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- 1396 - Quel est le juste prix pour un sapin de Noël ?
À l'approche des fêtes de fin d'année, l'acquisition d'un sapin de Noël est une tradition pour de nombreuses familles. Le prix d'un sapin varie en fonction de plusieurs critères, notamment la taille, l'espèce, la qualité et le lieu d'achat.
Taille et espèce du sapin
La taille la plus demandée se situe entre 150 et 175 cm, représentant environ 80 % des ventes. Les espèces les plus courantes sont le Nordmann et l'Épicéa. Le Nordmann est apprécié pour sa résistance à la chute des aiguilles, tandis que l'Épicéa est prisé pour son parfum traditionnel.
Prix moyen selon l'espèce et la taille
- Nordmann de 150-175 cm : Le prix varie généralement entre 39 et 45 euros. Dans certaines régions, comme les Vosges, les prix peuvent atteindre 50 à 55 euros pour cette taille.
- Épicéa de 150-175 cm : Souvent moins cher que le Nordmann, l'Épicéa de cette taille se vend généralement entre 20 et 30 euros.
Facteurs influençant le prix
- Qualité : Les sapins de qualité supérieure, avec une forme harmonieuse et une densité de branches élevée, sont vendus à un prix plus élevé.
- Lieu d'achat : Acheter directement chez le producteur ou dans une ferme peut être plus économique. Par exemple, à la sapinière O’Vent des sapins en Vendée, un Nordmann de 175-200 cm est vendu 44 euros en direct. Les magasins appliquent généralement une marge, augmentant le prix final.
- Région : Les prix peuvent varier selon les régions en raison des coûts de transport et de la disponibilité locale.
Impact des conditions économiques et climatiques
La sécheresse de 2022 et l'augmentation des coûts ont affecté la filière du sapin naturel. Cependant, en 2024, une météo favorable et une légère diminution du prix des carburants ont permis aux producteurs de maintenir les prix de 2023. Néanmoins, certains producteurs craignent que la baisse du pouvoir d'achat n'incite certaines familles à se passer de sapin cette année.
Conseils pour un achat optimal
- Comparer les offres : Visitez plusieurs points de vente pour comparer les prix et la qualité des sapins proposés.
- Privilégier les circuits courts : Acheter directement chez le producteur peut offrir un meilleur rapport qualité-prix.
- Anticiper l'achat : Acheter son sapin dès la fin novembre peut permettre de bénéficier d'un plus large choix et de meilleurs prix.
En conclusion, le "juste prix" d'un sapin de Noël dépend de nombreux facteurs. Il est recommandé de définir ses critères prioritaires (taille, espèce, budget) et de comparer les offres disponibles pour faire un choix éclairé.
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Tue, 03 Dec 2024 - 1min - 1395 - Combien de frannciliens habitent en pavillon ?
En Île-de-France, environ un quart des habitants résident dans des pavillons, soit des maisons individuelles. Cette proportion est notablement inférieure à la moyenne nationale, où près de 60% des ménages vivent en maison individuelle. Cette différence s'explique principalement par la densité urbaine élevée de la région parisienne et la prédominance des immeubles collectifs.
Selon les données de l'Insee, l'Île-de-France comptait environ 12 millions d'habitants en 2023. Ainsi, avec 25% de la population vivant dans des pavillons, cela représente environ 3 millions de Franciliens. Cette répartition varie toutefois selon les départements : les zones périphériques, comme la Seine-et-Marne ou les Yvelines, affichent une proportion plus élevée de maisons individuelles, tandis que Paris intra-muros en compte très peu.
Plusieurs facteurs influencent cette distribution. Historiquement, l'urbanisation rapide de la région a favorisé la construction d'immeubles pour répondre à la demande croissante de logements. De plus, le coût élevé du foncier en Île-de-France rend l'accès à la propriété individuelle plus difficile pour de nombreux ménages. Néanmoins, la crise sanitaire a renforcé l'attrait pour les maisons avec jardin, poussant certains Franciliens à s'éloigner des centres urbains pour bénéficier d'un cadre de vie plus spacieux.
En conclusion, bien que la maison individuelle soit moins répandue en Île-de-France qu'au niveau national, elle demeure le mode d'habitat d'environ un quart des Franciliens, soit environ 3 millions de personnes. Cette proportion reflète les spécificités urbaines et économiques de la région, tout en soulignant une aspiration persistante des habitants pour ce type de logement.
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Mon, 02 Dec 2024 - 1min - 1394 - Pourquoi les bennes de collecte de vêtements sont en train de disparaître ?
Depuis quelques années, les bennes de récupération de vêtements, présentes dans de nombreuses villes françaises, se font de plus en plus rares. Derrière ce phénomène, plusieurs causes s'entremêlent, mais toutes pointent vers une problématique commune : la surproduction et la surconsommation liées à la fast fashion.
Une montagne de textiles inutilisables
La fast fashion, cette industrie qui renouvelle sans cesse ses collections à bas prix, a provoqué une explosion de la consommation de vêtements. Résultat : les bennes débordent de textiles souvent de mauvaise qualité, fabriqués à partir de fibres synthétiques mélangées, difficiles, voire impossibles, à recycler. Si autrefois les vêtements usagés trouvaient une seconde vie via le recyclage ou la revente, la majorité des textiles récupérés aujourd’hui ne sont pas réutilisables. Ils finissent incinérés ou en décharge, contribuant à la pollution.
Une saturation des acteurs de la collecte
Les associations et entreprises chargées de la récupération des textiles, comme Le Relais ou Emmaüs, peinent à faire face. Leur modèle économique repose sur la valorisation des vêtements, mais l’afflux massif de textiles inutilisables met en péril leur équilibre financier. Les coûts de tri et d’élimination des déchets augmentent, alors que la revente de vêtements de seconde main ne compense plus ces charges. Face à ces contraintes, beaucoup choisissent de réduire leur nombre de points de collecte, d’où la disparition progressive des bennes dans nos quartiers.
Une prise de conscience insuffisante
Ce phénomène met aussi en lumière l’échec partiel des campagnes de sensibilisation au tri et à la consommation responsable. Beaucoup continuent de considérer les bennes comme des poubelles, y jetant des vêtements sales, déchirés, voire des objets non textiles. À cela s’ajoute le manque de transparence des marques de fast fashion quant à l’impact environnemental de leurs produits.
Que faire face à ce constat ?
La disparition des bennes interpelle sur la nécessité d’un changement en profondeur. Les consommateurs doivent réduire leur consommation, privilégier des vêtements de meilleure qualité et prolonger leur durée de vie. Parallèlement, des solutions comme la consigne textile, le développement de filières locales de recyclage ou l’encadrement de la production de la fast fashion pourraient aider à limiter les dégâts.
En attendant, pour les habitants comme cette femme de Vitry-sur-Seine, il faudra repenser la gestion des vêtements usagés. Une prise de conscience collective devient urgente pour éviter que cette crise ne s’aggrave davantage.
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Fri, 29 Nov 2024 - 1min - 1393 - Combien coûte l’assurance de prêt immobilier pour un fumeur ?
Les assureurs calculent leurs primes en fonction des risques potentiels que leur font courir leurs clients. À cet égard, l'âge est un facteur pris en compte par les assurances, mais aussi le tabagisme.
En effet, un fumeur est plus susceptible de contracter des affections graves, comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, et donc de décéder prématurément.
Ainsi, un fumeur désireux d'acheter un bien immobilier devra payer plus cher son assurance emprunteur. Selon les assureurs, la prime peut être augmentée, en moyenne, de 75 à 150 %. Son montant varie généralement en fonction de l'âge du fumeur, mais peut aussi dépendre de la consommation quotidienne de cigarettes.
Une habitude de vie qui doit être connue de l'assureur
Pour un fumeur, le surcoût est donc notable. Selon le site "Magnolia.fr", un comparateur d'assurances emprunteur, un fumeur âgé de 35 ans paiera, en moyenne, entre 72 et 300 euros de plus par an, pour son assurance emprunteur, qu'un non-fumeur du même âge.
Si l'on en croit Empruntis, une référence en matière de crédits et d'assurances, la différence est encore plus frappante pour des assurés âgés. En effet, un fumeur de plus de 70 ans paierait 3 000 euros de plus, sur sa cotisation annuelle, qu'un client du même âge mais non-fumeur.
Les renseignements relatifs à la santé de l'assuré, parmi lesquels figure l'habitude de fumer, sont indiqués dans le questionnaire médical qui lui est remis. Depuis juin 2022, il demeure obligatoire pour les prêts supérieurs à 200 000 euros et pour les assurés devant continuer à rembourser leur emprunt après l'âge de 60 ans.
Relevant du secret médical, ces informations restent confidentielles. L'assuré doit garantir leur authenticité. Un fumeur n'a aucun intérêt à mentir et à vouloir passer pour un non-fumeur.
En effet, si la vérité est découverte, le contrat peut être annulé et le contrevenant s'expose à des amendes et même à des poursuites judiciaires.
Certains assureurs demandent que tout changement, dans les habitudes de vie, soit signalé. Ce qui peut être profitable à un fumeur qui, en cours de contrat, cesserait de fumer.
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Thu, 28 Nov 2024 - 1min - 1392 - Quelle pourrait être l’augmentation des frais de notaire ?
Alors que la discussion sur le budget 2025 se poursuit au Parlement, le Premier ministre tente d'apaiser la colère des présidents de départements. En effet, ils s'insurgent contre les efforts demandés par le gouvernement, qui voudrait leur voir faire cinq milliards d'euros d'économies, alors que leurs recettes se rétractent.
C'est dans ce contexte tendu que Michel Barnier a proposé d'inscrire dans le projet de loi de finances (PLF) une augmentation de 0,5 % des frais de notaire, qui devrait s'appliquer durant trois ans. De façon officielle, on les appelle des "droits de mutation à titre onéreux" (DMTO).
De fait, l'appellation "frais de notaire" est incorrecte et ne rend pas compte de la réalité. En effet, ces sommes, perçues lors de la vente d'un bien immobilier, ne vont pas dans la caisse du notaire, mais, pour l'essentiel, dans celle des départements et communes concernés. Rappelons que ces frais s'élèvent à 2 % du prix d'achat pour l'acquisition d'un logement neuf, et à 8 % dans l'ancien.
Une menace pour le marché immobilier ?
S'il était adopté, ce relèvement des DMTO pourrait rapporter un milliard d'euros aux départements. Une manne qui pourrait compenser en partie la suppression de la taxe d'habitation.
Par contre, cette augmentation ne ferait pas l'affaire des acheteurs, et notamment des primo-accédants. En effet, pour un jeune ménage, qui a peu d'épargne, cette somme supplémentaire, pour modeste qu'elle puisse paraître, peut le dissuader d'acheter le bien.
Rappelons que ces "frais de notaire" ne sont pas inclus dans le prêt immobilier et qu'ils sont donc entièrement à la charge de l'acheteur. Pour un logement estimé à 300 000 euros, ce relèvement de 0,5 % représente une charge supplémentaire de 1 500 euros, trop lourde pour certains acheteurs.
D'une manière générale, l'annonce d'une telle mesure pourrait compromettre la reprise du marché immobilier. Ce nouveau dynamisme du secteur s'explique notamment par la baisse des taux immobiliers qui, depuis novembre 2023, sont passés, en moyenne, de 4,5 % à 3,5 %.
Les professionnels craignent donc que le relèvement des DMTO, s'il était acté, n'enraye le redémarrage du secteur.
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Wed, 27 Nov 2024 - 1min - 1391 - Qui touchera la prime de Noel cette année ?
Les Français dépensent, en moyenne, près de 500 euros à l'occasion de Noël. Pour ne pas laisser à l'écart de cette fête les personnes les plus modestes, la CAF, la Mutualité sociale agricole (MSA), ou France Travail, qui a succédé à Pôle Emploi, leur versent, depuis 1998, une prime spéciale.
Les bénéficiaires de cette prime ne changent pas en 2024. En effet, elle est toujours attribuée aux personnes percevant certains minima sociaux. Elle l'est alors de manière automatique, sans qu'il soit nécessaire de calculer les revenus de ces personnes.
Ont ainsi droit à la prime de Noël les titulaires du Revenu de solidarité active (RSA), versé par les Caisses d'allocations familiales. Pour rappel, il s'élève à 565 euros pour une personne seule.
Les bénéficiaires de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) toucheront aussi la prime. Réservée aux chômeurs en fin de droits, cette prestation est versée par France Travail.
Enfin, les bénéficiaires de l'Allocation équivalent retraite (AER) sont également concernés. Cette aide, proposée aux demandeurs d'emploi n'ayant pas atteint l'âge légal de la retraite, ne concerne que les personnes dont les droits ont été ouverts avant le 1er janvier 2011.
Un montant variable
La prime de Noël est ainsi versée à 2,3 millions de personnes. Son montant dépend de la composition du foyer. Ainsi, une personne seule touchera une aide de 152,45 euros. Une famille comptant trois personnes recevra 274,41 euros. Il peut s'agir aussi bien d'un couple avec un enfant que d'un parent isolé avec deux enfants.
Pour une famille de cinq personnes, composée d'un couple et de trois enfants, la prime sera de 381,12 euros. Mais un parent isolé avec quatre enfants aura droit à un chèque de 396,37 euros.
Quant au parent isolé ayant cinq enfants à charge, il percevra 457,35 euros. Au-delà de ce nombre, la CAF versera 60,98 euros pour chaque personne supplémentaire.
Cette année, la prime de Noël devrait apparaître sur le compte bancaire des bénéficiaires dès le 13 décembre. Ils n'ont pas de démarches à effectuer, car son versement est automatique.
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Tue, 26 Nov 2024 - 2min - 1390 - Pourquoi Paris et Berlin sont-ils opposés sur le Mercosur ?
En cet automne 2024, les agriculteurs français descendent à nouveau dans la rue. Parmi les motifs de mécontentement, figure leur opposition à l'accord de libre-échange qui pourrait être conclu entre l'UE et le Mercosur, un ensemble commercial regroupant plusieurs pays d'Amérique latine.
Concernant près de 800 millions de personnes et portant sur plus de 40 milliards d'euros d'échanges, c'est le plus important à ce jour. Mais le traité, formellement approuvé en 2019, n'a pas été signé de manière officielle.
Ce retard est lié aux réticences de certains pays, comme la France et l'Italie. En effet, les agriculteurs français craignent la concurrence de produits d'Amérique du Sud exemptés de droits de douane.
Si l'accord était conclu, près de 160 000 tonnes de viande bovine en provenance du Brésil ou d'Argentine pourraient inonder le marché européen. Le monde agricole est d'autant plus mécontent que ces produits ne respectent pas toujours les normes européennes, notamment en matière de sécurité alimentaire.
Les Allemands favorables à l'accord
Les autorités françaises soutiennent les agriculteurs et s'opposent, pour l'instant, à la conclusion de l'accord entre l'UE et le Mercosur. Mais tous les membres de l'UE ne partagent pas ce point de vue.
En effet, l'Allemagne approuve cet accord et presse la Commission européenne de le conclure au plus tôt. Le chancelier Scholz voit dans ce traité une excellente opportunité pour l'industrie allemande.
De fait, la croissance de nombreux secteurs industriels allemands est surtout liée aux exportations. La suppression, ou du moins la forte baisse, des droits de douane, permettraient aux Allemands de vendre plus facilement leurs voitures en Amérique latine.
Certaines branches de l'industrie, comme l'automobile, pourraient ainsi se redresser. Le marasme actuel de Volkswagen est l'illustration des déboires que connaît ce secteur. D'autres produits phares, comme les machines-outils, pourraient aussi prendre le chemin de l'Amérique latine.
La conclusion de l'accord ouvrirait aux produits allemands un marché d'environ 270 millions de consommateurs. Une perspective qui ne séduit pas seulement les Allemands. En effet, d'autres pays, comme l'Espagne ou les Pays-Bas, se montrent également favorables au traité.
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Mon, 25 Nov 2024 - 2min - 1389 - Dans quel business Blablacar va-t-il se lancer ?
Blablacar va se lancer sur un nouveau marché. En effet, la plateforme de covoiturage a l'intention de vendre des billets de train. Ce n'est pas une nouveauté pour l'entreprise, qui a déjà développé cette activité en Espagne.
Les passagers pourraient ainsi acheter leurs billets sur la plateforme dès l'année prochaine, ou en 2026 au plus tard. Blablacar attend de connaître les résultats de la vente en Espagne avant de se lancer en France.
Optimiste, le groupe espère écouler quelques millions de billets d'ici trois à cinq ans.
Cependant, le pari est ambitieux. En effet, il ne semble pas facile de se faire une place dans un secteur dominé par SNCF Connect, la filiale de la compagnie ferroviaire nationale. De fait, celle-ci vend près de 210 millions de billets par an, ce qui lui permet de contrôler environ 85 % du marché.
La grande majorité des voyageurs l'utilisent sans même penser qu'elle puisse avoir des concurrents. Et pourtant ils existent. En effet, les passagers désirant voyager sur les lignes de compagnies étrangères, comme Renfe ou Trenitalia, qui ont investi le réseau national, ne trouveront pas de billets sur SNCF Connect.
D'autres entreprises, comme Kombo ou Trainline, se sont lancées dans cette activité. Tout comme la plateforme de covoiturage Uber. Il reste donc bien peu d'espace pour Blablacar.
L'entreprise sera d'autant plus difficile que ce secteur d'activité semble assez peu rentable. En effet, les acteurs concernés déplorent la modestie de la commission versée par la SNCF à chaque vente de billet.
Cette commission, à 2,9 % actuellement, pourrait baisser dans les années à venir. Et elle n'est que de 1 % pour la vente d'un billet Ouigo, le train low cost de la SNCF. Pour les entreprises du secteurs, ces taux sont trop bas pour permettre de dégager des bénéfices. Dans ces conditions, les billets seraient même vendus à perte.
Avec des marges aussi faibles, Blablacar ne pourra pas proposer de réductions à ses clients. Ils pourront cependant comparer les offres sur un site unique, ce qui leur fera gagner du temps.
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Thu, 21 Nov 2024 - 1min - 1388 - Pourquoi la France aurait diffusé 37,5 millions de fausses pièces ?
Après la Seconde Guerre mondiale, la France aurait diffusé environ 37,5 millions de fausses pièces, un épisode fascinant de l’histoire monétaire qui trouve ses racines dans les stratégies de résistance économique et les besoins impérieux de la reconstruction.
1. Contexte historique
Durant l’Occupation allemande, l’économie française a été sévèrement mise à mal. L’Allemagne nazie avait imposé des prélèvements économiques massifs, ce qui avait appauvri le pays. Une fois la guerre terminée, la France devait faire face à d’énormes défis de reconstruction, ainsi qu'à la nécessité de stabiliser sa monnaie et de relancer l’activité économique.
C’est dans ce contexte que se situe l’histoire des fausses pièces de monnaie. Pendant la guerre, les services secrets britanniques et français avaient déjà développé des techniques de falsification pour miner l’économie allemande, notamment en fabriquant de faux billets de la Reichsbank. Après la guerre, la France a dû faire preuve d’ingéniosité pour relancer rapidement son économie, et il semblerait que cette expérience ait été utilisée dans un but différent.
2. Pourquoi diffuser des fausses pièces ?
L’idée de diffuser des fausses pièces après la guerre repose sur un besoin urgent de numéraire. Le pays était confronté à une pénurie de pièces métalliques, car les métaux étaient rares et coûteux en période de reconstruction. Produire des pièces authentiques demandait des ressources que la France ne pouvait pas toujours mobiliser. C’est pourquoi l’État aurait opté pour la fabrication de pièces qui n’étaient pas techniquement « légitimes » ou dont la composition ne respectait pas les normes traditionnelles.
Ces pièces étaient principalement des monnaies de faible valeur, destinées à faciliter les échanges quotidiens. Leur diffusion permettait de fluidifier les transactions et de stimuler la consommation. Bien que techniquement "fausses", ces pièces avaient tout de même cours légal, car elles étaient reconnues par l'État.
3. Les implications économiques
L’émission de ces pièces n’était pas simplement une question de fraude ou d’arnaque. C’était une mesure pragmatique, dictée par la nécessité. Toutefois, cette pratique a suscité des débats sur l'intégrité monétaire et la confiance envers la monnaie nationale. Avec le temps, la France a pu remplacer ces pièces par de véritables monnaies métalliques conformes aux standards.
Ce chapitre illustre la complexité de la période de l’après-guerre, où les États, y compris la France, ont parfois pris des mesures économiques peu conventionnelles pour répondre aux besoins urgents de la population et restaurer leur souveraineté monétaire.
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Tue, 19 Nov 2024 - 2min - 1387 - Quelle est la différence entre un arrêt maladie et un arrêt de travail ?
En France, la distinction entre un arrêt maladie et un arrêt de travail est subtile mais importante. Les deux termes désignent une période pendant laquelle un salarié cesse son activité professionnelle pour des raisons de santé, mais les situations qu’ils recouvrent et les conditions associées peuvent varier.
1. Arrêt maladie
Un arrêt maladie est prescrit par un médecin lorsqu’un salarié ne peut pas exercer son travail en raison d’un problème de santé, qu’il soit physique ou mental. Cela peut inclure des maladies courantes, des blessures, ou des affections chroniques. L’arrêt maladie doit être justifié par un certificat médical, qui est ensuite transmis à la caisse d’Assurance Maladie et à l’employeur.
Pendant la période d'arrêt maladie, le salarié perçoit des indemnités journalières de la Sécurité sociale, qui compensent partiellement la perte de salaire. Sous certaines conditions, l’employeur peut compléter ces indemnités, selon la convention collective ou le droit du travail en vigueur. Le salarié doit aussi respecter certaines obligations, comme se conformer aux heures de sortie autorisées par le médecin.
2. Arrêt de travail
L’arrêt de travail est un terme plus générique qui englobe toutes les situations dans lesquelles un salarié cesse son activité pour des raisons de santé. Cela inclut l'arrêt maladie, mais aussi d’autres motifs, comme l’accident du travail, la maladie professionnelle, ou le congé maternité/paternité.
Un accident de travail se produit lorsqu’une blessure ou un problème de santé survient sur le lieu de travail ou pendant l’exercice des fonctions professionnelles. Une maladie professionnelle est une pathologie directement liée à l’activité professionnelle. Dans ces cas, les modalités de prise en charge sont différentes : les indemnités journalières peuvent être plus élevées, et l’employeur ou l’Assurance Maladie peut couvrir certains frais supplémentaires.
3. Les principales différences
L’arrêt maladie concerne donc les problèmes de santé non liés au travail, tandis que l’arrêt de travail inclut des situations spécifiques où la cause est directement liée à l'activité professionnelle. Cela a des implications sur la prise en charge financière, le taux des indemnités, et la procédure à suivre.
Pour conclure, si tous les arrêts maladie sont des arrêts de travail, l’inverse n’est pas toujours vrai. Il est important de bien comprendre cette distinction pour connaître ses droits et obligations en tant que salarié, notamment en matière de protection sociale et de démarches administratives.
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Tue, 19 Nov 2024 - 2min - 1386 - Quel est le prix d’un dinosaure ?
Un événement historique s'est déroulé ce samedi en région parisienne avec la vente aux enchères d'un impressionnant squelette d'apatosaure, établissant un record en France pour ce type de pièce paléontologique. Ce spécimen exceptionnel, baptisé Vulcain, a été adjugé pour la somme considérable de 4,7 millions d'euros, atteignant 6 millions d'euros frais inclus.
Les dimensions de ce géant préhistorique sont spectaculaires : avec ses 22 mètres de long, il représente le plus grand squelette de dinosaure jamais proposé aux enchères sur le territoire français. Ce qui rend ce fossile particulièrement précieux, c'est son remarquable état de conservation, comprenant entre 75 et 80 % des os d'origine. L'ensemble compte environ 300 pièces osseuses et date approximativement de 150 millions d'années.
L'histoire de Vulcain commence en 2018 dans le Wyoming, aux États-Unis, où sa découverte a été possible grâce à une législation particulière permettant aux particuliers d'acquérir des concessions pour effectuer des fouilles paléontologiques. Les travaux d'excavation se sont déroulés sur trois ans, de 2019 à 2021, financés par un investisseur français. Le squelette a ensuite été transporté en France pour être minutieusement restauré.
De son vivant, cet herbivore géant pesait environ vingt tonnes et aurait vécu jusqu'à 45 ans. Avant sa mise aux enchères, les experts avaient estimé sa valeur entre trois et cinq millions d'euros. Le spécimen a été exposé pendant l'été dans le cadre prestigieux de l'orangerie du château de Dampierre-en-Yvelines, où s'est ensuite déroulée la vente.
L'acquéreur, qui souhaite rester anonyme, s'est révélé être un collectionneur privé. Fait notable, il a manifesté son intention de mettre le squelette à disposition d'un musée, une décision saluée par Olivier Collin du Bocage, commissaire-priseur de la vente. Le contrat inclut une clause importante garantissant l'accès des paléontologues au spécimen pour poursuivre leurs recherches scientifiques.
Cette vente exceptionnelle, organisée par les maisons Collin du Bocage et Barbarossa, représente l'une des enchères les plus élevées jamais réalisées en France pour un squelette de dinosaure, marquant ainsi un moment important dans l'histoire des ventes paléontologiques françaises.
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Mon, 18 Nov 2024 - 2min - 1385 - Pourquoi Starbucks recherche 200.000 feutres ?
Rien ne va plus pour Starbucks. En effet, le chiffre d'affaires mondial du géant du café a accusé un repli de 3 % en juillet 2024, alors qu'il était en hausse de 10 % durant la même période de l'année précédente. La baisse est du même ordre pour le 3ème trimestre de cette année. Quant au bénéfice net, il se voit diminué de plus de 25 % en 2024.
Et le recul, lié en partie à des conditions économiques difficiles, est palpable partout, qu'il s'agisse des États-Unis ou de la Chine, un marché traditionnellement porteur.
La direction a donc décidé de redresser la barre. Elle pense que, pour y parvenir, il faut restaurer l'image de l'entreprise. Autrement dit lui rendre son identité d'origine.
Un retour à l'identité d'origine
Et cette identité passerait par la création d'un lien plus étroit entre le client et le "barista", la personne chargée de préparer le café. Pour instaurer une plus grande familiarité dans les rapports entre les clients et le personnel, celui-ci inscrit le prénom du consommateur sur la tasse.
Peu à peu, cependant, l'habitude s'est prise de coller sur la carte de petites étiquettes, sur lesquelles étaient inscrits les prénoms les plus courants.
Désormais, Starbucks veut en revenir à l'écriture manuscrite du prénom sur la tasse, comme cela se faisait au départ. Mais, pour cela, il faut des feutres pratiques, fabriqués par la marque Sharpie, spécialisée dans les instruments d'écriture.
L'entreprise aurait besoin d'environ 200 000 marqueurs, destinés à approvisionner ses 17 000 points de vente américains. Le problème, c'est que Sharpie ne semble pas en mesure de fournir autant de feutres à Starbucks.
L'enseigne du café devra donc patienter. En attendant, elle a adopté d'autres mesures pour renouer avec son image d'antan. C'est ainsi que les gobelets en carton seront remplacés en partie par des tasses en céramique.
De même, le design des magasins va être modifié et la présentation des menus allégée. Quant au bar libre-service, il fera aussi son retour. Il reste à savoir si ce plan sera suffisant pour enrayer le déclin du groupe.
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Thu, 14 Nov 2024 - 1min - 1384 - Pourquoi ne faut-il pas ramasser un billet trouvé dans la rue ?
Il vous est sans doute arrivé de trouver de l'argent dans la rue. Dans ce cas, peut-être l'avez-vous conservé en vous disant que, de toute manière, rien ne vous permet d'en identifier le possesseur.
En fait, vous n'en avez pas le droit. Le simple fait de trouver des billets sur le trottoir ne vous en rend pas propriétaire. Donc si vous gardez l'argent ramassé, vous commettez une action assimilable à un vol.
Cet argent, vous devez l'apporter au commissariat le plus proche, ou dans une brigade de gendarmerie. Vous disposez pour cela d'un délai de 24 heures suivant la découverte.
Il sera alors déposé dans un coffre, les services concernés s'efforçant de retrouver le propriétaire de ces billets. Si les recherches s'avèrent infructueuses, du moins dans un certain délai, l'argent sera remis à la Caisse des dépôts et consignations.
Si vous ne pouvez conserver la somme trouvée, c'est que son possesseur dispose de trois ans pour la réclamer, à compter du jour de la perte. Si jamais on le retrouve en votre possession dans le délai requis, son légitime propriétaire peut porter plainte contre vous pour "refus de collaborer". En plus de devoir rendre l'intégralité de la somme retrouvée, vous risquez alors jusqu'à un an d'emprisonnement et 1 500 euros d'amende.
Par ailleurs, si quelque chose paraît suspect dans la déclaration de la personne ayant trouvé l'argent, une enquête peut être ouverte pour déterminer d'où viennent ces billets et s'ils ne sont pas liés à une activité illégale.
De l'usufruit à la pleine propriété de l'argent
Cependant, si l'argent n'est pas réclamé au bout d'un an, celui qui l'a trouvé en obtient l'usufruit. Cela veut dire qu'il peut récupérer ces billets, mais qu'il n'a pas le droit de les dépenser durant deux ans.
Si le propriétaire de l'argent laisse passer les trois ans pendant lesquels il peut le réclamer, l'usufruitier entre en pleine possession de ces billets. Il peut dès lors en faire ce que bon lui semble.
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Wed, 13 Nov 2024 - 1min - 1383 - Que risquez-vous si vous cachez votre plaque d’immatriculation ?
Si vous êtes "flashé" par un radar en train de rouler trop vite, vous risquez une infraction. C'est par la plaque d'immatriculation de son véhicule qu'est repéré l'automobiliste fautif. Elle sert aussi à identifier les véhicules garés dans une zone de stationnement payant.
Aussi certains conducteurs essaient-ils d'y échapper en maquillant leur plaque. Les contrevenants ne manquent pas d'imagination. Avec du ruban adhésif noir, certains transforment un E en F.
D'autres plus prosaïques, cachent une partie de la plaque avec une feuille morte séchée, un torchon ou même de la boue. On se doute que de telles pratiques ne sont pas légales.
Une sanction très lourde
La modification ou la dissimulation délibérée de tout ou partie de la plaque d'immatriculation de sa voiture est un délit, prévu par le Code de la route.
Un automobiliste dont la plaque est illisible peut toujours invoquer la négligence ou prétendre qu'il n'est pour rien dans la dissimulation partielle de sa plaque. Le policier qui l'a arrêté ou qui contrôle les véhicules en stationnement peut lui accorder le bénéfice du doute ou lui infliger une amende, pouvant aller de 35 à 135 euros, avec des majorations possibles.
S'il est établi que le conducteur a sciemment caché sa plaque, la sanction sera bien plus lourde. Elle présente d'ailleurs un aspect multiforme. En effet, le coupable s'expose à une forte amende, qui peut aller jusqu'à 3 750 euros.
Mais il est également passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement. À quoi peuvent s'ajouter la suspension du permis de conduire, l'immobilisation de la voiture et un retrait de six points, au maximum, sur le permis.
On voit qu'il en coûte beaucoup plus cher de "trafiquer" sa plaque d'immatriculation que de payer une amende pour excès de vitesse ou stationnement irrégulier.
Ces dispositions s'appliquent à tout véhicule pourvu d'une plaque. Les motards sont donc concernés, surtout après une séance de trail dans des sentiers forestiers pas toujours secs. Avant de rejoindre la route, ils auraient tout intérêt à vérifier que leur plaque n'est pas maculée de boue.
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Tue, 12 Nov 2024 - 1min - 1382 - Combien peut gagner une prix Goncourt ?
Créé en 1903, et décerné, début novembre, par l'Académie du même nom, le prix Goncourt est devenu, avec le prix Nobel de littérature, la récompense littéraire la plus prestigieuse. On se demande parfois ce qu'elle rapporte au lauréat.
Le prix lui-même ne s'accompagne que d'un chèque symbolique de dix euros, remis au récipiendaire dans une salle du restaurant Drouant, où se réunissent les académiciens.
Une somme sans commune mesure avec les quelque 900 000 euros attribués au titulaire du prix Nobel de littérature. En réalité, les lauréats du Goncourt comptent moins sur ce chèque que sur l'augmentation de leurs ventes.
L'explosion des ventes
On peut se douter, en effet, que l'attribution de ce prix ne peut qu'attirer l'attention du public sur l'écrivain qui le reçoit. De fait, les médias se chargent d'assurer sa promotion. Et, dans les librairies, un large bandeau rouge avertit le lecteur que le livre qu'il tient en mains a mérité le prix Goncourt.
Toute cette publicité ne peut que doper les ventes. Ainsi, un groupe spécialisé dans les études de marché a calculé qu'il s'était écoulé en moyenne, entre 2018 et 2022, 508 000 livres estampillés "prix Goncourt".
Selon d'autres sources, le "Goncourt" se vendrait, en moyenne, à 400 000 exemplaires. Bien entendu, ces chiffres ne sont que des moyennes. Certains lauréats font beaucoup mieux. C'est le cas d'Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020, qui a vendu son livre à plus d'un million d'exemplaires.
D'autres, en revanche, comme Brigitte Giraud, lauréate en 2022, s'en sortent moins bien. En effet, la romancière n'aura écoulé qu'environ 250 000 exemplaires de son livre.
Si l'on se base sur un montant moyen des droits d'auteur représentant entre 5 et 10 % du prix du livre, on s'aperçoit que le titulaire du prix Goncourt peut engranger des bénéfices substantiels.
Par ailleurs, il faut compter avec le prestige que confère ce prix, du moins durant un certain temps. Auréolé par le Goncourt, dont l'attribution peut être rappelée sur la jaquette de son prochain ouvrage, un écrivain peut espérer de bonnes ventes pour ses livres à venir.
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Mon, 11 Nov 2024 - 1min - 1381 - Quel nouveau contrôle MacDonald’s subit-il en ce moment ?
Le fisc suit décidément de près les comptes de McDonald's. Voilà deux ans, en effet, la chaîne de restauration rapide, convaincue de fraude fiscale, s'était déjà vu infliger une amende record de plus d'un milliard d'euros.
La somme se composait d'une amende de plus de 500 millions d'euros et d'une régularisation d'impôt de plus de 730 millions d'euros. La société avait pu ainsi échapper aux poursuites. En signant une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), certaines entreprises, comme McDonald's, évitent le recours à la justice en acceptant de payer une amende.
Cette fois-ci, l'administration a décidé de vérifier la comptabilité de l'entreprise. McDonald's parle d'un "contrôle de routine", qui porte sur les années 2021 et 2022.
La société, qui a fourni au fisc les documents comptables demandés, a fait part de son souci de transparence et de sa volonté de coopérer avec l'administration. Celle-ci, cependant, n'a pas indiqué sur quoi porteraient ses investigations.
Une entreprise décidée à coopérer avec le fisc
L'entreprise multiplie en effet les manifestations de sa bonne volonté. Ainsi, elle réaffirme son intention de respecter la réglementation fiscale des pays où ses restaurants sont implantés.
À cet égard, McDonald's souligne l'importance de sa contribution. Avec 200 millions d'euros payés au fisc, au titre de l'impôt sur les sociétés, elle est en effet l'une des entreprises payant le montant de taxes le plus élevé.
Le souhait de l'entreprise de collaborer avec l'administration s'étend également à la fixation de la redevance due par l'antenne française de McDonald's au siège européen de la firme, situé à Londres.
Cette redevance est la contrepartie du loyer et de la redevance versés à McDonald's France par les franchisés installés en France. Rappelons en effet que l'entreprise est largement organisée sur le modèle de la franchise.
Or, le fisc avait trouvé trop élevé le montant de la redevance versé à Londres. Pour l'administration française, elle réduisait, dans des proportions trop importantes, les bénéfices réalisés par les restaurants français de la firme. Ce qui, par contrecoup, en limitait les possibilités d'imposition.
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Thu, 07 Nov 2024 - 2min - 1380 - Qui touche les plus grosses retraites ?
À la recherche d'économies devant lui permettre de réduire le déficit public, le gouvernement envisage de reporter à juillet 2025 la revalorisation des retraites. Ce gel des pensions a provoqué l'inquiétude des retraités aux revenus modestes.
D'après les chiffres du Conseil d'orientation des retraites (COR), le montant moyen de la pension de retraite, en France, est de 1 581 euros. Ce chiffre concerne les retraités de droit direct, et n'inclut donc pas les pensions de réversion.
La mesure devrait avoir moins d'impact sur les retraités plus fortunés. Mais qui sont ces heureux élus ?
Des retraites beaucoup plus élevées
Certains ont fait carrière dans la fonction publique. En effet, le montant moyen de la pension des fonctionnaires civils était de 2 280 euros en 2021. De même, l'affiliation à des régimes spéciaux, comme ceux de la SNCF ou de la Banque de France, permettait d'obtenir, la même année, une pension moyenne de 2 550 euros.
Elle représente trois fois plus que ce que touche un exploitant agricole à la retraite. Et il faut noter que les hommes touchent, en moyenne, des pensions supérieures aux femmes. Ainsi, ceux affiliés aux régimes spéciaux percevaient, en 2021, une pension moyenne de 2 700 euros.
Certaines retraites, cependant, sont encore bien plus élevées. Mais les personnes qui les touchent représentent une petite minorité parmi les retraités. En effet, seulement 0,9 % des retraités perçoivent une pension de 3 000 euros par mois.
Ils sont encore moins nombreux, 0,4 %, à toucher une pension de 3 500 euros. Quant aux retraités profitant d'une retraite de 4 000 euros par mois, ils ne sont que 0,2 %.
Certains retraités, cependant, ont droit à des sommes encore plus importantes. Un journal économique faisait ainsi état de la pension de plus de 7 400 euros que touchait un chef d'entreprise en 2022.
Au titre des curiosités, il est à noter que le Président de la République, quel que soit son âge, touche une pension à vie d'environ 6 000 euros par mois. Emmanuel Macron a d'ailleurs fait savoir qu'il y renonçait.
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Wed, 06 Nov 2024 - 2min - 1379 - Comment le Portugal espère-t-il retenir les jeunes ?
Les jeunes Portugais émigrent souvent vers l'étranger, où les opportunités d'emploi et les perspectives d'avenir leur semblent plus prometteuses. Ainsi, plus de 40 000 Portugais de 15 à 39 ans quitteraient chaque année leur pays. Un mouvement encore plus net parmi les diplômés.
Aujourd'hui, près d'un quart de ces jeunes Portugais ont élu domicile à l'étranger. Soucieux de limiter cet exode des cerveaux, le gouvernement vient de présenter une nouvelle mesure, incluse dans le projet de budget pour 2025.
Un avantage fiscal pour les jeunes Portugais
Pour convaincre ses jeunes compatriotes de ne pas s'exiler, le ministre des Finances a choisi d'actionner le levier de la fiscalité.
En effet, les jeunes Portugais gagnant moins de 28 000 euros par an pourront profiter d'une exonération fiscale partielle et progressive. Elle sera plus notable au début, devenant moins intéressante avec le temps.
De fait, jusqu'à 35 ans, les contribuables ne paieront pas du tout d'impôt durant la première année de leur activité professionnelle. Durant les quatre années suivantes, ils s'acquitteront d'un quart de l'impôt.
Une proportion qui monte à la moitié entre la cinquième et la neuvième année, et aux trois quarts la dixième et dernière année. Le gouvernement pense que cet allègement fiscal est de nature à retenir les jeunes Portugais dans leur pays.
Cet avantage fiscal, réservé aux jeunes, existait déjà, mais il ne durait que cinq ans. Le ministre des Finances a donc décidé d'en doubler la durée, pour le rendre encore plus attractif.
Cette mesure pourrait s'appliquer à plus de 400 000 jeunes et coûter 500 millions d'euros à l'État. Il s'agit d'ailleurs d'un compromis, cet allègement fiscal ayant été adopté au terme d'âpres négociations entre le gouvernement et une partie de l'opposition.
En effet, celle-ci a revu la copie du ministre, qui, dans un premier temps, voulait faire profiter d'une exonération fiscale de 85 % tous les Portugais de moins de 35 ans gagnant jusqu'à 81 199 euros. L'opposition a donc insisté pour en réserver le bénéfice aux jeunes moins fortunés et pour introduire une progressivité dans le calcul de cette exemption fiscale.
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Tue, 05 Nov 2024 - 2min - 1378 - Y a-t-il davantage d’arrêts maladie dans le secteur public ?
Les arrêts maladie sont en augmentation. En 2022, dernière année pour laquelle on dispose de chiffres, 42 % des salariés se sont vu prescrire un arrêt maladie, contre 38 % l'année précédente. Toujours en 2022, l'Assurance maladie a déboursé 15 milliards d'euros pour ces arrêts maladie.
Cette progression des arrêts maladie conduit d'ailleurs le gouvernement à envisager une augmentation des jours de carence dans le secteur public. Ils passeraient de un à trois, comme dans le privé, ce qui permettrait de limiter les dépenses de la Sécurité sociale.
Les agents du secteur public plus souvent absents
On peut se demander si ce sont les fonctionnaires ou les salariés du privé qui sont le plus souvent absents. Il semble que les agents du secteur public prennent davantage d'arrêts maladie.
En 2022, si l'on en croit les chiffres de l'Inspection des finances, les fonctionnaires se sont absentés 14,5 jours dans l'année, contre seulement 11,7 jours pour les salariés du secteur privé.
Par ailleurs, ces chiffres moyens recouvrent certaines disparités. Ainsi, toujours en 2022, les agents de la fonction publique hospitalière se sont arrêtés 18 jours par an, contre 17 jours pour ceux des collectivités territoriales.
On constate d'ailleurs une forte envolée des arrêts maladie dans les hôpitaux. De fait, en 2022, les jours d'absence y ont augmenté de 74 % par rapport à 2019. La progression est de 53 %, sur la même période, pour les agents des collectivités territoriales.
Alors que de nombreux parents se plaignent de l'absentéisme supposé des enseignants, les chiffres montrent qu'ils sont plus présents que d'autres. En 2022, ils ne s'absentaient que 5,5 jours par an, même si le chiffre a bondi à 11,7 jours en 2022, rejoignant ainsi les salariés du privé.
Les absences plus nombreuses constatées dans le secteur public pourraient s'expliquer en partie par un âge moyen plus élevé. En effet, les agents du public ont 44 ans en moyenne, contre 41 ans dans le secteur privé. On peut donc penser que les premiers sont plus susceptibles de tomber malades que les seconds.
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Mon, 04 Nov 2024 - 1min - 1377 - Quelles sont les exceptions à la trêve hivernale ?
La trêve hivernale, mise en place en 1954, suite au célèbre appel de l'abbé Pierre, va en principe du 1er novembre au 31 mars inclus de l'année suivante. Une expulsion ne peut pas avoir lieu durant cette période. Ce qui ne signifie pas qu'elle est annulée, mais seulement reportée à la fin de la trêve hivernale.
Il existe cependant des exceptions à cette règle. Certaines tiennent à la personne concernée. Ainsi, la justice peut décider, même durant cette période, l'expulsion d'un conjoint qui, en vertu du prononcé d'une ordonnance de non-conciliation, n'est pas autorisé à rester dans le domicile conjugal. La même règle s'applique à un conjoint violent, dont le juge aura ordonné l'expulsion.
De même, un squatteur peut être expulsé pendant la trêve hivernale. Cette expulsion vient sanctionner son intrusion illégale dans les lieux. Enfin, un locataire dont le relogement est assuré peut être expulsé durant cette période, pour peu que le nouveau logement réponde à ses besoins. Là encore, cependant, une décision de justice est nécessaire.
...Ou au type de logement
Certaines exceptions concernent plutôt le type de logement. Ainsi, une personne voulant demeurer dans un immeuble menacé de péril peut être expulsée, et ce même durant la trêve hivernale. En effet, les autorités ne peuvent la laisser sciemment courir un danger.
C'est le seul cas où, compte tenu de l'urgence de la situation, une expulsion peut avoir lieu sans que la justice intervienne. Une solution de relogement, ou d'hébergement, doit cependant être prévue.
Par ailleurs, l'occupant d'un logement étudiant peut en être expulsé, même durant cette période, s'il cesse de remplir les conditions lui donnant droit à ce logement. Ce sera le cas, par exemple, s'il perd son statut d'étudiant. Cependant, l'expulsion ne peut avoir lieu que si le tribunal administratif en a décidé ainsi.
La suspension des expulsions, durant la trêve hivernale, n'est pas la seule mesure destinée à protéger des locataires en difficulté. En effet, les coupures d'électricité et de gaz sont également interdites durant cette période, même si les fournisseurs d'énergie peuvent réduire la puissance de distribution.
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Fri, 01 Nov 2024 - 2min - 1376 - La Grèce reste-t-elle une forte destination touristique ?
La Grèce est, par tradition, l'une des destinations les plus prisées des touristes. En 2024, le pays continue de séduire de très nombreux visiteurs. En août, il a attiré, par rapport à l'été précédent, 6,6 % de touristes supplémentaires. Le chiffre passe même à près de 10 % sur la période allant de janvier à août 2024.
Cette affluence est d'ailleurs telle que, pour la réduire, le gouvernement a prévu d'augmenter fortement le prix d'entrée de certains sites. Le billet pour l'Acropole devrait ainsi passer de 10 euros, au début 2024, à 30 euros en 2025. Une mesure destinée à réduire la pression du surtourisme.
....Insuffisant pour assurer la prospérité du secteur
Même si la Grèce reste une destination très appréciée, le bilan touristique est pourtant mitigé. En effet, si les touristes demeurent très nombreux, les revenus du secteur tendent à baisser.
En août 2024, le tourisme a rapporté 1,8 % de moins qu'à la même période de l'année précédente. Sur les 8 premiers mois de l'année 2024, les revenus du secteur ont même fléchi de 3,2 % par rapport à 2023.
De fait, les touristes séjournent moins longtemps dans le pays et y dépensent moins d'argent. C'est notamment le cas des visiteurs venant du Nord de l'Europe, qui représentent la majorité des touristes.
Les étés caniculaires et les feux de forêt que la Grèce a connus au cours des deux étés précédents les découragent sans doute de prolonger leur séjour sur place ou même de passer leurs vacances en Grèce.
D'autres observateurs incriminent la médiocrité de certaines infrastructures, comme les aéroports ou la gestion des déchets. Ils constatent également que, si le secteur touristique progresse toujours, sa croissance est moins forte que dans d'autres pays méditerranéens et balkaniques.
Pour donner un nouvel élan au secteur, ils préconisent une diversification de l'offre touristique. Ils conseillent notamment de développer l'attractivité de sites éloignés des côtes et de favoriser les séjours hors saison. Ce qui permettrait de trouver des alternatives à l'habituel label "soleil et mer" qui a fait, jusque ici, la réputation de la Grèce.
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Thu, 31 Oct 2024 - 2min - 1375 - Quelle est la réforme fiscale pour les loueurs sur Airbnb ?
Dans certains pays, des villes toujours plus nombreuses s'en prennent à la location saisonnière, qui passe souvent par des plateformes comme Airbnb. Elle est notamment accusée de faire augmenter le prix des loyers et de raréfier l'offre de logements loués sur le long terme.
Cette pratique chasserait les habitants du centre-ville et accentuerait la crise du logement. Le gouvernement comme les députés annoncent donc leur intention de remédier à ces inconvénients.
De nouvelles mesures sont proposées, tant dans le projet de loi de finances pour 2025 que dans les propositions de la commission des finances de l'Assemblée Nationale.
La possible suppression d'un avantage fiscal
La première disposition concerne les Loueurs en meublé non professionnels (LMNP). Ils disposaient jusque là d'un avantage fiscal. En effet, la perte de valeur de leur bien n'était pas intégrée dans la plus-value qu'ils pouvaient réaliser en cas de vente du logement. Ce qui leur permettait de payer moins d'impôts.
Le projet de loi de finances propose de supprimer cet avantage fiscal. À l'Assemblée, où l'examen du projet de loi a commencé le 21 octobre, certains députés proposent d'appliquer cette mesure à la seule location saisonnière.
D'après eux, en effet, une telle mesure, appliquée à tous les loueurs de meublés, tendrait à décourager les investisseurs, peu désireux de payer davantage d'impôts. Par ailleurs, elle pénaliserait certains locataires, comme les étudiants, qui ont souvent recours à la location meublée.
Une augmentation de la TVA ?
Si l'amendement proposé par la commission des finances de l'Assemblée était adopté, les loueurs de meublés touristiques, du type Airbnb, devraient également facturer la TVA à leurs clients, comme le font déjà les hôtels.
Actuellement, les seuls loueurs de meublés devant facturer cette taxe sont ceux proposant trois des prestations suivantes : le petit-déjeuner, la fourniture de linge, la réception de la clientèle ou l'entretien régulier du logement.
Les meublés répondant à ces critères sont très rares. Si elle était adoptée, cette mesure tendrait donc à renchérir le prix des locations saisonnières. Pour les auteurs de l'amendement, elle établirait une concurrence plus loyale entre les logements Airbnb et les hôtels.
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Wed, 30 Oct 2024 - 2min - 1374 - Pourquoi l’Etat devient-il actionnaire du Doliprane ?
Au fil des années, le Doliprane est devenu le médicament le plus utilisé par les Français. Depuis 60 ans, ce remède à base de paracétamol soulage douleurs et fièvre. Il fait donc un peu partie du patrimoine national.
Or, le laboratoire qui le fabrique, Sanofi, a annoncé son intention de le céder à un fonds d'investissement américain. Plus précisément, il compte lui vendre 50 % d'Opella, la filiale qui produit le Doliprane.
On se doute qu'une telle annonce a suscité une certaine émotion en France. Le gouvernement se devait de réagir à la perte annoncée de ce fleuron de l'industrie pharmaceutique française.
L'État entre au capital d'Opella
Pour couper court à d'éventuelles polémiques, Antoine Armand, le nouveau ministre de l'Économie, s'est empressé d'annoncer la participation de l'État au capital d'Opella. Il devient donc un actionnaire de cette filiale de Sanofi, en s'emparant d'environ 2 % du capital.
Si, en tant qu'actionnaire minoritaire, il ne sera pas à même de décider de la stratégie du groupe, il pourra du moins en orienter les décisions. C'est du moins ce qu'il espère. Cette prise de participation se fera par le biais de la banque publique d'investissement Bpifrance.
Les pouvoirs publics ne donnent pas de précisions sur le coût de cette opération. Elle leur paraît de toute façon nécessaire, à la fois pour préserver l'emploi dans ce secteur et pour assurer la continuité de l'approvisionnement.
Le gouvernement aurait également posé des conditions, qui auraient été acceptées, concernant l'emploi et l'investissement. Il aurait aussi reçu l'assurance, de la part de Sanofi, que la production du médicament se ferait toujours en France.
Le ministre espère ainsi rassurer les syndicats et les salariés du site de Lisieux, qui emploie 250 personnes. Le message s'adresse aussi à tous ceux qui voient cette vente comme le signe supplémentaire d'une certaine perte de "souveraineté sanitaire".
Nombre d'observateurs et d'acteurs de la vie économique se montrent cependant sceptiques sur la capacité de l'État, avec une participation aussi faible au capital, à vraiment influer sur la politique de la filiale de Sanofi.
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Mon, 28 Oct 2024 - 2min - 1373 - Pourquoi mieux vaut-il changer son permis de conduire au plus vite ?
Le permis de conduire au format "papier rose", actuellement détenu par près de 30 millions de Français, va définitivement disparaître en 2033. Pour éviter l'engorgement des services administratifs, comme celui observé après la période Covid où les délais d'attente atteignaient parfois six mois, il est conseillé d'anticiper son remplacement.
Le nouveau format, de la taille d'une carte bancaire, présente plusieurs avantages. Plus pratique à transporter, il offre également une meilleure sécurité grâce à des éléments uniquement visibles aux ultraviolets, ce qui complique sa falsification. Cette version plastifiée est aussi plus résistante que l'ancien format papier, qui avait tendance à se dégrader avec le temps et l'humidité, risquant d'être refusé par les forces de l'ordre ou les loueurs de véhicules.
Le remplacement s'effectue exclusivement en ligne et gratuitement, sans nécessité de timbre fiscal. Pour les personnes peu à l'aise avec internet, une assistance est proposée dans les points France services. Contrairement à l'ancien permis rose qui était valable à vie, le nouveau format devra être renouvelé tous les quinze ans, sans frais ni examen, permettant ainsi une mise à jour régulière des informations personnelles comme la photo et l'adresse.
A propos de conduite, et donc de radars malheureusement, saviez-vous qu’un tiers des amendes sert à rembourser la dette française
Les amendes routières représentent une source de revenus de plus en plus importante pour l'État français. L'année 2023 a marqué un record historique avec des recettes totales de 2,076 milliards d'euros, dépassant largement le précédent record de 2017 qui s'élevait à 1,978 milliard d'euros, et les 1,874 milliard d'euros perçus en 2022.
Les radars automatiques ont généré à eux seuls 965 millions d'euros, soit 46,5% de ces recettes. La répartition de ces sommes suit des règles précises : une partie finance l'entretien et le déploiement des radars, une autre est allouée à la sécurité routière, et les collectivités territoriales en reçoivent également une part.
Cependant, l'État prélève une portion croissante de ces recettes pour contribuer au désendettement du pays. En 2023, ce prélèvement a atteint 690 millions d'euros, contre 614 millions en 2022, alors qu'il oscillait entre 400 et 500 millions d'euros les six années précédentes. Désormais, environ un tiers des recettes des amendes routières est directement utilisé pour réduire la dette nationale, montrant une tendance claire de l'État à puiser davantage dans cette source de revenus.
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Mon, 28 Oct 2024 - 2min - 1372 - Qu’est-ce que le “vol à la récolte” ?
Chaque semaine, ou presque, de nouvelles techniques de vol ou d'escroquerie sont révélées par les médias. L'une des plus récentes nous vient d'Espagne. Ce "vol à la récolte", comme on l'a baptisée, est notamment répandue en Catalogne.
Elle ne consiste pas à voler des épis de blé dans les champs, mais à dérober leurs effets personnels aux automobilistes. Les escrocs ciblent les consommateurs qui sortent d'un supermarché en poussant devant eux un caddie plein de victuailles.
Ils les suivent sur le parking jusqu'à leur voiture. Là, ils attendent, avant de l'aborder, que la personne commence à ranger ses courses dans son coffre. Ils s'approchent alors de la voiture et prétendent qu'elle a laissé tomber ses clefs, son téléphone portable ou son portefeuille. L'un des aigrefins prétend l'aider et retient son attention.
Le temps qu'elle vérifie l'absence de ces objets, un autre malfrat a déjà ouvert la porte avant du véhicule, qu'il sait ouverte, et prend tout ce qu'il trouve sur les sièges et dans la boîte à gants. Quand le consommateur se rend compte de ce qui se passe, les escrocs sont déjà partis.
Les immenses parkings des plus grands supermarchés, comme celui de La Jonquera, non loin de la frontière française, servent souvent de cadres à ce nouveau type d'arnaque.
Il est très possible, sinon même probable, qu'une telle escroquerie finisse par se répandre en France. De fait, les deux pays sont frontaliers. Certains Français, en vacances ou habitant près de la frontière, ont déjà été victimes du "vol à la récolte".
Les brigades mobiles de la police catalane n'ont pas manqué d'avertir les clients de l'existence de cette escroquerie. Ils l'ont notamment fait au moyen d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans ce domaine, en effet, l'information des consommateurs est la meilleure parade.
Une fois mis au courant, les clients n'ont plus qu'à redoubler de vigilance. Si quelqu'un qu'ils ne connaissent pas s'approche d'eux pendant qu'ils déchargent leurs courses, ils doivent rester sur leurs gardes et ne pas se laisser distraire.
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Fri, 25 Oct 2024 - 1min - 1371 - Qui détient la dette française ?
La dette de la France atteint un montant préoccupant. En 2024, elle devrait encore augmenter de plus de 52 milliards, pour s'établir à près de 3 160 milliards d'euros, soit une augmentation de plus de 58 milliards d'euros par rapport à l'année précédente.
Cette somme représente plus de 110 % du PIB. Par ailleurs, la France devant emprunter davantage en 2024, 285 milliards d'euros, contre 270 milliards en 2023, le remboursement de la dette publique pourrait devenir, d'ici 2027, le premier poste de dépenses dans le budget de l'État.
La prépondérance des prêteurs étrangers
Il est légitime de se demander qui détient cette dette. Contrairement à d'autres pays, où les obligations et les bons du Trésor émis par l'État sont surtout entre les mains de nationaux, plus de la moitié de ces titres, en France, sont détenus par des investisseurs étrangers. Parmi ces créanciers, on peut citer des fonds de pension et des banques, dont la Banque centrale européenne (BCE), qui détient près d'un quart de la dette française.
D'après les chiffres de la Banque de France, ces derniers en possèderaient plus de 51 % . Il faut noter que plus des deux tiers de ces prêteurs sont des Européens.
Le chiffre peut sembler élevé, surtout si on le compare à la situation du début des années 2000, où seulement 28,7 % des obligations émises étaient aux mains d'investisseurs étrangers. Mais il est en net recul par rapport au début des années 2010, où les prêteurs étrangers ont détenu jusqu'à 70 % de la dette française.
Dans ce domaine, la France occupe une situation moyenne parmi les pays de l'OCDE. Elle se place en effet à la 5e place en termes de détention de la dette par des non-résidents. Elle est largement derrière la Finlande, dont 60 % de la dette est détenue par des prêteurs étrangers, mais se situe au même niveau, ou à peu près, que l'Allemagne, l'Irlande ou le Danemark.
Malgré ces chiffres alarmants, les obligations françaises trouvent encore preneurs, ce qui prouve que les investisseurs étrangers ont toujours confiance dans l'économie de notre pays.
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Thu, 24 Oct 2024 - 2min - 1370 - A partir de quel montant paie-t-on l’impot sur le revenu en France ?
Les sommes dues au titre de l'impôt sur le revenu pèsent lourd dans le budget de certains contribuables. En revanche, d'autres n'ont rien à payer au fisc. Mais à partir de quel montant sont-ils déclarés non imposables ?
Il est calculé en fonction du barème. Cet élément de calcul est progressif. Il se compose de tranches de revenus, dont chacune correspond à un taux d'imposition. Ainsi, les contribuables rattachés à la tranche 1 ne paient pas d'impôt, alors que ceux relevant de la tranche 5 sont imposés à hauteur de 45 % de leur revenu.
Le montant à payer ne dépend pas seulement des revenus, mais aussi de la situation personnelle et de la composition du foyer.
Les seuils à ne pas dépasser
Le barème progressif de l'impôt sur le revenu est déterminé par le projet de loi de finances initiale (LFI), transmis au Parlement par le gouvernement. De fait, ce barème est modifié chaque année, pour tenir compte de l'évolution des prix.
Compte tenu des prévisions d'inflation, le barème pour 2025 doit être revalorisé de 2 %. Ainsi, le seuil de revenus à ne pas dépasser, dans la première tranche du barème, qui concerne les personnes non imposables, passe à 11 520 euros, contre 11 294 euros en 2024.
Rappelons que les revenus pris en compte, pour déterminer le montant de l'impôt pour 2025, sont ceux de 2024.
Mais ce seuil de 11 520 euros peut être trompeur. En effet, d'après la loi de finances de 2024, une personne seule et sans enfants est exonérée d'impôt jusqu'à hauteur de 16 762 euros de revenus nets annuels. Une somme obtenue après avoir retranché un abattement de 10 % pour frais professionnels.
Autrement dit, une personne seule, et sans enfants, déclarant jusqu'à 18 624 euros en 2023 n'avait aucun impôt à payer. Si l'on tient compte de la revalorisation de 2 %, ce même contribuable sera exempté d'impôt, en 2025, s'il n'a pas déclare plus de 18 996 euros en 2024.
Enfin, une personne devant moins de 61 euros d'impôt ne devra rien au fisc non plus.
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Wed, 23 Oct 2024 - 2min - 1369 - Qu’est-ce que la batterie THAAD antimissiles ?
Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l'État hébreu doit se défendre contre des menaces venues du Hezbollah libanais et de l'Iran. Jugé pourtant très efficace, le système de défense antiaérienne d'Israël, baptisé le "dôme de fer", a pourtant montré quelques défaillances.
En effet, les missiles lancés par l'Iran, le 1er octobre dernier, et les roquettes récemment tirées par le Hezbollah, ont été moins facilement arrêtées. Cette dernière attaque aurait même fait des victimes dans la population israélienne.
Une aide américaine bienvenue
Cette moindre efficacité du dôme de fer a incité les Américains à renforcer le système de défense israélien. En effet, les États-Unis ont décidé d'installer en Israël une batterie de défense anti-missiles baptisée THAAD.
Cette décision montre à quel point l'alliance traditionnelle entre les deux pays est plus solide que jamais. Ce système de défense antiaérienne, qui sera manœuvré par des militaires américains, se compose de 6 à 9 lanceurs, pouvant propulser entre 48 et 72 missiles d'interception. Le dispositif est capable d'intercepter des missiles dont la portée est de moins de 1 000 kilomètres.
Mais il peut aussi arrêter les missiles pouvant atteindre un objectif situé entre 3 000 et 5 000 kilomètres. Or, l'Iran utilise précisément de tels missiles, de portée intermédiaire. Ce bouclier semble donc bien adapté au type de menace contre laquelle Israël devra sans doute se garder dans un proche avenir. D'autant que cette batterie est également capable de connaître la vitesse des missiles lancés, ce qui lui permet d'ajuster la riposte.
Le système THAAD sera d'autant plus efficace qu'il est conçu pour détruire des missiles volant à haute altitude. Les ogives tirées par la batterie grimpent jusqu'à 150 kilomètres, ce qui leur permet d'anéantir les missiles évoluant dans la haute atmosphère. Une aubaine pour Israël, car le dôme de fer intercepte surtout les missiles évoluant à faible altitude.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel dispositif est déployé sur le sol israélien. Mais cette nouvelle batterie viendra compléter, de manière plus efficace, un système de défense qui a montré certaines lacunes.
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Tue, 22 Oct 2024 - 2min - 1368 - Peut-on taxer les propriétaires de chiens ?
Oui, et l’Allemagne le fait ! Dans ce pays, les propriétaires de sont soumis à une taxe spécifique appelée Hundesteuer. Cette taxe existe depuis le début du XXe siècle et vise à réguler la population canine tout en contribuant aux finances publiques pour gérer les infrastructures liées aux animaux, comme les parcs pour chiens ou les services de nettoyage. Voici un article détaillant cette taxe.
La Taxe Canine en Allemagne : Une Tradition Fiscalisée
En Allemagne, être propriétaire d’un chien ne se limite pas à fournir nourriture, soins et affection. Les propriétaires de chiens sont également soumis à une taxe annuelle appelée Hundesteuer (taxe canine). Cette taxe, en vigueur depuis 1910, varie selon les villes et les Länder (États fédéraux) et a pour but de limiter le nombre de chiens, ainsi que de financer les services publics destinés à la gestion des animaux domestiques.
Montant de la taxe
Le montant de la Hundesteuer dépend de plusieurs facteurs, notamment la municipalité et le nombre de chiens possédés. Par exemple, à Berlin, un propriétaire doit payer environ 120 euros par an pour un chien. Si la personne possède un deuxième chien, cette somme peut monter à 180 euros par an. Les chiffres peuvent être encore plus élevés dans certaines grandes villes. À Munich, la taxe pour un chien est de 100 euros par an, tandis que pour un deuxième chien, elle passe à 200 euros. La ville de Hambourg, quant à elle, impose une taxe de 90 euros pour un premier chien et 150 euros pour chaque chien supplémentaire.
Exemptions et réductions
Certaines catégories de chiens sont exemptées ou bénéficient de réductions. Par exemple, les chiens d'assistance, tels que les chiens-guides pour les personnes aveugles, ainsi que les chiens utilisés par les forces de l'ordre, ne sont pas soumis à cette taxe. De plus, dans certaines régions, des réductions sont accordées pour les chiens adoptés dans les refuges afin d’encourager les adoptions et de réduire le nombre d'animaux abandonnés.
Objectifs et critiques
L’objectif principal de la Hundesteuer est de contrôler la population canine en incitant les citoyens à bien réfléchir avant de prendre la responsabilité de posséder un animal. Les revenus générés par cette taxe sont utilisés pour financer des infrastructures spécifiques, comme des parcs pour chiens, des sacs de déjection canine mis à disposition dans les rues, et les services de nettoyage.
Toutefois, cette taxe est également critiquée. De nombreux propriétaires estiment qu’elle constitue une charge financière disproportionnée, surtout pour les personnes à revenu modeste. Certains considèrent également qu’elle n’a qu’un impact limité sur la gestion de la population canine, étant donné que des chiens non déclarés échappent à cette taxe.
En conclusion
La taxe canine en Allemagne est un exemple unique de régulation par la fiscalité dans un pays où les chiens occupent une place importante dans la vie quotidienne. Bien que critiquée par certains, elle permet aux municipalités de mieux gérer la cohabitation entre humains et animaux dans les espaces publics, tout en générant des revenus pour améliorer les infrastructures. Les propriétaires de chiens doivent donc non seulement se préparer aux responsabilités habituelles d’un animal de compagnie, mais également prévoir cette dépense supplémentaire dans leur budget annuel.
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Mon, 21 Oct 2024 - 2min - 1367 - Pourquoi les billets de train pour Noël sont-ils si chers ?
Il est possible, depuis le 2 octobre, de réserver son billet de train pour Noël. Dans l'ensemble, les voyageurs doivent s'attendre à le payer plus cher. Surtout s'ils s'y prennent au dernier moment.
En effet, selon les principes du "yield management (ou "tarifs dynamiques" en français), les prix augmentent avec la demande. Plus les trains se remplissent, plus vous payez cher. Pour profiter d'un tarif avantageux, il vaut donc mieux acheter son billet à l'avance, alors que les trains sont encore à moitié vides.
Il s'agit d'une application classique de la loi de l'offre et de la demande, que la SNCF préfère voir comme une manière d'"optimiser le remplissage des trains".
Une augmentation des tarifs en 2024
Si prendre le train pour Noël coûtera plus cher en 2024 que l'année précédente, c'est encore pour une autre raison. De fait, le prix des billets TGV a augmenté de 2,6 % au début de l'année.
Pour la SNCF, il s'agissait de s'aligner sur la hausse des prix liée à l'inflation. Mais cette hausse succédant à une augmentation de 5 % en 2023, les usagers commencent à trouver la note un peu lourde.
D'autant que, si l'on en croit l'Autorité de régulation des transports, les tarifs des TGV auraient plutôt progressé de 7 % depuis le début de l'année. Quant aux passagers souhaitant se reporter sur les trains moins chers, ils ne sont pas mieux lotis. D'après le même organisme, en effet, le prix des Ouigo aurait augmenté, en moyenne, de 10 % pendant la même période.
Par ailleurs, les passagers ont parfois du mal à comprendre des grilles tarifaires assez confuses. Depuis longtemps, des associations critiquent un certain manque de transparence à cet égard.
Quoi qu'il en soit, la SNCF exclut de nouvelles augmentations d'ici à la fin de l'année. De quoi mettre un peu de baume au cœur de passagers, qui, malgré tout, restent fidèles, dans leur ensemble, à ce mode de transport. En effet, quelque 122 millions de personnes ont pris le train en 2023.
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Thu, 17 Oct 2024 - 1min - 1366 - Comment le système heures creuses/heures pleines va-t-il évoluer ?
Les Français connaissent bien ce dispositif, qui module le prix de l'électricité en fonction du moment où elle est consommée. Ainsi préfèrent-ils faire tourner la machine à laver durant les heures creuses, qui vont en principe de 20 h à 8 h du matin et de midi à 17 heures. La note sera moins élevée que pour une utilisation pendant les heures pleines.
En moyenne, le tarif en heures creuses est inférieur de 25 % à ce qu'il est en heures pleines. Les consommateurs y ont d'autant plus recours que le prix de l'énergie n'a cessé d'augmenter ces dernières années.
Cependant, les habitudes de nos compatriotes vont changer. En effet, ce système bien rodé devrait être modifié en 2025.
...Modifié en 2025
Le principal changement, par rapport au dispositif actuel, c'est que les horaires des heures creuses ne seront pas uniformes toute l'année. Ils dépendront désormais des saisons et ne seront pas les mêmes en été et en hiver.
D'après ses concepteurs, ce nouveau système tient mieux compte de la variation de consommation tout au long de l'année. Il se base aussi sur les modalités actuelles de production de l'électricité.
Ainsi, durant la saison froide, les heures creuses seraient toujours situées durant la nuit. Ce qui éviterait une surconsommation électrique pendant la journée.
La saison estivale, en revanche, devrait voir une modification des horaires réservés aux heures creuses. De fait, des panneaux solaires de plus en plus nombreux produisent plus d'électricité qu'en hiver. Il paraît donc judicieux de prévoir des heures creuses durant les après-midis d'été, à un moment où, en plus, la consommation d'électricité est faible.
Cette nouvelle grille horaire semble en effet mieux adaptée à l'évolution des modes de production de l'électricité. À l'époque où le dispositif a été mis en place, dans les années 1960, l'électricité d'origine nucléaire, qui était la plus fréquente, était davantage produite durant la nuit.
Aujourd'hui, elle s'adapte plus facilement à la demande. Une telle évolution, jointe à la montée en régime de l'énergie solaire, explique en partie la nouvelle répartition des horaires affectés aux heures creuses.
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Wed, 16 Oct 2024 - 1min - 1365 - Pourquoi vous ne pourrez plus voler sur Ryanair sans téléphone ?
La digitalisation de la société continue à progresser à grands pas. Le secteur aérien n'est pas le dernier à être touché par ce phénomène. La compagnie low cost Ryanair vient ainsi d'annoncer la fin programmée des cartes d'embarquement papier.
À compter du 1er mai 2025, les formalités d'enregistrement devront se faire par le biais de l'application. Au lieu du traditionnel billet papier, les passagers auront à présenter leur téléphone, sur lequel figurera la carte d'embarquement.
Les voyageurs rétifs à l'informatique ou ne disposant pas d'un téléphone portable devront chercher une autre compagnie aérienne.
Réduire les coûts
Cette évolution vers des services toujours plus numérisés était déjà perceptible. Ainsi, les passagers préférant s'enregistrer sur place devaient payer un surcoût de 55 euros.
Par ailleurs, la compagnie espère que des voyageurs toujours plus nombreux utiliseront l'application. Selon les prévisions, la proportion d'utilisateurs devrait passer de 60 à 80 % d'ici à la fin de l'année. Si elles se réalisent, il devrait être plus facile de passer au tout numérique.
L'objectif affiché du patron de Ryanair, l'homme d'affaires irlandais Michael O'Leary, est de réduire les coûts. En effet, la généralisation des billets numériques entraînera la disparition des comptoirs d'enregistrement et donc la suppression de nombreux emplois.
Le PDG de la compagnie irlandaise a d'ailleurs d'autres arguments à mettre en avant. Il rappelle ainsi que, grâce à cette diminution des dépenses d'exploitation de la compagnie, Ryanair continuera de proposer des billets bon marché à ses clients.
Michael O'Leary insiste également sur le bon fonctionnement de l'application, qui fournit aux passagers toutes les indications nécessaires. Il répond aussi, par avance, à ceux qui ne manqueront pas d'évoquer une possible panne de téléphone.
Les voyageurs à qui il arriverait une pareille mésaventure n'ont pas à s'inquiéter. D'après le patron de Ryanair, il suffira qu'ils présentent leur passeport, et que leur nom figure sur la liste des passagers, pour qu'ils puissent embarquer à bord de l'avion.
Il n'est pas sûr que cette nouvelle politique d'enregistrement convienne aux personnes âgées et à toutes celles qui se sentent peu à l'aise dans le maniement des outils numériques.
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Tue, 15 Oct 2024 - 2min - 1364 - Le niveau de vie des retraités est-il vraiment supérieur à la moyenne ?
Alors que le gouvernement a décidé le report de la revalorisation des pensions au 1er juillet 2025, la question du niveau de vie des retraités est toujours d'actualité.
Selon une étude réalisée par un cabinet de conseil économique, qui s'appuie sur les chiffres de L'Insee et du Conseil d'orientation des retraites, il serait plus élevé, en moyenne, que celui des actifs.
À condition, cependant, d'inclure dans les ressources des retraités les revenus du patrimoine. De ce point de vue, les seniors propriétaires sont avantagés, car ils sont plus de 60 % à avoir remboursé leur emprunt immobilier, contre 17 % chez les moins de 50 ans.
Si l'on ne tient pas compte des revenus du patrimoine, les retraités avaient, en 2021, un revenu moyen de 2 188 euros, contre 2 489 euros pour les actifs. Si l'on prend en considération ce patrimoine, et notamment les loyers que les propriétaires seniors n'ont plus à payer, les retraités auraient un niveau de vie correspondant à 107,8 % de celui de l'ensemble des ménages, le chiffre étant de 106 % pour les actifs.
Une étude fondée sur des chiffres anciens
Il faut cependant relativiser les conclusions données par cette étude. En effet, elle repose sur des chiffres de 2019, ce que ses auteurs ne contestent pas. Or, depuis cette date, la situation des retraités a changé.
En effet, leur niveau de vie n'a cessé de progresser entre 1970 et le milieu des années 1990, pour devenir équivalent de celui de l'ensemble de la population. Puis, à partir de 2017, et surtout de 2019, le niveau de vie des retraités a commencé à baisser, même en tenant compte des loyers "imputés", autrement dit ceux qu'ils auraient à payer s'ils étaient locataires.
Cette évolution s'explique notamment par la baisse du chômage et la prise de mesures en faveur des actifs, comme l'instauration de la prime d'activité par exemple.
D'après le Conseil d'orientation des retraites, cette érosion du niveau de vie des retraités devrait se poursuivre dans les décennies à venir.
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Mon, 14 Oct 2024 - 1min - 1363 - Comment sont imposés les revenus des bitcoins ?
Les cryptomonnaies, dont les bitcoins sont les plus connues, ont le vent en poupe. Les investisseurs désireux de diversifier leurs placements apprécient les rendements relativement élevés qu'elles sont susceptibles d'atteindre. Et ce d'autant qu'il existe aujourd'hui des cryptomonnaies aux cours moins volatils, appelés justement des "stablecoins".
Mais les possesseurs de ces monnaies virtuelles s'interrogent parfois sur leur fiscalité. Celle-ci ne s'applique qu'aux plus-values réalisées lors de la cession de ces "cryptoactifs", comme on les appelle parfois.
...Pour les particuliers
Un particulier n'est redevable de l'impôt que si la cession de ses cryptomonnaies lui a permis de réaliser, dans l'année, des plus-values supérieures à 305 euros. Ces plus-values se calculent en soustrayant du prix total d'acquisition le prix de cession. Une plus-value n'est imposable que si son prix de vente est converti en une devise "matérielle", comme l'euro par exemple.
La fiscalité s'applique sur ces plus-values au-delà de la somme de 305 euros, quelle que soit la fréquence des transactions opérées. Le contribuable a alors le choix entre deux solutions.
Il peut d'abord souhaiter que ses gains soient soumis à l'impôt sur le revenu. Mais il peut lui préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui se compose de l'impôt au barème de 12,8 % et des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 %
Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraît le mieux servir ses intérêts. Ainsi, une personne non imposée ne paiera, en choisissant le PFU, que les prélèvements sociaux.
Par ailleurs, certains particuliers exercent une activité de "minage". Leur rôle est de sécuriser le réseau qui permet le fonctionnement des cryptomonnaies et de valider les transactions.
En contrepartie de ce travail, le "mineur" reçoit des cryptomonnaies. Les gains qu'il tire de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC).
...Et pour les entreprises
Les cryptomonnaies font partie du portefeuille de placements de certaines entreprises. Une fiscalité s'applique également aux gains générés par la vente de ces actifs.
Jusqu'au 31 décembre 2022, ces plus-values étaient imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Depuis le 1er janvier 2023, elles relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC).
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Thu, 10 Oct 2024 - 2min - 1362 - Paylib disparaît au profit de Wero
Les moyens de paiement ne cessent de se diversifier et d'aller vers plus de simplicité pour les usagers. C'était le cas de "Paylib", un mode de paiement conçu par des banques.
Il permettait de payer sans contact, grâce au smartphone, dans les magasins équipés du terminal de paiement adéquat. Aucun montant maximum n'était fixé, contrairement à ce qui se passe pour la carte bancaire. Grâce à ce dispositif, il était également possible de faire des achats en ligne sans avoir à indiquer les coordonnées de sa carte bancaire.
Enfin, Paylib était une solution de transfert d'argent très simple, qui ne nécessitait qu'un coup de téléphone. Mais ces possibilités sont à mettre au passé, car cet outil très commode va peu à peu cesser d'exister.
Paylib remplacé par Wero
Pourtant, les 35 millions d'utilisateurs de Paylib n'ont pas à s'inquiéter. En effet, ce moyen de paiement est remplacé par un autre, qui reprend l'une de ses principales fonctionnalités.
Mis en place par une quinzaine de banques européennes, réunies au sein de l'"European payments initiative" (EPI), ce nouveau mode de paiement, lancé le dernier jour de septembre 2024, s'appelle Wero.
Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer de l'argent à ses proches en composant un numéro de téléphone. À condition, bien sûr, que la banque soit équipée pour pouvoir vous rendre ce service.
On le voit, les habitués de Paylib ne seront guère dépaysés. Et ce d'autant plus que Wero prendra la suite sans aucune interruption de service. Pour l'instant, le nouveau mode de paiement ne sera utilisé que pour assurer les transferts d'argent.
Mais son champ d'action devrait s'étendre dans les deux années à venir. Ainsi, il sera possible, dans un avenir proche, de faire ses achats, en magasin et sur Internet, avec ce mode de paiement. À terme, Wero devrait, comme le fait déjà Paylib, remplacer la carte bancaire dans la plupart de ses utilisations.
Mais il ne relaiera pas son concurrent dans l'immédiat. En effet, le dispositif s'appliquera peu à peu, le temps que les banques partenaires s'adaptent à ce nouveau mode de paiement.
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Wed, 09 Oct 2024 - 1min - 1361 - Les places de concert doivent-elles être soumises à la tarification dynamique ?
Le public des concerts sera-t-il logé à la même enseigne que les passagers empruntant le train ou l'avion ? En d'autres termes, seront-ils soumis à la tarification dynamique ?
Cette pratique commerciale consiste à ajuster les prix à la demande. Si celle-ci augmente, les billets de spectacle suivront la même courbe ascendante. Il s'agit donc d'ajuster les tarifs aux mouvements de la consommation. Et cet ajustement se fait en temps réel, la fixation des prix dépendant étroitement de l'évolution de la demande.
Les tarifs ne seraient donc plus fixes, mais flexibles. Pour ses partisans, la tarification dynamique représente une véritable méthode d'optimisation des prix. En effet, si les tarifs peuvent augmenter, même de manière sensible, ils peuvent aussi diminuer.
Nombre d'acteurs du monde du spectacle sont favorables à la tarification dynamique. Ils rappellent notamment que, dans d'autres pays, comme le Royaume-Uni, les prix des places de concert sont déjà évalués selon ce principe.
Ce mode de tarification n'est pas du goût de tous les consommateurs. Il peut en effet entraîner une hausse très sensible du prix des places. Ainsi, lors d'un récent concert du groupe Oasis, le prix de certains billets, annoncé à 150 livres, soit environ 180 euros, a plus que doublé, pour passer à 350 livres.
La demande étant très forte pour ce spectacle, l'application de la tarification dynamique a donc provoqué une très forte augmentation des tarifs. Certains spectateurs se sont d'ailleurs plaints auprès des autorités compétentes.
Pour ses défenseurs, cette forme de tarification aurait pour effet, par la hausse des prix qu'elle peut entraîner, d'assécher le marché noir, dénoncé comme un véritable fléau dans de nombreux pays.
Elle est également considérée comme le meilleur moyen d'adapter un spectacle aux attentes spécifiques du public. Malgré les critiques qu'elle suscite, la tarification dynamique ne doit donc pas être un sujet "tabou", selon le mot d'un syndicaliste.
Il considère, en tous cas, que la question mérite réflexion et qu'elle doit être étudiée de manière objective, sans tenir compte des polémiques qu'elle suscite.
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Tue, 08 Oct 2024 - 1min - 1360 - Combien vaut la "Chouette d’or” ?
La chasse au trésor de la Chouette d'Or est une chasse au trésor légendaire lancée en 1993 en France. Elle a été créée par Max Valentin (pseudonyme de Régis Hauser), avec une sculpture de chouette en or massif réalisée par l'artiste Michel Becker comme récompense pour celui qui résoudrait toutes les énigmes.
Le principe est simple en apparence : Max Valentin a dissimulé une chouette en bronze quelque part en France, et les participants doivent résoudre une série d'énigmes pour découvrir son emplacement exact. Une fois l'endroit trouvé, ils peuvent échanger la chouette en bronze contre la véritable chouette d'or et d'argent.
Les énigmes sont complexes et demandent une grande dose de réflexion, mêlant des connaissances en histoire, géographie, astronomie, et autres domaines. Depuis plus de 30 ans, malgré de nombreux chasseurs passionnés et des communautés actives, personne n'avait encore trouvé la chouette, alors que cette chasse au trésor a captivé plus de 200 000 participants !
Mais dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, un participant l’a localisée ! Combien vaut l’original ?
Cette chouette en or et argent sertie de pierres précieuses, est conservé dans un coffre-fort bancaire. Sa valeur, initialement estimée à 150 000 euros, pourrait avoir augmenté en raison de la hausse du cours de l'or. En effet l'once d'or est passée de 400 dollars en 1990 à environ 2 600 dollars aujourd'hui.
La découverte soulève des questions fiscales. La situation n'est pas claire car il ne s'agit pas d'un véritable trésor. Et si généralement, les gains de jeux de hasard ne sont pas imposables, ceux impliquant des compétences répétées le sont. Dans ce cas, le gagnant a résolu des énigmes complexes sur une longue période. Donc rien n’est certain de ce coté.
Enbfin, en cas de revente, une taxe forfaitaire s'appliquerait probablement. Il s'agirait soit d'une taxe sur les métaux précieux (11,5% du prix de vente), soit d'une taxe sur les objets de collection (6,5% du prix de vente).
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Mon, 07 Oct 2024 - 2min - 1359 - Quels sont les avantages de la carte “Famille nombreuse” ?
La composition du foyer peut donner droit à certains avantages. Ainsi les parents ayant au moins trois enfants à charge de moins de 25 ans peuvent bénéficier, à vie, de la carte famille nombreuse.
Les enfants en bénéficient également. Les parents de deux enfants, dont l'un est en situation de handicap, ont également droit à cette carte. C'est aussi le cas des parents divorcés, s'ils profitaient déjà de cet avantage.
Quant aux membres des familles recomposées, ils ont également accès, sous certaines conditions, à cette carte famille nombreuse. Les ressortissants étrangers en situation régulière peuvent aussi y prétendre. Ils doivent présenter, pour cela, les justificatifs nécessaires.
L'octroi de cette carte ne dépend donc que de la composition du foyer, et non de ses ressources.
La carte famille nombreuse doit être commandée, justificatifs à l'appui, sur une plateforme en ligne gérée par les pouvoirs publics. La carte étant nominative, chaque membre de la famille doit posséder la sienne.
Les titulaires de la carte famille nombreuse voyagent à moindres frais. En effet, ils profitent de réductions spécifiques dans les transports. Elles peuvent représenter jusqu'à 30 % du billet de train pour une famille de trois enfants. La baisse étant proportionnelle au nombre d'enfants, une famille en ayant six profite d'une réduction de 75 % sur le prix du billet.
La SNCF n'est d'ailleurs pas la seule à leur consentir ces rabais sur le prix du titre de transport. Des réductions sont également accordées pour un trajet en bus ou en tramway par exemple. Ainsi, dans certains transports en commun d'Île-de-France, les possesseurs de la carte ont droit à un rabais de 50 %.
La possession de cette carte permet aussi de faire des économies pendant les vacances. En effet, certains hôtels ou centres de vacances proposent des réductions aux détenteurs de la carte famille nombreuse. Ils se signalent par l'affichage d'un logo spécifique.
Des musées, des parcs d'attraction ou d'autres activités de loisirs adoptent la même politique de réduction à l'égard des titulaires de la carte.
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Fri, 04 Oct 2024 - 1min - 1358 - Les Français gaspillent-ils beaucoup de nourriture ?
La question du gaspillage alimentaire, dans les pays développés, est d'autant plus sensible que des millions de personnes sont encore sous-alimentées ou souffrent même de famines récurrentes.
Nos compatriotes n'ont pas, à cet égard, un comportement exemplaire. En effet, si l'on en croit la récente étude menée par "Too good to go", une application luttant contre le gaspillage alimentaire, chaque Français jetterait, en moyenne, 25 kilos de nourriture chaque année.
Soit l'équivalent d'un repas par semaine et par personne, dont le coût moyen est estimé à 157 euros. Chaque année, les consommateurs jettent donc à la poubelle près de 9 millions de tonnes d'aliments. Ce qui représente la culture de 1,3 km2 de terre, cultivée pour rien, et de près de 400 litres d'eau, qui auraient pu servir à produire des aliments vraiment consommés. Sans oublier l'émission inutile d'un kilo d'équivalent CO2.
Ce sont les consommateurs, dernier maillon de la chaîne alimentaire, qui ont le comportement le moins vertueux. En effet, ils contribuent au gaspillage alimentaire pour près de 40 %, contre 22 % au niveau des exploitations agricoles et 12 % à celui de la distribution.
Les Français ne sont pourtant pas les plus mauvais élèves en Europe. Chacun d'entre eux produit en effet 129 kilos de déchets alimentaires par an, ce qui situe la France juste au-dessous de la moyenne européenne, de 131 kilos de déchets alimentaires par an et par habitant.
L'application "Too good to go" est donc l'un des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle essaie notamment de convaincre les producteurs de revendre leurs invendus au lieu de les jeter. Elle leur suggère de les présenter aux consommateurs sous forme de paniers à petits prix.
Créée en 2016, l'application revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde et 170 000 partenaires, répartis sur près de 20 pays. Elle prétend, par son action, avoir sauvé du gaspillage plus de 350 millions de repas.
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Thu, 03 Oct 2024 - 1min - 1357 - Comment la CAF peut vous aider à acheter un ordinateur ?
Dans une société où la plupart des démarches s'accomplissent en ligne, la possession d'un équipement numérique semble indispensable. Mais c'est un matériel onéreux, que certains ménages ne peuvent s'offrir.
Pour aider ces familles à acquérir un ordinateur, une tablette ou même une imprimante, certaines caisses d'allocations familiales (CAF) proposent une aide spécifique, accordée sous conditions de ressources.
Pour en bénéficier, il faut aussi avoir un enfant à charge, la limite d'âge pouvant varier de 18 à 26 ans.
Cette aide de la CAF prend deux formes principales. La Caisse peut d'abord accorder un prêt. Ce qui le rend plus intéressant que la plupart des prêts ordinaires, c'est qu'il est sans intérêt.
En règle générale, les bénéficiaires ont deux à trois ans pour le rembourser. Le montant du prêt varie selon les départements concernés, la somme maximale allant de 500 à 600 euros. Quant aux mensualités minimales, elles varient de 15 à 25 euros par mois.
Le montant du prêt et les conditions de remboursement dépendent donc de chaque Caisse. Il convient de se renseigner auprès de sa CAF pour connaître les détails.
Certaines CAF, comme celle de l'Eure, ont prévu de compléter ce prêt sans intérêt par une subvention. À un prêt sans intérêt de 500 euros, elle ajoute en effet une aide spécifique du même montant.
Le prêt et la subvention permettent donc de financer son équipement numérique jusqu'à 1 000 euros. La subvention n'est cependant accordée que sous certaines conditions.
Un ménage peut y avoir droit s'il assume la charge d'un enfant de moins de 26 ans poursuivant des études supérieures. Mais la subvention peut aussi être octroyée à l'étudiant lui-même, pour peu qu'il ait moins de 26 ans et continue ses études.
La CAF peut réclamer la preuve d'achat du matériel informatique, qui peut se composer d'un écran d'ordinateur ou d'une tablette, mais aussi d'un clavier, d'une souris, d'un scanner ou encore d'une imprimante.
Si elle est accordée, certaines CAF prévoient de renouveler cette aide au terme d'une période donnée.
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Wed, 02 Oct 2024 - 1min - 1356 - La France donne-t-elle vraiment 800 millions à l'Algérie tous les ans ?
On le sait, la situation financière de la France est délicate et le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, n'a pas exclu que certains contribuables soient appelés à faire des efforts pour contribuer à la réduction du déficit public.
Dans un tel contexte, la révélation de certains chiffres pourrait créer, au sein des pouvoirs publics, un certain embarras. C'est le cas de cette somme annuelle de 800 millions d'euros que, selon une ancienne magistrate de la Cour des Comptes, la France aurait consacrée au développement de l'Algérie.
Si on l'en croit, cette somme aurait été versée à l'Algérie chaque année, entre 2017 et 2022.
Cette subvention a été versée au titre de l'aide publique au développement. D'après l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s'agit d'une aide destinée notamment à lutter contre la pauvreté et à stimuler la croissance économique des pays concernés.
L'ancienne membre de la Cour des Comptes, également candidate du parti d'extrême-droite Reconquête aux dernières élections européennes, s'appuie sur les chiffres de l'OCDE. Elle aurait tiré ses informations du magazine "Challenges", publié par l'organisation internationale.
Selon des journalistes de la chaîne de TV TF1, qui ont voulu vérifier ces chiffres, l'ex magistrate les aurait mal lus. En effet, il est bien question, dans cette publication, d'une somme de 842 millions d'euros, reçue par l'Algérie au titre de l'aide publique au développement.
Mais il s'agirait de la somme totale reçue par le pays entre 2017 et 2022, et non d'un montant versé chaque année durant cette période. Si l'on en croit le rapport de l'OCDE, la France a ainsi versé près de 130 millions d'euros à l'Algérie en 2023, sur un total d'un peu plus de 15 milliards d'euros. On est donc loin des 800 millions évoqués par l'ancienne magistrate.
De son côté, le ministère de l'Économie donne des chiffres similaires pour les dernières années. D'après Bercy, la France aurait ainsi accordé 112 millions d'euros d'aide à l'Algérie en 2021 et 132 millions l'année suivante. Chacun se fera, au vu de ces informations, sa propre opinion.
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Tue, 01 Oct 2024 - 2min - 1355 - Pourquoi la Chine a rendu Bernard Arnault beaucoup plus riche en seulement 24h ?
L'annonce imminente de mesures de mesures de relance économique en Chine qui a provoqué une vague d'optimisme sur les marchés financiers, particulièrement bénéfique pour les géants français du luxe. Cette nouvelle a eu un impact significatif sur la fortune de Bernard Arnault, PDG de LVMH.
Après une période de déclin, l'action LVMH a ainsi connu une hausse spectaculaire de près de 7% en une seule journée. Cette remontée intervient après une chute continue qui avait vu le titre passer de 872 à 590 euros en six mois. En conséquence, la fortune de Bernard Arnault, qui avait diminué de 28 milliards de dollars selon Bloomberg, a rebondi de 12,6 milliards de dollars en une journée d'après Forbes.
Je vous l’ai dit, ce revirement est attribué aux anticipations concernant la Chine. Le président Xi Jinping et le Politburo auraient décidé de stimuler l'économie chinoise, notamment dans les secteurs bancaire et immobilier, avec l'objectif d'atteindre une croissance de 5% en 2024. Et ces mesures sont perçues comme une opportunité majeure pour l'industrie du luxe, la Chine représentant 16% des dépenses mondiales du secteur en 2023.
L'impact de cette annonce s'est fait ressentir sur l'ensemble du secteur du luxe et des spiritueux. Kering, Hermès, Pernod Ricard et Rémy Cointreau ont tous enregistré des hausses significatives de leurs actions. Cette réaction du marché souligne à quel point le secteur du luxe avait souffert des inquiétudes liées au ralentissement économique chinois.
Les analystes notent que ces nouvelles sont particulièrement bienvenues dans un contexte où les perspectives de ventes pour le second semestre 2024 étaient jusqu'alors pessimistes, avec une prévision de baisse de 1% selon Bank of America.
Cette situation illustre l'interdépendance entre l'économie chinoise et l'industrie du luxe française, montrant comment des décisions politiques en Chine peuvent avoir des répercussions immédiates sur la valeur des entreprises et la fortune des milliardaires en France.
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Mon, 30 Sep 2024 - 2min - 1354 - Combien d’argent liquide peut-on garder chez soi ?
Les personnes cachant de l'argent sous un matelas ou le dissimulant dans le fameux "bas de laine" ne font pas seulement partie de la légende. Elles existent réellement. En effet, selon la Banque de France, les Français auraient conservé chez eux, en 2023, entre 50 et 100 milliards d'euros. Ce qui représente de 1 000 à 2 000 euros d'argent liquide par adulte.
Cette thésaurisation s'explique toujours par une certaine méfiance envers les banques. De même, ceux qui s'y livrent croient pouvoir mieux faire face à un événement imprévu. À moins de conserver ces billets dans un coffre-fort à toute épreuve, cet argent n'est pourtant pas à l'abri. C'est en effet ce que les cambrioleurs recherchent en priorité, avec les bijoux.
Malgré tout, rien n'empêche quelqu'un de garder de l'argent chez lui. À condition, toutefois, de respecter certaines règles.
Une somme à ne pas dépasser
La première d'entre elles concerne le montant. En effet, la somme conservée à domicile est plafonnée, en vertu d'un usage plus que d'une loi d'ailleurs. De fait, on ne peut pas garder plus de 10 000 euros chez soi, même si aucune loi ne mentionne ce montant. Ce chiffre concerne aussi bien l'argent liquide que l'or.
Les pouvoirs publics limitent en effet la détention d'argent liquide à domicile pour mieux en surveiller la provenance. De fait, si quelqu'un garde de grosses sommes d'argent chez lui, plutôt que de les déposer à la banque, c'est peut-être en raison de l'origine frauduleuse de cet argent. Il pourrait venir d'un trafic de stupéfiants par exemple.
Aussi, lors d'un éventuel contrôle, on vérifiera aussi bien le montant de la somme conservée à domicile que la provenance de l'argent. C'est ce dernier point, surtout, qui intéresse les autorités. La personne concernée doit donc prouver que cet argent provient bien d'un salaire, d'une pension, d'une épargne ou du paiement d'un loyer.
Si elle ne peut pas fournir cette preuve, on pourra alors suspecter une opération de blanchiment d'argent. Si elle est avérée, des amendes peuvent être appliquées et des poursuites pénales engagées.
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Fri, 27 Sep 2024 - 1min - 1353 - Qu’est-ce que la “flat tax” ?
Annoncée par Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale de 2017, la "flat tax" a été mise en place par la loi de finances de 2018. Appelée aussi "prélèvement forfaitaire unique" (PFU), cette "flat tax" impose les revenus du capital et de l'épargne à hauteur de 30 %.
Les intérêts d'assurance-vie ou de livrets bancaires, les dividendes perçues par les détenteurs d'actions ou encore les loyers font partie des revenus imposés au titre du PFU. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un impôt forfaitaire, dont le taux est le même pour tous les contribuables concernés et qui ne dépend donc ni du montant de leur revenu imposable ni de la tranche d'imposition.
Pour être plus précis, le PFU se compose de deux parties, 12,8 % étant prélevés au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
La "flat tax" n'est pas concernée par le prélèvement à la source, qui s'applique à d'autres types de revenus. Enfin, le contribuable est libre de choisir entre le PFU et la soumission des ressources concernées à l'impôt sur le revenu.
Un PFU augmenté ou supprimé ?
Selon les prévisions du ministère de l'Économie, la "flat tax" devrait rapporter près de 7 milliards d'euros en 2024. Une manne bienvenue dans un contexte marqué par le gonflement de la dette publique et le dérapage du déficit.
Mais le nouveau gouvernement, que s'efforce toujours de constituer Michel Barnier, pourrait encore l'augmenter. Le nouveau ministre chargé des finances publiques devra en effet trouver de nouvelles recettes, pour tenter d'endiguer le déficit.
Une augmentation de la "flat tax", alors que l'Exécutif s'est engagé à ne pas accroître la pression fiscale, serait peut-être moins voyante, à cet égard, qu'une hausse plus classique des impôts.
Ainsi, le PFU pourrait passer à 32 % ou même à 35 %. De quoi engranger jusqu'à 3 milliards d'euros supplémentaires. Mais la suppression du PFU, plus avantageuse que l'impôt sur le revenu, serait également envisagée. On en reviendrait alors au seul barème progressif de l'impôt. Affaire à suivre.
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Thu, 26 Sep 2024 - 1min - 1352 - Quel concurrent de Mac Donald’s s’apprête à débarquer en France ?
Enseigne de fast-food bien connue des Français, McDonald's devra peut-être compter sur un nouveau rival. Une nouvelle chaîne de restaurants pourrait en effet s'implanter en France.
Présente en Amérique, au Moyen-Orient et en Asie, Dairy Queen gère 7 500 restaurants dans le monde. Spécialisée dans les desserts glacés, elle est notamment connue pour l'une de ses recettes, le "Blizzard", une crème glacée servie dans un gobelet. Les clients peuvent aussi y déguster des donuts, ou d'autres desserts.
Mais les restaurants servent aussi des plats chauds, surtout des burgers. Dairy Queen est détenue par une société d'investissement appartenant au milliardaire américain Warren Buffet.
De 100 à 200 restaurants au minimum
Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle chaîne de fast-food essaie de s'implanter en Europe. Mais ses tentatives pour ouvrir des restaurants en Slovénie ou en Italie ont échoué. En 2015, Dairy Queen a pourtant réussi à s'installer en Pologne, mais une fois encore sans succès.
L'entreprise reconnaît avoir rencontré des problèmes. Mais elle prétend les avoir analysés, apprenant ainsi de ses échecs. Elle serait donc prête à affronter le marché français, qu'elle estime "mature", dans de meilleures conditions.
En effet, ses responsables considèrent la France comme un marché stratégique. Ils pensent y ouvrir pas moins de 100 à 200 restaurants, sur le modèle de la franchise. Pour mettre au point leur projet, ils comptent donc s'appuyer sur des partenaires locaux expérimentés.
Et encore ces chiffres ne sont-ils qu'un minimum, la chaîne espérant se développer davantage. De quoi améliorer encore un chiffre d'affaires atteignant près de 6,4 milliards de dollars en 2023.
Pour l'instant, cependant, rien n'est encore acté. De fait, aucun accord officiel n'a encore été signé avec un franchisé. Il faudra donc attendre un peu avant de voir s'installer en France des restaurants Dairy Queen. Selon certaines prévisions, ils pourraient ouvrir leurs portes en 2026 ou 2027.
En effet, on estime de 12 à 16 mois le délai courant entre la signature avec un partenaire local et l'inauguration d'un restaurant. Reste à savoir si cette nouvelle enseigne pourra trouver sa place dans un marché déjà très concurrentiel.
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Wed, 25 Sep 2024 - 2min - 1351 - Les héritiers de Karl Lagarfeld vont-ils toucher gros ?
La succession du célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé en 2019, semble enfin réglée. Ses huit héritiers, désignés par un testament fait en 2016, vont pouvoir se partager une fortune estimée à 200 millions d'euros et investie notamment dans l'immobilier.
N'ayant pas eu d'enfants, l'homme au catogan a préféré léguer ses biens à ses familiers plutôt qu'à des parents. Sa fortune ira donc à des mannequins, dont l'un était son garde du corps, à une rédactrice de mode ou à une directrice artistique chez Chanel, une fonction exercée par Lagerfeld durant des décennies.
On sait que l'un de ces chanceux, ami proche du couturier, devrait recevoir à lui seul près du tiers de cette fortune.
Mais la gouvernante de sa chatte adorée, Choupette, n'est pas oubliée. La loi française lui interdisant de transmettre ses biens à un animal, Karl Lagerfeld a confié la garde de l'animal à une personne qui pourra vivre confortablement de ses rentes.
Le couturier avait en effet placé l'argent gagné grâce à la publicité faite autour du petit félin, qui a aussi beaucoup d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Héritant d'une grande maison, la gouvernante de l'animal sera donc à l'abri du besoin.
Un différend fiscal enfin réglé
Si cette succession a traîné durant cinq ans, c'est en raison des désaccords des héritiers désignés. En effet, ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le règlement des dettes du couturier.
Du fait des combinaisons financières imaginées par son comptable, il devait quelque 20 millions d'euros au fisc. Acceptant sa succession, ses héritiers devaient en assumer le passif.
Ils ont d'abord essayé d'obtenir une décharge de ces lourdes pénalités fiscales, une démarche qu'avait entreprise Karl Lagerfeld lui-même. Mais leur demande avait finalement été rejetée. Ils ont donc fini par trouver un accord, durant l'été, qui leur permet d'entrer en possession de leur héritage.
De fait, ils semblent s'être résignés à payer à l'administration les amendes et pénalités qu'elle leur réclamait. Mais le sacrifice en valait la peine. En effet, même si leur part est un peu entamée, elle représente encore un véritable pactole.
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Tue, 24 Sep 2024 - 1min - 1350 - Quel est le tout dernier projet de Donald Trump ?
La course pour la présidentielle américaine est plus serrée que jamais. Pour l'emporter sur sa rivale, Kamala Harris, Donald Trump a besoin de toutes les voix possibles. Y compris celles des utilisateurs de cryptomonnaies.
Pour les séduire, il vient d'annoncer la création d'une plateforme spécialisée, "World liberty financial". Elle est présentée comme un moyen de se passer des intermédiaires financiers traditionnels, comme les banques.
L'ex-Président les juge en effet "lentes et obsolètes". Donald Trump se fait ainsi le porte-drapeau de ce que les spécialistes appellent la "finance décentralisée". Une façon de montrer que, malgré son âge, le Président "pro bitcoin", comme il se proclame, est plus "moderne" que sa concurrente.
Le champion de l'innovation
Le détail du fonctionnement de cette plateforme n'est pas encore connu. On sait cependant qu'elle permettra à ses utilisateurs de prêter et d'emprunter des capitaux exprimés en cryptomonnaies.
Les clients potentiels pourraient cependant s'effrayer de la volatilité des cryptomonnaies traditionnelles, comme le bitcoin. Pour éviter cet inconvénient, la plateforme initiée par l'ancien Président misera plutôt sur les "stablecoins".
Il s'agit de cryptomonnaies adossées à une devise, comme le dollar, ou à l'or. Leur cours, beaucoup plus stable, a donc de quoi rassurer le public. Les responsables de la plateforme réfléchiraient d'ailleurs à l'émission d'un nouveau "stablecoin", toujours associé au dollar.
Autre point sensible : la sécurité des transactions. Elle devrait être assurée par le dépôt des fonds de l'emprunteur dans un "smart contract", émis par le biais d'un "blockchain". Cette technologie permet le stockage sécurisé des données relatives aux transactions financières. Le prêteur serait ainsi assuré de rentrer dans ses frais en cas de problème.
Pourfendeur des cryptomonnaies, qu'il assimilait naguère à une "arnaque", Donald Trump a donc changé d'avis sur la question. Il partage désormais l'opinion de son fils, Donald Trump Jr, associé à l'entreprise, qui la qualifie de "révolution financière".
Une stratégie qui permet à l'ex Président de se présenter en champion de l'innovation et de damer le pion à Joe Biden, et à sa Vice-Présidente, qui manifestent des réserves envers les cryptomonnaies.
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Mon, 23 Sep 2024 - 2min - 1349 - Pourquoi les «Pingti» inquiètent les marques de luxe ?
Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.
Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.
Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.
Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres.
Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.
Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.
Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social.
Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.
Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser.
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Fri, 20 Sep 2024 - 1min - 1348 - Elon Musk peut-il devenir le premier billionnaire de l'Histoire ?
Elon Musk est d'ores et déjà la personne la plus riche du monde. Pourtant, la fortune du patron de SpaceX, estimée, selon certaines sources, à environ 240 milliards de dollars, pourrait encore s'accroître.
De fait, elle pourrait atteindre, d'ici 2027, les 1 000 milliards de dollars. Ce qui ferait d'Elon Musk le premier billionnaire jamais recensé. Du moins si l'on se réfère à la valeur que l'on donne au billion en France.
En effet, celui-ci équivaut à 1 000 milliards, ce qui est la valeur du trillion anglais. Aussi le patron de Tesla deviendra-t-il peut-être un billionnaire pour les Français et un trillionnaire pour les Anglo-Saxons.
Elon Musk est en effet le meilleur candidat à ce titre très convoité dans le club fermé des milliardaires. De fait, chaque année, sa fortune augmente, en moyenne, de près de 110 %, ce qui pourrait lui permettre de quadrupler en 4 ans. De quoi franchir sans encombre ce nouveau seuil de richesse.
Cependant, le chef d'entreprise n'est pas à l'abri des aléas ou même d'un retournement de la conjoncture économique. C'est ainsi qu'il a dû assister à la chute récente des cours de Tesla. Il faudra donc attendre quelques années pour savoir s'il parvient à passer ce nouveau cap.
Selon les prévisions, Elon Musk deviendrait donc le premier billionnaire (ou trillonnaire). Mais il ne tarderait pas à être rejoint, dans ce nouveau cénacle de la richesse, par d'autres milliardaires.
En effet, l'homme d'affaires indien Gautam Adani, à la tête du groupe du même nom, pourrait y accéder dès 2028. Tout comme l'entrepreneur américano-taïwanais Jenseng Huang, qui dirige la société de technologie Nvidia.
À condition, toutefois, que leur fortune continue à progresser dans les mêmes proportions, soit plus de 122 % par an pour le milliardaire indien et près de 112 % pour le patron de Nvidia.
On le voit, des entrepreneurs emblématiques comme Bill Gates ou Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, ne feront pas partie, du moins dans les années à venir, des heureux élus.
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Thu, 19 Sep 2024 - 1min - 1347 - Quels sont les travailleurs de plus en plus absents ?
L'absentéisme au travail ne cesse de progresser. C'est du moins le constat auquel est parvenu une récente étude, portant sur plus de 3 000 entreprises françaises. Selon ses chiffres, cet absentéisme aurait touché 48 % des salariés en 2022, contre 36 % l'année précédente.
De plus en plus lié aux troubles psychosociaux, avec une prévalence des problèmes de santé liés à la dépression ou l'anxiété, cet absentéisme touche désormais davantage certaines catégories de travailleurs.
Les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans auraient tendance à s'absenter de plus en plus souvent, ce qui est un fait relativement bouveau. Certes, leur taux d'absentéisme global aurait baissé de 16 % entre 2022 et 2023, contre une diminution de moins de 10 % pour les autres travailleurs.
Malgré tout, la part de ces jeunes travailleurs ayant obtenu au moins un arrêt de travail dans l'année, sur une période allant de 2019 à 2023, aurait augmenté de 11 %. Selon une autre source, le taux d'absentéisme de ces jeunes travailleurs aurait progressé de 32 % entre 2019 et 2022, soit la hausse la plus forte.
Par ailleurs, ces salariés se feraient prescrire davantage d'arrêts, près de 2 par an, contre un peu plus de 1,5 pour les salariés âgés de 50 à 60 ans.
Traditionnellement, les non-cadres s'absentent davantage que les cadres. Cela est toujours vrai, mais l'absentéisme progresse fortement chez ces derniers.
Le taux d'absentéisme des cadres serait en effet passé de 25 % en 2021 à 34 % en 2022, soit une progression de près de 35 %.
Enfin, les salariés travaillant dans des secteurs où ils sont confrontés au public ou ou à des responsabilités de terrain auraient également plus tendance à s'absenter.
Il s'agit notamment des métiers de l'accueil, du commerce, de la restauration ou encore des professions liées à l'entretien et à la sécurité, dans lesquelles les arrêts de travail les plus longs ont été accordés.
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Wed, 18 Sep 2024 - 1min - 1346 - Quelle est l'arnaque des magnets dans les boites aux lettres ?
Pour s'attirer de nouveaux clients, certaines entreprises utilisent des moyens assez douteux. Elles distribuent en effet, dans les boîtes aux lettres, des magnets dont l'apparence peut inspirer confiance.
De fait, ils sont entourés des couleurs nationales ou bordés de noir. Ce qui leur donne un aspect assez officiel. D'autant qu'ils sont conçus avec soin. Ces magnets présentent des numéros de téléphone, la liste fournie contenant des numéros d'urgence, comme ceux des pompiers ou du Samu, et des numéros administratifs, comme celui de la Mairie.
Il n'est donc guère étonnant que certains trouvent ces magnets bien pratiques et les placent sur leur réfrigérateur sans se douter de rien.
Et pourtant, derrière ces prospectus métalliques d'apparence anodine, se cache une véritable arnaque. La presse et les autorités la dénoncent depuis plusieurs années. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours présente dans plusieurs départements.
En premier lieu, la présentation de ces magnets ne doit abuser personne. En effet, ils n'ont pas été cautionnés par les communes ni par aucun service officiel. Par ailleurs, les numéros utiles côtoient habilement ceux de dépanneurs en tous genres.
On y trouve en effet les numéros de téléphone d'un serrurier, d'un réparateur de chaudière ou encore d'un déboucheur de canalisations. Le voisinage des numéros de confiance est censé leur donner plus de crédibilité.
En regardant de plus près ces numéros, on s'aperçoit qu'il s'agit souvent du même. Et sous ce ou ces numéros, se cachent en réalité des entreprises peu scrupuleuses. En effet, elles recourent souvent à des méthodes de démarchage abusives, comme l'illustre bien l'utilisation de ces magnets.
Par ailleurs, plusieurs de ces sociétés ont été signalées pour des facturations excessives, qui ne correspondent nullement aux prestations fournies. Ces prix, parfois exorbitants, sont souvent imposés à des personnes vulnérables ou se trouvant dans une situation d'urgence.
Même s'ils ne sont pas dans ce cas, les clients de ces entreprises sont confrontés à une forte pression pour les inciter à faire appel à leurs services. Il ne faut donc pas se laisser berner par leurs manigances.
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Tue, 17 Sep 2024 - 1min - 1345 - De combien votre facture d'électricité va-t-elle baisser au 1er février?
Certaines annonces, en ce début d'automne, ne peuvent que réjouir les consommateurs. C'est le cas de cette baisse du tarif réglementé de l'électricité. Rappelons que ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui dépend des pouvoirs publics.
Et cette baisse, annoncée pour février 2025, n'est pas symbolique. En effet, les abonnés à ce tarif devraient voir leur facture de gaz diminuer de 10 %. Il est vrai qu'après des hausses répétées, qui ont entraîné une augmentation de plus de 40 % de ce tarif réglementé depuis 2022, la note reste encore assez élevée.
Une décision qui devrait doper le pouvoir d'achat d'une majorité de Français. En effet, malgré l'existence d'offre alternatives, près de deux ménages sur trois restent assujettis à ce tarif.
En fait, ce n'était pas le scénario initialement prévu. En effet, la CRE avait préconisé une hausse du tarif de l'électricité en août 2024. Elle correspondait à une hausse du coût d'acheminement de l'électricité.
Or, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie a demandé un report de cette augmentation de prix pour février 2025. Ce que la Commission a accepté. Cette hausse aurait dû être de 1 à 2 % pour les abonnés au tarif réglementé.
Or l'évolution des prix de gros de l'électricité a changé la donne. En effet, pour établir le tarif de l'année N, les prix des deux dernières années sont pris en compte. Le prix prévu pour février 2025 sera donc fixé à partir des années 2023 et 2024.
Or ce sont des années de baisse du prix de l'électricité. Par conséquent, l'augmentation de 1 à 2 % qui devait être appliquée, en février 2025, sera largement compensée par la baisse sensible des prix de gros de l'électricité.
Ce qui est une excellente nouvelle pour les ménages concernés. Ainsi, sur une note annuelle de près de 2 000 euros, qui est considérée comme la facture d'électricité moyenne, pour 2 personnes, il est possible de faire, grâce à la baisse annoncée, une économie de 200 euros.
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Mon, 16 Sep 2024 - 2min - 1344 - Pourquoi votre salaire va probablement baisser en septembre ?
Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.
En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.
Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.
Une question de pourcentage
Or, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.
Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.
Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.
Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.
Comment éviter la baisse ?
Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.
Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.
Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre.
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Fri, 13 Sep 2024 - 1min - 1343 - Comment être exonéré de taxe foncière ?
La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.
Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.
De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.
En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.
Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.
Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.
Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.
Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.
Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans.
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Thu, 12 Sep 2024 - 2min - 1342 - Quel bilan pour le Pass Rail ?
Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.
Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.
En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.
Plus de 2 millions de trajets
Les acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.
Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.
Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.
La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.
De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions.
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Wed, 11 Sep 2024 - 1min - 1341 - La mascotte des JO s'est elle bien vendue ?
Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.
Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.
En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.
Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.
Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.
Une réussite pour la production française
L'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.
Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.
L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.
Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels.
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Tue, 10 Sep 2024 - 1min - 1340 - Pourquoi la hausse de la consommation de saucisses inquiète-t-elle ?
Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.
Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.
De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.
Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.
Un signe avant-coureur de récession ?
Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.
Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.
D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.
D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.
Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.
Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela.
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Mon, 09 Sep 2024 - 2min - 1339 - Combien de retraités continuent de travailler ?
La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.
Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.
Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.
Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.
Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.
Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.
Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels.
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Thu, 05 Sep 2024 - 2min - 1338 - L’essence vendue en supermarché est-elle de moins bonne qualité ?
À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.
Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.
Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.
À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.
Le rôle des additifs
Du côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.
Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.
En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.
Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.
Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.
En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service.
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Wed, 04 Sep 2024 - 2min - 1337 - Quels sont les effets d'une adolescence passée dans la précarité ?
Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.
Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.
Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.
Un parcours scolaire tronqué
Cette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.
Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.
Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.
Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.
Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité.
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Tue, 03 Sep 2024 - 2min - 1336 - Quel est le patrimoine de Kamala Harris ?
Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.
En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.
Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.
Un patrimoine immobilier
L'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.
Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.
De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.
D'autres sources de revenus
Du côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.
Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.
Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.
Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022.
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Mon, 02 Sep 2024 - 2min - 1335 - Pause estivale – Rendez-vous le 1er septembre !
Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie.
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Mon, 29 Jul 2024 - 0min - 1334 - Comment le tourisme en Espagne se porte-t-il ?
L'économie espagnole se porte plutôt bien. Elle a en effet bénéficié d'une croissance de 2,5 % en 2023, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du gouvernement et de l'OCDE.
L'économie a été dopée, entre autres facteurs, par une consommation des ménages stimulée par des mesures favorisant le pouvoir d'achat et par une bonne santé du secteur des services, et notamment du tourisme.
En effet, le pays a profité, l'an dernier, d'une fréquentation touristique exceptionnelle, avec environ 84 millions de visiteurs.
Mais le tourisme espagnol devrait être encore plus florissant cette année. En effet, selon les prévisions du ministère du Tourisme, le pays devrait accueillir plus de 40 millions de visiteurs durant l'été 2024, soit 13 % de plus que durant la saison estivale de l'année dernière.
Des touristes qui semblent disposés à dépenser davantage. En effet, les autorités comptent, pour les mois de juillet et d'août, sur près de 60 milliards d'euros de recettes, soit 22 % de plus que la somme récoltée pendant l'été 2023.
Au total, le nombre de touristes étrangers accueillis en Espagne, durant l'année 2024, pourrait franchir le seuil des 90 millions. Un chiffre qui dépasse donc celui de 2023, mais plus encore celui de 2014, année au cours de laquelle environ 75 millions de personnes avaient choisi l'Espagne comme destination de vacances.
Cet afflux de touristes fera retomber sur le pays une véritable manne de devises. De fait, les bénéfices pourraient s'élever, en 2024, à 200 milliards d'euros. Soit plus de 4 000 euros par habitant.
Certaines régions tirent, plus que d'autres, leur épingle du jeu. En effet, les touristes ont des préférences pour les Baléares et les Canaries, mais aussi pour la capitale, Madrid. À elles trois, ces régions attirent plus de 50 millions de visiteurs chaque année.
Pourtant, les méfaits du surtourisme, dans certaines zones, et le sentiment d'une partie de la population de ne pas vraiment profiter de cette manne touristique, tempèrent un peu ce bilan, par ailleurs très positif, du secteur touristique.
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Thu, 25 Jul 2024 - 1min - 1333 - Pourquoi les français bricolent moins que jadis ?
L'immobilier est en pleine crise. Entre juin 2023 et mai 2024, les mises en chantier ont accusé une baisse de plus de 21 %. Durant la même période, on a enregistré un recul de plus de 18 % des permis de construire, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2000.
Quant au marché de l'ancien, il a accusé, en 2023, un repli de 22 % sur un an. Cette situation est due en grande partie à une très forte augmentation des taux de crédit entre fin 2021 et fin 2023.
On ne s'étonnera pas que cette crise de l'immobilier ait des répercussions sur d'autres secteurs, comme l'ameublement ou le bricolage.
En effet, la situation actuelle oblige de nombreuses personnes à remettre à plus tard leurs projets immobiliers. Ils renoncent donc à acheter le matériel de bricolage nécessaire à l'aménagement d'un logement que, pour l'instant, ils n'ont pas les moyens d'acquérir.
Et ce d'autant moins que le pouvoir d'achat a très peu progressé (+ 0,3 % en 2023), notamment du fait de l'inflation. Il n'est pas jusqu'au climat, morose durant la saison estivale 2023, qui n'ait découragé les Français d'aménager leur balcon ou leur terrasse.
Les grandes enseignes de bricolage accusent le coup. Dans l'ensemble, leur chiffre d'affaires de 2023 est en repli de près de 1,5 % sur un an. En volume, le recul se monte à environ 5 %.
Les spécialistes estiment que dans un climat fait d'incertitudes, les Français ont du mal à se projeter dans l'avenir. Ils n'envisagent donc pas de travaux d'ampleur, mais se contentent, au mieux, d'assurer l'entretien courant de leur logement actuel.
Une situation qui pourrait changer en 2024. En effet, depuis le début de l'année, les taux d'intérêt repartent à nouveau à la baisse. D'après le site Reassurez-moi, les taux sur 15 ans reculent de plus de 12 % et les taux sur 20 ans de plus de 13,5 %.
De quoi redonner le moral aux Français et du cœur à l'ouvrage aux bricoleurs.
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Wed, 24 Jul 2024 - 1min - 1332 - Pourquoi les Français sont-ils massivement surendettés ?
Le fléau du surendettement continue de menacer les Français. En effet, plus de 69 300 dossiers de surendettement ont été enregistrés au premier semestre 2024, ce qui représente une progression de près de 15 % par rapport à la même période de l'année dernière.
Tout élevé qu'il soit, ce niveau de surendettement se révèle pourtant inférieur de 10 % à celui du premier semestre 2019. Les nombreux incidents de paiement, plus de 500 000 au cours du premier semestre 2024, laissaient présager une telle situation.
Elle touche davantage les femmes et les personnes entre 35 et 54 ans, qui représentent environ la moitié des dossiers de surendettement. Les trois quarts des personnes endettées sont locataires, 15 % d'entre elles vivant même chez un tiers. Enfin, près de 70 % de ces ménages ont de petits salaires.
Les dettes contractées par les Français sont d'abord liées au paiement des charges courantes, comme le loyer ou les factures d'énergie. Mais beaucoup de Français peinent également à rembourser leurs crédits à la consommation.
En effet, ces derniers apparaissent dans environ 72 % des dossiers de surendettement, alors qu'on retrouve des dettes liées au paiement des charges courantes dans un peu plus de 73 % des dossiers. Dans 10 % des cas, le surendettement vient d'une difficulté à rembourser un prêt immobilier.
Cette progression du surendettement a des causes variées. En premier lieu, ces difficultés financières sont l'une des conséquences de l'inflation, qui a dépassé les 5 % en mai 2022.
De son côté, le fléchissement de l'inflation a entraîné la suppression progressive des aides de l'État, comme le bouclier tarifaire s'appliquant aux prix de l'énergie. À cela s'ajoute la hausse des loyers, qui, en avril 2023, ont augmenté de 2,2 % sur un an.
Comme toujours en pareil cas, la survenue d'événements personnels, comme la perte d'un emploi, un divorce ou une maladie, peut se traduire par une baisse du pouvoir d'achat et une difficulté croissante à assumer ses charges.
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Tue, 23 Jul 2024 - 1min - 1331 - Que sont les « tracances » ?
On sait que, depuis la pandémie de Covid 19, la pratique du télétravail s'est beaucoup répandue. En 2021, près de 40 % des salariés du secteur privé avaient adopté le télétravail, contre 30 % l'année précédente.
Profitant de cet engouement, certains salariés décident de prolonger un peu leurs vacances, sous une forme légèrement différente. En effet, ils décident de télétravailler sur le lieu de leurs vacances, un peu avant le début de leurs congés, ou quelques jours après.
Ce qui leur permet de mêler travail et vacances. Les voilà donc en "tracances", un néologisme formé à partir de ces deux derniers mots. Une pratique qui séduit de nombreux indépendants, mais qui ne s'applique qu'à certains emplois.
La pratique des "tracances" est-elle légale ? A priori, rien n'empêche un salarié de travailler où il le souhaite, à condition qu'il puisse accomplir sa tâche au moyen du télétravail.
Pourtant, les choses ne sont pas si simples. En effet, de nombreux employeurs demandent la mise en place d'une charte du télétravail, qui vise à en préciser les modalités. Même s'il n'est pas obligatoire, ce document existe dans nombre d'entreprises.
Or, cette charte peut interdire de télétravailler dans certains lieux de villégiature, comme un camping par exemple. Elle précise souvent, en effet, que certains endroits ne sont pas propices à la qualité du travail effectué.
Par ailleurs, un salarié doit donner à son employeur des précisions sur le lieu depuis lequel il compte télétravailler. Le patron peut considérer que l'endroit indiqué pose problème, notamment pour des raisons d'assurance.
De même, il peut le trouver trop éloigné. Que se passerait-il, en effet, si, pour des raisons de service, l'employeur demandait au salarié de se rendre rapidement à son bureau ?
Du point de vue du salarié lui-même, ces "tracances" ne sont peut-être pas une très bonne idée. En effet, il ne pourra pas se détacher complètement de son travail, même durant quelques jours, et devra répondre, même sur son lieu de vacances, à toutes les sollicitations de son patron.
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Mon, 22 Jul 2024 - 2min - 1330 - Quel projet majeur a lieu dans l'Allier ?
Le projet de mine de lithium dans l'Allier, reconnu d'intérêt national majeur, se situe près de Montluçon. Mené par la société française Imerys, ce projet vise à exploiter un gisement de lithium dans une ancienne carrière de kaolin. La mine pourrait produire environ 34 000 tonnes de lithium par an, suffisant pour fabriquer des batteries pour 700 000 véhicules électriques.
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Thu, 18 Jul 2024 - 2min - 1329 - Est-il possible de voler des cryptomonnaies ?
Oui, il est possible de voler des cryptomonnaies. Les cryptomonnaies peuvent être volées de plusieurs façons, notamment...
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Wed, 17 Jul 2024 - 1min - 1328 - Quel est le programme économique du Nouveau Front Populaire ?
Le Nouveau Front Populaire (NFP), une alliance de partis de gauche en France, a présenté un programme économique ambitieux pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Ce programme se distingue par plusieurs mesures clés visant à transformer l'économie et la société françaises.
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Tue, 16 Jul 2024 - 2min - 1327 - Est-il interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet ?
Il n'est pas interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet 2024. Cette information est une rumeur sans fondement qui a circulé largement sur les réseaux sociaux et certains médias. En réalité, aucune législation n'a été mise en place pour interdire l'écoute de la musique dans les véhicules à partir de cette date.
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Mon, 15 Jul 2024 - 1min - 1326 - Quelle est la chaine d'information la plus populaire ?
Alors que 15 chaînes de la TNT sont concernées par la réattribution des fréquences par l'Arcom, le régulateur du secteur audiovisuel, une chaîne d'information, CNews, caracole en tête.
Cependant, la chaîne, qui appartient à l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, ne dépasse sa rivale BFMTV que d'une courte tête. D'après les chiffres donnés par Médiamétrie, qui mesure l'audience des chaînes de télévision et de radio, elle a enregistré, en mai, 2,8 % de parts d'audience, contre 2,7 % pour BFMTV.
Derrière ces deux leaders, on trouve d'autres chaînes d'informations, comme LCI, avec 1,7 % de parts d'audience en mai, et Franceinfo, qui n'en recueille que 0,7 %.
La prédominance de CNews se confirme en juin, pour le deuxième mois consécutif, le score restant cependant très serré. Selon Médiamétrie, CNews aurait recueilli 3,5 % des parts d'audience en juin, contre 3,4 % pour BFMTV. De leur côté, LCI et Franceinfo sont toujours à la traîne.
D'une manière générale, les derniers événements politiques, avec les élections européennes et les législatives anticipées provoquées par la dissolution de l'Assemblée, ont stimulé l'audience des chaînes d'information.
Les responsables de BFMTV relativisent la portée de ces statistiques. Ils font d'abord remarquer que CNews ne devance leur station que de très peu. Cette avance ne serait significative que si elle se confirmait sur une plus longue période.
Par ailleurs, si CNews l'emporte sur sa rivale en termes de parts d'audience, BFMTV revendique un plus grand nombre de spectateurs. D'après ses chiffres, plus de 12 millions de personnes regarderaient la chaîne chaque jour, soit une progression de 10 % sur un an, contre seulement 8,2 millions pour CNews.
Une affirmation que certains événements ponctuels tendent à confirmer. Ainsi, lors de la soirée électorale du 9 juin dernier, les spectateurs ont donné la préférence à BFMTV. Entre 20 h et 21 h, 1,4 million de personnes regardaient la chaîne, soit un peu plus de 6 % des spectateurs. La performance de CNews, ce soir-là, a été plus médiocre.
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Thu, 11 Jul 2024 - 2min - 1325 - Qu'est-ce que la « taxe attentat » ?
La « taxe attentat » est une contribution obligatoire en France, ajoutée aux contrats d’assurance habitation et automobile, visant à financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). Cette taxe, instaurée après les attentats de 1986, permet d'indemniser les victimes d'actes terroristes ainsi que leurs proches.
Voici quelques points clés sur la « taxe attentat » :
Créée en réponse aux attaques terroristes, la taxe est destinée à alimenter un fonds spécifique pour indemniser les victimes d'attentats. Elle assure une prise en charge rapide et complète des préjudices subis.
Le montant de cette taxe est fixé par le gouvernement et est prélevé annuellement sur les contrats d’assurance. En 2023, elle s'élevait à 5,90 euros par contrat. Mais à partir du 1er juillet 2024, cette contribution passera à 6,50 euros par an et par contrat d'assurance.
La collecte de cette taxe est assurée par les compagnies d’assurances, qui la reversent ensuite au FGTI. Ce fonds est géré par l’État pour garantir une indemnisation juste et efficace des victimes.
Les fonds collectés sont utilisés non seulement pour indemniser les victimes directes et indirectes d'attentats, mais aussi pour des actions de prévention et d'information liées au terrorisme et à la sécurité publique.
En 2023, le FGTI a pris en charge 93 411 victimes et versé 516,1 millions d'euros. L'augmentation de 60 centimes de la contribution vise à renforcer les possibilités d'indemnisation pour certaines victimes parmi les plus vulnérables, telles que les victimes de violences intra-familiales et les mineurs.
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Wed, 10 Jul 2024 - 1min - 1324 - Pourquoi Air France s'attend à une baisse de revenus cet été ?
On aurait pu croire que les Jeux olympiques, organisés à Paris en juillet 2024, allaient attirer une masse de touristes dans la capitale. Or ce n'est pas vraiment le cas.
C'est du moins ce qui ressort de certains indicateurs. Ainsi, Air France-KLM et sa filiale low cost Transavia France font état, pour l'été, d'un nombre de passagers inférieur aux prévisions.
La compagnie parle même d'un "évitement" délibéré de la capitale par les visiteurs étrangers. Si l'on en croit les responsables d'Air France, le décalage avec les autres grandes villes européennes serait significatif.
Une tendance confirmée par les chiffres publiés par l'office de tourisme de la capitale. Il annonçait en effet, le mois dernier, une baisse de près de 15 % du nombre de voyageurs étrangers devant rejoindre Paris au mois de juillet. Le recul était d'ailleurs manifeste dès le mois de mai.
Il semble donc que beaucoup de touristes aient décidé d'éviter une capitale surpeuplée, durant une période où les prix des hébergements vont sans doute exploser.
Les vols internationaux ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de fréquentation. Les vols intérieurs sont tout aussi touchés. En effet, la demande, pour les mois d'été, n'est pas à son niveau habituel. Ce qui veut dire qu'un certain nombre de Français semblent avoir reporté leurs vacances.
Ils ne partiront qu'après avoir assisté aux épreuves des Jeux olympiques, s'ils ont pu trouver des places, ou regardé leur retransmission à la télévision.
De ce fait, les responsables d'Air France font grise mine. Ils annoncent en effet une baisse de leurs recettes pour la saison estivale. Pour la période comprise entre juin et août 2024, la compagnie s'attend à perdre entre 160 et 180 millions d'euros.
Elle se rassure cependant, en rappelant que ce mouvement de repli devrait être provisoire. La situation devrait revenir à la normale après les Jeux olympiques. En effet, les réservations pour la fin août et le mois de septembre, en nette hausse, lui redonnent de l'espoir.
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Tue, 09 Jul 2024 - 1min - 1323 - Dans quelles villes l'immobilier a-t-il le plus chuté ?
Malgré les craintes du secteur, la hausse des taux immobiliers ne s'est pas poursuivie. En mai 2024, ils étaient souvent inférieurs à 4 %. Une tendance qui, à terme, devrait à nouveau faire grimper les prix.
Elle commence d'ailleurs à se dessiner timidement. En effet, même si les ventes ont fléchi d'environ 20 % l'année dernière, les prix reprennent un peu de vigueur en 2024.
Selon le site Meilleurs Agents, le prix moyen des appartements aurait progressé de 0,5 % depuis janvier. Mais cette légère reprise cache bien des nuances.
En effet, le marché immobilier de certaines villes ne s'accorde pas avec cette tendance haussière. Il voit, au contraire, le prix de ses logements diminuer.
Dans certaines cités, la baisse, en 2023, est encore plus nette. C'est notamment le cas de la ville de Mérignac, en Gironde. Avec une diminution de près de 10 % des prix immobiliers, la ville se hisse au premier rang des agglomérations ayant enregistré la plus forte baisse en la matière.
Dans la suite du palmarès, on trouve des villes plus notables. En 2e position, voilà Nantes, qui voit le prix de l'immobilier baisser de 8 %, avec un prix au m2 (3 751 euros) plus bas que celui de Mérignac (3 816 euros).
Amiens et Limoges se hissent à la troisième place du podium. Les deux villes sont ex æquo, avec une chute de 7,8 % des prix de l'immobilier. Si l'on considère le prix du m2, cette égalité disparaît. À 2 345 euros le m2, les logements sont beaucoup plus chers à Amiens qu'à Limoges, où ils se négocient à 1 713 euros le m2.
À Lyon aussi, les prix de l'immobilier sont en net recul. En effet, ils ont fléchi de près de 6 %. Avec 5,3 % de baisse, les prix de l'immobilier parisien sont dans le même mouvement. Mais ce qui distingue toujours la capitale, malgré cette baisse, c'est un niveau de prix toujours très élevé. En effet, le prix au m2 se montait à 9 644 euros en 2023.
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Mon, 08 Jul 2024 - 1min - 1322 - Pourquoi les français mangent-ils soudainement davantage d'oeufs ?
Les œufs semblent, en ce moment, un aliment très apprécié des Français. En effet, chacun d'entre eux en a consommé 224 en 2023. Il ne s'agit bien sûr que d'une moyenne. Mais le phénomène est bien réel : le secteur concerné a d'ailleurs enregistré une progression inédite de plus de 5 % entre janvier et avril 2023.
Pourquoi les Français ont-ils consommé, durant cette année, 24 œufs de plus qu'en 2013 ? La principale explication de cet engouement tient sans doute à son prix. Cet aliment reste en effet la protéine animale la moins chère, un œuf coûtant entre 17 et 28 centimes. Une aubaine en période d'inflation.
Les Français ont donc en partie remplacé la viande, dont les prix moyens ont bondi de près de 30 %, par des œufs, qui leur apportent aussi des protéines
Et l'intérêt des consommateurs pour cet aliment n'est pas près de fléchir. En effet, le prix des œufs, comme celui de l'ensemble de l'alimentation animale, commence à diminuer. De fait, une réduction de 0,3 % du prix moyen des œufs a été enregistrée ces derniers mois.
Les Français ne les apprécient d'ailleurs pas tous de la même façon. Ils ont une nette préférence pour les œufs de poules élevées au sol et en plein air. Dans ce cas, les volailles vivent dans un bâtiment ou une volière, et peuvent accéder chaque jour à l'extérieur.
Les œufs pondus dans ces conditions représentaient plus de 78 % des ventes en 2023, soit une augmentation de plus de 4 points par rapport à l'année précédente.
La demande est d'ailleurs telle que les éleveurs ont du mal à y répondre. D'autant que la grippe aviaire a décimé certains élevages au cours de l'année 2023. De ce fait, seulement 10 millions de poules peuplaient les élevages en janvier 2024, contre plus de 15 millions au début de l'année précédente.
Pour satisfaire une demande qui ne cesse d'augmenter, les professionnels comptent bâtir environ 300 poulaillers dans les six ans à venir, ce qui représente près d'une nouvelle installation par semaine.
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Thu, 04 Jul 2024 - 1min - 1321 - Combien Brigitte Macron coûte-t-elle à la France ?
Dans le cadre de sa mission de contrôle des comptes publics, la Cour des comptes surveille notamment les dépenses des services de la Présidence de la République. Les activités de la Première dame en font partie.
Ainsi, la Cour a constaté que les dépenses associées aux activités de l'épouse du chef de l'État s'étaient montées à 315 808 euros en 2022. Une somme qui représente à peine 0,30 % du budget de la Présidence. Elle est cependant en légère augmentation par rapport aux deux années précédentes.
Elle sert d'abord à rémunérer les collaborateurs de Mme Macron. Elle dispose en effet d'un cabinet, installé dans une aile du palais présidentiel et composé de deux personnes, qui travaillent aussi pour le Président. Elle est également aidée par deux assistantes, l'une à plein temps et l'autre à temps partiel.
Les collaborateurs de Brigitte Macron l'aident notamment à traiter son abondant courrier, organiser son agenda, établir ses relations avec les médias et prévoir les détails de ses déplacements.
Par ailleurs, ces sommes sont justifiées par les activités de la Première dame qui, pour la première fois, ont été précisées dans le cadre d'une charte de transparence. Ainsi, l'épouse du Président doit représenter la France à ses côtés, lors de ses voyages à l'étranger, et organiser les réceptions officielles données à l'Élysée.
Par tradition, la femme du chef de l'État s'occupe aussi d'œuvres caritatives ou culturelles et reçoit les personnes qui souhaitent la rencontrer. Cependant, il s'agit largement d'activités fondées sur une longue pratique coutumière et non pas de missions prévues par la loi.
Elles n'en entraînent pas moins des frais, qui ont donc eu tendance à augmenter en 2023. Cela peut aussi s'expliquer par les voyages qu'effectue Mme Macron sans son mari. En 2022, elle a ainsi fait 16 déplacements, soit davantage qu'en 2019.
Certaines dépenses sont partagées avec celles du Président, comme les frais liés à la protection de la Première dame. Par ailleurs, Mme Macron ne dispose pas d'un budget spécifique lui permettant d'assumer les frais de représentation.
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Wed, 03 Jul 2024 - 2min - 1320 - Pourquoi Apple risque une amende record de plusieurs dizaines de milliards de dollars ?
Entré en vigueur en mars 2024, le règlement européen sur les marchés numériques (DMA en anglais) vise à mieux encadrer les activités des entreprises de ce secteur.
Parmi les éléments contrôlés, figurent les "boutiques d'applications" ou "app stores". Il s'agit de portails en ligne, sur lesquels les consommateurs peuvent sélectionner et télécharger les applications de leur choix.
Or la politique en la matière d'un des géants du numérique, Apple, ne paraît pas respecter les nouvelles règles fixées par le DMA. En effet, la Commission européenne juge les pratiques d'Apple anti-concurrentielles.
En effet, le règlement européen permet au consommateur de télécharger sur son téléphone une autre boutique d'applications qu'"App store", qui dépend d'Apple.
Mais Apple ne semble pas vouloir se conformer à ces nouvelles dispositions. En effet, le géant du numérique veut imposer aux développeurs d'applications, sous certaines conditions, une taxe spécifique, appelée "core technology".
Une décision qui, pour la Commission, ne respecte pas les règles de concurrence en vigueur dans l'Union européenne.
Par ailleurs, l'"App store" d'Apple doit également permettre aux entreprises diffusant leurs applications par ce biais d'informer leur clientèle de l'existence d'autres boutiques d'applications, proposant notamment des possibilités d'achat plus avantageuses.
Ce qui n'est pas le cas actuellement, du fait des restrictions imposées aux développeurs. Les utilisateurs ne sont donc pas suffisamment avertis de l'existence d'offres alternatives.
Si Apple ne se conforme pas aux règles édictées par le DMA, il risque de devoir payer une très forte amende. En effet, elle pourrait être fixée à 10 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise.
Comme celui-ci se montait à plus de 380 milliards de dollars en 2023, cette amende pourrait donc se chiffrer à près de 40 milliards d'euros. Le DMA prévoit même un doublement de cette pénalité en cas d'infractions répétées.
Apple conteste ces accusations et pourrait introduire des recours en justice. Par ailleurs, cet avis de la Commission laisse à l'entreprise le temps de régulariser sa situation.
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Tue, 02 Jul 2024 - 1min - 1319 - Pourquoi Disneyland a écopé de 400.000 euros d'amende ?
De nombreux sites de loisirs prévoient des systèmes de "pass" destinés à fidéliser leur clientèle. Ainsi, le parc d'attractions Disneyland Paris a mis en place des pass annuels. D'autres billets donnent accès au site entre 300 et 350 jours par an.
Comme leur nom l'indique, ces titres annuels, dont le nom, "Infinity", indique bien la nature, permettent d'entrer dans le parc 365 jours par an. Du moins en principe. En effet, des détenteurs de pass annuels se sont vu refuser l'entrée, même s'ils avaient pris la précaution d'effectuer une pré-réservation, une démarche présentée d'ailleurs comme obligatoire.
Pour expliquer sa décision, Disneyland Paris indique que ces titres d'entrée obéissaient à un système de "quotas".
Autrement dit, le parc n'est pas vraiment accessible tous les jours de l'année. Mais les clients n'en étaient pas informés. En effet, une enquête, effectuée par les services compétents, a conclu que le site n'avait pas indiqué de manière claire les restrictions associées à l'achat de ces pass.
De son côté, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)a précisé que ces pratiques étaient contraires aux dispositions du Code de la consommation.
Et elle a estimé que les quotas liés aux pass annuels étaient bien une manière de tromper les consommateurs. Aussi Disneyland Paris a-t-il été condamné à verser une amende de 400 000 euros. Cette décision a été prise dans le cadre de ce que la DGCCRF appelle une "transaction pénale".
Devant les réclamations de la clientèle, la direction du parc avait déjà revu, à l'été 2023, sa politique en matière de titres d'entrée. Elle avait notamment supprimé les quotas attachés aux pass annuels, en profitant cependant pour en augmenter le prix. Ce qui avait suscité de nouvelles protestations.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le parc d'attractions a maille à partir avec l'administration. En effet, elle lui a déjà infligé une amende de 1,3 million d'euros pour sa politique de paiement des fournisseurs.
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Mon, 01 Jul 2024 - 1min - 1318 - Comment les dépenses en armement nucléaire évoluent-elles ?
La recrudescence des tensions internationales, avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, rend la période actuelle très dangereuse et conduit les pays concernés à renforcer leurs arsenaux nucléaires.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix (SIPRI), plus de 9 500 ogives nucléaires, sur les quelque 12 100 existantes, seraient prêtes à servir en cas de besoin. 2 100 ogives pourraient même être utilisées immédiatement.
La majeure partie de ces armes destructrices appartiennent à la Russie et aux États-Unis qui, à eux seuls, possèdent environ 90 % des armes nucléaires déployées dans le monde.
De nouveaux missiles ont été déployés en 2023 et l'ensemble de ces armes ont été modernisées. Jamais l'armement nucléaire n'a joué un rôle aussi crucial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, de voir s'envoler les dépenses consacrées aux armes nucléaires. D'une manière générale, elles ont augmenté d'un tiers depuis 2018.
Selon le dernier rapport de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), les neufs pays possesseurs de l'arme nucléaire ont consacré à ce poste de dépenses, en 2023, pas moins de 91 milliards de dollars, soit 85 milliards d'euros. Ce qui représente près de 11 milliards de dollars de plus que l'année précédente.
Près des trois quarts de cette augmentation sont dus aux dépenses américaines en la matière. En effet, ce sont les États-Unis, dont le budget consacré à l'armement nucléaire est de près de 12 milliards de dollars, qui dépensent le plus d'argent pour ces armes.
Ils sont suivis par la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. Selon l'ICAN, les puissances nucléaires ont consacré, l'année dernière, près de 3 000 dollars par seconde à l'achat et à la modernisation des armes nucléaires.
D'après les experts, la tension internationale est telle que cette progression des dépenses consacrées à l'armement nucléaire n'est pas près de s'arrêter. On assiste même, actuellement, à une véritable course aux armements, qui fait planer une menace mortelle sur le monde.
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Thu, 27 Jun 2024 - 1min - 1317 - Quelles seraient les conséquences d'un SMIC à 1600 euros ?
Depuis l'annonce, par le Président de la République, de la dissolution de l'Assemblée nationale, les candidats aux prochaines élections législatives n'ont pas manqué de faire de nombreuses propositions, notamment en matière économique.
L'une d'elles, avancée par le Nouveau front populaire, qui rassemble les partis de gauche, a été particulièrement remarquée. Si cette alliance arrivait au pouvoir, elle revaloriserait aussitôt le SMIC.
Et dans des proportions notables. En effet, le SMIC net serait porté de 1 398,70 euros, sa valeur actuelle, à 1 600 euros. Soit une augmentation de plus de 14 %.
Certains observateurs ont souligné les avantages d'une telle mesure. Pour eux, en effet, elle donnerait un gain immédiat de pouvoir d'achat aux salariés les plus modestes. Ce qui ne pourrait que stimuler la croissance.
Ce coup de pouce serait d'autant plus productif, à cet égard, qu'il serait accordé dès l'arrivée au pouvoir de la coalition. Ses effets ne seraient pas annulés par l'inflation, comme ce serait probablement le cas si cette augmentation était étalée dans le temps.
D'autres acteurs, syndicalistes ou responsables politiques, ont plutôt souligné les inconvénients qu'aurait, à leurs yeux, une telle augmentation du SMIC. Ils considèrent que beaucoup d'employeurs, notamment les dirigeants de PME, n'auront pas les moyens de payer des salaires aussi élevés.
Selon ces mêmes sceptiques, ils n'auront donc pas d'autre choix que de licencier une partie de leur personnel ou de limiter l'embauche de nouveaux employés. Pour certains, les pertes d'emplois, liées à cette mesure, seraient comprises entre 350 000 et 400 000. Une prévision qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité.
Ils insistent également sur la répercussion que la mesure ne pourrait qu'avoir sur les autres salaires. Que se passera-t-il pour les salariés gagnant moins de 1 600 euros, sans pour autant être au SMIC ?
Quant à ceux qui touchent une rémunération équivalente ou légèrement supérieure à ces 1 600 euros nets, ils se verront rattrapés par le SMIC. Et rien n'oblige les employeurs à augmenter leurs salaires dans les mêmes proportions que le salaire minimum.
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Wed, 26 Jun 2024 - 1min - 1316 - Combien de piscines le fisc a-t-il repéré grâce à l'IA ?
Les contribuables souhaitant échapper en partie à l'impôt ont des soucis à se faire. En effet, tous les possesseurs de piscines ne les déclarent pas au fisc. Or, toute piscine d'au moins 10 m2 est soumise à l'impôt.
Mais, depuis quelques années, l'administration fiscale a trouvé la parade. En 2021, en effet, elle a mis au point une technique pour repérer les équipements non déclarés. Le dispositif a d'abord été déployé dans certains départements. C'est dans les Bouches-du-Rhône que se trouvaient le plus grand nombre de piscines que leurs propriétaires n'avaient pas signalées au fisc.
Le système fonctionne grâce à l'intelligence artificielle et à des données cartographiques. Il permet d'exploiter les informations données par des vues aériennes et de les combiner avec les relevés cadastraux. L'utilisation de l'IA a grandement amélioré la collecte de ces données. Ce qui montre tout l'intérêt de cet outil pour l'administration.
Une fois les piscines repérées, leurs propriétaires reçoivent une lettre leur demandant de régulariser leur situation à l'égard du fisc. La moyenne de ces rattrapages fiscaux est de l'ordre de 200 à 300 euros.
Ce système a permis de détecter 140 000 piscines non déclarées en 2023 et de récupérer ainsi environ 40 millions d'impôts dus par les propriétaires négligents.
Il s'agit là d'un résultat nettement meilleur que celui enregistré en 2022, année au cours de laquelle 20 000 piscines avaient été repérées. L'administration avait pu recouvrer 10 millions d'euros.
Appelé "foncier innovant", ce système, qui fait appel à l'IA, est utilisé dans un cadre plus large que le seul repérage des piscines non déclarées. Il a ainsi permis à l'État d'augmenter de 4 % le nombre de ses contrôles fiscaux.
Épaulée par une technologie résolument moderne, l'administration a pu ainsi engranger, au titre des redressements fiscaux, 15,2 milliards d'euros en 2023, contre 10,6 milliards d'euros l'année précédente.
Dans un avenir proche, ce dispositif pourrait ne pas se limiter aux piscines. Le fisc songe à l'étendre à d'autres constructions non déclarées, sans excepter les extensions.
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Tue, 25 Jun 2024 - 1min - 1315 - Que sont les « dark patterns » utilisés pour piéger les consommateurs ?
On sait que, sur Internet, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper la vigilance des utilisateurs. Mais, à côté de ces arnaques, il existe des procédés destinés à les pousser à acheter un produit ou un service. On les appelle des "dark patterns".
Certains consistent à rendre plus difficile le refus des propositions faites par une plateforme de commerce en ligne. Dans le même temps, tout est fait pour conduire le consommateur à acheter le produit proposé.
D'autres procédés jouent sur l'urgence. Pour précipiter la décision de l'utilisateur, un compte à rebours est déclenché ou le site indique que le nombre de produits disponibles est limité.
Enfin, derrière les offres d'essai gratuites, ou des propositions similaires, se dissimulent en fait des abonnements en bonne et due forme. Les entreprises estiment que la plupart des consommateurs ne penseront pas à annuler l'abonnement durant la période d'essai. Ce qui les conduira donc à s'abonner sans qu'ils en soient conscients.
Tous ces procédés, qui consistent à piéger le consommateur, peuvent en outre se révéler dangereux puisque, dans certains cas, l'utilisateur peut être amené à divulguer ses données personnelles. Par ailleurs, ils entraînent une surconsommation inutile.
Le règlement européen sur les services numériques (DSA), qui s'applique depuis le 17 février 2024, interdit en principe ce type de pratiques. Mais, si l'on en croit l'association UFC-Que Choisir, de nombreuses plateformes de e-commerce ont toujours recours aux "dark patterns".
L'administration met en garde les consommateurs contre ces procédés trompeurs. Elle leur recommande de prendre leur temps et de comparer les offres avant de faire un achat en ligne.
Elle leur conseille aussi de vérifier la réalité des promotions proposées. Pour qu'il s'agisse vraiment d'une promotion, le consommateur doit pouvoir comparer le prix indiqué pour ce produit avec le prix le plus bas qu'ait proposé l'enseigne au cours du dernier mois.
Enfin, le client ne doit pas oublier qu'il peut toujours changer d'avis. Il dispose en effet d'un délai de rétractation de 14 jours, sans avoir à justifier sa décision.
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Mon, 24 Jun 2024 - 1min - 1314 - Pour quel produit McDonald's ne pourra plus utiliser le mot « Big Mac » ?
McDonald's vient de perdre une bataille. En effet, le Tribunal de première instance des Communautés européennes (TPICE), qui siège à Luxembourg, a retiré au géant de la restauration rapide le droit de nommer "Big Mac" tous ses produits à base de volaille. Une décision qui vaut pour les 27 pays membres de l'UE.
Elle est l'aboutissement d'un long processus judiciaire, qui remonte à 2017. Cette année-là, Supermac's, une chaîne de restauration rapide irlandaise, conteste l'attribution exclusive de l'appellation "Big Mac" aux plats à base de poulet servis par McDonald's.
Le litige est d'abord porté devant l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO en anglais), qui n'a fait droit qu'à une partie des demandes de Supermac's. La chaîne irlandaise a donc décidé de faire appel de cette décision auprès du TPICE.
Et cette juridiction vient de donner raison à Supermac's. Désormais McDonald's ne pourra plus donner le nom "Big Mac" à ses hamburgers au poulet. Pour en avoir le droit, la firme américaine aurait dû démontrer la réelle utilisation de ce nom, pour les produits concernés, durant une période de 5 ans.
Or, d'après les juges, McDonald's n'a pas été en mesure de prouver ce point. Supermac's s'est bien sûr félicité de ce jugement. D'autant que, pour lui, il s'agissait d'un combat inégal, dans lequel son rival avait plus de chances de l'emporter.
Quant aux responsables de McDonald's, ils en ont relativisé la portée. Ils considèrent en effet que cette décision de justice ne remet pas en cause leur droit à utiliser l'appellation "Big Mac" pour les hamburgers au poulet en dehors de l'UE ou pour d'autres produits. Et ils estiment que le jugement ne changera rien au succès rencontré par ces hamburgers.
Le Tribunal étant une juridiction de première instance, McDonald's peut de toute façon faire appel de ce jugement auprès de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui ne juge pas sur le fond, mais sur des points de droit.
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Sun, 23 Jun 2024 - 2min - 1313 - Pourquoi refuser une succession ?
On vient d'apprendre qu'après bien des tergiversations, David Hallyday venait de renoncer à la succession de son père, disparu en 2017.
Chacun peut faire comme lui. En effet, personne n'est obligé d'accepter une succession. Les héritiers disposent d'un délai de 4 mois, à compter de l'ouverture de la succession, pour prendre leur décision en toute connaissance de cause.
Après avoir réfléchi, vous pouvez faire comme David Hallyday et renoncer à la succession. Et pour les mêmes raisons que lui.
De fait, l'une des raisons principales du refus de la succession est l'existence d'un important passif. Autrement dit, de dettes. Car c'est aux héritiers de les payer. On comprend que cette perspective ne les séduise guère, surtout si le passif successoral excède de beaucoup l'actif.
Le refus de la succession, matérialisé par un formulaire spécifique, rempli par l'héritier "renonçant", peut cependant s'expliquer d'une autre manière. Certaines personnes préfèrent renoncer à la succession pour elles-mêmes afin d'en faire profiter leurs enfants ou un proche. S'ils héritent déjà d'une part des biens du défunt, ce désistement leur permettra de toucher davantage.
Le défunt a pu aussi vous faire une donation, de son vivant. Vous pouvez l'estimer assez importante pour ne pas réclamer, en plus, votre part d'héritage. Vous pouvez aussi renoncer à la succession à cause des droits qui pèsent sur elle.
Enfin, il se peut qu'une personne ait perdu tout contact avec le défunt ou n'ait aucune envie, pour des raisons personnelles, de recevoir des biens ou de l'argent venant de lui.
La renonciation à la succession n'est pas définitive. Vous pouvez toujours changer d'avis, dans les délais prévus. Si c'est le cas, vous décidez alors d'accepter la succession, sans restriction, ou de l'accepter à concurrence de l'actif net.
Dans ce cas, vous n'êtes tenu qu'au paiement des dettes qu'il est possible d'acquitter grâce aux biens du défunt. Autrement dit, votre patrimoine personnel est préservé. Il est à noter que, si l'un des héritiers choisit cette option, elle s'impose aux autres héritiers.
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Thu, 20 Jun 2024 - 1min - 1312 - Qui sont les personnes riches en France ?
L'Observatoire des inégalités vient de publier son rapport annuel. Il permet de se faire une idée de ce que l'on entend par une personne "riche" en 2024.
Comme on peut s'en douter, c'est d'abord une question de revenus. Pour définir le seuil de richesse, l'Observatoire se base sur le revenu médian. Rappelons que ce revenu est tel qu'une moitié des Français gagne davantage tandis que l'autre moitié gagne moins.
En 2021, ce revenu médian était de 1 930 euros pour une personne seule. L'Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double de ce revenu médian, soit 3 860 euros. Ce revenu englobe l'ensemble des ressources perçues, y compris les prestations sociales.
Cette "richesse" ne dépend pas seulement des revenus. Elle est aussi fonction de la composition de la famille. Pour une personne seule, le seuil est bien de 3 860 euros.
Mais on ne multiplie pas cette somme par le nombre de membres du foyer. En effet, chaque personne supplémentaire compte seulement pour une "demi part". Si la première personne considérée vit avec un conjoint, la part de celui-ci sera de 1 930 euros, soit la moitié de 3 860 euros.
Aussi, ce foyer sera-t-il considéré comme riche s'il perçoit au moins 5 790 euros de revenus, soit 3 860 + 1 930.
La richesse dépend aussi de la possession d'un patrimoine immobilier. Selon l'Observatoire, une personne possédant un patrimoine immobilier d'une valeur d'au moins 531 000 euros est considérée comme riche.
Pour estimer le niveau de richesse réel, d'autres paramètres sont à prendre en compte, comme le montant du loyer, pour un locataire, le sexe ou encore la catégorie socio-professionnelle à laquelle on appartient. De fait, les hommes et les cadres supérieurs sont plus riches, en moyenne, que les femmes et les employés.
Sur la base de l'ensemble de ces critères, l'Observatoire des inégalités estime à 4,7 millions le nombre de riches en France aujourd'hui. Soit près de 7,5 % de la population. Un chiffre en légère régression, puisqu'il y avait, selon cet organisme, 5,5 millions de personnes riches en 2011.
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Wed, 19 Jun 2024 - 2min - 1311 - Pourquoi Elon Musk veut-il interdire les iPhone dans ses sociétés?
Elon Musk pourrait interdire à ses employés d'utiliser, dans le cadre de leur travail, les iphones gérés par Apple. Il dénonce en effet un accord intervenu entre Apple et OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle.
Cet accord prévoit que Ios, le système d'exploitation contrôlé par Apple, bénéficie de nouvelles fonctionnalités. Il pourrait ainsi scanner, à tout moment, les actions de l'utilisateur, ce qui lui permettrait de mieux répondre à ses demandes.
Il devrait également compter sur l'aide de ChatGPT, un outil conversationnel fondé sur l'intelligence artificielle et mis au point par OpenAI. Il faudra, toutefois, que l'utilisateur donne son autorisation.
Cet accord entre Apple et OpenAI n'est pas du goût du patron de Tesla. Il y voit en effet une menace pour la sécurité de ses sociétés. Il estime que le sort des données communiquées à Open AI est incertain.
Pour lui, l'extension d'OpenAI au niveau du système d'exploitation d'Apple représenterait donc un réel danger pour les sociétés qu'il dirige.
Il voit dans ce dispositif "espion", comme il l'appelle, une manière de lui soutirer des informations sensibles. Il est vrai qu'Elon Musk voit d'un mauvais œil tout ce qui vient d'OpenAI. Il a d'ailleurs quitté cette entreprise, qu'il a contribué à fonder, parce qu'il reprochait déjà à ses dirigeants de ne pas prendre assez de précautions en matière de sécurité.
Pour éviter des fuites préjudiciables à ses intérêts, Elon Musk ne voit qu'une solution : bannir les iphones de ses entreprises. Rappelons que ces téléphones portables sont une variété de smartphones créés par Apple.
Les employés ne sont pas les seuls visés par cette mesure. Un visiteur entrant dans l'entreprise avec un portable Apple en poche devra le laisser dans une cage cde Faraday. Il s'agit d'un système qui bloque les ondes électromagnétiques externes.
Autrement dit, le possesseur de l'appareil ne pourra établir aucun contact avec l'extérieur.
Elon Musk s'est servi des réseaux sociaux pour faire connaître ses intentions. Mais il n'a pas non plus ménagé ses attaques à l'égard de Tim Cook, le dirigeant d'Apple.
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Tue, 18 Jun 2024 - 1min - 1310 - L'employeur doit-il être averti si deux de ses employés sont en couple ?
Le lieu de travail peut être propice aux rencontres sentimentales. Ainsi, selon un sondage de 2018, près de 15 % des couples se forment dans le cadre de leur activité professionnelle.
L'employeur doit-il être averti de cette situation ? En principe, cela ne le regarde pas. En effet, le Code civil rappelle que "chacun a droit au respect de sa vie privée". Ce qui vaut donc aussi sur le lieu de travail.
De même, le Code du travail interdit à un employeur de sanctionner ou de licencier un salarié en raison de "sa situation de famille". Par conséquent, le fait que deux employés soient mariés, ou vivent en couple, relève de leur vie privée.
Par ailleurs, il n'est pas possible de faire figurer dans le contrat de travail une clause interdisant à deux salariés de nouer entre eux des relations sentimentales.
Le principe général de respect de la vie privée sur le lieu de travail souffre tout de même quelques exceptions. En premier lieu, les sentiments éprouvés par deux salariés ne doivent pas s'exprimer de façon trop manifeste dans l'entreprise.
Ils sont en effet tenus, comme tout employé, au respect de la séparation nécessaire entre vie privée et vie professionnelle.
Tant qu'ils demeurent discrets, et que l'un d'entre eux n'exerce pas de responsabilités importantes, l'employeur n'a donc pas à être informé de leurs relations. En effet, si l'un des deux salariés en couple est responsable des promotions dans l'entreprise, par exemple, il peut y avoir conflit d'intérêt.
Dans ce cas, l'employeur doit être au courant de leurs relations. Il doit en effet veiller à ce qu'aucune promotion ne soit motivée par la situation personnelle de la personne promue. Dans ce cas, il doit s'assurer que cette personne n'a pas été promue en raison de ses liens personnels avec le responsable de sa promotion.
Enfin, une sanction peut être prise si un salarié cause à l'entreprise un trouble objectif bien établi, en lien avec les relations qu'il entretient avec une autre salariée (ou l'inverse).
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Mon, 17 Jun 2024 - 1min - 1309 - Quelle option surprenante est disponible sur Indigo Airlines ?
La compagnie aérienne Indigo Airlines offre une surprenante option à ses passagers. Ou plutôt à ses passagères. En effet, celles-ci peuvent choisir, au moment de la réservation, un "siège féminin".
Elles sont alors assurées de se retrouver assises à côté d'une autre femme. La compagnie indienne met en avant le sentiment de sécurité que peuvent ressentir certaines voyageuses à l'idée de côtoyer une autre femme durant le voyage.
D'autres arguments sont évoqués pour justifier la mise en place de cette nouvelle option. Certaines passagères auraient ainsi la perspective d'un voyage plus confortable. D'autres pourraient plus facilement nouer des contacts avec une autre femme qu'avec un homme.
La compagnie rappelle également que cette initiative s'inscrit dans sa volonté de favoriser une plus grande égalité entre les sexes. Si l'on se souvient de la condition subalterne des femmes, dans la société indienne, et de la recrudescence de viols souvent impunis, une telle politique, de la part de la compagnie, ne manque pas de courage.
Ce choix d'un siège "féminin" est réservé aux femmes voyageant seules ou avec leurs enfants. Le fait que cette modalité de voyage soit proposée par une compagnie indienne ne doit rien au hasard.
En effet, les femmes indiennes empruntant l'avion sont souvent victimes d'agressions. Les agressions sexuelles, visant le plus souvent des femmes seules, ne sont pas rares, et pas seulement dans les avions indiens d'ailleurs. Pourtant, les voyageuses indiennes ressentent sans doute, plus que d'autres passagères dans le monde, un véritable sentiment d'insécurité à bord des avions.
C'est pourquoi un siège "féminin", qui leur garantit la présence d'une autre femme à leurs côtés, durant le vol, doit leur paraître plus sûr. La compagnie veut d'abord tester cette nouvelle fonctionnalité, avant de l'intégrer de manière définitive à son offre.
Cette option, unique en son genre pour l'instant, pourrait aussi fidéliser une clientèle déjà nombreuse. Fondée en 2005, Indigo, qui possède plus de 300 avions, est en effet la première compagnie indienne, notamment en termes de parts de marché.
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Thu, 13 Jun 2024 - 1min - 1308 - Doit-on cesser de travailler en cas de non-paiement du salaire ?
Un salarié travaille toujours dans le cadre d'un contrat. Celui-ci entraîne des obligations pour les deux parties. Le salarié s'engage ainsi à travailler et l'employeur à lui verser un salaire.
S'il cesse de le payer, alors que le salarié fournit un travail, cette action équivaut à une rupture du contrat de travail. Un salaire mensualisé devant être versé tous les mois, un retard de paiement répété, de plus d'1 ou 2 jours, équivaut au non-paiement du salaire.
Dans ce cas, le salarié doit saisir le Conseil des prud'hommes. Il peut aussi invoquer une exception d'inexécution, un mécanisme qui permet, dans tout contrat, de suspendre l'exécution de ses obligations tant que l'autre partie ne remplit pas les siennes.
Dans le même temps, il peut engager une procédure spécifique : la prise d'acte de la rupture du contrat de travail. Le non-paiement du salaire fait partie des motifs qui ouvrent droit à cette démarche.
Par cette procédure, le salarié exprime sa décision de rompre le contrat qui le lie à un employeur avec lequel toute collaboration lui paraît impossible. Cette prise d'acte entraîne la rupture immédiate du contrat de travail.
Le salarié doit prévenir son employeur, par courrier, de son intention d'engager une telle procédure. Il doit indiquer, dans cette lettre, les manquements qu'il lui reproche.
Cette démarche peut être entreprise à tout moment, sauf si le salarié est en période d'essai. Elle se justifie même en cas de paiement partiel du salaire. En effet, l'employeur doit verser au salarié l'intégralité de sa rémunération. Si le motif invoqué par le salarié est jugé valide, il se trouve confronté à un cas de licenciement injustifié.
Le salarié a donc tout à fait le droit de cesser le travail si l'employeur ne lui verse pas son salaire. Il n'est pas obligé, avant de s'y décider, de mettre en demeure son patron.
Par contre, il serait dans son tort s'il arrêtait de travailler parce que son salaire a été suspendu. En effet, l'employeur pourrait agir ainsi en cas d'abandon de poste ou de mise à pied du salarié.
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Wed, 12 Jun 2024 - 2min - 1307 - Quel est l'impact économique des émeutes en Nouvelle Calédonie ?
Les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, à partir de la mi-mai, ont éclaté à cause d'un projet de révision constitutionnelle, vivement contesté par les indépendantistes, portant sur la composition du corps électoral.
Au cours de ces journées agitées, les manifestants ont saccagé, et parfois pillé, de nombreux commerces et entrepôts et dressé des barrages sur les routes.
Aussi cette révolte se solde-t-elle par un bilan matériel très lourd. Les dégâts pourraient se chiffrer à 200 millions d'euros, ce qui représente une somme considérable si on la rapporte au budget global de l'archipel.
De très nombreux commerces sont partis en fumée et une centaine d'entreprises auraient été partiellement détruites. D'après le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, environ 5 000 personnes auraient d'ores et déjà perdu leurs emplois.
D'après lui, 7 000 personnes, au total, pourraient se retrouver au chômage à cause de ces émeutes. D'autres observateurs envisagent même la perte d'environ 20 000 emplois. D'autres sources évoquent 15 000 postes menacés, ce qui représente le quart de l'emploi salarié en Nouvelle-Calédonie.
On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la présidente du Medef local parle d'une véritable "catastrophe". Une situation d'autant plus préoccupante que la baisse du cours du nickel, principale ressource de l'archipel, avait déjà fragilisé son économie.
Malgré un retour progressif au calme, la reprise de l'activité économique demeure très fragile. Ainsi, certaines boutiques du centre de Nouméa ont bien rouvert leurs portes, mais ne font encore que 15 ou 20 % de leur chiffre d'affaires habituel.
Dans ce contexte, les élus de Nouvelle-Calédonie demandent à l'État de mettre la main à la poche. Conscients de la nécessité d'une intervention rapide des pouvoirs publics, les ministres de l'Économie et des Outre-Mer ont créé, avec des élus et des acteurs du monde économique local, une "cellule de crise économique".
Elle devrait faire des propositions rapides pour permettre la reconstruction de l'archipel. En attendant, le ministre de l'Économie va demander aux assureurs de verser, dans les meilleurs délais, des indemnités substantielles aux sinistrés.
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Tue, 11 Jun 2024 - 2min - 1306 - Sommes-nous moins nombreux à prendre l'avion ?
Les préoccupations écologiques, et un coût moyen des billets assez élevés, ne semblent pas décourager les adeptes de l'avion. En effet, les passagers empruntant ce mode de transport devaient être plus nombreux que jamais cette année.
D'après les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes devraient transporter près de 5 milliards de voyageurs en 2024. Soit davantage qu'en 2019, où un peu plus de 4,5 milliards de personnes avaient pris l'avion. Un chiffre qui faisait pourtant de 2019, un an avant le Covid, une année record.
Cet afflux de passagers permet au secteur aérien d'engranger, cette année, un bénéfice de plus de 30 milliards de dollars. Ce qui ne s'était encore jamais vu.
En fait, cet optimisme doit être nuancé. Tous les vols ne profitent pas de cette reprise. Elle concerne surtout les vols internationaux, qui enregistrent, en 2024, un nombre de passagers supérieur à celui de 2019.
Mais ce n'est pas le cas des vols intérieurs. Dans ce domaine, le taux de remplissage des avions, en 2024, n'atteint que près de 80 % de celui de 2019. Ce qui s'explique en partie par les prix, ceux des vols intérieurs accusant une hausse de 21 % sur un an, alors que le coût des vols longs-courriers baissait, sur la même période, de près de 3 %.
Les statistiques publiées par l'IATA devraient en tous cas rassurer les compagnies. Ce retour massif des passagers devrait renflouer en partie leurs caisses. De fait, durant l'épidémie de Covid, entre 2020 et 2022, les pertes se sont montées à plus de 180 millions de dollars.
Cette embellie sur le front du voyage aérien ne résout cependant pas tous les problèmes. Les coûts de fonctionnement ont en effet beaucoup augmenté, notamment à cause de la hausse des prix du carburant. Selon l'IATA, ce seul poste de dépense se monte à plus de 290 milliards de dollars. De quoi compromettre la rentabilité de certaines compagnies.
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Mon, 10 Jun 2024 - 1min - 1305 - Quels sont les nouveaux tarifs des consultations médicales ?
Si les négociations entamées entre les syndicats de médecins et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), dans le cadre de la nouvelle convention tarifaire, devaient aboutir, les consultations médicales coûteront plus cher, à la Sécurité sociale ou aux patients.
En effet, la consultation chez un médecin généraliste devrait passer de 26,50 euros à 30 euros. Mais le taux de remboursement de l'Assurance Maladie restera le même, 70 % de la consultation, soit 21 euros désormais.
Le reste à charge des patients ayant une mutuelle, qui rembourse 30 % du prix de la consultation, devrait donc se limiter, comme aujourd'hui, aux 2 euros de la participation forfaitaire.
Dans quelques cas limités, comme une sortie d'hospitalisation par exemple, le tarif de la consultation, chez un généraliste, pourra s'élever à 60 euros pour un patient âgé de 80 ans ou plus.
Les tarifs des médecins spécialistes devraient être également revalorisés. Si le médecin est conventionné en secteur 1, il ne pratique pas de dépassements d'honoraires. Il pourra facturer sa consultation, en principe, entre 31,50 euros et 67 euros.
Pour peu que le patient soit d'abord passé par son médecin traitant, ou qu'un accès direct au spécialiste soit possible, l'Assurance Maladie et la mutuelle le rembourseront dans les mêmes conditions qu'une consultation chez le généraliste. De ce fait, son reste à charge devrait se limiter à la participation forfaitaire de 2 euros.
Certains spécialistes ont opté pour l'"option pratique tarifaire maîtrisée" (OPTAM). Dans ce cas, les conditions de prise en charge sont plus avantageuses. Le spécialiste peut fixer sa consultation à 40 euros, qui est le nouveau tarif retenu par la Sécurité sociale pour servir de base au remboursement.
Dans ce cas, le patient n'aura à s'acquitter que de la participation forfaitaire. Si le spécialiste pratique malgré tout des dépassements d'honoraires, le remboursement, par l'Assurance Maladie et la mutuelle, sera plus notable, et le reste à charge plus minime, que la prise en charge prévue pour un spécialiste n'ayant pas accepté l'OPTAM.
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Sun, 09 Jun 2024 - 1min - 1304 - Qu'est-ce que le nouveau logo « Origin'info » ?
Les consommateurs sont de plus en plus désireux de savoir d'où viennent les produits qu'ils consomment. Une demande qui répond autant à des préoccupations sanitaires qu'à la volonté de mieux protéger l'environnement.
La mention de l'origine du produit, sur l'emballage, permettrait aussi de favoriser certaines productions locales ou nationales. Consciente des lacunes de l'étiquetage, dans ce domaine, la ministre de la Consommation vient d'annoncer la création d'un nouveau logo.
De couleur bleue ou noire, ce logo, appelé "Origin'info", devrait être appliqué sur les produits transformés. Toutes les références ne sont donc pas concernées.
L'origine des ingrédients utilisés pour confectionner le produit sera indiquée de manière simple, pour que le consommateur n'ait pas de doute à ce sujet. Si, par exemple, des tomates et de la viande entrent dans la composition d'un plat préparé, le consommateur trouvera, sur l'étiquette : "tomates Italie" et "porc France".
Le pays d'origine doit donc être mentionné. Le fait de savoir que les ingrédients utilisés viennent d'Europe ne semble pas une information suffisante. Aussi des indications du type "UE", par exemple, ne sont pas acceptées.
Ce logo permettra de connaître l'origine des produits primaires entrant dans la composition d'un plat préparé. Ainsi, le consommateur saura d'où vient le blé, par exemple, mais pas la farine permettant de confectionner les pâtes.
Il est possible que le logo soit complété par des mentions supplémentaires. L'une indiquerait la part de chaque pays dans la composition finale du produit, l'autre le lieu de transformation de ce produit.
Cette volonté de fournir aux consommateurs un logo détaillé et facilement lisible est cependant démentie en partie par la possibilité laissée aux industriels de remplacer ce logo par un QR code.
Les associations de consommateurs saluent la mise en place de ce nouveau logo, mais déplorent qu'il ne soit pas obligatoire. En effet, pour l'heure, son apposition sur un produit demeure facultative.
La ministre rappelle cependant que 80 industriels et distributeurs se sont engagés à l'utiliser. D'ici la fin de l'année, le logo "Origin'info" devrait ainsi figurer sur plus de 10 000 produits.
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Thu, 06 Jun 2024 - 1min - 1303 - Pourquoi l'Etat veut-il durcir les règles de l'assurance chômage ?
Les conditions d'indemnisation prévues par l'assurance chômage devraient être durcies. C'est ce qui ressort de l'annonce que vient de faire le Premier ministre.
Actuellement, les chômeurs de moins de 53 ans ont droit à une indemnisation durant 18 mois, pour peu qu'ils aient travaillé durant 6 mois sur les derniers 24 mois. Désormais, il faudra travailler 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé pendant 15 mois.
De même, les salariés de 53 ans et plus et de 57 ans et plus, qui bénéficiaient respectivement de durées d'indemnisation de 22 mois et demi et de 27 mois, n'y auront plus droit.
Cet avantage est remplacé par un "bonus emploi senior". Il permet aux salariés âgés d'au moins 57 ans, et qui touchent, dans leur nouvel emploi, un salaire plus faible, de cumuler, durant un an, leur salaire avec les allocations chômage.
Le Premier ministre précise que ces conditions d'indemnisation s'appliqueront si les "conditions actuelles", caractérisées par un chômage à moins de 9 %, se maintiennent.
Selon le Premier ministre, la mise en place de mesures plus contraignantes, pour obtenir une indemnisation chômage, a d'abord pour but d'inciter les chômeurs à rechercher plus activement un nouvel emploi. Le gouvernement évalue ainsi à 90 000 le nombre de personnes susceptibles, grâce à ces mesures, de revenir sur le marché du travail.
Les autorités comptent également sur une poursuite de la croissance pour faciliter ce retour à l'emploi. La durée d'indemnisation pourrait d'ailleurs s'abaisser encore si la situation économique devait s'améliorer.
Ce qui ne semble pas devoir se produire en 2024, le gouvernement tablant sur une croissance de 1 % pour cette année, tandis que la Banque de France prévoit une progression du PIB de 0,8 %.
Ce durcissement des règles d'indemnisation du chômage devrait aussi permettre de faire des économies. Selon les autorités, elles devraient être de l'ordre de 3,6 milliards d'euros.
De leur côté, la majorité des syndicats dénoncent des mesures qui, selon eux, vont renforcer la précarité des chômeurs.
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Wed, 05 Jun 2024 - 2min - 1302 - Est-il possible de conserver un appartement en HLM une fois à la retraite ?
Le gouvernement voudrait durcir les règles concernant la location de logements sociaux. Un projet de loi, présenté en juin prochain, prévoit ainsi, au bout de deux ans, la résiliation automatique du bail de personnes assez aisées pour se loger ailleurs.
Mais qu'en est-il des retraités ? Récemment interrogé sur la question, le ministre chargé du logement a rappelé que certains logements sociaux étaient réservés à des fonctionnaires.
Autrement dit, ils sont censés occuper ces logements tant qu'ils sont en activité, et les quitter dès qu'ils sont à la retraite. Il faut en conclure que, du moins aux yeux des autorités, le logement social à vie n'est pas un droit.
Une déclaration qui montre la volonté des autorités de réserver le logement social aux personnes qui, de leur point de vue, en ont réellement besoin.
Pourtant, les personnes de 65 ans et plus bénéficient parfois de mesures plus protectrices que d'autres locataires. En effet, la loi de 2017 leur permet de bénéficier du droit au maintien dans les lieux, même si leurs ressources dépassent les plafonds prévus.
Et si une résiliation du bail est en cours, pour ce motif, elle peut être interrompue si le locataire atteint l'âge de 65 ans. Ceci étant, le bail d'un retraité, comme celui de tout autre locataire d'un logement social, peut être résilié dans certains cas.
Ainsi, cette résiliation intervient notamment si le retraité est à l'origine de troubles de voisinage, si le bâtiment dans lequel se trouve son logement doit être démoli ou si, durant une certaine période, il ne répond pas aux enquêtes visant à connaître ses ressources.
Certains s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement. Ils craignent en effet que le souhait exprimé par les pouvoirs publics de réserver davantage de logements sociaux aux personnes en activité ne fragilise la situation des personnes âgées.
Or, pour les défenseurs du logement social, une majorité de seniors fait partie de ces personnes vulnérables qui ont du mal à se loger. D'où l'urgence de construire davantage de logements à loyers modérés.
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Tue, 04 Jun 2024 - 2min - 1301 - Combien gagnent les joueurs de tennis à Roland Garros ?
S'il est un domaine qui n'est guère touché par les aléas de l'économie, c'est bien le secteur du sport de compétition. Ainsi, les joueuses et les joueurs de tennis participant aux qualifications et au tournoi de Roland-Garros vont encore toucher un véritable pactole.
Et il est même en augmentation. En effet, les joueurs se sont partagé, en 2023, la coquette somme de 49,6 millions d'euros, en augmentation de plus de 12 % par rapport à la dotation de l'année précédente.
En 2024, ce "prize money" est porté à plus de 53 millions d'euros, soit une hausse de plus de 7,8 % par rapport à 2023.
Même les joueurs qui ne sont pas retenus à l'issue des qualifications ne repartent pas les mains vides. Ceux qui ne dépassent pas le 1er tour empochent tout de même 20 000 euros. Au 3e tour, cette gratification passe à 41 000 euros. Soit près de 25 % d'augmentation par rapport à 2023.
Les sommes touchées par les joueurs qualifiés pour participer à la compétition augmentent logiquement à chaque fois qu'ils franchissent une étape.
Ainsi, les joueurs participant au premier tour gagnent déjà 73 000 euros. Ils perçoivent 110 000 euros s'ils atteignent le second tour. Et les rémunérations ne cessent ensuite de grimper.
Le joueur parvenu au 8e de finale peut compter sur la confortable somme de 250 000 euros. Une somme qui passera à 415 000 euros s'il se qualifie pour le quart de finale. Quant à celui qui gagne la compétition, les sourires qu'il adresse au public viennent de sa victoire, mais peut-être aussi de la perspective d'empocher 2,4 millions d'euros.
Cette dotation déjà très généreuse a encore été augmentée de 100 000 euros par rapport à celle de l'année précédente.
Des gratifications sont également prévues pour les compétitions en double ainsi que pour les joueurs participant au tournoi handisport de Roland-Garros. Selon la nature de leur handicap, et la forme de la compétition, ces derniers toucheront des sommes allant de 5 000 euros à 62 000 euros.
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Mon, 03 Jun 2024 - 1min - 1300 - Pourquoi le projet de ville The Line est-il un flop ?
Pour faire oublier le maintien d'une Monarchie absolue anachronique et la persistance de coutumes moyenâgeuses, l'Arabie Saoudite cherche à donner au monde une image plus moderne.
Le grandiose projet de construction d'une ville futuriste en plein désert, baptisé "The Line", s'inscrit dans cette ambition. Fleuron du programme d'urbanisme "NEOM", cette cité devrait s'étendre sur pas moins de 170 kilomètres et abriter 9 millions de personnes.
Alimentée par des énergies renouvelables, la ville devrait être dépourvue de voitures. Un système de transports en commun très rapides devrait assurer les déplacements de la population. La ville s'articulerait autour d'îlots urbains, composés d'immeubles très hauts, dont les commerces et autres commodités seraient accessibles en quelques minutes.
Ce projet d'urbanisme s'inscrit dans un vaste programme de diversification économique, "Saudi Vision 2030", qui doit développer d'autres activités que les industries liées au pétrole.
Le coût de ce projet pharaonique a été estimé à 500 milliards de dollars, certaines sources citant des montants bien plus importants encore. Des travaux qui devaient être financés grâce la manne pétrolière.
"The line" a cependant pris beaucoup de retard. En effet, d'ici 2030, la ville devrait s'étendre sur seulement 2,4 kilomètres, sur les 170 prévus. Et, au lieu d'accueillir, d'ici à la fin de la décennie, 1,5 million d'habitants, il faudra sans doute se contenter d'en loger 300 000.
Ces difficultés s'expliquent avant tout par la baisse des revenus pétroliers. En effet, la chute des cours, ces dernières années, prive le Royaume des devises dont il a besoin pour mener à bien ce gigantesque chantier.
Aussi les initiateurs du projet tentent-ils d'intéresser à cette ville futuriste de nouveaux investisseurs, chinois notamment. Mais les réactions demeurent assez timides. Beaucoup d'observateurs, en effet, se demandent si ce projet est réaliste et si cette cité surgira un jour du désert.
Des voix se sont aussi élevées pour alerter sur les dangers que la construction de cette cité gigantesque ferait courir à l'environnement.
En attendant, le chantier tourne au ralenti, ce qui provoque le licenciement de nombreux ouvriers.
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Fri, 31 May 2024 - 2min - 1299 - Qu'est-ce que le « congé malheur » ?
Il n'est pas toujours facile d'aller travailler quand on ne se sent pas au mieux de sa forme. Le salarié bénéficie certes de congés spécifiques quand il est malade ou frappé par certaines épreuves, comme un deuil.
Mais il n'en va pas de même s'il a le moral en berne ou se sent un peu déprimé. C'est à de telles situations qu'a songé un chef d'entreprise chinois.
Il a en effet décidé d'octroyer à ses employés jusqu'à dix jours de congé par an pour faire face à ces moments de déprime. Et il a baptisé ces temps de repos des "congés de malheur". Un nom bien choisi, que certains pourraient trouver un peu trop évocateur.
Ces nouveaux congés s'ajoutent à ceux qui, comme dans toutes les entreprises, sont accordés pour la maladie ou les vacances. Pour profiter de ces "congés malheur", le salarié n'a besoin de fournir aucun justificatif. Et les chefs d'équipe ne peuvent s'opposer à de telles demandes.
Le but d'une telle initiative est double : ces temps de pause peuvent d'abord contribuer au bien-être des salariés, et donc améliorer leur productivité. Mais ils doivent aussi les inciter à s'arrêter pour la simple raison qu'ils ne se sentent pas en forme.
Autrement dit, ce nouveau type de congé doit amener à briser un tabou : celui de la santé mentale des salariés. Ainsi, un employé déprimé ne doit plus éprouver de honte à prendre un congé pour ce motif.
Ce qui pourrait aussi l'encourager à parler des problèmes qu'il rencontre dans son travail. Cette libération de la parole serait ainsi de nature à prévenir les situations d'épuisement professionnel et de burn-out.
Le fait qu'un employeur chinois ait pris une telle initiative peut susciter un certain étonnement. En effet, les entreprises de ce pays sont davantage connues pour la longueur de leurs journées de travail que pour l'attention apportée au bien-être de leurs employés.
Reste à savoir si cette initiative originale pourrait être imitée par des employeurs français.
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Thu, 30 May 2024 - 1min - 1298 - Que contient la fiche de paie d'Emmanuel Macron ?
Les Français se demandent parfois ce que gagnent leurs hommes politiques, et notamment le Président de la République. Grâce à l'intervention du tribunal administratif et aux efforts conjoints d'une chercheuse et d'une association, il a été possible de se procurer une fiche de paie d'Emmanuel Macron.
Certains s'étonnent d'ailleurs de cette difficulté à obtenir un document que, d'après la loi, tout Français a le droit de consulter. Dans un premier temps, en effet, l'Élysée avait refusé de le fournir. Quoi qu'il en soit, la communication de cette fiche de paie présidentielle est une première.
On y voit que le salaire mensuel perçu par le chef de l'État est de 16 039 euros bruts. Sous la présidence de François Hollande, cette rémunération, qui était alors de 21 300 euros, avait été diminuée de 30 %.
Si l'on veut entrer dans les détails, on s'aperçoit que la rémunération du Président de la République est divisée en plusieurs postes. La somme indiquée comprend d'abord un traitement de base, d'un montant de 12 457 euros par mois.
S'y ajoutent une indemnité de fonction de 3 207 euros par mois et une indemnité de résidence de 373 euros. Chaque fonctionnaire a droit à cette indemnité, qui doit compenser une hausse éventuelle du coût de la vie dans l'endroit où il a été nommé.
Par ailleurs, le logement mis à la disposition du Président est considéré comme un avantage en nature. Sa valeur mensuelle est fixée à 2 418,25 euros par mois.
Il ne s'agit pas d'une somme versée au chef de l'État, mais d'une manière d'apprécier l'avantage qui lui est gracieusement consenti. Cependant, cette somme est assujettie à l'impôt et aux prélèvements sociaux.
Pour autant, tous les renseignements portés sur cette fiche de paie ne sont pas lisibles. En effet, certaines lignes ont été grisées, ce qui empêche notamment de connaître le détail des retenues opérées sur la rémunération brute du Président, et donc le montant de son salaire net. Par ailleurs, le nombre d'heures travaillées n'est pas non plus indiqué.
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Wed, 29 May 2024 - 1min - 1297 - Pourquoi le prix du jus d'orange a quintuplé depuis 2020 ?
Les consommateurs voient le prix de leur petit-déjeuner s'envoler. Du moins ceux qui boivent du jus d'orange au saut du lit. En effet, le prix de ce produit connaît une hausse spectaculaire.
En effet, le prix du jus d'orange concentré a atteint plus de 4,5 dollars la livre. En un an, le prix de gros s'est envolé de 77 %. Et, depuis 2020, il a même été multiplié par 5.
Si le prix du jus d'orange s'emballe à ce point, c'est d'abord en raison de la faiblesse des récoltes au Brésil, qui demeure le plus grand producteur mondial d'oranges.
De fait, la récolte n'a jamais été aussi basse depuis 1988. La raison en incombe d'abord à des épisodes de sécheresse, qui ont notamment touché l'État de Sao Paulo, la principale région productrice du pays. Ces périodes de sécheresse s'y sont prolongées durant des mois.
Ces mauvaises récoltes sont également dues à une maladie. Cette maladie du "dragon jaune" ou maladie de "Huanglongbing (HLB), s'attaque aux agrumes, dont elle réduit la taille, et finit par provoquer la chute précoce des oranges.
Les États-Unis récoltent aussi des oranges destinées à la fabrication de jus. Même si la dernière récolte semble légèrement supérieure à celle de l'année précédente, elle enregistre une baisse de près de 40 % par rapport à celle de 2022.
En Floride, la principale région productrice, les oranges ont été également touchées, plus encore qu'au Brésil, par la maladie du dragon jaune. Sans oublier le passage d'ouragans, qui ont ravagé les plantations. Il faudra beaucoup de temps pour réparer les dégâts causés aux cultures par ces intempéries.
Enfin, il y a fort à parier qu'une telle hausse des prix va décourager les consommateurs. Cette baisse supplémentaire de la demande va donc contribuer à augmenter encore le prix du jus d'orange.
Une tendance qui confirme la désaffection des Américains pour ce produit, la consommation de jus d'orange ayant déjà baissé de près de 60 % entre 2002 et 2022.
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Tue, 28 May 2024 - 1min
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