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Journal d'Haïti et des Amériques

Journal d'Haïti et des Amériques

RFI

13h10-13h30 (TU) sur l'antenne Monde, Anne Cantener vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti. Haïti, avec quelque trois millions d’auditeurs, est le deuxième bassin d’audience de notre radio, après celui de l’Afrique francophone. Le pays compte six émetteurs pour diffuser RFI en modulation de fréquence. C’est pour cet auditoire que, chaque jour, RFI consacre un reportage, ou une interview, spécifiquement consacré à Haïti. 

454 - En Haïti, les réfugiés de l’île de la Gonâve
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  • 454 - En Haïti, les réfugiés de l’île de la Gonâve

    La violence des gangs continue de déstabiliser Haïti : Port-au-Prince, mais aussi le reste du pays. Car selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 700 000 personnes sont déplacées à l’intérieur des frontières. Depuis plus d’un mois, l'île de la Gonâve, à une cinquantaine de kilomètres de Port-au-Prince, est devenue une terre d’accueil pour des Haïtiens venus de la région de la capitale.

    Sur l’île de la Gonâve, explique Lila Olkinuora, ils seraient 1 500 à avoir fui les violences, depuis début octobre 2024, selon l’OIM - plus de 7 000, selon les autorités locales. Mais l’île est depuis longtemps confrontée à un manque de services essentiels et d'approvisionnement, ce qui est un vrai problème pour la population locale et les nouveaux arrivants. Une situation accentuée par la présence des gangs en mer, qui pillent les bateaux de marchandises venus de Port-au-Prince, et les denrées qui parviennent sur l'île sont hors de prix. Or à la Gonâve, tout vient de la capitale. L’État a été sollicité plusieurs fois par les communes de la Gonâve pour un soutien financier, en vains : « jusqu’à présent, c’est l’entière responsabilité des citoyens, c’est la solidarité des citoyens qui gère toujours ces déplacés-là », explique Amos Toussaint, secrétaire du Conseil de développement communal de l’Anse à Galets, la ville principale de l’île : « la nourriture, l’hébergement, les habits, c’est du côté de la population».

     

    Joe Biden gracie son fils Hunter

    Le président américain Joe Biden est finalement revenu sur sa parole : à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche, il a gracié ce dimanche (1er décembre 2024) son fils Hunter, qui attendait sa peine après avoir été condamné dans des affaires de détention illégale d'armes à feu et de fraude fiscale. Le fils du président « s’en tire à bon compte », titre en Une le tabloïd conservateur New York Post, qui souligne que Joe Biden est sur sa promesse – le Wall Street Journal parle d’ailleurs de « volte-face ». Le quotidien souligne aussi que ce pardon est « particulièrement large » : il ne cite pas de crimes spécifiques, et couvre d’éventuels crimes commis jusqu’à 2014. De fait, s’exclame Politico, « nous n’avons pas vu de grâce aussi large depuis des générations », depuis que le président Nixon a été gracié par son successeur en 1974. Si cette grâce est aussi vague, c’est parce que, écrit le site d’information, « Donald Trump a régulièrement promis d’utiliser son second mandat pour enquêter sur des membres de la famille Biden et les poursuivre». Il s’agit donc de guérir mais aussi de prévenir.

    Mais cette grâce « ébranle le monde politique », titre The Hill, avec d’abord la « fureur républicaine », exprimé par Donald Trump, sur sa plateforme Truth social : « est-ce que le pardon de Joe pour Hunter inclue les otages du 6 décembre ? » - une référence, semble-t-il, aux émeutiers emprisonnés après avoir pris d’assaut le Capitole. Côté démocrates, explique Politico, certains ont défendu la décision du président, mais pas tous. Car, rappelle le New York Times, Donald Trump clame depuis longtemps que le système judicaire est utilisé contre lui. Et « en graciant son fils Hunter », « Joe Biden ressemblait beaucoup à son successeur » en dénonçant des « poursuites sélectives ». Cette grâce va donc compliquer la tâche des démocrates qui veulent défendre l’intégrité du ministère de la Justice, et faire obstacle au plan avoué de Donald Trump d'utiliser ce ministère à des fins politiques.

    À lire aussiÉtats-Unis: Joe Biden gracie son fils Hunter dans des affaires de fraude fiscale et détention illégale d'arme à feu

     

    Les promesses de Justin Trudeau à Donald Trump

    Le Canada, écrit en Une le Globe and Mail, « a promis à Donald Trump qu’il va déployer des hélicoptères, des drones et du personnel supplémentaire pour surveiller son côté de la frontière ». Objectif : essayer de convaincre le président américain d’abandonner sa menace d’augmenter les droits de douane, pour le Canada et le Mexique, jusqu’à ce que les deux pays aient stoppé l’immigration illégale et le trafic. Mais, écrit le quotidien, le ministre de la Sécurité publique canadien, qui était présent lors de la rencontre Justin Trudeau/Donald Trump vendredi dernier (29 novembre 2024), a avoué que le Canada n’a pas obtenu d’assurances sur un éventuel recul de Donald Trump sur ce point.

    Dans le Toronto Star, un stratège conservateur prend le dossier de l’immigration dans l’autre sens : revenant sur la promesse d’expulsion de masse de Donald Trump, il estime qu’elle va précipiter de nombreux migrants désespérés vers le nord, et que le Canada « n’est pas en état de faire face à cette réalité, que ce soit d’un point de vue politique, humanitaire ou stratégique ». 

     

    Vigueur du théâtre autochtone au Québec

    La correspondante de RFI Pascale Guéricolas a enquêté sur la place grandissante qu’occupe le théâtre écrit et joué par les artistes autochtones. Elle s’est intéressée à deux pièces issues de cet univers qui se jouent en même temps en cette fin d’automne. À Montréal, les acteurs et les actrices donnent vie à Kukum, une histoire d’amour entre une Québécoise et un innu dans les années 50. Yahndawa, écrite par l’artiste métisse Marie-Josée Bastien, revient de son côté sur le passé récent des Wendats, peuple installé non loin de la ville de Québec. Pascale Géricolas a rencontré Marie-Josée Bastien, qui dévoile sur scène un pan de son histoire autochtone. Elle parle entre autres de sa mère, « qui a perdu ses droits, sa langue, sa culture », et ce récit, longtemps nié par l’histoire officielle, « crée un baume sur ses cicatrices ».

    Marie-Josée Bastien constate un véritable intérêt du public pour la parole des Premières Nations : « Il était temps que ça se passe. Il y a une réelle envie d’aller à la rencontre de ces communautés-là. Une ouverture de la part des publics de recevoir ça, une ouverture de la part des communautés de raconter ça, donc tout à coup on peut se rejoindre sur un pont, voir l’avenir ensemble ».

    À écouter aussi«Le poids des fourmis», une troupe québécoise allie humour et résistance à l'Off d'Avignon

     

    Le Journal de la Première

    En Martinique, le leader du mouvement de contestation « contre la vie chère » entame ce lundi la première étape d’un marathon judiciaire

     

    À écouter aussiFrance: mobilisation à Paris de la diaspora des territoires d'Outre-mer contre la vie chère

    Mon, 02 Dec 2024
  • 453 - Au Venezuela, 25 à 30 ans de prison pour soutien aux sanctions internationales

    Une nouvelle loi, adoptée ce jeudi (28 novembre 2024) par le Parlement du Venezuela, punit de plusieurs dizaines d’années de prison le soutien au sanctions internationales qui visent le pays. Les contrevenants risquent aussi plus d’un million de dollars d’amende, une peine de 60 ans d’inéligibilité…

    La « Loi libérateur Simon Bolivar » menace de 25 à 30 ans de prison ceux qui soutiennent les sanctions internationales. La presse est elle aussi visée, souligne El Periodiquito : si des médias contreviennent au nouveau texte, en plus de l’amende, ils peuvent se voir privés de circulation ou d’antenne. La loi, qualifiée de « progressiste » par le président Nicolas Maduro écrit Efecto Cocuyo, a été adoptée en une semaine et « sans consultation publique », souligne le quotidien. Il faut dire qu’elle répond à un projet de loi adopté, il y a à peine dix jours, par les États-Unis, qui interdit au gouvernement américain de signer des contrats avec des personnes faisant des affaires avec le gouvernement Maduro. Une loi a rendu furieux le président vénézuélien à double titre : déjà parce qu’elle a reçu pour nom l’acronyme BOLIVAR - « une offense historique contre la mémoire du libérateur », a estimé le président vénézuélien ; ensuite, rappelle Ultimas Noticias, journal proche du pouvoir, parce que l’opposition vénézuélienne l’a soutenue.

     

    En Haïti, l’école malgré les gangs

    L'éducation plutôt que la délinquance, l'école comme lieu de résistance : dans Port-au-Prince ravagée par les gangs, certains établissements scolaires privés des quartiers défavorisés restent ouverts malgré les défis et les balles qui résonnent parfois tout près. Comme dans la 3ème circonscription de Port-au-Prince, près du quartier de Gran Ravin, à l'École mixte Frère Vital, où s’est rendu le correspondant de RFI Peterson Luxama. « Beaucoup de gens considèrent les quartiers défavorisés comme des zones de non-droit », explique Frantz Mildort, professeur de chimie : « mais pour moi, c’est un honneur de jouer ma partition. Si nous ne faisons rien pour sauver ces jeunes, il sera difficile d’avoir le pays dont nous rêvons tous ».Entre les arriérés de salaires des enseignants et l'incapacité des parents à payer les frais de scolarité, les écoles fonctionnent avec les moyens du bord : « Souvent, les parents nous appellent pour nous dire qu’ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école, faute de ressources financières», raconteSaintil Nézak, directeur du Collège mixte Frère Saintil. Malgré ces difficultés économiques, les directeurs d’école entendent bien continuer, pour épargner les enfants du banditisme et de la délinquance juvénile qui fait rage dans la zone.

    À écouter aussiHaïti : une rentrée des classes toujours difficile

     

    Jair Bolsonaro compte sur Donald Trump

    On le sait, l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a interdiction de se présenter à la présidentielle jusqu’à 2030, pour avoir critiqué le système électoral brésilien avant l’élection de 2022, qu’il a perdue – il est aussi accusé d’avoir fomenté un coup d’État. Mais dans une interview accordée au Wall Street Journal, Jair Bolsonaro affirme qu’il va se présenter de toutes façons, et il espère que le président américain élu Donald Trump va l’y aider, peut-être en utilisant des sanctions économiques contre l’actuel président brésilien Lula : « Trump est de retour, et c’est le signe que nous allons revenir nous aussi », affirme l’ancien président d’extrême-droite. Le Wall Street Journal rappelle que Jair Bolsonaro a été un des plus proches alliés de Donald Trump, lorsque leurs deux présidences ont coïncidé entre 2019 et 2020.

    À lire aussiTentative d'insurrection au Brésil: le rôle et l’influence des trumpistes dans l'assaut bolsonariste

     

    Des « lois incendiaires » en Bolivie

    La Bolivie fait face à des incendies en série : cette année 2024, plus de 10 millions d'hectares de forêts et de terres agricoles sont partis en fumée - en septembre, les autorités avaient même déclaré le pays en état de «catastrophe nationale». Mais ces feux ne sont pas que le fruit du hasard : des lois controversées, appelées lois incendiaires, encouragent indirectement l’expansion agricole aux dépens de l’Amazonie. Promulguées depuis 2013, elles permettent le défrichement - sous prétexte de soutenir l’agriculture, mais sans réelle protection écologique : elles ont donc favorisé la propagation des feux, explique la correspondante de RFI Camille Bouju.Exemple avec la loi 337 qui, en supprimant certaines amendes, a entraîné une hausse des brûlis en Amazonie. Or, avec les sécheresses prolongées liées au changement climatique, ils deviennent souvent incontrôlables.Ces destructions ont des conséquences sur la santé, l'accès à la nourriture, l'accès à l'eau et l'accès au travail. Et à long terme, les gens, ne trouvant pas de nourriture ou les moyens de subsistance qu'ils avaient traditionnellement, seront forcés de se déplacer vers les grandes villes.

    À lire aussiBolivie: l'urgence nationale déclarée face aux incendies qui ravagent le pays

     

    Mort de l’actrice mexicaine Silvia Pinal, muse de Luis Bunuel

    Toutes les Unes de la presse mexicaine sont consacrées à la comédienne, morte à l’âge de 93 ans : « Silvia Pinal, muse et diva éternelle » - El Universal ; « Silvia Pinal, une histoire à l’intérieur de notre histoire » - La Jornada ; « Déesse en transit » - Milenio. Silvia Pinal « est considérée comme l'une des artistes les plus importantes du monde du spectacle mexicain », souligne le quotidien: « sa beauté incomparable a fait tomber plus d'un homme à ses pieds. Et son talent lui a permis de travailler avec des réalisateurs comme Luis Buñuel et jouer dans des films comme l'emblématique Viridiana. » Silvia Pinal, qui aura joué dans 84 films et 42 pièces de théâtre, « excellait non seulement dans la comédie, mais aussi dans la conduite automobile et s'est même aventurée en politique, elle a été députée et sénatrice », rappelle Excelsior. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a salué la mémoire de l’artiste, souligne La Razon : « De nombreuses générations de Mexicains et de Mexicaines ont grandi en l’admirant (…) son talent cinématographique et théâtral fait partie de la mémoire culturelle du Mexique ».

     

    Le Journal de La Première

    Direction la Martinique, pour parler de bienveillance en milieu hospitalier et de lutte contre le trafic de drogue.

    Fri, 29 Nov 2024
  • 452 - Haïti : nouvelles violences dans l’Artibonite

    Les violences des gangs ne se limitent pas à la capitale, Port-au-Prince. Dans d’autres régions du pays, les groupes armés agissent en toute impunité, causant des drames pour les populations locales. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous éclaire sur la situation.

    Selon le Nouvelliste, « des dizaines de bandits du gang Gran grif de Savien ont envahi le village de Coutang, à Savane Boule,… dans le département de l’Artibonite, tôt mercredi 27 novembre 2024 ». Cette attaque a fait au moins trois morts. La Fédération des organisations paysannes et entrepreneurs agricoles de la Vallée de l’Artibonite dénonce l’inaction des autorités, rappelant que « ce n’est pas la première fois que cette communauté est victime des crimes de Gran grif ». La semaine dernière, « 12 paysans ont été enlevés dans la région et subissent des tortures, leurs familles n’ayant pas les moyens financiers pour payer leur libération ».

    En parallèle, les gangs sont responsables d’une augmentation des violences sexuelles en Haïti, une situation dénoncée par Human Rights Watch. Ces violences sont aggravées par l’impossibilité d’accès aux soins, les centres de santé étant souvent fermés en raison de l’insécurité.

    Avec Frantz Duval, nous abordons également un sujet plus positif: l’hommage rendu à l’écrivain haïtien Dany Laferrière, qui sera immortalisé sur des timbres postaux au Canada. Une distinction qui suscite une certaine ironie en Haïti, où le service postal est quasiment inexistant.

     

    L’administration Biden face aux limites de l’aide militaire à l’Ukraine

    Le Wall Street Journal révèle que les États-Unis ne pourront pas utiliser l’intégralité des fonds alloués pour soutenir l’Ukraine avant le 20 janvier 2025, date de l’entrée en fonction de Donald Trump. Plus de 6,5 milliards de dollars restent disponibles pour des livraisons d’armes et d’équipements issus des stocks américains. Cependant, le Pentagone a atteint les limites de ses capacités de transfert d’armes mensuel, sans compromettre sa propre sécurité. La logistique pour acheminer ces ressources aux forces ukrainiennes pose également problème. Ce sujet promet d’être une décision-clé pour la future administration Trump.

    À lire aussiUkraine: Biden annonce une aide militaire de 8 milliards de dollars avant de recevoir Zelensky

     

    Elon Musk veut remplacer les avions de chasse par des drones

    Politico s’intéresse aux ambitions d’Elon Musk et d’autres figures de la tech, qui plaident pour remplacer avions et chars militaires par des drones. Selon Musk, ces technologies seraient plus efficaces et économiques. Mais l’amiral Samuel Paparo, chef du commandement indo-pacifique, reste sceptique. Il estime que l’immensité du Pacifique nécessite encore des avions de chasse avec équipage pour une surveillance optimale.

    À écouter aussiÉtats-Unis: la nomination d’Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort»

     

    Au Mexique, l’inquiétude sur l’avenir des relations avec les Etats-Unis

    Milenio revient sur un échange téléphonique entre Donald Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Trump affirme que le Mexique aurait accepté de « stopper l’immigration » clandestine, une déclaration démentie par Sheinbaum, qui prône plutôt « la construction de ponts ». L’augmentation des droits de douane à 25 %, également promise par Trump, inquiète le Mexique. Une mesure qui pourrait perturber l’économie américaine et entraîner une inflation, selon le journal, qui invite à élaborer rapidement une stratégie nationale face aux défis à venir.

    À lire aussiÉtats-Unis: Trump dit que Mexico accepte de «stopper l’immigration», la présidente Sheinbaum dément

     

    Brésil, un paradis pour les animaux de compagnie ?

    Le pays compte quatre fois plus d’animaux de compagnie que d’enfants, et ces derniers sont souvent traités comme des rois. Spas, toilettages haut de gamme, et même chromothérapie : rien n’est trop beau pour leur bonheur, nous explique notre correspondante Sarah Cozzolino dans son reportage à Rio de Janeiro.

     

    Le journal de la 1ère

    Un reportage sur la mise en service d’un mammographe au Centre hospitalier de l’Ouest guyanais met en lumière les efforts pour améliorer l’accès aux soins dans la région.

    Thu, 28 Nov 2024
  • 451 - En Haïti, les hôpitaux sous pression

    Pas moins de 40 000 déplacés en dix jours, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). 

    La prise du quartier de Solino, il y a six semaines, a accru la pression sur le système de santé de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. 

    À Delmas 33, dans le seul hôpital qui fonctionne encore dans cette zone, témoignage du docteur Jean Philippe Lerbourg, directeur médical de l'Hôpital universitaire de la Paix.

    Wed, 27 Nov 2024
  • 450 - « Jusqu’à la moitié des membres des groupes armés haïtiens sont des enfants », selon l’UNICEF

    Au cours de l’année 2023, « le nombre d’enfants recrutés par des groupes armés en Haïti a augmenté de 70% », indique l’agence onusienne. Les membres de gangs sont souvent très jeunes, confirme Gotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse. « Ceux qui portent de lourdes armes sont dans la plupart des cas des adolescents. Ils servent souvent d’éclaireurs et d’informateurs ».

    Depuis dimanche (24 novembre 2024), des opérations de la Police nationale haïtienne (PNH) se concentrent dans les quartiers du bas de Delmas, là où se trouve le fief du chef de la coalition de gangs Viv Ansanm. D’autres quartiers du centre-ville sont aussi le théâtre d’intenses opérations de police. La mission multinationale dirigée par le Kenya indique que ces opérations visent à « maîtriser les chefs de gangs notoires ». Mais en parallèle, le chef de gang Jimmy Cherizier ne cesse d’invectiver les autorités et la police sur les réseaux sociaux.

    Ces dernières semaines, les activités des gangs ont provoqué la plus importante vague de déplacements, depuis janvier 2023, en Haïti. 41.000 personnes ont été forcées de fuir leur domicile en raison de l'escalade de la violence et de l'insécurité en seulement deux semaines, selon les agences de l’ONU.

     

    Donald Trump veut augmenter les tarifs douaniers de 25% sur les importations du Mexique et du Canada

    Cette annonce a évidemment provoqué de rapides et vives réactions côté canadien. Et pour cause : 75% des exportations du pays ont pour destination les États-Unis. Le dollar a perdu 1% de sa valeur sur place, explique Pascale Guéricolas. Le Mexique, quant à lui, est accusé d'être une porte d'entrée pour les marchandises chinoises sur le continent, sur fond de guerre commerciale entre Pékin et Washington. On en parle avec notre correspondante à Mexico, Pascale Guéricolas.

     

    À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump annonce l'augmentation des droits de douane pour la Chine, le Canada et le Mexique

     

    En Patagonie, une émission de radio pour mieux communiquer

    En Argentine, une émission de radio permet aux habitants des zones les plus reculées de Patagonie de communiquer entre eux. Dans certains petits villages de la région de Bariloche, dans l’ouest du pays, pas de réseau : les communications ne passent plus. Alors, depuis plus de 80 ans, la radio locale diffuse tous les jours, à heures régulières, un programme d’une vingtaine de minutes lors duquel le présentateur lit les messages qu’on lui envoie. Pour les gauchos, ces gardiens de troupeaux qui vivent dans les zones de la pampa argentine, ce programme est rapidement devenu indispensable. Un dossier signé Arnaud Fischer.

     

    L’actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère

    Au sommaire ce mardi : la surpopulation carcérale en Guadeloupe.

    Tue, 26 Nov 2024
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