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1278 - Bad Sisters : meurtre en famille
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  • 1278 - Bad Sisters : meurtre en famille

    Série lancée en 2022 sur Apple TV+, Bad Sisters dresse le portrait des cinq sœurs Harvey : Eva, Grace, Ursula, Bibi et Becka. Devenues très tôt orphelines, elles se sont juré d’être toujours là les unes pour les autres. Mais cette promesse va être mise à rude épreuve lorsqu’un enquêteur extrêmement zélé, mandaté par le cabinet d’assurance de John Paul, le mari décédé de Grace, commence à explorer d’un peu trop près la vie de ces sœurs qui avaient toutes un prétexte pour faire disparaître la victime, un pervers toxique et manipulateur. https://www.youtube.com/watch?v=IZUrhfCl0Xc Bad Sisters : cinq sœurs, deux détectives et un meurtre Comédie dramatique saupoudrée d’une bonne dose de mystère à découvrir sur Apple TV+, Bad Sisters est surtout une fiction sur la solidarité familiale. De cette solidarité absolue, inconditionnelle, que l’on trouve dans les fratries particulièrement unies. Les sœurs Harvey, Eva (Sharon Horgan, également créatrice et showrunneuse de la série, Grace (Anne-Marie Duff), Ursula (Eva Birthistle), Bibi (Sarah Greene) et Becka (Eve Hewson, récemment vue dans Un Couple parfait), unies plus que jamais par la mort de leurs parents, ont fait ce pacte de toujours se protéger les unes les autres, quoi qu’il arrive. Un pacte sincère en théorie, mais compliqué à respecter dans les faits, a fortiori quand un élément périphérique vient se mettre en travers de leur bonne entente. Ici, cet élément périphérique se nomme John Paul (Claes Bang), un personnage détestable, égoïste et manipulateur qui se trouve être le mari de Grace. Et ainsi se pose la question des conséquences d’un mauvais choix amoureux sur les membres d’une même famille. En voulant défendre constamment les agissements plus que répréhensibles de son mari, la cadette de la sororité Harvey a petit à petit dérivé vers le large au lieu de s’agripper à la bouée familiale. Pour autant, lorsque Tom Claffin (Brian Gleeson) commence à se plonger dans les événements qui ont précédé la disparation de JP, les sœurs se regroupent pour ne faire qu’un, et ce, sans même savoir ce qui est réellement arrivé à leur beau-frère ni même qui est l’auteure de son assassinat. Mais la situation dramatique n'empêche pas les « mauvaises sœurs » en bonnes irlandaises, de se prêter à de nombreux traits d’humour noir, toujours très à propos qui ne manquent jamais d’alléger la narration globale de la série qui, ne l’oublions pas, décrit les sévices psychologiques infligés par un homme détestable. Et c’est d’ailleurs par de nombreux allers-retours temporels que Sharon Horgan fait plonger les téléspectateurs non seulement dans le quotidien de Grace et de JP mais dans celui des quatre autres sœurs Harvey qui, elles aussi, ont subi d’une manière ou d’une autre les manipulations de leur beau-frère. Des allers-retours qui permettent également de mettre en lumière les incohérences relevées par Tom et son demi-frère Matt Clafin (Daryl McCormack), prêts à tout pour prouver que la mort de JP n’était pas un accident afin de ne pas payer son assurance-vie et sauver l’entreprise familiale de la faillite. Et comme toile de fond de toutes ces manigances, Sharon Horgan, sœur de Shane, ancien joueur de rugby national, a choisi de montrer les paysages éclectiques de l’Irlande. Entre paysages verdoyants, petites villes pittoresques et reliefs côtiers, ce ne sont pas seulement Dublin et Belfast qui sont ici dépeints, c'est toute la beauté du pays qui est magnifiée. Et si chacune des sœurs Harvey parle avec un accent très local, les acteurs eux-mêmes font partie des célébrités originaires du pays. Ainsi, Eve Hewson est la fille de Bono, chanteur de U2 irlandais de souche, alors que Brian Gleeson (Thomas Claffin) est le fils de Brendan Gleeson, visage connu du cinéma international et fervent défen…

    Wed, 13 Nov 2024
  • 1277 - 1992, 1993, 1994 sur arte.tv : de l'opération "Mains Propres" à Silvio Berlusconi

    Au début des années 90, en 1992, 1993 et 1994 plus précisément comme l’indique le titre de la trilogie à voir sur arte.tv, l’Italie est la définition même de la corruption, et ce, jusque dans les plus hautes sphères politiques. Lassé de cette situation simplement invivable, le juge Di Pietro décide de lancer une opération radicale et de grande envergure qu’il nomme « Mains Propres ». Une opération qui sert de fil rouge aux différentes intrigues de cette série italienne qui suit parallèlement le parcours de cinq autres personnages, chacun symbolisant les profonds changements alors en mouvement à l’époque. De Leonardo Notte, jeune publicitaire qui va saisir ce séisme systémique pour introduire Silvio Berlusconi dans la politique italienne, à Veronica Castello, présentatrice télé prête à tout pour rentrer dans le cœur des téléspectateurs, 1992, 1993 et 1994 brossent un portrait réaliste de ces années charnières qui ont introduit ce que d’aucuns appellent la « deuxième république » italienne. https://www.youtube.com/watch?v=jupsM3k1h_I 1992, 1993, 1994 : les débuts en politique de Silvio Berlusconi En Italie, les années 1990 sont irrémédiablement attachées à l’arrivée fracassante sur la scène politique de Silvio Berlusconi (ici interprété par Paolo Pierobon). Adoré par certains, détesté par d’autres, le nom de cette figure italienne a résonné bien au-delà des confins transalpins. Mais pour comprendre son ascension, la trilogie 1992, 1993, 1994, à voir dans son intégralité sur arte.tv à partir du 8 novembre, positionne le curseur quelques années auparavant et entraîne le téléspectateur dès les premières minutes de son introduction dans l’opération « Mains Propres » (Mani Pulite en version originale), à travers les yeux de Luca Pastore (Domenico Diele) jeune recrue de cette équipe d’incorruptibles courageusement menée par le procureur Antonio Di Pietro (Antonio Gerardi). Un bouleversement judiciaire qui a eu des répercussions assourdissantes sur le haut fonctionnariat, mais aussi sur la manière d’appréhender la politique, que Leonardo Notte (Stefano Accorsi), talentueux publicitaire et coureur de jupons invétéré, a choisi de rendre plus spectaculaire, du jamais vu à l’époque. Mais le nom de Silvio Berlusconi n’est pas seulement associé au domaine politique. Dans les années 80, il était un homme de télé, créateur de la chaîne Canale 5 connue pour ses émissions de variétés et ses présentatrices souvent danseuses et chanteuses (des showgirls comme on les appelle de l’autre côté des Alpes). Veronica Castello (Miriam Leone) en est le meilleur exemple. Dans les années 90, Lorella Cuccarini était considérée comme la présentatrice « préférée des italiens » mais Veronica ne l’entend pas de cette oreille et pour voler ce titre — et être aimée de tous — elle va être prête à tout, même à s’acoquiner avec un producteur libidineux. 1992, 1993, 1994 est une série nostalgique, dans ses références, historique, à travers les événements majeurs qu’elle décrit, mais aussi profondément humaines, grâce aux différents héros de cette fiction chorale qui ont vécu ces années comme une épreuve ou une opportunité en or pour marquer leur passage d’une pierre blanche. C’est aussi un rappel de ce que l’Italie a été et continue d’être par certains égards encore aujourd’hui : paradoxal et très friand de divertissement. [bs_show url="1992-1993-1994"] L’intégralité de la trilogie 1992, 1993, 1994, soit 26 épisodes de 52 minutes, est à retrouver sur arte.tv dès le 8 octobre 2024.

    Thu, 07 Nov 2024
  • 1276 - Hippocrate saison 3 sur Canal+ : médecins au bord de la crise de nerfs

    La saison 3 d’Hippocrate, à voir sur Canal+, ne perd pas de temps pour nous happer dans la frénésie narrative à laquelle elle nous a habitués ! Ainsi, le premier épisode s’ouvre immédiatement sur une intervention délicate d’Alyson qui doit venir en aide à un jeune patient de 20 ans, issue d’une famille originaire des pays de l’est particulièrement en colère d’avoir dû attendre plus de 6h pour voir arriver un médecin. Se sentant en danger, la jeune médecin fait appel à Hugo et ensemble, ils vont se démener pour sauver le malade tout en se débattant pour obtenir un SMUR qui n’arrive pas, faute de véhicule disponible. Va s’ensuivre une course contre la montre où toute l’équipe des urgences de l’hôpital Raymond-Poincaré va se relayer pour tenter d’apporter les soins nécessaires à ce patient entre la vie et la mort. Lassée des aberrations administratives, Chloé, elle, a décidé de monter une clinique clandestine, destinée à accueillir des sans-papiers et sans toit en besoin urgent de soins. Olivier, qui a choisi de fermer les urgences à 20h pendant l’été, doit faire face aux conséquences de sa décision qui, dans les faits, n’est pas si facile à respecter. Quant à Arben, il peine lui aussi à refuser des patients et désobéit à la première occasion. https://www.youtube.com/watch?v=IWCJ9gw6l-I Hippocrate saison 3 : crise sanitaire et choix cornélien Thomas Lilti, le créateur d’Hippocrate, série originale de Canal+ qui fête ses 40 ans, est un ancien médecin généraliste qui n’a pas hésité à remettre sa blouse pour prêter main forte aux équipes médicales, prises d’assaut par le Covid. Une expérience qui lui a fait vivre la crise sanitaire de plein fouet entre les manques de lit et de personnel qui ont obligé les soignants à prendre des décisions drastiques. La saison 3 d’Hippocrate dépeint exactement cette situation post-pandémie, et les conséquences directes aussi bien sur les patients — retard dans la prise en charge, aggravation des pathologies — que sur le personnel médical qui, malgré leur serment d’Hippocrate de « donner des soins à quiconque […] le demandera » se retrouve face à des problèmes logistiques et administratifs qui les obligent à refuser des patients. Chloé (Louise Bourgoin, toujours aussi juste) décide de faire fi de ces injonctions et monte des urgences clandestines. Hugo (Zacharie Chasseriaud) et Alyson (Alice Belaïdi) font appel au système D pour soigner, coûte que coûte, chacun de leurs malades, emportant dans leur sillon Arben (Karim Leklou), lui aussi, convaincu que leur désobéissance est l’unique recours pour pratiquer une médecine encore humaine. Mais cette saison 3 d’Hippocrate évite un manichéisme qui ne lui ressemblerait pas. Olivier (Bouli Lanners), nouveau chef des urgences arrivé en saison 2) ne vit pas mieux que ses équipes les décisions qu’il a lui-même prises. D’ailleurs, son « on fait du mieux avec les moyens qu’on a » qu’il assène dans l’épisode 2 résonne comme une acceptation amère de la situation inextricable dans laquelle il se trouve. Mais comment préserver des médecins pleins de bonne volonté mais en sous-effectif tout en faisant face à un flot de malades toujours plus important ? Même le personnage de Géraldine Nakache, qui interprète Nathalie Ferrand, la directrice de l’hôpital Raymond-Poincaré, se pose la question et nous avec… [bs_show url="hippocrate"] Cette saison place la série Originals Canal+ au sommet du paysage télévisuel français, en surpassant encore la précédente. L'aspect réaliste ne met en rien de côté les aspects artistiques, avec une réalisation et une musique reconnaissables qui permettent des scènes mémorables. Les six épisodes de la saison 3 d’Hippocrate sont à retrouver dès le 11 novembre sur Canal+.

    Sun, 10 Nov 2024
  • 1275 - Voyagez aux frontières de l’univers avec ces trois intégrales de séries spatiales !

    Il y a les voyages à l’étranger puis ceux qui vous dépaysent complètement comme ceux proposés par les trois séries de cette recommandation du week-end. Trois titres, certains appartenant entièrement à la science-fiction, d’autres lorgnant vers d’autres genres, qui situent leur action dans l’espace. Elles se nomment Ascension, Avenue 5 et Battlestar Galactica et sont là pour vous offrir une expérience spatiale de haut vol ! Ascension sur TF1+ 1963. Dans le plus grand secret, et par crainte des conséquences de la guerre froide, le gouvernement américain envoie une soixantaine de scientifiques avec leurs familles dans l’espace à bord d'un vaisseau. Un voyage de cent ans vers un futur incertain certes, mais censé assurer la survie de l'humanité. Ascension nous plonge à mi-parcours du voyage, alors qu’un meurtre brutal vient troubler la quiétude de cette communauté figée dans le temps. Cet événement dramatique va faire naître de nombreuses interrogations chez les passagers qui commencent sérieusement à douter de la véritable nature de la mission. Ascension est une mini-série de 6 épisodes à voir sur TF1+, avec notamment Tricia Helfer, Brian Van Holt et Gil Bellows, au carrefour de la science-fiction, du thriller et de la fiction sociale avec le haut du vaisseau réservé aux élites et le bas, dédié aux basses besognes pourtant vitales au fonctionnement de l’engin. Au-delà du mystère entourant le meurtre, celui-ci est la preuve que l’équilibre d’un éco-système aussi serein puisse-t-il paraître, ne tient finalement qu’à un fil. https://www.youtube.com/watch?v=AJqQ4OdPcAo [bs_show url="ascension"] Avenue 5 sur Max À la fin du XXIe siècle, le tourisme spatial n’est plus un rêve, mais une industrie florissante. À bord de l'Avenue 5, un paquebot spatial à la pointe de la technologie, les voyageurs les plus fortunés peuvent désormais admirer de près les merveilles de l’univers. Mais lorsque des incidents à répétition viennent perturber cette croisière de luxe, le capitaine Clark (Hugh Laurie, le fameux Dr House) et son équipage, interprété par des acteurs comme Josh Gad — qui prête sa voix au bonhomme de neige Olaf dans la Reine des neiges — ou encore Zach Woods (Silicon Valley, The Office) vont devoir se battre pour assurer la sécurité de tous les passagers et leur annoncer que le retour sur Terre pourrait bien leur prendre trois ans ! Les deux saisons d’Avenue 5, soit 17 épisodes au total, à découvrir sur Max, sont la preuve que science-fiction et comédie font bon ménage ! https://www.youtube.com/watch?v=w8Zr3f-_Ft8 [bs_show url="avenue-5"] Battlestar Galactica sur Prime Video Série culte par excellence, Battlestar Galactica est le remake de la série éponyme de 1978 qui n’avait duré qu’une saison. Dans la version de 2004, menée de main de maître par Ronald D. Moore, les Cylons, des créatures de métal autrefois esclaves de l’humanité, sont de retour après des décennies de paix fragile. Armés de technologies nouvelles et destructrices, ils s'abattent sur les Douze Colonies, réduisant à néant des mondes entiers dans un feu nucléaire. Seul le vieux Galactica, vaisseau appartenant à une époque révolue, parvient à échapper à cette apocalypse. Ce vestige légendaire, dernier recours de l'humanité, guide une flotte hétéroclite de survivants vers un horizon incertain : la Terre. Sans doute l’une des fictions spatiales les plus réussies, Battlestar Galactica offre tout au long de ces cinq saisons, toutes disponibles sur Prime Video, une qualité scénaristique de haut vol transcendée par un casting cinq étoiles : Tricia Helfer (encore), Katee Sackhoff, Jamie Bamber, Edward James Olmos ou encore Mary McDonnell. À voir absolument ! https://www.youtube.com/watch?v=oGODQkSNF_Y [bs_show url="battlestargalactica"] …

    Fri, 08 Nov 2024
  • 1274 - Big Mood, une dramédie britannique qui fait mouche

    En avant-première au Geneva International Film Festival cette année, la série Big Mood en compétition internationale est venue avec sa créatrice, Camilla Whitehill, qui nous parle de la genèse du projet. Cette dramédie en six épisodes vient proposer une histoire ancrée dans le réel qui vous fera sourire. L'idée de Big Mood a germé dans l'esprit de son autrice bien avant qu'elle n'ait l'opportunité de développer une série. "J'ai toujours voulu écrire sur l'amitié féminine, car c'est un sujet qui me passionne profondément," explique-t-elle. "L'idée a toujours été d'explorer cette amitié avec la complexité de la maladie mentale," précise-t-elle. La série suit deux amies dans leur trentaine, Maggie et Eddy, alors qu'elles naviguent dans les eaux parfois tumultueuses de la vie adulte, le tout avec une dose généreuse de comédie et une sincérité désarmante. Nicola Coughlan en tant que Maggie est atteinte d’un trouble de la bipolarité, et Lydia West en Eddy la soutient tout en ayant ses propres problèmes. Ensemble contre tout, mais parfois contre elles-mêmes puisqu’elles doivent surmonter des obstacles pour préserver leur amitié bousculée par la maladie mentale. https://youtu.be/p9znDgum1h8?si=DkRXoDkD5IQqjTYe Camilla Whitehill souligne que la série ne cherche pas seulement à divertir, mais aussi à briser certains stéréotypes sur l'amitié et la santé mentale. "Personne n'est parfait, et soutenir un ami dans le besoin peut être compliqué," confie-t-elle. La série reflète cette réalité avec une honnêteté brutale, mais toujours empreinte d'une touche d'humour. Lorsqu'on lui demande comment elle a réussi à insuffler autant d'authenticité à Big Mood, Camilla répond en toute simplicité : "Je me suis inspirée de ma vie et de mes amis." Chaque dialogue, chaque interaction, respire le vécu dans le Londres haut en couleurs. Cette authenticité n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat de nombreuses années de travail et de perfectionnement. "Avant d'avoir ma propre série, j'ai eu le temps de peaufiner mon écriture, et je pense que cela se ressent dans les personnages," ajoute-t-elle. Le choix des acteurs a été évidemment primordial pour donner vie à Big Mood. Camilla a écrit le rôle principal de Maggie en pensant à son amie de longue date, Nicola Coughlan (une révélation depuis Derry Girls et incontournable avec La chronique des Bridgerton) avec qui elle avait déjà collaboré sur un podcast farfelu. Quant à Lydia West, qui incarne Maggie, Camilla l'a choisie pour son empathie naturelle et son talent d'actrice. "Lydia m'a impressionnée par sa capacité à établir des relations crédibles à l'écran, ce qui était crucial pour cette série," raconte Camilla en se référant notamment à l'incroyable It's a Sin. Il faut dire que ces deux rôles sont délicats, en restant drôles sans tomber dans le pathétique et font preuve de beaucoup d’audace. Encore une fois, la créatrice a fait mouche en réunissant ces deux actrices, parfaites en meilleures amies qui parfois malheureusement se tirent vers le bas et qui rentrent dans un cercle vicieux à briser... L'impact de la série a même dépassé les attentes de sa créatrice, avec un article dans le journal médical anglais The Lancet recommandant la série aux psychiatres. "C'était une surprise incroyable, mais cela montre que Big Mood touche des gens à différents niveaux," se réjouit-elle. Bien que Big Mood soit une œuvre originale, Camilla s'est inspirée de séries comme BoJack Horseman et Broad City pour capturer l'essence de l'amitié authentique. Elle souligne également l'importance de créer un univers visuellement attrayant, citant Atlanta comme une référence pour la qualité esthétique. Et c’est un pari gagnant puisque la photographie de la série est moderne et jolie.Comme pour toute première produ…

    Tue, 05 Nov 2024
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