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3387 - Courir sous la pluie permet-il d'être moins mouillé qu'en marchant ?
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  • 3387 - Courir sous la pluie permet-il d'être moins mouillé qu'en marchant ?

    La question de savoir s'il est préférable de courir ou de marcher sous la pluie pour rester le plus sec possible a intrigué à la fois les scientifiques et les amateurs de physique pendant des décennies. Cette problématique repose sur des principes simples de physique, mais les résultats varient en fonction de nombreux facteurs, tels que la vitesse de déplacement, l'angle de la pluie, et l'intensité des précipitations.

     

    Études et Analyses Théoriques

     

    Des études scientifiques ont examiné cette question en utilisant des modèles théoriques et des expériences pratiques. En 1991, Franco Bocci, un physicien italien, a publié une étude dans *European Journal of Physics* où il a modélisé la quantité de pluie reçue par une personne en fonction de sa vitesse. L'étude a conclu que courir permet de réduire la quantité totale d'eau reçue, car cela diminue le temps passé sous la pluie. En d'autres termes, plus vous passez de temps sous la pluie, plus vous êtes exposé aux gouttes tombantes.

     

    Les Principes Physiques

     

    L'idée principale derrière cette théorie repose sur deux types de pluie que l'on reçoit en se déplaçant sous une averse :

    1. La pluie tombant du haut : C'est la pluie qui vous mouille naturellement lorsque vous êtes debout immobile.

    2. La pluie frontale : Lorsque vous vous déplacez, vous "rencontrez" également les gouttes de pluie qui frappent votre avant.

     

    En marchant, vous passez plus de temps sous la pluie, ce qui signifie que vous recevez plus de pluie tombant du haut. En courant, vous réduisez le temps passé sous la pluie, bien que vous rencontriez plus de pluie frontale. Cependant, pour des vitesses de course typiques, la réduction du temps sous la pluie est plus importante que l'augmentation de la pluie frontale, ce qui explique pourquoi courir mouille généralement moins.

     

    Expériences Empiriques

     

    Une étude réalisée par Thomas Peterson et Trevor Wallace, publiée en 2006 dans *Weather*, a cherché à tester cette théorie par des expériences pratiques. Les chercheurs ont placé des mannequins et des personnes sous des conditions contrôlées de pluie artificielle. Ils ont découvert que ceux qui couraient étaient en moyenne moins mouillés que ceux qui marchaient sur la même distance. Ils ont confirmé que la réduction du temps passé sous la pluie compensait largement l'augmentation de la pluie frontale reçue en courant.

     

    De plus, en 2012, une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol a examiné les effets de divers facteurs comme l'intensité de la pluie, la direction du vent et la vitesse de déplacement. Ils ont trouvé que courir était généralement plus avantageux, sauf dans certaines situations particulières où la pluie tombe à un angle extrême. Dans ces cas, le fait de courir rapidement peut augmenter l'exposition aux gouttes, annulant certains des avantages.

     

    Conclusion

     

    En résumé, courir sous la pluie permet généralement de rester moins mouillé que marcher. Les études scientifiques montrent que la réduction du temps d'exposition compense l'augmentation de la pluie frontale que vous rencontrez en courant. Cependant, l'efficacité de cette stratégie dépend de facteurs comme l'intensité de la pluie et la direction du vent. Si la pluie tombe presque verticalement, il est plus avantageux de courir. Dans des conditions de pluie oblique, les avantages peuvent varier, mais dans la plupart des situations courantes, courir reste la meilleure option pour limiter l'humidité.



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    Wed, 13 Nov 2024 - 2min
  • 3386 - Quel évènement bouleverse la vie sur Terre tous les 36 millions d’années ?

    Selon la théorie de la tectonique des plaques, mise au point au début du XXe siècle, la lithosphère, composée de la croûte terrestre et de la partie supérieure du manteau, est découpée en plaques. Celles-ci bougent les unes par rapport aux autres.

     

    Ainsi, la collision de deux plaques est à l'origine de l'orogénèse, autrement dit de la formation des montagnes. Dans certaines zones, par contre, les plaques ont tendance à s'éloigner l'une de l'autre.

     

    C'est notamment le cas dans les zones de dorsales océaniques, qui désignent des chaînes de montagnes sous-marines.

     

     

    Des cycles de 36 millions d'années

     

     

    Ce mouvement de séparation des plaques entraîne la formation d'une fissure. Le magma, dont sont faites les dorsales, remonte alors et colmate cette faille. Mais elle fabrique aussi une nouvelle croûte océanique, qui tend à relever le fond des océans et, avec lui, le niveau de la mer.

     

    Par ailleurs, il arrive qu'une plaque plonge sous une autre. Ce phénomène de subduction se traduit notamment par une baisse du plancher océanique.

     

    Pour les scientifiques, cette alternance entre la montée et la baisse du fond océanique, et donc du niveau des mers, favoriserait l'apparition de nouvelles espèces et l'extension de la biodiversité. Ainsi, quand le niveau de la mer monte, la vie se développe dans les poches d'eau peu profondes formées par l'immersion de nouvelles zones.

     

    D'après les chercheurs, ces variations du niveau des mers, liées notamment aux mouvements tectoniques, se produiraient depuis environ 250 millions d'années. Ils ont également remarqué que les plaques tectoniques, à l'origine des fluctuations du niveau de la mer, suivent un cycle de 36 millions d'années.

     

    Les plaques se déplacent durant cette longue période, avant de se refroidir et de redescendre vers les profondeurs de la Terre. L'ensemble de ce mécanisme assurerait donc, tous les 36 millions d'année, des "pics" de biodiversité.

     

    Par ailleurs, la formation des chaînes de montagne, provoquée par la collision de deux plaques tectoniques, n'est pas sans influence sur les précipitations et les températures. Aussi l'impact de ce phénomène sur la biodiversité doit-il également être pris en compte.



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    Tue, 12 Nov 2024 - 2min
  • 3385 - Le stress donne-t-il vraiment les cheveux blancs ?

    La relation entre le stress et le blanchiment des cheveux est un sujet qui a intrigué les chercheurs pendant des décennies. Si l'idée que le stress puisse accélérer le grisonnement est souvent évoquée, des études scientifiques récentes ont permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques impliqués et de confirmer cette hypothèse.

     

    Le Processus de Pigmentation des Cheveux

     

    La couleur des cheveux est déterminée par la présence de mélanine, un pigment produit par les mélanocytes situés dans les follicules pileux. Avec l'âge, la production de mélanine diminue naturellement, entraînant le blanchiment progressif des cheveux. Cependant, des facteurs externes, y compris le stress, peuvent influencer ce processus.

     

    Le Rôle du Stress

     

    Des études sur des modèles animaux et des recherches récentes sur des humains suggèrent que le stress peut effectivement accélérer la dépigmentation des cheveux. En 2020, une étude publiée dans *Nature* a montré que le stress aigu active le système nerveux sympathique, qui libère de la noradrénaline dans les follicules pileux. Cette libération soudaine provoque l'épuisement des cellules souches mélanocytaires, essentielles pour la production de mélanine. Une fois ces cellules souches épuisées, elles ne peuvent plus régénérer la pigmentation, ce qui entraîne le blanchiment des cheveux .

     

    Des expériences menées sur des souris ont également mis en évidence ce lien. Les chercheurs ont soumis les souris à un stress intense et ont observé une perte rapide de la pigmentation des poils. Les résultats ont révélé que la libération excessive de noradrénaline provoquait la migration et l'épuisement des cellules souches responsables de la couleur, confirmant un lien direct entre le stress et le grisonnement accéléré .

     

    Mécanismes Biologiques

     

    Le mécanisme par lequel le stress entraîne le blanchiment des cheveux est principalement lié à l’activation du système nerveux sympathique et à la libération d'hormones du stress, telles que l'adrénaline et le cortisol. Une autre étude, publiée dans *Cell*, a montré que le stress chronique pouvait également affecter la régénération des cellules souches dans d'autres parties du corps, soulignant l'impact global du stress sur la biologie cellulaire .

     

    Stress et Blanchiment Réversible ?

     

    Une question importante est de savoir si les effets du stress sur le grisonnement sont réversibles. Bien que les effets du stress aigu puissent conduire à un épuisement permanent des cellules souches mélanocytaires, les chercheurs ont observé que dans certains cas de stress temporaire ou modéré, les cheveux peuvent retrouver leur couleur normale une fois que le stress est réduit. Une étude publiée dans *eLife* en 2021 a démontré que certains cheveux gris redevenaient pigmentés après une réduction significative du stress chez les participants, suggérant que le processus pourrait être, dans certains cas, partiellement réversible .

     

    Conclusion

     

    En résumé, les preuves scientifiques indiquent clairement que le stress peut accélérer le processus de blanchiment des cheveux en perturbant les cellules souches responsables de la production de mélanine. Le mécanisme principal implique la libération de noradrénaline et d'autres hormones du stress, qui épuisent ces cellules souches. Toutefois, dans certains cas, la réduction du stress peut potentiellement inverser partiellement le processus. Ces découvertes soulignent l'impact profond que le stress peut avoir non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la biologie cellulaire et l'apparence physique.



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    Mon, 11 Nov 2024 - 2min
  • 3384 - Combien de temps peut-on survivre enterré vivant ?

    La survie lorsqu'une personne est enterrée vivante dépend de plusieurs facteurs cruciaux : la quantité d'oxygène disponible, l'espace dans lequel elle est enfermée, le niveau de stress, ainsi que l'état physique de la personne. Les études scientifiques sur ce sujet sont limitées pour des raisons éthiques, mais certains principes de physiologie humaine permettent d'estimer le temps de survie.

     

    Facteurs Affectant la Survie

     

    1. Quantité d'Oxygène Disponible : Le facteur le plus déterminant est la quantité d'air disponible. Un adulte moyen consomme environ 0,5 litre d'oxygène par minute au repos. Un espace confiné tel qu'un cercueil ou une cavité d'environ 0,5 m³ contiendrait environ 150 litres d'air. Étant donné qu'environ 21 % de l'air est composé d'oxygène, cela représente 31,5 litres d'oxygène disponible. À un rythme de respiration normal (repos), la personne consommerait cette quantité en environ 2 à 3 heures. Cependant, l'augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans un espace confiné entraînerait une suffocation rapide.

     

    2. Augmentation du CO2 et Asphyxie : À mesure que la personne consomme de l'oxygène, la concentration en CO2 augmente, créant une situation d'hypercapnie. Une étude sur les effets de l'hypercapnie montre que la concentration de CO2 entre 5 et 10 % provoque des symptômes graves comme l'hyperventilation, la panique et, finalement, la perte de conscience . En espace clos, cela peut survenir en moins d'une heure après l'épuisement partiel de l'oxygène disponible.

     

    3. Impact Psychologique et Physique : Le niveau de panique influence également le taux de consommation d'oxygène. Une personne calme pourrait ralentir sa respiration, prolongeant ainsi sa survie. Mais en réalité, la plupart des gens éprouveraient de la panique, ce qui augmente la consommation d'oxygène. Un article publié dans *Resuscitation* montre que l'hyperventilation due à la panique peut doubler ou tripler la consommation d'oxygène .

     

    Études et Expérimentations

     

    Les études empiriques directes sur la survie en étant enterré vivant sont rares, mais il existe des récits historiques et des reconstitutions contrôlées. En 2011, un illusionniste américain, Anthony Britton, a tenté de survivre à un enterrement volontaire en étant enfermé sous terre. Cependant, il a dû être sauvé après moins de 30 minutes, soulignant les dangers liés au manque d'oxygène et à la panique .

     

    Une autre étude sur la survie en espace confiné, publiée dans *Applied Physiology*, révèle que l'hypoxie (manque d'oxygène) associée à l'accumulation de CO2 peut entraîner une perte de conscience en moins de 15 à 20 minutes, suivie de la mort dans l'heure si aucune ventilation n'est disponible .

     

    Conclusion

     

    En résumé, une personne enterrée vivante pourrait survivre quelques heures au maximum, mais en réalité, les niveaux de panique et la disponibilité limitée d'oxygène réduiraient ce temps de manière significative. La mort survient généralement par asphyxie, provoquée par l'épuisement de l'oxygène et l'accumulation de dioxyde de carbone. Bien que des récits et des expériences existent, les cas réels de survie en étant enterré vivant sont extrêmement rares, et la science ne soutient pas l'idée d'une survie prolongée sans ventilation adéquate.



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    Sun, 10 Nov 2024 - 2min
  • 3383 - Quels mystérieux objets ont survolé une base américaine ?

    Les ovnis font régulièrement la une de l'actualité. C'est notamment le cas de ceux qui ont survolé, en décembre 2023, la base militaire de Langley en Virginie. Des témoins les ont aperçus durant les 17 jours qu'a duré le phénomène.

     

    D'après ces témoignages, les appareils aperçus dans le ciel étaient de tailles variables, allant de 5 à 7 mètres de longueur. Les survols avaient plutôt lieu en soirée, les appareils s'annonçant par des lumières clignotantes, vertes, rouges ou blanches.

     

    Ces mystérieux ovnis n'avaient donc pas l'intention de passer inaperçus.

     

    Un survol toujours inexpliqué

     

    Par ailleurs, ils n'ont montré aucune intention hostile ni souhaité entrer en contact avec le sol. Leur vitesse a été estimée par les observateurs à plus de 160 km/h. Ces vaisseaux émettaient également des lumières, formant dans le ciel des figures qui disparaissaient brusquement.

     

    Il est à noter que, parmi les témoins de ce phénomène, figurent plusieurs militaires haut gradés.

     

    L'armée n'a pas tenté d'abattre ces mystérieux engins, de crainte de retombées possibles sur les civils. La police a cependant tenté de les suivre. Les agents se sont ainsi dirigés vers un parc, où trois ovnis avaient semblé atterrir. Mais ils ont décollé avant que les voitures de police ne puissent arriver sur place.

     

    Ce qui s'est passé à Langley n'est pas un cas isolé. En effet, le survol de bases militaires ou de sites sensibles par des engins non identifiés s'est déjà produit à plusieurs reprises. En 2023, un site nucléaire, près de Las Vegas, a ainsi reçu la visite d'ovnis. À chaque fois, de telles visites suscitent des inquiétudes quant à la sécurité de ces lieux.

     

    Pour l'instant, ni l'armée ni le FBI n'ont pu expliquer l'apparition de ces ovnis. Ces officiels ont émis l'hypothèse habituelle, selon laquelle ces engins pourraient avoir été fabriqués par la Russie ou la Chine, sans qu'aucun élément concret n'atteste une telle éventualité.

     

    Le survol de la base de Langley par des objets volants non identifiés n'a donc reçu, pour le moment, aucune explication valable.



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    Thu, 07 Nov 2024 - 1min
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