Les Matins Jazz

Avec Martial Solal - une vie à l'improviste (Ed. du Layeur),le dessinateur Vincent Sorelsigne un objet hybride entre biographie et carnet intime, et même parfois précis de musicologie, un ouvrage original, plein de tendresse pour un Martial Solal plus qu’attachant. (A noter que Martial Solal, 97 ans aujourd’hui, se raconte lui même dans une autobiographie intitulée Mon siècle de jazz qui vient de paraître chez Frémeaux et Associés.)

On débute aussi aujourd'hui un nouveau feuilleton,consacré au salon FAB Paris, qui débute ce vendredi au Grand Palais. L'occasion pour nous de plonger avec gourmandise dans le cabinet de curiosités du collectionneur et designer Marin Montagut.

Enfin, Yaël Hirsch, deCult.News, qui vient chaque semaine partager avec nous son agenda culturel de la semaine, nous fait découvrir ce matin l'exposition"Souvenirs de jeunesse"aux Beaux-Arts de Paris.

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"Wes Anderson, la totale", c’est le nouvel ouvrage d’une collection (Ed. E/P/A) qui examine l’oeuvre des réalisateurs par la présentation de leur filmographie exhaustive. Le nouveau volume, signé du journaliste Christophe Narbonne,nous plonge donc dans l’œuvre baroque du plus européen des cinéastes américains : de "La vie aquatique",à "A bord du Darjeeling Limited",en passant par"Grand Budapest Hotel"ou encore "L'île aux chiens"et "Fantastique Mister Fox".Une œuvre riche et variée… bourrée de références et d’influences. Alors, de quoi est fait l’imaginaire de Wes Anderson? Réponse dans les Matinsdu jour.

Sur la plateforme de films documentaire Tënk, on peut voir en ce moment"Chet's Romance" un court film qui est une sorte de nota bene poétique au film“Let’s Get Lost” de l’Américain Bruce Weber. C’est une plongée poétique dans la beauté deChet Baker,la beauté de son art, la beauté de l’air qui l’entoure, la beauté vénéneuse de Chet. Neuf minutes tournées à Paris en 1987 par un autre photographe, Bertrand Fèvre, qui a suivi Chet pendant une assez longue période avant de capter une séance d’enregistrement.

Enfin,on est lundi : le rédacteur en chef du magazine d'art L'Œil, Olivier Celik,est de retour d'un voyage en Chine et partage avec nous ses impressions… Ce qui l'a le plus marqué? Une adaptation en mandarin du Puy du Fou!

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Il fête en décembre ses 10 ans : Whiplash de Damien Chazelle, oscar du meilleur mixage de son pour ce film on peut plus jazz, tant dans le scénario que dans le tempo, sans oublier la bande-originale, spectaculaire, signée Justin Hurwitz. 

L’occasion de le découvrir, pour les retardataires, ou bien de le revoir pour les fans, dans le cadre privilégié du ciné-club du Collège des Bernardins à Paris, animé par la professeure de lettres Sabine de La Moissonnière, auteure de trois ouvrages dont « Eduquer par le Cinéma » paru chez Centurion en deux tomes… 

Cette passionnée en est convaincue, un bon film mérite un cadre adéquat pour être apprécié à sa juste valeur, c'est ce qu'elle nous raconte ce matin ! 

Suite et fin ce matin de notre feuilleton de la semaine, consacré à l’exposition Nadia Léger. Une femme d'avant-garde, qui vient de débuter au Musée Maillol à Paris.

Une grande rétrospective de plus de 150 œuvres pour découvrir celle qui, née Nadia Khodossievitch a été d’abord l’élève, puis l’épouse du peintre Fernand Léger.

Au-delà de son art, Nadia Léger était aussi réputée pour son stalinisme. 

Écoutez ce qu'en dit l'historien israélien et ancien ambassadeur Elie Barnavi, conseiller de la société belge Tempora, partenaire du musée Maillol. 

Elie Barnavi est également l'un des commissaires de l'exposition consacrée à Nadia Léger.

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Elle est Claudia dans L'avventura, Valentina dans La Notte  l’année suivante, Vittoria dans L'Éclipse,  et Giuliana dans Le Désert rouge, les films de son compagnon Michelangelo Antonioni. Comme chaque jeudi dans lesMatins Jazz,la romancièreLéa Chauvel-Lévypartage ses lectures. Et aujourd'hui, ce sont les émouvants Mémoires de Monica Vitti (Ed. Séguier).

Des mots, toujours. Il s’en passe, des choses, dans la tête du poète Jacques Rebotier! Comme dans toutes les têtes, mais la différence, c’est que lui, il en fait des spectacles. Le dernier s'intitule“Six pieds sous ciel” et se joue au Théâtre de la Colline, à Paris, jusqu'au 24 novembre.

Et on poursuit notreFeuilleton de la semaineconsacré à la rétrospective Nadia Léger au Musée Maillol.

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C'est la suite aujourd'hui de notre feuilleton consacré toute cette semaine à l’exposition“Nadia Léger. Une femme d'avant-garde” qui vient de débuter au Musée Maillol, à Paris (jusqu'au 23 mars 2025).

Nadia Léger, résistante, militante communiste, une Russe qui avait été l’élève puis l’épouse du peintre Fernand Léger, qui n’était pas seulement artiste elle-même mais aussi mécène…Dans cette rétrospective, il y a plus de 150 œuvres pour découvrir le travail de celle qui a longtemps été oubliée dans l’histoire de l’art. Pourtant, Nadia Léger avait son style à elle, un style qui, curieusement, mêlait le réalisme socialiste et une forme de pop art, comme nous l’explique ce matinLéa Rangé, l'une des commissaires de cette exposition.

Comme chaque mercredi, Dimitri Beckvient commenter pour la photo qui a marqué l'actu cette semaine pour Polka Magazine. 

Et enfin, on rend hommage, bien sûr, à l'un des plus grands batteur de l'Histoire du jazz, Roy Haynes, dont on a appris la disparition hier soir à l'âge de 99 ans. 

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Ce soir au Sunset (Paris), dans le cadre du festivalJazz’n'Klezmer,le pianiste Laurent Assoulenva jouer le répertoire de son nouvel album en duo avec le batteur Lukmil Perez. “M”,comme "morse", comme l'alphabet morse, qui a inspiré des structures rythmiques au pianiste et compositeur. Chaque morceau visite la version en morse du nom d’un endroit qu’il a visité, de Kigali à l’Andalousie en commençant, bien sûr, par Paris.

Ce matin, on rend aussi hommage à au saxophoniste Lou Donaldson, dont on a appris la disparition à l’age de 98 ans. Lou Donaldson qui avait appris la musique un peu malgré lui, avec sa mère qui donnait des cours de piano à la maison. Mais lui, il détestait le piano et s’est d’abord mis à la clarinette avant de devenir saxophoniste sur un coup de bluff.

On débute notre Feuilleton de la Semaine,consacré à la peintre Nadia Léger,à l'occasion d'une rétrospective qui débute au Musée Maillol.Résistante et fervente militante communiste née en Biélorussie, elle a, de son temps, été au cœur de toutes les avant-gardes, et pourtant elle a disparu des radars après son décès en 1982. C'est l’un des commissaires de l’exposition,Aymar du Chatenay,qui nous en parle ce matin.

Enfin, chaque mardi, on accueille Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News, qui nous parle du nouveau spectacle du Lido2Paris, la comédie musicale"Hello Dolly".

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C’est avec sa Trilogie newyorkaise que Paul Auster a connu le succès en France, où il est devenu l’un des auteurs américains les plus adulés. Trois livres qui commencent comme des polars, puis qui prennent des chemins de traverse métaphysique, qui brouillent les pistes, les esprits et les identités. Comment porter ces textes sur scène? C’est ce qu’on va savoir ce soir au Théatre Edwige Feuillère à Vesoul, où on va pouvoir découvrir le spectacle d’Igor Mendjisky, "Une trilogie new yorkaise",puis au Théâtre des Abbesses (Paris) à partir du 14 novembre.

On parle littérature, donc, dans les Matins Jazz. Et comme chaque jeudi, la romancière Léa Chauvel-Lévypartage avec nous son coup de cœur littéraire de la semaine : aujourd'hui, c'est le roman de Marie Vingtrasqui a reçu le prix Fnac. On fait aussi le bilan des prix littéraires qui n'en finissent pas de tomber à l'automne…

Enfin, c'est aujourd'hui le dernier épisode de notre feuilleton consacré à Photo Days,avec la photographeAriane Michel,dont on peut voir le projet "Re Wind" au cinéma l'Arlequin, à Paris.

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C’est aujourd’hui le lancement du festival Jazz’n Klezmer, à Paris et dans plusieurs villes comme Marseille, Toulouse, Cannes, Nantes, Lyon, Grenoble, Montpellier et plus, où on écoute TSFJAZZ en DAB+. Ce matin, on parle du spectacle d’ouverture au Théâtre de l’Alhambra à Paris, “Les enfants d’Izieu”, avec le saxophoniste et compositeurLionel Belmondo,qui partagera la scène avec le dessinateur Gilles Rapaport et la comédienne Pascale Blaison, entre autres. 

On poursuit notreFeuilleton de la semaine consacré aux rencontres Photo Daysqui, à Paris et pendant tout le mois de novembre, nous fait découvrir la photo dans tous ses états. En début de cette semaine, la photographe Juliette Agnel nous a parlé de son projet “Dahomey Spirit”.Place à Ariane Michelqui présente au cinéma l'Arlequin le projet “Re Wind”: un espace immersif avec des sons fabriqués, des photogrammes extraits des grands classiques et ses propres images, pour interroger notre perception du monde et remettre en question notre rapport à notre environnement, dont la détérioration l'inquiète.

Enfin, comme chaque mercredi, on parle photo avec Dimitri Beck,de Polka Magazine : inévitablement, le choix de la rédaction s'est porté sur une photo prise aux Etats-Unis, mais Dimitri nous propose aussi un panorama de ce qui se passe autour du Mois de la Photo à Paris, dont les nouvelles expos à la Polka Galerie à l'occasion de la sortie demain du nouveau (double) magazine (photo de Paul Cupido ci-dessous).

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Suite de notreFeuilleton de la semainequi nous emmène au Bénin, grâce au festival Photo Daysavec le projet "Dahomey Spirit". C'est un travail réalisé cet été au Bénin, où Juliette Agnela photographié des plantes dans le Parc naturel de Zinsou après avoir demandé des autorisations aux dieux de la nature. Ce matin, elle nous parle fumée et cérémonies vaudou…

Et ce matin, on se souvient de Quincy Jones, ou plutôt on écoute Quincy Jones se souvenir de sa découverte d'un piano qui a changé sa vie, de ses virées nocturnes à Stockholm où il était parti avec l'orchestre de Lionel Hampton ou des rencontres qui l'ont amené à Paris…

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« Avoir la peau claire et des cheveux défrisés » - C’est à cette injonction que les femmes noires se sont longtemps conformées. Présentées comme culturelles, ces pratiques (qui sont dangereuses pour la santé, et représentent un marché juteux pour les vendeurs de produits cosmétiques) reflètent en réalité un trauma qui se transmet de génération en génération, et ce, depuis le temps de l’esclavage et de la colonisation. On en parle ce matin avecAngélique Mukendiqui vient de publier l'ouvrage sociologique"La beauté de la femme noire moderne : les leçons de l’Histoire” aux Editions du Panthéon.

On débute aussi aujourd'hui notre nouveauFeuilleton de la semaine, consacré au festival Photo Days. Aujourd'hui, la photographe Juliette Agnelcommence à nous parler de son formidable projet “Dahomey Spirit”,pour lequel elle est allée au Bénin dans un jardin qui possède des espèces uniques, témoignage d’un bouleversement climatique qui a eu lieu dans cette partie du monde il y a 4500 ans.

Enfin, Olivier Celik,le rédacteur en chef du magazine L'Œil, nous parle de pop art ce matin, à propos de l'expo« Pop Forever, Tom Wesselmann &… » à la Fondation Louis Vuitton. 

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Ce matin, découvrez un extrait du nouvel album d’un duo qui nous fait rêver depuis bientôt 20 ans : Mario Canongeau piano et Michel Zenino à la contrebasse sur « Paraphrases » que vous pouvez gagner en écoutant bien TSFJAZZ aujourd’hui… 

Arte lance un concours pour promouvoir les femmes réalisatrices de spectacles vivant et on trouve ça tellement bien qu’on vous explique tout pour ne pas passer à côté de ce qui pourrait être la chance de votre vie ! Ou celle de votre voisine, votre fille, votre amie ou votre cousine... 

Enfin, c’est le dernier épisode du notre Feuilleton de la semaine consacré au Salon d’Automne : ce matin, je vous parle des dessins jazz de Cabu avec rien que pour vous, un extrait du regretté dessinateur au micro de TSFJAZZ... 

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C'est la suite de notre Feuilleton de la semaine consacré au Salon d’automne, un salon organisé par des artistes depuis 1903 qui se déroule à Paris jusqu’à dimanche, . Le parrain de cette 121e édition, c’est Yann Le Quellec, réalisateur, scénariste et auteur entre autres du roman graphique “Les amants d’Hérouville”, qui nous fait entrer dans la folie et le génie du compositeur de musiques de filmMichel Magne.

On parle livres et littérature aujourd'hui : Léa Chauvel-Lévy nous fait part de son émotion après la lecture de La nuit de David, d'Abigael Assor (Ed. Gallimard).

On entend aussi l'auteur Eddy L. Harris, relativement optimiste sur ses concitoyens américains et l'écrivain parisien Thomas Clerc, amoureux de son quartier dans son ouvrage Paris, musée du XXIe siècle. Le 18e arrondissement (Ed. de Minuit)

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Elles s'appellent Lisette Model, Vivian Meyer, Dorothea Lange, Shirin Neshat, Zanele Muholi, Sarah Moon ou Martine Franck… Autant de femmes photographes qui ont marqué et continuent de marquer l’histoire de la photo par leur regard singulier, regard parfois féminin et souvent féministe. On en parle ce matin avec l’historienne de l’artClara Bouveresse,co-autrice avec Laure Adler de l'ouvrage Les femmes photographes sont dangereuses (Ed. Flammarion).

Et puisqu'on parle de photo ce matin comme tous les mercredis dans les Matins Jazz, Guy Le Querrec,ancien photographe de l’agence Magnum,qui tout au long de sa fructueuse carrière a réussi à capter dans ses images l’essence du jazz, va se voir remettre demain à son domicile les insignes d'Officier des Arts et des Lettres pour "la constance et la qualité de sa contribution au rayonnement de la création artistique française".

Enfin, dans notre Feuilleton de la Semaine consacré au Salon d'automne qui débute aujourd'hui à Paris, on écoute le parrain de cette 121e édition, le cinéaste et auteur mélomane Yann Le Quellec.

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“Parce que j’ai choisi de vivre ma vie à contre-courant, aimant notre Constitution encore imparfaite au point de ne pas croire aux clichés des patriotes professionnels ; parce que je rejette l’idée qu’une nation soit ‘la meilleure’; parce que j’admets l’existence de tous les dieux ou aucun ; parce que mon idée d’être une femme n’inclut ni cheveux volumineux ni seins en plastique, ni robes serrées ni chaussures dangereuses ; parce que je ne peux pas me baisser assez bas pour embrasser des culs ; à cause de tout cela et plus encore, je suis parvenue à un âge avancé avec une conscience tranquille.”

Aujourd'hui, on rend hommage à la chanteuse engagée et indépendante Barbara Dane, disparue hier à 97 ans.

“Streets of Chicago - l’histoire des musiques dans la Windy City” est un ouvrage qui nous fait découvrir l’histoire de la ville par sa géographie.Philippe Brossat y dresse l’inventaire des lieux, quartier par quartier, qui ont marqué l’histoire de la musique à Chicago. Il est notre guide ce matin.

On parle aussi avec le pianiste Stéphane Tsapisdu spectacle de la compagnie Les anges au plafond dans lequel il joue : "L'oiseau de Prométhée" se pose à partir de demain au Théâtre de Châtillon (Ile-de-France).

Et enfin, c'est la suite (2e épisode) de notre Feuilleton de la Semaine consacré auSalon d'Automne, qui débute demain à Paris. On en parle aujourd'hui avec son président, le peintre Jean-Christophe Lévêque.

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"Les Quatre-cents coups", "Jules et Jim", "Le Dernier métro", "La Femme d'à côté" et "Vivement dimanche !" , ce sont les films que la plateforme FranceTV met à disposition pour se souvenir deFrançois Truffaut,40 ans après sa disparition. Il y a aussi un documentaire de David Teboul qui montre le cinéaste intime, tourmenté, profondément marqué par son histoire familiale avec qui il règle ses comptes. C’est un Truffaut inédit qu’il montre, un Truffaut qui explique que, lorsqu’on a souffert de manque d’amour, on n’est pas pour autant avare. Un Truffaut aussi qui, alors qu’il a si bien raconté l’amour, raconte qu'il n’aimait pas le filmer. Ce matin, pour se souvenir de lui et de son cinéma, on écoute sa voix, et on écoute aussi la spécialiste de son cinéma Anne Gillain,qui évoque son rapport avec Hitchcock.

Et sinon, on commence un nouveau feuilleton consacré à  la 121e édition du Salon d'automne, salon international d’art contemporain fait par des artistes pour des artistes, et qui va se dérouler cette semaine sur les Champs-Elysées, à deux pas du Grand Palais où il a vu le jour en 1903. On en parle avec son nouveau président, le peintre Jean-Christophe Lévêque.

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Un trésor se cache dans nos Matins Jazz ! Un disque inédit du trompettiste Roy Hargrove, qui nous a quitté en 2018 : « Grand Terre » qui remonte aux sources cubaines et caribéennes du trompettiste, que je vous fais écouter ce matin.

Des femmes sont à l’honneur : Margaux Vallé et les comédiennes de son spectacle poétique J’aimerais vous offrir des frites au théâtre Le Chariot à Paris (11ème). La comédienne Ambre Piétri interpréte spécialement pour TSFJAZZ un extrait de ce spectacle à découvrir ce matin.

Mais aussi la plus fine gâchette de l’Ouest, Calamity Jane, qui fait l’objet d’une nouvelle Bande dessinée publié chez Glénat que signe l’historienne féministe Marie Bardiaux-Vaïente. 

Enfin quelques bons conseils pour réussir votre week-end, un bon concert, ou une exposition, notamment Le Trompe L'Oeil, de 1520 à nos jours à l'occasion des 90 ans de l'ouverture du Musée Marmottan Monet à Paris. 

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"Summertime", "Fascinating Rhythm", "The Man I Love", "I Got Rhythm"… C’est le nouveau projet deThe Amazing Keystone Big Band : la musique de George Gershwin. Avec, comme à son habitude, une version "pour les grands" : un album intitulé Fascinating Rhythm(s) et un conte musical "pour les petits" :La folle journée de George Gershwin(Ed. Gautier Languereau), librement inspiré de Un Américain à Paris. Lu par Laure Calamy, avec des dessins d’Alexis Bruchon et un texte de l’auteur jeunesseFabrice Colinqui nous parle ce matin de ses secrets de fabrication.

On parle aussi littérature comme chaque jeudi matin avec Léa Chauvel-Lévy qui partage avec nous aujourd'huiIlaria, de Gabriella Zalapi (Ed. Zoé)

Et enfin c’est la fin de notre feuilleton de la semaine : à l’occasion de la Paris Art Week, on s’intéresse au salon Art Shopping, qui va se dérouler ce week-end au Carrousel du Louvre, à Paris.

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Au festival Nancy Jazz Pulsations, qui se poursuit jusqu'au 18 octobre, il y a des concerts (Brad Mehldau et Daniel Garcia ce soir, entre autres) mais il y a aussi du cinéma.

Demain c’est l'occasion de revoir le merveilleux “Saravah”, que Pierre Barouha tourné à Rio en 1969. Saravah, qui est devenu le nom de son label aventureux, c’est un documentaire qui cultive “l’art des rencontres”, au cœur de la vie du musicien, poète, producteur et beaucoup de et cætera. Cet art qu’il a pratiqué pour l’occasion au Brésil, avec le guitariste, compositeur et chanteur Baden Powell, autant dire son alter ego brésilien, ou avec la chanteuse Maria Bethânia. 

A Paris, c'est le festival Jazz sur Seinequi anime les amateurs de jazz et ce soir, grande ouverture des portes dans les clubs de la rue des Lombards pour la Soirée Showcases,dont nous parle ce matin Vincent Bessières, le président du Paris Jazz Clubà l'origine du festival. 

Enfin, on poursuit ce matin notre feuilleton "Art Shopping",ce salon qui chouchoute ses visiteurs et ses artistes, au Carrousel du Louvre (Paris) ce week-end (regardez notre Jeu du Jour, on vous invite toute la journée au vernissage de vendredi soir avec le mot de passe "Carrousel"!)

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Aujourd'hui, à l’occasion du 60e anniversaire de sa disparition, on se souvient de l'exubérant compositeur Cole Porter,né dans un milieu privilégié, qui a appris la musique dès l’enfance, mais s’est vers le droit… avant de rebrousser chemin. Grand bien lui en a pris, car sans cette décision salutaire, pas de "Night And Day", "Begin The Biguine", "Love For Sale",pas de "Let’s Do It", ni "It’s Alright With Me", ni plein d'autres. Comme notre monde serait triste sans l'apport de Cole Porter!

A part ça, on parle de laParis Art Weekce matin. Yaël Hirsch, de Cult.News, nous en dit plus sur l'énorme événementArt Basel Paris qui se déroule cette semaine. Et on écoute Myriam Castanet, la directrice de Art Shopping (ce week-end au Carrousel du Louvre) qui, elle, préfère favoriser des échanges plus humains, plus chaleureux et plus accessibles aussi. C'est notre Feuilleton de la Semaine. 

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Demain débute au cinéma Les 7 Parnassiens (Paris) un nouveau ciné-club consacré aux Outsiders du Nouvel Hollywood.  Les Coppola, Spielberg ou Scorsese, et les autres, moins connus du grand public qui, en marge de la grosse machine hollywoodienne, ont voulu montrer un autre aspect de la société américaine. Première séance demain à 20h avec l'étrange "The Swimmer", de Franck Perry, animée par Thierry Laurentin.

On parle aussi de Haïti, objet d'un focus spécial au festivalLe grand bivouac,qui début aujourd'hui à Albertville. Et comme chaque lundi, Olivier Celik,le rédacteur en chef du magazine L'Œil vient nous donner des nouvelles (et la température) du monde des arts, notamment avec l’exposition Figures du fouqui débute cette semaine au Louvre, la foire Art Basel ou encore l'expo immersive autour des dessins de Raphël à Lille.

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Demain débute le festival Jazz sur Seine (180 concerts, donc 18 concerts pour la seule soirée de showcase le 16 octobre) dans 25 clubs de Paris et d’Ile de France pour entendre Yaron Herman, Samy Thiébault, Jontavious Willis, Daniel Humair, Louis Sclavis, Jeanne Michard, Sean Mason, Gael Horellou, Micah Thomas et bien d’autres… Ce matin, on parle avec Vincent Bessière, le président du Paris Jazz Club qui organise le festival, des vertus thérapeutiques de la musique.

On recueille aussi les secrets de la comédienne et metteuse en scèneLéna Bréban pour faire d'un texte que William Shakespeare a écrit en 1599 un spectacle joyeux, généreux et virevoltant, à l'occasion de la reprise de "Comme il vous plaira", en ce moment au Théâtre Hébertot, à Paris.

Littérature toujours : le jeudi, c'est notre rendez-vous hebdomadaire avec Léa Chauvel-Lévyqui a lu pour nous Le Club des enfants perdusde Rebecca Lighieri (Ed. P.O.L)

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Aujourd’hui est un jour faste dans le calendrier du jazz puisqu’on fête à la fois les anniversaires de Chucho Valdes (83 ans), de Kenny Garrett (64 ans) et d’Abdullah Ibrahim (90 ans). Et c’est lui qu’on a choisi d’honorer ce matin, priorité aux anciens, pianiste né au Cap en Afrique du Sud le 9 octobre 1934, dont la carrière musicale se mêle à l’histoire politique de son pays, lui qui a incarné la lutte contre l’Apartheid aux cotés de Nelson Mandela..

“Pour nous c’était naturel de jouer comme ça, de chanter comme ça, de composer comme ça. Mais on n’a jamais appelé ça du jazz. A un moment on nous adit “vous jouez du jazz” alors on s’est identifié avec ça. Mais jouer, c’est une relation juste entre moi même … et les gens, où qu’ils soient dans le monde”

A graver sur vos tablettes : Abdullah Ibrahim a annoncé son retour le 7 mars prochain pour un concert à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt).

Dès aujourd'hui, au Musée du Luxembourg à Paris, on va avoir l’occasion de se balader dans l'univers coloré de Tarsila do Amaral, avec plus de 150 peintures de cette artiste visionnaire, gourmande de tous les arts, y compris la poésie et la musique.

Et enfin, comme chaque mercredi, on parle photojournalisme avec Dimitri Beck, de Polka Magazine.

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Le genre de Milou, celui de la Castafiore, le passé trouble de Nestor ou cette question fondamentale : Tintin porte-t-il un slip sous son kilt? Le nouvel ouvrage d'Albert Algoud nous dit enfin La vérité vraie sur Tintin(Ed. Hugo Desinge). Des révélations, qui ne sont pas des élucubrations, car, malgré la drôlerie de son ton, les faits sont démontrés, preuves graphiques et biographiques à l’appui. 

Ibrahim Maalouf fait son entrée au répertoire de l'Opéra de Paris, grâce à la pièce chorégraphique du Suédois Johan Inger à voir jusqu'au 2 novembre à l'Opéra Garnier.

Enfin,Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News, nous fait visiter l'expo de Barthélémy Toguo à la Bibliothèque Richelieu (Paris).

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C’est l’histoire d’un amoureux du cinéma qui, en pleine utopie soixante-huitarde, a créé une société de production exclusivement dédiée à des courts métrages. L’utopie se heurtant vite à la réalité et à des problèmes de distribution, Marin Karmitza décidé de créer son propre cinéma. C’est ainsi qu’est né il y a 50 ans le premier cinéma MK2 à Bastille, à Paris. A l’époque il s’appelait le 14 juillet Bastille. Ensuite il y a eu le 14 juillet Odéon, le 14 juillet Nation et le 14 juillet Beaugrenelle. Puis bien d’autres devenus un véritable réseau de salles Art & Essai où l’on a pu découvrir les chefs d’œuvre qui ont marqué un demi-siècle de cinéma. Car si Marin Karmitz a montré des films, il en a aussi produit de nombreux et on lui en rend les grâces éternelles. Parmi les quelques 800 films du catalogue MK2, 15 ont été sélectionnés pour fêter cet anniversaire à la Cinémathèque française (Paris).

A part ça, on discute comédie italienne, vie et mort avec le comédien et metteur en scène Ciro Cesarano, autour de la pièce « L’homme et le pêcheur »,jouée avec son complice et compatriote Fabio Gorgolini, avec l’accent, c’est jusqu’au 2 novembre au Théâtre de la Reine Blanche, à Paris.

Et comme chaque lundi,Olivier Celik,le rédacteur du magazine d'art L'Œil, est avec nous entre 8h et 9h, pour nous faire part de tout son enthousiasme pour l'expo Caillebotte qui débute enfin au Musée d'Orsay, ainsi que d'autres expos à ne pas rater.

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Une matinée placée sous le signe de la Jamaïque, mais pas la Jamaïque de carte postale. On vous propose ce matin de plonger au cœur du quotidien des Rastafari, communauté historiquement marginalisée, qui prend vie sous la plume de la poète Safiya Sinclair… Son récit autobiographique Dire Babylone a déjà fait grand bruit aux Etats Unis vient de paraître en France, aux éditions Buchet Chastel. 

Nous célébrons aussi un anniversaire, les 80 ans du contrebassiste Eddie Gomezqui fut le complice de Bill Evans pendant 11 ans, de 1966 à 1977.

Et puis on se penche enfin sur l’ouverture de la saison "Jazz Partage" au Théâtre de Chelles. 

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A l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie qui va se tenir demain et samedi à Paris et Villers-Cotterêts, le site The Conversation vient nous rappeler l’importance de Paulette Nardal,pionnière oubliée de la négritude, qui n'a jamais pardonné cet oubli : « Césaire et Senghor ont repris les idées que nous avions brandies et les ont exprimées avec beaucoup plus d’étincelle. Nous n’étions que des femmes. Nous avons balisé la piste pour les hommes »

Il y a aussi un Festival de la Francophonie cette fin de semaine, qui se déroule à la Gaîté Lyrique (Paris), avec plein de choses passionnantes, dont un concours mondial d'éloquence. On vous guide.

Guide, toujours, Léa Chauvel-Lévy lit vous nous chaque semaines plusieurs romans qu'elle partage avec nous (mais que les coups de cœur). Aujourd'hui, une "exo-fiction" sur le fondateur de la méthode Coué : La vie meilleured’Etienne Kern (Ed. Gallimard) et Wunderland,de Pauline Clavière (Ed. Albin Michel).

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C’est un couple qui va mal. Ou plutôt un couple qui ne va plus du tout et ça fait longtemps que ça dure. Alors chacun réagit à sa manière : lui, il sort et il enchaîne les conquêtes. Elle, elle reste à la maison et se vautre dans les soap opéras. Un jour, le mari ramène une copine à la maison, alors que la femme est comme toujours devant sa télé.

“Projection privée”, c’est une pièce caustique de Rémi De Vos qui se joue jusqu'au 29 décembre au Théâtre du Petit Saint-Martin, à Paris. Jean-Michel Ribes,qui la met en scène, nous en parle ce matin.

A part ça, comme chaque mercredi, on parle photojournalisme avec Dimitri Beck, de Polka Magazine, qui remet en contexte une photo prise au Liban qui a marqué l'actu cette semaine.

Et enfin, on vous dit tout des morceaux que Lady Gagachante dans"Joker - Folie à deux", enfin au cinéma!

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« Les images littérales finissent par ne plus émouvoir, il faut passer par un autre chemin, pour que les gens en face puissent exister et ressentir, dans un vrai face à face avec les images. » 

Depuis que son film « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » a été désigné il y a deux ans par une revue britannique comme le « meilleur film de tous les temps”, l’œuvre de Chantal Akerman est partout, et en particulier en ce moment, à la faveur d’une rétrospective en salles, d’une expo au musée du Jeu de Paume (Paris) et de la sortie prochaine d’un imposant coffret de 46 films.

“Tenir debout”est un joli spectacle à voir encore pour une semaine au Théâtre du Rond-Point à Paris, puis en tournée ensuite. Il y a quelques années, alors qu’elle venait de rater un concours pour entrer dans une école de théâtre, la jeune Suzanne de Baecques’est inscrite, sur les conseils mi sérieux mi ironiques de son beau père, a un concours de Miss. C’est ensuite qu’est né ce spectacle, drôle, tendre, touchant, avec la complicité de l’impeccable Raphaëlle Rousseau, “Tenir debout”. Suzanne de Baecque nous parle de cette expérience, qui a changé son regard.

Enfin, Yaël Hirsch, du magazine en ligne cult.news, partage avec nous ce matin sa lecture de Les portes de Gaza,d'Amir Tibon(Ed. Christian Bourgois) 

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"Si les acteurs travaillent autant, c'est qu'ils ont souvent besoin d'argent!"Ce matin, on se souvient de la classe, de l'humour et du franc-parler deMarcello Mastroianni, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance ce week-end. 

On parle d'art aussi, comme chaque lundi, avec Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazineL'Œil.Aujourd'hui, il est question de peinture figurative, de justice… et de champagne!

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En ce 27 septembre, les Matins Jazz célèbrent le centenaire de la naissance d’un des pianistes les plus novateur du jazz moderne : Bud Powell. La vélocité de sa main droite, son inventivité harmonique, la façon dont il a su transposer au piano un style jusqu'alors réservé aux cuivres, ont fait de lui une figure légendaire, source d'inspiration pour des générations de pianistes. 

Mais en parallèle, ce complice de Thelonious Monk et Charlie Parker, entre autres, a lutté toute sa vie contre la maladie mentale et les addictions. Un parcours cabossé que son ami français Francis Paudras a raconté dans son livre La Danse des infidèles, point de départ du film de Bertrand Tavernier, Autour de Minuit(1986). 

Bud Powell, omniprésent dans la mythologie du jazz... Et pourtant : ce n'est que cette année qu'il a eu droit à une pierre tombale, grâce à une collecte de fonds organisée par ses admirateurs. 

On rend donc hommage à ce personnage mystérieux, qui n'était "vraiment vivant que lorsqu'il jouait" pour reprendre les mots de son biographe américain Peter Pullman.

On vous parle aussi de ce qui relie James Baldwin, Miles Davis, Nina Simone, Melvin Van Peebles, et Joséphine Baker… Leur engagement, d’abord, mais aussi le fait que tous - à un moment où un autre de leur vie - ont choisi la France pour s’y établir. La journaliste Yasmina Jaafar raconte dans son dernier livre Ils ont choisi la France (ed. Nouveau Monde) l’attrait qu'a exercé la société française sur ces artistes et intellectuels Africains-américains.

Enfin, la famille bourgeoise américaine passée à la loupe, dans le cadre d'une grande rétrospective consacrée à la photographe Tina Barney, visible dès demain au Jeu de Paume à Paris.

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C’est la fête pour les amateurs de littérature américaine! Ce week-end, c'est le Festival Americaqui accueille tous les deux ans des auteurs d’Amérique du Nord. Cette année se dessine un axe d'échange avec des auteurs européens, il y a des auteurs stars comme James Ellroy ou Colson Whitehead qui seront là, des expos aussi, autour du blues, du jazz et de NYC… Gros plan aujourd'hui sur la soirée d'ouverture, qui nous emmène à Harlem, en musique et en texte, autour du nouveau roman de Colson Whitehead… On en parle avec son directeur, Pascal Thuot.

Dans ces Matins Jazzentièrement consacrés à la littérature aujourd'hui, le romancier Philippe Jaenadanous parle de son nouveau roman, pour lequel il a arpenté la France des bistrots "par les bords". La désinvolture est une bien belle chose (Ed. Mialet Barrault) est déjà en lice pour plusieurs grands prix littéraires, dont le Goncourt et le Renaudot.

Et enfin, comme chaque jeudi,Léa Chauvel-Lévypartage avec nous son coup de cœur de cette semaine. Aujourd'hui, elle nous parle deFrapper l’épopéed’Alice Zeniter(Ed. Flammarion).

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Quel est votre film préféré deLouis Malle? Quand on aime le jazz, le film de Louis Malle à revoir en priorité sur la plateforme ArteTV qui lui consacre un cycle, c’est"Ascenseur pour l'échafaud", avec sa musique créée par Miles Davis. Pourquoi le jazz? Sans doute parce c'était la musique moderne du moment, qui collait le mieux à l'image du Paris moderne que voulait filmer Louis Malle, il nous l'explique lui-même dans lesMatins Jazz. 

Œuvre culte ou classique, "Ascenseur pour l'échafaud"? Aujourd'hui, on s'interroge sur la notion de "culte", à l'occasion du festival Cultissime qui se déroule ce weekend à Angers. 

Et comme chaque mercredi,Dimitri Beck,de Polka Magazine,commente en photo l'actu de la semaine, avec un hommage au sulfureux photojournaliste Yan Morvan.

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Les Matins vous embarquent à la Nouvelle Orléans, ce vendredi ! Ou plutôt, à la Goutte D’or, à Paris… car le quartier sera empli, l’espace d’un week-end, de l’atmosphère trépidante de NOLA, grâce au Festival Jazz Nouvelle Orléans qui se tient jusqu’à dimanche au 360. 

Au menu : trois jours de concerts, de fanfares, de projections, de conférences et d’ateliers culinaires pour représenter toute la richesse et la diversité de la Cité du croissant. Parmi ce programme alléchant, deux temps forts à ne pas manquer : la conférence-concert du saxophoniste, chef d'orchestre et pédagogue Raphaël Imbert, baptisée « New Orleans, l’atelier créole d’un monde nouveau ! » (samedi à 14h), ainsi que la masterclass de l'historienne américaine Dianne Honoré autour d'une tradition méconnue, celle des Baby Dolls de New Orleans, (samedi à 15h30).

Puis nous mettons cap à l'Est, direction l'Alsace, à l'occasion du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (le FEFFS) qui démarre ce weekend, et dont la programmation fait la part belle au cinéma sous stéroïdes de John McTiernan. 

Enfin, on vous raconte ce matin le parcours d'un contrebassiste, qui a laissé son empreinte dans l'histoire du jazz : Slam Stewart, dont le style unique consistait à chanter ses solos une octave au dessus de sa ligne de basse. Hommage, alors qu'on célèbre ce weekend les 110 ans de sa naissance.

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Le duo Catel & Bocquetvient de publier son nouveau livre, consacré à la vie fascinante d'Anita Conti(Ed. Casterman), pionnière de l'écologie, océanographe formée sur le terrain, documentariste, photographe, journaliste, essayiste et lanceuse d'alerte dès les années 30 sur les dangers de la pollution des mers et de la surpêche. On a eu envie ce matin de savoir comment ils concevaient leurs livres… C'est l'écrivain José-Louis Bocquetqui nous en parle. 

Pour compléter la lecture du livre : exposition"Anita Conti, la dame aux semelles de vent" au Musée des Pêcheries de Fécamp jusqu'au 5 janvier 2025.

Et comme chaque mardi, Yaël Hirsch, de Cult.News, nous parle de l'actu culturelle, et en particulier du film"Emmanuelle"qui sort demain au cinéma.

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Quand j’ai commencé avec Art Blakey, il ne gagnait pas beaucoup d'argent alors qu’il aurait dû être millionnaire. Il m’a dit : "Qu'est ce que je pourrais faire?” Je lui ai dit : "Tu dois créer un nouveau groupe."" 

Et voilà comment le saxophonisteBenny Golsonest devenu le grand réformateur des Jazz Messengers, à qui il a apporté, plus encore que des idées, de grandes compositions entrées dans l'histoire du jazz, à commencer par la célèbre "Blues March", dont on l'entend nous parler ce matin.

Aujourd'hui, les Matins Jazzrendent hommage au saxophoniste, disparu dans le week-end à l'âge de 95 ans. So long, Benny…

Et comme on est lundi, Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazine d'artL'Œil vient nous donner des nouvelles du monde des arts. Aujourd'hui, il évoque entre la collection Borgheseà découvrir pour la réouverture du musée Jacquemart-André (Paris).

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"Je pense qu’il est extrêmement important d’avoir cette conversation sur le lien entre l’art et la quête de la liberté. Je dis souvent que les moments où je me sens le plus libre, c’est quand j’écoute de la musique." 

Quel est le lien entre l’art et la politique, entre les arts visuels et les idées, entre la musique noire américaine et la quête de la liberté? C’est le propos de l'exposition "Correspondances. Lire Angela Davis, Audre Lorde et Toni Morrison"qui débute samediau Credac (Ivry-sur-Seine) dans le cadre du Festival d’automne. Pour l'occasion, on écoute Angela Davis,dont la venue l'an passé au même Festival d'automne a déclenché cette expo, à découvrir jusqu'au 14 décembre.

On parle de littérature, comme chaque jeudi dans les Matins Jazz, avec un rendez-vous important pour les amoureux des livres : le festival Livres dans la boucle qui se déroule ce week-end à Besançon (où on écoute TSFJAZZ en Dab+).

Et enfin Léa Chauvel-Levy nous fait part de ses coups de cœur de la semaine : L’île du Là-hautd’Adrien Borne (Ed. JCLattès)et Ma grand-mère était un homme,deMahamat-Saleh Haroun(Ed. Stock). 

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Aujourd’hui on célèbre un musicien aussi discret que respecté, à l’occasion du 10e anniversaire de sa disparition. S’il fallait un prétexte pour vous parler de Kenny Wheeler, en voilà un tout trouvé.Kenny Wheelerétait trompettiste, mais il était aussi et surtout compositeur. Né au Canada, il s’était installé très tôt au Royaume Uni où il a écrit parmi les plus belles pages de l’histoire du jazz britannique, en particulier avec son complice le pianiste John Taylor, tout en menant une carrière internationale qui l’a vu enregistrer avec des gens aux univers aussi contrastés que ceux de Chris Potter, Rabih Abou Khalil, Keith Jarrett, Jan Garbarek, Lee Konitz ou Bill Frisell.

On fait aussi entendre une voix qui n'a pas voulu se taire : celle du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, dont le nouveau film, "Les graines du figuier sauvage", Prix spécial du jury à Cannes, sort aujourd'hui au cinéma.

Enfin, comme chaque mercredi, l'équipe dePolka Magazine commente l'actu en photo. Aujourd'hui Dimitri Beck revient sur la tentative (présumée) d'assassinat de Donald Trump dimanche dernier. 

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On le connaît surtout comme le merveilleux parolier de la bossa nova… Voici l'occasion de lire la poésie de Vinicius de Moraes, dans un ouvrage qui vient de paraître chez Seghers (édition bilingue), Je te demande pardon pour t'aimer tout à coup. 

On le surnommait “poetinha”, le petit poète. Lui, se définissait comme le « blanc le plus noir du Brésil ». Marié neuf fois, l’amour a été la grande histoire de sa vie, un amour qu'il a écrit et chanté avec un lyrisme puissant. 

Le mardi, c'est le jour de la culture dans lesMatins Jazz :on parle aussi duJour des Peintres au Musée d'Orsay, de la pièce de Mohamed El Khatib au Théâtre des Abbesses (Paris) et de l'agenda culturel de la semaine avec Yaël Hirsch, du magazine Cult.News.

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Quel joli titre, bien trouvé, pour englober ce regard que le peintre a posé sur des paysages aimés, en Afrique du Nord, dans le Sud de la France ou en Bretagne. Des paysages parfois peuplés de travailleurs, de paysans ou de joueurs de pétanque. Ce matin, on plonge en toute sérénité dans les couleurs si lumineuses du peintre à l'honneur au Musée Paul Valéry (Sète). L'exposition «Jean Hugo, entre ciel et terre »est prolongée jusqu'au 3 novembre. 

Le lundi, c'est le jour de l'art dans lesMatins Jazz.Aujourd'hui, Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazine d'art L'Œil,nous raconte les vocations successives de Notre-Dame-de-Paris et nous donne des nouvelles sonnantes et trébuchantes du monde de l'art.

Enfin, on fête les 60 ans de la petite Mafaldacréée par l'Argentin Quino, avec la dessinatrice Maëlle Réatqui a participé à un hommage collectif paru aux Editions Glénat. 

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Filmer l’art et donner à voir le processus créatif : le cinéma d’art est à l’honneur ce weekend à Aubigny sur Nère, dans le Centre Val de Loire, grâce au festival F'A'A Filmer l'art et l'architecture.

Deuxième édition seulement, pour ce tout jeune rendez-vous entièrement gratuit, qui ambitionne de répondre à des questions passionnantes : Comment naît l’art ? Qu’est-ce qu’un artiste ? La caméra peut-elle imiter le pinceau du peintre, ou les mains du sculpteur? Une trentaine de films est projetée, dont un court-métrage d'Alain Resnais sur Hans Hartung, ou encore le documentaire de Tamra Davis sur Basquiat, The Radiant Child (2010).

On donne la parole à la curatrice et programmatrice de l'évènement Sylvie Boulanger. 

Egalement au programme ce matin : les 150 ans d'un épisode sanglant de l'histoire de la Nouvelle Orléans, la bataille de Liberty Place, dont les soubresauts se font encore sentir aujourd'hui... Mais aussi une exposition pour célébrer le centenaire de la naissance de James Baldwin, ainsi que la venue à TSF Jazz du chanteur colombien Yuri Buenaventura et son regard de passionné sur l'histoire de la salsa.

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“Comment écrire? - Tous les conseils, techniques et secrets des meilleurs écrivains français et étrangers",le nouvel ouvrage de Pierre Assouline(Ed. Albin Michel), bel objet joliment illustré et mis en page, nous fait entendre les voix des écrivains, de Marguerite Duras à Marcel Proust, d’Anaïs Nin  à Gabriel Garcia Marquez ou Milan Kundera, mais aussi de Patrick Modiano, Annie Ernaux ou Jean Philippe Toussaint… pour nous faire entrer dans le secret des dieux, celui de la fabrication de la littérature.

Le jeudi, c'est donc le jour de la littérature dans les Matins Jazz : Léa Chauvel-Lévynous dit son enthousiasme pour le 6e roman d'Emma Becker, Le mal joli, et nous donne quelques conseils pour s'y retrouver dans la programmation du festival littéraire Extra!, qui débute au Centre Pompidou.

Festival littéraire aussi, on fonce à Nancy, où débute demain la 46e édition duLivre sur la place, présidée par Edgar Morin. 

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C’est d’abord l’histoire d’une rencontre entre la créatrice agnès b. et le cinéaste Jonas Mekas, pionnier du cinéma expérimental. "Cinéaste"? Rien n'est moins sûr : "Je devine que vous avez maintenant compris une chose, c’est que je ne suis pas un vrai réalisateur. Je ne réalise pas des films. Je ne fais que filmer. Je suis obsédé par le fait de filmer, je suis vraiment un filmeur."

“Memories of Jonas Mekas” à la Galerie du Jour à Paris jusqu’au 12 décembre

On parle photo et cinéma aujourd'hui, avec l'exposition "Marilyn Monroe, le secret de l’Amérique"aux Espaces EDF Bazacle à Toulouse jusqu’au 3 novembre. Et, comme mercredi, avec Dimitri Beck dePolka Magazine, qui nous décrit la photo qui a marqué l'actu de la semaine, photo prise au Stade de France dimanche soir.

Enfin, et c'est là qu'on commence les Matins aujourd'hui, on recueille vos souvenirs de TSFJAZZ! Pour fêter nos25 ans, on vous invite à laisser sur notre répondeur un message (court) avec l'un de vos souvenirs marquants à l'écoute de notre radio. Si on vous a accompagné pour des événements importants de votre vie, si on vous a fait rire, pleurer, vous enthousiasmer avec un morceau ou une info qu'on vous a fait écouter, si vous avez garé la voiture sur le bas-côté de la route pour écouter avec attention un moment particulier de notre histoire, etc., dites-le nous! Laissez un message sur le répondeur de la radio au 01 53 33 22 80, entre 18h et 10h du matin ou le week-end. Après sélection, votre souvenir sera peut-être diffusé à l'antenne le jour de nos 25 ans!

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Il ne reste que quelques jours pour découvrir au Musée de Montmartre, à Paris, l'exposition “Auguste Herbin, le maître révélé”.Ce peintre, pionnier de l'abstraction, a mené au cours de sa vie une réflexion sur l’art qui, alimenté par la théorie des couleurs de Goethe, l’a poussé à créer ce qu’il a appelé un “alphabet plastique”, un système de correspondance entre lettres, couleurs, formes et notes de musique.  C’est l’une des deux commissaires de l’expo, Céline Berchichece matin. 

“Auguste Herbin, le maître révélé”, une exposition à voir jusqu’au 15 septembre, derniers jours!

Yaël Hirsch,du magazine en ligneCult.News,partage son enthousiasme pour "le film de Laetitia Dosch, "Le procès du chien"et nous signale les événements culturels à ne pas rater cette semaine.

Et enfin, on fête le 84e anniversaire de Roy Ayers!

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C’est l’histoire d’un grand peintre qui n’a jamais voulu être peintre : Gustave Caillebotte,peintre impressionniste à qui le musée d’Orsay consacre une grande rétrospective. EtOlivier Celik, rédacteur en chef du magazine d'artL'Œil, sa chronique du lundi. On prend aussi des nouvelles du monde l'art, où l'on apprendra entre autres qu'il vaut mieux ne pas trop s'amuser avec Tintin…

On vous dévoile de nouveaux noms pour la soirée Jazz Célébration le 23 septembre au Théâtre du Châtelet. Et bien sûr, on rend hommage àSergio Mendes, en écoutant des extraits de la dernière interview qu'il nous avait accordée en novembre dernier…

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Vous les attendiez avec impatience, voici les premiers noms des artistes invités à notre grande soirée annuelle You and The Night and the Music, le 16 décembre à la Salle Pleyel à Paris !

Le saxophoniste italien Stefano Di Battista, dont le nouvel album La Dolce Vita vous a accompagné tout au long de cet été, la chanteuse et harpiste Sophye Soliveau qui a sorti au printemps un premier album envoûtant, Initiation, aux couleurs, r&b, soul, et gospel... Ou encore le pianiste Joe Webb, qu’on a découvert au sein des Kansas Smitty’s, le collectif fondé par le clarinettiste Giacomo Smith.

Egalement au programme de cette You and The Night 2024, un grand nom du jazz contemporain, le contrebassiste Avishai Cohen, qu’on se réjouit de retrouver en trio, son nouvel album Brightlight est à paraître en octobre.

Vous aurez aussi le bonheur de voir sur la scène de Pleyel le jeune pianiste espagnol Marco Mezquida, et son trio piano, violoncelle, batterie, ainsi que le saxophoniste russe, installé en France depuis des années, Dmitry Baevsky qui s’apprête à sortir un nouvel album cet automne.

Et puis attendez-vous à être surpris, avec l’un des trompettistes les plus atypiques de la scène jazz française actuelle : Daoud, dont le premier album, Good Boy, nous a séduit avec ses mélodies franches et ses influences hip-hop.

Pour vous procurer des places, rendez-vous sur le site de la Salle Pleyel.

A suivre aussi dans les Matins Jazz de ce vendredi 6 septembre : le dernier concert de Tony Bennettavant sa mort, disponible sur Canal, et la projection à la Cinémathèque d'un film culte avec sa ribambelle de standards, My Fair Ladyde George Cukor, dans le cadre de la rétrospective qui lui est consacrée.

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C’est l’un des romans de cette rentrée littéraire, qui figure dans la première sélection du Prix Goncourt. Dans Jour de ressac(Ed. Verticales), Maylis de Kerangal mêle l'histoire intime d'une femme et celle du: Havre, ville-martyre de la 2de Guerre Mondiale, Le Havre, une histoire dont les galets se souviennent…

De prix, il est aussi question avec notre nouvelle chroniqueuse Léa Chauvel-Lévy entre 8h et 9h, Léa qui nous parle chaque jeudi de ses coups de cœur dans l'actu littéraire. Ce matin, c'est un premier roman : Tombée du ciel,d'Alice Develey(Ed. L'iconoclaste).

Enfin, on court pour la poésie dans le Marathon poétiquequi va se dérouler samedi sur la Place du Châtelet.

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Immense star du muet, égérie de D. W. Griffith (Naissance d’une nation, 1915, Intolérance, 1916, À travers l’orage, 1920, etc.) dont la carrière — longue de 75 ans — ne s’est pas arrêtée lorsqu’on a entendu sa voix comme dans La nuit du chasseur en 1955), l'actrice américaineLilian Gish fait l'objet d'une rétrospective jusqu'au 8 octobre à la Fondation Jérôme Seydoux - Pathé (Paris).

Les quatre longs-métrages de fiction de Jacques Rozier ont été restaurés, c'est déjà une bonne nouvelle, mais en plus de ça, ils ressortent aussi au cinéma aujourd'hui. "Vive la République!", comme le clament "Les naufragés de l'Ile de la Tortue".

Enfin, comme chaque mercredi, on parle photojournalisme dans lesMatins Jazz, avec l'équipe de Polka Magazine.Ce matin, Léonor Matet évoque pour nous le Visa d'Or qui doit être remis lors du festivalVisa pour l'Imageau photographe gazaoui Loay Ayyoubpour son reportage en octobre 2023 à Gaza, ce que le maire RN de Perpignan refuse de faire… 

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On vous en parle depuis sa création en 2016, on aime la plateformeTënket sa démarche curieuse et engagée. Dans le paysage florissant des plateformes de streaming, Tënk est entièrement dédiée au documentaire, à sa liberté de ton et de forme et à son propos d'intérêt public. Aujourd'hui, son équipe nous propose de nous engager à notre tour, comme nous l’explique Mohamed Sifaoui, son directeur général.

On parle donc du cinéma documentaire ce matin, et de ce film en particulier"Dreaming walls",qui nous fait passer derrière les murs du légendaire Chelsea Hotel, à New York. (au cinéma en ce moment)

Yaël Hirsch,du magazine Cult.News, nous fait part de son envoûtement après avoir lu le second roman de Gaël Faye, Jacaranda(Ed. Grasset).

Et on vous dévoile les noms des musiciens qui vont participer à la soirée de nos 25 ans,"Jazz Celebration" au Théâtre du Châtelet (Paris) le 23 septembre prochain.

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L'exposition“Pays mêlé, empreintes et résilience",qui revisite l'histoire de la Guadeloupe à travers 70 œuvres d'artistes contemporains, s’inspire du titre d’un recueil de nouvelles de l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé. Magnifique panorama d'un art riche et contrasté, qui peut avoir du mal à exister dans le marché de l'art hexagonal, c'est aussi une invitation à la réflexion sur l'histoire d'un pays et de son outre-mer. On en parle avec Christelle Clairville,commissaire de cette exposition et fondatrice de la Maison d’Art créole Gaston. 

“Pays mêlé, empreintes et résilience”, jusqu’au 14 septembre à l’Agence Europe du Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe, au 8-10 rue Buffault, 75009 Paris. Mercredi soir, balade littéraire sur les pas de Maryse Condé. 

Chaque lundi, Olivier Celik,le rédacteur en chef du magazine L'Œilvient parler d'art, et ce matin, du Surréalisme, qui fête ses cent ans.

Et on revient aussi aujourd'hui sur la reformation en août à l'Hollywood Bowl des légendaires Headhunters autour d'Herbie Hancock,avec les membres d'origine et Marcus Miller pour remplacer le regretté Paul Jackson.

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Lorsque le pianiste David Aubaile est venu tout récemment à TSFJAZZ nous parler de son nouvel album “Trafiquants", il s’entraînait dans une salle de sport à un périple sur les routes du Sud de la France avec son complicePhilippe Séranne, comme ils l’ont fait déjà dans les Alpes l’an passé. Une tournée comme une autre? Presque, avec quinze dates programmées jusqu'au 28 avril. A ce détail près qu'ils seront logés chez les habitants des villages qui vont les accueillir, eux… et leur piano-vélo! David Aubaile nous explique ce matin comment ça va fonctionner et nous enverra ensuite des cartes postales sonores, parce qu'on a envie de le suivre dans cette folle aventure, étape par étape!

A part ça,Yaël Hirsch, du magazine Cult.News, nous dit tout le bien qu'elle pense de la série"Machine"(Arte) et on vous rappelle aussi que la chanteuseSamara Joy passera par l'Olympia (Paris) le 30 avril et que c'est la seule date française de sa tournée.

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Chaque année, en octobre, le Grand Est vibre et résonne. Né en 1973, le Nancy Jazz Pulsations s'est depuis imposé comme l'un des grands temps forts de la saison automnale. Cette année, à l'occasion de son 50ème anniversaire, le festival promet une programmation spéciale réjouissante, avec plus de 150 concerts et une grande exposition historique. On fait le point dans les Matins Jazz avec le directeur du NJP, Thibaud Rolland. 

Autre rendez-vous du moment, plus au nord : le Tourcoing Jazz Festival, et son affiche éclectique. Le pianiste Eric Legnini sera sur place demain au côté des élèves du département jazz du Conservatoire, pour un vernissage musical autour des photos d'Olivier Desrousseaux. 

Gros plan aussi sur le bal organisé dimanche en l’honneur de la réouverture du Théâtre de la Ville, avec comme ambianceur en chef le poète et vocaliste André Minvielle. 

Une matinée résolument placée sous le signe de la scène, avec enfin l'hommage à Patrice Chéreau, disparu le 7 octobre 2013... cela fera 10 ans demain. Arte diffuse le très beau documentaire Patrice Chéreau, irrésistiblement vivant de Marion Stalens à voir jusqu'au 30 décembre.

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Pour ces derniers Matins Jazz de la saison, hommage à l’orateur américain et figure de l’abolitionnisme du 19e siècle, Frederick Douglass. En ce 5 juillet, on se souvient de son célèbre discours donné au lendemain de la fête de l’indépendance américaine, en 1852 - What to the slave is the fourth of July?

Il décide non pas de célébrer la mémoire des pères de l'indépendance, mais de souligner l'hypocrisie de cette fête quand tant d'hommes et de femmes sont toujours réduits en esclavage. Une allocution virulente, qui laissa des traces dans l'Histoire américaine. 

On vous donne aussi une dernière idée de livre à glisser dans la valise des vacances : La Croix de la Rédemption, recueil d’essais inédits de James Baldwin, paru chez Stock et édité en France pour la première fois. 

Enfin, escapade en Normandie, à Rouen, où résonnent en ce moment les mots de Maya Angelou et la voix d’Isabelle Huppert dans la dernière création monumentale du metteur en scène Robert Wilson. 

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Lorsque, deux semaines après son assassinat, Jackie Kennedy a quitté la Maison Blanche, elle a laissé un message gravé sur l’une des portes des appartements privés : « Ici vécurent heureux John Fitzgerald et sa femme, Jacqueline. Durant deux ans, dix mois, deux jours, il fut le président des Etats-Unis. 20 janvier 1961-22 novembre 1963 ». L'exposition« JACQUELINE BOUVIER KENNEDY ONASSIS :strong>Parlez-moi d’amour », qui vient de débuter à Saint-Rémy-de-Provence, avec presque deux cents photographies rares  et une reconstruction d’une partie du bureau ovale, offre un portrait intime du couple que formaient John Fitzgerald et Jackie Kennedy. C'est jusqu'au 29 septembre.

On parle aussi ce matin avec une éditrice engagée et exigeante, Rachele Bevilacqua, de sa démarche de "vérification des faits" avant d'avoir publié "La banalité du bien"(Ed. du Portrait) d'Enrico Deaglio, consacré au "Schindler italien". Un livre à glisser dans la valise des vacances.

Enfin, on cloclue avec Fabien Simode, le directeur des médiathèques de Maisons-Alfort, notre conversation sur les pratiques de lecture, en terminant par ce conseil de Gustave Flaubert :"Faites le tour de monde, dans votre chambre."

Avec ça, vous allez passer un bel été!

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“Le sud ne change pas. On a beau essayer d’oublier le passé, il finit toujours par se rappeler à nous de la pire des manières”

C’est la nouvelle voix du polar américain, celui dont Barack Obama a dit qu’il ne pouvait pas lâcher les livres. S. A. Cosby est un maître du polar social. Sa terre de prédilection pour ses intrigues, c’est celle qui l’a vu naître, le Sud des Etats-Unis, ce Sud qui n’a pas changé… Le sang des innocents(Ed. Sonatine) est un roman haletant, à la langue riche, poétique et rythmée comme un morceau de jazz, à glisser aujourd'hui dans la valise des vacances!

On parle aussi du festival Paris, l'étéqui commence aujourd'hui et des Rencontres de la photographie à Arles, avec Leonor Matet,dePolka Magazine.

Et les faits divers de changent pas, qui mettent la population noire au cœur de l’actualité la plus violente.

SA Cosby signe des polars haletants, qui sont aussi des ouvrages sociaux et politiques. 

Rythme, langue riche poétique,  

Vous ne pourrez pas lâcher, c’est LE polar de l’été à glisser dans votre valise.

Le sang ds innocents / Ed. Sonatine

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La période est trouble et l'actualité politique chargée. Aujourd'hui dans les Matins Jazz, on se réfugie dans une bulle de poésie. Jazz et poésie, poésie jazz, c'est une piste qu'on explore le nez au vent avec Anne Bergogne, autrice avec le peintre Gildas Java, de l'ouvrage Haïkus du jazz (Ed. Géorama) et avec le poète Tom Buron, qui propose en compagnie de Franck Médioni une riche anthologie de poésie en français : Le nom du son - une anthologie jazz et poésie(Ed. Castor Astral).

Et on n'oublie pas de continuer à remplir notre valise de livres. Aujourd'hui, avec L'imposture(Ed. Gallimard), le premier roman historique de l'autrice anglaise Zadie Smith : "Quand on lit un ouvrage du 19e siècle, de fiction ou non, le mot “esclave” apparaît partout mais comme une métaphore : je suis usé comme un esclave, je travaille comme un esclave, il me traite comme un esclave. L’esclavage est partout. Et pour moi, c’est comme un savoir refoulé parce qu’il est présent dans chaque instant de la vie sous l’ère victorienne. C'est ce que j’avais envie de reproduire avec ce roman."

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Dominique Cravic est guitariste, qui a accompagné le revival d’Henri Salvador. Mais le fondateur des Primitifs du Futur joue aussi de l’ukulélé et présentera au Sunset demain son projet « Paris, plage d’Hawaï » en compagnie entre autres de la merveilleuse Fay Lovsky. A cette occasion, ils nous offrent de bon matin une session live pour fêter joyeusement la fin de la saison radiophonique et l’été qui arrive.

Avant leur arrivée, nous accueillons Clotilde Bednarek, du magazine d'art L'Œil pour faire le tour de l'actualité et nous parler du nouveau numéro qui propose un grand "bain de culture".

On vous parle aussi de la photographe américaine Mary Ellen Mark, à l'honneur des Rencontres de la Photographieà Arles (ça débute aujourd'hui).

On commence à remplir de livres la Valise des Matins Jazz avec aujourd'hui le formidable"Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noël" de Maya Angelou.

Et on se fait le plaisir d'écouterLouis Armstrong en live en 1968 à la BBC, avant la sortie de l'album"Louis In London", qui coïncide avec le couronnement de la chanson "What A Wonderful World" disque platine pour la 5e fois (ce qui signifie 5 millions de ventes!).

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Au menu pour ce weekend estival des concerts, des festivals et des évènements culturels à foisons. On vous propose dans les Matins Jazz de sillonner la France ! Avec d’abord à Vienne, dans le cadre du festival Jazz à Vienne, une exposition pour aller admirer les dessins d’Alexandre Clérisse, auteur de BD passionné de jazz. Son dernier album, Disparition au Jazz Club, paru chez Dargaud, met en scène les aventures d'un jazzman fictif, Norman Bold, saxophoniste loufoque un peu paumé et haut en couleurs.  

On vous emmène aussi dans les Alpes Maritimes pour le Peillon jazz festival, ce festival plein de charme, perché dans les falaises, avant d'aller à à Nice pour une exposition qui rapproche les oeuvres de Matisse et de Miro(au musée Matisse de Nice). 

Direction le Centre aussi, à côté de Bourges, où un concert célèbre ce soir la fête de l’indépendance malgache avec le quintet d'Ella Rabeson...

... Et puis la région parisienne également au programme, et plus précisément le quartier d’affaire de la Défense, qui ça y est avec l’arrivée de l’été se défait de son éternel costume cravate pour vibrer au son du jazz. Ce sera le dernier épisode de notre feuilleton de la semaine consacré au La Défense Jazz Festival, avec un focus aujourd'hui sur le concert de Baptiste Trotignon. 

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Six mois après la sortie de"Pauvres Créatures" qui lui avait valu le Lion d’or à la Mostra de Venise, le réalisateur grec Yorgos Lantimos revient avec un film en trois parties, et avec toujours Emma Stone au générique. Et l'ironie de son titre dit tout du ton du film. Ce matin, on vous parle de "Kinds of Kindness", sorti hier en salles.

On vous parle aussi, et en musique du Festival Django Reinhardtqui débute aujourd'hui. On poursuit notre Feuilleton musical des Matins consacré à La Défense Jazz Festival.Et comme chaque jeudi, Fabien Simode, directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort, nous parle livres avec, aujourd'hui, le centenaire du Surréalisme.

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On sort les bobs et les tongs, on n'oublie pas la crème solaire… Tous à la plage pour écouter aujourd'hui "Eden beach club", le nouvel album du saxophonisteLaurent Bardainne & Tigre d'eau douce à 19h15 à La Défense Jazz Festival. A l'occasion de ce festival gratuit et en plein air qui se déroule jusqu'à dimanche, nous vous proposons dans notre Feuilleton musical de la semainedes Matins de réentendre des sessions live diffusées à la radio des artistes programmés sur le parvis de La Défense.

Ce matin, Adam Shatz, l'auteur de l'ouvrage "Frantz Fanon - une vie en révolutions" (Ed. La Découverte) nous parle du rapport du psychiatre militant avec le be-bop, musique révolutionnaire.

Enfin, Dimitri Beck de Polka Magazine, décrypte pour nous une photo qui marque l'actu. Aujourd'hui: la libération de Julian Assange.

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Ce soir la pianiste et compositrice Leïla Olivesi va jouer à l'église Saint-Eustache une partition pour le Choeur Philharmonique International, artiste Unesco pour la paix, qui lui en a fait la commande en commémoration de l'abolition de l'esclavage. Elle  a mis en musique les mots des poètes Léopold Sedar Senghor, Aimé Césaire ou David Diop entre autres, en écrivant pour un quintette de jazz et deux cents choristes, comme elle nous l'explique ce matin.

Comme chaque mardi,Yaël Hirsch, de Cult.News, nous parle culture et ce matin, cinéma avec le film "Le camping du lac".Et on poursuit notre Feuilleton de la semaine consacré à La Défense Jazz Festival.

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Ce matin, on parle sport, oui mais à la manière des Matins Jazz. On parle donc aussi histoire, photo et politique avec :

- le photographe Raymond Depardon, à l'occasion du début de son expo monumentale à Paris, “Instants de Jeux”

- l'enseignant Etienne Pénard qui va faire aujourd'hui à Paris une conférence dans le cadre du Festival des cultures juives consacrée à l'histoire des "Juifs de France et le sport entre la fin du 19e siècle et 1950.

- l'écrivain Alain Foix qui sort chez Folio une biographie consacrée à la légende du sport Jesse Owens

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En ce vendredi 21 juin, à l'occasion de la Fête de la Musique, nous vous dévoilons la liste tant attendue des plus grands tubes du jazz. Des tubes que vous avez écoutés, comparés et sélectionnés parmi une multitude de possibilités, pour n'en garder que 25, afin de célébrer les 25 ans de TSF Jazz. Difficile tâche, que celle qui vous a été attribuée !

Vous avez finalement tranché, et la sélection issue du vote est éclectique et réjouissante. On y trouve des hymnes du swing, du hard bop, de la bossa, aussi bien que des ballades déchirantes, du jazz vocal et des instrumentaux, du jazz d'avant-guerre jusqu'à celui des années 2000, bref toutes les facettes du jazz que l'on aime tant célébrer dans sa diversité. On vous révèle donc un premier échantillon de votre sélection, en avant-première dans les Matins Jazz, avant la liste complète ce midi lors d'une émission spéciale animée par Jean-Charles Doukhan et Sébastien Vidal. 

Au menu également, suite et fin de notre feuilleton de la semaine dédié à la version restaurée du documentaire sur Chet Baker Let’s Get Lost, ressorti en salle mercredi. On donne la parole au réalisateur Bruce Weber, pour évoquer son souvenir du trompettiste.

Gros plan aussi sur l’artiste plasticienne africaine américaine Alison Saar, qui a été chargée de réaliser la sculpture officielle des JO de Paris, l’oeuvre doit être dévoilée dimanche.

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En France, elle a été Lola pour Jacques Demy puis, bien sûr, la femme d”Un homme et une femme”, mais avant cela, elle avait marqué les esprits et la rétine des spectateurs du cinéma italien, et notamment dans "La Dolce Vita" ou "8 et demi" chez Fellini aux côtés de Marcello Mastroianni. Aujourd'hui, on rend hommage à Anouk Aimée dans les Matins Jazz : on la trouve tour à tour dans le 18e arrondissement de Paris où elle vivait, avec Jean-Louis Trintignant au volant, dans une interview en Italie (et en italien) et sous l'objectif du photographe William Klein (photo), ce dont nous parle Adélie de Ipanema, de Polka Magazine.

Et bien sûr, on n'oublie pas notre feuilleton de la semaineavec le photographeBruce Weber qui nous parle de son documentaire "Let's Get Lost", sur et avec Chet Baker, de retour au cinéma aujourd'hui (youpi).

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"Song for my father”, “Señor Blues”, “Sister Sadie”, “Ecaroh”, “Blowin' The Blues Away”, “Nica’s Dream”, “Opus De Funk”, “The Jody Grind”, “Lonely Woman”… On n’en finirait pas de citer les inoubliables compositions du pianisteHorace Silver, co-fondateur des Jazz Messengers avec Art Blakey, dont on se souvient ce matin, dix ans après sa disparition le 18 juin 2014. Horace Silver, un grand compositeur donc, mais qui ne sanctifiait pas cette activité, loin de là.

Dans les Matins Jazz de ce mardi, on retrouve aussi le photographe américain Bruce Weber pour la suite de notre feuilleton de la semaine consacré à son documentaire "Let's Get Lost", sur et avec Chet Baker, à l'occasion de sa ressortie en salles demain.

Et comme chaque mardi, on accueille Yaël Hirsch du magazine en ligne Cult.News, qui nous dresse l'agenda culturel dela semaine et nous parle de l'expo"Match" au Musée du Luxembourg (Paris).

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Ce soir à 20h au Théâtre du Rond-Point, le Festival des Cultures Juivesaccueille André Manoukian pour une Carte blanche avec la chanteuse grecque Dafné Kritharas et l'astrophysicien et philosophe des sciences Etienne Klein. A cette occasion, il nous dit dans les Matins Jazz comment déjà, enfant et grâce à la télé, il se passionnait pour les questionnements intellectuels et spirituels…

Dans ces Matins Jazz, on débute aussi aujourd'hui notre Feuilleton de la semaine : à l'occasion de la ressortie cette semaine de son documentaire "Let's Get Lost", le photographe de modeBruce Weberraconte chaque jour de la semaine son expérience avec Chet Baker. Aujourd'hui, il se souvient de leur rencontre.

Enfin, on vous parle du contrebassiste Henri Texier, passeur né, qui va donner une master class demain à l'Ecuje (Paris).

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Ce matin, nous fêtons un anniversaire important dans l’histoire de la télévision américaine et de la représentation des minorités : le 14 juin 1939, il y a tout juste 85 ans, était diffusée sur NBC la première émission animée par une personnalité Africaine-américaine, le Ethel Waters Show. La chanteuse de blues et star de BroadwayEthel Waters ouvre ainsi la voie.

Suite également de notre feuilleton de la semaine dédié à l’exposition Cabu, Vive le Sport ! qui démarre demain au musée Masséna à Nice. On donne la parole à Jean-François Pitet, le commissaire de l’exposition, qui nous raconte comment Cabu couvrait l’actualité sportive.

Gros plan aussi sur le Maisons Laffitte Jazz Festival et sa programmation alléchante. Le saxophoniste Jowee Omicil y joue dimanche, et ce soir en ouverture, c’est le projet du contrebassiste Edouard Pennes, Génération Django qu’il ne faudra pas manquer.

Autre festival à l’honneur des Matins Jazz - celui-ci fait la part belle à la danse - c’est Corps en Mouvement, qui commence ce vendredi et jusqu’à dimanche à la Colline des Arts, dans le 16ème arrondissement de Paris. Joli prélude aux Jeux olympiques de cet été.

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Ça fait un petit moment qu’on a compris que Christophe Colomb n’avait pas découvert un nouveau continent. En revanche, cette "découverte" a imposé un nouveau rapport au monde, où les concepts de "capital" et de "race" intervenus plus tard sont très vite venus se mêler.

C’est une longue histoire du "capitalisme racial" qui prend donc sa source au 15e siècle qu’analyse l’historienne américaniste Sylvie Laurent dans son nouvel ouvrage Capital et race. Histoire d'une hydre moderne, publié au Seuil. On en parle avec elle dans les Matins Jazz aujourd’hui.

Trois axes pour aborder ces concepts complexes et délicats : d’abord, on définit le mot "race", en faisant le lien avec le concept de "classe sociale". Ensuite, on aborde le cas de Robinson Crusoé, pionnier empirique du "capitalisme racial" avec l’exploitation de son esclave Vendredi. Et enfin, on s'intéresse à l’Amérique d’aujourd’hui, avec Donald Trump, incarnation du "capitalisme racial" décomplexé.

Sinon, on poursuit notre plongée dans l'expo"Cabu : Vive le sport"qui débute samedi au Musée Masséna de Nice, avec son commissaire Jean-François Pitet.

Et on se paye une petite parenthèse poétique de bon matin avec Les Egarés, à l'affiche du prochain festival Jazz à Vienne (notre Jeu du Joru).

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“Maman est partie”. C’est ainsi qu’on a appris la nouvelle, dans un message de Thomas Dutronc sur les réseaux sociaux hier soir. C’était maman pour lui, et une icône pour nous. Derrière un kleenex, on saurait mieux comment lui dire adieu, à elle qui nous a accompagnés depuis toujours.

Françoise Hardy, toute jeune, a baladé son spleen et son élégante silhouette à contre-courant des Yé-Yés, seule parmi tous ces garçons et ces filles de son âge. C’était le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure.

On se souvient d’elle, regard et voix timides, face à l’énergique Mireille dans son Petit conservatoire.

On se souvient des hommes qui ont occupé sa vie, son compagnon de toujours Jacques Dutronc, qu’elle n’a jamais voulu vraiment quitter, de Jean-Marie Périer, le premier amoureux qui a photographié sa beauté hors du temps et des modes, des musiciens souvent aussi intransigeants qu’éperdus d’admiration avec qui elle a collaboré, de Serge Gainsbourg sous aucun prétexte à Etienne Daho, en passant Michel Berger et son “Message personnel”. Bob Dylan, qui était si amoureux d’elle qu’il a exigé sa présence dans sa loge lorsqu’il est venu chanter à Paris en menaçant de ne pas monter sur scène si elle n’était pas là. Françoise Hardy a coupé ses cheveux, elle les a laissés blanchir, et n’a jamais rien perdu de sa beauté.

Pourtant, c’est avec sa frange et ses cheveux longs “à la Françoise Hardy”, avec sa voix qu’elle qualifiait de “blanche” et avec ses robes Paco Rabanne que la chanteuse est devenue une image de la culture pop, peuplant les univers de créateurs aussi divers que le musicien Damon Albarn et les cinéastes Wes Anderson, François Ozon ou Gaspard Noé. 

Mais son héritage, c’est aussi son fils Thomas, à qui on pense ce matin avec affection.

Dans ces Matins Jazz,Dimitri Beck, de Polka Magazine, nous parle également de l'image moderne et immortelle que le regard amoureux du photographe Jean-Marie Périer a su créer d'elle. Et, comme chaque mercredi matin, il décrypte la photo qui a fait l'actu cette semaine mais qui n'a pas fait la une du quotidien Libération.

Enfin, on explore chaque matin jusqu'à vendredi un sujet incongru : le dessinateur Cabu et le sport, à l'occasion du début samedi de l'exposition "Cabu -Vive le sport" au Musée Massena de Nice. On en parle avec son commissaire Jean-François Pitet.

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Ces photos ont cent ans mais on dirait qu’elles ont été prises hier, tant la couleur leur donne de la vie et de la chair. Dans son ouvrageParis jamais vu! fraîchement paru aux Editions du Chêne, Sébastien de Oliveira publie des photos prises à Paris dans les années 20, qui nous plongent dans la vie parisienne, sur les Grands Boulevards, aux Halles ou  à Pigalle…

C'est une plongée d'un autre genre à laquelle nous invite le dessinateur Morgan Navarro, parti sur les pas de l'auteur américain Hunger S. Thompson dans son ouvrageGonzo, voyage dans l'Amérique de Las Vegas Parano.

Enfin,Yaël Hirsch du magazineCult.Newsévoque pour nous l'expo de Matthew Barney à la Fondation Cartier.

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Ce matin, pour se souvenir de Ray Charles, 20 ans après sa disparition, on s’intéresse à ses influences musicales. On part sur les pistes du gospel, un univers religieux, auquel il a emprunté des mélodies pour y poser des paroles profanes. On s’intéresse à ses influences jazz, celles d’Art Tatum et Nat King Cole. Puis on continue sur une piste plus inattendue, ce lle de la country. Et enfin, on évoque cet autre don dont il était pourvu, et qui a largement favorisé son apprentissage de la musique et son travail d'arrangeur : une mémoire hors du commun. Deux voix, ce matin, pou évoquer ces sujets : Joël Dufour, qui a signé les notes de pochettes du coffret"Ray Charles - The grand master" chez Frémeaux et Associés, et, parce qu'on a le pouvoir de faire parler les morts dans les Matins Jazz,Ray Charles lui-même, au micro de Frank Ténot, dans une archive INA.

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Au programme ce matin : le destin rocambolesque de sept pionnières originaires de La Martinique, qui eurent une grande influence dans le milieu intellectuel noir des les années 1920 et 1930, les soeurs Nardal. Malgré leur engagement, leurs propos novateurs et leurs connexions avec les plus grands artistes noirs de leurs temps, elles ont été gommées de l'histoire des mouvements d'émancipation. Retour sur leur parcours avec la journaliste Léa Mormin-Chauvac qui leur consacre un livre passionnant, Les Soeurs Nardal, à l'avant-garde de la cause noire paru chez Autrement.

On vous emmène aussi sur les bords de Loire, au Musée d’art moderne de Fontevraud pour la grande exposition estivale, consacrée au peintre Bernard Buffet, qui démarre ce weekend et jusqu'au 29 septembre.

Puis, direction les Alpes Maritimes avec les prémisses du Peillon Jazz Festival qui démarre à la fin du mois. Mais avant cela, un concert en avant-première est organisé ce soir à Nice, avec le parrain du festival, le batteur André Ceccarelli.  

On vous fait également revivre la venue hier dans les Matins Jazz du guitariste Romain Vuillemin, à l'occasion de la Fête de la Radio, et de l'anniversaire du Débarquement. Il nous a notamment raconté à quoi ressemblait le jazz sous l'Occupation, démonstration à l'appui... 

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Aujourd’hui on célèbre à la fois les 80 ans du Débarquement des Alliés en Normandie et la Fête de la radio… On se souvient du jazz de l’époque essentiellement, dont le principal canal de diffusion était la radio, on vous en a largement parlé plus tôt dans les Matins Jazz, mais maintenant, place à la musique.

Pour célébrer le swing qu’on écoutait en juin 44, pour célébrer ce jazz du D-Day, celui qu’on apporté les GI’s sur leurs V-Discs et que diffusait la radio de l’époque, le guitariste et désormais chanteur Romain Vuillemin est avec nous, appuyé par son complice du Paris Swing Collectif le contrebassiste Edouard Pennes.La session live, c'est après les infos de 9h.

Auparavant, et jusqu'à 8h, l'auteur de l'ouvrage Le souffle de la Liberté,Nicolas Béniès,nous éclaire sur le jazz qu'on diffusait à la radio il y a 80 ans.

Et enfin, comme chaque jeudi,Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort, nous parle lecture entre 8 et 9.

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“Je change en permanence mon répertoire, mon jeu. Même les dialogues un peu bêtes que je fais. Juste pour garder la fraîcheur, pour que les gens se disent : on a bien aimé la dernière fois, on parie qu’il a préparé des trucs nouveaux pour cette fois-ci. Et c’est ce que je fais généralement, je le fais toujours en réalité.”

Aujourd’hui, on se souvient — et avec quel plaisir — du chanteurMel Tormé,à l’occasion du 25ème anniversaire de sa disparition. Chanteur, oui, mais auteur et compositeur, (notamment du standard The Christmas Song). Arrangeur, virtuose, oui, mais sans ostentation, toujours élégant. Surnommé “The velvet fog” avec sa voix de velours, il avait commencé la scène à l’âge de 4 ans, chez lui à Chicago.

Mais dans cesMatins Jazz, il y a aussi des infos sur le projet du cinéaste Richard Linklater autour du duo légendaire de BroadwayRodgers & Hart, un morceau live de Madeleine Peyroux, et la chronique hebdo de Polka Magazine. Aujourd'hui, c'est Dimitri Beck qui nous raconte le Débarquement à partir des photos de Robert Capa.

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Les lois bioéthiques condamnent l’usage de restes humains comme des objets. .. mais il en demeure un grand nombre dans les réserves des musées européens issues de collectes massives pendant la période coloniale. Une question sensible qui motive une journée d’étude auMusée du Quai Branly aujourd’hui. (ill. Mathias Lehmann)

Dans ces Matins Jazz, on écoute aussiJacky Terrasson, on vous rappelle qu'on attend votre vote pour les 25 ans de TSFJAZZ et Yaël Hirsch, de Cult.News, qui partage avec nous son agenda de la semaine, nous donne drôlement envie de regarder la mini-série '"Amour fou" sur Arte.

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C’est l’histoire d’un film qu’on ne pourra jamais voir. Le 3e film que le réalisateur allemand Georg Wilhelm Pabst a tourné en 1929 autour de la liberté de la comédienne américaine Louise Brooks, avec un matériel ultra-moderne qui aurait dû permettre d’entendre pour la première fois la voix des comédiens. A l'affiche (qui n'aura jamais existé, les pellicules ayant été perdues avant même de pouvoir être visionnées), strong>Marlene Dietrich, qui est déjà une immense star, le compositeur Kurt Weil, mais aussi la chanteuse de jazz Adelaide Hall. Le scénariste Jean-Luc Cornette nous parle de cette semaine de tournage, à découvrir dans la BD co-signée avec le dessinateur Jürg, Le feu et la glace (Ed. Futuropolis).

Dans lesMatins Jazz, on parle aussi des randonnées musicales du violoncelliste Eric Longsworth, et on parle d'art, de tourisme et jeux olympiques (ou pas) avec Clotilde Bednarek, du magazine d'art L'Œil.

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Ce matin on vous emmène à la découverte des grands espaces, sur les routes américaines, avec le photographe itinérant Stephen Shore, exposé à partir de ce weekend à la Fondation Henri Cartier Bresson. Des photos qui donnent l’impression de plonger la tête la première dans un road movie...

Ce week-end marque aussi le coup d’envoi d’une grande fête, le Zoot Fest, festival de neuf jours organisé par les jeunes musiciens turbulents du Zoot Collectif, ça se passe au 38 RIV à Paris et ça promet d’illuminer tu un printemps jusqu'ici bien maussade.

Autre rendez-vous à ne pas manquer demain soir, le concert au Duc des Lombards du clarinettiste palestinien Mohamed Najem. Vous l’entendrez évoquer ses souvenirs d’enfance, et comment sa musique continue de le relier à sa terre natale…

Et puis on vous fait aussi écouter en avant-première le premier single du prochain album des Doigts de l’Homme, "Erraric : the art of roaming". Le groupe fête ses 20 ans d’existence en grande pompe, et pour l’occasion les guitaristes Yannick Alcocer, Olivier Kikteff et leurs complices, se détachent un peu du jazz manouche de leurs origines… 

Second Street, Ashland, Wisconsin, July 9, 1973, de la série Uncommon Places, 1973-1986

© Stephen Shore. Courtesy 303 Gallery, New York and Sprüth Magers

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Aujourd’hui, on célèbre un amoureux de la musique et des musiciens, après sa disparition le 18 mai dernier : le producteurJean-Philippe Allard, qu'on écoute ici avec une archive de l'émission "Portrait In Jazz", dans laquelle il racontait son émerveillement perpétuel à "être là", pour vivre des moments "anormaux" avec "ses héros". On entend aussi ce matin l'hommage de la chanteuse Gabi Hartmann, dont il a lancé la carrière.

A part ça, comme chaque jeudi matin, Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort, vient nous parler livres et lecture, dictionnaires, rapport du Centre national du livre et Festival de l'histoire de l'art au château de Fontainebleau…

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Avec l’événement "La BD à tous les étages", le Centre Pompidou célèbre la BD sous toutes ses formes, dans son histoire, dans sa géographie, dans ses thématiques et ses styles différents. Ce matin, on vous parle de la grande expo qui s’installe dès aujourd’hui au 6e étage : « Bande dessinée, 1964 - 2024".

On vous annonce aussi la reprise de la pièce "Apollinaire A corps accords"que reprend le théâtre Essaïon-Paris, avec les jazzmen François et Louis Moutin sur scène.

Et Alain Génestar, dePolka Magazine,vient nous parler du dossier que le nouveau numéro consacre auDébarquementet à laBataille de Normandie.Il nous invite aussi à découvrir les nouvelles expos de la Galerie Polka.

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"Ma grande aspiration, ma plus grande ambition, c’est d’être bonne. A un point que j’en suis fatigante  au quotidien, parce que je veux être un être humain fantastique."

Ce matin, on se souvient de Maya Angelou, à l’occasion du 10e anniversaire de sa disparition. Chanteuse, danseuse, serveuse et même mère maquerelle, prête à tout pour pouvoir élever dignement son fils, qu’elle avait eu à 17 ans, cette femme  extraordinaire avait l’étoffe d’une intellectuelle : elle a appris 6 langues, s’est instruite, est devenue écrivaine, poétesse, réalisatrice, conférencière, universitaire, prof à Yale et… s’est engagée, au contact de Martin Luther King et Malcolm X, toujours en quête de vérité et d’exigence. (à lire l'ouvrage inédit: « Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noël » traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sika Fakambi, Ed. Notabilia)

On fête aussi les 80 ans aujourd'hui de Jean-Pierre Léaud, icône du cinéma français.

Et comme chaque mardi, on accueille Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.news, qui nous parle ce atin du film "La belle de Gaza" et de la Nuit Blanche à Paris.

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Aujourd’hui, à l’occasion du concert"Women in jazz" en clôture du festival Le châtelet fait son jazz, on s’interroge sur la place des femmes dans le jazz et dans l’histoire de la musique. On en parle avec la sociologue Hyacinthe Ravet et avec la journaliste Aliette de Laleu,dont l'ouvrage Mozart était une femme ressort en poche chez Flammarion : elle y relit l’histoire de la musique où la présence des femmes a souvent été occultée. Ce matin, elle nous explique pourquoi et comment.

On écoute aussi une femme magnifique, la chanteuse Molly Johnson.

Et enfin, on célèbre les 100 ans (c'était samedi) du saxophoniste Marshall Allen, le directeur musical du Sun Ra Arkestra.

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La pianiste et compositrice Leïla Olivesi nous rend visite, ce matin sur TSF Jazz, pour nous partager l'amour et l'admiration qu'elle a pour la musique de Duke Ellington, à l'occasion du 50ème anniversaire de sa disparition. Au menu : l'un de ses thèmes préférés, Prelude to a Kiss, qu'elle décompose pour en révéler les trésors mélodiques, et dont elle nous joue aussi son interprétation personnelle. 

Egalement au programme, le trompettiste, compositeur et chef d'orchestre Laurent Mignard, qui dirige le Duke Orchestra nous invite à plonger dans différentes périodes de la carrière d'Ellington, pour nous raconter trois sources d'inspiration majeures : l'Afrique réelle et fantasmée, l'ouverture au monde et aux peuples lointains, ainsi que la spiritualité et la musique sacrée. 

On vous fait aussi revivre, grâce à une archive sonore, les funérailles grandioses du Duke, le 27 mai 1974, en la cathédrale St John the Divine, à New York. Cérémonie lors de laquelle Ella Fitzgerald a chanté Solitude... Et le biographe d'Ellington, l'écrivain et historien britannique Stanley Dance, fut chargé de l'éloge funèbre.  

Et puis pour tous les fans de la musique d'Ellington, ne manquez pas le festival Jazz aux Champs Elysées, à St Quentin dans l'Aisne, qui propose tout l'été mais aussi à l'automne, une programmation 100% ellingtonienne. Festival lors duquel vous pourrez d'ailleurs voir sur scène nos deux invités du jour, Laurent Mignard et le Duke Orchestra (le 15 septembre), ainsi que Leïla Olivesi en piano solo (le 10 novembre).

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Quelle bonne nouvelle! Les photos de Martine Barrat reviennent à Paris, à la Galerie Rouge, avec l’exposition “Soul of the city”.Française installée à New York depuis la fin des années 60, la photographe et vidéaste a photographié et filmé des personnages, des figures de son environnement, des enfants, des personnes âgées, des sujets qui ne lui sont jamais étrangers, et qu’elle regarde toujours avec une tendresse folle et une grande sensibilité.

Dans ces Matins Jazz, on vous parle aussi du milliardaire Paul McCartney, de livres adaptés au cinéma et des festivals littéraires du mois de juin (avec Fabien Simode, directeur des médiathèques de Maisons-Alfort) et même du tremplin Golden Jazz Trophyqui aura lieu demain à Lille.

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Peut-on s’engager dans des combats qui ne nous concernent pas directement? C’est le sujet qu’aborde “Chien blanc”, d’Anaïs Barbeau-Lavalette, au cinéma aujourd’hui. Une nouvelle adaptation du roman autobiographique de Romain Gary, avec Denis Ménochet dans le rôle de l'écrivain, époux de l'actrice américaine engagée Jean Seberg (Kacey Rohl)au moment de la lutte pour les Droits Civiques.

Dans un documentaire consacré au plus discret, au plus modeste des musiciens de jazz. Le pianiste Alain Jean-Marie a toujours rechigné à parler de lui. Alors pour le convaincre de se raconter, le documentariste Bertrand Fèvre, à qui on doit déjà un beau film sur Chet Baker, l’a emmené à Cuba, sur les pas d’une musique qui a rythmé sa jeunesse et influencé son propre univers musical. A revoir en replay sur FranceTV.

On écoute aussi Charles Aznavour, à l'occasion du centenaire de sa naissance, nous parler de jazz.

Et comme chaque mercredi, on accueille Dimitri Beck, de Polka Magazine.

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Le personnage qui vous accueille à la Galerie Martel, à Paris, c’est le double du dessinateur néerlandais Joost Swarte,entouré d’instruments de musique qui jouent du jazz, à n'en pas douter. Car la musique est au cœur de l’univers graphique et personnel du dessinateur, qui a créé pas mal de pochettes de disques avec son style limpide, ce qu’il a appelé De klare lijn, un concept qui a été traduit en français par Ligne claire. "Biblio + Picto", c'est une expo parisienne jusqu'au 6 juillet et un livre paru chez Dargaud.

Le pianiste Kenny Barron rend hommage au producteur Jean-Philippe Allard, amoureux du jazz et des musiciens, dont on a appris la mort prématurée ce week-end.

Demain, c'est le début du festival "Le Châtelet fait son jazz".

Et enfin, Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News nous ce matin tout le bien qu'elle pense du film "Vingt dieux" présenté à Cannes dans la sélection "Un certain regard".

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Ce matin, hommage au batteur Elvin Jones, compagnon emblématique de Coltrane pendant la première moitié des années 60. Il figure notamment sur l'enregistrement mythique de My Favorite Things, paru en 1961. Il s’est éteint le 18 mai 2004, ce week-end marque donc le 20e anniversaire de sa mort.

Au programme également ce vendredi, deux festivals : la nouvelle édition du Nice Jazz Fest, qui se tient cet année à la fin du mois d'août, et dont la programmation alléchante a été dévoilée hier. On y retrouvera, entre autres, des têtes d'affiche telles que Mulatu Astatke et Kenny Garrett. 

Et, ce weekend, dans des contrées moins méridionales, et à plus petite échelle : le tout jeune Art & Music Festival qui propose, en Normandie, une première édition poétique et éclectique. Une trentaine d'artistes - plasticiens et musiciens - se mêleront dans le cadre somptueux du Château des Deux Amants, près de Rouen.

On vous fait aussi revivre la venue cette semaine dans les Matins Jazz, de Jean-Jacques Milteau pour une leçon très particulière d'harmonica, à quelques jours de son concert au New Morning mardi soir, le 21 mai. 

Et puis en fin d’émission une petite surprise à déballer ! On vous fera découvrir le tout premier extrait du prochain album "In Waves" du saxophoniste Samy Thiébault, qui est allé puiser son inspiration dans l'océan et les peuples qui le célèbrent aux quatre coins du globe. 

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Nous sommes le 10 mai, Journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage. Une journée mise en place en 2006, et dont la date fait référence à la loi Taubira de 2001, qui reconnaît l'esclavage et la traite comme des crimes contre l'humanité. On se penche ce matin sur le long travail mémoriel enclenché en France, notamment dans les anciens ports du commerce triangulaire à Bordeaux, Nantes et La Rochelle, ainsi qu'en Normandie, et sur les manifestations prévues un peu partout aujourd'hui, en mémoire des victimes de la traite.  

On se penchera aussi sur un musicien né le 10 mai 1929, il y a tout juste 95 ans. Un artisan de l’ombre, pourtant est adulé chez les batteurs toutes générations confondues : il s'agit de Mel Lewis. Il aura consacré toute sa carrière aux grands ensembles, au premier rang desquels l’éblouissant Thad Jones & Mel Lewis Orchestra, fondé en 1965.

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Il y a certains monuments dans la musique qui semblent impossibles à revisiter, certains Everest trop hauts pour être escaladés. C’est le cas de "Mississippi Goddam" de Nina Simone auquel personne n’a osé se confronter. Lors d’une série de concerts en 1964 au Carnegie Hall, la pianiste et chanteuse réagissait à l’assassinat quelques mois plus tôt du militant pour les Droits civiques Medgar Evers, ainsi qu’à un attentat à la bombe perpétré dans une église baptiste par des membres du Ku Klux Klan. Si on vous en parle aujourd’hui, c’est qu’un musicien s’est lancé dans l’escalade de cet Everest. Il s’agit du pianiste Ashley Henry, chanteur aussi pour l’occasion.

A part ça, comment ne pas saluer dans ces Matins Jazz le merveilleux passeur qu'a été Bernard Pivot : on se souvient de lui, dans ses costumes taupe, lunettes sur le bout du nez (d’ailleurs on appelle ça "porter ses lunettes à la Pivot”), penché vers son invité, les genoux croisés, la mèche parfois folle, qui tentait  de comprendre, de transmettre, de déclencher propos et réactions, dans un grand exercice d’admiration et de partage. C’était le prof de français qu’on aurait tous rêvé d’avoir.

Amoureux des mots un jour, amoureux des mots toujours! On va partir à La Charité-sur-Loire à partir de demain pour la nouvelle édition du Festival Aux quatre coins du mot.

Et enfin, comme chaque mardi, Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News nous propose son agenda de la semaine et nous parle du film "Jeunesse, mon amour"de Léo Fontaine.

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On vous a parlé récemment de la fermeture annoncée du cinéma UGC Normandie installé sur les Champs Elysées. Pendant tout le mois, il s’y passe plein de choses, dont une vente aux enchères d’objets liés à l’histoire de ce cinéma créé en 1937.Une histoire qui, au tout début des années 40, se confond avec celle de Django Reinhardt : il se dit volontiers chez les spécialistes de Django que c’est lors d'une série de concerts dans ce cinéma que le guitariste est devenu célèbre. ICI, vous trouverez une mine d'infos, qu'on partage avec vous ce matin.

Dans ces Matins Jazz, on célèbre aussi un acteur américain qui s'est engagé contre l'antisémitisme et la ségrégation, aussi bien dans sa vie que dans ses rôles. "Gregory Peck, le gentleman acteur" est un documentaire à découvrir sur la plateforme d'Arte.

Et enfin, on part dans le Jura pour découvrir le Couleurs Jazz Festival à Lons-le-Saunier.

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“J’étais étudiant à l’université de Houston à l’époque, et l’un de mes camarades de classe m’a donné une petite figurine en plastique. Elle avait un visage noir, avec du blanc autour des yeux et de la bouche… J’ai eu une sorte d’intuition de ce que c’était… mais je ne savais pas exactement à quoi cela faisait référence. Et ce fut ma quête initiale."

Aujourd’hui dans les Matins Jazz, gros plan sur le travail du peintre Michael Ray Charles, qui dissèque, analyse et dénonce les représentations stéréotypées de la communauté Africaine-américaine dans ses toiles. Sa nouvelle exposition Afrochemistry, est à voir dès demain et jusqu'au 13 juillet à la Galerie Templon à Paris. 

Voyageons aussi du côté de Téhéran, à la découverte de la scène jazz iranienne actuelle qui parvient à survivre malgré un contexte particulièrement difficile… Le Printemps du Jazz Persan se tient demain soir à la Seine Musicale à Boulogne : l’occasion de faire la connaissance de jeunes artistes iraniens, ainsi qu’avec des musiciens de la diaspora, à l'image du pianiste Arshid Azarine, qui vient de sortir un nouvel album baptisé Vorticity, et sera le meneur de la soirée. 

Enfin, nous allons humer le bon air du bocage normand, alors que le festival Jazz sous les pommierss’ouvre demain, avec une première journée réjouissante réunissant André Manoukian, Harold Lopez Nussa et Makaya McCraven. Ce sera également à suivre en direct sur Arte Concert.

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Et si on prenait un cours d'harmonica avec notre prof de blues préféré? A l'occasion du concert qu'il donnera mardi prochain au New Morning (Paris) pour fêter la sortie de son nouvel album "Key To The Highway", Jean-Jacques Milteau vient nous initier aux joies de cet instrument de poche qui lui a fait faire le tour du monde de la musique.

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Aujourd’hui à l'occasion du 50e anniversaire de sa disparition, on se souvient du saxophoniste Paul Gonsalves.Certes, il avait commencé sa carrière avec Count Basie et Dizzy Gillespie mais celui qui lui a offert la chance de développer son son et sa personnalité, celui qui lui a offert son amitié indéfectible et une place de choix dans son orchestre, c’est Duke Ellington, chez qui il a joué jusqu'à sa mort, pendant 24 ans!

Mais dans ces Matins Jazz, on parle aussi de Nana Vasconcelos, le percussionniste brésilien à l'honneur ce soir au Studio de l'Ermitage, avec le nouveau projet de Fred Soul et Zé Luis Nascimento. On part à Cannes pour savoir ce que Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News,a pensé du nouveau film de Quentin Dupieu, présenté hier lors de la cérémonie d'ouverture du Festival.

Et, avec Léonor Matet, de Polka Magazine, on analyse la photo qui fait la une #MeToo de la photographe Sonia Sieff dans Le Monde aujourd'hui.

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Hier en fin de journée on apprenait la disparition à 78 ans de David Sanborn, saxophoniste dont la carrière avait été couronnée de six Grammy Awards. Carrière brillante, aussi bien dans la jazz que dans la musique pop, qui avait véritablement décollé en tournée avec Stevie Wonder dans les années 70. Il avait joué avec David Bowie, les Rolling Stones ou Eric Clapton, et signé de nombreux albums sous son nom à partir de 1975. C'était alors déjà un musicien chevronné, qui avait joué professionnellement dès l’âge de 14 ans. Ce matin, pour lui rendre hommage, on se plonge dans les archives de TSFJAZZ.

Cette disparition ne parvient cependant pas à occulter celle du guitaristeChristian Escoudé, qu'on a apprise quelques heures auparavant.

Enfin, on lit ensemble ce matin la brillante préface qu'a écrite Léonora Miano au recueil de textes inédits de James Baldwin, à l'honneur ce soir de "Caviar et champagne",en direct du We Are.

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On se souviendra de John Pisano, dont on a appris la disparition à 93 ans, comme d’un accompagnateur très élégant, maître de la guitare rythmique, qui aurait pourtant eu toutes les qualités pour être un soliste de premier plan. Mais il n’a jamais voulu se mettre en avant et selon lui, c’était une question de nature.

Dans ces Matins Jazz, on parlera aussi de l'hommage deRay Lema à Franco Luambo sur la scène du Vésinet Métis Jazz Festival, et de celui de Kareen Guiock-Thuram demain au Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés.

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"Ce que vous apporte une vie d'écrivain, c'est une grande connaissance de votre stupidité. Et chaque jour, je rencontre ma propre stupidité."

On le savait malade, en résidence depuis plusieurs mois à Cancerland comme le disait son épouse l’écrivaine Siri Hustvedt. On pensait qu'il s’en sortirait, à l’image de ses personnages de littérature, qui lui ressemblaient, souvent, mais c’est la maladie qui a gagné. On a donc appris hier la disparition de l’écrivain américain Paul Auster à l’âge de 77 ans. "L’invention de la solitude", "La trilogie new yorkaise", "Moon Palace" et plus récemment le monumental "4321", Paul Auster a construit une œuvre fascinante et souvent vertigineuse autour des mêmes thèmes de la perte, la solitude et ce hasard dont il a si bien décrit la musique… Son dernier ouvrage, Baumgartner", avait paru en mars dernier aux Editions ACtes Sud, qui l'avaient révélé au milieu des années 80.

Ce matin, on écoute sa voix dans les Matins Jazz et Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort qui nous parle livres et lecture chaque jeudi, évoque pour nous un documentaire à regarder sur Arte.TV

Fabien qui nous explique également ce qu'est le "dépôt légal" aux alentours de 8h15.

Enfin, on se réjouit de la réouverture de la Maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt.

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"La première fois que j'ai vu une cérémonie gnawa, c’était comme l’église noire et le blues et le jazz tout à la fois. Donc quand on écoute cette musique gnawa, on entend l’origine de ce qu’on joue en Amérique. Les gens oublient à quel point les Etats-Unis sont un jeune pays. Quand nous avons été mis dans des bateaux pour faire de nous des esclaves, on a introduit des instruments et des langages européens mais l’esprit de l’Afrique est resté."

Pour célébrer la Journée Internationale du Jazzqui se déroule cette année à Tanger, on se souvient du pianisteRandy Weston, qui y avait ouvert un club de jazz à la fin des années 60.

On écoute pour sa dernière carte postale sonore le pianiste-cycliste David Aubaile,de retour de son périple dans le sud de la France.

Et enfin,Yaël Hirsch,du magazine en ligne Cult.News, nous guide dans l'expo d'Andrés Serrano qu'on vous a annoncée hier au Musée Maillol.

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Ah là là, qu'on aime Blossom Dearie, sa voix mutine, sa fausse ingénuité, son intelligence, son charme! C'était hier le centenaire de sa naissance, mais on neva pas s'empêcher de lui faire une fête pour un jour de retard. Il se trouve que la pianiste et chanteuse est à peu près à la même hauteur sur le baromètre de l'amour des Matins que Duke Ellington, le plus classe de tous les musiciens, ex-aequo en terme d'élégance avec notre chère Blossom. Bref, ce matin, c'est le 125e anniversaire de la naissance de Duke que nous célébrons et, pour l'occasion, il nous emmène sur la lune!

A part ça, on parle d'art dans lesMatins Jazz, avecClotilde Bednarek du magazine d'art L'Œil, qui nous dit que l'art est dans le pré! Et on s'intéresse à la nouvelle expo du Musée Maillol, consacrée aux portraits que le photographe new yorkaisAndrés Serrano (un "artiste avec un appareil photo" selon des propres dires) a tirés d'une Amérique plus que jamais fragmentée et en proie à ses contradictions.

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Ce matin, on se plonge dans l’Amérique du début du 20e siècle, à travers le portrait d’un boxeur hors normes : Jack Johnson, premier champion du monde poids lourds noir. L'auteur et dessinateur de bande-dessinée Youssef Daoudi signe un magnifique album, Le dernier debout(ed. Futuropolis) en collaboration avec le poète africain-américain Adrian Matejka, dont les textes n’avaient jusqu’ici jamais été traduits en France.

Nous revenons aussi aussi sur le cinéma humaniste de Laurent Cantet, dont on a appris la disparition hier à 63 ans. Gros plan sur un film assez méconnu, tourné à Cuba il y a une dizaine d'années : Retour à Ithaque.  

Et puis, hommage à un pianiste, compositeur et chef d’orchestre qui a fait dansé l’Amérique, et le reste du monde, pendant plus d'un demi-siècle. C’est Count Basie, disparu le 26 avril 1984, il y a 40 ans jour pour jour. 

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Voilà une cinquantaine d’années que l’écrivain Alain Gerber parle des autres, dans ses livres ou à la radio, de jazz et de jazzmen. Avec son nouveau livre, il parle enfin de lui, notamment à travers sa pratique de la batterie en amateur. Amateur dans les deux sens du terme puisque c’est aussi pour lui l’occasion d’écrire toute son admiration pour les grands batteurs de l’histoire du jazz. “Deux petits bouts de bois. Une autobiographie d’une batterie de jazz.”(Ed. Frémeaux & Associés) est un ouvrage étonnant qui pourrait, à première vue, ressembler à une autobiographie classique, humble, riche et touchante, mais c’est aussi une vraie leçon de vie. (photo /détail © Sophie Bassouls)

On parle donc livres et lecture, comme chaque jeudi dans les Matins Jazz. Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort, évoque le lien entre les jeunes et la lecture. Et nous-mêmes, qui ne sommes plus tres jeunes, nous souvenons avec Claude Guittard des trente dernières années de la Brasserie Lipp, à la faveur de son ouvrage "Lipp est une fête" (Ed. du Rocher)

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La 77e édition du Festival de Cannes va inaugurer à partir du 15 mai une“Compétition Immersive”, qui va récompenser l’un des huit projets présentés : installations de réalité virtuelle collectives, expériences de réalité mixte et œuvres de vidéo mapping et holographiques. Parmi les projets sélectionnés, il y en a deux dont on vous a déjà parlé dans les Matins Jazz : “Noire”, tiré du livre de Tania de Montaigne, construit autour de l’histoire de Claudette Colvin, cette jeune Africaine Américaine qui, avant Rosa Parks, a refusé de quitter sa place dans un bus ségrégué du Sud des Etats-Unis. Et l’autre, c’est cette installation immersive en cours à la Cité de la Musique à Paris, qui s’intitule “En amour”,de Claire Bardainne et Adrien Mondot. C’est le saxophoniste Laurent Bardainnequi en a signé la musique et nous en parlait il y a quelques semaines dans les Matins Jazz.

Cinéma encore, on se fait une toile sur les Champs-Elysées, à l'occasion de la prochaine fermeture des salles de l'UGC-Normandie… C'est l'occasion pour nous de revenir sur le passé cinématographique des Champs-Elysées (et d'écouter quelques notes dela BO d'"Ascenseur pour l'échafaud").

On parle photo aussi, comme chaque mercredi, avec Dimitri Beck, de Polka Magazine, décrypte la photo de la semaine : Donald Trump à son procès.

Et enfin, on prend des nouvelles de notre jazzman cycliste préféré, David Aubaile, qui nous envoie une nouvelle carte postale sonore de son tour du Sud de la France à piano-vélo.

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