la recherche et du développement chez IBM qui a flairé le coup du siècle, ainsi que Orion Lee qui interprète PC le codeur de Deep Blue, et enfin Tom Austen en Paul Nelson qui apprendra l’échec à l’ordinateur. Tous sauf Helen sont de véritables personnes qui ont existé.
Cette production internationale mélangeant des créateurs canadiens avec un producteur français ayant tourné avec des acteurs anglais en Hongrie et au Canada reflète une qualité d’écriture et de réalisation tel un drame prestigieux. Les décors sont léchés et les acteurs jouent sans fausse note.
[bs_show url="rematch"]Après Le jeu de la dame, les échecs n’ont pas dit leur dernier mot, et clairement, une discipline qui ne semble pas être des plus effrénées, réussit à devenir le cœur de séries à suspens. Rematch est à voir sur Arte.tv dès le 2 octobre.
Wed, 02 Oct 2024 - 1251 - Un épisode et j’arrête parle de récompenses séries !
Golden Globes et Emmy Awards aux États-Unis, BAFTA au Royaume-Uni : les récompenses attribuées aux séries existent dans de nombreux pays… sauf en France ! Pourquoi ? L’équipe d’ACS a essayé d’apporter une réponse à cette question épineuse ! Et pourtant, ces récompenses, décernées par les professionnels, permettent d’apporter une reconnaissance critique qui sert de véritable boost pour le titre en question ! Mon Petit Renne, par exemple, a été un succès d’audience incontestable pour Netflix, mais en remportant l’Emmy Awards 2024 de la meilleure mini-série, elle a obtenu un adoubement incontestable de la profession ! Malgré qu'elles semblent moins attendues au fil des années, les sériephiles attendent encore l'intronisation de leurs séries favorites.
Mon, 30 Sep 2024 - 1250 - Derry Girls : l’insouciance de la jeunesse au cœur du conflit nord-irlandais
Avis aux lecteurs de cet article : vous allez retrouver régulièrement le terme « excellente » pour désigner la série Derry Girls, disponible sur Netflix, mais sachez que quel que soit ce nombre, il sera toujours au-dessous de ce que mérite ce petit bijou télévisuel. L’intrigue de cette excellente fiction se déroule dans les années 90, dans une petite ville d’Irlande du Nord nommée Derry, alors que le conflit opposant catholiques et protestants approche de sa conclusion. Ces Derry Girls sont Erin (Saoirse-Monica Jackson), une ado plutôt bonne élève qui voit toutes ses velléités de rébellion tourner à l’échec. Elle est entourée de sa cousine Orla (Louisa Harland), un être éthéré qui ignore le sens du mot « filtre » quand il s’agit d’exprimer ses pensées, de Clare (Nicola Coughlan, avant son explosion internationale dans Bridgerton), studieuse et obéissante, de Michelle (Jamie-Lee O'Donnell), sans doute la plus délurée du groupe et de son cousin James (Dylan Llewellyn). Un garçon souvent défini comme « étrange » principalement parce qu’il est anglais, mais surtout, car il fréquente une école exclusivement de filles. Tout ce petit monde est entouré d’adultes très haut en couleur également entre sœur Michael (Siobhán McSweeney), la principale du lycée catholique à la répartie cinglante, la mère d’Erin très à cheval sur les principes et sa tante (la mère d’Orla) qui prouve combien l’expression « la pomme ne tombe jamais très loin de l’arbre » est vraie. https://www.youtube.com/watch?v=UFmFuXH0IRY Derry Girls : une excellente comédie sur l’Irlande du Nord qui n’oublie pas l’Histoire Créée et écrite par Lisa McGee qui s’est inspirée de sa propre vie, Derry Girls est une véritable pierre précieuse sérielle : magnifique à regarder, difficile à trouver. Pour ce qui est de ce dernier paramètre : il suffit d’allumer Netflix pour découvrir cette fiction qui nous plonge, dès la première scène, dans la ville de Derry. Ainsi, sur le rythme de Dream de The Cranberries en fond musical, Erin nous embarque dans son quotidien chaotique et déjanté d’adolescente de 16 ans à travers une narration déroulée avec un accent irlandais prononcé. Le ton est immédiatement donné : nous sommes bien en Irlande du Nord et le rire est offert, quasiment à chaque scène. Un véritable tour de force quand on sait que la série intègre le conflit Nord-irlandais à toutes ses intrigues. Et si la violence inhérente à cette guerre n’est jamais occultée, elle est constamment opposée à la joie et à l’innocence qui émanent de la vie du groupe d’adolescents. Une opposition toujours très émouvante, symbolisée parfaitement dans la dernière scène de la première saison. Côté humour, l’excellente Derry Girls met en scène des situations toutes plus cocasses les unes que les autres avec notamment Mary (Tara Lynne O'Neill), la mère d’Erin qui préfère mettre en scène les ados comme les victimes d’un cambrioleur pyromane plutôt que d’avouer qu’ils ont mis le feu – involontairement - à la chambre d’une voisine. Ou le groupe qui essaie de se débarrasser de scones « particuliers » qui finissent par boucher les toilettes, le tout en étant à des funérailles. Derry Girls est drôle. De ce comique cocasse qui caractérise les habitants de petites villes qui se connaissent tous et rentrent les uns chez les autres sans frapper. De ce comique de résilience de personnes parfaitement conscientes de l’environnement belliqueux dans lequel ils évoluent, mais qui choisissent d’en rire pour ne pas en pleurer. Une série maîtrisée, parfaitement interprétée – mention spéciale pour Siobhán McSweeney qui joue une sœur Michael sarcastique et moderne et Nicola Coughlan qui incarne une Clare hystérique – et qui n’accuse aucune baisse de régime, aucune facilité scénaristique. [bs_show url="derry-girls…
Wed, 25 Sep 2024 - 1249 - La Maison sur Apple TV+ : une haute couture faite de coups bas
Dans la nouvelle série très à la mode d’Apple TV+, la Maison Ledu est dépeinte comme une institution parisienne « au même titre que la tour Eiffel ». Emmenée par Vincent, un couturier mondialement connu, et Perle, son mannequin fétiche depuis plus de 25 ans, l’entreprise bascule dans le scandale suite à une vidéo virale dans laquelle Vincent tient des propos racistes. Quelques secondes, dix-sept exactement, qui mettent en péril l’histoire et le futur de la marque qui devient alors l’objet d’une lutte familiale acharnée où la jalousie et les ambitions individuelles vont entraver la nécessité de renouvellement dont aurait besoin la Maison pour survivre. https://www.youtube.com/watch?v=RnJ_HEM1CB4 Une histoire familiale cousue de fil noir Côté pile : faste, beauté et luxe. Côté face : trahison, revanche et une volonté de conserver les traditions coûte que coûte dans un environnement en profonde mutation. La Maison, série d’Apple TV+ dont les deux premiers épisodes ont été dévoilés le 20 septembre, oscille entre ces deux perspectives. Un premier versant met en scène Vincent (Lambert Wilson) LE visage de la marque Ledu qui a su protéger et faire grandir l’héritage familial, épaulé par Perle Foster (Amira Casar), son égérie de toujours. Un second dépeint son frère Victor, joué par Pierre Deladonchamps, prêt à vendre ses parts de l'entreprise pour éviter le naufrage, et son neveu Robinson (Antoine Reinartz) qui rêve de renverser son oncle afin de reprendre les rênes de l’entreprise. Entre les deux : un nid de guêpes inextricable où s’affronte une vision classique de la haute couture, alimentée par un Vincent profondément mégalomane qui n’envisage absolument pas de laisser sa position, et par ricochet sa gloire, et une modernité inéluctable, représentée notamment par Paloma Castel (Zita Hanrot), qui pourrait sauver la Maison Ledu. Dans la veine – bien moindre – de Succession, la série française montre combien le fait d’avoir grandi dans une même sphère familiale, avec tout ce que cela entraîne de frustrations et d’injustice, peut donner naissance à la haine viscérale d’un proche. Un amour/haine qui trouve un écho également, à travers le personnage de Diane Rovel (incarnée par une Carole Bouquet impeccable de froideur) figure de proue d’une dynastie, elle aussi, liée au luxe, contemporaine de la Maison Ledu. Ainsi, lors d’une discussion avec Victor, elle avoue sans détour la rancœur toujours très actuelle qu’elle éprouve pour une famille qui l’a « toujours prise de haut ». Au-delà de ce portrait d’une famille à couteaux tirés, La Maison se fait le porte-drapeau de nouvelles tendances qui ont longtemps été ignorées par un secteur fortement ancré dans un immobilisme, voir un traditionalisme, rassurant : puissance des réseaux sociaux, écologie, fin des entre-soi et ouverture à des talents de plus en plus précoces. Une série, à l’esthétique soignée, au goût raffiné qui fait honneur à la représentation de la mode française dans l’esprit collectif. Et pour entériner la volonté de respecter cette image d’Épinal, la fiction a fait appel à quelques guest de renom comme Olivier Rousteing, Mademoiselle Agnès ou encore Eva Herzigova. [bs_show url="la-maison"] La Maison se décline en 10 épisodes, dévoilés tous les vendredis de manière hebdomadaire jusqu’au 15 novembre sur Apple TV+.
Sun, 22 Sep 2024 - 1248 - Enjoy ! : une critique de l’ubérisation de la société qui fait mouche
Six épisodes de 40 minutes qui dressent avec un réalisme effrayant les dérives sociétales liées à certains services, certaines habitudes qui font désormais partie de notre quotidien, voici les prémices d’Enjoy ! une série à voir sur france.tv. Abel travaille pour une application de livraison de repas à domicile. Aucun facteur humain, mais un algorithme qui suit ses courses effectuées à vélo, lui offre des bonus financiers quand il travaille plus et le pénalise quand il prend trop de temps, même quand il se fait renverser par une voiture. Igor Capelli est un avocat au verbe haut qui abhorre l’ubérisation de la société et souhaite pallier la précarité des livreurs comme Abel en apparaissant dans une émission d’infos en continu qui contrôle en temps réel son audience et redirige les sujets quand ils sont peu populaires. Yasmine est stagiaire pour ce programme et n’hésite pas à jouer des coudes, quitte à défier les codes de la déontologie journalistique, afin d’obtenir le CDI promis par son chef. Son objectif ? « Changer les choses de l’intérieur ». Une galerie de personnages qui se bat pour lutter contre un système tentaculaire et vicieux, mais ô combien efficace. https://www.youtube.com/watch?v=s1uf_UgJBnU Enjoy ! ou la critique acerbe du fonctionnement des plateformes numériques Qui n’a jamais commandé un repas via une plateforme ? Qui ne s’est jamais laissé happer par un cycle d’infos en continu ? Des habitudes tellement ancrées dans notre quotidien que l’on ne réfléchit pas réellement aux mécanismes en coulisses. Et c’est justement ce qu’épingle Enjoy !, fiction disponible sur france.tv, tirée du nom de l’application de livraison de repas pour laquelle « travaille » le héros, Abel. Travaille entre guillemets puisque Enjoy ! est en réalité une application, une plateforme numérique qui fonctionne via un algorithme. Tout le monde peut postuler, mais personne n’est vraiment salarié. Certains s’en accommodent – en particulier ceux qui n’ont pas de papiers d’identité – d’autres n’ont pas le choix pour joindre les deux bouts. Le personnage joué par Jean-Désiré Augnet, récompensé pour sa prestation dans la série au Festival de la Fiction 2024 de La Rochelle, est dans ce dernier cas. Brillant étudiant, il aide sa mère, précaire, elle aussi, à payer un loyer qui ne cesse d’augmenter parce que le propriétaire réalise que louer ses appartements à la semaine lui rapporte beaucoup plus. Toute ressemblance avec une situation immobilière liée aux Jeux olympiques de Paris serait évidemment totalement voulue. Mais alors qu’Enjoy ! aurait pu être une critique monolithique de ces nouveaux modèles économiques, la série propose à chaque fois un contrepoint particulièrement malin. Ainsi, lorsque Igor Capelli (Baptiste Carion-Weiss) un avocat idéaliste, qui lutte de tout son être contre un système qui perd en humanité, propose aux livreurs de l'appli d’organiser une action collective pour dénoncer leurs conditions de travail, il se heurte à un mur fait de guerres internes opposant les livreurs à vélo et ceux en scooter. Ce même Igor qui exècre les chaînes d’info en continu est persuadé de pouvoir changer la ligne éditoriale de Contre-Attaque, l’émission phare de H24 présenté par Paul Parsène (joué par Bruno Salomone) avec l’aide de Yass (Camille Moutawakil). Pourtant, là encore, leurs efforts vont rester vains, une recette gagnante – et financièrement lucrative – ne se change pas. Enjoy ! dénonce mais ne pointe pas un seul coupable, le système étant noyé sous d’épaisses nuances bien trop lourdes pour être réellement remuées. [bs_show url="enjoy"] Les six épisodes de 40 minutes d’Enjoy ! sont disponibles depuis le 20 septembre gratuitement sur france.tv.
Sat, 21 Sep 2024 - 1247 - Trois séries qui nous prouvent que la politique peut être drôle
Qui a dit que les dirigeants de ce monde devaient être nécessairement sérieux ? Certainement pas les séries de cette nouvelle recommandation qui ont réussi à insuffler de la comédie dans un genre souvent associé au drame. Jean-Pascal Zadi, Kate Winslet et Nils Othenin-Girard sont les héros de ce tour de force qui prouve que la politique peut aussi être drôle ! En place – Netflix Après une altercation filmée avec Eric Andrei (Benoît Poelvoorde), maire de Bobigny, Stéphane Blé (Jean-Pascal Zadi, également créateur de la série) se retrouve candidat aux élections présidentielles, poussé par un directeur de campagne (interprété par Éric Judor) aux intentions troubles. Novice en politique et profond outsider, Stéphane se retrouve confronté à de nombreuses situations qu’il ne sait pas vraiment gérer, donnant ainsi lieu à une comédie surréaliste et furieuse. Lancée en janvier 2023 sur Netflix, En Place a immédiatement séduit aussi bien la critique que le public qui ont vu, là, une parodie intelligente des arcanes de la politique. La deuxième saison proposée depuis le 29 août 2024 – et qui voit Stéphane à la tête de l’État français – n’a entamé en rien l’engouement généré par cette fiction pour le moins originale. Une originalité transcendée par un casting vertigineux composé, outre les personnages principaux, de Marina Foïs dans le rôle d’une candidate écoféministe, de Panayotis Pascot qui incarne Jérôme, le conseiller d'Éric Andréi mais aussi de Fary, Raphaël Quenard (qui apparaissait dans la reco sur les séries médicales) et même Alain Chabat. https://www.youtube.com/watch?v=pfnDDf3Aeqk [bs_show url="en-place"] Le Régime – Max Europe centrale. Elena Vernham (Kate Winslet) est une chancelière autoritaire et excentrique, convaincue que le palais dans lequel elle et ses équipes vivent est infesté de moisissures. Obsédée par sa santé et obnubilée par l’idée que ces champignons causeront sa mort, elle se tourne vers un soldat mystérieux, joué par Matthias Schoenaerts, afin de mesurer la qualité de l’air. Mais leur relation, de plus en plus intime, va causer du trouble au sein de son mariage avec Nicholas, incarné par Guillaume Gallienne, et peser sur ses décisions politiques. Le Régime est une mini-série HBO, disponible sur Max en France, lorgnant avec succès du côté de la satire politique. Avec son interprétation outrageusement exagérée d’une dirigeante bien trop excentrique pour régner sur un pays, Kate Winslet parvient à conférer à son personnage une facette comique rare pour ce genre de série. Là encore, la fiction déclinée en 6 épisodes réunit un casting international de haut vol en embarquant également Hugh Grant et Martha Plimpton. https://www.youtube.com/watch?v=i6bS2wMjI7o [bs_show url="the-palace-2023"] Louis 28 – france.tv slash Dans une France où la monarchie absolue n’a jamais été abolie, un événement cataclysmique vient secouer le royaume : un accident d'avion emporte l'intégralité de famille royale. Alors que le pays est en deuil, un secret enfoui depuis des années refait surface. Samia (Nadia Roz), une enseignante d'origine marocaine, apprend que son fils, Cédric (Nils Othenin-Girard), né d'une liaison avec le défunt Prince-Héritier Baudoin, est le légitime héritier du trône. Ce jeune homme de 16 ans, loin des fastes de la cour et des enjeux de pouvoir, se retrouve propulsé à la tête de la France, sous le nom de Louis XXVIII. Uchronie particulièrement jouissive, Louis 28 est une comédie tendre, certes, mais qui n’hésite pas à apporter de vraies réflexions sur la manière dont est désormais traitée l’information, sur le populisme, mais aussi sur des sujets comme l’homosexualité ou l’avortement. Un équilibre subtilement conservé durant les dix épisodes que dure la série, disponible sur france.…
Fri, 20 Sep 2024 - 1246 - Agatha All Along redore le blason des sorcières et de la sororité
« Down down the witches’ road… » ces quelques paroles pourraient bien vous rester en tête en regardant les premiers épisodes de Agatha All Along (après une excellente campagne marketing autour de multiples changements de noms), la dernière série Marvel Television en date. Comme son titre l’indique, elle remet en vedette le personnage d’Agatha Harkness sous les traits de Kathryn Hahn. Depuis WandaVision, très peu de temps s’est écoulé, à peine quelques mois, et Agatha ne s’en est pas vraiment remise… Mais grâce à un jeune adolescent (Joe Locke) qui rentre dans sa vie et qui n’a qu’un seul objectif : parcourir la Route des sorcières, un chemin mythique semé d’embûches qui permettrait à n’importe quelle sorcière d’exaucer ses voeux, elle va sortir de sa torpeur pour se reprendre en main et récupérer ses pouvoirs. C’est parti pour un road trip avec des sorcières aussi caractérielles que notre héroïne, et qui vont devoir se supporter les unes les autres pour arriver à leurs fins. Agatha All Along arrive sur Disney+ ce 19 septembre avec ses huit épisodes chapeautés par Jac Schaeffer qui était également derrière WandaVision. Profitez pour vous abonner ou pour réabonner entre le 12 et le 27 septembre pour bénéficier de l'offre Disney+ Standard avec pub pour 1,99€ pendant 1 mois. Après un mois, sauf s'il est résilié avant, l'abonnement sera automatiquement renouvelé au tarif Standard avec pub mensuel alors en vigueur (5,99 €/mois). https://youtu.be/2BboKBmO8uI?feature=shared Sacrées sorcières Le premier épisode d’Agatha All Along explore les codes du polar dans une petite bourgade, avec des petits indices qui font en sorte de rendre l’atmosphère étrange, afin qu’Agatha se rende compte que sa situation n’est pas normale… Le début permet de faire un clin d’œil à Westview et ses habitants qu’on a découverts dans WandaVision mais c’est véritablement dans l’épisode suivant que tout commence. Par la suite, des ambiances aussi différentes que colorées rythmeront cette saison, non sans rappeler WandaVision qui jouait avec les codes des différentes époques des sitcoms. Si Agatha est toujours aussi affirmée, d’autres sorcières aux caractères opposés vont compléter son sabbat afin de lui permettre d’atteindre la fin de la Route des sorcières. Que ce soit Rio Vidal (Aubrey Plaza) qu’on découvre comme ennemie d’Agatha avec qui elle partage un passé, ou encore la voyante Lilia Calderu (Patti LuPone), en passant par Jennifer Kale (Sasheer Zamata) experte en potions, sans oublier Alice Wu-Gulliver (Ali Ahh) la fille de la sorcière qui a déjà marché sur cette Route, chacune cache une erreur que l’aboutissement de cette quête pourrait réparer. Et d’ailleurs, la Route va leur imposer des défis personnels, dans un décor fait sur mesure pour chacune, dont les sorcières devront triompher afin d’attendre la fin de la Route Un groupe entièrement composé de femmes de tous âges et d’un jeune adolescent queer vont entreprendre une tâche réputée comme mortelle avec plein de références à la figure de sorcière. Petit point sur les rumeurs qui courraient avant la sortie de la série : non Agatha All Along n’a rien d’une comédie musicale, mais oui, il y a quelques moments musicaux où La Ballade du chemin des sorcières joue un rôle primordial. En effet, pour ouvrir la porte qui mène à la route, une chanson en est la clé et continue de servir comme pivot. Imaginée par les compositeurs de La reine des neiges, cette chanson pourrait bien vous rester en tête telle une incantation tellement elle est prenante. Un autre mystère plane tout le long de cette saison, l’identité de l’Ado. Campé par le jeune Joe Locke qu’on a pu découvrir dans Heartstopper, où il incarne ici un adolescent qui a la main lourde sur l'eyeliner et qui est victime d’un sigile. Les sorcièr…
Thu, 19 Sep 2024 - 1245 - Le monde n’existe pas sur Arte : le poids étouffant des petites villes
Le 19 septembre sur arte.tv débarque un objet fictionnel pas tout à fait identifié mettant en scène Adam Vollmann, un journaliste qui retourne à Guerches-sur-Isoire où il a passé son adolescence, enfin d’enquêter sur le meurtre d’une lycéenne, Lola Montes. Au-delà de l’affaire qui met la petite ville sur le devant de la scène, ce qui intéresse Adam, c’est le nom du principal suspect : Axel Challe, un ancien amour adolescent qui lui a tendu la main alors qu’il subissait un harcèlement sévère à cause de son homosexualité. Ce retour aux sources ne va pas tout à fait se passer comme prévu, puisque, très rapidement, le jeune homme va se heurter à la même violence qui l’avait poussé alors à partir. Les vieilles habitudes ont la vie dure pour le plus grand malheur d’Adam qui va remettre en question l’entièreté même de son existence. https://www.youtube.com/watch?v=aEXI9u2DMpk Quand l’ennui devient mortel Remonter le fil de sa propre adolescence n’est jamais chose facile, a fortiori quand celle-ci a été jalonnée de violence et de harcèlement. Pourtant, dans Le Monde n’existe pas, nouvelle série à voir sur Arte et arte.tv découverte au festival Séries Mania 2024 dont Betaseries était partenaire et également présente au festival de la fiction de La Rochelle cette année, Adam Vollmann (Niels Schneider) va faire fi de toutes ces considérations afin d’aider le seul rayon de soleil qui a éclairé cette période obscure de sa vie. Mais il va se heurter à l’atmosphère toujours aussi oppressante d’une ville qu’il hait de tout son être. Qui ment aux journalistes et feint de connaître Lola pour passer à la télévision et qui fait du zèle pour retrouver la trace du principal suspect et avoir ses quinze minutes de gloire. Même Dolorès (Anne Rotger), la mère de la victime, n’hésite pas à enjoliver la personnalité de sa fille afin de s’attirer la sympathie de l’opinion publique. Le but ? Sortir de l’apathie quotidienne qui les assomme, de l’ennui de vivre dans une ville dans laquelle jamais rien ne se passe. Et c’est sans doute cet ennui, ou l’une de ses corollaires, l’étroitesse d’esprit, qui poussait un trio de jeunes de son lycée à harceler Adam. Une violence psychologique – et physique – dont les stigmates sont encore bien présents chez le héros. D’ailleurs, lorsque ces mêmes personnes reviennent à la charge alors qu’Adam poursuit son enquête pour innocenter Axel, il prend une revanche plutôt savoureuse en leur affligeant une raclée qu’il rêvait de leur donner ! Le Monde n’existe pas surprend. Le Monde n’existe pas déroute. Ne serait-ce que par son titre. Ce que vit Adam, ce qu’il pense – retranscrit en images dans la série – pourrait-il être le seul fruit de son imagination ? Est-ce que cette réalité qui voudrait qu’il ait fui Guerches-sur-Isoire existe-t-elle vraiment ? A-t-il rêvé le meurtre de Lola ? Des questionnements, naissant au fur et à mesure des quatre épisodes de cette mini-série, qui vont faire vaciller les certitudes des téléspectateurs, laissés sans d’autres choix que de remettre en cause les prémices mêmes de la série. Une décision scénaristique ambitieuse, mais ambivalente, qui bouscule, sans doute trop, les schémas traditionnels de fictions. Une série taiseuse qui montre sans indulgence les conséquences d’une vie passée dans un microcosme violent pour certains, mais rassurant pour d’autres, et des échappatoires parfois malsaines pour s’en extirper. [bs_show url="le-monde-nexiste-pas"] Le Monde n’existe pas se décline en 4 chapitres de 45 min à retrouver sur arte.tv dès le 19 septembre et sur Arte le 26 septembre pour une soirée entièrement dédiée à la série.
Wed, 18 Sep 2024 - 1244 - Shōgun, un drame historique épique au Japon féodal sur Disney+
Mise à jour le 16 septembre 2024 Originellement pensée comme une mini-série, Shogun a rencontré un tel succès que la fiction intégrée au catalogue de Disney+, s’est transformée en fiction plus traditionnelle, déclinée en plusieurs saisons. En attendant de voir la suite, les dix premiers chapitres de cette fresque historique particulièrement passionnante lui ont permis d’être plusieurs fois nommés aux Emmy Awards 2024 aussi bien pour sa qualité technique que celle relevant des performances d’acteurs. Dimanche 15 septembre, le palmarès de cette 76e édition a été dévoilé, révélant que la série a remporté pas moins de 18 Emmy ! Un record pour une fiction non anglophone ! Outre les catégories techniques telles que meilleur montage ou meilleurs costumes, Shogun a remporté le prestigieux prix de la meilleure série dramatique ainsi que celui de la meilleure réalisation qui revient à Frederick E.O. Toye pour l’épisode Crimson Sky. Du côté des performances individuelles : Anna Sawai et Hiroyuki Sanada sont sortis vainqueurs dans les catégories de meilleure actrice et meilleur acteur dramatique alors que Néstor Carbonell a conquis le prix du meilleur acteur invité dans une série dramatique. [bs_show url="shogun"] Publié le 27 février 2024 Shōgun est une adaptation du roman acclamé de James Clavell, qui a été un best-seller international une fois adapté déjà en film, en 1980. Cette nouvelle série offre une immersion technique et historique dans le Japon féodal du XVIe siècle. Pour les Occidentaux qui connaissent peu la période, le pays était plongé dans l’incertitude quant à la succession de l’héritier du shōgun, le seigneur de tous les seigneurs, après la mort du shōgun Toyotomi Hideyoshi en 1598. Sachant que les luttes de pouvoir entre divers seigneurs de guerre japonais vont être aussi influés par l'intrusion croissante des puissances européennes, principalement le Portugal et l'Espagne, un conseil des régents gère alors les affaires du pays. Mais la véracité historique s’arrête là et toute l’histoire du roman originel est une œuvre de fiction, tout comme ses personnages. La série a été créée par Rachel Kondo et Justin Marks (scénariste de Top Gun: Maverick) pour 10 épisodes qui commencent désormais sur Disney+. https://youtu.be/P0nW4h4HwE4?si=Sj-x3gz7KIAowQ7Z Le point d’entrée dans ce monde inconnu repose sur John Blackthorne (Cosmo Jarvis), un navigateur anglais, qui se retrouve sur les côtes japonaises après le naufrage de son navire hollandais. Blackthorne et son équipage sont capturés par des soldats japonais et emmenés devant Toranaga-dono (Hiroyuki Sanada), l'un des seigneurs influents « les daimyos » du conseil des régents japonais. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Blackthorne doit naviguer entre les différentes factions en présence, se retrouvant souvent pris au milieu des conflits et des intrigues politiques. Sa relation avec Toranaga devient un élément central de l'intrigue, alors que les deux hommes développent une relation complexe basée sur la confiance et la méfiance. Si les jeux de pouvoir se révèlent dès le début, les acteurs importants sont introduits au fur et à mesure. Mariko par exemple (interprétée par Anna Sawai, la pop star qui fait son bout de chemin dans les séries américaines, comme son rôle dans Monarch: Legacy of Monsters), avec son passé de déshonneur, sert d’interprète entre Toranaga et Blackthorne. Sa relation avec l’étranger va également évoluer alors qu’elle est déjà mariée. Ces trois personnages sont les véritables points centraux de l’histoire et à eux vont faire pencher le destin du pays. Des parallèles à Game of Thrones pourront être faits pour l’aspect politique, mais il n’y a pas de fantasy ni de géographie aussi éclatée dans Shōgun, et tant mieux. On a plus d…
Mon, 16 Sep 2024 - 1243 - Dead and Buried, un thriller psychologique anglais
Le festival de la fiction de La Rochelle propose peu de séries étrangères, mais il y en a, et c’est le cas de Dead and Buried imaginé par Colin Bateman, l’auteur irlandais connu pour sa série littéraire avec Daniel Starkey. Il adapte sa propre pièce de théâtre. Projeté en avant-première française, cette mini-série en quatre épisodes assez sombre plante son décor dans le Derry. Le récit est centré sur Cathy (Annabel Scholey), une femme qui, 20 ans après la mort brutale de son frère, découvre par hasard que l’homme responsable, Michael McAllister (Colin Morgan), mène maintenant une vie apparemment réussie après sa sortie de prison. Cette découverte bouleverse son existence, réactivant un traumatisme profondément enfoui. https://youtu.be/gWBR5C-kINs?si=iGIO75T93PNeaRtB L’histoire commence par une rencontre fortuite dans un supermarché de Derry, où Cathy reconnaît Michael. Cet homme, qu’elle n’a jamais pardonné, est libre, a refait sa vie, et semble prospérer. La rage de Cathy, alimentée par des années de deuil non résolu, la pousse à traquer Michael sur les réseaux sociaux. Utilisant un faux profil, elle commence à le harceler, passant d’actions apparemment anodines, comme envoyer des pizzas à son domicile, à des actes beaucoup plus intrusifs et dangereux, tels que s’introduire chez lui et laisser des objets personnels pour le perturber… On fait face à une affaire de harcèlement qui rappelle un petit peu Mon petit renne sur les bords avec une touche d'humour noir, mais la comparaison s’arrête là. Cathy n’agit pas seule dans cette quête de vengeance ; elle entraîne sa meilleure amie dans ce jeu dangereux, bien que celle-ci tente de la dissuader. Cathy, cependant, est animée par une obsession qui la pousse à brouiller la frontière entre haine et attirance. Ses actions deviennent de plus en plus imprévisibles, et il devient clair que cette quête de vengeance est en train de la consumer. Michael, de son côté, est présenté comme un homme qui a payé sa dette à la société et qui tente de reconstruire sa vie. Il est marié, père de famille, et travaille pour l’entreprise de son beau-père. Mais malgré cette apparente normalité, il est évident que Michael n’a jamais totalement surmonté son passé non plus. La série laisse entendre que lui aussi lutte contre ses propres démons, cherchant à se racheter d’une manière ou d’une autre, bien que cela soit entravé par son mariage difficile et son mécontentement général quant à sa situation actuelle. Le cadre sombre et pluvieux de Derry et Donegal renforce l’atmosphère oppressante de la série. Le décor joue un rôle crucial, reflétant les âmes tourmentées des personnages principaux. Colin Bateman présent à La Rochelle, nous parle un peu de cette adaptation en série et de la dimension psychologique de ce projet. [bs_show url="dead-and-buried"] Malgré ses aspects parfois excessifs, Dead and Buried réussit à captiver le spectateur en explorant des questions morales difficiles. Elle nous plonge dans l’esprit tourmenté de ses personnages, en particulier celui de Cathy, tout en posant des questions cruciales sur le pardon, la justice, et les conséquences d'une vengeance incontrôlée. Pour le moment, il n’y a pas d’acquisition française annoncée, mais on croise les doigts !
Sat, 14 Sep 2024 - 1242 - La novia gitana : des fiançailles funestes
Les fans de thriller et d’histoire macabre auront de quoi satisfaire leur passion sérielle avec La Novia Gitana dont la première saison est disponible sur Canal+. La fiction se concentre sur Elena Blanco, une inspectrice retorse appartenant à la police de Madrid, et son équipe que l’on rencontre alors qu’ils se rendent sur une scène de crime. La victime, une jeune femme issue de la communauté gitane qui célébrait son enterrement de vie de jeune fille, est retrouvée endossant une robe de mariée et le visage défiguré par des stigmates de torture qui rappellent ceux infligés à sa sœur retrouvée six ans plus tôt, au cœur de la même mise en scène. Des similitudes qui laissent pantoise l’inspectrice puisque le coupable du premier meurtre croupi en prison. A-t-elle affaire à un copycat ? À une erreur judiciaire ? Entre vengeance personnelle et machination machiavélique, les policiers plongent dans une enquête qui va révéler une vérité terrifiante. https://www.youtube.com/watch?v=f-Q4Y_Xq5v8 Un thriller haletant adapté d’un livre à succès Si La Novia Gitana a pu voir le jour en tant que série, c’est grâce au livre éponyme, premier tome d’une trilogie espagnole de thrillers imaginée par Carmen Mola. Un nom, ou plutôt, un pseudonyme qui a fait l’objet de nombreuses suppositions quant à la véritable identité de l’auteure. Un mystère littéraire qui n’est pas sans rappeler celui d’Elena Ferrante dont le vrai état civil se cache encore derrière un gros point d’interrogation. Pour autant, en 2021, le voile est levé et derrière Carmen Mola se cachent en réalité trois hommes : Jorge Díaz, Agustín Martínez et Antonio Santos Mercero, ce dernier ayant supervisé l’écriture des huit chapitres que compte cette première saison de La Novia Gitana. Des coulisses passionnantes qui trouvent un prolongement tout aussi prenant dans cette adaptation télé à voir sur Canal+. Un polar espagnol qui happe habilement le téléspectateur dès sa première scène et l’entraîne dans un univers sombre jalonné de meurtres, de sévices sexuels et de violence. Un univers que l’on découvre à travers le personnage d’Elena Blanco (Nerea Barros), une enquêtrice énigmatique, figure de proue de la trilogie, qui ne vit que pour retrouver son fils, Lucas, disparu quelques années auparavant. À ses côtés, une équipe aussi disparate qu'efficace composée de la nouvelle recrue Zárate (Ignacio Montes) qui va parvenir à fissurer la carapace d'Elena, de Chesca (Lucía Martín Abello), Mariajo (Mona Martinez) et Rodrigo Orduño (Vicente Romero Sanchez). La Novia Gitana est une série maîtrisée et intelligente qui n’offre aucun temps mort tout en évitant le piège de la précipitation ou de l’ellipse narrative. Une fiction espagnole captivante qui nous montre une facette différente de la communauté gitane, souvent dépeinte de manière négative. En outre, on ne peut éprouver qu’une profonde empathie pour les parents des deux sœurs, interprétés par Moreno Borja et Mónica Estarreado, terrassés par le chagrin et la crainte de voir leur cadette subir le même sort que ses aînées. Extrêmement bien menés, les huit chapitres de cette première saison se concluent de manière à tisser un fil conducteur avec les épisodes suivants, une seconde saison nommée Le Réseau pourpre qui met de nouveau en scène Elena Blanco. [bs_show url="la-novia-gitana"] Les 8 chapitres de La Novia Gitana seront diffusés tous les lundis à partir du 9 septembre sur Polar+ à raison de deux épisodes par semaine. L'intégralité est, elle, disponible sur myCANAL dès le premier jour.
Mon, 09 Sep 2024 - 1241 - Mum : deuil et humour à l'anglaise sur arte.tv
Diffusée pour la première fois en 2016, Mum est une série britannique, une pépite méconnue qui mérite largement d'être découverte, centrée sur le personnage de Cathy, une femme d'une soixantaine d’années qui tente de reconstruire sa vie après le décès de son mari. Dans cette entreprise, elle est entourée par son fils Jason, benêt bien intentionné, sa petite amie Kelly, bimbo blonde qui oublie de filtrer ses paroles, son frère et sa compagne, épitomé de la rigidité, ses beaux-parents acariâtres et Michael, un vieil ami de Cathy qui n'est pas insensible au charme de la jeune veuve. Une famille excentrique et attachante qui fait face, chacun à sa manière, à la disparition d'un proche. https://www.youtube.com/watch?v=pSIKFTVWZ2Y Mum ou comment rire avec intelligence et sensibilité de la mort Si vous êtes à la recherche d'une série qui sort des sentiers battus et qui vous fera rire aux éclats tout en vous émouvant, Mum est faite pour vous ! Ne vous laissez pas tromper par les prémices – la mort d'un époux et d'un père et les conséquences sur sa famille – cette comédie britannique est tout sauf un drame larmoyant sur la perte d’un être cher. Empruntant rapidement le chemin de l'absurde, elle parvient à aborder le thème du deuil avec une justesse déconcertante. Le chagrin, la solitude, les relations familiales… rien n’est écarté dans cette fiction à découvrir sur Arte et Arte.tv, mais tout est traité avec une délicatesse telle, que la majorité des scènes fait naître une légèreté qui permet de garder une certaine distance avec la douleur des personnages. Des personnages tour à tour haut en couleur, discret, patient ou consumé par un amour inavoué — une intrigue superbement jouée par Peter Mullan — qui font toute la magie de Mum. Lesley Manville, qui joue le rôle-titre, avant tout. Douce et pudique, elle supporte sans ciller les piques de ses beaux-parents, les sorties de route de sa belle-fille, Kelly (Lisa McGrillis) ou encore les remarques désobligeantes de sa belle-sœur et ce, malgré son chagrin évident. Un flegme britannique montré à son paroxysme qui participe à la réussite indéniable de Mum. Pour autant, aussi risibles que soient les personnages, la moquerie n’a jamais sa place dans cette série profondément humaine. L’autre grande qualité de cette fiction britannique est son intelligence de construction. Chacun des épisodes des deux premières saisons, douze au total, correspond à un mois de l’année, quand la troisième et dernière partie se déroule sur une semaine. Une structure qui permet de proposer une narration maîtrisée et d’offrir une conclusion à la hauteur de cette fiction attachante et réaliste, drôle et toujours très juste. Une comédie courte et légère à voir absolument sur le quotidien jamais triste d’une famille génialement dysfonctionnelle ! [bs_show url="mum"] Les trois saisons de Mum sont disponibles sur Arte.tv ou à visionner sur Arte avec chaque jeudi, entre le 5 et 19 septembre, la diffusion d'une saison qui comprend 6 épisodes de 26 minutes.
Sun, 08 Sep 2024 - 1240 - Nismet : une histoire forte de résilience à voir sur Arte
Projetés en exclusivité au Festival de la Fiction de la Rochelle 2024, les deux premiers épisodes de Nismet seront l’opportunité pour les spectateurs de découvrir une série authentique, sans fioritures ni excès. Une fiction à l’intrigue qui se déroule doucement, mais sûrement, de manière suffisamment forte pour percuter le public de manière frontale, sans jamais mettre de côté la notion d’espoir. Une mini-série qui saura séduire les amateurs d’histoire de résilience et d’héroïne ne reculant devant aucun sacrifice, pas même celui de s’exhiber à moitié nue devant des inconnus, pour pouvoir manger à sa faim. Nismet est une jeune fille qui grandit dans un foyer brisé de la région marseillaise entre une mère, prostituée et passive, et un beau-père qui l’abuse sexuellement. Alors qu’elle cherche à fuir cette réalité trop lourde à porter pour elle, l’adolescente se retrouve placée. Elle découvre alors une vie en communauté faite de trafic de cigarettes et de vies cabossées comme la sienne. Lorsqu’elle s’émancipe, Nismet est contrainte de s’assumer seule et doit faire des choix difficiles, moraux et financiers, afin de subvenir à ses besoins. Nismet est une série prochainement diffusée sur Arte qui nous offre une photographie sans filtre d’une résistante de la vie, d’une héroïne qui refuse de se laisser abattre pour aller chercher une vie meilleure. Nismet : grandir trop vite pour s’en sortir Crue et diablement réaliste, Nismet, une série produite par Arte, ne tergiverse pas quand il s’agit de dépeindre la réalité que vit Nismet, l’héroïne de la fiction. Une réalité faite de violence et d’abus, de parent défaillant et d’enfant trop mature, de jalousie pour la vie des autres et de « et si » réconfortants. Une maturité acquise, par nécessité, voire par instinct de survie, qui anime le personnage joué par Emma Boulanouar. Mais tout au long de ce parcours chaotique et sombre, le piège de l’exagération et du pathos est toujours évité, laissant le téléspectateur imaginer les abus passés et le passif lourd des différents protagonistes. Parce que Nismet ce n’est pas que l’histoire de l’héroïne éponyme, c’est aussi celle de sa mère incarnée par Loubna Abidar qui, en parallèle de la reconstruction de sa fille, essaie, elle aussi, de sortir la tête de l’eau. Longtemps abusée par un compagnon violent, c’est justement Nismet qui va lui faire prendre conscience des violences anormales qu’elle subit et lui donner le courage de s’extirper de cette situation inextricable. Deux parcours de femmes qui n’ont pas eu de chance lors de la distribution initiale des cartes, mais qui vont essayer de changer la donne. Des personnages multidimensionnels qui vont mutuellement se tendre la main sans même le réaliser. Une mère et sa fille qui, dans l’éloignement, vont se rapprocher et se pardonner. [bs_show url="nismet"] Déclinée en 4 épisodes de 45 minutes, Nismet sera diffusée sur Arte en 2025.
Wed, 11 Sep 2024 - 1239 - Trois séries mexicaines pour les fans de suspense
Un accident dramatique qui décime des familles et révèle des secrets longtemps enfouis, un politique mexicain qui semble au-dessus de tout soupçon s’avère intimement lié à un cartel de drogue et des envoyés du Vatican qui se lancent sur les traces d’un prêtre disparu, à l’origine de nombreux miracles : si les trois titres inclus dans la reco de la semaine prennent leurs origines d’un et même pays, le Mexique, elles offrent des intrigues suffisamment éclectiques tenir en haleine les seriephiles fans de suspense ! Accidente – Netflix Ce qui aurait dû être une journée festive d'anniversaire se transforme en cauchemar lorsque le château gonflable loué pour l'occasion s'envole. Le bilan est catastrophique : trois enfants meurent, une autre est introuvable et le reste est profondément traumatisé par ce qu'ils ont vu. Et alors que les familles tentent de donner du sens à cette tragédie et d'en gérer les répercussions, un détail relevé dans une vidéo de la fête va changer la donne. Et si cet accident n'en était pas un ? Accidente est une série prenante rondement menée, succès surprise de Netflix, qui happe le téléspectateur grâce à une tension toujours très fermement maintenue, des apparences souvent trompeuses et des failles braillement exploitées. Une série mexicaine, qui se décline en 10 épisodes, proposée en intégralité sur la plateforme de streaming depuis le 21 août. https://www.youtube.com/watch?v=psvq8o2_hzw El Candidato – Prime Video Disponible sur Prime Video, la série mexicaine El Candidato nous plonge dans les méandres de la politique mexicaine, où corruption et pouvoir s'entremêlent dangereusement. L'intrigue tourne autour d'Isabel Alfaro, jeune agent de la CIA recrutée par Wayne Addison, qui se retrouve confrontée à une mission délicate : faire tomber Rafael Bautista, un baron de la drogue particulièrement puissant et influent qui travaillait à l'époque pour l'agence américaine. Au cours de sa mission, Isabel va découvrir les liens étroits qui unissent le monde de la politique et celui du narcotrafic. Elle se rend compte que le candidat à la mairie, Lalo Yzaguirre, présenté comme un homme intègre et honnête, est en réalité impliqué dans des affaires très opaques. Une fiction en 10 épisodes, là encore, qui ne laisse aucun répit au public entre des sicarios sans pitié à l’origine de massacres sanglants, des prises d’otages sous tension et une éthique dont Isabel va devoir se délester pour jouer au même niveau que ses adversaires. https://www.youtube.com/watch?v=iQ0UfQ08irc Les émissaires – Paramount+ Thriller, drame et mystique : Les Émissaires est une série qui jongle habilement avec les genres sans jamais se perdre dans des futilités scénaristiques. L'intrigue de la première saison se déroule à San Acacio, une ville mexicaine reculée, où deux émissaires du Vatican, les pères Simón Antequera et Pedro Salina, sont envoyés pour enquêter sur des miracles attribués à un prêtre. Mais à leur arrivée, ledit prêtre disparaît mystérieusement. Que s'est-il passé ? Les deux envoyés, aux personnalités opposées, vont devoir collaborer pour percer les secrets de cette petite communauté et comprendre les raisons de ces événements surnaturels. Au fil de leur enquête, ils se retrouvent confrontés à des habitants méfiants, à des forces obscures et à leurs propres doutes. Lancée en 2021 sur Paramount+, la première saison de 8 épisodes a été un succès et 8 nouveaux chapitres ont été commandés puis mis en ligne en décembre 2023. https://www.youtube.com/watch?v=L6YdhD9uLXc Trois très bonnes séries mexicaines qui nous offrent une perspective différente du pays à découvrir rapidement !
Fri, 06 Sep 2024 - 1238 - Zorro avec Jean Dujardin : le héros masqué reprend du service
Los Angeles, Haute-Californie en 1821. Voilà bientôt 20 ans que Don Diego de la Vega a remisé son costume de Zorro au placard. Marié à Gabriella, il vit une relation monochrome ternie par un quotidien qui a érodé leur passion. Ainsi passent ses jours qui se suivent et malheureusement se ressemblent. Mais lorsque son père, alcade de la ville, décède, Don Diego hérite d’une cité qui prend l’eau, lestée par de nombreuses dettes et un esclavagisme flagrant mené sans vergogne par Don Emmanuel. Afin de redresser la barre et redonner leur liberté aux autochtones, il n’a d’autre choix que de ressusciter son pendant masqué pour le plus grand plaisir de son fidèle compagnon, Bernardo. La série éponyme de 8 épisodes, à voir sur Paramount+, signe le retour à la pointe de l'épée (et à la télé) de Zorro dans une comédie aiguisée, portée par une galerie d’acteurs qui portent haut les couleurs de personnages emblématiques. https://www.youtube.com/watch?v=uRSr9QlgWA0 Pile : un Don Diego de la Vega pleutre, face : un Zorro plein de panache Vouloir redonner vie à un personnage emblématique comme Zorro, déjà maintes fois revisité, n’est jamais chose aisée ! Il s’agit de respecter le cahier des charges initial afin de ne pas dénaturer une figure qui fait partie du patrimoine culturel français, voire international, tout en insufflant une part significative d’originalité pour éviter le piège du « déjà-vu ». Et dans cette entreprise délicate, Benjamin Charbit et Noé Debré, les deux scénaristes de cette nouvelle série à retrouver sur Paramount+, ont choisi d’offrir une version humoristique qui prend ses racines dans un anachronisme délicieux et une mise en abyme constante des personnages que l’on voit analyser en temps réel la situation – souvent ridicule – dans laquelle ils se trouvent. Des personnages, d’ailleurs, très en avance sur leur temps, qui font naître avec ce décalage des scènes absolument ubuesques. Ainsi, on peut voir le sergent Garcia (Grégory Gadebois) lire une lettre de griefs à Zorro (Jean Dujardin qui n’est jamais très loin de son personnage d’OSS) expliquant le travail qu’il a dû effectuer sur lui-même pour trouver son « zen » suite aux railleries subies par le héros masqué vingt ans auparavant. Ou encore Audrey Dana, excellente en Gabriella de la Vega, qui se lance dans un monologue sur les raisons qui l’ont poussée à embrasser Zorro alors que celui-ci est en plein combat. Un Zorro toujours sans peur et sans reproche malgré des difficultés initiales à maîtriser son fameux Z qu’il signe de son épée ou à rentrer dans son costume, qui s’oppose à un Don Diego de la Vega naïf, vivant dans l’ombre de son père, Don Alejandro (joué par André Dussollier). Un contraste de personnalité que Jean Dujardin maitrise sans effort, mais qui, sur le long terme, devient quelque peu mécanique. Pour autant, cette nouvelle version de Zorro (à ne pas confondre avec la fiction espagnole plus sombre, avec Miguel Bernardeau, acteur d'Elite, sortie il y a quelques mois) est une série d’excellente facture — grâce également aux performances d’Éric Elmosnino, génial en « méchant » grandiloquent, appâté par le gain, et de Salvatore Ficarra qui habite avec maestria le rôle muet de Bernardo – une fiction qui ne se prend pas au sérieux et parvient à dépoussiérer l’image d’un héros légendaire. [bs_show url="zorro"] Retrouvez les 8 épisodes de 45 minutes de Zorro sur Paramount+ vendredi 6 septembre et à une date ultérieure sur France 2.
Thu, 05 Sep 2024 - 1237 - Resident Alien : autopsie d'une comédie extraterrestre
Dans Resident Alien, le Dr Harry Vanderspeigle n’est pas un médecin comme les autres ! Si aux yeux des habitants de Patience, une petite ville du Colorado, il est simplement un praticien excentrique, ses traits humains cachent en réalité un extraterrestre ! Initialement venu pour accomplir une mission de destruction, cet alien écrasé sur Terre se retrouve confronté à une réalité bien différente de ce qu'il avait imaginé. Loin de l’éternelle dichotomie opposant les extraterrestres aux humains, le héros venu d’ailleurs découvre une population beaucoup plus complexe qu'il ne le pensait. Adaptée du comic du même nom, Resident Alien jongle avec maestria entre science-fiction, comédie, drame et même parfois thriller. https://www.youtube.com/watch?v=T4J7QjGNTs4 Un médecin alien attachant et inquiétant à la fois Fans d’humour noir et de situations loufoques, si vous ne connaissez pas Resident Alien, jetez-vous sur cette série sans plus attendre ! La saison 3 est disponible sur Universal+ depuis le 3 septembre, mais les chapitres précédents sont tous accessibles sur la plateforme de streaming et il serait fort dommage de se passer d’une fiction aussi réussie. Si les prémices sont plutôt traditionnelles – un extraterrestre venu sur Terre pour détruire l’humanité – elles sont ici un simple prétexte pour justifier l’arrivée soudaine du héros joué par Alan Tudyk (Wash dans Firefly). Tellement soudaine que l’alien n’a pas eu le temps d’étudier nos coutumes. Et c’est d’ailleurs là que réside le principal ressort comique de la série : dans les maladresses et les incompréhensions du personnage face aux mœurs et aux émotions humaines. Ainsi, dans cette naïveté involontaire, Harry Vanderspeigle épingle des traditions tour à tour ridicules ou incompréhensives – pourquoi les humains plient-ils leur pizza pour la manger ? – pouvant teinter une scène toute simple d’un humour décapant ! Un humour qui prend également ses racines dans les nombreuses références pop présentes dans la série. Ainsi, si Harry est capable de se faire passer pour un médecin, c’est grâce à ses visionnages de New York, police judiciaire dont il cite les répliques régulièrement. Et dans la 3e saison, Resident Alien se permet même une référence évidente à Star Wars ! Des références à la pop culture que l’on retrouve, par ailleurs, dans le choix des guest avec Linda Hamilton (Sara Connor dans Terminator), George Takei qui joue Hikaru Sulu dans la série Star Trek et bien sûr Nathan Fillion, camarade de jeu d’Alan Tudyk dans Firefly. Une adaptation plus qu'aboutie de la série de comics sortie sous l’égide de Dark Horse Comics qui, si elle est essentiellement portée par l’excellente prestation de Tudyk, fait également la part belle aux personnages secondaires avec notamment Sara Tomko, qui joue l’assistante très pragmatique de Harry, Corey Reynolds qui prête ses traits au shérif de la ville ou encore Alice Wetterlund qui incarne la propriétaire du bar de la ville et meilleure amie d’Asta qui ne recule devant rien par amitié. [bs_show url="resident-alien"] Les trois saisons de Resident Alien, soit 34 épisodes de 45 minutes, sont disponibles sur la plateforme Universal+. Et bonne nouvelle, la série a été renouvelée pour une quatrième saison prévue pour 2025 !
Wed, 04 Sep 2024 - 1236 - Nancy Drew : une jeune enquêtrice au cœur de mystères surnaturels
Bienvenue à Horseshoe Bay, une petite ville d’apparence paisible qui renferme pourtant des secrets très lourds. Des secrets que Nancy Drew tente de percer depuis son plus jeune âge. Armée d’une détermination à toute épreuve et d’un esprit de déduction particulièrement aiguisé, la jeune femme se lance ainsi corps et âme dans des enquêtes qu’elle résout souvent au nez et à la barbe de la police locale. Ainsi, et alors qu’elle se prépare à quitter le foyer familial pour commencer l’université, sa mère décède. Nancy décide donc de rester à Horseshoe Bay et, ce faisant, va se heurter de nombreuses disparitions mystérieuses qu'elle choisit de résoudre. Dans cette entreprise, elle peut compter sur ses amis de toujours : George, Bess, Ace et Nick qui, eux-mêmes, luttent contre de nombreux démons personnels. https://www.youtube.com/watch?v=rYOK1K_04Gc Une série pour jeune adulte développée par les créateurs de Gossip Girl Pendant quatre saisons, soit 62 épisodes tous proposés sur M6+, Nancy Drew a réussi à tenir en haleine le public de jeunes adultes à qui elle était destinée. Ses atouts ? Des mystères épais qui s’étalent sur plusieurs chapitres, une juste dose de surnaturel et, surtout, un pedigree particulièrement séduisant. En effet, à la barre de la série, nous retrouvons Josh Schwartz et Stephanie Savage, les deux créateurs de Gossip Girl, qui sont parvenus à donner une existence télévisuelle à la célèbre enquêtrice après plusieurs essais rapidement avortés sur d’autres network. Une chaîne, la CW, qui, à l’époque de la sortie de la série, en 2019, avait peu de nouveautés à proposer et chercher à insuffler un peu de renouveau dans sa grille de programmes. En outre, si le nom de Nancy Drew a peu d’échos à l’intérieur de nos frontières, il est souvent utilisé Outre-Atlantique pour justement faire référence à un détective amateur. C’est donc chargée de cet historique extrêmement positif que l’héroïne éponyme incarnée par Kennedy McMann a vu le jour. Une héroïne torturée au passif familial lourd, retenue par des événements dramatiques dans la ville qui l’a vue naître. Un schéma narratif, traditionnel certes, mais qui permet de justifier la maturité impressionnante de la jeune détective. Une détective qui n’évolue pas seule, comme le veut la plupart des fictions pour jeunes adultes, puisque Nancy fait partie d’une bande d’amis qui a grandi, comme elle, à Horseshoe Bay. Bess (Maddison Jaizani), Georgia dite « George » jouée par Leah Lewis, Ace qui prend les traits d’Alex Saxon et Nick interprété par Tunji Kasim sont, ainsi, des acolytes fiables et dévoués qui se laissent volontiers embarquer dans les enquêtes de leur leader. Pour autant, loin d’être des protagonistes monolithiques, ils font l’objet de narrations propres qui permettent également d’élargir le spectre scénaristique de la série. En outre, le côté surnaturel permet d’installer une mythologie prenante qui a sans doute participé à la longévité de la fiction. Nancy Drew est une série de qualité honnête qui se positionne au carrefour de plusieurs séries estampillées « jeunes adultes » : elle emprunte ainsi à Veronica Mars la passion de son héroïne pour les enquêtes, la partie paranormale n’est pas sans rappeler Supernatural et il y a un goût de Riverdale, dans le côté mystères et petite ville. [bs_show url="nancy-drew-2019"] L’intégralité de Nancy Drew est à retrouver sur M6+. Et si vous ne voulez rien perdre des enquêtes de l’héroïne, ajoutez la série à votre profil directement depuis le site ou via l’application Betaseries, disponible sur iOS et Android.
Tue, 03 Sep 2024 - 1235 - Les séries de la rentrée 2024/2025 à ne pas rater selon l’ACS
Aprèsle bilan des séries 2023/2024 made in ACSet une pause estivale bien méritée,l’association française des critiques de séries reprend du service avec un épisode dédié aux fictions de la rentrée ! Parmi elles : Industry, une série souvent décrite comme le nouveau Succession au parcours pour le moins étonnant puisque la fiction britannique n’a rencontré le succès qu’au cours de sa 3e saison. Un chapitre de rentrée d’Un épisode et j’arrête particulièrement riche qui fait également la lumière sur la série Marvel, Agatha All Along, spin-off de WandaVision avec Kathryn Hahn dans le rôle-titre et, dans un registre plus sinistre, sur la fiction d’anthologie Monster. Après s’est arrêtée sur l’histoire glaçante du tueur en série, Jeffrey Dahmer, la série créée par Ryan Murphy, se concentrera cette fois sur la folie meurtrière des frères Menendez. Une rentrée séries pour le moins éclectique !
Mon, 02 Sep 2024 - 1234 - Les séries à ne pas rater en septembre
La rentrée arrive à grands pas ! Et même si votre planning séries n’a jamais réellement pris de vacances, voici de quoi remplir votre mois de septembre. Et rien de mieux que des fictions éclectiques en genre, en format et en plateforme pour affronter la fin des vacances avec sérénité ! Les nouvelles séries The Fortress - 2 septembre The Fortress est une série d'anticipation, en 7 épisodes à voir sur Canal+, qui nous transporte dans un futur proche où la Norvège a décidé de s'isoler du reste du monde grâce à un mur géant. Devenue auto-suffisante, la nation nordique semble offrir un véritable paradis pour ses habitants. Un bonheur qui va bientôt être terni par une épidémie dévastatrice et mystérieuse. Le mur qui était censé apporter apaisement et protection se transforme dès lors en véritable prison alors que les autorités renforcent la sécurité et les décisions radicales afin de justifier leur politique isolationniste ! Présentée à Séries Mania en 2023, The Fortress a reçu le prix du meilleur scénario. https://www.youtube.com/watch?v=oCeCWncjmzc Un Couple parfait – 5 septembre Un Couple parfait est une mini-série dramatique au casting de haut vol ! Nicole Kidman (qui a joué dernièrement dans Expats) incarne la célèbre romancière Greer Garrison Winbury. Mariée à Tag (Liev Schreiber) depuis presque 30 ans, elle est mère de deux enfants Abby, incarnée par Dakota Fanning et Thomas (Jack Reynor) qui s’apprête à épouser Amelia (Eve Hewson), dans un mariage qui s’annonce d’ores et déjà comme l’événement de la saison. Mais lorsqu’un corps est retrouvé sur l’une des places de Nantucket, les noces sont menacées et des secrets commencent à émerger. https://www.youtube.com/watch?v=xlmNVgEm1mY Zorro - 6 septembre Zorro, le célèbre héros masqué créé par Johnston McCulley est de retour sur les petits écrans ! Cette production internationale disponible sur la plateforme Paramount+, marque le retour de Jean Dujardin sur le petit écran plus de 20 ans après y avoir débuté dans Un gars, une fille, l’acteur oscarisé pour son rôle dans The Artist prête ses traits au personnage éponyme, Don Diego de la Vega à l’état civil, pour des aventures familiales qui cherchent à lier « la comédie au mélo, le drame à la romance », selon Benjamin Charbit, co-créateur de cette mini-série de 8 épisodes Une mini-série qui, outre Jean Dujardin, réunit Audrey Dana, Grégory Gadebois et Eric Elmosnino. https://www.youtube.com/watch?v=uRSr9QlgWA0 Brocéliande - 15 septembre Présentée en avant-première lors de CANNESERIES 2024, Brocéliande avait plaisamment surpris les spectateurs qui découvraient la chanteuse Nolwenn Leroy dans son premier rôle télé en tant qu'héroïne. Une héroïne, Fanny Legoff, qui revient en Bretagne pour enquêter sur le meurtre mystérieux de sa meilleure amie survenu 20 ans plus tard et dont elle a été longtemps la principale suspecte. Mini-série oscillant entre mystique et mystère, Brocéliande se décline en 6 épisodes de 52 minutes. https://www.youtube.com/watch?v=U1b-RxQFPkc Fortune de France - 15 septembre Les guerres de Religion déchirent la France. Au cœur du Périgord noir, la famille Siorac, réfugiée dans le château de Mespech, lutte pour préserver ses valeurs humanistes face à l'intolérance grandissante. Mini-série de 6 épisodes de 52 minutes à voir sur France 2, Fortune de France rassemble un casting de haut-vol avec Nicolas Duvauchelle, Gregory Fitoussi et Guillaume Mouix. https://www.youtube.com/watch?v=Cf_zWhCWedE Agatha All Along - 18 septembre Spin-off de la série Wandavision, Agatha All Along s'inscrit dans la cinquième phase du MCU. On retrouve donc le personnage d'Agatha Harkness (interprétée par Kathryn Hahn) que Wanda avait piégé dans une boucle temporelle à Westview…
Thu, 29 Aug 2024 - 1233 - Les Anneaux de Pouvoir saison 2 : la corruption des Peuples Libres a commencé
La deuxième saison du Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, dont les trois premiers chapitres sont disponibles sur Prime Video depuis le 29 août, nous plonge plus profondément dans les événements qui ont façonné la Terre du Milieu. Loin des grandes batailles épiques, ces nouveaux chapitres se concentrent sur les machinations sournoises de Sauron et sur la corruption progressive des Peuples Libres. Sauron qui, sous l'apparence trompeuse d'Annatar, le Seigneur des Dons, sème la discorde partout où il passe. Ainsi, en offrant des Anneaux aux Elfes, aux Nains et aux Hommes, il les rend dépendants de son pouvoir. Les Elfes, autrefois unis, sont désormais divisés par leurs ambitions et leurs peurs. Les Nains, confrontés à des difficultés internes, se tournent vers Sauron pour trouver des solutions, ignorant qu’il est la source de tous leurs vacillements. Parallèlement, le Mordor prend forme sous la férule d'Adar, tandis que Númenor, la puissante île des Hommes, est secouée par des luttes intrinsèques. L'Étranger, lui, poursuit sa quête mystérieuse, poursuivi par des forces obscures qui cherchent à le neutraliser. https://www.youtube.com/watch?v=AoMGY9hHXuk Les Anneaux de Pouvoir saison 2 : une avancée vers la Guerre de l’Anneau Lancée le 1er septembre 2022, Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir était LA série événement de Prime Video. Il faut dire que les attentes étaient particulièrement hautes : entre les romans originaux écrits par J. R. R. Tolkien qui ont donné naissance à des légions de fans à travers le monde et leurs adaptations cinématographiques qui ont fini d’entériner l’amour inconditionnel pour la trilogie fantastique, les fans attendaient la fiction avec fébrilité. Et si la première saison avait la délicate mission d’introduire les différents personnages et de présenter la Terre du milieu tout en faisant avancer l’action, les trois premiers épisodes de la saison 2 des Anneaux de Pouvoir se concentrent essentiellement sur ce dernier facteur. Alors certes, après deux ans d’attente, les showrunners et scénaristes J. D. Payne and Patrick McKay ont dû trouver un ressort scénaristique suffisamment astucieux pour servir de piqure de rappel tout en évitant d’être trop dans l’exposition. Ainsi, dans le premier chapitre intitulé Elven Kings Under the Sky, ils ont choisi de reprendre les événements qui ont conduit Sauron (Charlie Vickers) jusqu’à Galadriel mais depuis sa perspective. Plus sombre et plus complexe, ce début de saison 2 des Anneaux de Pouvoir ébauche également les mécanismes et les enjeux qui finiront par faire éclater la Guerre de l’Anneau opposant Sauron aux Peuples Libres. Au cœur de ces mécanismes : des personnages-clés comme Galadriel (Morfydd Clark), tout d’abord, qui réalise que l’anneau a augmenté ses pouvoirs de préscience et doit faire un choix moral délicat pour ne pas se laisser tenter par cette puissance soudaine. Ou encore Celebrimbor (Charles Edwards), qui se laisse complètement duper par Sauron/Annetar et devient de plus en plus obsédé par la création des Anneaux alors qu’Elrond (Robert Aramayo) va être confronté à des décisions difficiles afin de protéger ceux qu'il aime face à la corruption croissante des anneaux. Des prémices prometteuses qui permettent à la série de poser des fondations solides pour les chapitres suivants. [bs_show url="the-lord-of-the-rings"] Les huit épisodes de la saison 2 du Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir sont à retrouver sur Prime video. Après la mise en ligne des trois premiers chapitres le 29 août, la suite s’égrènera au rythme d’un épisode par semaine jusqu’au 3 octobre.
Sun, 01 Sep 2024 - 1232 - Continuez vos vacances avec ces trois séries aux décors paradisiaques !
Qui a dit que la rentrée devrait nécessairement marquer la fin des vacances ? A fortiori quand on est fan de séries et que des fictions comme Reef Break, Beecham House ou Grand Hôtel existent ! Vous l’aurez compris, pour la reco de la semaine, on prolonge votre été avec trois titres qui ne manqueront pas de vous faire rêver ! Reef Break – M6+ Sous le soleil australien, Reef Break nous plonge dans l'univers palpitant de Cat Chambers (Poppy Montgomery, FBI Portés Disparus), une ex-surfeuse professionnelle qui revient sur l’île de Reef pour témoigner contre l’homme qui a voulu la tuer quelques années plus tôt. Son séjour insulaire va finalement se prolonger lorsque ses talents impressionnants de voleuse et son instinct infaillible vont attirer l’attention du bureau du gouverneur qui va la recruter de manière officieuse pour résoudre des affaires délicates. Épaulée par l'inspecteur Wyatt Cole (Desmond Chiam) et son ex-mari, l'agent du FBI Jake Elliot (Ray Stevenson), Cat s’avère extrêmement douée pour ce nouveau métier auquel elle va prendre vite goût. Procédural classique mêlant action, drame et romance, chaque épisode de Reef Break se concentre sur une enquête en particulier, le tout sur fond de plages paradisiaques australiennes. Annulée au bout d’une saison de 13 épisodes faute d’audiences suffisantes, la série est à voir sur la plateforme de streaming M6+. https://www.youtube.com/watch?v=vXAO2354duI [bs_show url="reef-break"] Beecham House – TF1+ Beecham House nous transporte en Inde, à Delhi, à la fin du XVIIIe siècle. John Beecham, incarné par Tom Bateman, un ancien soldat britannique de la Compagnie des Indes orientales, décide de laisser derrière lui son passé tumultueux et d'entamer une nouvelle vie. Il acquiert ainsi un magnifique palais, où il installe sa famille ainsi que toutes les personnes nécessaires au fonctionnement de la demeure. Mais dans une Inde politiquement bousculée, la maison Beecham va susciter de nombreuses jalousies, et le secret de John, le maître des lieux, risque fort d’être dévoilé, mettant ainsi en péril sa famille et l’équilibre qu’il cherche à maintenir coûte que coûte. Conçu comme un « Downton Abbey indien », Beecham House n’a malheureusement pas su combler les expectatives et malgré un cliffhanger astucieux, la série a été annulée à la fin de la première saison de 6 épisodes. 6 épisodes à retrouver désormais sur TF1+. https://www.youtube.com/watch?v=Z3BzsI2pCnU [bs_show url="beecham-house"] Grand Hôtel – Disney+ Bienvenue au Grand Hôtel de Miami Beach ! Un établissement de renom qui permet à la famille Mendoza, les propriétaires, de vivre dans un faste absolu. Aussi, quelle n’est pas leur surprise lorsque les enfants Alicia (Denyse Tontz) et Javi (Bryan Craig) apprennent que leur père Santiago (Demián Bichir) a décidé de vendre l’hôtel sans leur en avoir parlé au préalable. Un affront qu’ils ont du mal à digérer, d’autant que l’affaire appartenait à l’origine à leur mère, désormais décédée, qui a toujours clamé haut été fort sa volonté de garder l’hôtel dans la famille. Des tensions vont donc éclater au sein du clan Mendoza, notamment entre les enfants et Gigi, leur belle-mère (jouée par Roselyn Sanchez) qui permettent de faire la lumière sur la vente très opaque de l’hôtel. Disponible sur Disney+, Grand Hôtel est le remake américain de la série espagnole à succès du même nom. Mais malgré des intrigues lorgnant clairement du côté du soap, des secrets ne demandant qu’à éclater et des guest de renom (Eva Longoria également productrice exécutive de la série ou encore Katey Sagal), la série n’a pas su trouver son public. ABC, la chaîne de diffusion américaine, a choisi de l’annuler au bout de 13 épisodes. https://www.youtube.com/watch?v=QRyuFl5cRuc [bs_show…
Fri, 30 Aug 2024 - 1231 - The Fall : un serial killer au cœur de Belfast
The Fall, série TV britannique disponible sur Netflix, suit la mission délicate de la Superintendant Stella Gibson, appelée à la rescousse pour passer en revue l’enquête sur le meurtre d’une notable de la ville menée par la police de Belfast. Mais lorsque la commissaire se retrouve, bien malgré elle, au cœur d’un jeu malsain du chat et de la souris avec le tueur en série, elle va se plonger corps et âme dans cette course contre-la-montre afin d’éviter que le nombre de victimes ne continue d’augmenter. https://www.youtube.com/watch?v=dyFrBC1rAcg Gillian Anderson vs Jamie Dornan, un duel d’acteurs au sommet Attention série addictive en vue ! Une fois que vous serez rentré dans l’univers génialement dérangeant de The Fall, vous ne pourrez plus en sortir. La série britannique créée par Allan Cubitt happe le téléspectateur grâce à sa traque lente, entêtante, entre les deux protagonistes pour ne le lâcher qu’à la fin des 17 épisodes qui composent la fiction intégrée au catalogue de Netflix. Un tour de force dû, sans nul doute, aux performances de Gillian Anderson (la célèbre Scully dans X-Files) qui, décidément, excelle dans les rôles de figure d’autorité intelligente, froide et magnétique et de Jamie Dornan qui explose dans le rôle d’un tueur en série calculateur et obsédé la nuit, et père de famille attentionné le jour. Deux personnalités brillantes et analytiques, portant une attention quasi maladive aux détails, que tout oppose. Pour autant, il ne manquerait que très peu de choses pour qu’ils se retrouvent dans le même camp. Et c’est justement cette compréhension toujours très juste de l’autre qui rend la chasse entre la Superintendant Stella Gibson et Paul Spector simplement fascinante. Un duo d’acteurs en très grande forme, transcendé par une réalisation toujours à la hauteur, avec des séquences très longues entrecoupées de mini-scènes marquantes, ressort redoutable pour intriguer, voire déstabiliser, le téléspectateur. La troisième protagoniste de The Fall est la ville de Belfast en elle-même. Gibson a été missionnée de Londres pour auditer le travail de la police municipale, considéré comme insuffisant comme aime à le répéter la presse locale. Elle va se retrouver plongée dans une cité sans filtre, régit par des codes officieux connus uniquement des vrais Belfastois, où les trafiquants de drogue règlent leurs comptes directement avec les forces de l’ordre et les anciens criminels n’hésitent pas à faire leur propre justice. Un décalage qui ne semble pas perturber la Superintendant, d’apparence très chic, que l’on voit porter une arme pour sa propre défense sans ciller ou impressionner des fortes têtes venues en groupe l’importuner. Un ajustement qui a des répercussions visibles sur la manière de travailler de la policière qui doit composer avec moins de moyens financiers et des effectifs humains en baisse. Là encore, le personnage interprété par Gillian Anderson va jouer le jeu et intelligemment se plier aux règles. Et c’est l’adaptation constante de l’héroïne à cet environnement lourd, présent en filigrane tout au long de la fiction, qui parvient à donner une saveur scénaristique supplémentaire, bien prononcée sans jamais supprimer le goût de l’intrigue principale. [bs_show url="the-fall"] Série d’excellente facture à avaler sans culpabilité aucune, The Fall se décline en 17 épisodes égrenés sur trois saisons à visionner sur Netfix.
Wed, 28 Aug 2024 - 1230 - La Cité de Dieu : la lutte continue sur Max : la drogue, une favela et un appareil photo
Ce soir, 26 août, la plateforme de streaming Max vous fait découvrir la suite du film La Cité de Dieu qui avait profondément marqué le paysage cinématographique international lors de sa sortie en 2002. Vingt ans plus tard, quasiment tous les protagonistes sont de retour pour continuer à dépeindre la résilience des habitants d’un quartier défavorisé de Rio de Janeiro dans La Cité de Dieu : la lutte continue. Une série en 6 épisodes qui reprend les prémices du long-métrage et met Buscapé, devenu l’un des photographes les plus en vogue du Brésil, au cœur de la guerre qui oppose dealers et force de l’ordre. Mais alors que le quartier profite d’une tranquillité relative, mais suffisante pour donner de l’espoir aux plus jeunes, la sortie de prison de Bradock, le fils adoptif de Curio le parrain local, va remettre en cause cet équilibre. https://www.youtube.com/watch?v=CHR82jxb17I&t=4s Buscapé et son objectif révélateur Montrer la réalité sans filtre d’une favela de Rio de Janeiro déchirée par une guerre civile qui dure depuis des années est sans nul doute le plus gros atout de La Cité de Dieu : la lutte continue, une nouvelle série originale signée HBO et disponible sur Max. Un atout qui avait contribué au succès du long-métrage, La Cité de Dieu, qui était devenu le plus gros succès brésilien de tous les temps. Un film fort qui avait impacté la scène internationale grâce à son histoire vraie – les personnages réels étaient par ailleurs présentés lors du générique final – sa perspective originale montrée à travers les yeux d’un passionné de photographie ainsi que l’évolution des protagonistes que l’on suit sur deux décennies. Aussi, reprendre les mêmes prémices n’est jamais chose aisée et si la série ne cache pas sa filiation avec le film original, lui empruntant même des scènes afin de les utiliser comme rappel pour le public, elle a fait le choix intelligent de développer une intrigue inédite. Ici, le retour de l’enfant tout sauf prodigue, Bradock (Thiago Martins) qui va rapidement faire éclater la bulle, en apparence paisible, construite par son père de cœur Curio (Marcos Palmeira) qui règne en maître dans le quartier. Mais La Cité de Dieu : la lutte continue, tout en donnant un nouveau souffle scénaristique à l’intrigue initiale, parvient à garder ce qui avait fait l’âme du film : les photos prises sur le vif de Buscapé (Alexandre Rodrigues) toujours là au bon moment et au bon endroit, son amitié indéfectible avec Barbantinho (Edson Oliveira) et la volonté de trouver un peu de joie dans une réalité douloureuse. On ne peut d’ailleurs que saluer la volonté de la série d’effacer, dès le premier épisode, toutes traces de manichéisme à travers l’association des résidents qui permet aux jeunes de trouver un havre de paix dans un environnement dont on peut sentir l’ébullition grandir au fur et à mesure que s’égrènent les minutes des différents chapitres. Une ébullition entérinée par le lien de parenté entre les deux antagonistes – Bradock et Curio – qui rend le sentiment de trahison d’autant plus exacerbé. [bs_show url="cidade-de-deus-a-luta-nao-para"] Une série qui saura satisfaire les fans du film tout en permettant d’élargir l'audience aux sériephiles, friands de fictions crues et sans filtre. La Cité de Dieu : la lutte continue se décline en 6 épisodes, tous à découvrir sur la plateforme de streaming Max.
Mon, 26 Aug 2024 - 1229 - Shokuzai sur Arte : le poids écrasant de la culpabilité
Shokuzai, série à visionner sur arte.tv, se penche sur des trajectoires interrompues, ou du moins changées, par un moment tragique. Quelques minutes qui ont transformé pour toujours les vies de Sae, Maki, Akiko et Yuka, quatre petites filles qui ne sont jamais parvenues à surmonter le meurtre de leur amie Emili. Incapables d’aider les forces de l’ordre à retrouver le coupable bien qu’elles aient été les seules témoins du crime, elles sont maudites par la mère de la victime, ravagée par le chagrin, qui les condamnent à faire pénitence toute leur vie. Un carcan particulièrement oppressant qui va les diriger sur un chemin de vie sinueux fait de souffrance et d’avilissement. Shokuzai : la pénitence à perpétuité Comment fait-on pour vivre quand on ne se sent pas digne d’exister ? C’est là tout le questionnement de Shokuzai, pénitence en japonais, une mini-série à voir sur arte.tv qui se penche sur la vie de quatre petites filles vives et heureuses devenues des femmes à l’existence cassée. Adaptée du roman éponyme de Kanae Minato par Kiyoshi Kurosawa, la fiction japonaise de 2012 ne prend pas de pincettes quand il s’agit de décrire l’existence quasi insoutenable des héroïnes. Sae (Yū Aoi), qui a veillé le corps d’Emili pendant que ses camarades cherchaient de l’aide, a toujours refusé d’assumer sa part de féminité. Et lorsqu’elle pense – enfin – avoir rencontré l’homme idéal, son union tourne rapidement au cauchemar. De même pour Maki (Eiko Koike), devenue une enseignante passionnée, mais solitaire, qui va être la cible d’une jalousie malsaine. Akiko (Sakura Andō), elle, s’est enfoncée dans une profonde léthargie dont elle ne ressort qu’à la découverte d’une terrible vérité sur son frère. Quant à Yuka (Chizuru Ikewaki), elle a développé un cynisme à toute épreuve. Des destins brisés par la souffrance d’une seule et même femme : Asako (Kyōko Koizumi), la mère d’Emili. Et si on ne peut s’empêcher de détester ce personnage qui s’en prend injustement à des petites filles, on se dit que le chagrin peut parfois donner naissance à des comportements insoupçonnés. Pourtant, la narration du 5e et dernier chapitre se charge de remettre les pendules à l’heure pour Asako tout en offrant une résolution au meurtre d’Emili. En outre, Shokuzai se conclut sur un retournement de situation judicieux qui remet en perspective toute la souffrance injuste infligée à Sae, Akiko, Maki et Yuka et vient insuffler un peu de nuances dans un ensemble quelque peu manichéen. [bs_show url="shokuzai"] Les cinq épisodes de Shokusai, le premier et le dernier de 1h15 min et les trois autres de 50min, sont à découvrir sur arte.tv depuis le 23 août.
Sun, 25 Aug 2024 - 1228 - Plongez dans des enquêtes d’époque grâce à ces trois adaptations de romans à voir sur Canal+
Angleterre. Une liste mystérieuse de noms découverte sur une victime récemment assassinée. New York, 1896, une série de meurtres secouent la ville de New York. Sud de la France, 1963 : un détective à la retraite reprend du service suite à l’assassinat de plusieurs religieuses. Le Cheval pâle, L'Aliéniste et Mister Spade : trois séries spécialement concoctées pour les fans d’enquêtes d’époque et servies par Canal+ ! Le cheval pâle d’après Agatha Christie Dans la lignée de Pourquoi pas Evans ? et d’Un meurtre est-il facile ? qui est directement entré dans les séries d’août à ne pas rater, Canal+ continue de nous gratifier d’adaptations télévisuelles de romans écrits par la reine du crime : Agatha Christie. Parmi eux, Le Cheval pâle, une mini-série en deux épisodes librement inspirée du livre éponyme, qui met en scène Mark Easterbrook (interprété par Rufus Sewell), un jeune veuf qui peine à se remettre de la mort accidentelle – et particulièrement étrange – de sa femme survenue un an plus tôt. Alors qu’il tente de reprendre goût à la vie dans les bras de sa seconde femme Hermia (Kaya Scoledario, Effy dans Skins) et de sa maîtresse Thomasina (Poppy Gilbert) il va se retrouver happé dans une sombre histoire de meurtre ! Son tort ? Son nom ainsi que celui de son amante sont apparus sur une liste retrouvée dans la chaussure d’une jeune femme découverte morte dans la rue. Alors qu’il réalise que chacune de ces personnes commence à disparaître, il va être contraint d’enquêter pour résoudre ce mystère. https://www.youtube.com/watch?v=CT6QCvdjzm0 [bs_show url="the-pale-horse"] L’Aliéniste, entre psychologie et meurtres violents À New York, à la fin du XIXe siècle, un spécialiste des maladies mentales, un « aliéniste », le Dr Laszlo Kreizler (Daniel Brühl) est sollicité pour enquêter sur une série de meurtres particulièrement brutaux. Aidé de John Moore (Luke Evans), un illustrateur, et de Sara Howard (jouée par Dakota Fanning), une jeune secrétaire de l’hôtel de police, vive et téméraire, Kreizler va plonger dans les bas-fonds de la ville pour traquer un tueur en série. Écrit à l’origine par l’écrivain new-yorkais Caleb Carr, L’Aliéniste est devenu une série en 2018. Lancée sur la chaîne américaine TNT, la fiction s’est conclue au bout de 18 épisodes tous disponibles sur Canal+ ! https://www.youtube.com/watch?v=YtzgFRBvRy8 [bs_show url="the-alienist"] Mister Spade, Clive Owen en détective installé dans le sud de la France Mister Spade, Sam de son prénom, détective privé rendu célèbre par le roman noir, Le faucon maltais écrit par Dashiell Hammett, reprend du service, bien malgré lui, dans cette mini-série franco-américaine déclinée en 6 épisodes à voir sur Canal+ et qui prend place dans les années 1960. Presque dix ans après être tombé amoureux d’une Française et de la France, le détective incarné par Clive Owen coule des jours heureux en Aveyron. Cependant, son passé le rattrape rapidement lorsqu'il est confronté à une série de meurtres mystérieux dans son village d'adoption. Entre passé et présent, Spade devra démêler les fils d'une intrigue complexe afin de découvrir la vérité. Une fiction sombre qui parvient à conjuguer l'atmosphère énigmatique des romans de Hammett à un contexte français plus intimiste. Une production internationale qui nous permet également de retrouver Denis Ménochet dans le rôle du chef de la police, mais aussi Louise Bourgoin et Chiara Mastroianni. https://www.youtube.com/watch?v=WoRPIEtbcBM [bs_show url="monsieur-spade"] Trois séries qui vont feront plonger dans des univers et des époques aussi différents que passionnants !
Fri, 23 Aug 2024 - 1227 - Shantel VanSanten dans FBI Most Wanted Criminals
Cette année lors de la 63e édition du festival international de télévision de Monte Carlo, l'actrice Shantel VanSanten était présente pour promouvoir son nouveau rôle, celui de l'agent spécial Nina Chase, introduite dans la série FBI puis qui est passée dans FBI Most Wanted Criminals. Vous pourrez la voir dans FBI sur M6+ et sur la chaîne, qui diffuse actuellement la saison 5 de la série. Pour rappel, la franchise FBI fait partie de l'univers du prolifique Dick Wolf et la série suit les membres de l'équipe internationale Fly Team du FBI, des agents d'élite basés à Budapest qui localisent et neutralisent les menaces contre les intérêts américains dans le monde entier. Quant à son spin-off, comme son titre l'indique, cette fois-ci on s'attarde sur une équipe chargée de traquer et de capturer les criminels les plus recherchés du pays.
Des Frères Scott à The Boys en passant par For All Mankind, l'actrice a su marquer les esprits. Elle partage avec nous son expérience tout au long de ces années.
Sun, 11 Aug 2024 - 1226 - El ministerio del tiempo : voyage à travers l’Histoire espagnole
Avis aux fans de voyage dans le temps : voici El ministerio del tiempo, une série espagnole à visionner sur Universal+, qui nous offre une plongée originale dans l’Histoire du pays à travers trois nouvelles recrues, issues d’époques différentes, d’un département ministériel très secret du gouvernement. Dans les années 2010, Julián Martínez est un infirmier urgentiste téméraire à l’extrême, incapable de faire le deuil de sa femme, disparue dans un accident quelques années plus tôt. En 1569, Alonso de Entrerríos est un soldat vaillant de l’armée des Flandres condamné à mort. Enfin, Amelia Folch est l’une des premières femmes à fréquenter l’université de Barcelone. Brillante et opiniâtre, elle ne remporte pourtant pas l’adhésion auprès de ses pairs masculins encore peu habitués à ce genre d’émancipation dans une Espagne de la fin du 19e siècle. Ils vont former une équipe efficace, grâce à leur expérience différente, qui va devoir protéger à tout prix l’Histoire espagnole en empêchant les voyages dans le temps d’individus néfastes désirant changer les événements pour leur bénéfice personnel. https://www.youtube.com/watch?v=23l0iEZIpMA Une série espagnole fantastique qui n’oublie pas le facteur humain Lorsque la série El ministerio del tiempo est sortie en 2015, elle a fait mouche quasi instantanément ! Plébiscitée par la presse qui a salué unanimement ses intrigues ambitieuses, mais toujours très respectueuses de l’Histoire, elle a également trouvé un écho retentissant auprès du public qui n’a pas tardé à former une communauté particulièrement exaltée auto-nommée les « ministéricos », contraction de « Ministeros » et « histericos ». Une homogénéité d'opinions qui a immédiatement permis à la fiction de créer un véritable univers fictionnel transmedia entre spin-off radiophoniques, websérie et bandes dessinées. Un phénomène encore plutôt rare en Espagne dans les années 2010. Mais El ministerio del tiempo, à découvrir sur Universal+, n’est pas seulement un phénomène socio-télévisuel, elle a su proposer, pendant ses quatre saisons, des épisodes de qualité qui font la lumière sur des figures emblématiques de l’Histoire politique et culturelle du pays comme le général Francisco Franco, le peintre Velasquez, Cervantès, le père de la littérature moderne (qui voulait en réalité devenir dramaturge) ou encore Gabriel Garcia Lorca. Il faut ajouter à cela une mythologie riche liée au fonctionnement de ce ministère aussi mystérieux que passionnant, la fascination autour du voyage dans le temps et, surtout, les enjeux qui reposent sur les épaules de l’équipe, qui doit protéger coûte que coûte l’Histoire telle qu’on la connaît. Pour autant, la fiction fantastique créée par les frères Pablo et Javier Olivares n’en oublie pas de poser des questions profondément humaines : que ferait-on si nous avions le pouvoir d’en savoir plus sur notre futur ? De faire revenir des proches disparus trop tôt ? Et c’est bien là toute la difficulté de posséder un pouvoir aussi séduisant ! Et même si Julián Martínez (Rodolfo Sancho), Alonso de Entrerríos (Nacho Fresneda) et Amelia Folch (Aura Garrido) savent l’interdiction d’utiliser le voyage dans le temps à des fins personnelles – ce pour quoi ils ont été engagés – ils terminent tous par céder à la tentation. Une série riche grâce à de nombreuses nuances de lecture qui sauront attirer un public hétéroclite. [bs_show url="el-ministerio-del-tiempo"] El ministerio del tiempo compte 42 épisodes de 70 minutes, déclinés en quatre saisons, et tous sont disponibles sur Universal+. Et pour ne rien perdre des intrigues de la série, ajoutez-la à votre profil, directement sur le site ou depuis l’application disponible sur iOS et Android.
Wed, 21 Aug 2024 - 1225 - Bad Monkey sur Apple TV+ : du grand Vince Vaughn au service de dialogues de haut vol
L’esprit créatif derrière Scrubs et Ted Lasso est de retour à la télévision pour une nouvelle fiction à voir sur AppleTV+. Dans Bad Monkey, Andrew Yancy est un détective de police suspendu pour avoir poussé le mari de sa petite amie dans le port de Miami. Rigoureux et entêté – deux qualités qui lui portent souvent préjudice – il décide de mener sa propre enquête lorsque son ancien coéquipier lui amène un bras sectionné, trouvé dans les eaux floridiennes. Une enquête qui va le porter dans des lieux atypiques à la rencontre de personnes pour le moins originales – dont un singe qui donne le nom à la série – en compagnie d’une médecin légiste brillante et débrouillarde. Mais son apparente nonchalance n’empêche pas Andrew de sentir que derrière ce bras coupé, attribué à un malencontreux accident de pêche, se cache une affaire bien plus sordide. https://www.youtube.com/watch?v=RokJ4M2UjNc Quand un détective de police devenu inspecteur de l’hygiène rencontre un singe facétieux À la manière d’un Aaron Sorkin ou des époux King, Bill Lawrence fait partie de ces créateurs de séries dont on reconnaît immédiatement la pâte. Ainsi, des dialogues travaillés et meta, des situations décalées et des personnages bougons au grand cœur sont autant d’indices qui indiquent la présence du créateur, showrunner et producteur de séries telles que Scrubs, Ted Lasso et Cougar Town. Des séries qui ont fortement marqué le paysage télévisuel international, mais qui ont placé, inévitablement, certaines attentes sur les épaules de Bad Monkey, son dernier projet décliné en dix épisodes à visionner sur AppleTV+. Aussi, disons-le tout-de-go : la nouvelle fiction de Bill Lawrence est une réussite. Porté par un Vince Vaughn particulièrement en forme qui débite un texte brillant avec ce mélange rare d’indolence et d’ironie dont lui seul a le secret, Bad Monkey fait rire. Très souvent et sans fausses notes. Et si l’acteur est clairement la colonne vertébrale de la série, il n’empiète jamais sur l’espace de jeu de ses partenaires : de Natalie Martinez qui lui tient la dragée haute, à Michelle Monaghan qui prête à ses traits à une fugitive mystérieuse et intelligente, en passant par John Ortiz, qui interprète son ancien coéquipier, capable d’anticiper chacune des mauvaises – et nombreuses – décisions d’Andrew. Mais au-delà de son étiquette comique, Bad Monkey reste une série efficace déroulant sur un rythme enlevé une enquête à tiroirs qui réserve son lot de surprises. Une fiction portée également par des situations drôles – comme Andrew qui trouve des subterfuges toujours plus loufoques pour empêcher la vente de la maison voisine – et des personnages secondaires moins clichés qu’il n’y paraît. [bs_show url="bad-monkey"] Les deux premiers épisodes de Bad Monkey sont arrivés sur AppleTV+ le 14 août et la série proposera ses huit autres chapitres sur un rythme hebdomadaire jusqu’au 9 octobre.
Sun, 18 Aug 2024 - 1224 - Trois séries d’animation spécialement choisies pour les fans de Rick et Morty !
Un Rick et Morty version animé japonais, des aliens pragmatiques qui s’écrasent au fin fond de l’Amérique et doivent faire face à des absurdités quotidiennes qu’ils ne comprennent pas ou encore des extraterrestres qui vivent sur une planète inconnue ressemblant étrangement à la nôtre : voici le menu de cette reco du week-end qui propose des séries animées ayant toutes un goût de Rick et Morty ! Rick et Morty – The Anime - Max Pour les fans des séries d’animation, la conclusion de Rick et Morty a marqué la fin d’une ère qui aura duré sept saisons. Sept saisons durant lesquelles Rick Sanchez, un scientifique génial et alcoolique, et son petit-fils Morty Smith, un adolescent anxieux, auront happé les téléspectateurs dans des aventures interdimensionnelles jalonnées de réalités alternatives, de créatures bizarres et de situations absurdes. Et si toutes les bonnes choses ont une fin, force est de reconnaître que l’idée de faire renaître la série, d’une manière ou d’une autre, était particulièrement alléchante ! C’est désormais chose faite avec Rick et Morty – L'anime, que nous avions insérée dans les séries du mois d’août à ne pas rater, à découvrir sur la plateforme de streaming Max. Une version supervisée cette fois par Takashi Sano, qui prend le relais de Dan Harmon, co-créateur de la version originale en 2013. Son objectif ? Fusionner l’esprit décalé de Rick et Morty avec les codes esthétiques des séries d’animation japonaises, le tout en imaginant dix nouvelles intrigues inédites ! https://www.youtube.com/watch?v=Kvrt8_b6xsY [bs_show url="rick-and-morty-the-anime"] Solar Opposites - Disney+ Quand un groupe d’aliens vient s’écraser dans une ville rurale de l’Amérique profonde, leurs réactions face à cet imprévu vont complètement diverger ! Korvo (Justin Roiland), ne voyant que la pollution, le consumérisme et la fragilité des Hommes n’a qu’un seul objectif : réparer le vaisseau et retourner le plus rapidement possible sur sa planète. Terry (Thomas Middleditch), Yumyulack (Sean Giambrone) et Jesse (Mary Mack), eux, se font parfaitement à cette nouvelle vie, télévision, malbouffe et loisirs compris, qu’ils trouvent particulièrement à leur convenance. Le choc des cultures, avec tout ce que cela entraîne de cynisme et d’incompréhension, est au cœur des intrigues de Solar Opposites, qui a été renouvelée pour une 6e saison ! Et si cette fiction est particulièrement proche de Rick et Morty, c’est que Mike McMahan, le co-créateur, a écrit plusieurs scénarios de la série-mère ! https://www.youtube.com/watch?v=UN7OH4d3CEw [bs_show url="solar-opposites"] Strange Planet - Apple TV+ Co-créé par Dan Hamon, Strange Planet narre les aventures quotidiennes d’une bande d’extraterrestres aux apparences simples et aux couleurs pastel vivant des expériences humaines tout à fait ordinaires, sur une planète ressemblant étrangement à la Terre, mais avec une perspective totalement décalée. Chacun des dix épisodes de la saison 1 explore ainsi des émotions nouvelles, des relations sociales inédites ainsi que des événements de la vie sommes toutes communs, mais avec une naïveté et une curiosité désarmantes. Et c’est là que réside tout l’humour de Strange Planet : dans le décalage entre la perspective naïve, voire premier degré, des personnages et la complexité des Hommes. Et petit clin d’œil sériel : parmi les voix des aliens, on retrouve Danny Pudi qui jouait Abed dans une autre série créée par Harmon : Community. https://www.youtube.com/watch?v=DmTLO-21XSk [bs_show url="strange-planet"] Une reco du week-end qui fait la lumière sur des séries d’animation actuelles et déjantées de grande qualité dans la veine de Rick et Morty !
Fri, 16 Aug 2024 - 1223 - Meurtre mode d’emploi sur Netflix : le crime parfait n’existe pas
Pippa Fitz-Amobi, dite « Pip », est l’héroïne de Meurtre mode d’emploi. Lycéenne brillante, elle évolue dans une petite ville anglaise entourée d’amies d’enfance et d’une famille recomposée particulièrement aimante. Alors que les vacances commencent, et qu'elle doit préparer sa dissertation pour rentrer dans une prestigieuse université de Cambdrige, la jeune fille décide de se pencher sur un fait divers qui a secoué toute la communauté cinq ans plus tôt : le meurtre de la populaire Andie Bell et, conséquemment, le suicide du principal suspect, son petit ami Sal. Au fur et à mesure de son enquête, Pip déterre des vieux secrets qui vont faire vaciller la version officielle fournie par la police depuis toutes ces années. De lourds cadavres vont être déterrés... Une série Netflix particulièrement conseillée aux amateurs de fictions à suspense. https://www.youtube.com/watch?v=wA39lIDm75Y Meurtre mode d’emploi, de lycéenne à enquêtrice en herbe Courte, avec seulement 6 épisodes de 45 minutes, et efficace, grâce à un rythme soutenu et une décision scénaristique d’aller toujours droit au but, Meurtre mode d’emploi est parvenu en quelques jours à se hisser en tête des séries les plus populaires de Netflix. Une position somme toute méritée pour une fiction agréable à visionner, portée principalement par Emma Myers, actrice américaine de talent vue également dans Mercredi, un autre programme à succès de la plateforme de streaming. Ici, la jeune comédienne prête ses traits angéliques à une héroïne bien trop en avance sur ses congénères, voire, sur les adultes qui l’entourent. Ainsi, lorsqu’elle décide, dans le cadre d’un projet d’étude, de se lancer corps et âme dans l’enquête du meurtre ô combien opaque d’Andie, jouée par India Lillie Davies, elle n’écoute que son instinct, au grand dam de sa mère (Anna Maxwell Martin) et de ses amies, et notamment de Cara (Asha Banks). Pourtant, Pip est le stéréotype de la protagoniste exemplaire : abstème, brillante et étrangère aux vagues. Une héroïne timide, certes, mais suffisamment bien dans sa peau pour alimenter des amitiés solides et pour nouer des relations. Une position scénaristique rafraîchissante dans un paysage télévisuel qui ne laisse que peu d’espace aux personnages sages. Alors, bien sûr, les lecteurs de la trilogie originelle, imaginée par Holly Jackson, ne manqueront pas de comparer la performance de Myers à la version papier de Pip et, de manière générale, de relever les libertés artistiques prises lors de l’écriture des scénarios. Mais cette fiction originale signée Netflix reste un divertissement agréable dont le seul défaut est de prendre çà et là des raccourcis qui compliquent parfois la compréhension des intrigues. Et si la série est conseillée aux grands fans de mystère pour jeunes adultes, Meurtre mode d’emploi saura également donner satisfaction aux mélomanes grâce à une bande originale travaillée regroupant des artistes comme Billie Eilish, Charli XCX, Moderat ou encore The Chemical Brothers. [bs_show url="a-good-girls-guide-to-murder"] Pour ne rien perdre de l’enquête au cœur de Meurtre mode d’emploi, ajoutez la série à votre compte, directement sur le site ou depuis l’appli Betaseries, disponible sur iOS et Android.
Wed, 14 Aug 2024 - 1222 - Trois teen shows qui savent balancer comédie et drame !
Une victime de meurtre qui enquête depuis l’au-delà sur son propre crime, une bande de copains prêts à commettre des larcins pour atteindre leur rêve et une héroïne atteinte du trouble du spectre autistique qui devient soudainement la reine de la fashion week : les séries mises à l’honneur dans cette nouvelle recommandation, à visionner sur betaseries.com/tag/paramount-plus, Disney+ et Netflix, nous permettent de découvrir l’adolescence sous trois prismes différents. School Spirits – Paramount+ Qui a tué Maddie ? C’est la question au centre des intrigues de School Spirits, une série fantastique disponible sur Paramount+ qui a la particularité d’avoir comme enquêteur principal, la propre victime du crime ! En effet, Maddie Nears (Peyton List) est une adolescente décédée dans des circonstances mystérieuses qui se retrouve coincée dans un monde intermédiaire. Problème : elle n’a aucun souvenir de sa mort ! Aussi, décide-t-elle de résoudre elle-même son meurtre à l’aide d’un autre groupe d’esprits qui, comme elle, hantent son école, ainsi que deux de ses amis, Simon (Kristian Ventura) et Nicole (Kiara Pichardo) qui sont capables de la voir. Une série à mi-chemin entre comédie – notamment grâce au groupe de discussion qui prend place dans l’au-delà – et mystère avec l’enquête sur le meurtre de Maddie, qui pourrait cacher une vérité bien plus effrayante, et ses indices savamment distillés. https://www.youtube.com/watch?v=ebOtolfNT_g [bs_show url="school-spirits-2023"] Reservation dogs - Disney+ Elora (Devery Jacobs), Bear (D'Pharaoh Woon-A-Tai), Cheese (Lane Factor) et Willie Jack (Paulina Alexis) sont quatre adolescents amérindiens bien décidés à quitter la petite ville d’Oklahoma dans laquelle ils ont grandi pour se rendre en Californie. Prêts à tout pour réaliser leur rêve, ils acceptent des petits boulots, pas toujours très légaux, pour amasser l’argent nécessaire à leur projet, tout en faisant face aux défis du quotidien inhérents à la vie dans une réserve. Relations familiales complexes, respect des traditions amérindiennes et aspiration à une vie meilleure, Reservation Dogs décrit avec humour la vie souvent compliquée des adolescents qui se sentent à l’étroit dans un carcan bien trop exigu pour leurs ambitions. Les trois saisons de la série co-créée par Taika Waititi (producteur, entre autres, de What We Do in the Shadows) sont à voir en intégralité sur Disney+. https://www.youtube.com/watch?v=YWYVTyhFAOU [bs_show url="reservation-dogs"] Geek Girk – Netflix Sans doute la plus légère des trois séries de la reco de la semaine, Geek Girl est une série en 10 épisodes, signée Netflix, qui se penche sur la transformation physique d’Harriet Manners (Emily Carey), une ado brillante mais peu adaptée socialement. À mille lieux de s’intéresser à la mode, elle est pourtant repérée par un agent, lors d’une sortie scolaire, et devient mannequin, à sa plus grande surprise ! Entre jalousie de ses pairs, premiers émois amoureux et responsabilités trop lourdes, Harriet va réaliser qu’être le centre de l’attention n’est finalement pas de tout repos. Une série mi-fable, dans laquelle le vilain petit canard se transforme en charmant cygne, mi-morale, le poids soudain de la popularité n’est pas toujours facile à porter, dont les dix épisodes se regardent avec délectation ! https://www.youtube.com/watch?v=KdZBcsIWhbY [bs_show url="geek-girl"] Trois teen shows profondément actuels qui proposent des points de vue différents sur les affres de l’adolescence !
Fri, 09 Aug 2024 - 1221 - Pourquoi pas Evans ? : une série écrite et réalisée par Hugh Laurie alias Dr House
Pourquoi pas Evans ? ne manquera pas de ravir les fans de séries à suspense et d’humour anglais ! Une combinaison gagnante pour cette fiction portée par un duo d’acteurs à l’alchimie éclatante. Marchbolt est une petite ville du Pays de Galles dans laquelle il ne se passe jamais rien. Ou quasiment rien puisqu’un jour Bobby Jones, le fils du vicaire, découvre un corps au pied d’une falaise plongeante. N’écoutant que son instinct, le jeune homme dévale la pente abrupte pour se retrouver au chevet de la victime. Une victime moribonde qui ne réussit qu’à articuler quelques mots avant de rendre son dernier souffle : « Pourquoi pas Evans ? ». N’y faisant guère cas, le jeune homme continue de vivre tant bien que mal, toujours hanté par le souvenir de la victime et des maigres indices trouvés çà et là. C’est alors que son amie d’enfance, Lady Frances Derwent, dite « Frankie », de retour de Londres, va prendre cette affaire à bras-le-corps en embarquant Bobby Jones dans son enquête. https://www.youtube.com/watch?v=ZLGTEM0vUh0 Lucy Boynton, captivante dans cette enquête imaginée par Agatha Christie Canal+ vous fait voyager Outre-Manche avec la diffusion de Pourquoi pas Evans ? une série mêlant mystère et flegme britannique inspirée d’un livre écrit par l’une des plus grandes prêtresses du roman policier : Agatha Christie. Mais ici, point de Miss Marple ni d'Hercule Poirot mais un couple d’enquêteurs amateurs interprétés par Will Poulter (vu dans Dopesick) et la brillante Lucy Boynton (The Politician), fascinante dans le rôle de Frankie, une jeune femme débrouillarde appartenant à la haute bourgeoisie, rarement déstabilisée par les événements et à la répartie toujours prête. À leurs côtés, des visages connus de la télévision anglaise comme celui de Daniel Ings, vu récemment dans The Gentlemen, qui joue le rôle de Roger Bassington-ffrench (« avec deux f ») un homme d’apparence avenante pourtant sans cesse rabaissé par son frère. Ou encore Alistair Petrie (le père d’Adam dans Sex Education) qui prête ses traits au vicaire de Marchbolt. Mais c’est sans doute du côté de la réalisation que les sériephiles reconnaîtront un nom familier puisque Pourquoi pas Evans ? a été écrit et réalisé par Hugh Laurie, l’inoubliable Dr House de la série du même nom. Si l’acteur s’était déjà tourné au tout début de sa carrière vers l’écriture de scénarios, il avait délaissé cette activité au profit d’une carrière devant la caméra plus prolifique. Avec cette mini-série, Laurie renoue avec ses premières amours et parvient à concocter une fiction d’honorable facture, aux bons mots fréquents, souvent prononcés par Frankie, mais au suspense distillé de manière irrégulière et à la conclusion quelque peu hâtive. [bs_show url="why-didnt-they-ask-evans"] Pourquoi pas Evans ? est une mini-série en 4 épisodes de 45 minutes à retrouver sur myCANAL ou à voir sur deux soirées sur Canal+ : les deux premiers chapitres ont été diffusés le lundi 5 août et les deux derniers le 12.
Wed, 07 Aug 2024 - 1220 - Nautilus : une série d’aventure à voir en famille
Il est temps d’embarquer sur le Nautilus, le fameux sous-marin futuriste du Capitaine Nemo ! Dans la série estivale disponible gratuitement sur france.tv et sur France 2, le célèbre héros imaginé par Jules Verne est un prisonnier qui est parvenu à s’échapper de sa colonie pénitentiaire, non sans avoir dérobé, au passage, le fameux submersible. Sa quête ? Se venger de la Companie des Indes Orientales qui lui a tout pris. Mais les détenus qui l’accompagnent, improvisés soudainement marins, ne voient pas d’un très bon œil cette mission et commencent même à douter des intentions de Nemo. D’autant que, lors d’une collision maritime avec justement un navire de la Companie des Indes Orientales, Nemo décide, au grand désarroi du reste de son équipage, de prendre en otage femmes et enfants. Parmi eux, Humility Lucas, une jeune femme téméraire et particulièrement intelligente qui compte bien mettre tout son savoir en œuvre pour s’échapper du Nautilus. Nautilus : un sous-marin de légende au cœur d’une série palpitante Attaques sous-marines, poissons géants, rebondissements et trahisons : disons-le tout de go, Nautilus réunit tous les éléments d’une bonne série d’aventure ! Et parvient à garder le cap tout au long des dix épisodes que compte cette production internationale disponible sur france.tv et sur France 2. Une production destinée aux enfants certes, mais également aux fans – plus grands – de séries légères et rythmées qui trouveront ici de quoi satisfaire leurs envies. Il faut dire que Nautilus n’a pas lésiné sur la qualité aussi bien visuelle que scénaristique pour offrir un spectacle d’excellente facture. À commencer par le sous-marin éponyme qui, avec ses inspirations steampunk, offre une esthétique particulièrement travaillée. Un soin que l’on retrouve aussi au niveau de la faune marine, plus vraie que nature, qui ne manquera pas d’impressionner les plus jeunes ! Une réalisation tricéphale, assurée par Michael Matthews, Ben C. Lucas et Isabelle Sieb, et réussie qui sert des intrigues palpitantes se déroulant aussi bien sur une île tropicale que sous les eaux glaciales de l’Arctique. Un voyage télévisuel qui transporte le téléspectateur aux quatre coins du globe, mais qui ne serait rien sans un cast savamment choisi ! Ainsi, Shazad Latif, acteur britannique vu dans Star Trek : Discovery, incarne à merveille Nemo, héros malgré lui, bien décidé à mener à bien sa quête malgré les obstacles qui vont jalonner son chemin. Face à lui, Georgia Flood interprète Humility, une jeune femme vive et débrouillarde qui va donner quelques leçons à l’équipage masculin. À ses côtés, Loti (Céline Menville), sa dame de compagnie habile et pleine de ressources, qui vient compléter ce duo de femmes, tout sauf en détresse. Et bien sûr, une série d’aventure ne saurait être, sans la présence de grands antagonistes, ici représentés par la Companie des Indes Orientales et les terribles Capitaine Youngblood (Jacob Collins-Levy) et Directeur Crawley (Damien Garvey). Tout est réuni pour que parents et enfants passent un bon moment ! [bs_show url="nautilus"] Nautilus vous donne donc rendez-vous à partir du 12 août à 21h10 sur France 2 ou du 5 août au 25 octobre en intégralité gratuitement sur france.tv.
Mon, 05 Aug 2024 - 1219 - Les séries à ne pas rater en août !
L’été bat son plein et que vous regardiez vos séries tranquillement installé sur du sable chaud, au bord d’une piscine ou sur votre canapé, l’important est de garder le rythme ! Nouveautés, retours attendus ou intégrales à (re)découvrir, voici de quoi constituer votre planning séries pour le mois d’août ! Les nouvelles séries Batman : Caped Crusader - 1er août Avis aux fans irréductibles de DC Comics, Batman : Caped Crusader vous propose de remonter aux origines du Chevalier Noir et plus précisément dans les années 40 ! Et pour ces premiers épisodes, le superhéros masqué va faire équipe avec le commissaire Gordon afin de résoudre une série de meurtres particulièrement énigmatiques. Une intrigue mystérieuse qui sera servie par une esthétique à mi-chemin entre modernité et nostalgie. https://www.youtube.com/watch?v=wcGqOlveDyk La mafia tue seulement en été - 2 août Palerme dans les années 70. Salvatore est un jeune garçon de 10 ans insouciant, en proie à ses premiers émois amoureux. Ce qu’il ignore, c’est qu’il côtoie quotidiennement la Cosa Nostra, la tristement célèbre mafia sicilienne, qui règne en maître dans la ville. Une corruption étouffante vue à travers le regard innocent du jeune héros. La Mafia tue seulement en l’été a fait le choix d’un traitement décalé voire burlesque qui permet d’apporter un peu de comédie dans un drame qui a profondément marqué l’Italie. https://www.youtube.com/watch?v=6OfTntgPsW8 Nautilus – 5 août Récit d'aventure familial, mêlant action, émotions, romance et humour, Nautilus retrace la mission de Nemo qui, pour se venger de l’East India Mercantile Company, qui lui a tout pris, va leur voler un prototype de sous-marin. Son objectif ? Atteindre le légendaire trésor viking enfoui dans les piliers d'Halvar, aidé par une équipe de prisonniers qu'il ne connaît pas. Une quête épique à retrouver également sur France 2 dès le 12 août à partir de 21h10. Bad Monkey – 14 août Andrew Yancy (Vince Vaughn), ancien flic de Miami, traque désormais les mauvaises conditions sanitaires des restaurants dans les Keys. Mais lorsqu'un bras humain échoue sur une plage, il sent une nouvelle enquête naître. Pour réintégrer la police, il devra démêler une toile de mensonges et de corruption, le tout sous l'œil amusé d'un singe particulièrement espiègle. Développé par Bill Lawrence (Scrubs, Ted Lasso), Bad Monkey rassemble un cast prometteur avec notamment Michelle Monaghan, Jodie Turner-Smith et une apparition de Zach Braff (JD dans Scrubs). https://www.youtube.com/watch?v=RokJ4M2UjNc Rick and Morty : The anime - 16 août Les aventures déjantées du plus célèbre des duos grand-père/petit-fils reviennent en version « manga » sous le titre, on ne peut plus clair de Rick and Morty : The Anime. Un crossover qui a pour ambition de garder l’esprit original de la série tout en y distillant les codes des animés japonais. Un pari qui ne fait pas peur à Takashi Sano, réalisateur des dix épisodes, lui aussi fan de la première heure des deux voyageurs spatio-temporels. https://www.youtube.com/watch?v=SlfOonikyPY Un meurtre est-il facile ? – 26 août Agatha Christie est à l’honneur de cette mini-série en deux épisodes qui nous plonge dans les meurtres inexpliqués du petit village tranquille de Wychwood Under Ashe. Des meurtres qui vont piquer la curiosité du jeune et ambitieux Luke Fitzwilliam et le pousser à enquêter sur ses disparitions inexpliquées. Un meurtre est-il facile ? C’est à cette question que va tenter de répondre le jeune homme ! https://www.youtube.com/watch?v=5CWC2z7rIEo La cité de Dieu : la lutte continue - 26 août Production brésilienne en six épisodes se déroulant vingt ans après les évènements du film « La Cité de Dieu », la série La Cité de Di…
Tue, 30 Jul 2024 - 1218 - La mafia tue seulement l’été : la Cosa Nostra vue avec des yeux d’enfant
La Mafia tue seulement l’été est une série à découvrir sur arte.tv qui dépeint avec justesse l’impunité avec laquelle la Cosa Nostra a œuvré, gangrénant ainsi la Sicile de meurtres et de règlement de comptes. Palerme dans les années 70. Salvatore Giammarresi est un jeune garçon d’une douzaine d’années, vivant de manière heureuse, quoique modeste, entre un père aimant, mais peu téméraire, une mère enseignante patiente et moderne et une grande sœur, en proie à de grands élans féministes. Salvatore vit à Palerme et pour lui, la mafia n’existe pas vraiment. Ou du moins, il ne la voit pas. Il faut dire que le jeune garçon n’a d’yeux que pour Alice, la nouvelle de l’école. Aussi peu sûr de lui que son géniteur, Salvatore va tenter mille stratagèmes afin de faire comprendre à sa camarade qu’il est fou amoureux d’elle. Parallèlement, le patriarche Giammarresi va lutter bec et ongles pour rester d’une honnêteté à toute épreuve alors que se laisser tenter par la corruption serait une alternative facile. https://www.youtube.com/watch?v=6OfTntgPsW8 Grandir, entouré de la mafia sicilienne La Mafia tue seulement l’été est l’adaptation télévisuelle du film italien du même nom sorti en 2013, réalisé par Pierfrancesco Diliberto, en art Pif, qui fait ici office de scénariste et de narrateur. Un narrateur qui prend les traits d’un Salvatore devenu adulte et qui revient donc sur son enfance en apparence, naïve et paisible. Mais l’histoire du jeune héros, interprété par le très juste Edoardo Buscetta, n’est sans doute pas isolée. Combien d’enfants ont grandi dans une réalité parallèle où le mot mafia n’existait pas ? On assiste d’ailleurs à une scène très caractéristique où après l’exécution d’un enquêteur de police de la brigade mobile de Palerme, typique de la Cosa Nostra, les habitants s’échinent à répéter comme pour mieux s’en auto-convaincre qu’il s’agit là simplement d’un règlement de compte amoureux qui a mal tourné. Et c’est une réalité à laquelle le jeune Salvatore va adhérer jusqu’à ce qu’il réalise peu à peu la vérité. Dès lors, en même temps que les convictions du héros s’effritent, c’est toute son innocence qu’il va remiser au placard. Mais si cette transition ne se fait pas dans une certaine douleur, la série réussit toujours à distiller çà et là des traits d’humour qui parviennent, toujours avec un à-propos de rigueur, à faire rire le téléspectateur. Et c’est là l’une des grandes forces de La Mafia tue seulement l’été : de rester une comédie coûte que coûte. Une comédie portée par des acteurs de talent, dont Francesco Scianna, qui joue l’oncle de Salvatore, Massimo, un garde-forestier qui n’a jamais mis les pieds dans un bois et qui arrive même à se perdre dans ses propres bureaux. [bs_show url="mafia-only-kills-in-summer"] Les 12 épisodes de 48 minutes de La Mafia tue seulement l’été sont à retrouver à partir du 2 août sur arte.tv. Et pour ne rien perdre des aventures de Salvatore, ajoutez la série à votre profil, directement depuis le site ou depuis l’application Betaseries disponible sur iOS et Android.
Sun, 04 Aug 2024 - 1217 - Trois séries sur le sport à regarder pendant les JO de Paris 2024 !
Les Jeux olympiques de Paris continuent et nous en faisons de même avec notre nouvelle reco du week-end. Nous avons choisi des séries sombres qui mettent en avant la corruption et la violence fictionnelles qui régissent des activités telles que le basket-ball, le cricket ou encore les courses hippiques. Clipped sur Disney+ Clipped nous plonge dans les coulisses des Los Angeles Clippers, une équipe de basket-ball en quête du titre de champions. Une équipe qui se retrouve au cœur de la tourmente alors que Donald Sterling (Ed O'Neill, Modern Family), le propriétaire des Clippers, déclenche une véritable tempête médiatique suite à des remarques racistes enregistrées à son insu et diffusées dans le monde entier. Sa femme, Shelly Sterling (Jacki Weaver), et sa maîtresse, V (Cleopatra Coleman), s'engagent alors dans une lutte de pouvoir acharnée pour reprendre les rênes de l'équipe. Parallèlement, Doc Rivers, l'entraîneur, joué par Lawrence Fishburne, tente de mener ses joueurs vers la victoire, tout en naviguant dans les eaux troubles de cette organisation en crise. Une mini-série de 6 épisodes à voir sur Disney+ adaptée du podcast à succès intitulé The Sterling Affairs qui retrace la chute de cette vraie équipe de la NBA. https://www.youtube.com/watch?v=WPIcQNMQchQ [bs_show url="the-sterling-affairs"] Inside Edge sur Prime Video Le cricket fera son retour aux Jeux Olympiques à Los Angeles en 2028 ! L’occasion parfaite donc de se plonger dans ce sport particulièrement populaire en Inde. Et c’est précisément le sujet d’Inside Edge, une fiction de trois saisons de 10 épisodes proposée sur Prime Video. Les Mumbai Mavericks sont une équipe de cricket indienne de haut niveau évoluant au sein de la Powerplay League. Prêts à tout pour la victoire, ces joueurs ambitieux vont être soutenus dans leur quête par des propriétaires n'hésitant pas à manipuler les règles pour faire fructifier leurs investissements et des dirigeants corrompus ne s'arrêtant à rien pour protéger leurs intérêts. Inside Edge lève le voile sur un monde où l'égoïsme est érigé en vertu, où les relations humaines sont instrumentalisées et où la recherche du pouvoir absolu est le moteur de toutes les actions. https://www.youtube.com/watch?v=T1y3aIfZXJ8 [bs_show url="inside-edge"] Luck sur Max Luck ne reprend pas exactement une discipline olympique, mais se concentre sur l’équitation… d’un point de vue des courses hippiques. Nous restons là encore dans un univers trouble où la violence est omniprésente : au centre de l'intrigue, Chester "Ace" Bernstein, incarné par Dustin Hoffman, un homme récemment sorti de prison, prêt à tout pour se venger de ceux qui l'ont trahi. Une mini-série déclinée en 10 épisodes qui rassemble de nombreux visages connus du petit écran comme Nick Nolte (Graves), Richard Kind (Spin City), Patrick J. Adams (Suits) ou encore Jill Hennessy (Madam Secretary). Proposant de multiples rebondissements et des intrigues palpitantes, extrêmement bien servies par le jeu impeccable de Dustin Hoffman, Luck a malheureusement été annulée au bout de sa première et unique saison, proposée actuellement sur Max, laissant de nombreuses intrigues en suspens. https://www.youtube.com/watch?v=zfMeeg4JcZg [bs_show url="luck"] Trois séries qui vous feront découvrir le sport sous un prisme sombre, mais prenant !
Fri, 02 Aug 2024 - 1216 - Modern Love : l’amour sous toutes ses formes
L’amour peut revêtir de nombreux traits et c’est, là, justement la trame de Modern Love, série au casting incroyable désormais disponible sur M6+. De la protection quasi-paternelle entre un portier d’un immeuble new-yorkais et une de ses jeunes résidentes tentant de se dépatouiller avec une vie amoureuse chaotique, à un couple usé cherchant à sauver leur idylle, en passant par une amitié salvatrice ou à des rendez-vous ratés, l’amour, ce sentiment qui pousse à vouloir du bien à une autre personne, n’est pas nécessairement amoureux ! Et chacun des épisodes qui raconte une histoire inédite avec des nouveaux personnages, en est la preuve. Tour à tour drôle, émouvante et profonde, Modern Love est une série universelle sans âge et sans genre disponible dans son intégralité sur la nouvelle plateforme de streaming de M6. https://www.youtube.com/watch?v=650Mt63HIBU Modern love : une série juste sur le sentiment amoureux Adaptation romanesque de vrais témoignages qui fait les beaux jours d’une chronique du New York Times du même nom, Modern Love est une série qui essaie d’encapsuler le plus grand nombre de relations affectives utilisant, pour ce faire, un casting qui exsude le mot « talent ». Des relations affectives au sens large du terme qui confèrent à la série toute son originalité et son universalité. N’importe quel être humain peut se projeter dans l’un des épisodes et reconnaître qu’il a été aimé, d’une manière ou d’une autre. Et pour faire passer ce message, la production a fait appel à des acteurs dont les noms devraient faire tourner la tête des sériephiles. Ainsi, on retrouve Tina Fey, actrice et créatrice de 30 Rock, Olivia Cooke, qui interprète actuellement Alicent Hightower dans House of the Dragon, Kit Harington, qui jouait Jon Snow dans la série mère Game of Thrones, Cristin Milioti, la mère de How I Met Your Mother, John Slattery de Mad Men ou encore Anna Paquin, l’inoubliable Sookie Stackhouse dans True Blood. Quelques visages connus du grand écran font également une apparition dans la série, dont une Anne Hathaway absolument parfaite dans le rôle d’une jeune femme bipolaire qui nous gratifie de surcroît d’un épisode aux airs de comédie musicale taillé spécialement pour elle. Et si une série sur l’amour ne peut évidemment faire l’impasse sur l’émotion, la grande force des intrigues de Modern Love est de ne jamais tomber dans le pathos. Au contraire, les scénaristes ont mis un point d’honneur à garder une légèreté bienvenue – après tout, la série est estampillée comme une comédie – entérinée par le format de 30 min de chaque épisode qui fait naître un rythme enlevé et particulièrement digeste. Une fiction feel good qui se regarde facilement, à consommer sans se rationner ! [bs_show url="modern-love"] La série complète, soit 2 saisons de 8 épisodes, est à retrouver sur M6+. Pour ne rien perdre des intrigues de Modern Love, ajoutez la série à votre profil directement sur le site ou depuis l’application disponible sur iOS et Android.
Wed, 31 Jul 2024 - 1215 - The Responder saison 2 : Chris Carson, un homme au bord de la crise de nerfs
La saison 2 de The Responder s’achève ce soir, lundi 29 juillet avec la diffusion, toujours sur Canal+, de ses trois derniers épisodes. Une saison qui se déroule six mois après les premières intrigues, et qui voit Chris Carson devoir faire face aux conséquences de ses actions passées. Il vit désormais seul, séparé de sa femme, Kate, qui évoque l’idée de déménager à Londres avec Tilly, leur fille, et son nouveau compagnon. Le meurtre de Carl Sweeney n’est pas passé inaperçu, aussi bien dans le monde de la drogue, qui connaît une redistribution des cartes qui ne joue toujours pas en faveur de Chris, qu’au niveau professionnel. En effet, Deb Barnes, une de ses collègues et supérieures, lui fait miroiter un poste de jour, le rêve du policier, à condition qu’il la sorte d’une situation délicate et complètement illégale. Mais là encore, le héros joué par Martin Freeman va prendre des décisions hasardeuses qui ne vont pas arranger ses affaires. Quant à Rachel, sa coéquipière, elle va petit à petit prendre son courage à deux mains et enfin reconnaître qu’elle a été victime de violences conjugales. https://www.youtube.com/watch?v=Ae1Mph2RggQ Chris Carson, un policier toujours plus sous pression Le grand atout de The Responder a toujours été la maîtrise des nuances ! Et pour cette saison 2, Tony Schumacher, le créateur et showrunner de la série, n’a pas changé d’un iota cette recette gagnante ! Ici, point de héros parfaits qui revêtent les traits de paladins de la justice, Chris Carson (Martin Freeman) et Rachel Hargreaves (Adelayo Adedayo) sont des policiers, certes, mais avant tout des humains qui fautent souvent, mais essaient toujours de réparer leurs erreurs. Non sans commettre de nouvelles fautes, chemin faisant. Ainsi, si Chris tente par tous les moyens d’être un père présent pour Tilly, ses efforts pour être transféré à un poste de jour vont être annihilés par ces connexions passées avec le dealer de drogue Carl Sweeney. Un lien, ou plutôt un lest, qui va faire plonger le « premier intervenant » dans une spirale infernale où la pression devient sans cesse plus étouffante. Une pression qui va le pousser, là encore, à accomplir des actions tendancieuses, mais toujours avec des intentions saines. Sans cesse sur le fil, il essaie tout de même de sortir la tête de l’eau en se rendant à un groupe de discussion, gratuit, dont l’utilité va complètement lui échapper. Mais si Chris est l’épitomé de l’auto-sabotage, il n’en reste pas moins un coéquipier fiable pour Rachel qu’il va couvrir coûte que coûte. Le personnage joué par Adelayo Adedayo va d'ailleurs adopter, et sans doute à sa plus grande surprise, le comportement tout en nuances de gris de son partenaire et décider de se faire justice elle-même, suite aux traitements abusifs de son ex-compagnon, Steven. Pour pouvoir se reconstruire évidemment, mais aussi protéger les futures victimes de ce pompier d’apparence débonnaire. Pour autant, au-delà de la vengeance personnelle de la jeune femme, c’est le chemin psychologique qu’elle parcourt dans cette saison 2, difficile mais salvateur, qui va lui permettre de se reconnaître en tant que victime, et ce, malgré l’uniforme qu’elle endosse. [bs_show url="the-responder"] The Responder est un drame poignant diffusé Outre-Manche sur la BBC, mais dont les deux saisons de 5x52 minutes chacune sont à retrouver dans leur intégralité sur Canal+.
Mon, 29 Jul 2024 - 1214 - Trois séries documentaires pour plonger dans les Jeux olympiques de Paris 2024 !
Le top départ des Jeux olympiques de Paris 2024 sera donné ce soir, vendredi 26 juillet. Pendant 15 jours, le monde va vivre au rythme de courses effrénées, de records battus et d’histoires de sportifs incroyables. Pour s’accorder sur cet événement d’envergure, on vous a choisi trois séries documentaires, à découvrir sur Netflix, Prime Video et france.tv, qui vous permettront d’entériner votre passion pour le sport de haut niveau. Le nouvel espoir de Simone Biles - Netflix Considérée comme la meilleure gymnaste de tous les temps, Simone Biles est une véritable figure de proue non seulement aux États-Unis, qu’elle représente depuis ses premières compétitions internationales en 2013, mais aussi au niveau mondial. Au point d’avoir de nouvelles figures portant son nom. Mais lors des Jeux de Tokyo, la pression est trop forte. Certes, elle est portée aux nues par toute une nation, mais elle n’en reste pas moins un être humain qui doit lutter contre les affres psychologiques qui vont de pair avec son statut de championne invincible. Ainsi, lors d’un saut de cheval, elle s’écroule par manque de repères spatiaux imputés au stress. Simone Biles se retire de la compétition et devient le porte-drapeau de la santé psychologique des sportifs de haut niveau. Et c’est justement sur ce pan, ô combien marquant pour la gymnaste, que la série documentaire Le Nouvel Essor de Simone Biles, dont les deux premiers épisodes sont disponibles sur Netflix, se concentre. Une contre-performance qui a permis à la sportive de revenir plus forte que jamais pour les JO de Paris 2024 ! https://www.youtube.com/watch?v=YLPxyE0c_KY [bs_show url="simone-biles-rising"] This is Football – Prime Video This Is Football est une série documentaire de 6 épisodes qui se penche sur l’aspect social et humain du football. Ainsi, on suit des fans rwandais qui tentent de retrouver goût à la vie après le terrible génocide qui a terrassé leur pays grâce au club des supporters du club de Liverpool. Ou encore, l’incroyable triomphe de l’équipe de foot féminin du Japon après que des catastrophes naturelles ont enlevé 16 000 vies. This is Football, c’est aussi l’histoire de l’équipe amateure d’Islande qui est arrivée à se qualifier pour la Coupe du Monde en 2018 en ayant pour entraîneur, un dentiste à mi-temps. Une série documentaire disponible sur Prime Video qui, à travers un prisme émotionnel, nous propose un traitement moins traditionnel de ce sport particulièrement populaire, et nous fait comprendre comment le football est capable d’inspirer de nouvelles générations et de captiver des millions de personnes issus de pays et d’horizons complètement différents. https://www.youtube.com/watch?v=bMrZ-LaOqAY [bs_show url="this-is-football"] Champion(s) – france.tv Bienvenue dans le quotidien de Coline Devillard, Sasha Zhoya ou encore Shirine Boukli, des jeunes pépites du sport français de haut niveau qui ont dédié leur vie, avec tout ce que cela entraîne de sacrifices, non seulement pour eux, mais aussi pour leurs familles, à la gymnastique, à l’athlétisme ou au judo. Déclinée en 4 saisons de 6 épisodes, toutes disponibles sur france.tv, Champion(s) nous montre le parcours semé d’embûches, souvent physiques, parfois psychologiques, de ces athlètes en quête d’excellence. Une série documentaire qui s’aligne parfaitement avec le dispositif mis en place par france.tv pour les Jeux olympiques de Paris 2024 puisque l’événement y sera diffusé en continu via un canal spécifique de la plateforme. https://www.youtube.com/watch?v=V8odbBI1X_I [bs_show url="champions-2021"] Trois séries documentaires qui permettent de voir le sport de haut niveau sous un spectre plus réaliste !
Fri, 26 Jul 2024 - 1213 - Snowpiercer : le train d’une nouvelle vie sans escale
Revenue d’entre les morts après de nombreuses péripéties télévisuelles, Snowpiercer a commencé la diffusion de sa 4e et dernière saison le 21 juillet aux USA sur AMC, et en attendant d’avoir une date officielle de sortie en France sur Netflix, pourquoi ne pas profiter de l'été pour (re)voir la série ? L’histoire ? Dans une réalité post-apocalyptique, la Terre est entrée dans une ère glaciaire qui la rend inhabitable. Pour échapper à un destin funeste, les plus riches ont embarqué sur un train futuriste conçu pour rouler sans interruption, mais une poignée de « démunis » embarquent au dernier moment. Parqués dans les derniers wagons et vivant dans des conditions déplorables, ils vont tenter de se rebeller contre ces populations aisées, voyageant, elles, à l'avant du train. Pour autant, vivre confortablement n’est pas nécessairement un gage de tranquillité puisque ces privilégiés vont, eux, devoir lutter contre des trahisons pernicieuses et des stratagèmes machiavéliques destinés à renverser les règles en place. https://www.youtube.com/watch?v=lGcJL6TG5cA Un transperceneige, symbole de la tension entre les classes sociales Les fans de Snowpiercer ont exulté lorsqu’AMC, chaîne de diffusion de Breaking Bad et de The Walking Dead, a annoncé qu’elle allait dévoiler la 4e et ultime saison de la série. Disponible jusqu’alors sur le canal du câble américain, TNT, la fiction créée par Josh Friedman et Graeme Manson connaissait un succès certain et régulier qui lui permettait de s’assurer des renouvellements précoces pour chacune de ses saisons. La saison 4 n’a pas fait exception. Pour autant, et alors que tous les épisodes avaient été tournés, TNT annonce brutalement l’annulation de la fiction. Après de nombreuses tractations, ce sera donc AMC qui ressuscitera la série. En France, Snowpiercer a connu un parcours télévisuel moins chaotique puisqu’elle a intégré directement le catalogue de Netflix, en 2020, et devrait y rester pour sa dernière saison. Une dernière saison particulièrement attendue suite au cliffhanger de la saison 3 où un nouveau signal était repéré par Melanie (Jennifer Connelly), à l’origine la « simple » voix du train, mais qui a dévoilé de nombreuses facettes au cours des différentes saisons, alors que Snowpiercer a vu sa population divisée entre les croyants en l’existence du Nouvel Eden – soit un morceau de Terre habitable – et les dubitatifs qui ont préféré rester à bord du train. Il est également fort à parier que Wilford (Sean Bean) n’ait pas dit son dernier mot suite à son expulsion forcée du train. Quant à Layton (Daveed Diggs), le détective embarqué illégalement, il aura fort à faire avec les passagers ayant rejoint ce nouveau paradis terrestre. En plus de ses réflexions sur le climat, Snowpiercer et ses 1001 wagons offre un portrait assez juste des tensions que créent les injustices sociales, l’ambition démesurée ou le simple fait de vivre dans un espace confiné. [bs_show url="snowpiercer"] Les trois premières saisons de Snowpiercer, de 10 épisodes chacune, sont disponibles sur Netflix. La saison 4 devrait suivre dans les prochains mois. Pour suivre le fil narratif de la série, ajoutez-la sur votre profil directement depuis le site ou en téléchargeant l’application disponible sur iOS et Android.
Wed, 24 Jul 2024 - 1212 - Dead Like Me : la Faucheuse aux airs d’adolescente désabusée
Qui a dit que les séries sur la mort devaient être nécessairement tristes ? Certainement pas Dead Like Me, une fiction de 2003 proposée dans son intégralité sur M6+ ! On vous présente Georgia Lass que tout le monde appelle George, une toute jeune adulte, sans ambition, qui vient d’arrêter ses études. Alors qu’elle se promène dans la rue, elle meurt littéralement pulvérisée par la lunette des toilettes d’une station spatiale regagnant la Terre. Mais ô surprise, elle découvre qu’elle ne se dirige ni vers l’Enfer et encore moins vers le Paradis ! Non, elle devient une « entre-deux », ce qui signifie que son âme a rejoint une autre enveloppe charnelle et que sa mission est de récolter, à son tour, les âmes de personnes dont le décès est imminent. Une mission non rémunérée qui va contraindre George à prendre « sa mort en main » en trouvant un appartement et un travail en tant qu’intérimaire afin de subvenir à ses besoins. https://www.youtube.com/watch?v=9rUFIBksq6w Dead like me : la mort, entre émotions et humour noir Si Dead Like Me est parvenue à durer deux saisons, cela ne s’est pas fait sans mal ! Malgré toutes ses qualités scénaristiques et ses dialogues sculptés avec soin, la série a dû séparer de son créateur, Bryan Fuller, pour des raisons créatives dès les premiers épisodes, éliminer rapidement un personnage très prometteur (Betty jouée par Rebecca Gayheart) ou encore tuer dans l’œuf des intrigues ambitieuses au profit d’un chemin plus traditionnel. Ici, le père de George qui devait se révéler homosexuel et qui ne sera finalement qu’un coureur de jupons auprès de ses étudiantes. Malgré ces obstacles importants, Dead Like Me a su marquer son époque par ses prémices originales et surtout son ton décalé. À commencer par George (Ellen Muth, qui depuis la fin de la série, s’est faite très discrète à Hollywood) et ses commentaires sarcastiques qui témoignent d’une maturité allant bien au-delà de son âge. Endossant également le rôle de narrateur, elle offre au public un regard critique sur sa nouvelle vie – ou plutôt sa nouvelle mort – source intarissable d’ironie. Ajoutez à cela, les ping-pongs verbaux avec Ruben (Mandy Patinkin), le chef des « non morts » qui distribue les noms des âmes à récolter sur un post-it, ou Mason (Callum Blue), un collègue de George qui a une vision très flexible de la légalité, et vous obtiendrez une série extrêmement drôle qui n’est pas sans rappeler Wonderfalls, une autre fiction de Bryan Fuller qui a, elle aussi, placé le sarcasme au cœur de ses dialogues. Pour autant, comme son titre l’indique, Dead Like Me évoque la mort et toutes les émotions qui y sont liées. Ainsi, on voit les regrets de la mère de George (Cynthia Stevenson) de ne pas avoir été plus compréhensive avec sa fille ou encore, les difficultés de l’héroïne de récolter certaines âmes parce qu’arrachées à des victimes innocentes, nous faisant ainsi réfléchir sur l’injustice parfois implacable du destin. Mais la série met également en lumière les deuxièmes chances et, notamment, la volonté de George de réparer les erreurs commises de son vivant. Une série rondement menée qui oscille intelligemment entre situations absurdes et réflexions bien réelles sur le sens de la vie ! [bs_show url="deadlikeme"] L’intégralité de Dead Like Me, soit 29 épisodes répartis en 2 saisons, est disponible sur M6+. Et pour ne rien perdre de la narration de la série, ajoutez-la sur votre profil directement depuis le site ou en téléchargeant l’application disponible sur iOS et Android.
Tue, 23 Jul 2024 - 1211 - Fellow Travelers, l’amour malgré eux
Mis à jour le 28 juillet 2024 : Après avoir été diffusé sur Canal+ en début d'année, la série Fellow Travelers dont les deux acteurs principaux Matt Bomer et Jonathan Bailey ont été nommés aux Emmy Awards, revient sur Paramount+. C'est le moment de rattraper cette mini-série acclamée par la critique. Offrant une véritable immersion dans la vie de l'époque, les huit épisodes sauront vous plonger dans le McCarthisme et sa chasse aux déviants. [bs_show url="fellow-travelers"] Publié le 17 janvier 2024 : L’histoire commence en plein McCarthisme et sa chasse aux communistes et aux déviants. Dans Fellow Travelers, ce sera principalement la dernière catégorie qui nous intéresse puisque les deux héros, Hawk et Tim, sont deux homosexuels qui tombent amoureux l’un de l’autre. Cette expression désigne un sympathisant de la doctrine communiste sans forcément adhérer au parti, surtout dans les années 50. Créée par Ron Nyswaner, le scénariste de Philadelphia entre autres, il s’agit d’une adaptation du roman de Thomas Mallon. Récompensée au festival Marseille Series Stories en recevant le Prix de la Meilleure série adaptée d’une œuvre littéraire et le Prix du public, Fellow Travelers arrive sur Canal+ pour huit épisodes au rythme de deux épisodes tous les jeudis à 22h50 à partir du 18 janvier. https://youtu.be/rKuBG-N30uU?si=2OVTr9P-KI4mswk5 Les premières images ont beau se dérouler dans les années 80, c’est au premier flashback que la série débute réellement. Le charismatique Hawkins Fuller mène une carrière lucrative dans les coulisses de la politique à Washington. Il évite de s’engager sentimentalement jusqu’à sa rencontre avec Tim Laughlin, un jeune homme idéaliste et pieu (qui aurait pu rentrer dans les ordres). Ils sont à l’opposé, l’un rodé aux jeux politiques et à la manipulation tout en arborant une façade parfaite d’ancien vétéran distingué, l’autre est plus idéaliste dans ses sentiments et dans sa vie. Ils entament une liaison alors que Joseph McCarthy et Roy Cohn déclarent la guerre aux « subversifs et aux déviants sexuels », déclenchant une des périodes les plus sombres de l’histoire américaine du XXe siècle. À travers quatre décennies marquées par les protestations contre la guerre du Vietnam dans les années 1960, la culture disco et la drogue des années 1970 et la crise du sida dans les années 1980, les deux hommes font face aux obstacles qui se dressent sur leur route et dans le monde, l’un plus en première ligne que l’autre. Matt Bomer et Jonathan Bailey, deux acteurs ouvertement homosexuels, campent les deux héros qui viennent proposer une autre perspective de ses années américaines. Autour d’eux, leur famille, des amis, des amants, des alliés et des ennemis à qui ils vont devoir mentir pour pouvoir espérer vivre une vie. Au-delà du discours politique qui malgré le temps passé refait écho aujourd’hui avec les agressions homophobes en hausse, il s’agit d’une histoire d’amour et d’une histoire de vie à travers les décennies sans oublier l’Histoire. Des références aux figures réelles, évidemment à commencer par McCarthy et Cohn, mais aussi à d’autres comme Harvey Milk, ponctuent l’intrigue de plus ou moins près. À savoir que la série a fait appel à un documentaliste qui a sourcé les faits historiques pour être le plus réaliste possible. Les premiers épisodes sont assez concentrés en terme de temps qui passe, mais avec des retours dans le futur assez fréquents. Le paysage télévisuel n’offre que peu de séries avec des personnages principaux gays, surtout pour un drame historique d’une telle ambition. C’est pourquoi Fellow Travelers semble occuper une place spéciale en existant aujourd’hui. La série est à retrouver sur Canal+ dès le 18 janvier.
Sun, 28 Jul 2024 - 1210 - Follow : un serial killer au cœur des réseaux sociaux
Et si vous étiez suivi – au sens des réseaux sociaux – par un tueur que toute la police recherche ? C’est le point de départ de Follow, une mini-série à retrouver sur france.tv jusqu'au 31/01/2025, qui suit Léna, une community manager en alternance à la préfecture de Paris. Alors qu’elle tente de sortir de la léthargie personnelle dans laquelle elle s’embourbe un peu plus chaque jour, la jeune femme va être réveillée par une enquête un peu inhabituelle. Un serial killer empoisonne ses victimes et leur vole leur téléphone pour continuer de poster sur leurs réseaux sociaux comme si elles étaient encore vivantes. Léna, très familière avec cet univers digital, va seconder la brigade de police en charge de l’enquête en rentrant en contact avec le tueur. https://www.youtube.com/watch?v=Hm_3ftQfe_o Follow : suis-moi, je te poursuis, poursuis-moi, je te fuis Fans de thriller moderne : précipitez-vous sur Follow ! La fiction française proposée dans son intégralité sur france.tv offre, tout au long de ces 6 épisodes, un rythme haletant, particulièrement efficace, qui lui a valu de recevoir le prix de la Meilleure Série de 52 min au Festival de la fiction de La Rochelle 2023. Un prix amplement mérité quand on voit, non seulement, la qualité des intrigues, mais aussi le soin apporté à la construction des personnages. Léna, tout d’abord, interprétée par Marie Colomb. Une jeune femme qui aspire bien plus qu’à son existence actuelle, soporifique et pesante, et qui va trouver dans les échanges avec le tueur, l’excitation qui manquait à sa vie. Une excitation qui va la pousser à prendre de plus en plus de risques, sans réellement prendre conscience du danger qu’elle encourt ou des soupçons qu’elle fait peser sur elle. Qui est fasciné par qui ? Est-ce Léna qui se laisse happer par le jeu pervers, mais ambitieux du tueur, ou est-ce ce dernier qui ne peut s’empêcher d’admirer la témérité de la jeune femme ? Un équilibre délicat et maîtrisé qui ajoute une strate de suspense dans un ensemble déjà très prenant. Et si Marie Colomb porte le poids de Follow avec talent, elle est entourée par des acteurs qui sont loin de démériter. À commencer par Marilyne Canto (Commissaire Agathe Ruffin), la cheffe de la brigade, qui a choisi de faire confiance à une inconnue afin de faire avancer une enquête qui devient de plus en plus notable par les médias, tout en étant incertaine d’avoir fait le bon choix. À ses côtés, Samir (Vincent Heneine) est, lui aussi, mitigé quant aux réelles intentions de Léna. Conscient des qualités de cette community manager qui était passée inaperçue jusque-là, il va lui accorder rapidement un crédit qu’il va bientôt regretter. Jamais manichéenne, mais toujours efficace, Follow tire de ses nuances, un atout scénaristique de taille. [bs_show url="follow"] Les 6 épisodes de 45 min de Follow sont proposés gratuitement sur la plateforme france.tv.
Sun, 21 Jul 2024 - 1209 - Trois séries Canal+ où les héros changent complètement de vie
Le chauffeur d’un parrain local qui se découvre une passion pour le spinning, des soldats rebelles mais doués qui deviennent des héros de l’ombre et un jeune étudiant qui se trouve embourbé dans un trafic illégal d’or : notre reco de la semaine, dédiée exclusivement à des séries Canal+, se concentre sur des protagonistes dont la vie va être complètement chamboulée par un seul de leur choix ! Spinners, l'acrobatie automobile à son paroxysme Ethan est un adolescent de 17 ans habitant au Cap, en Afrique du Sud. Loin d’avoir l’existence insouciante que son âge lui permettrait de mener, il est contraint de travailler comme chauffeur pour Damien, un parrain local redoutable afin de subvenir aux besoins de son jeune frère. Pris au piège dans cette spirale de violence, Ethan cherche désespérément une échappatoire. C'est alors qu'il découvre le spinning, un sport automobile extrême qui consiste à réaliser des figures acrobatiques avec des voitures délabrées. Ce nouveau passe-temps devient bien plus qu'une simple distraction pour le jeune homme qui voit là une opportunité de s'élever au-dessus de la misère et de prouver sa valeur. Portée notamment par Cantona James qui joue le rôle d’Ethan, Spinners est une série d’action sud-africaine pleinement maîtrisée qui met en valeur les rues du Cap grâce à une esthétique léchée et des scènes de spinning rondement menées. La bande originale, composée essentiellement de morceaux électroniques et de hip-hop, contribue à créer une ambiance urbaine dynamique et immersive. La première saison, composée de 8 épisodes, de Spinners s’est conclue le 15 juillet sur Canal+ mais la série est toujours disponible sur myCANAL. https://www.youtube.com/watch?v=ntshBj9x-H8 [bs_show url="spinners"] Rogue Heroes, la rébellion a du bon Seconde Guerre mondiale. David Sterling, joué par Connor Swindells (Adam dans Sex Education), décide de recruter des soldats jugés les plus indisciplinés par leurs supérieurs afin de former une unité un peu spéciale : le SAS (Special Air Service). Son but ? Développer des tactiques de guérilla innovantes pour déstabiliser les lignes d'approvisionnement allemandes en Afrique du Nord. Sabotage, infiltration, embuscades, aucune mission n’est trop périlleuse pour ces Rogue Heroes (comprendre des héros non-conformistes) ingénieux et courageux qui, à chaque épisode, doivent faire face à une nouvelle épreuve. Une série britannique de bonne facture qui offre un casting intéressant avec notamment Alfie Allen (Theon Greyjoy dans Game of Thrones) et l’actrice-danseuse Sofia Boutella. En attendant de voir la deuxième saison prévue pour 2024, les 6 premiers épisodes de cette série oscillant entre action et histoire sont proposés sur myCANAL. https://www.youtube.com/watch?v=Oxr3HD5fFn8 [bs_show url="sas-rogue-heroes"] Guyane, tout ce qui brille est or... Et dangereux Fiction française mêlant drame social, thriller et aventure, Guyane met en scène Vincent Ogier (Mathieu Spinosi), un étudiant en géologie, qui débarque en Guyane donc, afin d’effectuer un stage au sein d’une société d’extraction d’or. Ce qui devait être une simple expérience professionnelle va se transformer en aventure dangereuse au cours de laquelle Vincent va découvrir une mine abandonnée qui va un peu trop intéresser Antoine Serra (Olivier Rabourdin), le parrain local de l’or. Ici, le changement de vie se fait malgré la volonté du héros, presque comme une nécessité, puisque Vincent doit faire fi de ses savoirs théoriques pour s’en remettre à son instinct afin de naviguer dans les méandres d’un monde violent et corrompu dont il ignore les codes. Mais au-delà de l'intrigue policière, Guyane aborde également des thèmes importants comme l'exploitation des ressources naturelles, les conséquences environneme…
Fri, 19 Jul 2024 - 1208 - Little Women sur arte.tv : les débuts à la télévision de Maya Hawke
Ces Little Women aussi célèbres, ce sont Jo, Meg, Beth et Amy March, quatre sœurs aussi soudées que différentes. Jo, aventurière et faisant fi des conventions de l’époque, se rêve écrivaine. Margareth « Meg », responsable et mesurée, est aux antipodes de Jo avec laquelle elle partage, pourtant, un lien solide. Beth, elle, est introvertie et passe ses journées à aider sa mère, Marmee, aux tâches ménagères. Enfin, Amy est la plus jeune des quatre sœurs et la plus envieuse de ses aînées. Depuis le départ de leur père à la guerre, elles vivent dans une aisance relative, mais dans un bonheur bien réel. La série, disponible sur arte.tv, raconte le quotidien de ces quatre héroïnes entre disputes familiales et premiers émois amoureux. https://www.youtube.com/watch?v=oaIVZT4EkwA La famille March incarnée par des noms connus de la télévision Roman publié à l’origine en deux volumes en 1868 et 1869, Les Quatre Filles du Dr March (en version française) a fait l’objet de nombreuses adaptations aussi bien cinématographiques que télévisuelles. Little Women fait partie de cette dernière catégorie. Et si cette fiction britannique a été diffusée sur la BBC en 2017, elle est aujourd’hui présente sur Arte.TV pour le plus grand bonheur des fans du livre, qui est devenu un classique de la littérature américaine, ou encore des fictions historiques. Puisqu’à travers les aventures plus ou moins heureuses des quatre héroïnes, on prend la mesure de la désolation créée par la Guerre de Sécession aux États-Unis et des répercussions sur les proches des hommes appelés au combat. Une désolation que tente d’endiguer tant bien que mal la famille March alors qu’elle traverse, elle aussi, des problèmes aussi bien financiers que personnels. Une générosité déjà bien présente dans le livre original auquel Heidi Thomas, la scénariste, a voulu rester fidèle. Ce n’est donc pas le fond qui est ici notable, mais plutôt la forme, et plus précisément, le choix des comédiens. Ainsi, les sériephiles les plus avertis reconnaîtront dans le rôle d’Amy, Kathryn Newton vue dans Big Little Lies, ou encore Julian Morris (Pretty Little Liars) qui incarne le tuteur de Laurie Laurence, Dylan Baker (Père Kay dans Evil) prête ses traits au Dr March, quant à Angela Lansbury (Jessica Fletcher de la série Arabesque), elle joue la tante ironique et particulièrement franche de la fratrie. Mais Little Women permet surtout d’assister aux débuts en tant qu’actrice de Maya Hawke. Avant d’exploser sur le petit écran dans le rôle de Robin dans la série Stranger Things, la fille d’Uma Thurman et d’Ethan Hawke trouvait ici, en 2017, son premier rôle à la télévision en interprétant l’intrépide et impulsive Jo March. De quoi mesurer le chemin parcouru ! [bs_show url="little-women-2017"] Déclinée en 3 épisodes de 59 min, Little Women est proposée sur le catalogue d’arte.tv jusqu’au 29 avril 2025.
Thu, 18 Jul 2024 - 1207 - Lee Jung-jae de The Acolyte : « La série raconte l'ère d'avant Star Wars »
Arrivée sur Disney+ le 5 juin dernier, The Acolyte se distingue des autres séries Star Wars par sa chronologie : à savoir que son action prend place plusieurs dizaines d'années avant l’Épisode 1 : La Menace Fantôme alors même que les fonctions des Chevaliers Jedi n’ont pas encore été totalement définies. Maître Sol est justement l’un de ces primo-jedi. Interprété par Lee Jung-jae, que nous avons interviewé lors du 63e festival de télévision de Monte-Carlo, Sol est « quelqu'un qui possède la fois à un grand cœur mais qui est très solitaire. Une solitude qui lui permet de reconnaître et de comprendre celle des autres. » a déclaré l’acteur. Un trait que Lee Jung-jae a voulu absolument insuffler à ce personnage profondément loyal et humain. D’ailleurs, souligne l’acteur sud-coréen, la série ne cherche pas à dépeindre des Jedi omniscients, loin de là « Comme The Acolyte raconte l'ère d'avant Star Wars que l'on connait, à l'époque de la Haute République, nous avons voulu montrer un ordre qui tente, tant bien que mal, de maintenir la paix. Qui fait des erreurs puis cherche à les réparer. » Une récurrence dans cette fiction originale de Disney+, dont le dernier épisode sera diffusé le 17 juillet, « qui suit de nombreux personnages, faillibles et friables, qui essaient de rattraper certaines choses qui ont mal tourné. » confie-t-il. https://www.youtube.com/watch?v=6hEZHyf9iKU The Acolyte : une série aussi destinée aux néophytes de l’univers Star Wars Et si pour jouer Maître Sol, Lee Jung-jae s’est complètement immergé dans la saga interstellaire, le fait que The Acolyte se situe au début de tout, permet de créer une nouvelle porte d’entrée pour les fans de séries qui ne seraient pas familiers avec la mythologie. Pour autant, l’acteur a voulu « connaître parfaitement l'univers de Star Wars avant de commencer à jouer. » Et de poursuivre « J'avais déjà visionné les films et les séries TV dérivées, mais j’ai voulu les revoir dans l'ordre chronologique pour savoir quels traits des Jedi je pouvais conférer à Sol et quelles qualités allaient lui être propre. » Un travail rigoureux et nécessaire qui a permis de créer un personnage tout en nuances. Connu pour Squid Game et maintenant, The Acolyte, Lee Jung-jae est un grand fan de télé et nous le prouve lorsqu’on lui demande quelles séries il conseillerait de regarder : « Il y en a trop ! Mais si je devais choisir : La Chronique des Bridgerton, Le Jeu de la reine, Le Sympathisant, mais surtout The Acolyte (rires) ! » [bs_show url="the-acolyte"] Le huitième et dernier épisode de The Acolyte sera diffusé sur Disney+ le 17 juillet, mais les épisodes précédents sont toujours disponibles sur la plateforme. Le 63e Festival de Télévision de Monte-Carlo, dont Betaséries était partenaire, s'est déroulé du 14 au 18 juin 2024. Pour ne pas perdre le fil de votre visionnage, ajoutez la série à votre profil Betaseries, directement depuis le site ou via l’application disponible sur iOS et Android.
Mon, 15 Jul 2024 - 1206 - The Bear saison 3 : dans la tête de Carmy
Mise à jour le 16/09/2024 Plébiscitée par le public, The Bear, série diffusée sur Disney+, n’en séduit pas moins la critique ! Multi-nommée aux Emmy Awards 2024, la fiction mettant en scène un jeune chef qui reprend la sandwicherie familiale, est arrivée en faisant grand bruit, saluée pour la qualité de ses scénarios, la prestation de ses acteurs ainsi que la tension en cuisine justement distillée. La saison 2 n’a pas fait exception et a permis à The Bear d’apparaître dans plusieurs catégories : meilleure comédie, meilleur acteur dans une comédie pour Jeremy Allen White et meilleure actrice dans une comédie pour Ayo Edebiri. Les acteurs secondaires ne sont pas en reste puisque Lionel Boyce qui joue Marcus, Ebon Moss-Bachrach (Richie) Liza Colón-Zayas qui incarne Tina ont également été nommés. Le palmarès de cette 76e édition des Emmy Awards a été dévoilé et, sans grande surprise, The Bear s’est illustré à de nombreuses reprises, quasiment toutes relevant de performances d’acteurs. Ainsi, Jeremy Allen White est sorti vainqueur de sa catégorie pour la seconde fois consécutive, Ebon Moss-Bachrach et Liza Colón-Zayas également. Jon Bernthal et Jamie Lee Curtis ont remporté un prix en tant qu’acteurs invités alors que Christopher Storer a été distingué pour la réalisation de l’épisode Fishes. Nul doute que la saison 3 se fera tout aussi remarquer à la prochaine cérémonie ! [bs_show url="the-bear"] Publié le 17 juillet 2024 Depuis ses débuts, The Bear s’est rapidement imposée comme une série innovante et incontournable avec une recette simple mais efficace : des personnages profonds, une immersion réaliste dans le monde de la restauration et une narration qui casse les codes sériels. La série de FX créée par Christopher Storer, suit les aventures de Carmen "Carmy" Berzatto (Jeremy Allen White) et de son équipe dans un petit restaurant de Chicago. Elle réussit à mélanger habilement drame, humour et moments de pure humanité. La saison 3 ne déroge pas à cette règle et pousse même les curseurs encore plus loin. Elle arrive sur Disney+ ce 17 juillet. https://youtu.be/4zvP5CYX4Bw?si=HAutHryOQMB71gmq Alors, où en sommes-nous au début de cette troisième saison ? Après avoir hérité du restaurant familial "The Beef", Carmy a pris la décision audacieuse de transformer ce modeste établissement en un temple de la haute gastronomie dans la saison 2. Une décision qui n'est pas sans risques et qui va entraîner son lot de tensions et de drames. Le dernier épisode le voyait enfermé dans sa chambre froide puis sujet à une dépression nerveuse, tandis que tout le monde servait le premier dîner du nouveau restaurant The Bear. L'équipe, que l'on a appris à connaître et à aimer, doit désormais s'adapter à ce changement radical. Sydney (Ayo Edebiri qu’on ne présente plus et qui est certainement la favorite de beaucoup), sa sous-cheffe talentueuse mais souvent stressée, doit apprendre à gérer une brigade sous une pression accrue. Richie, le cousin un peu bourru mais au grand cœur, doit trouver sa place dans cette nouvelle dynamique. Et les autres membres de l'équipe, chacun avec leurs particularités et leurs histoires, contribuent à rendre cette saison riche en émotions et en rebondissements. Cette saison, on accorde un peu moins de temps à l’équipe, même s’ils ont tous leurs temps forts, au profit des tourments internes de Carmy. De ses mentors à sa famille, à son (ex) petite-amie, les images montrent qu’un nuage noir plane dans sa tête. La recherche culinaire continue dans ces nouveaux épisodes, avec comme objectif de décrocher une étoile Michelin. Toute la saison se déroule sur quelques jours et cela ne laisse pas forcément le temps d’avoir une véritable évolution, contrairement à la saison précédente où chaque personnage était au ce…
Mon, 16 Sep 2024 - 1205 - Dix pour cent, l’une des meilleures comédies françaises
Dix pour cent, diffusée pour la première fois en 2015 sur France 2, s'est rapidement imposée comme une série culte dans le paysage télévisuel français. Créée par Fanny Herrero, cette série est inspirée d'une idée originale de Dominique Besnehard, ancien agent artistique ou impresario comme on dirait, renommé. Besnehard, fort de son expérience dans l'industrie du cinéma, a souhaité partager les dessous souvent méconnus de ce milieu. En collaboration avec Herrero, ils ont créé une série authentique, mêlant humour et réalisme, qui a conquis le public dès ses débuts. En collaboration avec Herrero, ils ont créé une série authentique, mêlant humour et réalisme, qui a conquis le public dès ses débuts. Il faut dire que voir des acteurs français ne pas se prendre au sérieux, c’est assez rare pour le souligner, et c’est bien là le cœur de la série, inviter des acteurs qui jouent une version différente de leur propre rôle, comme on a pu le voir avec la comédie britannique Extras par exemple. L’intégralité est de retour sur france.tv, et c’est l’occasion de la (re)découvrir gratuitement. https://youtu.be/garltKyX40Y?si=MOCR8Q8FQmND3c8D La série nous plonge dans l'agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr), où les agents se battent pour leurs talents tout en jonglant avec les crises personnelles et professionnelles. L’histoire commence à la mort du fameux Samuel, créant des questionnements sur la suite de la survie de l’agence. Chaque épisode met en scène une nouvelle star du cinéma français, jouant son propre rôle dans des situations inspirées de la réalité. Cette immersion dans le quotidien des agents artistiques, avec leurs propres arcs narratifs, offre un regard inédit sur le monde du show-business. En s'inspirant des vraies anecdotes de Besnehard, la série parvient à capturer les absurdités et les défis du métier d'agent artistique avec une touche d'humour irrésistible. Les téléspectateurs sont attirés par cette combinaison de drame et de comédie, qui dépeint de manière réaliste les rouages de l'industrie cinématographique. La série doit également son succès à son casting exceptionnel dans le rôle des agents. Thibault de Montalembert incarne Mathias Barneville, un agent charismatique et parfois manipulateur, prêt à tout pour ses clients et pour l'agence. Camille Cottin, dans le rôle d'Andréa Martel, agent talentueuse et sans compromis, se bat pour concilier sa vie professionnelle intense avec sa vie personnelle. Pour l’anecdote, le personnage d'Andréa est inspiré d’Élisabeth Tanner, agente de stars, ajoutant une couche supplémentaire de réalisme et de profondeur à la série. Ensuite on a Grégory Montel, en Gabriel Sarda, qui apporte une touche d’humanité et de vulnérabilité, tandis que Liliane Rovère, dans le rôle d'Arlette Azémar, apporte sagesse et expérience en tant que doyenne de l’agence. Les assistants ne sont pas en reste, la série a notamment aidé à propulser la carrière de Laure Calamy. Chaque épisode présente une nouvelle star, confrontée à des situations souvent exagérées mais toujours inspirées de la réalité. Cécile de France ouvre le bal dans le tout premier épisode, où elle doit faire face à un refus de Hollywood en raison de son âge. Juliette Binoche, quant à elle, oscille entre le glamour du Festival de Cannes et des situations comiques, offrant un épisode mémorable. Isabelle Huppert, connue pour son sérieux, se montre dans une situation où elle doit jongler entre plusieurs tournages simultanément, ce qui donne lieu à des scènes hilarantes. Jean Dujardin se prépare de manière exagérée pour un rôle, allant jusqu'à vivre comme un ermite, tandis que Monica Bellucci cherche un compagnon "normal", dévoilant une facette touchante et amusante de l'actrice. [bs_show url="dix-pour-cent"] Le succès de Dix pour c…
Sun, 14 Jul 2024 - 1204 - Magnum, un classique revisité
Dans la famille des reboots, je demande Magnum. Démarrée en 2018, cette réinvention moderne de l'iconique série des années 80 a su trouver un équilibre parfait entre hommage et innovation, offrant ainsi une expérience télévisuelle rafraîchissante et excitante. L'originale Magnum, diffusée de 1980 à 1988, mettait en vedette Tom Selleck dans le rôle de Thomas Magnum, un détective privé charismatique opérant à Hawaï. La nouvelle version reprend cette prémisse, mais avec un twist moderne. Après être rentré d'Afghanistan, Thomas Magnum, un officier honoré de l'unité d'élite des SEAL de la Marine américaine, opte pour un changement de carrière en devenant un détective privé. Cette fois-ci Jay Hernandezendosse le rôle titre. L’acteur réussit à capturer l'essence du personnage avec un mélange de charme, d'humour et de détermination, tout en apportant sa propre touche personnelle (la moustache en moins). La saison 4 de la série est actuellement en cours sur TF1 et rattrapable sur TF1+. https://youtu.be/4_L3v6BLcrA?si=6P5juL9NAq0-bAGh Après avoir servi en Afghanistan, Magnum s'installe à Hawaï et utilise ses compétences militaires pour devenir détective privé. Il vit dans la maison d'un écrivain célèbre, Robin Masters, où il occupe une maison d'amis en échange de services de sécurité. Aux côtés de Magnum, on fait la connaissance de Juliet Higgins (Perdita Weeks), une ancienne agent du MI6 qui travaille comme majordome pour Robin Masters. Pour rappel, Perdita Weeks incarne une version féminine du personnage d'Higgins, interprété par John Hillerman dans la série originale. Bien que leur relation soit tendue au début, un respect mutuel et une amitié sincère se développent rapidement entre eux. Avec des affaires hebdomadaires et un fil conducteur sur la saison, Magnum est un procédural moderne. La saison 3 avait été très rude pour nos héros, avec notamment l’enlèvement de Higgins. Magnum et Higgins avaient enfin reconnu la profondeur de leur amitié, tout en laissant entendre une possible romance naissante. Cependant, cette perspective était compliquée par les sentiments persistants de Magnum pour son ex, Hannah, et par les conflits internes de Higgins concernant leur dynamique professionnelle et personnelle. Enfin, les autres personnages secondaires gagnent aussi de l’importance, TC et Rick seront plus présents cette saison. Leur passé de militaires joue un rôle crucial dans la série, avec de nombreux flashbacks de missions en Afghanistan et le traumatisme qui en découle. Bien que la nouvelle série prenne des libertés créatives, elle reste profondément respectueuse de l'originale. Les clins d'œil et les références à la série des années 80 sont nombreux et bien intégrés, ce qui pourra plaire aux fans de la première génération tout comme aux nouveaux. Bien évidemment, la célèbre Ferrari rouge de Magnum est toujours présente. On y garde un format épisodique de procedural L'une des caractéristiques les plus mémorables de la série originale était son cadre idyllique à Hawaï (en incluant la chemise à fleurs), et la nouvelle série ne déçoit pas sur ce plan. Les paysages paradisiaques, les plages de sable blanc et la culture hawaïenne sont magnifiquement capturés, quelques décennies n’auront rien changé. [bs_show url="magnum-pi"] On souhaite à ce reboot une longévité semblable à sa série mère ! Vous pourrez découvrir la saison 4 sur TF1+.
Thu, 11 Jul 2024 - 1203 - Trois séries d’animation à l’humour corrosif
Une divinité transformée en chat, des aliments qui se battent pour exister ou des pigeons qui se questionnent sur leur sexualité, ce sont là quelques-unes des intrigues proposées par les trois séries d’animation disponibles sur Netflix, Prime Video et Max et qui apparaissent dans notre reco de la semaine. Sausage Party: Foodtopia sur Prime Video Série dérivée du film d'animation de 2016, Sausage Party : Foodtopia suit les aventures de Frank, Brenda, Barry, et Sammy dans un monde nouveau et inattendu : Foodtopia, une ville utopique où humains et aliments cohabitent en harmonie. Mais cette apparente tranquillité cache de sombres secrets, et nos héros devront une fois de plus se battre pour survivre. Tout au long de ces 10 épisodes de 22 minutes, la bande se retrouve confrontée à de nouveaux ennemis redoutables comme des aliments périmés ou encore des robots souhaitant éliminer toute contagion alimentaire. Les fans du film original seront ravis de retrouver les mêmes personnages hauts en couleur ainsi qu’un humour décapant. Une fiction diffusée sur Prime Video depuis le 11 juillet, qui fait partie des séries du mois à ne pas rater, à visionner absolument en version originale puisque les voix des protagonistes sont toujours assurées par Seth Rogen, Kristen Wiig, Michael Cera et Edward Norton. https://www.youtube.com/watch?v=JrmC2uJXsMM [bs_show url="sausage-party-foodtopia"] Exploding Kittens sur Netflix Fans de jeux de cartes et de séries, Exploding Kittens sera votre fiction de l’été ! Le pitch ? Dieu, lassé de son existence céleste et désireux de se rapprocher de l'humanité, se retrouve réincarné en chat. Propulsé sur Terre contre son gré, il doit accomplir une mission particulièrement périlleuse : empêcher le Diable, lui aussi transformé en chat, de corrompre une famille humaine à laquelle il va étonnamment s’attacher. Inspiré du jeu de cartes éponyme, dont la série a gardé quelques références, la série d’animation à retrouver sur Netflix à partir du 12 juillet mise sur un langage irrévérencieux et un humour noir plutôt poussé. Les plus fins limiers ne manqueront pas de reconnaître la voix de Tom Ellis dans le Dieu Chat, qui, ironiquement, a interprété l’incarnation vivante du diable pendant six saisons dans la série Lucifer. https://www.youtube.com/watch?v=T3F0Nt6ssLU [bs_show url="exploding-kittens"] Animals. sur Max Dans Animals., les êtres à deux ou quatre pattes, comprendre chats, chiens, rats, mouettes ou pigeons, sont des créatures amorales et cruelles n’hésitant pas à faire des blagues en dessous de la ceinture. La série suit, en effet, la vie quotidienne de ces animaux antipathiques parfois, attachants souvent, mais toujours profondément humains. Produite par les frères Duplass (Togetherness), et créée par Phil Matarese et Mike Luciano qui s’occupent également des voix principales, Animals. a cette particularité de se reposer sur un design très minimaliste, de délaisser de temps à autre le format « animation » au profit de séquences en live action et d’avoir la plupart de ces dialogues improvisés. Un véritable tour de force, quand on sait que de nombreux guests sont apparus tout au long des trois saisons de dix épisodes que compte la série disponible sur Max, la nouvelle plateforme de streaming arrivée en juin en France. https://www.youtube.com/watch?v=uwq6RwrCXt8 [bs_show url="animals-2016"] Trois séries d'animation destinées aux fans de séries drôles et impertinentes !
Fri, 12 Jul 2024 - 1202 - Sunny : le robot meilleur ami de l’homme
Après des titres comme The Big Door Prize ou Severance, AppleTV+ aime proposer des séries d’anticipation proches du réel qui nous font questionner notre humanité. Grâce à Sunny, Apple TV+ nous fait voyager dans le futur et nous plonge dans la vie pleine de (mauvaises) surprises de Suzie, une Américaine vivant à Kyoto. Alors qu’elle vient de perdre son mari et son fils dans un accident d’avion, elle reçoit un robot de compagnie, Sunny, pensé et fabriqué par ImaTech, la société pour laquelle travaillait son époux. Elle l’accepte à contrecœur, mais au fur et à mesure que les jours passent, elle va trouver dans la machine, une alliée précieuse, prête à tout pour aider Suzie à désépaissir le mystère qui plane autour de la disparition de sa famille. https://www.youtube.com/watch?v=zYYixvqjiuE Sunny : une série d’anticipation très réaliste Sunny aime troubler les pistes ! Si son titre « ensoleillé » laisse présager une fiction légère et pleine de chaleur, la réalité des intrigues tendrait plutôt dans la direction opposée ! La série penche, en effet, du côté du drame, avec une bonne dose de mystère et quelques touches çà et là d’humour. Et trouver l’équilibre juste entre ces différents genres n’est pas toujours chose aisée. Et c’est précisément là que le bât blesse pour cette série originale signée Apple TV+ : dans le passage parfois maladroit d’un genre à un autre. Pour autant, la fiction est une photographie saisissante d’une réalité futuriste, quoique palpable, dans laquelle les robots pensent comme des humains, ou une simple oreillette permet la traduction instantanée d’une langue étrangère et les téléphones portables, ultra-puissants, ressemblent à des polaroids améliorés. Un avenir qui ne semble pas si lointain, mais décrit ici sans manichéisme ni accusation. Un choix scénaristique particulièrement bienvenu, a fortiori, quand on sait combien les fictions ont tendance à diaboliser les avancées technologiques. Néanmoins, le fait même de laisser une place si importante aux robots, aussi attachants soient-ils – et Sunny (qui utilise la voix de Joanna Sotomura) l’est particulièrement – distille une froideur qui peut rendre l’accès à la série difficile. Fort heureusement, Rashida Jones, qui a cette capacité rare de charger d’ironie n’importe quelle phrase de dialogue, parvient à insuffler de l’humanité à cet ensemble volontairement stérile. Sunny donne, en outre, à l’actrice l’opportunité de faire montre de ses talents de jeu au fur et à mesure que son personnage, Suzie encaisse les phrases cinglantes de sa belle-mère (Judy Ongg) ou découvre les vraies activités de son mari, Masa (Hidetoshi Nishijima). Les dix épisodes de la série offrent son lot de rebondissements avec, en filigrane, une machination qui se révèle doucement, mais sûrement par l’enquête menée de manière chaotique, voire comique, mais efficace par Suzie. [bs_show url="sunny"] Les dix épisodes d’environ 30 minutes de Sunny sont à retrouver sur Apple TV+ à partir du 10 juillet.
Wed, 10 Jul 2024 - 1201 - SupraCell : des super-héros ultra-ordinaires
Dans SupraCell (ou Supacell en VO), disponible sur Netflix depuis le 27 juin, cinq inconnus habitant la banlieue sud-est de Londres connue pour ses inégalités très fortes, se découvrent soudainement des superpouvoirs. Michael est un livreur stable et posé qui vient de demander sa petite amie en mariage. Alors qu’il se fait mortellement attaquer, il réalise qu’il peut voyager dans le temps. Tazer, auteur de l’agression, comprend, lui, qu’il a désormais le pouvoir d’invisibilité. Andre est un père de famille au chômage, inopinément investi d’une force surhumaine, alors que Nadine essaye de comprendre ses soudaines habilités télékinétiques. Enfin, Rodney, un dealer de marijuana, se révèle comme un superhéros doté d’une vitesse incroyable. Alors qu’ils sont menacés par une organisation mystérieuse, ils vont devoir se reconnaître, s’apprivoiser et trouver un moyen de lutter ensemble pour se préserver et protéger leurs proches. https://www.youtube.com/watch?v=Frmk94Etedo SupraCell : des humains aux « super cellules » Digne successeur de Heroes ou de Misfits – une autre série britannique – Supracell, fiction made in Netflix, se concentre, elle aussi, sur des êtres ordinaires qui expérimentent soudain l’extraordinaire grâce ou à cause d’une maladie appelée la drépanocytose. Des êtres, on ne peut plus différents, qui vont devoir placer leur destin entre les mains des uns et des autres alors qu’ils sont de parfaits étrangers. Un saut dans le vide qui ne va pas se faire sans mal, notamment pour Michael (Tosin Cole), contraint de se lier à Tazer (Josh Tedeku), un as du couteau et chef de gang, qui évolue à des années-lumière de sa vie stable et organisée. Michael qui forme, par ailleurs, avec sa fiancée Dionne (Adelayo Adedayo) le cœur, voire le corps émotionnel de la série. Le couple a beau être jeune, il est d’une solidité rare, apportant ainsi un vent de fraîcheur dans un panorama télévisuel qui a toujours beaucoup de difficultés à écrire des relations saines et durables. Et si la galerie – nombreuse – de personnages demande d’emblée une attention particulière de la part du public, le fait d’avoir choisi des protagonistes aussi éclectiques fait naître des dynamiques tout à tour amicales ou familiales riches. Sabrina (Nadine Mills), une infirmière douée et dévouée avec la tête sur les épaules, vit avec sa sœur Sharleen (Rayxia Ojo), impulsive et bavarde. Andre (Eric Kofi-Abrefa) est le père absent en phase de rédemption d’un adolescent timide et Rodney (Calvin Demba), le plus jeune des cinq superhéros, place l’amitié avec Spud (Giacomo Mancini) au-dessus de tout. Des valeurs positives qu’a voulu mettre en avant Rapman, de son vrai nom Andrew Onwubolu, qui endosse de multiples casquettes créatives dont celle de réalisateur. Et s’il n’en est pas à son coup d’essai, on peut que saluer le soin qu’il a voulu apporter à l’esthétique et aux effets spéciaux de SupraCell, en en faisant un produit télévisuel de bonne facture. [bs_show url="supacell"] Les six épisodes de SupraCell (Supacell) sont à retrouver sur Netflix depuis le 27 juin. Pour ne pas perdre le fil de la narration de la série, ajoutez la série sur votre profil Betaseries, directement depuis le site ou via l’application disponible sur iOS et Android.
Tue, 09 Jul 2024 - 1200 - Le bilan séries 2023-2024 par l'ACS
Fin de la grève des scénaristes américains, et peut-être de la peak TV selon certains, cette année 2023-2024 a repris en douceur. C'est une transition qui s'effectue, les séries deviennent plus courtes, les sociétés de production font plus confiance aux "IP" qui sont donc des titres aux franchises pré-existantes, on l'a vu avec l'univers Star Wars, mais récemment avec les adaptations de jeux vidéos comme Fallout ou The Last of Us. Heureusement il reste encore de la création originale, comme Samuel disponible sur arte.tv, qui nous fait penser que l'imagination continue et qui semble être un coup de cœur de beaucoup.
Mon, 08 Jul 2024 - 1199 - Boat Story : dealer, mode d’emploi
Après l'avoir découverte au Geneva International Film Festival l'an passé, c'est au public français de découvrir le nouveau thriller Applebury, petite ville côtière et fictive du Royaume-Uni. Janet est ouvrière dans une usine, célibataire depuis que son compagnon l’a délaissée pour un « modèle plus jeune » et contrainte de rester à distance de celui qu’elle considère comme son fils. Suite à un accident du travail dû à une erreur de son supérieur, elle perd sa main gauche et se retrouve, du jour au lendemain, sans travail. Samuel, lui, est un proéminent avocat londonien, obligé de quitter la capitale britannique après avoir dilapidé sa fortune au jeu. Un jour qu’ils se promènent chacun sur la même plage, Janet et Samuel découvrent un bateau échoué, avec à son bord deux corps et une cargaison de cocaïne. Poussés par leur détresse financière, ils décident de dérober la drogue afin de la revendre. Mais ne s’improvise pas dealer qui veut, et ce vol va déclencher le courroux de nombreuses personnes. C’est ainsi que commence cette Boat Story disponible sur Canal+ ! https://www.youtube.com/watch?v=xTNgZ2kDeRw Une histoire de bateau qui oscille entre de nombreux genres télévisuels Disons-le tout de go : Boat Story est une très bonne série ! Moins dans l’originalité de ses prémices – des inconnus trouvent de la drogue et décident de la revendre – que dans le traitement de ses intrigues. Un traitement éclectique et ambitieux qui nous réserve dans le désordre, des intertitres à l’instar des films muets proposant des textes tels que « tous les héros ne mangent pas de gambas avec de la sauce aux haricots noirs », des sauts dans le temps, passé et futur, ou encore un narrateur sarcastique (Ólafur Darri Ólafsson) capable de se moquer ouvertement des différents personnages. Des personnages particulièrement réussis et risibles, parce que terriblement humains. Ainsi, quand Samuel (Paterson Joseph) cherche à se faire passer pour un dealer international, il fait une rapide recherche en ligne pour trouver à quelle organisation il pourrait appartenir. Ou lorsque l’un des sbires du Tailleur (Tchéky Karyo), le parrain local, n’arrive pas à se repérer dans le commissariat qu’il est en train de prendre d’assaut, il demande à l’un des otages de lui lire le plan (qu’il tenait à l’envers). Mais la vraie force de Boat Story, c’est son parfait dosage entre les différents sentiers télévisuels qu’elle emprunte : celui de la comédie évidemment, du drame, distillé çà et là par Janet (Daisy Haggard), de l’action toujours rondement menée, mais aussi celui… de la comédie musicale ! La série parvient même à insuffler une savante dose de mystère qui ne manque pas de happer le public ! Une « histoire de bateau » qui n’est pas près de boire la tasse ! [bs_show url="boat-story"] Les 6 épisodes de Boat Story sont diffusés à partir du 4 juillet sur Canal+ à raison de deux épisodes par semaine. Si vous désirez, en revanche, accéder à la série dans son intégralité : rendez-vous sur MyCanal. Pour ne rien perdre des aventures incroyables de Janet et Sam, ajoutez Boat Story sur votre profil Betaseries, directement depuis le site ou via l’application disponible sur iOS et Android.
Sat, 06 Jul 2024 - 1198 - Prenez de la hauteur avec ces trois séries aériennes !
Vous ne prendrez pas l’avion cet été ? Qu’à cela ne tienne, envolez-vous avec grâce à ces trois fictions ! Au programme : situation apocalyptique, meurtre inexpliqué et incident surnaturel. De quoi voyager l’esprit serein. Into the Night sur Netflix Thriller captivant et original, Into the Night nous plonge dans un monde où le soleil est soudainement devenu mortel pour les humains. Une nouvelle subite et désastreuse qui va pousser un individu (Stefano Cassetti) à détourner un avion et à le contraindre à voyager vers l’ouest pour fuir la lumière du jour et tenter, ainsi, de se sauver avec les voyageurs. Des voyageurs, qui ne se connaissent pas, mais qui devront unir leurs forces et leurs compétences pour parer, notamment, à la pénurie de nourriture et de carburant. Une série catastrophe, mais qui propose en filigrane, une réflexion profonde sur la nature humaine et la nécessité de faire abstraction du « je » au profit du « nous » en cas de situations extrêmes. Into the Night est une fiction belge déclinée en deux saisons de 6 épisodes disponible sur Netflix avec, entre autres, Laurent Capelluto, vu dans Zone Blanche, et Pauline Étienne, qui joue Céline Delorme dans Le Bureau des Légendes. https://www.youtube.com/watch?v=L-2IChz0ajM [bs_show url="into-the-night"] The Flight Attendant sur Max Arrivée en France en juin dernier, la plateforme de streaming Max renferme quelques pépites sérielles comme The Flight Attendant. Premier rôle dramatique de Kaley Cuoco après l'arrêt de The Big Bang Theory, la série raconte les (mes)aventures de Cassandra Bowen, une hôtesse de l’air fêtarde à la vie mouvementée. Sa trajectoire légère va soudainement basculer lorsqu'elle se réveille dans une chambre d'hôtel à Bangkok avec un cadavre à côté d'elle. N'ayant aucun souvenir des événements de la nuit précédente, elle se retrouve mêlée à une intrigue internationale et complexe qui va l'obliger à recourir à ses talents d'observation et d'improvisation pour éviter d'être accusée de meurtre. Une série rythmée et particulièrement bien menée – dès le générique à ne surtout pas passer – grâce à de nombreux rebondissements et des personnages qui ne sont jamais ce qu’ils donnent l’impression d’être. Diffusée sur HBO Max, The Flight Attendant a été nommée aux Emmy Awards ainsi qu’aux Golden Globes. Malgré ses qualités évidentes et un casting de qualité avec T.R Knight (George O’Malley dans Grey’s Anatomy) et Zozia Mamet, la série a été annulée au bout de deux saisons de 8 épisodes. https://www.youtube.com/watch?v=by6cjNled_U [bs_show url="the-flight-attendant"] Manifest sur Netflix Originellement diffusée sur le network américain NBC, Manifest est rapidement devenue l’un des programmes les plus regardés de Netflix, lorsqu’elle a été ajoutée au catalogue de la plateforme. À tel point que celle-ci a commandé vingt nouveaux épisodes afin de satisfaire les fans restés sur leur faim après l’arrêt abrupt de la fiction à la fin de la saison 3. Oscillant entre le surnaturel et le drame, Manifest suit la vie de plusieurs passagers du vol 828 de la Montego Airways reliant la Jamaïque à New York. Un vol somme toute normal, à l’exception d’une brève, mais intense période de turbulences. Pourtant, à l’atterrissage, les passagers sont accueillis par la sécurité intérieure qui les informe que plus de cinq ans sont passés depuis leur départ. Michaela Stone (Melissa Roxburgh) et son frère Ben (Josh Dallas), flanqués du Dr Saanvi Bahl (Parveen Kaur) et de Jared Vasquez (J.R. Ramirez), inspecteur et ex-fiancé de Michaela, vont essayer de donner du sens à une situation inexplicable tout en essayant de rattraper le temps perdu auprès de leurs proches. https://www.youtube.com/watch?v=0wkMl-igRio [bs_show url="manifest"] Trois séries mél…
Fri, 05 Jul 2024 - 1197 - Trois comédies nostalgiques pour remonter le temps
Ces séries capturent l'essence de leurs époques respectives dans des contextes différents. That ’90s Show sur Netflix Peut-être celle qu’on a le moins besoin de présenter, That '90s Show est une suite de la célèbre série That '70s Show. L'histoire se déroule dans les années 1990 aux côtés de Leia Forman, la fille d'Eric Forman et Donna Pinciotti, qui passe l'été chez ses grands-parents, Red et Kitty Forman (Kurtwood Smith et Debra Jo Rupp dans leurs rôles originels), à Point Place, Wisconsin. Entourée de nouveaux amis, Leia découvre les joies et les défis de l'adolescence, tout en naviguant les relations familiales et les aventures estivales. Pour tous les amateurs ou non de la sitcom originelle, la comédie capitalise sur la nostalgie des années 90 et ramène des personnages familiers de That '70s Show tout en introduisant une nouvelle génération d'adolescents. Une seconde salve d’épisodes vient d’être mise en ligne pour le second été de Leia chez ses grands-parents où elle devra faire face aux conséquences de ses actions. https://youtu.be/OJQxHmLfEkM?si=lH-DvysA9n3Evktr [bs_show url="that-90s-show"] Nos années coup de cœur sur Disney+ Nos années coup de cœur 2021 est une réinvention de la série classique des années 80-90. Cette nouvelle version narrée par Don Cheadle, suit Dean Williams, un jeune garçon afro-américain de 12 ans, grandissant dans les années 60 à Montgomery, Alabama. La série offre une perspective poignante et humoristique sur les événements historiques de l'époque, à travers les yeux de Dean et de sa famille. En réimaginant The Wonder Years avec une famille afro-américaine, cette revisite apporte une nouvelle dimension aux obstacles sociaux ségrégationnistes des années 80. Elle combine la nostalgie avec des réflexions sociales contemporaines, offrant une représentation plus diversifiée de cette période charnière de l'histoire américaine. Au final, au-delà de la couleur de peau, il s’agit aussi des tribulations d’un adolescent qui a ses premiers émois et ses premières peines. La 2e et dernière saison sera bientôt disponible. https://youtu.be/_Nd16IuG8N0?si=v2trK7xegMhj3GW4 [bs_show url="the-wonder-years-2021"] Red Oaks sur Prime Video Avec ses trois saisons, Red Oaks est une comédie originale de Prime Video un peu sous-estimée se déroulant dans les années 80. Notre héros cette fois-ci est David Meyers, un étudiant de classe moyenne travaillant comme assistant tennis au riche Red Oaks Country Club pendant l'été. Entre les membres excentriques du club, les collègues et les romances estivales, David navigue les défis de l'âge adulte naissant et les attentes parentales, tout en essayant de trouver sa propre voie. La comédie capture l'essence des années 80 avec son esthétique rétro, sa bande-son et ses références culturelles. Elle explore les thèmes de la découverte de soi, des attentes familiales et des choix de vie, tout en offrant un regard nostalgique sur une période considérée comme l'âge d'or des comédies adolescentes et des films de passage à l'âge adulte. Red Oaks n’a pas peur de se mouiller avec des scènes rocambolesques mais toujours dans la bonne humeur. https://www.youtube.com/watch?v=OcGIvQJhbSY [bs_show url="red-oaks"] Ces trois séries partagent une thématique commune de nostalgie et d'exploration de l'adolescence à travers différentes décennies.
Fri, 28 Jun 2024 - 1196 - Such Brave Girls sur Canal + : l’humour noir dans les veines
Attention alerte pépite sérielle ! Disponible sur Canal+ dès aujourd'hui, Such Brave Girls est un bijou de fiction à voir absolument ! Kat Sadler, la créatrice de la série et interprète de Josie, l’aînée des deux sœurs, présente son projet comme « l’histoire de trois losers narcissiques obsédés jusqu’à la pathologie de ce que les autres pensent d’eux* » et c’est justement ce décalage entre les vrais états d’âmes des héroïnes et les apparences qu’elles veulent donner qui rend la narration de Such Brave Girls particulièrement réussie. Deb (Louise Brealey, Molly dans Sherlock) est une mère solo en détresse financière, à la recherche désespérée d’un mari riche qui pourra la sortir du marasme financier dans lequel elle s’enfonce chaque jour un peu plus. Josie (Kat Sadler donc) est une jeune femme en proie à des crises d’angoisse, timide et peu sûre d’elle. Au contraire de sa jeune sœur Billie (jouée par Lizzie Davidson, sœur de Kat Sadler dans la vie également) égocentrique et peu futée, convaincue que le dealer de drogue qui la traite comme une moins-que-rien est l’homme de sa vie. https://www.youtube.com/watch?v=eoy_V7lH4m0 Such Brave Girls : comédie familiale officielle, satire sur les dysfonctionnements mentaux officieuse Récompensée aux British Academy Television Awards 2024 – l’équivalent britannique des Emmy Awards américains – comme meilleure série comique, Such Brave Girls est une fiction drôle. Très drôle. De ce genre de comédie qui vous prend par surprise avec une ligne de dialogue si hilarante, qu’elle vous oblige à prendre une pause pour la savourer complètement – et reprendre ses esprits – avant de continuer. Des dialogues, semblent-ils, sculptés sur les trois héroïnes qui les délivrent chacune avec un style et un rythme bien particuliers, mais toujours avec une brillance incroyable. Des héroïnes, par ailleurs, si désespérées à l’idée de cacher leurs sentiments, voire leur misère psychologique, qu’elles en deviennent comiques. Mais Kat Sadler n’a pas opté pour la solution de facilité en façonnant des personnages monolithiques et attendus. Deb, Josie et Billie ne sont pas dupes quant à leurs propres dysfonctionnements mentaux, elles les ont même entièrement intégrés à leur vie quotidienne comme une habitude aurait sa place dans une routine bien établie. Ainsi, les filles savent que leur mère, pourtant sans le sou, n’hésite pas à offrir des séances de shopping à ses filles lorsqu’elles sont tristes. De la même manière, il est clairement établi que Josie est née d’une grossesse non désirée ou que son manque de charisme fait que sa famille oublie parfois qu’elle est dans la pièce. Une normalisation des traumas psychologiques qui se fait à travers le prisme d’un humour noir, impitoyable et frontal que l’on savoure tout au long de cette première saison de Such Brave Girls qui s’est placée dans mal dans la liste des séries de juillet à ne pas manquer ! [bs_show url="such-brave-girls"] La première saison de Such Brave Girls, composés de 6 épisodes de 30 minutes, est à retrouver sur Canal+ dès le 3 juillet à 22h15, à raison de deux chapitres par semaine, ou en intégrale sur MyCanal dès le premier jour. Pour ne rien perdre des aventures de Deb, Josie et Billie, ajoutez la série sur votre profil Betaseries, directement depuis le site ou via l’application disponible sur iOS et Android. *BBC.com media centre
Wed, 03 Jul 2024 - 1195 - Teen Wolf : l’intégrale désormais disponible sur Prime Video
Avis aux fans de surnaturel et de lycanthropie : Prime Video propose désormais l’intégrale de Teen Wolf ! Originellement lancée sur MTV, la série se concentre sur Scott McCall, un lycéen qui se fait mordre par un loup-garou alors qu’il se promène dans les bois avec son meilleur ami, Mieczyslaw « Stiles » Stilinski. Une mésaventure qui va complètement transformer le quotidien du héros, dorénavant en proie à des transformations inattendues et surtout, à des facultés physiques décuplées. Les deux amis vont tenter de poursuivre leur vie dans une normalité plutôt relative entre leurs émois d’adolescents et des créatures plus ou moins fantastiques qui ont maille à partir avec les héros. https://www.youtube.com/watch?v=81bHvM4AOZs Teen Wolf : la lycanthropie comme symbole des affres adolescentes Imager les problèmes et les questionnements liés au passage délicat où l’on laisse l’enfance pour entrer dans le monde adulte avec tout ce qu’il entraîne de déceptions et de leçons, Buffy l’avait déjà fait en 1997 alors qu’elle avait la lourde charge de défendre Sunnydale de la bouche de l’enfer. Eh bien, chaque décennie semble avoir son vaillant défenseur puisque au début des années 2010, il se nomme Scott McCall (Tyler Posey). D’étudiant nageant dans un anonymat profond, le jeune homme mue en athlète aux facultés physiques incroyables au risque de s’attirer les foudres des « jock », les élèves beaux, sportifs et populaires qui peuplent tous les lycées américains. Et comme Buffy, Scott est contraint à rapidement s’habituer aux grandes responsabilités qui accompagnent ce nouveau pouvoir. Et être catapulté beaucoup trop rapidement dans un monde adulte dont il va devoir apprendre les codes et les sacrifices. Fort heureusement, il ne sera jamais seul dans ses différentes quêtes : il pourra compter tout d’abord sur son meilleur ami, Stiles (Dylan O’Brien), un complice indéfectible qui le seconde contre vents et marées, tout en prenant en charge le rôle de caution comique de la série. Et découvrant l’amour pour la première fois, il rencontre Allison (Crystal Reed), fille d’un… chasseur de loup-garou ! Une romance interdite, à la Roméo et Juliette, et intense va alors naître entre les deux tourtereaux qui rappelle l’exaltation des premières amours adolescentes que l’on pense indestructibles. Parfaitement taillé pour l’audience de MTV, Teen Wolf a laissé sa griffe dans le paysage audiovisuel international comme une fiction hybride, mêlant habilement action et profondeur, drame et humour. [bs_show url="teen-wolf-2011"] L’intégrale de Teen Wolf, soit 6 saisons pour 100 épisodes, sont à retrouver depuis le 1er juillet 2024 sur Prime Video ! Et pour ne rien perdre des aventures de Scott et de Stiles, ajoutez la série sur votre profil Betaseries ou via l’application disponible sur iOS et Android.
Tue, 02 Jul 2024 - 1194 - 90210, à revoir sur Prime Video
Si vous avez grandi dans les années 90, il y a de fortes chances que vous ne soyez pas passés à côté des aventures des jeunes de Beverly Hills 90210. Quand la série a pris fin en l’an 2000, elle a laissé un vide dans le cœur de ses fans. C'est pourquoi l'annonce en 2008 d'une suite moderne, sobrement intitulée 90210, le code postal culte, a suscité une vague de nostalgie. L’intégrale de la nouvelle version est disponible sur Prime Video, et même si sur certains points elle a un peu vieilli, sur d’autres elle trouve une forme de rédemption. https://youtu.be/dGc4ul0WxUY?si=HeF_wqVUtQ3jmHrY Pour réussir le pari de faire revivre l'univers de Beverly Hills, la série 90210 a réuni une équipe créative talentueuse. Darren Star, le créateur de l'originale (avec Aaron Spelling), cède cette fois-ci la place à Rob Thomas (créateur de Veronica Mars) pour le pilote, avec Gabe Sachs et Jeff Judah (connus pour Freaks and Geeks) en tant que producteurs exécutifs. Plus tard, la série voit l'arrivée de Rebecca Rand Kirshner Sinclair (Gilmore Girls) qui injecte un nouvel élan à partir de la deuxième saison. Cette combinaison de talents issus de différentes générations de la télévision a permis à 90210 de se forger une identité propre tout en honorant son héritage. La série suit la famille Wilson qui déménage du Kansas pour s'installer à Beverly Hills. Harry Wilson (Rob Estes) accepte un poste de directeur au West Beverly Hills High School, l'école qu'il avait fréquentée autrefois. Sa femme Debbie (Lori Loughlin) et leurs deux enfants, Annie (Shenae Grimes) et Dixon (Tristan Wilds), doivent s'adapter à cette nouvelle vie luxueuse et souvent superficielle de Beverly Hills. Annie, une adolescente douce et enthousiaste, et Dixon, son frère adoptif, se retrouvent rapidement plongés dans le monde des intrigues de lycéens riches et privilégiés. Ils rencontrent une galerie de personnages hauts en couleur : Naomi Clark (AnnaLynne McCord), la cool girl du lycée ; Ethan Ward (Dustin Milligan), le beau gosse en couple avec Naomi ; Silver (Jessica Stroup), une rebelle créative ; Navid Shirazi (Michael Steger), passionné de journalisme et geek sur les bords ; et Adrianna Tate-Duncan (Jessica Lowndes), une actrice en herbe avec des problèmes de dépendance. Glamour, désillusions, on va les suivre au lycée et après. La présence épisodique de personnages originaux comme Kelly Taylor (Jennie Garth) et Brenda Walsh (Shannen Doherty), dans des rôles de soutien, crée un lien nostalgique puissant pour les fans de la première heure. Kelly, maintenant conseillère d'orientation, et Brenda, devenue actrice et metteuse en scène, apportent une continuité et un passage de flambeau symbolique aux nouveaux personnages. Par la suite, le casting originel a tenté une série BH90210 un peu plus meta où ils jouaient leurs propres rôles, une excellente idée qui malheureusement n’était pas tombée au bon moment. [bs_show url="90210"] 90210 réussit en grande partie à capturer l'essence de Beverly Hills 90210, tout en apportant une perspective contemporaine. La série originale était pionnière dans sa représentation des défis des adolescents, abordant des sujets tabous comme la drogue, le sexe, et la superficialité de Beverly Hills, qu’on retrouve dans cette nouvelle version.
Sat, 29 Jun 2024 - 1193 - La terre des femmes, balade générationnelle feel-good
Créée par Ramón Campos et Gema R. Neira, cette dramédie est une adaptation du roman à succès de Sandra Barneda. La terre des femmes remet au centre les femmes et la transmission intergénérationnelle de la grand-mère à la petite-fille en passant par la mère, qui redécouvrent le sens de la famille.
Que ce soit par son titre anglais Land of Women ou espagnol, Tierra de mujeres, la série raconte l'histoire de Carmen, interprétée par Eva Longoria, une femme qui voit sa vie bouleversée lorsque des secrets de famille refont surface. Après que son mari soit impliqué dans une affaire de fraude, Carmen et sa mère, ainsi que sa fille adolescente, doivent fuir New York pour se réfugier dans un petit village espagnol, l'endroit où Carmen a grandi. Là-bas, elles cherchent à reconstruire leur vie tout en faisant face à des révélations inattendues et à des conflits familiaux profonds. Avec autant d’anglais que d’espagnol, la série promet des larmes et du rire.
Eva Longoria emmène Carmen Maura (qu’on reconnait pour les films d’Almodovar) et une nouvelle Victoria Bazúa dans la campagne au nord de l’Espagne d’où elles sont originaires. Là-bas, elles y croisent Santiago Cabrera qui va les loger. Le casting regroupe donc des visages familiers qui s’amusent énormément. Certaines personnes commenceront peut-être la série pour Eva Longoria, mais c’et véritablement Carmen Maura qui vous ravira.
Au-delà de la thématique familiale qui reste le cœur de l’histoire, il y a une véritable bouffée d’air frais dans La terre des femmes. Seraient-ce les paysages magnifiques qui font voyager ou tout simplement l’histoire sans prise de tête ? Dans la petite ville de La Muga, tout le monde se connait, et tout le monde garde un œil ouvert pour les autres. Le clash entre citadines et milieu rural va amener à de nombreuses situations comiques. Certes, le côté « mon mari doit des sous à des gens qui risquent de me tuer » n’est pas si tranquille que ça, mais ce dernier titre d’AppleTV+ rejoint la catégorie d’Acapulco où le divertissement est présent pour tout le monde. On y ressent de la nostalgie où personne n’est pressé et on profite juste des images.
[bs_show url="land-of-women"]Parfaite pour l’été pour respirer au milieu des séries beaucoup plus sombres, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Eva Longoria sur petit écran et ça fait du bien. Direction AppleTV+ pour regarder la première saison de La terre des femmes.
Wed, 26 Jun 2024 - 1192 - Pour Marnie, un drame familial disponible sur france.tv
Pour Marnie raconte l'histoire de Nicci et Andrew, interprétés par Sharon Horgan et Michael Sheen, un couple confronté à une décision déchirante concernant la vie de leur fille Marnie (Niamh Moriarty), atteinte d'une maladie grave neuro-vasculaire. Présent au festival Séries Mania 2022, le drame en quatre épisodes créé par Jack Thorne à qui on doit beaucoup trop de projets (Enola Holmes, The Eddy, His Dark Materials, la pièce Harry Potter and the Cursed Child…) en tant que scénariste fait fondre les cœurs. Best Interests en VO est inspirée par des histoires réelles de familles confrontées à des décisions médicales difficiles, Thorne a voulu créer une série qui non seulement divertit, mais aussi fait réfléchir. Même si l’histoire ne s’inspire pas d’une véritable affaire, au Royaume-Uni, il y a eu plusieurs affaires similaires. france.tv propose aujourd’hui la mini-série gratuitement. Et elle sera diffusée le 21 juin à 21h10 sur France 2. https://youtu.be/1WLEPGK2hYg?si=4t63y2B16xEqEVB- Dans le premier épisode, Nicci et Andrew apprennent que leur fille Marnie de 10 ans, souffre d'une maladie dégénérative incurable. Les médecins leur expliquent que l'espérance de vie de Marnie est limitée et que des décisions cruciales devront être prises concernant son traitement. Notamment, qu’il faut arrêter de la soigner et juste rendre sa fin de vie « confortable ». Cet épisode met en place le contexte émotionnel. L’une des forces de la série est probablement la joie de vivre de Marnie, le ciment de toute l’histoire. La jeune actrice qui l’incarne étant elle-même en fauteuil, a su capturer les difficultés motrices et la sensation d’être différente des autres enfants. Autour d’elle, ses parents avec des acteurs de premier ordre qui incarnent les doutes, le déchirement, d’un côté le refus de laisser mourir son enfant et de l’autre, le respect du conseil professionnel. Sharon Horgan et Michael Sheen sont puissants et exceptionnels. Mais leur fille aînée (Alison Oliver) n’est pas en reste. Elle sait que sa petite sœur requiert plus d’attention, mais c’est difficile de ne pas avoir de parents en quelque sorte. Elle-même est tiraillée par l’allégeance à ses parents. À ce niveau-là, on ne parle plus de bien ou de mal ou de moralité, mais juste des émotions humaines. La mini-série pose les enjeux clairs et les difficultés de la parentalité tout en mettant au centre la personne concernée. Jack Thorne étant un grand défenseur des droits des personnes handicapées et qui a déjà abordé la question à plusieurs reprises dans ses écrits, il remet en question le rôle du gouvernement et des autorités médicales sur le regard porté aux personnes handicapées qui sont souvent mises de côté et écartées. Dans la série, tous les partis présentent des arguments poignants et le spectateur devrait ressentir de l’empathie envers tout le monde. [bs_show url="best-interests"] Rendez-vous sur france.tv pour découvrir Pour Marnie.
Sun, 23 Jun 2024 - 1191 - Max, nouvelle plateforme, testée par l’ACS
On vous le disait, Max vient d’arriver en France le 11 juin dernier. L’ACS a pu tester cette nouvelle plateforme au catalogue alléchant. Elle promet beaucoup de choses pour les Jeux olympiques également, qui seront inclus pour tout abonnement sans même avoir l’option Eurosport. Niveau séries, on a enfin toutes les séries HBO regroupées à un seul endroit, c’est-à-dire avoir la possibilité de rattraper Succession, The White Lotus, Game of Thrones, et d'autres incontournables… (et en plus, c’est compris dans l’offre Canal+ séries). Le catalogue film n’est pas à sous-estimer non plus avec ses franchises et ses films cultes.
Mon, 24 Jun 2024 - 1190 - Black Sails a redoré le blason des pirates
Mis à jour le 22 juin 2024 : Une nouvelle maison a été retrouvée pour Black Sails, la bien-aimée série de pirates. Elle est dès à présent disponible en intégralité sur M6+, la plateforme gratuite de streaming avec quelques publicités. [bs_show url="black-sails"] Article publié le 25 mai 2022 : Les pirates ont toujours fait partie de la pop culture avec Sinbad le Marin et d’autres figures cultes, mais avec l’avènement de Pirates des Caraïbes, l’image du pirate a quelque peu évolué. Alors quand Black Sails est sortie sur Starz, personne ne misait un kopeck dessus et pourtant elle a su redonner au pirate ses titres de noblesse, ou plutôt de bassesse puisque la série a voulu représenter la pirate dans ce qu’il est de pire, cupide, sanglant, et plutôt sale. Aujourd’hui, impossible de parler de séries de pirates sans parler de Black Sails. Présentée comme un préquel de l’Île au trésor de Robert Louis Stevenson, la série d’aventure permettait d’ancrer dans la réalité certains lieux et personnages, tout en laissant libre l’imagination. Co-créée par Jonathan E. Steinberg et Robert Levine, elle aura duré 4 saisons de 2014 à 2017. L’intégralité est toujours disponible sur Lionsgate+ (anciennement Starzplay). https://youtu.be/rT2Y5jjBNpQ Les hors-la-loi de Nassau, plus particulièrement sur l’île de New Providence, ont la vie belle entre les abordages sur les vaisseaux de l’Empire britannique et des divers marchands. Le capitaine Flint (campé par Toby Stephens, et pour l’anecdote, le fils de Maggie Smith) dirige l’un des équipages les plus sournois qui soit, mais lui-même n’a qu’un seul objectif en tête : retrouver le trésor caché espagnol d’Urca de Lima. Pour parvenir à ses objectifs, il va rencontrer dans sa quête plusieurs illustres personnages de la piraterie historiquement réels tels que Jack Rackham, Anne Bonny, Charles Vane, etc. qui vont tantôt l’aider et tantôt lui mettre des bâtons dans les pagaies. Visuellement bluffant, car mine de rien ça coûte un sacré budget pour tourner des scènes de bateau comme il y en a régulièrement dans la série, Black Sails a su être prise au sérieux. L’une des premières séries Starz originals qui a débuté la même année qu’Outlander, le drame historique fait partie intégrante de l’ADN de la chaîne comme elle continue à le prouver avec la prochaine Becoming Elizabeth. La recette fonctionne toujours, un peu de provoc, une bonne dose de sexe avec toutes les orientations possibles, des personnages bien caractérisés auxquels on s’attache facilement, un univers riche… forcément, le divertissement est là. L’histoire est très prenante que ce soit les ambitions politiques de l’une ou le passé trouble d’un autre, les passions naissantes et maudites, ou tout simplement la mythologie passionnante derrière. Le tout est sublimé par la bande-sonore de Bear McCreary, incontournable compositeur de filmes et séries (récemment sur Fondation ou encore Snowpiercer). Et tout ça pour finir sur une fin en apothéose, qui n’a pas tiré sur la corde puisque les créateurs ont suivi leur idée originelle alors que la série était toujours aussi populaire. Malgré tout, Black Sails reste une série souvent sous-estimée et méconnue du public qui mérite bien le détour sur Lionsgate+.
Sat, 22 Jun 2024 - 1189 - Canal+ Suisse : l’édition limitée 100% séries avec HBO, Apple TV+ et Paramount+
Si vous habitez en Suisse, sachez que Canal Plus offre en ce moment un pack promotionnel exclusivement dédié aux séries au prix de 15 francs. Un pack qui comprend évidemment les fictions made in Canal Plus comme Terminal, pour les aficionados des sitcoms ou Full Circle, pour les friands de séries dramatiques à tiroirs, mais aussi tout le catalogue d’Apple TV+, de Paramount+ et de HBO. Et pour vous guider dans ce choix exhaustif, voici la reco du week-end avec trois bijoux de séries injustement méconnus. Trying – Apple TV+ Jason et Nikki forment un couple harmonieux à la bonne entente communicative. Leur bonheur serait absolument complet si ce n’est que les deux amoureux ne peuvent avoir d’enfants. Ils vont alors se tourner vers l’adoption avec tout ce que ce processus entraîne de défis et de situations cocasses. Heureusement, les deux héros interprétés par Rafe Spall et Esther Smith sont entourés par un cercle familial et amical aussi incongru que touchant qui vont les accompagner dans chacune des étapes de ce projet de vie souvent difficile. D’un postulat de base qui aurait pu être larmoyant, Trying parvient à livrer des intrigues légères et humoristiques, notamment grâce à la panoplie de personnages secondaires décalés, et qui ne rechignent pas offrir çà et là quelques touches d’émotion. Une série britannique à découvrir absolument ! Et ça tombe bien : l’intégralité des quatre saisons, les trois premières composées chacune de 8 épisodes et la dernière qui a débuté le 22 mai 2024, sont disponibles sur Apple TV+. https://www.youtube.com/watch?v=nGA_6WTD3vM [bs_show url="trying"] So Help Me Todd – Paramount+ So Help Me Todd est une série originale mêlant drame judiciaire et comédie qui met en scène Todd Wright, un détective privé au charme certain, mais à la carrière chaotique, interprété par le talentueux Skylar Astin. Contraint de travailler pour le cabinet d'avocats de sa mère, Margaret, une avocate de renom jouée par Marcia Gay Harden, le jeune homme se retrouve plongé dans un monde très cadré où ses méthodes peu conventionnelles se heurtent régulièrement aux principes peu élastiques de sa génitrice. Une fiction oscillant, là encore, entre deux genres qui se repose, et à raison, sur l’alchimie flagrante du duo mère/fils. Malgré des qualités évidentes, So Help Me Todd a été annulée au bout de deux saisons par CBS, sa chaîne de diffusion originale. Mais bonne nouvelle, So Help Me Todd est disponible sur Paramount +. https://www.youtube.com/watch?v=H_wV_kseEmI [bs_show url="so-help-me-todd"] Togetherness – HBO Si HBO est souvent associé à des incontournables sériels comme Game of Thrones, House of the Dragon ou encore Sex and The City, son catalogue proposé dans le cadre de l’offre 100 % séries de Canal Plus Suisse renferme également quelques pépites moins connues comme Togetherness, une fiction drôle et authentique qui se concentre sur la complexité des relations adultes, qu’elles soient amicales, familiales, professionnelles ou amoureuses. La série suit deux couples vivant sous le même toit dans la banlieue de Los Angeles. Mark Duplass incarne Brett Pierson, un ingénieur de son dont le mariage avec Michelle, jouée par Melanie Lynskey, montre des signes d’érosion. Alors qu'ils luttent pour raviver la flamme dans leur relation, ils doivent composer avec Tina, la sœur de Michelle interprétée par Amanda Peet, une femme dynamique mais émotionnellement instable, et Alex (Steve Zissis), le meilleur ami de Brett, qui se sont tous les deux installés chez eux. Un bijou de réalisme - les scénarios sont inspirés par les expériences personnelles des créateurs – subtil et profondément humain qui surprend par sa représentation fidèle des hauts et des bas de la vie adulte. HBO propose les deux saisons de huit…
Fri, 21 Jun 2024 - 1188 - Helgoland 513, une nouvelle dystopie intrigante
La dernière production en langue allemande de Sky, après des séries exceptionnelles comme Babylon Berlin, ou Das Boot a débarqué à Monte Carlo, pour une avant-première locale au festival de télévision 2024. Mais ce n’est pas tout puisque la série a remporté notre prix du public BetaSeries !
Helgoland 513 est une dystopie bien intéressante qui ravira les amateurs du genre. En 2039, la seule île de haute mer d'Allemagne, Helgoland, est devenue le dernier refuge de l'humanité. C'est là que se retranche une petite communauté de survivants d'une apocalypse qui a plongé le reste du monde dans le chaos - y compris l'Elphi endommagée. Une société totalitaire s'est développée sous la direction de Martina Gedeck (La vie des autres), qui ne tolère que 513 personnes sur l'îlot. Les conflits sont donc inévitables...
Après une apocalypse mondiale, les derniers survivants d'Helgoland affrontent le monde extérieur et la concurrence dans leurs propres rangs. Les ressources sont rares sur la célèbre île rocheuse, si bien qu'un système de classement détermine la vie des habitants : le seul médecin se trouve naturellement en haut de la liste, les autres sont distancés et doivent se battre pour obtenir une meilleure position afin de pouvoir continuer à vivre. Et l'adversité menace également de l'autre côté des rochers rouges : sur le continent, un groupe se prépare à conquérir Helgoland pour tenter d’échapper à une mort certaine.
[bs_show url="helgoland-513"]Derrière la série se trouve l'un des rares Allemands à avoir travaillé avec succès à Hollywood : Robert Schwentke est showrunner, réalisateur, scénariste principal et producteur exécutif. On a avec nous le co-créateur de la série, Florian Wentsch qui nous parle du projet.
Thu, 20 Jun 2024 - 1187 - David Boreanaz, président du jury de Monte Carlo
On le connait pour Angel, Booth, Hayes, et maintenant il nous apparait comme le président du jury de la compétition du festival de télévision de Monte Carlo. L’acteur réalisateur David Boreanaz qui n’a jamais arrêté de travailler ne compte pas s’arrêter là non plus. Ce nouvel exercice en tant que jury en tout cas est une joie puisqu’il a à cœur d’encourager les créateurs. Il nous raconte sa vision de la télévision, lui qui a été un pilier depuis plus de 30 ans.
Sa série actuelle, SEAL Team, il en est particulièrement fier. En tout cas, ce n'est pas demain qu'il partira du petit écran !
Wed, 19 Jun 2024 - 1186 - Madam, une dramédie néo-zélandaise inclusive
Un pitch très simple et efficace pour Madam, l'une des séries en compétition officielle du festival de télévision de Monte Carlo cette année. Surendettée, McKenzie "Mack" Leigh, ne parvient plus à subvenir aux besoins de sa famille. Surtout quand elle découvre que son mari (Martin Henderson de Virgin River) la trompe car il a du mal à supporter leur vie, les sacrifices faits pour leur fils atteint de paralysie cérébrale. Mack décide alors de prendre les choses en main et d'ouvrir une agence d'escorte en Nouvelle-Zélande après que le pays a décriminalisé le travail du sexe. Le premier épisode a été présenté en avant-première mondiale au forum Grimaldi avec la présence de Rachel Griffiths qui incarne l'héroïne. L'histoire est inspirée de l'autrice Antonia Murphy qui raconte dans ses mémoires comment une Californienne a débarqué en Nouvelle-Zélande puis a ouvert son business.
On peut y saluer la diversité et les thématiques abordées dans la série en dix épisodes qui sera diffusée dans son pays natal à partir du 3 juillet. On attend encore un diffuseur pour le sol français.
L'actrice qui a particulièrement apprécié ce tournage et l'équipe de la série s'est montrée particulièrement engagée. Et quand on lui parle de Six Feet Under, elle est bien d'accord que la série culte n'a pas besoin d'être revisitée car elle a la meilleure fin qui soit, mais Brothers & Sisters pourrait bien bénéficier d'un téléfilm ou d'un double épisode spécial Noël... Les Walker de retour ?
[bs_show url="madam"]Les résultats de la compétition seront annoncés mercredi par le président du jury David Boreanaz !
Tue, 18 Jun 2024 - 1185 - House of the Dragon saison 2 : la maison Targaryen plus déchirée que jamais
Attendue pour le 17 juin sur Canal+ Suisse, la saison 2 de House of The Dragon s’inscrit dans la continuité temporelle des chapitres précédents. Ravagée par le décès de son fils Luke, tué par Aemond Targaryen, Rhaenyra souhaite plus tout se venger de cette disparition dont elle ne se remet pas. Un souhait que son oncle et mari, Daemon, va prendre au pied de la lettre, appliquant une loi du Talion bien personnelle. Une escalade qui déclenche un courroux aussi bien du côté des Targaryen/Hightower que celui de sa nièce, qui soupçonne sa douce moitié d’utiliser sa douleur en tant que mère pour porter à bien ses propres desseins. Une tension familiale que l’on retrouve également entre Otto Hightower et son petit-fils, Aegon II, qu’il trouve instinctif et peu astucieux dans ses stratégies de combat. Entre conseils de guerre sous tension et attentisme fortement critiqué, ce début de la saison 2 du prequel de Game of Thrones fait avancer doucement, mais sûrement, les pions narratifs que la saison 1 avaient placés de manière beaucoup plus rapide. https://www.youtube.com/watch?v=YN2H_sKcmGw House of The Dragon saison 2 : une guerre qui se consume lentement Après presque deux ans d’absence, House of The Dragon est de retour ! La série produite par HBO et diffusée en France sur Max revient avec des épisodes dans lesquels règnent une haine plus vive que jamais entre les deux camps de la maison Targaryen. Emma d’Arcy brille toujours autant dans le rôle de Rhaenyra, la reine officieuse d’un royaume déchiré qui tente d’apporter une touche d’humanité dans un monde où règne le manque de pitié. En digne fille de son père. Olivia Cooke insuffle, elle, des nuances de jeu particulièrement intéressantes à une Alicent, déchirée entre ses convictions personnelles, en complète opposition avec les stratégies vindicatives de son fils, Aegon II (Ty Tennant) et de son amant, Sir Criston Cole (Fabien Frankel) et sa loyauté envers son camp. D’ailleurs, l’un des quatre premiers épisodes de cette nouvelle saison de House of The Dragon nous offre une confrontation inattendue et absolument savoureuse entre les deux héroïnes, antagonistes dans les faits, mais pourtant si proches dans leurs hésitations alors que leurs deux familles se dirigent inexorablement vers une Danse des Dragons qui s’annonce sanguinaire. Entre ces deux figures de proue, gravitent les personnages déjà introduits lors de la saison précédente : Otto (Rhys Evans), l’homme qui soufflait à l’oreille du roi, qui va subit un revers de taille dans ces nouveaux épisodes et évidemment Daemon Targaryen (Matt Smith), aussi imprévisible que loyal envers Rhaenyra qu’il aime et jalouse à la fois. Une saison deux bavarde à l’action retenue, qui risque de décontenancer les fans des chapitres précédents. Pour autant, si House of the Dragon est bien la progéniture de Game of Thrones, on se dit que ce ressort scénaristique est une simple technique permettant de reculer pour mieux sauter quand la tension entre la maison des Verts et celle des Noirs aura atteint son paroxysme et devra nécessairement exploser. [bs_show url="house-of-the-dragon"] Les huit épisodes de la saison 2 de House of The Dragon sont à retrouver sur Canal+ en Suisse tous les lundis à partir du 17 juin.
Sun, 16 Jun 2024 - 1184 - Trois séries à retrouver pour le mois des fiertés
Le mois des fiertés est l'occasion parfaite pour découvrir des séries qui célèbrent les relations et les histoires LGBTQ+. Que ce soit une série avec des relations principales ou secondaires, voici trois titres qui offrent une perspective différente de la diversité des expériences queer. Les engagés sur Prime Video et France.tv À la base, Les Engagés est une websérie française qui suit l'histoire d'Hicham, un jeune homme qui quitte sa famille à Lyon pour trouver sa place dans la communauté LGBTQ+ de la ville. Il rencontre Thibaut, un militant passionné pour les droits queer, et s'implique progressivement dans les activités de l'association qu'il dirige. En France, la série est considérée comme l’une des références sur cette thématique puisqu’à part Skam et celle-ci, on a peu de productions avec des personnages principaux LGBTQ+. Elle tente de rendre avec réalisme et empathie les luttes quotidiennes de la communauté tout en cherchant à être pédagogue sur les enjeux et la discrimination actuelle. Quand les deux saisons se sont terminées, France.tv a commandé une suite intitulée Les engagés XAOC, une mini-série de trois épisodes de 45 minutes là où les anciens faisaient environ 10 minutes. https://youtu.be/6sRWwbtccyo?si=VG7OKC9xVbGc7aPK [bs_show url="les-engages"] Pose sur Netflix Pose est une série dramatique créée par Ryan Murphy, Brad Falchuket Steven Canals, qui se déroule à New York à la fin des années 1980 et au début des années 1990. La série plonge dans l'univers vibrant de la scène ballroom, un espace sûr et exubérant où les personnes LGBTQ+, en particulier les personnes de couleur, peuvent s'exprimer et trouver une communauté à travers la danse et le spectacle. La série suit des personnages comme Blanca Rodriguez (MJ Rodriguez), une femme transgenre qui fonde sa propre maison de ballroom, et Pray Tell, le maître de cérémonie respecté de la scène ballroom. Malgré des défauts narratifs, Pose reste révolutionnaire pour sa représentation authentique des personnes transgenres et des personnes de couleur tout en saupoudrant d’une pincée de style. La série a été saluée pour son casting inclusif, avec des acteurs transgenres jouant des rôles transgenres, ce qui était rarement le cas en 2018 encore. Les performances énergiques des scènes de ballroom contrastent avec les histoires poignantes des personnages, offrant une vision émouvante de la vie dans la communauté LGBTQ+ à cette époque. https://youtu.be/bxjmhardILg?si=tAOpD3kPRASQL6BW [bs_show url="pose"] Jane the Virgin sur TF1+ Jane the Virgin est peut-être la moins évidente de cette reco puisqu’il s’agit de relations secondaires. Pourtant, dès le départ, un personnage secondaire est ouvertement homosexuelle mais ce sera surtout l’évolution du personnage de Petra qui en fait une série notable sur ce sujet. Pour rappel, Jane the Virgin est une dramédie dramatique qui rend hommage aux telenovelas. On y suit l'histoire de Jane Villanueva, une jeune femme religieuse et déterminée, qui est accidentellement inséminée artificiellement par la sœur de son patron avec le sperme de ce-dernier (vous suivez ?). Elle apprend donc qu’elle est enceinte sans jamais avoir eu de rapports sexuels ce qui en fait un peu l’immaculée conception, surtout pour quelqu’un d’aussi croyante qu’elle et sa grand-mère. Jane va alors tenter de naviguer les complexités de la maternité, de sa carrière d'écrivaine et de ses relations amoureuses. En combinant son humour, ses références aux telenovelas avec notamment un narrateur excellent, Jane the Virgin va plus loin qu’une simple dramédie. Dès le départ, la série a su montrer des personnages divers et de minorités et a continué tout au long des cinq saisons. https://youtu.be/JOKUcwrPFmg?si=ytT1zlyBvqnXC9DK [bs_show url="j…
Fri, 14 Jun 2024 - 1183 - Présumé innocent, Jake Gyllenhaal au cœur d’un meurtre
Un horrible meurtre bouleverse le bureau du procureur de Chicago. L’une de ses procureurs s’est retrouvée assassinée avec une mise en scène où elle était ballotée. Seulement ça ne s’arrête pas là, car un de ses collègues va être suspecté dans cette affaire, obligeant l’accusé à se battre pour garder sa famille unie. Si l’histoire de de Présumé innocent vous rappelle quelque chose, c’est bien normal, un film avec le même titre était sorti en 1990 adapté du roman éponyme de Scott Turow. Le film mettait en vedette Harrison Ford dans le rôle principal, tandis que dans cette nouvelle-mini série d’AppleTV+ c’est Jake Gyllenhaal qui endosse le rôle de Rusty Sabich. David E. Kelley est le showrunner de la série tandis que J.J. Abrams fait partie des producteurs exécutifs via sa société Bad Robot. Comme le film et le roman, la série en huit épisodes se concentre sur le suspense et l'exploration psychologique des personnages, tout en abordant des questions éthiques et morales au sein du système judiciaire. https://youtu.be/NQu6TJV_q2s?si=8fB_gSkG1Ekm3YTV Dès la bande-annonce on comprend que la famille de Rusty Sabich n’est pas si solide qu’elle en a l’air puisque Rusty entretient une liaison avec Carolyn Polhemus (Renate Reinsve), la victime de l’histoire. Dès le deuxième épisode, on apprend que sa femme Barbara (Ruth Negga) est au courant de cette liaison qui a bien failli détruire leur famille, mais qu’ils ont réussi à surmonter ce temps dur ensemble. Plus qu’une enquête, c’est au cœur du bureau du procureur de Chicago que la série se déroule. On y voit donc les dessous juridiques d’une affaire amplement médiatisée. Quand les soupçons vont se tourner vers Rusty, ses principes mêmes sont remis en question. Gyllenhaal est brillant dans son personnage qui semble vraiment porter deux visages différents. L’un, comme bon père de famille et l’autre comme avocat retors avec des pulsions inavouables. Des flashbacks ponctuent les épisodes évidemment, où on revient sur sa relation avec Carolyn, les événements qui prouvent que certains témoins au procès se parjurent. En tant que thriller judiciaire, le film se plaçait déjà comme un incontournable du genre, mais la série permet de développer encore plus les ficelles de la justice ainsi que les personnages, notamment les secondaires comme le mentor de Rusty ou encore ses détracteurs. En effet, l’affaire a lieu quand le procureur général change, son ancien mentor est mis de côté tandis que son némésis remporte la victoire. C’est eux, Nico Della Guardia (O-T Fagbenle) et un jaloux Tommy Molto (Peter Sarsgaard), qui vont accuser Rusty du meurtre de Carolyn. Où est la vérité ? [bs_show url="presumed-innocent"] Présumé innocent est à découvrir dès le 12 juin sur AppleTV+.
Wed, 12 Jun 2024 - 1141 - Brocéliande : mystique et mystère autour de Nolwenn Leroy
Mise à jour le 15/09/24 TF1 a dévoilé la date de diffusion de Brocéliande et ce sera le lundi 16 septembre dès 21h10 ! La série, qui marque les débuts de Nolwenn Leroy en tant que personnage principal d'une fiction, sera diffusée chaque lundi au rythme de deux épisodes par soir, pendant trois semaines. [bs_show url="broceliande"] Publié le 7 avril 2024 : Toute l’équipe de Brocéliande était présente à CANNESERIES 2024 pour évoquer la série française à découvrir à la rentrée 2024 sur TF1. En hors-compétition, la série représentée par son cast a foulé le tapis rose. La date de diffusion officielle n'a pas encore été annoncée, mais arrivera plus tard dans l'année. L'histoire semble classique 31 octobre 2003 : alors que des adolescents sont réunis dans la forêt de Brocéliande, l’une d’entre eux, Laura Perrier, disparaît mystérieusement. Le lendemain, sa meilleure amie Fanny Legoff se réveille, amnésique, les mains tâchées du sang de Laura. Mais sans corps, ni traces, l’enquête reste au point mort. 20 ans plus tard, Fanny a quitté la Bretagne pour Paris et est devenue une biologiste de renom. Mais lorsqu’elle reçoit l’arme du crime dans un colis mystérieux, elle choisit de retourner à Brocéliande pour tenter une fois pour toutes de résoudre cette énigme qui leste son existence. Nolwenn Leroy à la recherche de vérité Entre Nolwenn Leroy qui interprète le rôle principal de Fanny Legoff, Marie-Anne Chazel qui joue sa mère Chantal, Catherine Marchal qui prête ses traits à sa collègue et amie Armelle et Arnaud Binard qui incarne Maxence, son amour d’adolescence, règne un esprit de camaraderie palpable. À leurs côtés, le réalisateur des six épisodes, Bruno Garcia, et la productrice Juliette Hayat, expliquent l’amont : la rapidité de l’écriture des scénarios, composés entre avril 2022 et avril 2023 et l’aval, notamment l’alchimie qui s’est créée sur le tournage, grâce à la sympathie du capitaine du bateau, Nolwenn Leroy, qui signe là son premier rôle en tant que protagoniste d’une fiction télévisuelle. Un rôle intense – la jeune comédienne était présente 60 jours sur les 66 qu’a duré le tournage – pour une fiction qui lorgne aussi bien du côté du mystique que du polar pur. Une fiction qui bénéficie, en outre, d’un rythme maîtrisé, dynamisé par des allers-retours temporels et des personnages tour à tour attachants, hostiles ou énigmatiques. En effet, le retour aux sources de Fanny ne va pas se faire sans vagues et si certaines figures du passé sont ravies de voir la jeune femme revenir en Bretagne, d’autres comme Yann Robic (Lorànt Deutsch) ou Patrick Kermabon (Thomas Jouannet) le gendarme en charge de l’enquête initiale, peinent à dissimuler leur amertume. Brocéliande fait évidemment la part belle à la célèbre forêt du même nom, conférant à la série une juste dose de mystique. Un mystique impalpable que Fanny a voulu fuir en devenant biologiste. Un métier rarement attribué à une héroïne de télé et qui a terminé de convaincre Nolwenn Leroy de se lancer dans ce projet d’envergure, ne se voyant pas endosser le rôle d’une enquêtrice. Ce qui n’empêche guère son personnage de mettre à profit son savoir scientifique pour expliquer l’inexplicable. Les six épisodes de Brocéliande sont à retrouver après l’été 2024 sur TF1.
Sun, 15 Sep 2024
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