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- 409 - Nova Classic : « Le bien, le mal » de Guru et Mc Solaar
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Le bien, le mal » de Guru et Mc Solaar. Une rencontre transatlantique que l’on retrouve sur le premier album solo de feu Guru, qui s’est fait connaître au sein du légendaire duo qu’il forme en 1989 avec Dj Premier : Gang Starr. En 1993, Guru lance sa série Jazzmatazz, un disque qui, au-delà de mettre en avant l’apport du jazz dans le rap, fusionne les deux genres. Ce n’est pas totalement nouveau : Miles Davis, dans son dernier album Doo Bop, s’intéresse au genre – le rap – tout comme Quincy Jones. Guru innove en proposant un casting de haut vol. Sur ce premier volet, Donald Byrd, Roy Ayers, Lonnie Listen Smith côtoient Carleen Anderson, N’Dea Davenport, chanteuse des Brand New Heavies, ou encore ce jeune rappeur français, Mc Solaar. C’est que Claude Mc a frappé un grand coup avec son premier album et les échos de Qui sème le vent récolte le tempo sont arrivés jusqu’aux États-Unis. « Le bien, le mal » n’est pas la première collaboration entre Solaar et Guru, puisque certains doivent connaître ce maxi de remix de « Qui sème le vent… » sur lequel on retrouve bien sûr la Funk Mob (aka Zdar et Boom Bass qui ont travaillé sur l’album) mais aussi le Kwanzaa Possee et… un remix de Gang Starr ! C’est donc un retour d’invitation de la part de Guru qui convoque cette fois le rappeur de Maison Alfort à inscrire son nom au côtés des plus grandes pointures du jazz. « Le bien, le mal », est produit par l’acolyte de Solaar, Jimmy Jay, et le clip sera tourné entre New York et Paris par Fab Five Freddy, habitué des échanges franco-américains. Un titre qui s’inscrit dans l’ADN de Nova et que l’on ressort pour vous aujourd’hui. Visuel © Le bien, le mal de Guru et Mc Solaar
Fri, 25 Jun 2021 - 05min - 408 - Nova Classic : « Riot Radio » de The Dead 60’s
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Riot Radio » de The Dead 60’s. Un shoot d’énergie qui nous arrive de Liverpool. Notre Nova Classic du jour c’est « Riot Radio » de The Dead 60’s. Un groupe dont la carrière a été aussi rapide qu’un morceau de punk puisque la bande sortira deux albums avant de se dissoudre. Durée de vie : 3 ans. On est en 2005 quand sort leur premier disque éponyme The Deads 60’s, un nom que l’on pourrait traduire en français par le “son” sixties qui tue. Avant ça, le groupe formé par des copains de lycée s’appelaient The Pinhole. Au début des années 2000, ils font leur mue et proposent un son typiquement anglais voire londonien, celui dans lequel la Jamaïque infuse le rock. On entend dans la musique de ce jeune groupe, l’influence de The Clash ou encore de The Specials ainsi que celle du grand manitou jamaïcain, Lee Scratch Perry. Côté lyrics et thèmes abordés en revanche, le propos est moins militant et politique que celui de ses modèles. Leurs textes abordent des thèmes chers à Mike Skinner de The Streets et sont collés au gris de leur cité de Liverpool. La ville, l’ennui, les filles, la glande, l’alcool. La bande emmenée par le chanteur et guitariste Matt McManamon dresse un portrait de l’Angleterre des années 2000 Et sur Nova, on se laisse séduire par ce groupe qui n’a aucun problème à revendiquer ses influences, fait un petit tour et puis s’en va. Car comme dit plus haut, le groupe se dissout peu après la parution de leur deuxième disque en 2008. Ce matin, c’est l’émeute dans le poste. « Riot Radio » de The Dead 60’s, c’est notre Nova Classic du jour. Visuel © The Dead 60's de The Dead 60's
Fri, 18 Jun 2021 - 04min - 407 - Nova Classic : « Do you feel it ? » de Joe Cuba Sextet
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Do you feel it ? » de Joe Cuba Sextet. « Do you feel it ? » : une déclaration d’amour du musicien portoricain Joe Cuba Sextet à son ghetto, ou plutôt, devrais-je dire, au « Barrio », le quartier de Spanish Harlem à New York. Joe Cuba, joueur de congas d’exception mais surtout grand chef-d’orchestre qui s’illustre d’abord en jouant des boléros et mambo avant de devenir le roi du boogaloo (ce genre qui mêle soul, rythm & blues et rythmes afro-cubains). Avec son sextet, il introduit également le chant en Anglais sur ses compositions, ce qui le rend populaire au-delà de la communauté latine. Cheo Feliciano, notamment, a commencé à ses cotés. Notre Nova Classic, ce matin, est un titre qui paraît en 1972, sur l’album Bustin Out. Joe Cuba a 20 ans de carrière derrière lui et mêle sur cet album la fièvre des percussions à l’âme du rythm’n blues. « Do you feel it ? », ainsi, est un hommage à son Barrio. Car le musicien a son ghetto dans la peau et l’exprime superbement sur ce titre qui ouvre la face B de l’album. Entre la 115 et la 125ème, Il se souvient du Johnny Pub, remplaçant l’océan les jours d’été. Un morceau écrit et composé en duo avec le Tony May qui trouvera sa place dans la programmation de radio Nova. « Do you feel it ? » se retrouve dans la première compilation Nova Classic et dans le coffret des 25 ans de la station. Je vous invite à ressentir dans votre corps, Spanish Harlem. Voici « Do you feel it ? », par le Joe Cuba Sextet sur Nova. Visuel © Diggin’ the Most de Joe Cuba Sextet
Fri, 11 Jun 2021 - 05min - 406 - Nova Classic : « See the Sun » de Les Gammas
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « See the Sun » de Les Gammas. Notre Nova Classic du jour est signé Les Gammas, et s’appelle « See The Sun ». Un morceau sorti en 2000 sur Exercices de Style, un clin d’œil à Raymond Queneau lancé depuis l’Allemagne. Car si le nom de l’album est en français ainsi que plusieurs titres, les musiciens et producteurs qui composent derrière l’alias de Les Gammas sont, eux, Allemands. Depuis Munich, Mark A. Frank et C. Jochen Helfert sortent ce premier album sur le label Compost Records, connu alors pour marier le jazz et les productions électroniques, entre autres. Dans ces Exercices de Style, les producteurs s’essaient à plusieurs genres, avec une grande maîtrise et un beau casting : notamment l’orchestre symphonique de Munich invité et cette voix, qui rappelle celle du musicien Scott Walker dans le morceau « See the Sun », un titre que l’on a beaucoup joué sur Nova au début des années 2000 et qui, à l’instar de « Vous êtes un arbre » méditation musicale dont on vous parlait en début d’année, vous invite cette fois à vous mettre dans la peau d’une fleur rayonnante au contact du soleil. C’est la bande-son d’une époque qui s’invite aujourd’hui, et le titre sera d’ailleurs intégré à notre Nova Tunes 2. Visuel © Exercices de Style de Les Gammas.
Fri, 04 Jun 2021 - 07min - 405 - Nova Classic : spécial Francis Bebey
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : un spécial Francis Bebey. C'est un nova classic un peu spécial ce soir, puisqu’on laisse la parole au musicien, poète, écrivain, Francis Bebey, disparu il y a pile 20 ans, le 28 mai 2001. Francis Bebey qui, en 1985, sur Radio Nova, partageait avec les auditeurs, sa vision de la sanza. Vous pouvez réécouter le live qu’il donnait en 1995, en compagnie de son fils Toops, dans nos studios, pour l’émission Néo Géo, diffusée en avril dernier, par Bintou Simporé. Elle reçoit d'ailleurs, ce dimanche matin, Kidi Bebey, fille de l'artiste. Visuel © Getty Images / Frans Schellekens
Fri, 28 May 2021 - 06min - 404 - Nova Classic : « Work To Do » d’Average White Band
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Work To Do » d’Average White Band. « Work To Do », un Nova Classic dont on écoute aujourd’hui la version du Average White Band, puisque l’originale est signée The Isley Brothers. Une reprise sortie en 1974 par ce groupe de funk écossais révélé au grand public en ouverture d’un concert marquant le retour d’Eric Clapton sur scène après deux ans de silence. Un concert attendu donc, et une mise en lumière qui permet au AWB d’être signé sur des labels américains, MCA d’abord puis Atlantic Records. C’est d’ailleurs l’un des façonneurs du son d’Atlantic Records, le producteur Arif Mardin qui chapeautera la conception de ce second disque. Average White Band, un nom de scène plein d’autodérision pour ces musiciens blancs qui, avec des titres comme « Pick Up the Pieces » et cette reprise des Isley Brothers se retrouvent en tête des charts. Et nombreux ont été surpris de découvrir que cette musique au groove imparable était l’œubre d’un groupe de blancs en kilt originaire de Glasgow… Un pied-de-nez musical à tous ceux qui aiment ranger les choses dans les cases. Un Nova Classic que vous retrouverez au cœur de ce double vinyle qui sort aujourd’hui, et compile des classiques Nova, option soul et rap. Visuel © The Essentials d’Average White Band
Fri, 21 May 2021 - 06min - 403 - Nova Classic : « You ain’t really Down » de Status 4 (Jazzanova Hey Baby Mix)
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « You ain’t really Down » de Status 4 (Jazzanova Hey Baby Mix). En 2005, le collectif de DJs allemands Jazzanova monté dix ans plus tôt, produit, remixe, et a monté son label, Sonar Kollektiv. Le remix que l’on écoute ce matin est une relecture d’un morceau du groupe Status 4, duo formé par Eric Matthew – producteur assez actif à la fin des années 70 – et par le chanteur Toney Lee. Ensemble sur Radar record, ils sortent en 1983 ce titre gorgé de soleil, « You ain’t really down », chez Status IV. 22 ans plus tard, Jazzanova ralentit les voix, pousse les basses et propose son « Hey Baby Mix », une version pour dancefloor qui fait monter la chaleur, le feu intérieur, un titre compilé dans la Nova tunes 1,4. Visuel © The Remixes 2002-2005 de Jazzanova
Fri, 07 May 2021 - 06min - 402 - Nova Classic : « Dance » d’E.S.G.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Dance » d’E.S.G. Notre Nova Classic nous arrive du sud du Bronx aujourd’hui. Elles sont trois, elle sont soeurs et ont pris le nom de pierres précieuses. C’est E.S.G., pour Emerald, Sapphire and Gold (Emeraude, Saphir et Or). Trois soeurs qui incarnent à la perfection le son de New York au début des années 80, marqué par des batteries funk faisant le pont entre la scène rock et hip-hop. Souvenez-vous du « Cavern » de Liquid Liquid, repris ensuite par Grandmaster Flash dans « White Lines ». Les membres d’E.S.G. arrive donc dans ce paysage musical aux frontières poreuses. Signées sur 99 records, label de Liquid Liquid justement et de Bush Tetras , les soeurs Scroggins partent à Manchester en Angleterre rencontrer Martin Hannett. Le producteur de Factory Records est alors reconnu pour avoir façonné le son reconnaissable entre mille de Joy Division. De cette collaboration, vous allez l’entendre, les E.S.G. ont capté cet art de jouer avec le silence. Le style E.S.G., c’est une rythmique implacable, peu de voix, et ce fameux silence. Ce qui leur vaudra d’être beaucoup samplées par la scène hip-hop, de Notorious B.I.G. à J Dilla. On bat la mesure, on entre dans le danse, voici E.S.G., notre Nova Classic. Visuel © E.S.G.
Fri, 30 Apr 2021 - 06min - 401 - Nova Classic : « La Drogue » de Richard de Bordeaux & Daniel Beretta
Lorsque Richard de Bordeaux et Daniel Beretta chantaient « La Drogue ». Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui, « La Drogue » de Richard de Bordeaux & Daniel Beretta. L’histoire d’une bande-originale abandonnée, qui finira par sortir ! Nous sommes en 1968, Richard de Bordeaux et Daniel Beretta (aujourd’hui doublure française de la voix d’Arnold Schwarzenegger) deux jeunes musiciens, se rencontrent au petit conservatoire de Mireille, ces cours de musiques données en direct à la radio puis à la télévision. Ils composent et interprètent « La Drogue », un titre psychédélique qui doit figurer à l’origine dans un film de Marcel Camus, Le Temps Fou. Le duo fait partie du casting du film du réalisateur d’Orfeo Negro, qui les gardera à l’image, mais changera sa bande-originale. Au titre « La drogue » (et aux compositions du saxophoniste américain Marion Brown, également prévu pour la B.O.) se substituent en effet les compositions de Nino Ferrer. Le film, lui aussi, finit par changer de nom, et Le temps fou deviendra L’été sauvage. Le morceau « La drogue » sera arrangé par Christian Gaubert, grand complice du compositeur de musique de films Francis Lai, et sortira chez Barclay en maxi. Un nova classique qui fête les 50 ans de Mai 68 et offre une parfaite bande-son à l’air « hippie » du temps. Visuel © La Drogue de Richard de Bordeaux & Daniel Beretta
Fri, 16 Apr 2021 - 04min - 400 - Nova Classic : « Nothing Compares 2 U » de Jimmy Scott.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Nothing Compares 2 U » de Jimmy Scott. Et c’est une voix d’ange que l’on convoque avec cette reprise de ce morceau de Prince par ce jazzman à la voix si singulière. Ami de Ray Charles, Billie Holiday ou encore Charlie Parker avec lesquels il a débuté dans le jazz, Jimmy Scott n’a pas connu la même reconnaissance. Le musicien a fait ses débuts – tout comme Quincy Jones – au sein de l’orchestre de Lionel Hampton qui le surnomme « Little Jimmy » du fait de sa petite taille et de sa voix d’enfant. Un timbre qu’il hérite d’une maladie génétique, le syndrome de Kallmann , qui a eu pour effet d’arrêter sa mue. Le musicien sort deux disques (dont un produit par Ray Charles) sur le label Savoy Records, label qui ne le soutient pas vraiment et lui mettra même des bâtons dans les roues quand il sortira plus tard son album The Source sur Atlantic Records. Des déconvenues qui rendront la voix de Jimmy Scott de plus en plus rare malgré le soutien de ses pairs… Little Jimmy disparaît de la circulation pendant près de deux décennies. On le croisera dans la loge noire de Twin Peaks, chantant « Sycamore Trees »… Au début des années 90, des disques ressortent et en 1998 sort Holding Back The Years, un disque dans lequel il reprend « Jealous Guy » de Donny Hathaway, et ce titre de Prince, « Nothing compares 2 U » ; composé par le natif de Minneapolis en 1984 mais que le love symbol a donné à son groupe The Family. Un titre d’abord repris par Sinead O’Connor mais qui retrouve ici le berceau jazz. Ce titre sera longtemps joué sur Radio Nova, on le retrouve dans le CUBE Jaune année 1998. Jimmy Scott est décédée en 2014. Un documentaire lui a été consacré : I Go Back Home. C’est un ange qui chante pour nous, Jimmy Scott sur Nova : « Nothing compares 2 U » . Visuel © Getty Images / Eric Robert / Contributeur
Fri, 09 Apr 2021 - 06min - 399 - Nova Classic : « Don’t Leave Me » de Delroy Wilson
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Don’t Leave Me » de Delroy Wilson. Une reprise reggae de « Where Did Our Love Go », le premier hit de The Supremes, célèbre trio féminin de la Motown au sein duquel on retrouve Diana Ross. La version de Delroy Wilson sort au début des années 70, alors que le chanteur a déjà une belle carrière. Il a alors déjà accompagné les différentes évolutions de la musique jamaïcaine – enfant star, il commence à l’âge de treize ans – et a posé sa voix sur des morceaux de ska, puis de rocksteady, et enfin de reggae. Le soulman jamaïcain a fait ses gammes dans le studio de Coxsone Dodd, Studio One, à l’époque où Lee « Scratch » Perry produit pour Sir Coxsone. Delroy Wilson sortira d’ailleurs à ses débuts à Studio One de nombreux morceaux clashant Prince Buster, autre producteur de l’île. En 1966 sort « Dancing mood », son morceau qui sera l’un des titres majeurs du rocksteady. Son style, sa vibe enjouée, font de lui l’un des chanteurs les plus appréciés de l’époque et notamment par ses pairs, Ken Boothe en tête. Quand sort cette reprise des Supremes, Delroy Wilson a quitté le studio One et collabore avec son principal concurrent, Bunny Lee qui, à la fin des années 60, et avec l’aide d’un certain King Tubby, enchaîne hit sur hit. C’est donc chez celui que l’on surnomme le « striker » que Delroy Wilson sort ce reggae soul qu’il renomme « Don’t Leave Me ». Une reprise donc, exercice largement maitrisé par les Jamaïcains, qui ouvre le troisième volet des compilations Rare grooves reggae. Les ruptures ont toujours donné naissance à de merveilleux morceaux, démonstration avec notre Nova Classic du jour : « Don’t Leave Me » par Delroy Wilson sur Nova. Visuel © Go Away Dream de Delroy Wilson
Fri, 02 Apr 2021 - 04min - 398 - Nova Classic : « Let’s Go There Together » de Max Brennan
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Let’s Go There Together » de Max Brennan. On danse ce matin sur ce titre de l’anglais Max Brennan qui sort « Let’s Go There Together », sur le label japonais Sublime Records. En 1998, Max Brennan, musicien producteur originaire de l’île de Wight en Angleterre (île célèbre pour son festival de la fin des années 70, équivalent de Woodstock en Europe), a déjà sorti plusieurs singles et albums sous différents alias, Fretless AZM ou encore Maxwell House. Le bassiste est décrit par le magazine NME comme un artisan du disco spirituel. Son imagination fertile convoque des Aliens dans l’album qui suivra la parution de ce maxi. Le Nova Classic sur lequel on danse ce matin annonce l’arrivée des extraterrestres. Du moins, dans le traitement des voix qui posent sur ce morceau. « Let’s Go There Together » combine la passion de Max pour les vieux synthétiseurs, les sampler, et les instruments acoustiques, notamment sa basse. Le groove est là. Dansons ensemble sur ce « Let’s Go There Together ». Visuel © Let’s Go There Together de Max Brennan
Fri, 19 Mar 2021 - 04min - 397 - Nova Classic : « Forever Monna » de Chez Damier & Stacey Pullen
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Forever Mona » de Chez Damier & Stacey Pullen. C’est ce qu’on appelle un anthem, un hymne de dancefloor. On le doit à deux producteurs qui ont accompagné l’histoire de la house et de la techno. D’un côté, Chez Damier, producteur et DJ originaire de Chicago qui, à seize ans, se choisit ce pseudo en hommage aux maisons de couture française. Chez Damier donc commence sa carrière très jeune. De Chicago, il part à Detroit. Là, il monte l’un des clubs mythiques de la ville – le Music Institute – et écrit pour d’autres producteurs, notamment Kevin Saunderson, pour lequel il compose plusieurs titres de Big Fun. Il travaille également pour le label de Kevin, KMS, l’un des plus importants de Motor City, fondé avant les années 90. Et puis, il rencontre Ron Trent. Coup de foudre : les deux musiciens montent Prescription Records, label qui, entre 1993 et 1995, sortent des titres considérés aujourd’hui parmi les meilleures productions house de la période. Parmi ces perles, « Forever Monna », sorti en 1995 et sur lequel on retrouve l’autre producteur, Stacey Pullen, qui lui, est originaire de Detroit. Comme Jeff Mills ou Robert Hood, il fait partie de la seconde vague de producteurs de techno. Pullen s’est notamment fait connaître en mixant aux côtés de Derrick May. Chez Damier et Stacey Pullen se retrouvent et produisent un hymne, compilé sur les compilations Future Funk 4 de Nova : « Forever Monna » ! Visuel © Forever Monna de Chez Damier & Stacey Pullen
Fri, 12 Mar 2021 - 07min - 396 - Nova Classic : « Beggin » de Timebox
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Beggin » de Timebox. Non, la version jouée par Radio Nova n’est pas l’originale de Frankie Valli and the Four Seasons, remise au goût du jour par un edit de Pilooski en 2007. Sur Nova, on vous jouait une cover anglaise parue en 1968, soit un an seulement après que Franki Valli ne sorte « Beggin ». Timebox, groupe basé non loin de Liverpool, est reconnu pour ses prestations sur scène. C’est d’ailleurs lors d’un show au Windsor Festival en 1967, que le groupe mené par le duo de songwriter Mike Patto / Ollie Halsall se fait remarquer par un producteur de Decca, label sur lequel on retrouve The Rolling Stones ou encore The Who. Il les signe sur Deram Records, une filiale du label. Après une première reprise de Tim Hardin, les voilà qui offre leur version de « Beggin ». Plus uptempo que l’originale, elle est aussi l’occasion de remettre en lumière un groupe dont les influences jazz ont nourri leur jeu, un groupe soul psychédélique dont la qualité de jeu a soufflé plus d’un spectateur à l’époque. Le groupe sortira plusieurs maxi dans les années 60, puis en album dans les années 70 avant de se transformer. Deux compilations regroupent la plupart de leur single, l’une sorti en 1998 – The Deram Anthology – puis une autre parue en 2008, intitulée Timebox, The Sound of London Mods Scene, une compilation quo les inclue donc dans la scène Mod anglaise. Sur Nova, c’est donc la version de « Beggin » de Timebox, qui sort aussi sur la Nova Classic 3, parue en 2002. Pilooski donc, journaliste, DJ, membre du collectif de label D.I.R.T.Y., producteur (Tristesse Contemporaine, Hypnolove, Perez, Discodeine…) en proposera sa propre version en 2007, avant que d’autres, comme Madcon, n’en fasse de même. Visuel © Beggin de Timebox
Fri, 05 Mar 2021 - 04min - 395 - Nova Classic : « Car Video » de Sporto Kantès.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Car Video » de Sporto Kantès. « Car Video ». C’est avec ce titre que l’on a découvert le duo formé par Benjamin Sportès et Nicolas Kantorowicz en 2001, année de sortie de leur premier album sous l’alias Sporto Kantès. Les deux musiciens, fans des Cramps, ont fait leurs armes avec la scène alternative des années 80, l’un étant batteur pour le groupe de rockabilly The Wanderers et l’autre en tant que bassiste pour Les Wampas. Act 1, leur premier album, sera qualifié de « Modern retro actif », et sort après deux maxis (Nickson, puis Party), en 2001. Sur Radio Nova, on suit leurs expérimentations électro nourries de leur amour du dub, du jazz et du rock, et le premier titre qui arrive sur nos ondes semble sorti d’un western des temps modernes. Son nom : « Car Video ». Un titre dans lequel on retrouve les samples du « Mr Big Stuff » de Jean Knight, de « Work Me Lord » de Janis Joplin et « Moanin’ for you » de The Mills Brothers et qui annonce déjà le goût du duo pour les gimmicks marquants (cf le sifflement de « Whistle »). « Car Video » se retrouvera sur la compilation Nova Tunes N°4. Visuel © Act 1 de Sporto Kantès
Fri, 19 Feb 2021 - 05min - 394 - Nova Classic : « Hot Hot Hot » d’Arrow
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Hot Hot Hot » d’Arrow. https://www.youtube.com/watch?v=OkGgdIBX1to&feature=emb_logo Un morceau qui, comme son nom l’indique, fait monter la température d’un cran puisqu’il s’agit d’un soca que l’on pouvait entendre sur les ondes de Radio Nova dès le début des années 80. Le soca, pour rappel, c’est le genre petit frère du calypso, ce rythme de Trinidad et Tobago. Ce « Hot Hot Hot » ne vient pas de l’île mère du soca mais d’un endroit que l’on appelle « l’Émeraude des Caraïbes », l’île Montserrat. Il est chanté par la super star du soca Alphonsus Celestine Edmund Cassel, connu sous l’alias d’Arrow. L’homme a commencé sa carrière dans les années 60, il gagne alors tous les concours de Calypso. Après deux albums sorti dans les années 70, il commence à fusionner le calypso à d’autres genres : le zouk et la salsa. Il sort un hit en 1982 : « Hot Hot Hot », distribué en France par Celluloïd et Melody. Le secret du succès : à la production, on retrouve Leston Paul. Le producteur de Trinidad et Tobago est, à cette période, un homme aux mains en or, et tout ce qu’il produit est un succès. Aussi, quand Leston s’associe à Arrow sur cet album Hot Hot Hot, les Caraïbes dansent sur ce titre qui arrivera en Europe via l’Angleterre. Le morceau devient même un hymne de foot, puisqu’il sera choisi comme thème de Coupe FIFA 1986. Sur Nova, la fièvre de Trinidad se partage à tous les étages, sur les ondes et en teuf. On danse ? Visuel © Hot Hot Hot d’Arrow
Fri, 12 Feb 2021 - 05min - 393 - Nova Classic : « Motor Launch For Hire » de Back To Earth
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Motor Launch For Hire » de Back To Earth. En hommage à au dj et producteur londonien Phil Asher, disparu ce vendredi à l’âge de 50 ans, ce Nova classic qu’il sortait avec son duo Back To Earth. Derrière ce nom, deux producteurs et musiciens londoniens, Phil Asher et Luke McCarthy, qui ont monté ensemble le label Restless Soul, label qui a fait le pont entre broken beat et house music. Back To Earth est un projet éphémère qui prend forme à la fin des années 90, le duo sort deux EP sur Laws of Motion, avant de monter d’autres projets et produire pour d’autres artistes. Ce Nova Classic est issu de Fin de Camin, côté musique, on pourrait dire, qu’il s’agit de soul électronique qui flirte avec la world. Notamment sur ce titre que l’on écoute aujourd’hui. « Motor Launch For Hire » s’écoute comme un trajet, un voyage percussif doux, où les machines imitent le son de ce qui semble être – selon moi – un marimba et suit la voie tracée par le piano, c’est un titre qui a mis pendant un temps du soleil sur nos ondes, au début des années 2000, et c’est ce soleil que l’on convoque en le désignant Nova Classic ! Visuel © Vinyl de Fin De Camin de Back 2 Earth
Fri, 22 Jan 2021 - 06min - 392 - Nova Classic : « Freedom » de Jurassic 5
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Freedom » de Jurassic 5. Un vent de liberté qui nous arrive de Californie et souffle en 2005. Jurassic 5, c’est Chali 2na, Zaakir, Akil et Marc 7 au micro et Cut Chemist et DJ Nu-Mark aux platines et machines. Le groupe, fusion des formations Unity Committee et Rebels of Rhythm, a sorti un premier EP à la fin des années 90, puis Quality Control, un premier album qui a marqué les esprits. Le disque tranchait alors avec le gangsta rap ambiant. Un rap conscient s’affirmait côte ouest, porté par des flows aussi bon à l’unisson que dans leurs parties solo. Après deux sans fautes, ils reviennent avec Power In Numbers, un disque pour lequel il invite entre autres Big Daddy Kane et Percy P. « Freedom » sample un disque de funk des années 70 de Julius Brockington and the Magic Force, « this feeling ». À noter, qu’il s’agit là du dernier album du groupe au complet puisque Cut Chemist quittera l’équipe un an plus tard. Visuel © Getty Images / J. Shearer
Fri, 15 Jan 2021 - 04min - 391 - Nova Classic : « Paid In Full » d’Eric B et Rakim remixé par Coldcut
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui Paid In Full d’Eric B & Rakim remixé par Coldcut. C’est un classique qui nous replonge dans les années 80, un classique dont nous parlait Loïk Dury, ancien programmateur de la station. Radio Nova est alors le seul haut-parleur pour le rap. Dee Nasty y animera dès 1988 son émission Deenastyle tous les vendredis. On y entendra notamment cet énorme classique issu du premier album d’Eric B and Rakim, légendaire duo du Queens, sorti un an avant « Paid In Full ». Sur Nova, on joue le remix par les Anglais de Coldcut, un remix qui annonce la couleur : « 7 minutes of madness » devenu aussi classique que l’original. Un remix qui ajoute encore quelques samples à l’instru d’Eric B déjà bien fournie, puisqu’on y trouve à la ligne de basse un hit des années 80 « Don't Look Any Further » de Dennis Edwards et Siedah Garrett qui servira d’instru à de nombreux emcees mais aussi le « Change the beat » de Besides ou encore un titre de The Soul Searchers. On est déjà sur une bonne base, en Angleterre, un autre duo, de musique électronique, Coldcut s’est fait remarquer pour son art du sampling. On les charge du remix de ce « Paid In Full ». Là, ils introduisent des dialogues de film et surtout la voix d’une star israélienne, Ofra Haza, qui marie dans les années 80 les chants traditionnels yéménites à la pop, notamment dans cette reprise d’un poème du 17ème siècle « Im nin' alu » devenue un hit. Coldcut l’intègre au morceau d’Eric B and Rakim, un remix qui, à lui seul, raconte l’histoire et les intérêts musicaux de la Radio Nova, l'enthousiasme pour le rap, l’amour de la sono mondiale et du jazz. Tout y est. C’est un Nova Classic des années 80, Eric B and Rakim remixé par Coldcut. Visuel © cover du single Paid In Full d’Eric B & Rakim remixé par Coldcut.
Fri, 08 Jan 2021 - 07min - 390 - Nova Classics : « Taboo » de Gater
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Taboo » de Gater. En 2002, Gater, l’alias du producteur new-yorkais Brian Suarez, sort son premier EP sur le tout nouveau label de Zombie Nation, DeKathlon Records. L’EP s’appelle Taboo, et c’est aussi le nom du morceau qu’on a beaucoup joué au début des années 2000. Un titre d’électro clash dans lequel Gater invite son amie Chesty Morgenstein à chanter d’un ton impassible : « We do it every wee-kend / I like to do it with my Sometimes we videotape it / than we watch it, and do it again ! » Un titre qui joue sur l'ambiguïté des paroles, ainsi les amateurs de parties fines se l’approprient au même titre que les graffeurs qui peuvent reconnaître leur sessions de graff vandale qu’ils préfèrent aux soirées en club. Dans une interview, Gater lève le voile et déclare qu’il s’agit en fait du jeu de société Taboo dont lui et Chesty sont grands fans…Le croit, qui veut…En attendant, on repense au week-end en se plongeant dans la bande-son de l’année 2003 sur Nova. Visuel © pochette de Taboo de Gater
Fri, 11 Dec 2020 - 06min - 389 - Nova Classic : « Would you Believe in Me » de Jon Lucien
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Would you Believe in Me » de Jon Lucien. « Would you Believe in Me » : une balade romantique comme on les aime sur la Nova, sortie en 1973 par Jon Lucien, ce musicien à mi-chemin entre le jazz, la soul et les rythmes caribéens. Et pour cause, Jon Lucien est originaire des îles vierges britanniques situées au coeur des Caraïbes. Après avoir accompagné son père musicien à la basse, Jon Lucien arrive à New York à la vingtaine. On est au milieu des années 60. Après avoir joué dans différentes formations , il se fait repérer dans un mariage par l’un des membres du label RCA qui le signe. Jon Lucien sort alors en 1970 son premier album presque entièrement constitué de reprises, le label voulant faire de lui une sorte de Frank Sinatra noir… Trois ans plus tard sort Rashida, un album dans lequel sa sublime voix de baryton sert ses propres compositions. Un style nourri de ses racines musicales créoles et de son amour pour les rythmes brésiliens. Le bruit des vagues accompagnant les percussions qui ouvre l’album… et introduit cette sublime déclaration, « Would you Believe in Me ». Jon Lucien n’a pas connu un immense succès commercial, et des drames personnels et une addiction à la drogue l’ont même poussé à se retirer dans les années 80. Il a ressorti des albums dans les années 90, largement soutenu alors par la scène acid jazz anglaise. Sur Nova, on se laisse porter par sa voix depuis quelques décennies maintenant. C’est donc notre première déclaration musicale de l’année, notre nova Nova Classic 2019, à la fois doux et rythmée voici Jon Lucien : « Would you Believe in Me ». Visuel © pochette de Rashida de Jon Lucien
Fri, 18 Dec 2020 - 04min - 388 - Nova Classic : « Let Me Love You » de Bunny Mack
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Let Me Love You » de Bunny Mack. « Let Me Love You » : un morceau qui a jailli en dix minutes et sera le hit du musicien sierra-léonais Bunny Mack, disparu en 2015. Un afro-disco écrit par le musicien en 1979. À cette époque, Bunny Mack est installé à Londres, il a déjà une grande expérience de la scène puisqu'il a commencé à se produire dès l'âge de 8 ans aux côtés de ses oncles à Freetown. À tout juste 25 ans, il rencontre le producteur africain Akie Deen, qui fait le lien entre le Sierra Leone et l’Angleterre. Après un premier maxi ensemble, ils sortent en 1981 « Let Me Love You ». Bunny Mack n'hésite pas à aller remettre son vinyle à DJ Greg Edwards au siège de Capitol Radio. L’animateur présente chaque vendredi soir l’émission Best Disco In Town depuis le Lyceum Ballroom de Londres. Bonne pioche, le morceau sera joué dans tous les clubs et apparaîtra dans le Top of the Pops sur la BBC. Le titre a été repris sur de nombreuses compilations, notamment la série Disco Spectrum du label BBE Records. « Let Me Love You » sera remixé, notamment, par DJ Gregory et sera aussi repris par le rappeur Wale. Visuel © pochette de Bunny Mack de Bunny Mack
Fri, 04 Dec 2020 - 05min - 387 - 1994, le « Roughneck Jamalski » s'installe sur Nova
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « African Border » de Jamalski. « African Border » : un morceau qui nous replonge dans les 90’s avec le emcee américain Jamalski. Jamal Mitchell (à la ville), est, comme le rappeur Nas, fils d’un jazzman. Son père Léo Mitchell a en effet été pendant des années le batteur de Chet Baker. Jamalski, ex membre du crew Boogie Down Productions, où il officiait en back-up de KRS One, sort en 1993 sa première tape Roughneck Reality, sur laquelle on retrouve le titre « African Border ». Cette même année, le emcee américain sera invité en France et se produit aux côtés de DJ Kheops et de Cut Killer. Ce dernier anime à cette époque le Cut Killer Show sur les ondes de Radio Nova. C’est par ce biais que les Français connaîtront assez tôt les performances de ce emcee hors pair. En 1994, Jamalski monte la première soirée jungle au Village à NYC, il part ensuite s’installer sur la West Coast. Le plus punk des toasters qui se fait appeler le « Roughneck Jamalski » est un véritable activiste de la scène jungle ragga drum’n’bass depuis plus de vingt ans. Il vivra un temps en France dans les années 2000 et repassera souvent par les studios de Nova. Des Nova[Mix]Club aux Nuits Zébrées - ceux qui étaient présents à Montpellier en 2005 s’en souviennent. Le emcee américain est notre Nova Classic ce lundi. Visuel : (c) capture d'écran YouTube
Fri, 27 Nov 2020 - 05min - 386 - Nova Classic : "Worries In The Dance" de Frankie PaulFri, 13 Nov 2020 - 05min
- 385 - Nova Classics : « Incredible » de M Beat featuring General LevyTue, 27 Oct 2020 - 06min
- 383 - Nova Classic: "The More I get, the More I Want" de Teddy Pendergrass.Fri, 16 Oct 2020 - 06min
- 382 - Nova Classic : "Bring U Up" de RomanthonyFri, 09 Oct 2020 - 05min
- 381 - Nova Classic : Prince Of Ballard remix : "Hustlin" de Rick Ross
Tous les vendredis, on ressort des essentiels pour investir la piste de danse, c’est l'heure du Nova Classic. Et notre nova Classic ce soir c’est le remix de Hustlin de Rick Ross par Prince Of Ballard. C'était en 2011, quelque s années après la sortie du premier album de Rick Ross, Port of Miami. Ce morceau a été beaucoup remixé, notamment par Jay-Z et Young Jeezy côté officiel. Mais le flow de Rick Ross inspire aussi Lil Wayne Busta Rhymes, et on trouve même une version avec le rappeur Booba. LE remix qui nous a fait danser sur Nova, nous arrive de la banlieue de Seattle. Prince Of Ballard rend hommage dans son alias à sa ville Ballard, celle des scandinaves venus vivre le rêve américain aux portes de Seattle. Prince Of Ballard s’appelle Kristjan Olsen à la ville, ancien pêcheur devenu à cette période Musicien, DJ remixeur et auteur du blog Armed Snoberry, (traduisez Snobisme armé). Pro de la récup, remixeur façon alchimiste, ses versions de titre de Guicci Man, Mia ou encore de Jay Z pimpe les flows. En reprenant Rick Ross, Prince Of Ballard déclarait s’attaquer au mythe. Un mythe auquel il offre le bon kick.D'ailleurs si vous voulez réviser les pas de danses que vous ferez dans votre salon ou votre chambre, en l'écoutant, vous pourrez vous entrainer en regardant le clip. On en est sûrs, vous allez avoir envie de le réécouter plusieurs fois ce week end : C’est un classique indissociable de Nova.
Fri, 25 Sep 2020 - 05min - 380 - Nova Classic : « Come With Me » de Alexkid feat Lissette Alea
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Come With Me » de Alexkid feat Lissette Alea Le classic du jour est hexagonal, on le doit à Alexkid c’est “Come With Me”. Un morceau sorti en 2003 par Alexkid sur le premier label de techno house francais. F Communications de son nom a été fondé au mi-temps des années 90 par Laurent Garnier et Eric Morand et connaît un grand succès à l’international. F Com, comme l’appelle les initiés, sort les premiers maxis d’Alexkid à la fin des années 90 puis ses premiers disques. Le morceau que l’on écoute aujourd’hui est l’un des grands succès du Dj, producteur et multi-instrumentiste parisien. Il paraît sur son deuxième disque “Mint” album sur lequel on retrouve en guest-star, le trompettiste américain Jon Hassell, figure éminemment respectée par les musiciens de tous bords mais aussi ReadyMade Fc, ou encore Jean-Philippe Rykiel. Minimaliste et pop, “Come With me” est taillé pour les dancefloors. Porté, par la chanteuse cubaine Lissette Alea, future voix de Nouvelle Vague, ce come With Me, vous allez l’entendre , a bien résisté à l’épreuve du temps. C'était il y a 17 ans, c’est notre nova Classic ce vendredi, Come With Me. Visuel © Visuel « Come With Me » Alexkid ft Lissette Alea
Fri, 18 Sep 2020 - 05min - 378 - Nova Classics : « Deep Inside » de Hardrive
Vendredi oblige, ce sont les classiques de dancefloors qui sont à l’honneur. Celui du jour s'appelle « Deep Inside ». Il est signé Hardrive, l’un des nombreux alias de Little Louie Vega, qui avec Kenny Dope Gonzalez, forme le duo Masters at Work. Hardrive, c’est aussi le nom que le duo donne à un EP sorti en 1993. Le principe est simple : à chacun sa face et sur celle de Little Louie Vega, c’est le morceau « Deep Inside » qui apparaît. Les deux DJ et producteurs se sont rencontrés quelques années plus tôt par l'intermédiaire de Todd Terry. Très vite, ils se sont mis à composer de la house à leur sauce dans le Battery studio, C’est là qu’est né le premier disque du duo, The Album, mais aussi cet EP, Hardrive, qui sort sur le label Strictly Rhythm. Pour rappel, ce label a sorti des titres devenus des grands classiques de la house music. Lil Louis, Todd Terry ou Armand Van Helden : tous ont sorti des maxis chez eux. Sur Deep Inside, Louie Vega invite Barbara Tucker. Formée au chant à l'église, choriste pour George Clinton et plus tard Dee Lite, Barbara Tucker sera celle qui, à l’instar de « La India », accompagnera le duo sur de nombreux hits des Masters at Work. Sur Radio Nova, au début des années 90, ce morceau tourne en boucle. Trente ans plus tard, on ne boude pas notre plaisir à danser sur ce classique essentiel.
Fri, 11 Sep 2020 - 05min - 377 - Nova Classic : « Hold It Down » de The Quantic Soul Orchestra
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Hold It Down » de The Quantic Soul Orchestra.
Thu, 02 Jul 2020 - 04min - 376 - Nova Classic : « The Back Stabbers » de The Professionals
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « The Back Stabbers » de The Professionals.
Wed, 01 Jul 2020 - 04min - 375 - Nova Classic : « Hold Your Eyes » de Sugar Ray
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Hold Your Eyes » de Sugar Ray.
Tue, 30 Jun 2020 - 05min - 374 - Nova Classic : « Pussy » de Brazilian Girls
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Pussy » de Brazilian Girls.
Fri, 26 Jun 2020 - 05min - 373 - Nova Classic : « Timecode » de Justus Köhncke
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Timecode » de Justus Köhncke.
Thu, 25 Jun 2020 - 06min - 372 - Nova Classic : « Crying Time » de Monguito Santamaria
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Crying Time » de Monguito Santamaria.
Wed, 24 Jun 2020 - 04min - 371 - Nova Classic : « Mpenzi Nakukanya » de Nuta Jazz Band
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Mpenzi Nakukanya » de Nuta Jazz Band.
Tue, 23 Jun 2020 - 06min - 370 - Nova Classic : « No Rhyme No Reason (ft. Jackson Sloan) » de LTJ X-Perience
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « No Rhyme No Reason (ft. Jackson Sloan) » de LTJ X-Perience.
Mon, 22 Jun 2020 - 06min - 369 - Nova Classic : « Sway » de Rosemary Clooney & Perez Prado
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Sway » de Rosemary Clooney & Perez Prado.
Fri, 19 Jun 2020 - 04min - 368 - Nova Classic : « Holy Are You » de The Electric Prunes
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Holy Are You » de The Electric Prunes.
Wed, 17 Jun 2020 - 05min - 367 - Nova Classic : « The 6th Sense » de Common
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « The 6th Sense » de Common.
Tue, 16 Jun 2020 - 06min - 366 - Nova Classic : « Get Out My Life Woman » de Lee Dorsey
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Get Out My Life Woman » de Lee Dorsey.
Mon, 15 Jun 2020 - 03min - 365 - Nova Classic : « Man O To » de NU
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Man O To » de NU.
Fri, 12 Jun 2020 - 05min - 364 - Nova Classic : « Forgive Them Lord » de B.B. Seaton
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Forgive Them Lord » de B.B. Seaton.
Thu, 11 Jun 2020 - 04min - 363 - Nova Classic : « Nature Boy » de George Benson
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Nature Boy » de George Benson.
Wed, 10 Jun 2020 - 05min - 362 - Nova Classic : « Look After Me » de Hot Chip
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Look After Me » de Hot Chip.
Tue, 09 Jun 2020 - 06min - 361 - Nova Classic : « Won't You Open Up Your Senses » d'Horace Silver (4 Hero Remix)
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Won't You Open Up Your Senses » d'Horace Silver (4 Hero Remix).
Mon, 08 Jun 2020 - 05min - 360 - Nova Classic : « Telantena Zaré » d'Alèmayèhu Eshèté
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Telantena Zaré » d'Alèmayèhu Eshèté.
Fri, 05 Jun 2020 - 05min - 359 - Nova Classic : « Riot Radio » de The Dead 60's
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Riot Radio » de The Dead 60's.
Thu, 04 Jun 2020 - 04min - 358 - Nova Classic : « Fight The Power » de Public Enemy
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Fight The Power » de Public Enemy.
Wed, 03 Jun 2020 - 05min - 357 - Nova Classic : « Touching The President » de Tall T & The Touchers
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Touching The President » de Tall T & The Touchers.
Tue, 02 Jun 2020 - 05min - 356 - Nova Classic : « Liquid Swords » de GZA feat. RZA
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Liquid Swords » de GZA feat. RZA.
Fri, 29 May 2020 - 05min - 355 - Nova Classic : « Unattainable » de Little Joy
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Unattainable » de Little Joy.
Thu, 28 May 2020 - 03min - 354 - Nova Classic : « Le Twenty-Two Bar » de Dominique A
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Le Twenty-Two Bar » de Dominique A.
Wed, 27 May 2020 - 05min - 353 - Nova Classic : « Funky Worm » des Ohio Players
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Funky Worm » des Ohio Players.
Tue, 26 May 2020 - 05min - 352 - Nova Classic : « Man I Used To Be » de K-os
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Man I Used To Be » de K-os.
Mon, 25 May 2020 - 04min - 351 - Nova Classic : « Police and Thieves » de Junior Murvin
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Police and Thieves » de Junior Murvin.
Fri, 22 May 2020 - 04min - 350 - Nova Classic : « Brother » de Victor Davies
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Brother » de Victor Davies.
Wed, 20 May 2020 - 05min - 349 - Nova Classic : « Yip Roc Heresy » de Slim Gaillard
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Yip Roc Heresy » de Slim Gaillard.
Tue, 19 May 2020 - 04min - 348 - Nova Classic : « Equality » d'Afu-Ra ft. Ky-Mani Marley
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Equality » d'Afu-Ra ft. Ky-Mani Marley.
Mon, 18 May 2020 - 04min - 347 - Nova Classic : « Tired Games » de MJ Cole
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Tired Games » de MJ Cole.
Fri, 15 May 2020 - 05min - 346 - Nova Classic : « Clean Up Woman » de Betty Wright
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Clean Up Woman » de Betty Wright.
Thu, 14 May 2020 - 05min - 345 - Nova Classic : « Wait a Minute » de Ty
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Wait a Minute » de Ty.
Tue, 12 May 2020 - 05min - 344 - Nova Classic : « Au Quatrième Top » d'Irène de Trébert
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Au Quatrième Top » d'Irène de Trébert.
Wed, 13 May 2020 - 05min - 343 - Nova Classic : « The World Is Yours » de Nas
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « The World Is Yours » de Nas.
Mon, 11 May 2020 - 05min - 342 - Nova Classic : « My Boy Lollipop » de Millie Small
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « My Boy Lollipop » de Millie Small. Aujourd’hui, c’est un hommage à une artiste qui nous a quitté hier. Une artiste méconnue mais qui a pourtant changé l’histoire de la musique jamaïcaine avec un unique morceau : « My Boy Lollipop » de Millie Small. Le principe d’un classique c'est qu'il s'agit d'un morceau que tout le monde connait, sur lequel tout le monde a dansé, sans forcement savoir ce que c’est. Un classique c’est aussi parfois, un morceau qui change l’histoire de la musique. Flash Back : nous sommes en 1960 à Montego Bay en Jamaïque. Une jeune inconnue répondant au nom de Millicent Dolly May Small qui deviendra plus tard Millie Small, gagne un concours de chant pour lequel elle reçoit la somme de 10 schillings soit quelques centimes. Forte d’une petite reconnaissance locale, Millie Small, âgé de 12 ans et demi, produits quelques morceaux qui feront le tour de l’ile produit par Sir Cosxone - fondateur du label Studio One -. Non loin de là, de l’autre côté de l’ile, un jeune homme prénommé Chris Blackwell, âgé d’une vingtaine d’année, vient alors de monter, grâce au 10 000 dollars avancé par ses parents, une maisons de disques encore inconnue : Island Records. Il cherche partout dans son ile d’adoption le premier artiste qui lui permettra de devenir le haut-parleur de la musique jamaïcaine qu’il porte en amour. À cette époque, le calypso, le boogie, le rythme and blues, font danser la Jamaïque. Et c’est le premier éclair de génie de Chis Blackwell. En 1962, il convainc Sir Coxsone de prendre Millie Small sous son aile. Il l’emmène promouvoir Island Records de l’autre côté du monde, en Angleterre. Puis, c’est le deuxième éclair : Blackwell fait reprendre à Millie Small une chanson de Barbie Gaye, chanteuse américaine enregistrée quelques années auparavant : « My Boy Lollipop ». La voix enfantine, haut perché, mais surtout aussi souriante que la Jamaïque, associé à un rythme dansant, joyeux 4/4 propulse la reprise de Millie Small directement numéro 1 des charts devant Les Beatles. Le son de la Jamaïque est enfin sorti de son île. Le SKA est né, et depuis, la planète danse dessus. « My Boy Lollipop » est encore aujourd’hui le disque le plus vendu de l’histoire catégorie Reggae/Ska. Visuel © Getty Images / Bettmann
Wed, 06 May 2020 - 04min - 341 - « Every Season », un hommage à Tony Allen
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Every Season » de Tony Allen.
Wed, 06 May 2020 - 06min - 340 - Nova Classic : « Sabali » d'Amadou & Mariam
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Sabali » d'Amadou & Mariam.
Tue, 05 May 2020 - 05min - 339 - Nova Classic : « Pusherman » de Curtis Mayfield
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Pusherman » de Curtis Mayfield. Notre Nova Classic du jour est aussi un classique de blaxploitation : il s'agit de « Pusherman » de Curtis Mayfield. Curtis qui refait son apparition dans les Nova Classics tant le compositeur de Chicago est à lui seul un classique de la soul musique, genre musical cher au 101.5. Sur nos ondes, près d’une trentaine de ses morceaux ont été joués, de « Superfly » à « The Making Of You », en passant par « Right On For The Darkness » ou encore des morceaux de son premier groupe The Impressions. Une formation qu’il a intégré à l'âge de 14 ans et avec laquelle il affirmera non seulement sa sublime voix mais une écriture extrêmement militante. Avec ce premier groupe, il signe des titres qui deviendront des hymnes pour les Black Panthers et plus tôt, pour le mouvement des droits civiques aux États-Unis. Une plume consciente qu’il garde affutée, et lorsque dans les années 70, il signe la B.O du film de blaxploitation Superfly, son discours reste tout aussi militant. On est en 1972 quand sort ce film de Gordon Parks Jr. et Curtis profite de la B.O pour en faire un album concept, qui dénonce cette fois la vie dans les ghettos noirs de Harlem. Comme chez Gil Scott Heron, les addictions sont mises en lumière et Curtis n'hésite pas à tacler les dealers qu'il considère comme les nouveaux esclavagistes… Le chanteur et musicien de Chicago est résolument celui qui a ouvert la voie à des artistes comme Stevie Wonder ou Marvin Gaye d’une écriture plus militante, plus en phase avec les combats de l'époque. Notre Nova Classic aujourd'hui justement c'est « Pusherman », le dealer et vous l’entendez encore sur ce morceau : son goût pour une soul percussive, dans les sons et dans les mots. Visuel © Getty Images / Richard E. Aaron
Mon, 04 May 2020 - 06min - 338 - Nova Classic : « C'est donc ça nos vies » d'IAM
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « C'est donc ça nos vies » d'IAM. Aujourd’hui, nous fêtons un classique parmi d’autres classiques, le tout au sein de l’une des bandes-originales les plus mythiques du rap français. Nous sommes en 1997, la BO est celle de Ma 6-T va crack-er et le classique : « C’est donc ça nos vies » d’IAM. Flash-back du côté de Meaux - Cité Beauval -, décor vivant et réaliste du film de Jean-François Richet mettant en scène de manière brut, une vie d’adolescent en banlieue. Non loin de là, les deux frères Kourtzer, Fabien et Mike, s’apprêtent à mettre en son le film de leur pote Richet avec une BO qui comptera l’un des plus beaux castings de l’époque : Assassin, 2 Bal 2 Neg, Passi, Stomy, Menelik, X-Men KRS-One... mais aussi IAM. Chaque instrumentale préparée par le duo est pensé, réfléchie, destinée non seulement, à habiller certaines scènes du film mais aussi à des artistes choisis. Et c’est donc sur la base d’un sample du titre « Benjamin » des McCann que les deux frères vont produire une instrumentale qui restera à jamais graver dans la mémoire des amateurs de rap français. Une production mélancolique, lente, sur lequel le sample de piano vient se fracasser sur un beat sec et aussi puissant que le film de Richet. Elle habillera par ailleurs la célèbre scène de fusillades, peut-être l’une des plus longues du cinéma français. Il était entendu, évident que cette instru ne pouvait coller qu’à un seul groupe, celui contant le réel comme personne, photographiant avec les mots, le quotidien d’une cité de France en 1997 et malheureusement encore aujourd’hui : les Marseillais d’IAM. Sur ce titre, c'est l’une des rares fois où IAM devint trio en la personne d’Akhenaton, Shurik’n et Freeman. « C’est donc ça nos vies », morceau fataliste, sublimé par la plume vive & juste des trois Marseillais, sur lequel chaque couplet et chaque refrain se termine de manière obsessionnelle par la question « C’est donc ça nos vies ? » En ces temps, où nos regards sont naturellement tournés vers une situation inédite nationale, n’oublions pas qu’en périphérie de nos villes, en ce moment même, ce texte d’IAM et de tant d’autres, raisonne plus que jamais d’actualité. Visuel © Getty Images / Eric Fougere
Mon, 04 May 2020 - 07min - 337 - Nova Classic : « Construção » de Chico Buarque
« Construção », le chef-d'œuvre poétique et contestataire de Chico Buarque. Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Construção » de Chico Buarque. Notre classique du jour est l’un des morceaux les plus forts, les plus emblématiques de la musique populaire brésilienne. Une chanson devenue, à sa parution en 1971, allégorie de l’oppression de la dictature militaire sur le peuple. Son auteur, c’est Chico Buarque, figure du MPB, la musica popular brasileira née dans le sillage de la bossa nova. Au début des années 1970, Buarque est déjà dans le viseur du pouvoir. Après un long exil en Europe, il revient au pays pour y enregistrer son album le plus ambitieux, le plus politique aussi : Construção, où l’on trouve la chanson du même titre, morceau-fleuve qui condense toute l’indignation de l’artiste dans un brassage provocateur de rythmes afro-brésiliens et d’orchestrations symphoniques. Construção, ça veut dire « construction », et le mot est à prendre dans plusieurs sens. Il y a d'abord celle du bâtiment au centre de l’histoire, et par extension la construction de tout le Brésil moderne. Celui symbolisé par Brasilia, capitale alors fraîchement créée de toutes pièces par l’architecte Niemeyer et devenue siège de la dictature. Il est, aussi, question de la construction de la chanson elle-même, entièrement écrite en alexandrins et dont la composition est résolument — elle aussi — innovante. L’histoire est simple. Un ouvrier en bâtiment se réveille, embrasse sa femme et ses enfants, traverse la rue, va travailler, déjeune, puis se jette du toit, créant un bouchon au milieu de la route où il s’écrase. Chico Buarque nous fait ensuite revivre cette même journée, encore et encore comme un supplice de Tantale, mais en intervertissant à chaque fois la fin des phrases pour en transformer le sens. Ce qui pourrait être un simple fait divers devient, par ce procédé stylistique, allégorie poétique de l’absurdité d’un système qui écrase l’homme au nom de la modernité. Le tout dans un crescendo apocalyptique de chœurs masculins, de cuivres et de cordes tranchantes orchestrés par le grand Rogerio Duprat (l’arrangeur des tropicalistes), qui fait de ce Construção un chef-d'œuvre d’inventivité et d'emphase. Un titre d’ailleurs élu meilleure chanson brésilienne de tous les temps par l’édition nationale du magazine Rolling Stone, et dont le propos demeure tout aussi actuel aujourd'hui. Visuel © Getty Images / Frans Schellekens
Wed, 29 Apr 2020 - 06min - 336 - Nova Classic : « Cape Cod Kwassa Kwassa » de Vampire Weekend
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Cape Cod Kwassa Kwassa » de Vampire Weekend. Nous vous proposons un voyage qui part de New York, mais qui est infusé par toute la sono mondiale. Le Nova Classic du jour raconte comment en 2008, un groupe vraiment bon chic bon genre a réussi à faire danser le monde entier. Ce groupe, c’est Vampire Weekend. Nous sommes donc en 2008, et dès le mois de janvier, un groupe inconnu au bataillon sort son tout premier album : Vampire Weekend. Vampire Weekend, c’est d’abord un style, une esthétique, qu’on appelle le Preppy. Il s'agit d'un groupe mené par Ezra Koenig, un étudiant à l’université de Columbia, à New York, une des universités les plus prestigieuses du pays. Columbia fait partie de l’Ivy League, c’est-à-dire le regroupement des universités des élites de la côte est des Etats-Unis. Dans ces universités, c’est la classe blanche supérieure qui est représentée, et leur style vestimentaire, leur mode à eux, sont des marques de sport de luxe, les polos, les pantalons de golf. C’est ça qu’on appelle le style Preppy. Sur le papier, nous ne sommes donc pas vraiment fan de ce que dégage Vampire Weekend, mais ces gamins-là sont curieux et ils ont un truc en plus. Et c’est le morceau « Cape Cod Kwassa Kwassa » qui a achevé de convaincre Nova. Un morceau qui est à l’origine, une nouvelle qu’Ezra Koenig a écrit en 2005 lors d’une escale à Londres en direction de l’Inde. Un voyage qui l’a fait réfléchir sur les liens entre le colonialisme et la culture Preppy. Le Kwassa Kwassa du titre fait ainsi référence à un rythme qui vient du Congo. Trois ans plus tard, elle devient le titre de ce tube qui lie les élites de New York à des rythmes dansants. « Cape Cod Kwassa Kwassa » de Vampire Weekend, c'est notre Nova Classic du jour. Visuel © Getty Images / Mick Hutson
Tue, 28 Apr 2020 - 04min - 335 - Nova Classic : « La Verdolaga » de P18
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « La Verdolaga » de P18. Ce Nova Classic nous replonge au cœur de l’été 1999 avec ce chant colombien revisité des anciens de la Mano Negra : c’est « La Verdolaga » par P18. Si Manu Chao a tracé sa route en solo et connaît un succès mondial avec son disque Clandestino en 1998, d’autres membres de la Mano flirte aussi avec le continent Sud américain. C’est le cas de Thomas Darnal, ex-clavier de la Mano qui, lors d'une escale de la tournée Cargo 92 du groupe à Cuba, pose les bases avec le trompettiste Barbaro Teuntor, de ce qui deviendra P18. Comme Paris 18 où se trouve la cave où le groupe répète. Tom embarque dans l’aventure des musiciens cubains et deux anciens de la Mano : le guitariste Daniel Jamet et Napo Romero. Deux albums nourris de voyages à Cuba et à Chiapas au Mexique sortent coup sur coup. Le titre d'aujourd'hui, sortira sur Urban Cuban et pour le coup, n’est ni mexicain ni cubain puisqu’il s’agit d’une reprise d’un célèbre morceau colombien chanté par Toto La Momposina, grande ambassadrice de la musique traditionnelle colombienne depuis les années 80. Une ode au pourpier, plante médicinale et comestible que l’on appelle en espagnol La Verdolaga. Un chant d’observation du vivant mais aussi d'encouragement puisque le son des tambours fait pousser la plante. Un chant qui a une résonance toute particulière dans cette période disons, propice à la prise de conscience du vivant qui nous entoure. On s’ancre donc dans le sol et on chante le vivant avec cette reprise signée P18, « La Verdolaga », c'est notre Nova Classic du jour. Visuel © Couverture « La Verdolaga » de P18.
Mon, 27 Apr 2020 - 04min - 334 - Nova Classic : « Ya Rayah » d'Emil Zrihan et l'Orchestre Andalou d'Israël
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Ya Rayah » d'Emil Zrihan et l'Orchestre Andalou d'Israël. Vous avez tous dansé sur « Ya Rayah », le tube du regretté Rachid Taha, reprise à succès d’un morceau créé au début des années 70 par le chanteur et joueur de mandole Dahmane el Harrachi. « Ya Rayah » est un grand classique des chansons de l’exil, celui des travailleurs algériens qui vinrent travailler en France pendant les Trente Glorieuses, et au delà l’hymne nostalgique des immigrés, que son auteur Dahmane El Harrachi sut évoquer sur une musique chaâbi. Parmi les nombreuses reprises de cette chanson, le Nova Classic d'aujourd’hui est la version habitée par un contre-ténor exceptionnel : Emil Zrihan. Surnommé le rossignol du Maroc, il est né à Rabat et est parti s’installer en Israël avec sa famille à l’âge neuf ans. À treize ans, il chantait déjà dans la principale synagogue d’Ashkelon et tout au long de sa carrière, Emil Zrihan a interprété les musiques arabes andalouses issues de la coexistence des chrétiens, des musulmans et des juifs, avant que ces derniers ne soient expulsés d’Espagne et ne s’installent en Afrique du nord à la fin de la Reconquista chrétienne du XVe siècle. Emil a donc baigné dans une riche culture composée de chants liturgiques juifs, des improvisations poétiques du mawal marocain et même du flamenco comment en témoignait son album Ashkelon paru sur le label allemand Piranha en 1998. Un an plus tard, il donnait un concert historique à Jaffa avec l’Orchestre Andalou d’Israël composé d'artistes d’origines et de confessions religieuses diverses : des arabes, des séfarades, des ashkénazes, ensemble. Une réunion symbolique d’une pure beauté. Ce « Ya Rayah » figure sur le disque Maghreb 1 sorti sur le label israélien Magda Records et dans le coffret CD des 25 ans de Nova. Bonne écoute ! Visuel © Facebook d'Emil Zrihan
Fri, 24 Apr 2020 - 07min - 333 - Nova Classic : « Nuthin' but a 'G' Thang » de Dr. Dre ft. Snoop Dogg
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Nuthin' but a 'G' Thang » de Dr. Dre ft. Snoop Dogg Notre Nova Classic s’envole direction Los Angeles, à Long Beach plus précisément, au Sud de Compton. Nous sommes le 19 novembre 1992, au volant d’une Chevrolet Impala 64 lowrider, et dans le poste, ce n'est non pas un classique, mais l’un des morceaux qui va tout simplement changer la face du rap américain, qui va façonner le son de la West Coast. Il s'agit de « Nuthin' but a 'G' Thang » d'André Young plus connu sous le nom de Dr. Dre. Après NWA, Dr. Dre part en solo (ou presque) Remontons le temps d’une petite année, en 1991, en pleine guerre du gouvernement américain contre le gangsta rap. Le deuxième et dernier album de NWA, Niggaz4Life sort et se hisse directement numéro 1 des charts. Pourtant, c’est à ce même moment que pour des inévitables histoires de business, le groupe se disloque totalement. Dr. Dre, pilier, producteur, façonneur du son de l’un des groupes les plus virulents de l’histoire, se brouille avec Eazy E et décide de quitter le groupe. Jamais la tournée de ce deuxième album ne verra le jour. Dr. Dre décide alors de repartir à zéro et de tenter l’aventure en solo. Mais pas tout à fait en solo... Lors d’une fête du côté de Compton, son beau-frère, un certain Warren G, lui mets une cassette sur laquelle un certain Calvin Broadus rappe. Son album se fera alors avec lui, Snoop Doggy Dogg. Dr Dre emménage dans une maison sur les hauteurs bourgeoises de Los Angeles, à Calabasas, loin de la ville qui au même moment, brûle en réaction de l’acquittement des quatre officiers de police blancs ayant passé à tabac Rodney King. Dehors, la rue s'embrase. Dedans, le G-Funk naît C’est donc enfermé dans cette villa qui respire 24/24 la Chronic, que Dr. Dre façonne le nouveau son de la West Coast, le G-Funk, ou comment rapper des histoires de gangsters sur des samples de funk 70’s. À ses cités, un étage plus bas, The D.O.C. apprend à Snoop à rapper et fait naître le flow si unique de Snoop, pendant que ce dernier, au côté de Warren G, peaufine les textes. Huit mois plus tard, The Chronic, en hommage à cette skunk ultra forte de Los Angeles, est prêt. Dr. Dre s’associe à Suge Knight, fonde le label Death Row et rencontre le producteur star de l’époque Jimmy Iovine qui, convaincu de la puissance de l’album, le signe sur Interscope. Et c’est donc le 19 novembre que Dr Dre sort le single « Nuthin' but a 'G' Thang » qui va le placer sur orbite. De peur qu’aucune radio ne diffuse le morceau dû à la réputation de Dre, Jimmy Iovine achète en masse des écrans publicitaires diffusant le hook, le refrain du morceau. Imparable. Le morceau quant à lui est unique, inédit. Le sample de Leon Haywood, perle mielleuse méconnu des 70’s, associé à la mélodie aiguë du moog crée en une mesure, le nouveau son de la West Coast : la G-funk. Dr. Dre chérit ce synthétiseur analogique. D’immenses pianistes l’ont utilisé avant lui, comme Herbie Hancock, Chick Corea ou George Duke, mais aussi beaucoup de groupes de rock psyché ou prog tels que Pink Floyd, Manfred Mann, Frank Zappa ou Yes. C’est simple, lancinant pour ne pas dire laid back et surtout, cela colle parfaitement au flow sur mesure de Doggy Dogg. Car c’est là aussi que le génie de producteur de Dre fonctionne. Le morceau est ouvert par Snoop, alors méconnu avec l’un des couplets les plus mythiques de l’histoire du rap. La suite du morceau étant un ping-pong entre le...
Thu, 23 Apr 2020 - 07min - 332 - Nova Classic : « New York, I Love You but You're Bringing Me Down » de LCD Soundsystem
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « New York, I Love You but You're Bringing Me Down » de LCD Soundsystem. Aujourd'hui, nous allons faire un tour du côté d’une des villes les plus musicales du monde : New York. Nova vous fait écouter la déclaration d’amour douce-amère de James Murphy de LCD Soundsystem à sa ville. Pour comprendre ce morceau, il faut savoir que James Murphy est un enfant de New York, et un enfant de la musique de New York. Que ce soit le disco, le post-punk, la musique électronique, James Murphy a épousé la multitude de sonorités sa ville et l’a restitué dans un fourre-tout génial d’insolence. Vous voulez des exemples précis ? Le premier concert qu’il a vu de sa vie est un concert des Ramones et à 17 ans, il était le videur d’un club à New York. Le punk, les clubs. La vie de James Murphy, celle qu’on retrouve dans sa musique. Même s’il est adulé et respecté comme un grand musicien, James Murphy est un éternel insatisfait, qui doute toujours de lui. Et cette ambivalence, on la retrouve dans un morceau devenu culte, le dernier titre de son album de 2007, Sound Of Silver. Le morceau s’appelle « New York, I Love You but You're Bringing Me Down », comprendre « New York, je t’aime, mais tu me déprimes ». Et c’est New York qu’on entend dans ce morceau avec notamment l’influence de Lou Reed du Velvet Underground. Mais il y a cette touche particulière à LCD Soundsystem, cette tension qui monte dans le morceau qui commence comme une ballade, et qui termine à un rythme effréné. « New York, I Love You but You're Bringing Me Down » de LCD Soundsystem, c'est notre Nova Classic du jour. Visuel © Getty Images / Matthew Simmons
Tue, 21 Apr 2020 - 05min - 331 - Nova Classic : « Windowlicker » d'Aphex Twin
« Windowlicker », un morceau culte et un clip qui ne s'oublie pas pour Aphex Twin. Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Windowlicker » d’Aphex Twin. Aujourd'hui, le Nova Classic est beau et bizarre. Il est signé par Aphex Twin qui a décidé un jour de faire un morceau sur un lécheur de fenêtres. « Windowlicker », c’est le titre de ce morceau fou et chelou de 1999, un maxi sorti à l’époque sur le label Warp - considéré par beaucoup de gens comme un des morceaux de musique électronique les plus importants des années 90. Et ne nous écharpons pas à essayer de définir le style de ce morceau, parce qu’Aphex Twin, c’est un producteur capable de tout. D’ailleurs, sur ce morceau, Richard D. James choisit le pseudo Aphex Twin, mais parfois on l’appelle AFX, ou Blue Calx ou The Tuss. Si « Windowlicker » a marqué tant de gens, ce n'est pas seulement en tant que morceau - qui démocratise un style de productions électroniques expérimentales, c’est aussi en tant que clip totalement allumé, réalisé par Chris Cunningham, avec des scènes d’orgies dans une limousine où tous les participants ont le visage d’Aphex Twin. Le genre de truc qui te chamboule quand tu tombais dessus sur une chaîne de clip. Un morceau toujours aussi élastique et puissant - et c’est un titre qu’on avait évidemment placé sur notre coffret des 25 ans de Nova - parce qu’il est important pour nous. Visuel © Pochette « Windowlicker » d’Aphex Twin
Wed, 22 Apr 2020 - 05min - 330 - Nova Classic : « Got it going on (AIM remix) » de Deadbeats
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Got it going on (AIM remix) » de Deadbeats. Aujourd'hui, notre Nova Classic nous rappelle les connections entre Radio Nova et le label de Manchester, Grand Central, notamment avec ce remix du producteur Aim que l’on a beaucoup entendu au tournant des années 2000. « Got it going on », c’est le nom de notre Nova Classic, un remix d’un morceau du DJ et producteur anglais Deadbeats. DJ et ingénieur du son passé par les labels WARP et Strictly Rhythm - formé à bonne école donc - et qui sort fin 99, ce titre que l’on retrouvera quelques mois plus tard sur son premier disque. Un morceau qui, disons le sans fard, est totalement sublimé par son remix. Derrière ce travail d’orfèvre, Aim, l’un des membres fondateurs de Grand Central, label mancunien dont les productions hip hop, à la fois expérimentales et cinématographiques ont trouvé place sur l’antenne de Radio Nova qui diffuse chaque semaine, leur émission Fat City. Les productions d’Aim, désormais très compliquées à trouver en vinyle, restent les plus emblématiques du label. C’est donc une relecture “Grand Centralienne” que l’on écoute puisque ce remix vous donnera à entendre l’identité sonore de ce label anglais que certains seront heureux de réentendre sur nos ondes. « Got it going on » de Deadbeats, remixé par Aim est également sur la toute première Nova Tunes. C’est notre Nova Classic du jour. Visuel © Pochette Lounging de Deadbeats
Mon, 20 Apr 2020 - 04min - 329 - Nova Classic : « Le Nougat » de Brigitte Fontaine
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Le Nougat » de Brigitte Fontaine. Le Nova Classic du jour aura un goût de miel et d‘amande, comme en 2004, quand Brigitte Fontaine invitait Mouss et Hakim de Zebda à chanter Le Nougat sur son album Rue Saint-Louis en-l'Île, à écouter ci-dessous. Keskispass ? Un éléphant est entré dans la salle de bain... Elle l’a écrit dans un train. Rêve éveillé peut-être… Qui donc s’introduit ainsi dans sa vie ? Rassurez-vous, il a juste dit : « Donne moi du nougat. » On peut se projeter à l’infini dans les mots de Brigitte Fontaine qui nous a toujours stupéfait par sa poésie, son jeu avec l’étrange, ses coups de gueule et ses fantaisies. La première version du Nougat est publiée sur l’album French corazon en 1988 au Japon, quand personne ne s’y intéresse en France. Il sera ensuite distribué par EMI un an plus tard. Cette chanson marquera la sortie de l’underground de Brigitte Fontaine, tant ce Nougat joué à l’époque sur Nova et aussi sur Europe 1 dans l’émission du légendaire Alain Maneval, intrigue et enthousiasme des foules d’auditeurs. Sur une musique aux accents de la rue Didouche, célèbre rue d’Alger, Brigitte Fontaine et Areski Belkacem signaient ainsi une chanson loufoque et pleine de swing, 20 ans après Comme à la radio, qui a fait les belles heures du label Saravah, suivi de la traversée du désert d’un duo resté pourtant toujours très créatif. Madame Brigitte Fontaine recevra disques d’or (Kékéland et Rue Saint-Louis en-l'Île) et invitations multiples dans les médias pour ses productions suivantes. Une reconnaissance bien méritée et sur Nova, la chanson originale, « Le Nougat », c’est notre Nova Classic du jour. Visuel © Getty Images / Eric Fougere.
Fri, 17 Apr 2020 - 04min - 328 - Nova Classic : « Perfect Day » de Lou Reed
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Perfect Day » de Lou Reed. Le Nova Classic célèbre aujourd’hui, autour d’un unique morceau et d’un immense album, la mémoire de deux des plus grands artistes du rock : à notre droite Lou Reed, à notre gauche David Bowie. Ce morceau c'est « Perfect Day » sur l’album Transformer. Flashback : nous sommes en 1971, Lou Reed est au plus bas de sa forme et de sa carrière, le Velvet Underground n’a pas connu le succès qu’il connaitra bien plus tard. Il a quitté le groupe de freaks monté de toute pièce par Warhol au sein de la factory, pour retourner vivre chez ses parents à Long Island, dans la banlieue new-yorkaise. Arrivé de l’autre côté de la manche, l’un de ses fans les plus fidèles, qui lui connait un succès mondial, un certain David Bowie est de passage à New-York pour signer son futur quatrième album, Hunky Dory, chez RCA. Un diner est organisé et le courant passe entre la star, fan du rebelle weirdo ew-yorkais. La suite s’écrit en 1972 quand, après une énième tentative loupée en solo de Lou Reed, David Bowie & son guitariste Mick Ronson, décide de le récupérer pour produire ce chef-d’œuvre que deviendra Transformer. Un chef-d’œuvre dans lequel on retrouve donc ce « Perfect Day », qui marquera notamment la plus belle scène d’overdose jamais filmé au cinéma, dans Trainspotting. Ivre la plupart du temps pendant l’enregistrement, Lou Reed se laisse diriger par Bowie & Ronson, et bénéficiera du majestueux travail d’orchestration musicale de ses producteurs, et notamment ce final où les cordes arrangées rencontre cette mélodie inoubliable au piano joué par Ronson. Comme souvent avec Lou Reed, l’ambiguïté sur le thème du morceau restera entier : est-ce l’histoire de la romance entre Lou Reed & Bettye Kronstad (dont-il évoque des souvenirs dans son autre album Berlin) ou une glorification de l'héroïne ? À l’image de la pochette de l’album, symbole du glam, le bad boy new-yorkais est devenu la créature de Bowie, le fan. Jamais assumé par Lou Reed, Transformer deviendra son plus grand succès et sa dernière et unique collaboration avec David Bowie. Visuel © Getty Images / Jorgen Angel
Thu, 16 Apr 2020 - 06min - 327 - Nova Classic : « Tajabone » de Ismaël Lô
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Tajabone » d'Ismaël Lô. Le Nova Classic du jour est un morceau sénégalais dont la douceur rend la vie et les annonces d’un confinement prolongé plus supportables. Ce titre s’appelle « Tajabone », un morceau en wolof qui a fini par devenir un immense tube, mais qui a d’abord pas mal voyagé, comme son auteur. Ismaël Lô est né au Niger dans les années 50, mais c’est à Dakar qu’il a grandi et qu’il a étudié la musique et la peinture. S’il est repéré dans les années 80, c’est grâce à la télévision, à une émission de télé-crochet qui lui permettra d’enregistrer plusieurs albums, qui sortent sur l’excellent label Syllart Record. Puis en 1990 - les choses s’accélèrent pour lui : il signe chez Barclay - et il y a de plus en plus de monde, à travers l’Europe notamment, qui l’écoute - et des artistes du monde entier comme Marianne Faithfull veulent collaborer avec lui. Au point qu’on dira de lui qu’il est le Bob Dylan africain. Sauf qu’Ismaël Lô a toujours refusé cette comparaison - et on raconte qu’il a usé d’un argument impeccable : « Si je suis le Bob Dylan africain, alors Bob Dylan est l’Ismaël Lô américain ». C'est ce morceau, "Tajabone" qui va tout changer pour lui. Parce que c'est un titre sublime et qu'il va toucher droit au cœur Pedro Almodovar qui le choisira pour la bande-son de son film Tout sur Ma Mère en 1999. Et c’est avec Almodovar que des millions de spectateurs vont être saisis par la beauté de ce titre - qui raconte à l’origine un jour de fête, et de joie. Alors certes, les jours que l’on vit en ce moment ne sont pas vraiment festifs, mais faisons comme ci avec ce chef-d’œuvre : « Tajabone », d’Iso Lo, comme on le surnomme à Dakar. Visuel © Getty Images / Youssef Boudlal
Wed, 15 Apr 2020 - 05min - 326 - Nova Classic : « La Ritournelle » de Sébastien Tellier
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « La Ritournelle » de Sébastien Tellier. Ce matin, difficile de faire plus classique que notre Nova Classic. On se penche sur l’histoire d’un beau, long et inusable morceau, un de ceux qui restent dans la tête pour toujours. Et en musique ça a un nom, c’est une ritournelle. Aujourd’hui, on va écouter celle de Sébastien Tellier. Nous sommes en 2004. Dans un studio, le poète du beau bizarre Sebastien Tellier est entouré de deux légendes. Alors qu’il peaufine son nouvel album Politics, Sébastien tellier a choisi un casting de rêve pour un morceau dont il ne connait pas encore la portée. L’objectif est clair : il faut terminer une chanson qui est un véritable petit morceau de bravoure pop, une montée d’accords de piano lancinante, qui revient en boucle. Un vrai petit voyage qui s’étend sur plus de 7 minutes. À ses côtés, il y a le regretté Philippe Zdar, producteur de génie, membre de Cassius, qui a aussi apporté sa vision a des très grands disques, de MC Solaar jusqu’à Phoenix, Cat Power, Les Beasties Boys ou encore Hot Chip. Et ce jour-là, derrière la batterie, il y a une plus grande légende encore, un homme qui a inventé le rythme de toute une musique : l’Afrobeat. C’est monsieur Tony Allen qui fait l’honneur à Sébastien Tellier d’enregistrer les batteries de ce morceau. Tony Allen, le batteur de Fela Kuti, l’homme qui a inventé ce rythme si particulier de ce genre musical nigérian, à la fois politique et irrésistiblement dansant. Celui dont le talent est reconnu dans le monde entier, au point que Brian Eno affirme qu’il est sans doute le meilleur batteur ayant jamais vécu. Le grand roi Fela Kuti a lui déclaré un jour que sans Tony Allen, il n’y a pas d’Afrobeat. Imaginez donc la timidité potentielle de Sébastien Tellier quand il tente d’expliquer à Tony Allen comment jouer les batteries de « La Ritournelle ». Il trouvera alors une expression typiquement Tellienne : « Tony, s’il te plaît, est-ce que tu peux jouer soyeux ? » Et « soyeux », c’est le terme le plus approprié pour parler de la beauté de « La Ritournelle », ce morceau dont vous connaissez maintenant tous les secrets, mais que vous connaissez surtout par cœur. C’est le Nova Classic du jour, et c’est un bonheur de l’entendre à nouveau. Visuel © Getty Images / Patrick Ford
Tue, 14 Apr 2020 - 06min - 325 - Nova Classic : « Pick Up The Pieces » de Wilson Das Neves
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Pick Up The Pieces » de Wilson Das Neves. Où il est prouvé dans ce Nova Classic que le funk, tout comme le reggae, le rock ou l’afrobeat, a certes des origines mais pas de frontières. Le morceau instrumental, « Pick Up The Pieces » a longtemps sonné en France comme un hymne d’invitation à rejoindre les dancefloors quand notre ex-collègue Remy Kolpa Kopoul agitait les foules du bout de ses platines. En voici la version originale. « Pick Up The Pieces », « à toi de recoller les morceaux », quant ta vie part en lambeaux, quand tout va a vau–l’eau , ce single du groupe écossais Average White Band, paru sur le label Atlantic, a fait une belle carrière dans les charts américains et anglais au mitan des années 70. « Pick Up The Pieces », un morceau auquel les JB’s, le groupe de James Brown, sous le nom d’AABB, Above Average Black Band, répondra par « Pick Up The Pieces One by One », en 1975, clin d’œil et de musique ironique au groupe écossais soupçonné d’avoir piqué la ligne de basse du morceau de James Brown, « Hot Pants Road ». Un an plus tard, en 1976, c’est un chanteur et percussionniste réputé de Rio, Wilson Das Neves qui reprendra magnifiquement avec son Conjunto, version samba funk, ce « Pick Up The Pieces », tout en cuivres et percussions puissantes. Ce morceau sera réédité en 2005 sur la compil Rare Grooves Brasil volume 1 by Nova et 10 ans plus tard en 2015 sur le label Mr Bongo, ainsi va la ronde de ce classique inaltérable et super funky « Pick Up The Pieces », le voici donc en version carioca par Wilson Das Neves sur Nova. Visuel © Pochette O Som Quente E O Das Neves de Wilson Das Neves E Conjunto
Fri, 10 Apr 2020 - 05min - 324 - Nova Classic : « Plus je t'embrasse » de Blossom Dearie
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Plus je t'embrasse » de Blossom Dearie. Un Nova Classic pour palier au manque de bisous, On s'embrasse sur les ondes ce matin avec Blossom Dearie. « Plus je t’embrasse, plus j’aime t’embrasser » chante en français la pianiste new-yorkaise qui doit sa maîtrise de la langue à deux années passées dans la capitale française alors qu’elle est étudiante. Nous sommes dans les années 50. À New-York, Blossom Dearie traine avec le gratin du be bop, une fréquentation qui la pousse au chant. À son retour de Paris, le boss du label de jazz Verve Records la prend sous son aile - il lui a déjà demandé d'intégrer Verve alors qu'elle se produit à Paris -. Elle sort son premier disque en 1957 suivi un an plus tard de « Give Him The Ooh La La », - clin d’oeil à cette interjection française bien connue à l'étranger - sur lequel se trouve ce texte qui traduit la douce ivresse que peuvent provoquer les baisers. À ceux qui seraient en manque, voici un palliatif musical des plus charmants. C’est notre Nova Classic ce matin : Blossom Dearie, « Plus je t’embrasse » que l’on retrouve dans le coffret turquoise de Radio Nova.
Thu, 19 Mar 2020 - 03min - 323 - Nova Classic : « Go Back Home » d’Allen Toussaint
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Go Back Home » d'Allen Toussaint. « Go back Home », un conseil qui nous arrive de la Nouvelle-Orléans et que l’on doit au grand producteur et arrangeur Allen Toussaint. Également chanteur, Allen Toussaint est l’un des grands façonneurs du son de Nouvelle-Orléans puisqu'il a produit de nombreux titres pour des illustres formations : Dr John et The Meters en tête. « Go back Home » sort en single en 1965, sur Alon Records, label qu’il a fondé aux côtés de Joe Banashak. Un texte crédité Naomi Neville, alias utilisé par le musicien très productif dans les années 50-60 et qui lui permet de signer des morceaux incognito, dans lequel le chanteur donnerait tout pour pouvoir rejoindre son nid, son foyer. Il l'enregistre avec The Stokes, groupe qu’il a constitué pendant son service militaire. « Go Back Home », que les mélomanes pourront redécouvrir au milieu des années 90 puisque le rappeur Jay Z va le sampler sur le titre « D‘Evils » présent sur son premier disque Reasonable Doubt. C’est notre Nova Classic aujourd’hui, un titre que vous retrouverez sur la huitième Nova Tunes. Visuel © Getty Images / Gilles Petard
Wed, 18 Mar 2020 - 04min - 322 - Nova Classic : « Drôle de Situation » de Julien Baer
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Drôle de Situation » de Julien Baer. C’est une drôle de situation, un titre en écho à ce que nous vivons en ce moment et qui paraîtra sur le troisième disque du compositeur français, Notre Dame des limites, une discographie initiée avec titre « Le Monde s’écroule » — décidément — en 1997. Julien, versant discret de la famille Baer, perpétue la tradition du texte. Son grand-oncle René Baer fut écrivain et parolier. Ses comptines furent chantées par Lucienne Boyer ou encore Léo Ferré. Ferré, que Julien Baer cite volontiers en interview : « Je ne m’intéressais pas beaucoup à la langue française avant de découvrir Ferré, qui provoqua en moi un choc aussi immense que lorsque j’ai découvert Phil Spector. » Car si Baer aime le texte, il est avant tout obsédé par les mélodies. En quatre albums, Julien Baer a ouvert un spectre musical autant inspiré par Burt Bacharach que par João Gilberto. « Drôle de Situation », ou l’histoire d’un drame personnel au cœur d’un drame national… C’est notre Nova Classic aujourd’hui, un titre que vous retrouverez sur la sixième Nova Tunes. Visuel © Facebook de Julien Baer
Tue, 17 Mar 2020 - 05min - 321 - Nova Classic : « Beau Mot Plage » de Isolée
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : “Beau Mot Plage” de Isolée. Isolée c’est l’alias de Rajko Müller, producteur allemand qui sort en 1998 ce morceau de house minimale qui va très vite devenir un hit. Beau Mot plage, un titre en français en clin d'œil à ces années d'études à l'école française d'Alger où le musicien a passé son enfance. Beau Mot Plage ouvre en cette fin de nineties les portes d’un nouvel univers musical. Un morceau électronique tout en finesse, dont la mélodie vous embarque jusqu’au bout… Là encore, on est face à un morceau qui a tout pour séduire les programmateurs de la station. Un titre dans lequel plusieurs mondes ou disons ambiances, le synthétique et le groove, se rencontrent pour créer quelque chose de nouveau. “Beau Mot Plage” sera le premier grand titre de ce que l’on appellera plus tard la micro house. Un hit de minimale qui fera se tourner les regards sur les dancefloors allemands. On commence le week-end en after avec ce Nova Classic. Voici Isolée, “Beau Mot Plage”. Visuel © Pochette “Beau Mot Plage”, de Isolée.
Fri, 13 Mar 2020 - 07min - 320 - Nova Classic : « Ernie » de Fat Freddy's Drop (Live - Les Nuits Zébrées)
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Ernie » de Fat Freddy's Drop (Live - Les Nuits Zébrées) Un classique du jour un peu spécial, puisqu'il s'agit d'un live. On a envie de vous faire entendre aujourd’hui des musiciens sur scène et des gens hurlant, jouissant dans une salle de concert car ça vous manque, ça nous manque et que ça reviendra bien tôt ou tard. Alors gardons espoir. Ce live suivant dure près de 14 minutes et s'il fallait choisir l’hymne des Nuits Zébrées, ce serait probablement celui-ci. Nous sommes le 9 Décembre 2005, au tout début des Nuits Zébrées, à la Scène Bastille qui aujourd’hui s’appelle le Badaboum. Ce soir-là, nous accueillions — pour leur toute première date en Europe, un groupe qui aujourd’hui est devenu l’emblème de la scène musicale de la Nouvelle-Zélande : Fat Freddy's Drop. Pour l’anecdote, le concert devait durer 45 minutes : il dura finalement 1 heure 30, laissant seulement 10 petite minutes à Dj Automat qui devait clôturer la Nuit Zébrée. Sans rancune, il était injouable de ne pas en profiter ce soir-là. Un véritable moment de légende. Joe Duckie à la voix, Fitchie à la MPC et le reste du groupe en folie tout autour. « Ernie » de Fat Freddy's Drop, c’est le Nova Classic du jour. © Getty Images / Jana Legler
Thu, 09 Apr 2020 - 07min - 319 - Nova Classic : « Mi Swing es Tropical » de Quantic & Nickodemus ft. Tempo & The Candela Allstars
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Mi Swing es Tropical » de Quantic & Nickodemus ft. Tempo & The Candela Allstars. Aujourd’hui, le Nova Classic nous ramène au milieu des années 2000 - entre Cali, Porto Rico et New York - et c’est un morceau qui 15 ans plus tard donne toujours autant envie de danser. Ce titre c’est « Mi Swing es Tropical », un gros classique de Nova, qui d’ailleurs figurait sur une Nova Tunes, la 1.7, sortie en 2008. Et à vrai dire, à part qu’il a un charme qui ne vieillit pas, on sait peu de choses sur ce tube. D’abord, il est crédité à plusieurs noms : dans le lot il y en a deux qu'on suit sur Nova depuis longtemps, Quantic et Nickodemus. Quantic, c’est un producteur anglais fan de musique latine - qui s’est installé en Colombie dans les années 2000. Nickodemus, lui c’est un DJ new yorkais - fan de trip hop et de dub, et aussi de musique caribéennes. Ce qui nous donne Quantic & Nickodemus. Mais si on fait bien attention aux crédits complets du titre, on voit qu’il est aussi signé par Tempo & The Candela All Stars, et là ça se complique. Pour savoir qui ils étaient, il faut trainer sur feu Myspace et dans les méandres de Discogs, pour comprendre qu'ils sont des musiciens portoricains, et que c’est eux qui chantent sur ce morceau - et qui lui donnent une partie de sa force. « Mi Swing es Tropical », c’est un morceau collage signé par plein de mains, de plein de nationalités, un titre qui sent bon les années ensoleillées, les années 2000, les vieilles pubs pour iPod, et les gros classiques de Radio Nova. Et à cette drôle d’époque, ça fait toujours du bien de savoir qu’on peut compter sur des vieux copains pour nous remonter le moral. Visuel © Pochette de « Mi Swing es Tropical » de Quantic & Nickodemus ft. Tempo & The Candela Allstars
Wed, 08 Apr 2020 - 05min - 318 - Nova Classic : « Let's Push Things Forward » de The Streets
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Let's Push Things Forward » de The Streets. Imaginez vous dans le sud de Londres, nous sommes en 2002. Un jeune anglais déambule dans les rues. Il vient de Birmigham, où il avait installé un petit studio dans sa chambre avec un matelas et des boîtes d’oeufs. Ce type-là a une gouaille de jeune lad anglais. Un accent à couper au couteau et surtout des idées et des trouvailles musicales à la pelle. Il s’appelle Mike Skinner, mais vous le connaissez tous sous le nom de The Streets. En 2002, il s’apprête à sortit un disque innovant et brillant, Original Pirate Material, comme seul le génie des anglais des classes populaires savent en pondre. Le titre du morceau annonce la couleur et la mentalité de The Streets : « Let's Push Things Forward », amener les choses plus loin. Ne jamais imiter, toujours créer. Et c’est toute l’Angleterre moderne qui se retrouve dans ce morceau. La Bass Music à l’anglaise, inspiré du UK Garage, ce genre électronique typique des îles Britanniques, et cette teinte de Dub, héritée de ce lien inextricable entre Londres et la Jamaïque appuyé par le refrain de Kevin Mark Trail. La gimmick de ce titre, ce sont ces cuivres qui reviennent et qui reste dans le crâne et puis la tchatche de cette tête d’anglais aux cheveux mal coupés qui pourrait chercher le grabuge dans une tribune d’un match de foot le dimanche après midi. Allez les amis, ouvrez une cannette : on est en Angleterre et on s’en fout de tout. The Streets, c’est le Nova Classic du jour. Visuel © Getty Images / J. Quinton
Tue, 07 Apr 2020 - 05min - 317 - Nova Classic : « Grandma's hand » de Bill Withers
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Grandma's hand » de Bill Withers. Une ballade écrite par le musicien en hommage à sa grand-mère et qui paraît sur son premier disque Just As I am en 1971. L'homme est alors âgé de 33 ans, il a déjà une carrière dans la navy et est encore mécanicien quand sort ce premier disque chez Sussex Records. À ses côtés, Booker T qui a fait quelques années plus tôt, les belles heures du label Stax. Un premier disque sur lequel se trouve également le titre qui le révélera, « Ain't No Sunshine ». Si l'on écoute ce matin cette balade en hommage à sa grand-mère, c'est parce qu'elle raconte les fondements de cet artiste qui a appris avec son aînée à chanter dans les églises mais aussi parce que le murmure de cette berceuse aura plusieurs générations sur les pistes de danse. Souvenez-vous en 1996, le groupe de RnB Blackstreet sort accompagné de Dr Dre, son plus grand tube, « No Diggity », un titre totalement articulé autour du fredonnement de Bill Withers. Sur Nova, cette voix chaleureuse et tranquille habite nos ondes. Et ce titre que l’on retrouve dans le coffret des 25 ans de la radio et la Nova Classic n°5 se conclut ainsi : « La première chose que je ferais en arrivant au paradis c'est de retrouver les mains de ma grand-mère… » En espérant que le vœux de Bill Withers soit exaucé, on vous invite à réécouter ce classique de la radio. Visuel © Getty Images / Fin Costello
Mon, 06 Apr 2020 - 04min - 316 - Nova Classic : « Dança da Solidão » de Beth Carvalho
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Dança da Solidão » de Beth Carvalho. Ce matin, on danse la samba sur Nova avec l'une des plus grandes grandes chanteuse du genre : Beth Carvalho. Beth Carvalho qui reprend en 1981 la « Dança da Solidão », du compositeur Paulinho Da Viola, sambiste entre avant-garde et tradition, qui composera cette « danse de la solitude » dans un album conçu comme une déclaration d’amour à ce genre musical populaire brésilien : la samba. Un genre dont Beth Carvalho, jeune femme de bonne famille, va tomber amoureuse. Si elle commence par composer des bossa, elle quittera vite le bord de mer pour rejoindre la rue et participer au battement des blocos de carnaval. C’est le coeur noir du brésil qui fait vibrer Beth Carvalho. Un amour et un engagement si fort qu’elle deviendra l’une des plus grandes représentantes du samba et parrainera des artistes extrêmement populaires, comme Zeca Pagodinho. En 1981, elle sort Na Fonte, littéralement à la source. Un disque dans lequel on retrouve d’autres classiques notamment « Escasseia », dont nous parle Véronique Mortaigne sur Nova. Na Fonte, cette source dont on dit que l’eau pure retire tout sentiment d'amertume et soulage toutes les danses solitaires. Un titre que vous retrouvez sur les compilations Rare Groove Bresil de Radio Nova. Visuel © Pochette de Beth Carvalho
Thu, 26 Mar 2020 - 04min - 315 - Nova Classic : « Left And Right » de D'Angelo
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Left And Right » de D'Angelo. Notre Nova Classic nous fait danser de gauche à droite sur un énorme classique pour ne pas dire un chef d’oeuvre. Il est signé D’Angelo. « Left And Right », deuxième extrait de son grand album Voodoo car en terme de soul music, il y a un avant et un après Voodoo... Un disque dans lequel le chanteur - qui avait déjà rencontré un certain succès avec son premier album Brown Sugar -, réinvente la soul tout en lui rendant hommage. Un documentaire qui lui a été consacré l’an dernier compare cet état de grâce créatif au pacte qui aurait uni le bluesman Robert Johnson dont on dit qu’il aurait pactisé avec le diable pour devenir le meilleur des guitaristes. Ce qui est sûr c’est qu’en composant ce disque, D'Angelo a convoqué les esprits du vaudou pour revenir à la matrice, à la mère. En introduction de ce disque, l’artiste dit vouloir embrasser sa part féminine et s'en remet totalement à la musique, à son art, pour toucher le spirituel, quoi de plus naturel pour un fils de pasteur qui a grandi et appris à chanter dans les églises. Ce disque, c’est aussi l'éloge de la lenteur car le travail initié en 1996 donnera naissance au disque quatre ans plus tard. Quatre ans, dont deux à enregistrer dans le studio de Jimi Hendrix, Electric Ladyland. A ses côtés pour la confection de Voodoo, Questlove, J Dilla des Ummah, ce collectif dont je vous parlais avec Q-Tip la semaine dernière. Q-Tip d’ailleurs qui devait rapper à l’origine sur ce morceau avant d'être recalé et remplacé par le duo formé par Method Man et Redman. Un Nova Classic qui vous envoie lentement mais sûrement ses vibrations mystiques. Visuel © Getty Images / J. Shearer
Wed, 25 Mar 2020 - 06min - 314 - Nova Classic : « Soul Makossa » de Manu Dibango
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Soul Makossa » de Manu Dibango. Nova Classic célèbre la mémoire d'un fidèle compagnon de route de la radio : Manu Dibango. Le musicien fêtait ses 60 ans de carrière en octobre dernier au Grand Rex à Paris. On revenait alors sur l’histoire de son plus grand hit, Soul Makossa. Un titre enregistré par le chef d'orchestre et saxophoniste camerounais en 1972 pour la 8ème édition de la C.A.N, la coupe d’Afrique des nations qui se déroule cette année-là au Cameroun à Yaoundé. Il compose l’hymne et en face b, puisqu'il en faut une, ce makossa. Footballistiquement parlant, le Cameroun perd face au Congo et le disque n’a donc pas le succès escompté… Sauf que ce disque voyage... Avant de devenir un succès en Afrique et en Europe, c’est à New-York dans le Loft d’un certain David Mancuso, que l’on danse sur le Soul Makossa de Manu. Un succès tel que le patron d’Atlantic records traversera l'Atlantique pour ramener le musicien aux Etats-Unis pour qu’il se produisent aux côtés des plus grands artistes de Soul music sur la scène du mythique Apollo à Harlem. « Soul Makossa », titre emblématique de l’afro funk sera moult fois copié, de Michael à Rihanna. Sur Nova, on l'écoute aussi en version reggae puisqu’il a aussi enregistré en Jamaïque. Des vies musicales qu’il a traversées avec talent, sourire vissé aux lèvres. Tu nous manques déjà. Visuel © Getty Images / ullstein bild
Tue, 24 Mar 2020 - 06min - 313 - Nova Classic : « We Can Work It Out » de Stevie Wonder
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « We Can Work It Out » de Stevie Wonder. Ce matin, le Nova Classic est pour la paix des ménages. C’est Stevie Wonder qui reprend « We Can Work It Out ». « We Can Work It Out », littéralement « On peut arranger ça… ». Un single des Beatles composé par Paul McCartney et John Lennon en 1965 qui deviendra instantanément un hit à la fois en Angleterre et aux Etats-Unis et que l’on peut entendre sur l’album Rouge. Cinq ans plus tard, Stevie Wonder offre un vent d’optimisme à ce morceau qui paraît sur Signed Sealed and Delivered, premier disque sur lequel il commence à signer ses productions. Un disque qui marque le début de son indépendance ou disons, son affirmation musicale au sein de Motown. Rappelons qu'il a commencé très jeune au sein du label de Berry Gordy sous l’alias de Little Stevie : il n’avait que 12 ans... Fan de l'écriture de Lennon et McCartney, Stevie Wonder imagine une autre partition beaucoup plus optimiste. Chez Stevie, on avance vers la résolution du problème, on sent une forte volonté que les choses s'arrange, le rythme va de l’avant. Et cette dose d'optimisme qu'on avait envie de vous transmettre ce matin. « We Can Work It Out », un bon mantra pour commencer la semaine. C’est notre Nova Classic du jour. Visuel © Getty Image / RB
Mon, 23 Mar 2020 - 04min - 312 - Nova Classic : « Alone Again or » de Love
En 1967, le groupe californien Love raconte la solitude. Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Alone Again or » de Love. Love, groupe californien emmené par Arthur Lee au milieu des années 60. LOVE, des hippies qui, pour reprendre les mots des journalistes David Kamp et Steven Daly dans leur dictionnaire Snob du Rock, font de la Pop Baroque. Un groupe capable de mêler pop californienne, mariachis mexicains, psychédélisme et garage punk. Love donc, sera à l'instar de Sly and the Family Stones, l'un des premiers groupes à mélanger musiciens blancs et noirs. « Alone Again or » sera le hit de Forever Changes, 3ème album enregistré en moins de trois jours qui paraît en Novembre 67. Derrière ce hit, la plume de Bryan Mc Lean qui, lassé qu’Arthur Lee écrive la quasi totalité des titres de Love, avait réclamé un peu d'espace... Son titre, « Alone Again or », raconte le tiraillement d'une personne naturellement attirée par ses semblables et condamnée, tel Sisyphe, à se retrouver seule chaque soir. Une chanson qui a touché le coeur des gens et qui n’a jamais aussi bien résonné qu’en ce moment. C'est notre Nova Classic ce matin, LOVE, « Alone Again or ». Visuel © Pochette de Forever Changes de Love
Fri, 20 Mar 2020 - 05min - 311 - Nova Classic : « The Truth » de Handsome Boy Modeling School
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