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Invité culture

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RFI

Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

652 - Le chef d'orchestre vénézuélien Rafael Payare: «La musique n'est pas un privilège, c'est un droit»
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  • 652 - Le chef d'orchestre vénézuélien Rafael Payare: «La musique n'est pas un privilège, c'est un droit»

    Il parvient à électriser la scène et la salle rien qu'avec une baguette et son talent : c'est le chef d'orchestre Rafael Payare. Ce Vénézuélien aux gestes exubérants et précis est issu d'El Sistema, un programme destiné aux enfants de quartiers défavorisés, où il apprend le cor avant de découvrir la direction d'orchestre. À 44 ans, le chef charismatique traverse l'Atlantique pour célébrer les 90 ans de l'Orchestre symphonique de Montréal dans les plus grandes salles de concert européennes — de Londres à Vienne en passant, ce 22 novembre, à la Philharmonie de Paris.

     

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    Fri, 22 Nov 2024
  • 651 - Arébénor Bassene, le plasticien «historien» exposé à la Biennale de Dakar

    C’est la deuxième biennale de Dakar pour le plasticien sénégalais Arébénor Bassène, qui a cette année la chance d’être à la fois présent à l'in et à l'off. Ce peintre érudit a étudié pendant de longues années, sur les bancs de la fac, l’histoire et les civilisations africaines. Il a commencé par exposer dans une galerie belge avant de percer dans son pays. Ses toiles colorées, semi-abstraites, faites de mouvements et de couleurs, ont toujours un lien avec l’histoire du continent, tout comme les matériaux qu’il utilise. Rencontre à la galerie Selebe Yoon de Dakar, où il expose dans le cadre de l'off de la Biennale.

    De notre correspondante à Dakar,

    Thu, 21 Nov 2024
  • 650 - «L'Agrafe» de Maryline Desbiolles: «Je n'ai pas de goût pour l'exotisme»

    L'Agrafe, c'est le nom donné au péroné, cet os dans la jambe. C'est le titre du dernier roman de Maryline Desbiolles. Emma Fulconis, l'héroïne du roman, se fait effectivement mordre à la jambe et s'ensuit une quête de ses origines harkis sur fond de racisme dans l'arrière-pays niçois où se déroule l'histoire. Un arrière-pays au paysage rude et beau à la fois comme ses habitants. L'autrice qui a déjà à son actif plusieurs dizaines d'ouvrages nous emmène dans cette nature puissante et sa population complexe avec une écriture ciselée qui nous happe.

    À écouter aussiLittérature : « L’agrafe » de Maryline Desbiolles, un roman sur la douleur physique et historique

    Wed, 20 Nov 2024
  • 649 - Michel Hazanavicius évoque la Shoah dans un film d'animation sans la nommer: «on est tous potentiellement des Justes»

    Comment parler d'un des crimes les plus abominables, un génocide aux enfants ? Et notamment le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Un film, qui sort mercredi 20 novembre 2024 en salles en France, après avoir été sélectionné en compétition au festival de Cannes, y parvient par le biais du conte. Dans La plus précieuse des marchandises, le réalisateur Michel Hazanavicius adapte, en animation, un récit de Jean-Claude Grumberg. Michel Hazanavicius est l'Invité culture.

    À lire aussiLa résistance allemande face au nazisme: l'inextricable enfer du totalitarisme

    Wed, 20 Nov 2024
  • 648 - Biennale d'art contemporain au Sénégal: «Icônes oubliées», une exposition du photographe Djibril Drame

    Le Sénégal accueille actuellement, et jusqu’au 7 décembre 2024, la 15e édition de la biennale d'art contemporain. Plus d'une centaine d'artistes venus du continent et du monde entier sont exposés à l'ancien palais de Justice, mais aussi dans plusieurs galeries de Dakar. Djibril Dramé, photographe sénégalais, est l'un d'entre eux. Sélectionnée pour le « off », l'exposition, Forgotten Icons, « Icônes oubliées », curatée par la commissaire Fatima Bocoum, s’expose en plein air, sur la corniche de la capitale. Quatre photos grand format de 2 mètres sur 3, représentent les chanteuses Nina Simone, sa fille Lisa et Oum Khaltoum ainsi que l’écrivaine Ama Ata Aidoo. À travers cette exposition éponyme tirée de sa série photographique, l’artiste de 38 ans revisite l’héritage de ces icônes et revendique vouloir faire vivre son art dans l’espace publique.

    Pour aller plus loin: Djibril Dramé

    Tue, 19 Nov 2024
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