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La une de la presse cette semaine à Kinshasa

La une de la presse cette semaine à Kinshasa

RFI

Toutes les semaines, RFI vous propose de feuilleter les journaux congolais de la semaine écoulée. Pascal Mulegwa revient sur les grands titres et les petites histoires qui ont raconté la République démocratique du Congo au quotidien. 

145 - À la Une: le débat sur la révision constitutionnelle et l'affaire du procureur général Firmin Mvondé
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  • 145 - À la Une: le débat sur la révision constitutionnelle et l'affaire du procureur général Firmin Mvondé

     

    À Kinshasa, deux grands dossiers dominent la une des journaux cette semaine : le débat sur la révision constitutionnelle et une affaire judiciaire impliquant le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvondé.

    Sur la révision constitutionnelle, la 11ᵉ conférence des gouverneurs organisée à Kalemie est au centre de l'attention. 

    Le Quotidien rapporte que les 26 gouverneurs présents ont exprimé leur soutien à la réforme portée par le président Félix Tshisekedi. « J’ai bien compris vos désidératas », a déclaré le chef de l’État, promettant des réponses concrètes à leurs attentes.

    L’Ouragan, de son côté, titre : « Les 26 gouverneurs s’alignent », qualifiant ce ralliement de succès stratégique pour le pouvoir.

    Vers un « référendum pour départager la classe politique »

    Le journal évoque une probable consultation populaire : « Les signaux ne trompent pas. On tend irrémédiablement vers le référendum pour départager la classe politique», écrit-il.

    Mais l’enthousiasme n’est pas partagé partout. 

    The Post, dans son éditorial, critique vivement ce projet, le qualifiant de « saut de mouton constitutionnel», une référence aux projets d’infrastructures parfois controversés du premier mandat de Tshisekedi. 

    Selon l’éditorialiste, ce projet est une distraction politique prématurée : «Ce serpent de mer précipite de quatre ans la campagne électorale attendue en 2028», écrit-il, ajoutant que le référendum proposé reviendrait à choisir «entre ce que l’on ne connaît pas et ce que l’on ne sait pas ».

    Le climat politique est également jugé préoccupant

    L’Ouragan note une montée des tensions autour de cette initiative, évoquant des risques de confrontation directe entre partisans du pouvoir et de l’opposition. Le journal rappelle les manifestations meurtrières de 2015 contre une réforme sous Joseph Kabila, concluant que «l’histoire pourrait bien se répéter».

    Le Nouvel Observateur, quant à lui, dénonce la fermeté du président sur cette question. « Rejeter d’emblée un dialogue inclusif pour concilier les pros et les anti-révisionnistes pourrait conduire à l’implosion du pays », écrit-il. 

    Le journal ajoute que l’insécurité à l’Est et la lutte contre la corruption devraient être les priorités, et non des débats qu’il qualifie de « distraction aux conséquences incommensurables».

    L’acquisition controversée d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvondé

    L’autre grand dossier de la semaine concerne l’acquisition controversée d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation. 

    L’affaire, révélée parAfrica Intelligence, met en lumière l’achat d’une propriété d’une valeur de 900 000 euros.

    Forum des As confirme cette acquisition, précisant qu’elle a été financée par un prêt de 750 000 dollars obtenu auprès de la banque Equity BCDC en juin 2024. Le journal publie même des documents attestant de la légalité de l’opération.

    Mais le collectif Le Congo n’est pas à vendre exprime des doutes. 

    Cette acquisition, selon lui, « soulève des interrogations sur la gestion des patrimoines des personnalités politiquement exposées ». 

    Il appelle à une enquête indépendante, incluant une analyse des déclarations fiscales et patrimoniales de Firmin Mvondé, ainsi qu’un examen détaillé des conditions d’octroi du prêt.

    Le Nouvel Observateur conclut en ces termes : « Alors que des pans entiers du territoire sont sous occupation, des débats accessoires prennent le pas sur les véritables priorités du pays. »

    Sat, 30 Nov 2024
  • 144 - À la Une : en RDC, Tshisekedi s'entête, l'opposition dégaine

    « Le front anti-Tshisekedi s'apprête à dégainer», signale en Une le bi-hebdomadaire Ouragan.  « Un grand front de l'opposition a vu le jour à Kinshasa, écrit le confrère. Il se donne la mission de stopper le régime dans sa tentative de révision ou de changement de la Constitution ».

    Ennemis hier, alliés contre-nature aujourd'hui, Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Seth Kikuni s'unissent à travers leurs partis politiques respectifs pour dénoncer et contrer ce qu'ils qualifient de « coup d'État constitutionnel ». 

    Emmanuel Ramazani Shadary, numéro 2 du parti de Kabila accuse le chef de l’État de vouloir modifier les articles qui limitent le mandat présidentiel à deux termes non renouvelables. « Cet acte, il faut le dire, est constitutif d’un coup d’État et expose son auteur à des poursuites judiciaires pour haute trahison », a-t-il ajouté. Sur le même chapitre, le quotidien la Prospérité titre : «l'Opposition scelle un pacte contre Félix Tshisekedi ! »

    Pour l'opposition, la révision constitutionnelle ne répond en rien aux préoccupations réelles du peuple congolais. « Aucune disposition de la Constitution n'empêche Monsieur Tshisekedi d'améliorer les conditions sociales du peuple congolais », ont-ils souligné, appelant le président à concentrer ses efforts sur des questions économico-sociales ainsi que la résolution des conflits à l'Est.

    « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie »

    Il s'agit plutôt d'un pas vers le renforcement de la souveraineté, estime le pouvoir. Dans le quotidien Forum des AS, Jean-Thierry Monsenempwo est formel : « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie ». Pour ce communicateur du camp au pouvoir, « il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains ».

    Accuser le président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est, selon lui, cite le journal, « non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées ».

    Exit la révision, l’UDPS exige désormais le changement de la Constitution. C’est dans les colonnes du même quotidien. On en sait un peu plus, désormais, sur les intentions réelles de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, demande officiellement au président Félix Tshisekedi de « changer la Constitution et non opérer une simple révision de la loi fondamentale».

    C'est la guerre ouverte entre le parti au pouvoir et l'opposition concernant la Constitution. « C'est désormais un discours va-t'en-guerre », estime Forum des As. Selon le secrétaire général du parti présidentiel, l'actuelle Constitution est une malédiction pour la RDC. « Qu'ils le veulent ou pas, nous allons changer cette Constitution ».

    Et jusqu’où ira l’opposition ? s’interroge le tri-hebdomadaire Econews. Le tabloïd affirme que la prise de position du collectif de partis d’opposition vient conforter la frange de la population de plus en plus nombreuse qui, s’interroge sur l’opportunité et le moment choisi pour le pays étant en état de guerre et une partie du territoire sous occupation étrangère.

    Six présumés profanateurs arrêtés

    Enfin dans le quotidien le Phare : six présumés profanateurs du mausolée de Patrice Lumumba arrêtés. Les présumés auteurs de la profanation du mausolée du Héros National, dans la nuit du lundi au mardi, se trouvent aux arrêts depuis le mercredi 20 novembre. À en croire le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, le coup de filet est l’œuvre des éléments des services spéciaux qui sont occupés à rechercher activement deux autres suspects toujours en cavale.

    S’agissant du sort de la relique du tout premier chef du tout premier gouvernement congolais investi par le Parlement en 1960, à la veille de l’indépendance nationale, elle n’aurait pas été volée, comme beaucoup le craignaient, mais qu’elle se trouverait même sous haute surveillance.

    Et au journal de conclure : « La perte de cette relique allait signer la seconde mort de Lumumba, dont la sépulture allait héberger, à jamais, un cercueil vide »

    Le tri-hebdomadaire Congo Nouveau pointe du doigt la « négligence » du gouvernement. Le site, écrit le confère, « manquait de sécurité élémentaire, plus de policiers de surveillance, pas de caméra de surveillance ».

    Sat, 23 Nov 2024
  • 143 - À la Une: les états généraux de la justice congolaise

    À la une de la presse kinoise, états généraux de la justice, crise des embouteillages à Kinshasa et nouvel accord avec le FMI.

    Le thème de ces assises est sans ambiguïté : « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». AfricaNews insiste sur l’objectif principal : recueillir des propositions pour des réformes en profondeur afin de redresser un système judiciaire en crise. Toutefois, le journal met en lumière les inquiétudes de l’ONG Justicia ASBL, qui critique un programme dominé par des politiciens souvent peu qualifiés en matière de justice. Même tonalité chez les syndicats de magistrats, qui rappellent que les recommandations des états généraux de 2015 n’ont été appliquées qu’à 0,8 %, douchant les espoirs d’un réel changement. De son côté, The Post adopte une posture incisive, qualifiant ces travaux de « bruyants et éléphantesques ».  L’éditorialiste avertit : « Après ces assises, il faudra éviter les agents vecteurs de la maladie judiciaire, qui a une capacité de mutation redoutable. »

    Un autre événement marquant : l’interpellation brutale de Delly Sesanga, ancien candidat à la présidentielle et opposant au projet de révision constitutionnelle porté par Félix Tshisekedi. Ouragan parle d’une scène « insoutenable », décrivant un « nouveau cap de violence » franchi jeudi 14 novembre dernier à Kinshasa. Même au sein de l’Union sacrée, écrit le journal, cette arrestation a suscité des critiques. Delly Sesanga a été relâché une heure plus tard. Une situation qui illustre les tensions autour du débat constitutionnel, alors que l’opposition redoute un troisième mandat déguisé pour le président Tshisekedi.

    Embouteillages et accords avec le FMI 

    Sur le front social, les embouteillages monstres à Kinshasa continuent de dominer les discussions. Congo Nouveauévoque des mesures expérimentales pour fluidifier le trafic, qui, au contraire, ont aggravé la situation.  Les chauffeurs de transports en commun en profitent pour augmenter leurs tarifs, pénalisant davantage les habitants. Martin Fayulu, cité par le journal, s’interroge : « Comment peut-on accepter qu’une distance de 20 kilomètres prenne plus de trois heures en voiture ? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème ? ». Pour des observateurs, cités par le Journal, la solution passe par la réhabilitation des routes, la construction de nouvelles voies et la relance d’un train urbain.

    En économie, les relations entre le FMI et le gouvernement congolais attirent l’attention. Deux nouveaux programmes, totalisant 2,87 milliards de dollars, viennent d’être conclus, rapporte Le PhareInfos27 souligne l’importance de cet accord, qui intègre pour la première fois un appui budgétaire direct de 800 millions de dollars. L’objectif est double : stimuler la croissance et renforcer la résilience climatique. De son côté, AfricaNews précise que ces programmes seront suivis de près grâce à des mécanismes rigoureux, tels que les revues semestrielles du FMI et des outils internes comme le Conseil des ministres ou la Troïka stratégique. Une victoire pour l’exécutif, mais aussi une lourde responsabilité dans la mise en œuvre.

    À lire aussiDenise Kyalwahi, journaliste indépendante, écologiste et menacée

    Sat, 16 Nov 2024
  • 142 - À la Une: les états généraux de la justice «malade» à Kinshasa

    Les journaux de la capitale ont consacré leurs éditions aux états généraux de la justice. Durant huit jours, rapporte le quotidien Le Potentiel, près de 3 500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons vont poser un diagnostic sérieux et réaliser une autopsie réelle de l’état de santé de la justice congolaise. «L’heure a sonné pour scruter avec lucidité et honnêteté, l’état du système judiciaire congolais», écrit Le Potentiel

    Face aux dérives judiciaires, Constant Mutamba promet de serrer la vis ; c’est en Une du bi-hebdomadaire Ouragan. « Sept Congolais sur dix sont insatisfaits de la manière dont notre justice est administrée », selon le ministre. Ce membre du gouvernement, poursuit le confère, a exposé les maux qui rongent le système judiciaire congolais avant de lancer un appel à des réformes courageuses. Les injustices sont criantes : spoliations des biens publics et privés, arrestations arbitraires, sur population carcérale, saisies intempestives des comptes et des avoirs de sociétés, mauvaises conditions de vie et de travail des acteurs de la justice... Autant de maux qui gangrènent le secteur.

    Sur le même chapitre Econews titre : « Réformer la Justice par la révision de la Constitution : la thérapie de Constant Mutamba » 

    Selon nos confrères, l’appel du garde des Sceaux lors des états généraux sonne comme une injonction. Son message cache mal, selon le journal, une volonté de préparer la justice à l’acceptation du fait accompli. Sans la citer, le ministre de la Justice s’adressait, selon Econews, à la Cour constitutionnelle qui sera au centre des futures confrontations politiques autour du projet de révision (ou carrément du changement) de la Constitution. Le journal est incisif : « À moins de faire preuve d’amnésie, il est établi que la Haute Cour est entièrement acquise au Chef de l’Etat et sa famille politique ». 

    Surchauffe économique de fin d'année : Le gouvernement sort l'artillerie anti-inflation

    Dans un contexte où les prix des denrées alimentaires importées concernent directement les ménages, le gouvernement multiplie les initiatives pour rendre ces produits plus abordables. La Première ministre a mandaté le ministère de l'Économie, en collaboration avec l'Inspection générale des finances (IGF), pour faciliter la baisse des prix par des mesures fiscales incitatives. Un décret récemment signé permettra aux importateurs de bénéficier de crédits d'impôt en fonction de la certification de leurs stocks par l'IGF. Cette stratégie vise à réduire rapidement les prix des denrées de première nécessité, soulageant ainsi les ménages tout en encourageant un approvisionnement durable et abordable.

    Revenons àEconews avec ce titre : « Les relations en dents de scie entre Kinshasa et Kigali : clash à Genève, chaudes accolades à Goma, un grand mystère entoure les rapports, généralement tendus, entre Kinshasa et Kigali». La journée du mardi 5 novembre a encore donné une preuve éloquente de cette affirmation, au regard du spectacle qui s’est déroulé simultanément à Genève (Suisse) et à Goma (Est de la RDC).

    Si à Genève, les échanges ont été extrêmement virulents entre le porte-parole du gouvernement, et le représentant du Rwanda au Conseil des droits de l’homme de l’ONU… À Goma, par contre, le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, a eu droit à un accueil respectable à la réunion du Mécanisme conjoint ad hoc renforcé qu’a présidé le ministre angolais des Affaires étrangères, Teté Antonio, aux côtés de ses collègues Thérèse Kayikwamba de la RDC. Le journal conclut : « Le clash de Genève a donc été compensé par les chaudes accolades de Goma. Kinshasa et Kigali ne cesseront jamais de nous étonner ».

    Sat, 09 Nov 2024
  • 141 - À la Une: en RDC, la presse revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS

    L’éditorialiste du journal The Postrevient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS. « Il a suffi à Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS, de cuire la première brique pour construire la tour qui fait perdre la raison à plus d’un homme politique congolais pour que les réseaux sociaux bruissent des vidéos et audios des politiques congolais », écrit-il.

    L'éditorialiste questionne le revirement de l'UDPS : « Hier, l’on jurait ses grands dieux que l’on mourait pour que la Constitution ne soit touchée en ses articles verrouillés. Aujourd’hui, l’on recourt aux mêmes dieux pour que rien qui soit verrouillé ne le reste. C’est que les temps ont changé, explique-t-il,laissant les imbéciles devant le même mur qui les empêche de changer », et de conclure : « Ce qui a changé, c’est que les hommes sont désormais du bon côté de l’histoire, du côté,dit-il, de la mangeoire. »

    Ouragan, le bihebdomadaire d'informations générales, se penche aussi sur la crédibilité de certains cadres de l’UDPS qui étaient autrefois opposés à une telle révision sous Joseph Kabila. Le journal s’interroge : « On voudrait réviser pour quelles raisons ? Est-ce que la Constitution actuelle empêche les institutions de la République d’apporter des réponses aux besoins sociaux de nos populations ? Empêche-t-elle de combattre l’impunité et l’économie de prédation ou de mettre fin aux violations massives des droits de l’homme ? » 

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    Toujours dans ce chapitre, le journal titre : « Constitution, le camp Kabila avertit Tshisekedi », et souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) rejette fermement le projet, qu'il qualifie de « tentative d'instauration d'une présidence à vie ». Une façon de masquer l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes du peuple, selon le FCC. « Au lieu de garantir la sécurité, d’améliorer le pouvoir d’achat ou de payer les militaires et enseignants, le régime se lance dans une réforme constitutionnelle inutile », rapporte le journal, citant les propos des cadres du FCC qui appellent à la mobilisation et promettent de s'opposer par tous les moyens légaux.

    Le journal La prospériténote que même certains alliés du président Tshisekedi font preuve de prudence et demeurent silencieux. « Depuis l'annonce par l'UDPS du changement de la révision de la Constitution, le parti présidentiel semble, à son tour, ignorer ses alliés, écrit le quotidien. Par formalisme, le présidium de l'Union sacrée, la plateforme qui regroupe des partis comme UDPS, UNC, MLC, n'ose même pas convoquer une réunion pour débattre de l'actuelle Constitution. »

    D'où, « la question de savoir ce qui reste encore de cette plateforme présidentielle », souligne La Prospérité, qui évoque aussi l'attitude de l’Église catholique. Elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'évolution du débat si le président décidait de franchir le pas vers un troisième mandat.

    La présentation de la loi de finances 2025 devant l'Assemblée nationale, l'autre sujet qui a attiré l'attention des journaux

    AfricaNews met en lumière la hausse des crédits alloués aux investissements, qui passent de 15,1% du budget général en 2024 à 48,4% en 2025, soit une augmentation de 18,2%. « Cette mesure illustre l'engagement, écrit-il,du gouvernement en faveur du développement des infrastructures et de l'économie.»

    Cependant, certains médias expriment des doutes sur la crédibilité de ce budget face aux défis actuels. Forum des as souligne que cette présentation intervient dans un contexte de crise dans le secteur de l’éducation, marqué par la grève des enseignants qui dure depuis deux mois.

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    Sat, 02 Nov 2024
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